À droite, l'école et ses élèves normaux, comme tout le monde.À gauche, le centre de redressement pour jeunes dangereux.Maintenant réunis, pour le pire.
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Une St-Valentin pas comme les autres (1ère partie)
Feat : Les inscrits à l'event
Le monde arrive peu à peu et des couples semblent être déjà formés. Pour le coup, je maudis ma curiosité à cause de laquelle je suis dans ce manoir. Pendant que j'observe les invités des lieux en patientant sur la suite, un jeune homme s'approche de moi et me questionne. Il semble être venu seul et aussi par curiosité. Ce genre de truc nous perdra un jour et ce sera bien fait pour notre gueule. Qui sait, ce sera peut-être ce soir. Je prends donc gentiment la lettre pour la lire puis la rends à son propriétaire et hoche la tête avec un petit sourire.
- Oui je l'ai reçue. En fait je pense que tous ceux qui sont présents ici l'ont reçue. Il faut croire qu'aucun d'entre-nous ne voulait passer sa soirée devant un film cucu et romantique.
Ainsi qu'avec un gros pot de glace dans les mains pour occuper son estomac et passer ses nerfs par la même occasion. Je parle par expérience. Je le fais à chaque St-Valentin et je me fais chier. Alors pour une fois, j'ai voulu tenter autre chose. Cependant une petite voix dans ma tête me dit que je vais le regretter. Une voix se fait ensuite entendre via un haut-parleur et elle ne me dit rien de bon. Enfin elle est toujours plus rassurante que le type déguisé. Ca lui ferait chier de retirer son masque pour que l'on sache au moins à qui on a affaire ?!
Peu après l'annonce, d'autres petits bruits deviennent audibles. Faibles mais bien là. Je ne m'en préoccupe pas vraiment. Ca ressemble à des respirations et au vu du nombre de personnes présentes ici, je me dis que c'est plutôt normal d'entendre quelqu'un respirer. Néanmoins la situation m'agace un peu. Je n'aime pas rester dans un lieu sans savoir à quoi m'attendre. Je tente de m'en aller, éclairée avec une bougie prise en route mais là, grosses mauvaise surprise. La porte est verrouillée. C'est l'angoisse pour moi. Enfermée dans un lieu sans fenêtre et aucun lieu pour fuir. Autant la panne de courant je m'en fous, autant la porte verrouillée non. J'en viens au point de lui donner des coups de pieds dedans. Ca ne sert à rien mais ça défoule.
feat. les fous dans le manoir et le psychopathe qui nous a invité le 14 février 2019
Ok. Ça devient glauque et creepy. Ouais. Plus creepy que glauque...
J'observe, en resserrant ma main sur celle de ma moitié, la prof se dirigeant vers la porte pour tenter de l'ouvrir et – à défaut de réussir – lui met des coups de pieds dedans. C'est mignon et enfantin. Mais inutile. Mes doigts relâchent ceux d'Alix alors que je me dirige vers la nouvelle pièce ouverte, en faisant parfaitement attention à éviter le type flippant en noir. Hors de question que je me rapproche de lui. Je ne suis pas fo... Pas si folle que ça.
Bah merci... Quoi ? T'espérais qu'on passe pour saines d'esprit ptêtre ? Ok. Un point pour toi.
J'entre dans la nouvelle pièce. Je regarde le film, une, deux, trois fois. Je détaille la scène, observe les protagonistes. Et soupire longuement. Qu'est-ce qu'on attend de nous en fait ? Qu'on résout un problème ? Qu'on trouve la sortie ? Ah ! Mais c'est peut-être ça... Faut qu'on sorte par nos propres moyens ! Bon, j'ai pas la moindre idée de qui s'amuserait à faire ça pour la Saint-Valentin... Mais quand je vois les fous qu'on a dans ce lycée... ça ne m'étonne pas. J'observe toujours aussi silencieuse qu'à mon habitude, ne remarquant rien. Ni autre porte, ni fenêtre... On est coincé alors...
Je fais demi-tour vers Alix, élevant la voix afin que tous m'entende – je n'allais pas me répéter douze mille fois.
Hannah ∞ « Il n'y a pas de portes ni de fenêtres là-bas. On est coincés ensemble jusqu'à trouver une sortie ou défoncer la porte. Je jette un coup d'oeil à la-dite porte Je suis presque sûre que la seconde option va être contre-productive... Toi je sais pas, pour moi on est dans un gros jeu de détective. Reste à voir ce qu'on doit trouver.»
