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Une Saint-Valentin pas comme les autres - Sujet général -
Eh bien, il l'avait reconnu. Il ne s'y attendait pas, pour être honnête. Pas qu'il pense passer inaperçu, quoique ça dépendait sûrement des gens, mais l'idée que son voisin de chambre ait pu s'attarder assez pour le reconnaître ne lui était pas venue à l'esprit. Lui ne l'avait reconnu qu'à sa voix. __ ___- Oui. Je suis... _____ ________Il n'eut pas le loisir d'en dire davantage que quelqu'un le ________percuta. Premier réflexe, il se tourna vers la personne ________responsable pour s'assurer qu'elle ne risquait pas de tomber, ________
mais elle semblait tenir parfaitement sur ses jambes. Elle avait juste dû avancer sans trop regarder devant elle. Vu le monde qu'il y avait, ça n'avait rien de surprenant qu'il soit difficile de se déplacer, mais là c'était surtout la preuve qu'elle était très distraite.
- C'est pas grave.
Enfin avec ça il avait perdu le fil de son début de conversation. Il l'aurait bien reprise, et il se tourna vers son camarade dans ce but, mais la voix retentit à nouveau, l'interrompant encore dans sa prise de parole. Décidément...
Le gargouillement de son estomac ne fit que confirmer les paroles de leur mystérieux hôtes et il grimaça. Bon, sa fierté en prenait un coup, il aurait eu du mal à nier qu'Il avait raison : il commençait à avoir faim. Une fille passa devant lui, entrant dans la salle qui venait de s'ouvrir pour commencer à manger. Il la regarda goûter paisiblement aux plats présents sur la table et poussa un soupir. Il avait vraiment faim, et elle n'avait pas tort : si c'était empoisonné, ils le verraient vite. Il attendit quand même prudemment quelques instants, juste au cas où, avant de rentrer dans la salle à son tour, s'approcher d'elle et du blond qui l'avait suivie - sûrement son mec - et prendre à son tour quelque chose à manger.
- Hannah ou Médée, alors ? Moi c'est Jesse.
Il ne prêta pas (trop) attention au regard que lui lança le fameux copain, gardant tout de même une distance respectable avec elle. Les mecs jaloux, il avait donné (les copines aussi d'ailleurs), et il n'avait pas l'intention de la draguer. Juste d'être un tant soit peu amical. Elle était mignonne, mais il n'était pas suicidaire. Et ces deux-là dégageaient trop de "si tu t'approches d'elle je t'étripes" pour qu'il tente.
Jesse parle en #993399 (anglais) et en #663399 (coréen)
Cordelia Calvelli
En vacances |:| A Londres
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Une St-Valentin pas comme les autres (1ère partie)
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Le monde s'éparpille un peu partout dans le manoir. Certains vont à la bibliothèque, d'autres discutent entre-eux. Personne ne reste réellement en place. À moitié rassurée par la situation – faut pas déconner, ce n'est pas parce qu'une porte s'ouvre que je vais oublier la première – je m'éloigne de la sortie. Elle est impraticable désormais alors autant que je m'occupe l'esprit ailleurs.
Je ne me mêle toutefois pas trop aux gens. Je le pourrais mais une partie est déjà en train de discuter entre-eux. Quant aux couples, je ne les approche même pas. Je n'ai aucune aversion envers eux mais ils se sont mis dès le départ dans leur bulle, ils sont devenus limite asociaux, alors je ne vais pas casser le truc juste parce que je ne sais pas quoi faire d'autre. Je ne cache cependant pas que je trouve dommage qu'ils ne se mêlent pas plus aux autres personnes. M'enfin c'est leur problème après tout. Et là, je commence un peu à me dire que je deviens aigrie. C'est toujours comme ça le 14 février. Ce jour n'est clairement pas fait pour moi.
Le meilleur appel de la soirée me sort totalement de mes pensées. La bouffe ! Oui, c'est un bon argument pour me faire oublier en partie ma claustrophobie. Je me rends donc dans la salle à manger et découvre le festin. Une jeune fille, une dénommée Médée, se dévoue pour goûter la nourriture. De toute façon si ça n'avait pas été elle, ça aurait été moi. J'ai trop faim pour réfléchir à une quelconque hypothèse d'empoisonnement. Elle est suivie par tout le reste qui vient petit à petit. Seul, à deux ou en groupe. Je fais partie de ces gens qui ramènent leur cul tout seul et qui ne se fait pas prier pour commencer à manger. Tant pis si c'est finalement empoisonné. Je crèverai au moins l'estomac plein.
