Lysander Sedley - Come on, let's rock! ♪ [Fini]

Chez les Sedley, la musique est une histoire de famille. Presque une religion, carrément une institution.

Mes parents habitaient à Dublin, Irlande, à l'époque. Mon père, jeune producteur musical en quête de talent et ma mère, jeune cantatrice talentueuse en quête de producteur. Pas bien compliqué de savoir comment ils se sont rencontrés. Et à force de travailler ensemble, ils sont tombés amoureux, se sont mariés, et tout le tralala. Entretemps, ma mère a commencé à devenir célèbre, mais juste en Irlande quand je suis né. Une petite célébrité, mais suffisante. Du coup, quand je suis venu au monde, on avait déjà un peu d'argent.

Mon enfance a été entièrement marquée par la musique. À tel point que j'ai presque su fredonner avant même de savoir parler, ce qui est plutôt impressionnant. Et en plus, j'avais droit à un instrument par anniversaire. Autant dire qu'il y a de quoi remplir un magasin chez moi. J'étais bien dans mon petit cocon et d'ailleurs j'ai mis pas mal de temps à le quitter. Mes parents ont préférés me garder près d'eux, en payant à la fois nourrice et tuteur. J'étais pas vraiment sympa avec eux, il faut dire que j'avais sale caractère. Mais malgré tout ça, quand je décidais de me mettre sérieusement aux cours qu'on nous donnait, j'étais une véritable machine.

J'ai dû hérité de mes parents au niveau de mon habilité musicale. J'ai très vite appris le solfège et divers instruments comme la guitare, le piano, le violon, les trucs classiques quoi. Mais aussi des instruments un peu moins courants, comme l'accordéon. Mais ça j'ai que les bases j'ai vite lâché. Et j'ai aussi hérité de ma mère sa voix, du coup j'ai aussi pris des cours de chant. Au final, je joue et chante vraiment depuis que je suis capable de le faire. Tout ça plus mon "don" naturel (notamment mon oreille absolue) fait que j'ai toujours voulu être musicien.

Il aura fallu attendre le collège pour que les choses bougent un peu au niveau social. L'année de la rentrée était hyper importante pour moi, puisque c'était la première fois que j'allais dans une vraie école. Et en plus, c'était une école de riches, j'étais quand même le gosse d'une cantatrice avec une certaine notoriété au niveau national. Ça aide pas vraiment pour l'intégration.

J'étais un peu turbulent à l'époque. Je cherchais toujours à me battre. Pour m'affirmer ou un truc du genre, selon la psy du collège. En à peine 6 mois, j'étais déjà exclu de mon premier collège! Un record je pense, mais j'en suis pas hyper fier. En plus, moi qui étais motivé à me mettre à bosser, j'ai complètement décroché des études à ce moment. Sauf pour la musique, mais à l'époque je savais déjà que je voulais gagner ma vie en tant que musicien.

Mais j'ai quand même réussi à me calmer en quatrième, après maintes remontrances et surtout la menace de mes parents de me supprimer mes instruments. Comment je pouvais espérer devenir célèbre mondialement si je pouvais pas continuer à pratiquer? Alors j'ai fait ce qu'il fallait, au moins au niveau du comportement. Et puis, comme j'avais changé d'école, j'étais dans un établissement plus simples, avec des gens plus simples. Le courant est beaucoup mieux passé, c'est là que je me suis extroverti et sociabilisé.

Et puis comme je suis hyper doué en musique, j'ai décidé d'intégrer une école où je pouvais réellement exploiter mon talent, pas comme un lycée classique. Mais j'avais pas envie d'être dans un truc où il n'y avait que de la musique, je voulais aussi rencontrer des gens qui faisaient d'autres choses. Donc j'ai cherché, et fini par trouver Indarë, que j'ai intégré après ma troisième.