Je ne parle pas d'escape game. Ça va inquiéter les plus peureux et j'ai autre chose à foutre que gérer une hystérie collective.
Hannah ∞ « Je vais fouiller la bibliothèque. Avec un peu de bol je trouverais un truc, une piste... Sinon, j'ai de quoi m'occuper en attendant. »
Mon corps attrape un livre sans nom, s'asseyant dans un canapé, non loin du feu de cheminée pour m'éclairer. Et ma lecture commence.
Commentaires/Citations : « Moi tant que je peux jouer, je mise ce que tu veux, même les dents du voisin »
Sam 16 Mar - 11:34
Alix Scarønson
14 février 2019
Une saint-valentin pas comme les autres
Sujet général
La porte se ferma, les condamnant à rester tous réunis dans ce manoir sans savoir quoi faire. Un élan de colère remonta dans le cœur d'Alix, écho de la dernière fois qu'on avait tenté de le priver de sa liberté. Ils voulaient leur faire peur, ou bien jouer à un jeu, mais l'espace d'un instant, il réentendit le claquement de menottes à ses poignets et il ferma les yeux, tandis qu'Hannah s'écartait. Non. Il les rouvrit aussitôt, la rejoignant dans la pièce qui venait de s'ouvrir. Plus la situation était dangereuse, plus il voulait rester à ses côtés. Et celle-là, il ne la sentait pas du tout.
Mais ce film ne lui évoquait rien. Ca ne l'empêcha pas de réfléchir beaucoup trop, beaucoup trop vite. Il quitta la pièce un peu avant Hannah, qui restait pour regarder la projection une fois de plus. Il y avait forcément quelque chose à comprendre, les gens avaient tendance à ne rien faire au hasard, c'était ce qui les différenciait du monde autour d'eux. Hannah le rejoignit bientôt, confirmant qu'ils étaient du même avis. Un jeu de détective... il fallait trouver le moyen de s'enfuir, avec le peu d'indices qu'ils avaient ? Qu'avaient-ils, d'ailleurs ?
"Eva". C'était à peu près tout. Suivant Hannah dans la bibliothèque, il la laissa prendre un livre et commencer à lire tandis que lui parcourait les titres du regard. Il voulait tout ce qui pouvait évoquer les années 80, tout ce qui pouvait évoquer un couple à Londres, ou tout ce qui contenait le nom "Eva". C'était la seule piste dont ils disposaient, et il espérait que les autres s'y mettraient aussi, histoire qu'il ne soient pas deux à chercher. Peut-être regarder ailleurs, il y avait sûrement d'autres pièces accessibles que celle-ci, et s'il s'agissait vraiment d'un escape game, il devait y avoir d'autres indices. Quelque chose finirait bien par se dégager de tout ça.
"Tu sais ce qui va se passer, toi ? Me demanda une jeune fille à la chevelure verte."
Regardant de tous les côtés, j’avais oublié un détail important lorsque j’avais débarqué dans ces lieux et qui aurait pu me mettre le puce à l’oreille, il n’y avait pas de fenêtre dans ce manoir. Constant que la totalité des personnes présentes dans ces lieux étaient perdus dans cet endroit fermé et me remémorant le discours de l’hôte de cette maison. Je répondis tout simplement à l’égard de cette jeune ville d’une intonation bien grave et particulièrement roque pour ne point révéler ma véritable identité :
« C’est un piège. »
Malheureusement, c’était déjà trop tard. Aussitôt, les portes étaient déjà fermées, une jeune femme frappait à la porte en tentant d’échapper d’ici. Beaucoup étaient inquiets et ne savaient pas quoi réellement faire. Certains en revanche décidèrent de partir dans différents lieux pour chercher un quelconque moyen d’échapper d’ici ou trouver ne serait-ce un indice. On était à une espèce d’escape game bien étrange et surtout sordide.
En parallèle, un mystérieux film était projeté en salle, il s’agissait d’un extrait représentant sans cesse un passage :
« Ceci est pour ma chère Eva, l'amour de ma vie »
Qu’est-ce que ça voulait signifier, certains restaient immobiles en se demandant quoi faire. Voyant que notre hôte avait malheureusement disparu, j’aurais aimé l’interroger et le demander poliment de laisser partir les civils. Malheureusement, le seul moyen de sortir de cet endroit, est de jouer à son macabre. Très bien, j’ai l’habitude de mener des enquêtes avec des énigmes et des mystères bien sordides, ce n’est pas la première, ni la dernière fois.