- Allez les amoureux, vous n'allez pas rester dans votre bulle jusqu'à la fin de la soirée quand même !
Quelques paroles adressées à tous les couples présents. Ce n'est pas vraiment un reproche. Plutôt une raillerie pour essayer de les décoincer un peu. Je n'aime pas voir les gens se mettre dans leur bulle alors qu'ils ont l'occasion de faire d'autres rencontres. Sans perdre plus de temps, je m'installe à table tout en continuant de me remplir la panse. Notre hôte nous a bien dit de ne pas nous gêner, je vais le prendre au mot.
Ellia tenta de me raisonner : défoncer la porte ou trouver une autre sortie ne servirait sans doute à rien. Après tout, rien n’avait été laissé au hasard d’après ce que nous pouvions voir. Chaque détail avait été méticuleusement pensé pour créer cette ambiance qui allait finir par me faire virer tarer. Une idée tellement géniale au fond quand on savait de quoi j’étais capable. Tellement géniale qu’elle ne pourrait que m’apporter des ennuis. Voilà pourquoi je me forçais au calme. Pour cela, je me concentrais sur la présence de mon amie et le contact qu’elle avait sur mon épaule. Puis, de toute façon, si tout un groupe n’avait pas assez de force ou de génie pour nous libérer, que pourrais-je faire seul ? Je n’étais pas le meilleur dans ce genre de domaine, le mien étant plus macabre bien que cela me déplaise un maximum. Je fermai alors les yeux pour essayer de créer une bulle qui me protégerait de tout ce qui était en train d’arriver. Pas simple sachant que pas mal d’éléments étaient auditifs. Je pris alors une grande inspiration avant de remercier la jeune femme qui faisait tout pour me soutenir malgré le fait qu’elle puisse elle aussi se sentir très mal à l’aise.
Debout au milieu de la pièce, je fis en sorte de me concentrer sur autre chose que tout ce que faisaient les différents groupes pour ne pas être pris par la panique, le chahut, les recherches et autres. Nous n’étions pas organisés et je doutais que quiconque devienne le “chef”. Et, au final, nous avions tous les mêmes idées, nous faisions les mêmes choses, nous ne communiquions pas vraiment.
Après un moment qui me parut être une éternité pendant laquelle bouger, faire quelque chose de mes mains, me démangeait grandement, une voix familière s’éleva à nouveau dans les hauts parleurs pour nous annoncer que le repas était servi dans la salle à manger, au fond. Je jetai alors un regard à Ellia avant de me concentrer sur les autres qui semblaient vouloir à tous prix communiquer ensemble. Très peu pour moi. Personnellement, je ne comptais pas toucher à la nourriture ou m’intégrer avec ce beau monde. Le cadre ne s’y prêtait clairement pas, même si se battre était mieux le ventre plein. J’espérais que mon amie ne serait pas imprudente même si je ne lui dis rien oralement, préférant la mettre en garde par le regard.
Ellia n'aimait pas cet endroit. Du tout. Mais au moins, elle avait réussi à calmer un peu Ryuu et il semblait respirer plus paisiblement. S'il y avait bien un endroit où sa deuxième personnalité ne devait pas ressortir, c'était ici. Trop de stress, trop de monde, et il ne s'en remettrait pas s'il arrivait quelque chose. Alors, doucement, elle prit sa main dans la sienne, serra ses doigts pour l'assurer de sa présence, l'aider à se détendre et le rassurer. Parce que double personnalité mise à part, elle se doutait bien que cet endroit devait le stresser. Des gens réunis, une pièce fermée... pensait-il avoir été retrouvé ? Elle avait peur qu'il commence à paniquer et elle ne voulait pas le voir souffrir, rongé par la peur.
La voix s'éleva à nouveau, en même temps qu'une pièce s'ouvrait. Un repas ? Sans façon. Enfin, elle avait un peu faim mais elle n'était pas assez naïve pour se précipite là-dedans. Aucun doute qu'il s'agissait d'un piège. Non, elle mangerait quand elle serait sortie d'ici, pas avant. Elle ne ferait pas l'erreur de tester la nourriture qu'on lui agitait sous le nez tel un appât. D'autres personnes, visiblement, n'avaient pas les mêmes considérations. A commencer par son frère. Elle soupira. Combien de fois lui avait-elle répété qu'il était trop naïf pour son propre bien ?
