À droite, l'école et ses élèves normaux, comme tout le monde.À gauche, le centre de redressement pour jeunes dangereux.Maintenant réunis, pour le pire.
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Surnom(s) : Aucun Âge : 15 ans Date de naissance : 23 Juin 2002
Lieu de naissance : Soudan du Sud Nationalité : Apatride Orientation sexuelle : Bisexualité refoulée
Classe : Première Suivez-vous le programme Gifted ? Non
Date d'entrée à l'ISS : Octobre 2017
Ce que tu es
Physique
Yeux : Marron Cheveux : Cheveux noir tressé Taille : 1 mètre 69 Poids : 53 Kg Corpulence : Assez mince, mais tout de même musclé Vêtements et/ou style : Vêtement classique de citadin Britannique. Signe distinctif : Diverses cicatrices au niveau du corps, surtout aux épaules, aux jambes et aux bras. On peut également en distinguer une au niveau de la joue droite. Autre chose ? Il porte toujours un collier avec son matricule militaire, où il est inscrit : « Davian E-501 ».
Caractère
La guerre, la guerre ne meurt jamais …
Depuis, la nuit des temps, depuis que nos ancêtres ont découverts le pouvoir de tuer avec de simples cailloux, le sang a été versé au nom de tel ou tel dieu, au nom de la justice, d'une nation, d'une idéologie ou tout simplement de la folie meurtrière. Dans l'histoire, les Romains ont bâti leur empire dans le sang à la recherche de richesse et d'esclave. L'Empire Espagnol s'est construit dans la colonisation et le pillage des ressources. Hitler a fait de l'Allemagne une super puissance totalitaire basée sur la haine raciale. Au XXIème siècle, on se bat encore. Pour les grandes puissances du nord, c’est pour le pétrole et le gaz. Pour les petits pays du sud, c’est pour l’eau et la terre.
Imaginez, imaginez que vous êtes nés dans un tas de boue, un immense territoire que les habitants de cette planète nomment l’Afrique. Cette Afrique, si riche et si grande qui est l’objet de convoitise de toute part que cela soit par de grandes puissances ou des hordes de pillards. Imaginez, imaginez que vous vivez sur une terre où la loi du plus fort règne en maître, où vous pensez à chaque seconde que la fin sera sans doute proche. Après tout, cette fin est sans doute meilleur que le terrible sorte de vivre sur cette terre, ce cimetière qui est une arène où les hommes et les femmes ne vivent pas, mais survivent. Imaginez à chaque instant que votre estomac et votre gorge hurle. Ils crient, car l’eau et la nourriture sont aussi rares que les diamants présents dans le sous-sol de ce coin de l’Afrique que nous nommons le Soudan du Sud.
Pourtant, malgré la chance d’avoir atterrir sur cette belle planète bleue que nous nommons habituellement la Terre, le jeune garçon qui se prénomme Davian a grandi dans ce quotidien bien étrange. Survivre que plutôt vivre, cela laisse des marques, des choses que vous nommez des blessures, aussi bien physique, car touchant l’intégrité de votre corps, mais également psychologique, car touchant l’intégrité psychologique. Ce qui a fait naître au sein du corps de Davian, deux personnalités : Une première qui est plutôt froide et qui montre rarement ses émotions envers les autres. Pour lui, se laisser aller aux émotions n’apportent que des ennuis et des échecs. C’est ainsi qu’il aura tendance à être vu comme une espèce de « robot » par les autres. De plus, il aura une tendance à prendre les choses et les événements avec beaucoup de recul et une certaine méfiance. La deuxième personnalité n’est d’autre que son vrai visage, il ne la montre seulement à des personnes qu’il juge digne de confiance. Au-delà de ce masque de fer, c’est en réalité un jeune homme plutôt rêveur qui souhaite voyager et trouver sa propre destinée. De plus, à cause de la guerre, des séquelles comme le traumatisme de guerre, la mélancolie et cette envie de mourir tôt ou tard le rongent profondément de l’intérieur. Néanmoins, pour éviter de paraître faible ou finir en psychiatrie, il a appris à faire en sorte à tout refouler à l’intérieur de lui. Ce qui lui a permis de se fondre dans la masse, pour éviter les suspicions …
Néanmoins, depuis quelques temps, des changements s’opèrent au sein de sa personnalité depuis son arrivé à Londres, mais surtout lorsque son bien étrange « père adoptif » a décidé de le prendre sous son aile.
Et ton histoire
Famille
Prénom Nom, Lien familial : Orphelin, les parents sont morts, alors qu’il n’avait que dix ans.