Me retournant juste vers cette jeune fille qui était à mes côtés, je lui dis tout simplement avec cette même intonation :
« Il faut trouver un moyen de sortir d’ici, la meilleure option serait de chercher un peu de partout, la salle de projection ou la bibliothèque pourraient nous aider. »
Avançant juste de quelques pas, je me dirigeais vers la salle où le film était projeté, notamment en cherchant au sein de cette salle le moindre indice, une trace inhabituelle ou suspecte. Par ailleurs, je pris également la décision d’inspecter ce magnétophone bien particulier. Une fois que lieu aura été inspecté ou que rien d’intéressant n'était à signaler, je comptais par la suite partir pour la bibliothèque pour voir s’il n’y avait pas une quelconque information à propos de ce film et de cet « Eva. »
Jesse MacPherson
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Une Saint-Valentin pas comme les autres - Sujet général -
Cette situation était détestable. Il regrettait de plus en plus d'avoir mis les pieds dans cet endroit. Etrangement, cependant, il n'essaya pas de partir tout de suite. Son regard parcourait la foule, pour savoir si la fille qu'il avait cru responsable était dans la pièce. Mais elle semblait introuvable. Pourquoi s'était-elle comportée __comme ça en cours de théâtre, alors ? Il ne comprendrait jamais ce ___genre de personnes. Enfin bon, dans tous les cas il se retrouvait ici, _____avec pas mal de monde. Et alors qu'il se décidait finalement à ________partir, il entendit la porte se fermer. ________Ah. ________Ca lui apprendrait à perdre son temps. ________
Et maintenant, il faisait quoi ? Il avait entendu une voix vaguement familière, peut-être qu'il devrait aller voir de qui il s'agissait ? Il scruta la foule, s'arrêta. Oui, cette coiffure et cette silhouette lui disaient quelque chose, il se souvenait l'avoir vu sortir de la chambre voisine. Ça expliquait qu'il ait reconnu la voix sans l'identifier : il l'avait plus souvent entendu crier qu'autre chose. Il avait oublié son nom, par contre. Quant à la femme à côté de lui... son visage lui disait quelque chose, mais si elle travaillait à l'école, ce n'était pas une de ses profs. Elle avait cependant l'air assez saine d'esprit, alors Jesse décida d'avancer dans leur direction. De toute façon, il n'était plus à ça près. Mais alors qu'il allait marcher vers eux, la jeune femme marcha d'un pas vif vers la porte, essaya de l'ouvrir, et entreprit de la frapper à coup de pied. Jesse haussa un sourcil.
- Euh... ça va ?
Intrigué, il se tourna malgré tout vers le garçon qui parlait avec elle un peu plus tôt. Il aurait préféré se rappeler de son nom, mais tout ce qu'il avait, c'était...
- Tu es dans la chambre 302, non ? Ta voix me dit quelque chose.
Presque naturellement, sans même s'en rendre compte, il s'était affublé de son petit sourire en coin habituel. Oui, avec tous les trucs bizarres qui arrivaient autour d'eux, ce n'étaient clairement pas le moment d'agir de cette manière, mais c'était plus fort que lui. Et ça l'aidait à se poser moins de questions. Le film, il n'y comprenait pas grand chose. C'état quoi, une sorte d'énigme ? Si c'était le cas, il n'était visiblement pas le mieux placé pour la décrypter. D'autres semblaient plus prompts à le faire.
Jesse parle en #993399 (anglais) et en #663399 (coréen)
Velvet Ellusia
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"C'est un piège." C'était la première phrase que m'avait dit le garçon masqué. Ça me tira un frisson, à mi-chemin entre l'appréhension et la stimulation. J'avais peur autant qu'envie de savoir ce qui allait se passer, et ce gars qui parlait comme Batman me donnait un peu trop l'impression de m'être perdue dans un film ou un jeu. Je n'avais absolument aucune conscience que j'étais peut-être en grand danger. C'était un événement organisé dans la ville, alors comment aurais-je pu courir un risque ?