Naïf n'était pas le mot qu'il aurait choisi. Il avait faim, de son côté, et si d'autres personnes avaient mangé sans tomber raide mortes, c'est qu'il n'y avait probablement aucun risque. De toute façon, c'était la seule chose à faire : suivre le "plan" qui avait l'air de se dérouler devant eux. Et il craignait un peu pour la suite. Il ne s'empiffra pas pour autant, mais s'il fallait fuir à un moment ou un autre, il aurait des difficultés à le faire le ventre vide. Autant mettre toutes les chances de son côté.
Nick parle en #EF2F3C et en #F5634A (japonais) Ellia parle en #C173B6 et en #A98BA0 (japonais)
Commentaires/Citations : « Moi tant que je peux jouer, je mise ce que tu veux, même les dents du voisin »
Jeu 4 Avr - 17:00
Alix Scarønson
14 février 2019
Une saint-valentin pas comme les autres
Sujet général
Il n'y avait pas grand chose dans la bibliothèque. Leur fouille n'avait mené nulle part. C'était une autre personne qui avait fini par trouver un semblant d'indice, mais rien de très utile ou important. Ou rien qu'il comprenne. Les journaux intimes ne figuraient pas parmi les choses qu'il trouvait plaisantes à lire et il préférait laisser cette étape à n'importe qui d'autre que lui. Toujours dans la bibliothèque, il se rapprocha d'Hannah, peu désireux de la laisser seule parmi tout ce monde. Puis il y eut la voix. Et le changement perceptible d'attitude, de ton. le surnom, aussi.
- Médée ?
Sans surprise, Médée se dirigea vers la nourriture. Elle ne doutait de rien, comme à son habitude, et elle mangeait avec un peu trop d'entrain. Un peu de tout aussi. Il s'approcha doucement, resta près d'elle dans la pièce, hésitant à manger mais, vu la détente qu'elle affichait et la façon dont elle alpaguait les autres, il se permit de prendre aussi quelque chose à manger.
- Tu es trop enthousiaste à l'idée d'être enfermée avec des inconnus, soupira-t-il doucement.
Une légère grimace se dessina sur ses lèvres quand il la vit retirer son sweat et déboutonner sa chemise. Un tout petit peu... trop. Son regard se posa sur elle, son visage, le haut de son décolleté, mais il finit par regarder ailleurs, s'installant à côté d'elle. D'autres personnes les rejoignirent, et il jeta un regard noir à un gamin qui regardait Hannah d'un peu trop près. Il se fichait qu'il lui parle, complètement, mais il n'avait pas aimé la petite étincelle d'attirance qui avait brillé dans les yeux du garçon. Pas touche.
La recherche dans cette bibliothèque ne donna pas grand chose, mis à part la découverte, par Hannah, d'un passage secret, menant à un petit bureau. Comme c'est elle qui fit la découverte, je la laissais fouiller l'endroit, gardant quand même un oeil sur elle au cas où il y ait un piège dissimulé. Non que je doute qu'un tel mécanisme soit mortel mais une petite trappe peut nous séparer les uns des autres. Je suis sure qu'il est prévu que nous ne soyons pas tous réunis ensembles. Tôt ou tard, le maître des lieux fera en sorte que nous ne formions plus un seul groupe ! Enfin, c'est ce que je ferais à sa place, quel que soit son but.
La voix mystérieuse se refit entendre, nous annonçant que le repas est servi. Bon, c'était donc quelqu'un qui connaissait les règles de l'étiquette, que ce fantomatique organisateur de jeu. Je pris le livre abandonné par Hannah, soupçonnant, vu son changement de comportement, qu'elle n'est plus elle-même, comme à la fin de la partie de poker, l'été dernier. Et puis, cela me fera un peu de lecture pendant que je profiterais un peu de cette collation. Je m'assis à la première place venue, écoutant la demoiselle parler et se présenter. Bon, je ne devrais pas sourire mais je doutais qu'on ait pu mettre du poison dans les plats. Un jeune garçon lui répondit, se présentant sous le prénom de Jesse mais il fut le seul à lui répondre. Cela me fit soupirer un petit peu.
"Bon, je suis Sylvia, pour ceux qui ne me connaissent pas et j'ai une question. Vous êtes tous timides ? Allons, une fille se présente et personne ne fait de même ? Je dirais que c'est limite de la goujaterie ou d'une manque de politesse ça. Aller, soyez courageux et présentez vous. Promis, je ne mords pas."