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Premier Chapitre :
Chapitre I : Insouciance de l’Enfance
Thème du Chapitre 1 :
« Ah ! L’Enfance !
Une belle période !
Période de joie et de bonheur, Epoque d’insouciance et de naïveté, Temps de l’imagination et de l’aventure, Date du développement personnel.
Tout est beau ! Tout n’est que bonheur !
Naître sur cette terre, Cette terre boueuse, Cette terre fragile, Cette terre si belle, Cette terre si étrange, Cette terre rouge.
Le voici ! Le voilà !
Pleurant, Criant, Gémissant, Hurlant.
Le voilà ! Le voici !
Au fond du terrier, Dans le tas de compotes, Accouché sur les bras de milliers de personnes, Dormant sur la chaleur de plusieurs corps chaleureux.
Le voilà criant et gémissant ! La petite chose, Chose si fragile, Si belle, Si étrange, Si attachante.
Elle est dans le tas, Dans ce tas bien fumant, Dans ce tas bien confortable.
Le voilà la petite chose dans les bras, Les bras rouges, Endormi, Fatigué.
Maman est là, Ne t’inquiète pas mon enfant ! Elle est juste là ! Elle te prend dans tes bras, Elle dort, Elle dort bien profondément, C’est fini, Elle dort dans un bien profond sommeil.
Elle n’est pas seule, Elle dort avec beaucoup d’amis, De frères, De sœurs, De mères, Et d’enfant comme toi. Ils dorment tous ensembles, Ils sont profondément endormis, Ils se sont même entassés pour se faire un câlin, Un doux câlin !
Regarde ! Ils dorment sur des draps et sur un long tapis rouge. Un magnifique tapis rouge. Ils sont là ! En lassé, se câlinant, se faisant des papouilles. Les vois-tu mon enfant ! Ils sont devant toi ! Ne sont-ils pas plus heureux maintenant.
Qu’est-ce qu’une bonne histoire mon enfant ! Sans une belle fin !
Maintenant ! Cesse de tergiverser ! Tu vas venir avec nous ! On va bien s’amuser !
Tant qu’à vous ! Brûler tout le village ! Et laissez place à un beau petit feu d’artifice ! » - Gabriel Oumak, chef de guerre rebelle
Deuxième Chapitre :
Chapitre II : La Dame de la Jungle
Thème du Chapitre 2 :
Le soleil brille !
Cette chaleur apporte douceur dans cette année du 7 Avril 2013 dans un petit village, quelque part dans un petit pays en Afrique, sur un continent situé au sud d’une planète nommée La Terre.
Il fait chaud !
Il fait tellement chaud dans la jungle tropicale Africaine, tellement chaud !
Douce mélodie qui accompagne les travailleurs en cette douce matinée du 7 Avril 2013.
Les oiseaux de la jungle chantent, les perruches accompagnent les travailleurs, on peut nettement observer un sceau, un grand sceau sur leur petite tête.
Des larmes de sels coulent à travers leur corps, leur corps à la fois endurcis et fatigué.
Serpents, fauves, arthropodes, insectes, reptiles et autres maîtres de la jungle suivent de loin ces hommes et ces femmes. Les habitants de la forêt ont à la fois peur d’eux, mais ils sont également fascinés. Ils attendent patiemment, patiemment que l’un d’entre eux commence à s’allonger ou à tomber comme une mouche, après une longue journée de travail.
Aujourd’hui, sous le soleil matinal de l’Afrique tropical, la jungle arbore comme d’habitude sa longue robe en bois et sa longue chevelure verte. On peut également observer sur son costume, des gouttes d’eaux et des rivières couler au sein de celle-ci. Les oreilles et le nez seraient sans aucun doute les quelques collines et montagnes qui accompagnent le paysage. Tandis que les yeux représenteraient facilement la beauté exotique de ses pétales de fleurs, à la fois belles et mortelles. Enfin, la bouche serait tout simplement le courant d’eau, le bruit du craquement de bois et le vent qui ont tendance à papoter dans les airs. Finalement, les microbes, les bactéries et les pellicules représenteraient tout simplement les habitants vivant au sein de cette grande femme, aux longues jambes et à la grande chevelure.
Nous y voilà !