Quand le film commença à tourner, cela ne fit que me conforter dans mon idée. Tout cela n'était qu'un jeu géant, et même le comportement bizarre de la prof d'italien ne suffit pas à refréner mon début d'enthousiasme. Je me sentais fiévreuse. Je voulais savoir la suite, comprendre, tout comprendre. L'énergie qui remontait dans mes veines n'était pas naturelle. Enfin... elle l'était pour quelqu'un comme moi. Certaines personnes se dirigeaient vers la bibliothèque, le gars mystérieux fouillait la salle de projection. Et je restai là, à me balancer légèrement l'espace d'une seconde, avant de le rejoindre. J'essayai de l'aider dans ses recherches, mais la salle n'était pas très grande, et j'eus rapidement la sensation de gêner, alors je lui souris en disant que j'allais aller inspecter la bibliothèque, finalement.
Il y avait une autre fille aux cheveux verts, celle qui s'était adressée à tout le monde un peu avant, et un gars beaucoup trop grand, qui inspectaient déjà les lieux. Mais il y avait beaucoup de livres et bien plus d'espace que dans la petite salle de projection, alors j'aurais plus de possibilités d'être utile. Si c'était un jeu géant, il devait y avoir un lien entre les deux choses, mais peut-être pas dans les livres. Pendant que les deux autres regardaient les ouvrages, je regardai donc le mobilier. Cherchait des boutons, des parties détachables sur les étagères, les fauteuils, tout les endroits où quelque chose aurait pu se cacher. On cherchait à ouvrir une porte, après tout. Il y avait peut-être juste un bouton caché, un livre sur lequel tirer, un truc à déplacer. Comme dans les films, quoi !
L'ambiance était de pire en pire. Autant au début on aurait pu croire que nous étions dans un simple salon agencé légèrement étrangement. Mais plus on y regardait, plus on pouvait voir des trucs trop bizarre. Déjà, la première chose était qu’il n’y avait pas de fenêtres, détail qui m’avait échappé et qui ne m’aidait pas à rester calme. Le monde présent dans cette seule salle formait de plus en plus de “couples”, comme si tout avait été fait exprès. Comme si la personne qui était actuellement notre hôte connaissait notre vie privée, voire amoureuse. Ce n’était clairement pas agréable pour moi puisque j’avais eu le droit à des sensations similaires par le passé, ce qui m’avait totalement isolé. Sans l'arrivée d’Ellia, et sa présence en ce manoir (même si cela me faisait peur pour elle), j'aurais atteint mes limites.
En regardant autour de moi, je vis des groupes discuter de ce qu'il se passait, des personnes tenter d'ouvrir la porte d'entrée qui se révéla fermée ou aller chercher des informations dans les bibliothèques à disposition. Ce dernier était point, de ce que je pus entendre et comprendre, fut seulement motivé par un film qui nous était passé en boucle sur une seule et même scène. Mais en quoi cela pouvait-il nous aider à sortir ? C’était tellement débile ! Mais, dans le doute, je me tournai vers Ellia, qui était venue avec son frère, et je lui demandai de sorte à ce qu’elle seule m’entende :
-Que fait-on ? Je tente de défoncer la porte ou de trouver une sortie quelconque ?
Je sentais des changements en moi. Des changements qui ne m’aidaient pas à rester calme. Il y avait trop de monde, trop de risques, et une envie extrêmement dangereuse de mettre un pain à l’initiateur de tout ce beau bordel. C’était déjà un miracle que tout le monde soit encore assez calme pour ne pas créer une hystérie qui n’aurait rien arrangé. Il fallait trouver une sortie et/ou celui qui nous avait souhaité la bienvenue pour mettre un terme à tout ça. Je pris donc la main de mon amie et la regardai avant de marcher à travers la foule en écoutant sa réponse. Je faisais mon possible pour rester calme, mais si je n’agissais pas, même inutilement, j’allais virer tarer. Je voulais vraiment l’éviter, que ce soit pour moi ou les autres.
Bon, le jeu commence, dirait-on. Déjà, la porte d'entrée s'est verrouillée, toute seule, comme une grande. Cela montre que cette demeure n'est pas aussi vétuste qu'elle en donne l'impression. De même, je suis sure que cette porte qui vient de s'ouvrir, donnant sur une espèce de petite salle de cinéma, est automatisée elle aussi. Cela dit, si le responsable de tout ceci veut la jouer comme ça, je ne vais pas aller découvrir comment il exécute ses tours de passe passe. Cela dit, c'est amusant de voir le garçon masqué paniquer en déclarant "c'est un piège !" comme dans ce film que j'avais vu, gamine. Euh.. ah oui, le retour du jedi !