Je me servis, un peu, de plusieurs plats. Préférant manger peu que trop. Une idée me vint en tête et je souris un peu en voyant le résultat.
"Au passage, nous sommes quatorze, sept hommes, sept femmes."
Cela ne voulait peut-être rien dire mais vu le "thème" du jeu, et la fête de ce jour, c'était peut-être pas une coïncidence. J'ouvris le journal trouvé par Hannah pour le feuilleté un peu, tout en mangeant paisiblement et en écoutant ce que racontent les autres.
La discussion entre ce "Jesse" et moi continue, bien que peu de temps, avant qu'un premier élément perturbateur vienne tout "gâcher". Une fille qui sort de nul part bouscule le garçon qui se tient devant moi et s'excuse tout aussi rapidement qu'elle n'est confuse. Du coin de l’œil, je la regarde et la méprise en silence parce que, bon... quelle idée de marcher la tête rivée vers le sol ou le plafond, aussi... surtout avec le monde qu'il y a... Ou alors c'est une excuse pour attirer l'attention, comme des nombreuses adolescentes aiment le faire ! Raah, qu'est-ce que ça m'énerve ça, d'être interrompu, qui plus est, par une gamine égarée ! Non, mais nous sommes, ici ? Dans un manoir ou à la garderie ?
Bref, après cet INCONVÉNIENT... oui, il faut insister sur ce dernier mot, oui... La fille s'éclipse après s'être excusée, nous laissant à nouveau à deux, mais alors qu'il s'apprête à ressaisir le fil de la conversation, voilà que les hauts-parleurs retentissent à nouveau. Mais bordel, c'est pas possible ?! Le type qui est derrière tout ça est en manque d'affection pour autant nous parler ou ça se passe comment ? Qu'il descende et se joigne à nous, alors, j'sais pas, mec, trouve-toi une vie... Non, il préfère rester percher là-haut et nous casser les couilles toutes les 5 minutes pour faire des annonces à la con !
Et cette fois-ci, qu'est-ce que c'est ? L'ouverture de la salle à manger où, visiblement, "un festin de roi n'attend que nous". Tu parles... ben qu'ils y aillent, les goinfres, à ce diner, ça me donnera une occasion supplémentaire de souffler un peu ! Jesse suit donc, tel un mouton, le mouvement et j'en profite pour m'éclipser sur le côté, tentant de me faire oublier du reste de la population, trouvant un endroit ayant un semblant de calme et surtout éloigné de la foule où je m'adosse contre le mûr et me laisse glisser jusqu'à m'asseoir à même le sol.
Je soupire, ennuyé et agacé par la situation tout en commençant sévèrement à me demander ce que je fous ici et pourquoi je me suis décidé à venir...
Tout à coup, alors que je cherchais en vain un quelconque indice dans le vidéo projecteur. Une voix vocale finit par retentir pour nous annoncer à notre égard que le banquet était ouvert. Aussitôt, presque tout le monde se précipita à l’intérieur de la salle du banquet, j’en profitais pour jeter quelques coups d’œil pour savoir s’il ne manquait personne à l’appel, mais surtout pour voir s’il y avait des caméras ou des microphones planqués et dissimulés à notre issu. J’en profitais même pour observer longuement les lieux et jeter rapidement un regard sur la bibliothèque, ainsi que les livres qui y étaient rangés.
Quelques minutes plus tard, je finis par entrer à l’intérieur de la salle du banquet. Tout semblait être un faste somptueux, une jeune fille goûta même les plats présents sur la table pour constater si ce n’était pas empoisonné. Voyant qu’elle n’était pas tombée raid morte, nombre de personnes firent de même et ne purent s’empêcher de se mettre à table. Tant qu’à moi, je préférais me mettre à l’écart, non seulement je n’avais pas faim, mais en plus j’avais quelques doutes au sujet de ce banquet. Même si la jeune fille n’est pas tombée raide morte, les effets de certains poisons pouvaient mettre plusieurs minutes, voir plusieurs heures à agir. Cependant, il est absurde de penser que l’hôte des lieux voulait nous empoisonner. Non, le jeu se terminerait rapidement, ce serait bien trop facile.
Très vite, fouillant dans mes poches pour sortir mon téléphone, je voulais de contacter le QG du MI6 ou bien la police pour les avertir d’un danger qui était pour moi imminent. Aussitôt, tapotant un rapide message, j'envoyai un SMS de quelques caractères à mon chef, Gordon pour lui signaler :
"Boss, j'ai un problème à vous annoncer. A Notting Hill dans une forêt sombre, il y a un mystérieux château dans lequel moi et plusieurs civils, nous sommes enfermés et piégés. Ramenez-vous avec des renforts, c'est urgent !"