Parmi les habitants vivant au sein de cette grande femme, nous pouvons retrouver une famille de bactéries assez particulières. Ils possèdent deux longues jambes, une tête bien ronde, des yeux, de long bras, des mains et des pouces opposables. Ils ont un peu de poils, surtout au niveau de la tête. Contrairement aux autres microbes vivant au sein de la peau cette dame, ils peuvent manger un peu tout et n’importe quoi. Cela peut passer par les fameux poils vert, rouge, orange et bien plus encore. En passant par les autres bactéries appartenant à une autre famille. Mais, c’est surtout par leur aspect créatif qu’ils arrivent facilement à se démarquer de ces derniers. Ils pensent, ils parlent, ils chantent, ils dansent, ils créent, ils s’amusent, ils s’aiment, ils se détestent et ils se battent. Ce qui fait d’eux, des habitants exceptionnels au sein de cette immense dame nature.
Mais, au sein de cette jungle, ils avancent, ils s’aident, ils se battent, ils se motivent et surtout, ils creusent. Ils creusent, ils creusent beaucoup. Ils creusent, ils creusent à travers la boue, la crasse, la terre, les sous-sols. Ils creusent, ils creusent à tel point que leur corps ne répond plus, ils creusent tel des machines. Toutefois, nous pouvons observer au sein de cette colonie, quelques-uns qui se contentent d’observer. Ils ont le regard fort et glacial, ce qui est paradoxal dans une contrée chaude. Ils ont une forte corpulence pour la plupart, mais on peut nettement observer à travers leurs pattes, des bâtons. Des bâtons qui tendent en direction de ceux qui creusent. Ils ne font qu’observer et ne bougent pas. Ces étranges bâtons tirent un mystérieux feu, au bout de ce qui semble être une forme grise que nous appelons métal dans ce monde bien étrange.
Quand un de ceux qui creusent décident de faire une pause, ils tombent par terre et fait une longue sieste pour toujours …
Une sieste sur un long drap rouge tâché avec un peu de noir et de marrons à cause du sol de Dame nature. Il n’est pas rare que ceux qui dorment soient récupérés par d’autres bactéries ou par leurs congénères pour finalement s’envoler à travers les étoiles et les cieux …
Mais, ceux qui creusent ont la particularité d’avoir faim. Ils ont très faim …
Faim …
Ils ont tellement faim …
Ils la ressentent …
La faim …
Parfois, cette faim peut rimer pour eux à la fin de leur roman, leur romain qui n'est d'autre que leur histoire, leur souvenir et bien plus encore …
Cependant, nous pouvons nettement observer parmi ceux qui creusent, certains qui tentent du mieux pour qu'ils peuvent de perdurer leur histoire …
Certains décident de continuer à travailler, en espérant que ceux qui observent vont leur accorder le droit qu'ils puissent de continuer à écrire leur biographie. D'autres tentent de prendre à leur tour les bâtons qui tirent du feu, mais ils voient très rapidement leur roman brûlé et finissent souvent dans un très long sommeil sur un drap rouge. D'autres décident de partir loin pour finir d'écrire leur romain, loin de ceux qui observent et qui tiennent les cannes de feux. Cependant, ceux qui tiennent les tubes de fer veulent empêcher tous les hommes et femmes d'espérer de fuir. Les méthodes pour les garder sont nombreuses et variées, mais aucune n'est inscrite dans la morale de ces petits êtres, ces êtres qu'on nomme les humains.
Ces humains, ils pensent, ils parlent, ils chantent, ils dansent, ils créent, ils s'amusent, ils s'aiment, mais ils peuvent se détester, pleurer, souffrir, se battre et pire encore. Malheureusement, ici dans cette immense jungle, dans ce continent du sud, sur cette planète nommée la Terre, ils ne font que se détester, pleurer, souffrir, se battre et pire encore. Bref, tous les sentiments négatifs de cette espèce sont énormément concentrés dans ce petit coin de ce petit monde.
Creuser, Creuser, Creuser, Creuser pour finalement voir …
Sa chair dégénère, Ses os s’effritent, Ses muscles pourrirent, Ses poumons croupirent, Son cœur s’abandonner, Sa peau moisir, Son estomac, Leurs estomacs … Ils hurlent.
Faim …
Ils ont tellement faim …
Ils la ressentent …
La faim …
Ils la ressentent !
Tous ! Sans aucune exception !
Il faut continuer creuser, Creuser, Creuser à travers le corps de la Dame de la Jungle.
Pour finalement, déterrer quoi ?! Des pierres, Des pierres qui brillent, De vulgaires cailloux sans aucune valeur, Si ce n’est pour ceux qui tiennent les fusils.
On peut retrouver parmi ceux qui creusent, des humains, de petits êtres âgés de seulement une décennie, voire moins. Ces petits êtres sont nommés les enfants, les progénitures de l'espèce humaine. Cette race a tendance à considérer ces progénitures comme des êtres fragiles, à protéger à tout prix, voir même pour certains comme les plus grands trésors et héritages de leur courte histoire.