Contrairement à l'autre adulte, la prof d'italien, je rejoignis Hannah et Alix à la bibliothèque, estimant que comme eux, on pouvait y trouver des indices. Toutefois, je voyais qu'on se séparait en trois groupes : ceux avec la prof, au niveau de la porte, le gars masqué qui allait étudier la salle et nous à la bibliothèque. Bon, soit, ne jouons pas la cheftaine même si cela me démange d'organiser tout cela un peu plus sérieusement. A la place, je décidais d'étudier la méthode de rangement des livres. l y a plusieurs manières d'organiser cela, par nom d'auteur, nom du roman, type de livres (policier, historique, documentaire etc...), date de sortie etc..
Je sortis même le petit calepin que j'utilisais pour noter les produits que je veux acheter ou les livres que je dois regarder, ou ce genre de chose. Je ne suis peut-être pas la meilleure élève qui suit mais je suis assez organisée. D'ailleurs, je décidais de regarder de plus près les noms des auteurs, histoire de voir s'il n'y a pas une Eva dans le tas. On ne sait jamais.
Lysander Sedley
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Lun 25 Mar - 12:57
Lysander Sedley
Une Saint-Valentin pas comme les autres
C'est vraiment un plan foireux d'être ici. Pourquoi j'ai pas fait fonctionner mon cerveau plus de 2 secondes et rebroussé chemin en voyant l'endroit? Mais non, ya fallu que l'imbécile que je suis ai décidé de faire un peu d'urbex. J'te jure, ya des claques qui se perdent.
Installé à une table avec d'autres personnes, j'ai une seule question en tête: qu'est ce que je putain de fais là? On a reçu une invitation, mais la réception est déplorable. Pas même notre hôte ne prend la peine de se déplacer. Je commence à croire que tout ceci n'est qu'une vaste blague, quand j'entends une voix plus que familière. Lucia? Mais qu'est ce qu'elle fait là?! Je vois bien qu'elle m'a remarqué, mais je n'ai même pas le temps de l'interpeller qu'elle prend déjà la fuite. J'ai fait un truc qui fallait pas?
En tout cas, vu l'ambiance qui traîne dans le coin, il est absolument hors de question que je la laisser seule. Sauf que le temps de me lever, j'ai déjà perdu sa trace. Fais chier... J'entends bien derrière moi de la musique et une voix, mais je dois dire que cette fois j'en ai pas grand chose à faire.
J'erre un peu dans le manoir, c'est qu'il est grand ce bordel. Mais finalement je réussis à retrouver la trace de l'italienne, dans la bibliothèque. Pour le coup, je laisse échapper un soupir de soulagement.
Lulu! Qu'est ce que tu fais ici? Toi aussi tu as reçue l'espèce de lettre?
Pour le coup, je m'inquiète pour elle. Vu l'ambiance qui règne, j'ai un peu peur de ce qui pourrait arriver.
Cet endroit était flippant, à bien y regarder. Tandis qu'Ellia regardait autour d'elle tout en gardant un œil sur Ryuu, Nick commençait à réaliser l'atmosphère oppressante du lieu. L'absence de fenêtre, les gens tout aussi perdus qu'eux dans la pièce, les nombreuses portes fermées. Non, cet endroit ne lui disait rien de bon. Il soupira, cherchant des yeux une sortie potentielle, mais il n'y avait rien qui y ressemblait autour de lui. Ellia, elle, posa une main sur l'épaule de son ami pour tenter de le calmer. "Quelque chose me dit que ça ne servirait à rien. Il a dû s'assurer que ça ne serait pas possible." Que la porte soit blindée ou autre, si le gars voulait les garder là, il avait sûrement tout mis en oeuvre pour qu'il reste. "Il doit y avoir un autre moyen de sortir... mais il faut que tu respires." Elle essayait de le calmer comme elle pouvait, parce qu'elle ne pouvait rien faire d'autre. L'impuissance que lui imposait cet endroit était beaucoup trop frustrante.