Me mettant légèrement à l’écart des autres, je finis par m'adosser à un mur. Surveillant "discrètement", les lieux, les coins, mais également les gestes des invités, je me préparais à toutes éventualités.
Ce manoir entier était un piège, ça c’était sûr et tout le monde en avait conscient. Dès lors que nous avons posé les pieds ici, nous étions entrés dans la gueule du loup. L’hôte semblait vouloir nous guider, mais en réalité il jouait avec nous tel un marionnettiste, maintenant reste à savoir où son jeu va nous mener.
Velvet Ellusia
IRS |:| Quatrième année
Sexe :
Identité de genre :
Orientation sexuelle : Hétéro jusqu'à preuve du contraire
Il y avait des gens. Des gens paniqués, des gens sereins, des gens perdus, tellement de personnes et tellement d'histoires... Je sentais mes mains trembler et je les fourrais dans mes poches, pour les cacher. Cette situation contenait beaucoup trop d'inconnues, beaucoup trop de choses qui pouvaient s'emballer, de possibilités. Je sentais une partie de mes émotions échapper à mon contrôle. J'aurais dû me méfier, non ? Le garçon masqué l'avait clairement dit, c'était un piège. Mais je n'y voyais qu'un jeu. Calme malgré mon envie de sautiller, je marchais jusqu'à la salle qui venait de s'ouvrir et la nourriture qui s'y trouvait. Une fille aux cheveux aussi verts que les miens venait de se présenter, mangeant sans trop se soucier de cette probabilité de piège. J'avais faim, aussi... Contrairement à elle, j'avais quand même un peu peur d'être empoisonnée... mais on était tellement nombreux, dans cette pièce, et nombreux à accepter cette nourriture, il ne pouvait pas y avoir de poison dedans, si ?
Peu importait. La vérité, c'était que j'avais faim, que je n'étais pas la seule et que je pouvais être moi-même sans qu'on me dise que j'étais folle parce que je tombais la tête la première dans un plan tordu. "Je m'appelle Velvet !" Je grimaçai légèrement en entendant l'enthousiasme dans ma propre voix. Il contrastait tellement fort avec la neutralité des autres. Mais bon, ils étaient tous plus vieux que moi. Au pire ils se diraient que j'étais bizarre, au mieux ils s'intéresseraient à moi et ça me ferait des personnes avec qui discuter, des histoires à raconter.
Je m'installai à la table, prenant moi-même quelques unes des victuailles pour les déposer dans mon assiette puis commencer à manger, comme les autres. En plus, c'était bon. Si ça avait été empoisonné, le goût aurait été différent, non ? Ou bien il n'aurait pas pris la peine de faire quelque chose de bon... Je n'en savais rien. Je retenais juste chaque détail, pour pouvoir les noter dans mon carnet en rentrant à la maison. Ça ferait sûrement une chanson sympa, après tout.
En voyant Lulu partir comme ça, j'avais eu un bon coup de flippe. On est dans un endroit paumé, complètement mystérieux, on sait pas ce qui peut se cacher, et elle décide de partir à l'aventure toute seule? Une bonne grosse idée de merde, alors je décide d'ignorer les autres pour partir à sa rencontre, la trouvant dans la bibliothèque.
Je sais pas trop ce qui lui arrive, mais je la trouve bien téméraire aujourd'hui... trop pour la situation dans laquelle on est, possiblement un piège.
Tu penses pas que tu devrais te montrer plus... prudente?
Mais j'ai beau parler, elle préfère entrer dans une sorte de salle secrète où elle trouve un journal... Et la voix nous appelle à nouveau, nous invitant cette fois à venir assister à un banquet... Je suis le seul qui sens une couille arriver? Nan parce que sans déconner, ça pue la merde. Mais est-ce qu'on a le choix? Pas sûr?
J'imagine qu'on va y aller hein... Suis-moi.
Pour éviter de la perdre je glisse ma main dans la sienne avant de rejoindre le banquet, où d'autre sont déjà présents. Un peu trop protecteur peut être? Oui, mais je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose.
Situation amoureuse : Est très certainement amoureuse...même si c'est compliqué
Personnage sur l'avatar : Yorha no.2 type b (Nier Automata)
Doubles comptes : Lily Cullen
Commentaires/Citations : Que la vie soit une mer, alors notre raison, nos passions mêmes, soufflent assez pour nous porter où nous voudrons ; mais l'éloquence est une tempête, un ouragan qui nous déroute.
- John Donne -
Mer 24 Avr - 16:02
Lucia Valentini
Après avoir pris en compte les informations de ce journal intime, je décide de le ranger dans mon sac bandoulière. On sait jamais,peut être que cet élément pourrait nous aider plus tard ? J'entends une voix dérrière mon dos, et aperçoit le brun qui me fait comprendre que je devrais être plus prudente. Mes joues se colorent. Est-ce qu'il s'inquiète pour moi ? Il a toujours été comme ça, très protecteur...Comme s'il avait peur qu'il m'arrive quelque chose...Et après on se demande pourquoi j'en suis amoureuse ?
▬ Oui excuse...moi...
Je baisse les yeux, ma curiosité avait tendance à prendre bien trop le dessus sur cette aventure. Je suis un peu férue de ce genre d'ambiance disons. Il prend ma main, et mon coeur rate un battement. Pour une fois, j'ai envie de me laisser aller, je me moque du regard des autres, et des rumeurs. Ce n'est pas comme si de toute façon, elles étaient déjà bien présentes pas vrai ?
La voix de nôtre hôte retentit de nouveau pour nous indiquer que le diner est servi. Arrivés dans la pièce nous regardons les mets délectables qui donnent l'eau à la bouche. Certains ne veulent pas y toucher, en pensant sûrement que c'est un piège ou empoisonné. Mais moi, qui n'ait pas mangé de la journée, je ne peux pas aller contre ma faim. Je prends quelques amuses-bouches, et les avale tout rond. Si c'est en effet empoisonné, je serais probablement morte dans l'heure tout au plus. La vie n'est-elle pas un risque ? Je continue de prendre quelques victuailles jusqu'à ce que cela me remplisse la panse. Si l'on doit vivre une expérience, autant commencer par faire confiance à notre hôte déjà non ?
Je me demande vraiment ce qui va nous arriver.
D'ailleurs sur la trentaine d'élèves, très peu se sont privés ! Le buffet donne envie en même temps ! Je remarque pourtant que quelqu'un manque à l'appel...Oui nous sommes 25 là ? Comment cela se fait-il ? Ou sont passé les autres ? Personne ne semble s'en inquiéter en tout cas.
▬ Lys....tu sais...s'il nous arrive quelque chose...je veux que tu saches que...je...tiens à toi...alors je ferais tout mon possible pour te protéger...
J'ai failli lui faire part de mes sentiments ! Mais quelle folle je suis ! Cette aventure me fait prendre beaucoup trop d'initiatives...Il faut que je reste prudente comme il l'a dit.
Anonyme
PNJ |:| Compte sur demande
Messages : 696
Date d'inscription : 06/07/2017
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Mer 24 Avr - 16:34
Anonyme
Ha la confiance. Une bien belle qualité pour un engouement si peu enviable. Ce repas est votre premier test. Serez-vous capable de comprendre les intentions de vôtre hôte ? Il y a tant de choses à découvrir, mais je vous le déconseille de le faire le ventre vide. Ce serait regrettable de perdre l'un d'entre vous pendant notre visite n'est-ce pas ? Je sens votre méfiance, elle anime la passion. Vous êtes venu ici en connaissance de cause, prêts à vous jeter dans l'inconnu. Je décèle même parmi vous quelques effluves sentimentales, amoureuses. Certains craintifs s’inquiètent de ce qui pourrait arriver à leur moitié, pendant que d'autre sont plus préoccupés par leur propre sort.
L'heure approche. La nuit est sombre et pleine de terreurs. Les monstres rôdent dans leur éléments, comme des passagers clandestins. Mais vous êtes à l'abri ici. Il n'y a vraiment rien à craindre. N'avez vous pas remarqué que votre foule diminue ? Certains de vos camarades se sont égarés, n'ont pas respecté les règles, et la sentence a été irrévocable. Les voilà déjà profondément endormis dans des chambres respectives, faisant le plus étrange des rêves
Une fois votre repas terminé, vous entendez quelqu'un chanter dans la pièce sur votre droite. Cela attire sûrement votre curiosité ? Serait-ce votre hôte ? Votre bourreau ? Ou bien juste un élément de l'histoire ? Avez-vous assez de cran pour aller vérifier par vous même ? Vous décidez donc ensemble de vous laisser conduire dans cette épopée que le manoir vous offre.