Certaines personnes semblaient chercher dans la pièce au projecteur, dans la bibliothèque. Nick observa un instant sa sœur, mais elle semblait plus occupée à calmer Ryuu qu'à vraiment chercher une alternative. Ils étaient nombreux, ils finiraient par se marcher dessus s'ils cherchaient tous au même endroit. Nick s'adossa contre un mur, sortit son téléphone. Pas de réseau. Forcément, en plein milieu de la forêt... Finalement, il était content que Jun soit parti voir sa famille aujourd'hui, ça lui évitait de se demander s'il avait été piégé aussi. Il ne voyait pas Nia non plus. S'il n'y avait pas eu autant de monde, il aurait presque pu croire que le fait qu'ils soient réunis tous les trois - lui, Ryuu et Ellia - n'était pas une coïncidence. Mais il y avait trop de personnes qui n'étaient pas liée à leur histoire pour que ça ait du sens.
Nick passa une main dans ses cheveux avant de s'écarter du mur, de fouiller un peu la pièce. Il testa toutes les portes, mais elles semblaient bien résolument verrouillées, en dehors de celle qui s'était ouverte pour la projection du film. Tout ça n'avait vraiment aucun sens. Pourquoi les piéger là-dedans ? Il avait vraiment l'impression d'être coincé dans un film.. Le genre qu'il préférait regarder plutôt que d'y participer.
Nick parle en #EF2F3C et en #F5634A (japonais) Ellia parle en #C173B6 et en #A98BA0 (japonais)
Situation amoureuse : Est très certainement amoureuse...même si c'est compliqué
Personnage sur l'avatar : Yorha no.2 type b (Nier Automata)
Doubles comptes : Lily Cullen
Commentaires/Citations : Que la vie soit une mer, alors notre raison, nos passions mêmes, soufflent assez pour nous porter où nous voudrons ; mais l'éloquence est une tempête, un ouragan qui nous déroute.
- John Donne -
Lun 25 Mar - 16:23
Lucia Valentini
Tout ceci est bien étrange. A croire qu'on se retrouve dans ces séries mystérieuses d'horreur, macabre ou j'en passe. Je ne suis pas rassurée pour autant à être toute seule dans cette bibliothèque, mais je me dis que ça vaut la peine d'essayer. Bien que je n'applique pas réellement le conseil qui est de "ne pas se séparer" les uns des autres. En fin de compte beaucoup eurent la même idée que moi à venir chercher quelque chose ici. Je me dis que nous ne sommes peut être pas là par hasard et que tout a un sens....peut être qu'un livre pourrait nous éclairer ? Je commence à ouvrir certains d'entre eux pour voir de quoi ils parlaient....des romans typiques d'amour ! Hum j'aurais dû m'en douter...vraiment tout cela est...bizarre. Je sens quelqu'un s'approcher, et sans même me retourner, mon cœur se met à battre intensément dans ma poitrine.
Sa voix rauque qui m'appelle me fait frissonner légèrement. J'étais très étonnée à mon tour de le voir ici...je pensais pas que nous serions beaucoup à répondre à cette invitation. Je me tourne vers le brun, un petit rouge aux joues, alors qu'il pose sur moi un regard rassuré.
▬ Oui...elle était accrochée à ma porte...toi aussi à ce que je vois ? Lys'.....tout ceci ne me dis rien de bon....j'ai l'impression qu'on....nous a tendu un piège...
Alors que je continuais de chercher, l'un des livres semblait plus marqué qu'un autre, ce qui attira ma curiosité...et en tirant ce dernier, quelque chose s'actionna faisant ouvrir vers le fond du mur une pièce cachée. Curieuse comme à mon habitude, je décidais d'aller vérifier par moi même le contenu...On dirait un bureau...et on pouvait voir beaucoup de tableaux d'une jeune femme tout autour...Il y avait un gros livre posé sur la table...un piège ? Ou bien une invitation ? Je décidais finalement de jouer la carte du risque et alla ouvrir ce dernier. Il s'agissait d'un journal intime des écritures d'une femme...qui annonçait qu'elle était malade....comme si elle avait légué ces écrits à quelqu'un avant de mourir....J'en lisais le contenu, en prenant quand même garde, notant quelques informations dans le coin de mon esprit. On sait jamais.
La visite commençait donc dans ce salon. L'endroit était doux mais l'absence de fenêtres la rendait mal à l'aise et quand elle voulut s'échapper de ce drôle d'endroit, la porte claqua. Nickel. Absolument Ni-ckel... Aiko mentirai si elle disait qu'elle se sentait à l'aise parmi cette foule d'inconnus. Enfin, ils n'étaient pas tous inconnus mais pour la plupart c'était de vrai inconnus, quand bien même certaines personnes lui disait quelque chose, elle les soupçonnait d'être des élèves ou étudiants d'Indarë, voir des professeurs.