Une femme assise près d'un feu de cheminée, entend vos pas, et se tourne vers vous effrayée. C'est une belle jeune femme, blonde aux regards azuré. Une poupée de porcelaine parmi les gargouilles insensibles de ce manoir, ainsi que son silence. Vous devez sûrement vous sentir rassuré de voir quelqu'un de vivant, et de perceptible.
Cette dernière s'adresse à vous, aventuriers.
» Il y a bien longtemps que je n'ai pas reçu de visite ici. Et voilà que comme un bal qui se prépare, nos invités sont de retours. Je ne vous demanderais pas ce que vous faites en ces lieux, je sais qu'il vous a invité ! Vous n'avez pas à avoir peur, je ne vous veux aucun mal, et lui non plus. Posez moi toutes les questions qui tournent dans votre esprit. je serais votre lumière.
Un sourire bienveillant flotte sur son visage En effet, il semble qu'elle dit vrai
feat. les fous dans le manoir et le psychopathe qui nous a invité le 14 février 2019
Elle sourit doucement à Alix, répondant d'une voix un peu trop douce :
Médée ∞ « C'est parce que j'en ai ptêtre marre de ne faire que pleurer ?»
Et reprit pour Jesse, se présentant comme elle le faisait toujours :
Médée ∞ « Médée. Je suis une dissociation d'identité. Mais au pire appelle-moi comme tu veux, c'est pas important.»
Elle lui a sourit avant de manger avec faim. Pendant que je réfléchissais. Où étions nous, ce qu'on faisait ici. Les propos de l'hôte – ou tout du moins ce qui semblait l'être. Et encore deux trois trucs idiots. Jusqu'à entendre un chant. Médée a relevé sa tête et j'ai repris le contrôle. Un chant. Un être vivant. C'était aigu, pas notre emmerdeur d'hôte donc. Moi j'ai arrêté de manger avant de me lever, remettre ma capuche et me diriger vers la nouvelle pièce. Non pas pour chercher quoi que ce soit. Mais si une âme vivait à côté, alors elle avait des réponses. Peut-être la clé. Et... J'ai détaillé une seconde la cheminée et son regard effrayée.
J'ai envie de lui couper la gorge.
Je roule des yeux en l'écoutant. Ce n'est ni logique ni évident. Ce n'est certainement pas normal.
Pour ce qui est normal ici... … Ok. Un point pour toi.
Inconnue ∞ « Posez moi toutes les questions qui tournent dans votre esprit. Je serais votre lumière.»
Et ma voix s'élève, neutre, mon regard dans le ciel couleur mer.
Hannah ∞ « Qui est ce « il » ? Quel est son nom ? Son adresse ? Son âge ? De quoi aviez-vous peur ? Pourquoi sommes-nous là ? C'est quoi le but de tout ceci ? Pourquoi nous avoir enfermé ? « Il » nous veut quoi ? Vous êtes avec lui ? Pourquoi être restée dans cette pièce alors qu'on était à côté ? Qui vous à enfermé ici ? Avez-vous les clefs pour sortir ? Qui a cuisiné ? Quels sont les ingrédients utilisés ? Comment vous appelez-vous ? Comment nous connaît-il ? Pourquoi nous spécifiquement ?»
Ma voix se coupe, le souffle court. Rares sont les fois où je me permettais de poser tant de questions d'un coup. Mais là... Je commence gentiment à en avoir marre. Je me rapproche d'Alix, me tournant vers les autres enfermés.
Hannah ∞ « Si vous avez d'autres questions, allez-y. Je ne pense pas en avoir d'autres...»
Que des morts autour de cette table. Que ce soit assied sur leur chaise, le nez dans l'assiette, tombé par terre en cherchant à se relever. Un triste constat relevé par la police qui découvrira du poison dans les aliments...
Non, je plaisante. Le repas fut assez bon, même si je n'avais pas trop la tête à le savourer. D'une aprt, on était encore dans ce manoir, où nous allons probablement passer la nuit, ce qui aurait été bien amusant l'an dernier avec mon bracelet de cheville, et donc on risquait d'en entendre parler à l'école demain. Si j'avais su qu'on risquait de dépasser le couvre-feu... Enfin, on ne peut plus rien y faire. Nous dépendons de la volonté du responsable de tout ceci, que je ne vois plus parmi les convives d'ailleurs. Ou a-t-il bien pu passer avec son masque louche ? A-t-il eu peur qu'on le démasque ?
Quand au journal intime que je feuilletais, il n'apportait finalement aucune information intéressante. Pas de nom, l'écrivain ne parle que de son histoire d'amour avec le Garçon, et encore. C'est bien mignon mais au final c'est du gnagnan de fille qui découvre l'amour, tel que j'aurais pu l'écrire moi-même avant mon expérience africaine. Bref, c'est presque un roman à l'eau de rose, le genre qui me passionne bien moins qu'avant. La guerre, ç'est radical si vous ne voulez plus voir la vie en rose.
Les derniers à encore manger chipotaient dans leurs assiettes, dans une atmosphère que je trouvais un peu pesante car personne ne me parlait. J'avais un peu l'impression de faire pire que tenir la chandelle, de ne pas trop être à ma place avec tous ses couples. Tenez, Hannah et Alix, je les avais salué mais eux, pas un mot, pas un geste en retour... C'était désolant de voir la place qu'on croit avoir et celle qu'on a réellement pour autrui.
Suivant les autres dans la pièce d'où est venue un chant, j'écoutais la personne, jeune, parler et Hannah enchaîner les questions à son égard. Ce qu'elle demanda, à en perdre le souffle, était assez banal, en fait.
"Excusez moi mais pourriez vous nous dire si vous avez un lien avec la vidéo que nous avons vu à notre arrivée, sur cette Eva, et si oui, lequel ? Oh, et veuillez tout de même nous excuser pour le dérangement."
Un peu de politesse ne nuit jamais, après tout.
Cordelia Calvelli
En vacances |:| A Londres
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Né(e) le : 14/05/1996
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Situation amoureuse : En couple avec un dieu ♥
Personnage sur l'avatar : Ann Takamaki - Persona 5
Une St-Valentin pas comme les autres (1ère partie)
Feat : Les inscrits à l'event
Pendant le repas, je me contente simplement d'écouter un peu les diverses discussions, répondant de temps à autre aux quelques personnes qui sont autour. Une trentaine est arrivée mais étrangement, j'ai la sensation qu'il y en a de moins en moins. On dirait Halloween, comme la St-Valentin de l'année passée. Je n'y avais pas participé mais j'ai entendu plusieurs retours à ce sujet. Une ambiance macabre, un lieu presque sinistre ET DES PUTAINS DE PORTES VERROUILLEES QUI M'EMPÊCHENT DE ME BARRER D'ICI !! BORDEL !
Puis une voix se fait entendre dans une autre pièce. Encore une... J'en ai marre. Il y a trop de pièces. Ce n'est que la troisième pourtant. Ou la quatrième. J'ai déjà perdu le compte. En allant jeter un oeil, je remarque que c'est une femme mais difficile de savoir si elle est vraiment innocente dans cette histoire ou si elle trompe l'ennemi. À peine a-t-elle fini de parler qu'une élève lui bombarde de questions. C'est légitime. Si ça n'avait pas été elle, ça aurait été une autre personne.
- J'ai des questions moi aussi. Qu'a-t-il prévu pour la suite ? Comment ressort-on de cette prison ?
Pour moi c'est une prison. Les lieux clos ne sont pas faits pour moi. Il me faut une sortie et le plus tôt sera le mieux.
- Pourquoi ne se montre-t-il pas d'ailleurs ? Aurait-il le couillomètre à zéro ?
Qu'il ait réellement peur ou non je m'en fiche au fond. Tout comme le langage que j'utilise... Je n'aime juste pas faire un truc sans connaître le visage de l'organisateur.
- À moins que ce soit vous ce « il » et que vous soyez juste en train de vous foutre de notre gueule. Et ne me sortez pas l'excuse de la voix féminine ! Les appareils pour changer de voix existent et rien ne nous dit que vous ne l'avez pas utilisé. Peut-être même que vous vous êtes amusée à faire un enregistrement chronométré pour nous faire croire que ce « il » est un homme caché alors qu'en fait il se trouve juste devant nous.
Avec la technologie, presque tout est possible. Et si l'on s'y prend bien, tout le monde n'y voit que du feu. D'un côté j'espère que ma théorie n'est pas fausse. D'un autre côté, j'espère que si. Si ma théorie fumeuse est vraie, je vais pouvoir l'étrangler et passer mes nerfs sur cette femme. Cependant ce ne serait pas un très bon exemple pour les jeunes autour.
The Wiesel Den 
Fiche par Ethylen sur Libre Graph'
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