Peu à l'aise, Aiko passa son regard sur la foule, qui sait ? Peut être que son frère était également de la partie ? La comédie romantique projeté qui se répétait en boucle et qui lui tapait sur les nerfs, elle était de moins en moins disposer à réfléchir pour chercher son frère.!
Alors qu'elle marchait, sa lettre toujours en main, comme une armure qui la protégeait, elle cherchait son frère parmi la foule, il lui serait plus agréable d'être ici à en compagnie de son cher frère bien aimé...jusqu'au moment ou elle percuta un personne. Voilà ce que ça fait de ne pas regarder devant soit !
Elle releva la tête pour s'excuser mais après ça elle découvrit un visage qui lui rappelait son frère : des traits fins.
Elle s'excusa, hochant légèrement la tête comme elle avait coutume de le faire:
"Oh, je suis vraiment désolée...."
Son ton se voulait soumis, désolé, et il l'était. Elle jeta un regard à la personne avec qui il parlait et s'inclina légèrement, faute de place.
-Je suis désolée, je ne voulais pas vous interrompre.
Aiko fit quelque pas en arrière pour partir à la recherche de son frère, qu'elle aperçut quelque mètres plus loin, elle lui adressa un signe de main, souriante, et il lui rendit, bien qu'il ne voyait pas d'un bon oeil que sa petite soeur adorée soit ici, dans un endroit étrange. Malgré leur désire de se rejoindre, la foule abondante les en empêcha, pour l'instant.
Et donc, cette misérable lettre n'est définitivement pas une blague m'étant destiné... La jeune femme avec qui je viens de discuter me l'a bel et bien confirmé en affirmant que, visiblement, toutes les personnes présentes dans cette pièce en ont une en leur possession. Mmm, d'un côté, tant mieux, ça me fera une raison en moins de m'énerver ou d'aller en pleine confrontation avec Dan... Cependant, de l'autre... bah ce ne me fait pas forcément plus plaisir que ça d'être là avec mille et un inconnus susceptibles de tous me faire chier.
Tandis que je souris à la dame avec laquelle j'étais en pleine discussion, une voix se fait entendre dans l’entièreté du hall d'entrée, et ce via des hauts-parleurs, nous annonçant des choses qui sont loin de faire plaisir. Lorsque plus aucun son ne sort de cet appareil, les lumières s'éteignent, me faisant stupidement lever la tête vers le plafond. Certains peuvent paniquer alors que d'autres cherchent des solutions dans le calme tandis que moi j'analyse calmement ce qu'il se passe autour de nous. La femme avec qui j'étais initialement en train de discuter se dirige vers la porte d'entrée visiblement fermée, lui assignant par la même occasion un assez violent coup de pied qui ne sert à rien mise à part certainement lui permettre de se défouler, tandis que d'autres s'attardent sur cette nouvelle pièce qui s'est ouverte.
Seules des bougies nous permettent de nous éclairer, nous plongeant par ailleurs dans une ambiance soit faussement romantique ou simplement très glauque. Et alors que je regarde un peu partout autour de moi, les bras croisés et collés à ma poitrine, un garçon légèrement plus grand que moi s'approche, m'accoste, me salue et me fait, par la même occasion, remarquer que ma voix lui est familière.
J'hausse un sourcil, un peu irrité par ce sourire en coin de dragueur qu'il arbore, mais me contrôle pour ne pas directement l'envoyer dans le décor... ce qui serait trop brutal... et trop facile...
- Euh... oui ?! Pourquoi cette question ? Tu... es aussi à l'Institution d'Indare ? Tiens... tu ne serais pas... ce garçon qui... enfin, je veux dire... tu es dans la chambre voisine, c'est ça ?
Vu les circonstances actuelles dans lesquelles nous nous trouvons et le fait que mon petit doigt me dise qu'on risque d'encore rester longtemps enfermés ici, autant être courtois et ne pas s'attirer les foudres de la foule. Tâchons de rester sympa... du moins... tant que je suis dans ce mystérieux endroit...
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Lun 1 Avr - 16:03
Anonyme
Téméraires sont plusieurs d'entre vous, mais ne le sont-ils pas un peu trop ? Alors que bon nombre de vos camarades ont été attiré par le son du film qui passe, d'autres ont ignoré l'appel pour chercher eux même les réponses à leur questions. Que faites vous ici ? Ne vous l'a t-on pas dit ? Vous êtes les témoins d'une aventure des plus extraordinaires qui soit, et votre destination vous ne la connaissez que trop bien. Je perçois parmi vous de l'inquiétude, de l'effroi même. Quel angoissant problème ! N'ayez pas peur enfin, il n'y a rien à craindre pour le moment. Les monstres ne sont que le fruit de votre imagination, comme la dimension que vous vous êtes créée.
Vos recherches ne vous mènent pas à grand chose, mais une de vos camarades a découvert le bureau secret de votre hôte ainsi qu'un journal intime posé sur ce dernier. Peut être que la clé du mystère se trouve à l'intérieur ? Ou peut être pas...Dans votre esprit ne sonne que ce nom "Eva". Qui peut-elle être ? Serait-ce la mystérieuse voix ? Ou bien une femme ayant vécue ici ? Mais vous n'aurez pas le temps de plus vous torturer, puisque de nouveau votre hôte s'adresse à vous.
» A nos précieux invités, vous allez maintenant pouvoir vous sustenter car le diner est servi. Vous trouverez la salle à manger vers le fond. Régalez vous et n'ayez aucune crainte quant à la quantité, vous devez avoir faim alors ne soyez pas timides.
Une nouvelle porte se déverrouille vous donnant accès à de nouvelles pièces, dont la fameuse salle à manger. Un énorme banquet vous y attend, les victuailles sont abondantes, et un régal pour les yeux. Vous avez entendu ? Vous n'avez pas besoin de vous contenir. Il y en a pour tout les gouts, viandes et accompagnements, desserts crémeux et chocolatés. Au vue de ce qui vous attend, il vaut mieux que vous preniez des forces soyez en sûrs.
feat. les fous dans le manoir et le psychopathe qui nous a invité le 14 février 2019
Ma lecture est interrompue par cette voix qui résonne sans que nous ne sachions d'où elle vient. Elle annonçait, tranquillement, que le repas est servi. Mon sourcil se hausse alors que je me lève. J'ai l'impression d'être la première. Manger ? Sans façons. Et si c'était empoisonné ? Non merci ! Je ne suis pas stupide à ce point... Pourtant, le livre que je tiens se referme rapidement, claquant dans l'air ambiant. Mon corps se lève et inspire longuement. Mes mains retirent ma capuche alors que je me sens sourire.
C'est pas le moment...
Médée ∞ « Yeah ! Sweety-boy, on va manger ?! Alors alors ~»
Médée reprend le contrôle, se dirigeant vers le buffet en sautillant. Elle s'approche, toujours un peu joueuse, ignorant les questions et le stress ambiant. Sa main attrape une fourchette et elle pique un morceau de viande quelconque, qu'elle avale sans question. Le goût se libère dans ma bouche pendant qu'un gémissement se fait entendre.
Médée ∞ « Trop bon ! Vous pouvez venir hein ! Si je claque la première... C'est que c'est empoisonné ~ héhé»
Comment tu fais pour ne pas t'inquiéter ? Crois-tu qu'on empoisonnerait une trentaine de personnes, comme ça, sans raison ? Ce serait trop de risques. Trop d'emmerdes pour rien. Hum... Et... T'étais pas censée rien faire de la journée ? Depuis quand je suis censée ? Et puis, si vous étiez pas aussi tendu que le string d'une pute... J'aurais pas besoin de sortir.
Certes... Elle n'a pas tord. Mais quand même ! Jusqu'à quel point elle est inconsciente. Elle fait le tour du buffet, mangeant ci et là. Une pomme de terre, un morceau de poulet, du maïs, du veau... Il y a un peu de tout. Et, bouche vide, elle se laisse rire.
Médée ∞ « Arrêtez de vous prendre la tête ! Tout va bien. Et si on se présentait ? Elle claque des mains comme si c'était l'idée du siècle Moi, c'est Médée. Enchantée Messieurs Dames ! Vous pouvez m'appeler Hannah aussi. Ce n'est pas moi, mais bon ~»
Elle s'étire, retire mon sweat pour l'attacher autour de mes hanches. Elle se laisse déboutonner les trois première attaches de la chemise scolaire avant de s'asseoir. Ses doigts s'entremêlent et elle se laisse faire un bénédicité avant de débuter son réel repas. Après tout... Si je suis là, pourquoi paniquer?
The Wiesel Den 
Fiche par Ethylen sur Libre Graph'
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