Cependant, ils n'ont aucune valeur comparée à ces vulgaires cailloux qui brillent. Ceux qui portent les fusils les nomment les diamants. Ces vulgaires pierres peuvent apporter ce que les humains appellent la « richesse, la gloire et la puissance ». Toutefois, pour ceux qui creusent, ces cailloux leur permettent seulement de calmer une chose très importante que seuls les êtres vivants connaissent : La faim.
Cette faim qui demande constamment d'être satisfait, sous peine de se voir plonger dans un profond sommeil, après avoir passé un affreux cauchemar qui ronge le corps physique de ces êtres vivants.
Faim …
Ils ont tellement faim …
Ils la ressentent …
La faim …
L'un de ces petits êtres humains essaye de survivre du mieux qu'il peut. Il a faim, il a très faim ! Il espère que ces cailloux qui brillent vont lui permettre d'apporter un réconfort pour calmer son ventre, son estomac, l'organe de la faim, responsable du bien-être et de la satisfaction de cette dernière. Un petit quelque chose, un petit bout de nourriture, un bout de ces choses pour calmer la faim, cela peut-être du pain, des végétaux que ces êtres nomment les légumes ou les fruits ou encore de la viande, un bout de quelque chose provenant d'un autre habitant de cette planète.
Ce petit être est un garçon, l'un des deux sexes présents sur cette planète, l'autre étant le sexe féminin, comme la Jungle. Ils portent également un titre, un prénom, ce petit garçon qui espère creuser pour survivre se nomme Davian.
Davian ressemble à n'importe quel enfant, il est plus petit que les autres êtres humains, mais ils possèdent une force physique et de détermination au-dessus de ce qu'on pourrait nommer la normale. Il porte des cheveux comme la Dame de la Jungle, la seule différence c'est qu'ils sont noirs. Ils possèdent aussi des yeux ronds, des jambes, mais petites, ainsi que des bras. Son teint, sa couleur de peau est noire, à la différence de la Dame de la Jungle qui possède un teint vert, contrairement à ce petit homme. Ils portent des chaussures, ainsi que des habilles tout comme la Jungle. Cependant, à la place d'une robe élégante, il possède un pantalon marron de terre, un tee-shirt noir tâché de rouge et des chaussures trempé par la boue.
Il creuse, Il faut continuer creuser, Creuser, Creuser à travers le corps de la Dame de la Jungle.
Malheureusement, la faim l’affaiblit.
Faim …
Il a tellement faim …
Il l’a ressentent …
La faim …
Mais, il doit continuer, continuer de creuser !
Pour finalement, déterrer quoi ?! Des pierres, Des pierres qui brillent, De vulgaires cailloux sans aucune valeur, Si ce n’est pour ceux qui tiennent les fusils.
Notre enfant ne rêve d’une chose de dormir, Dormir pour toujours …
Ce sommeil éternel est nommé par les humains et les autres êtres vivants peuplant cet univers, la mort.
Notre histoire débute sur ce monde, ce monde petit, ce monde à la fois beau et cruel. Ce monde à la fois amusant et ennuyant. Ce monde peuplé de milliards de petits êtres, des petits êtres qui se nomment les humains ou encore Homo Sapiens. Notre conte va suivre un petit garçon vivant dans ce petit village, au sein d’un continent situé au sud de cette planète.
Alors, mes chers lecteurs et lectrices, je n’ai plus qu’une chose à dire :
Il y a bien longtemps sur un petit monde proche, Très poche de chez vous …
Troisième Chapitre :
Chapitre III : Marcher
Thème du Chapitre 3 :
« Avancer plus vite ! Bande de limaces ! Cria un jeune homme à peine âgé de dix-huit ans. »
Marcher, marcher, marcher, encore marcher !
Un an est passé, seulement douze mois se sont écoulés, 365 jours ont défilés, 8760 heures ont été consumée et 525000 minutes se sont évaporés, depuis la mort de sa famille, la destruction et le pillage du village natale de Davian par un groupe de soldats armés, les rebelles. Et pourtant, le jeune garçon âgé à peine de onze ans essaye tant bien que mal de survivre dans cette jungle, cette forêt humide du sud-ouest de ce pays en guerre et en pleine famine qui se nomme, le Soudan du Sud.
Passé une année de sa vie à creuser, courir, porter, marcher, puis à nouveau creuser, courir, porter, marcher … Pour finalement extraire et retirer de petites pierres, des cailloux qui brillent d’une lueur bien étrange, ces caillasses qui ne valent techniquement rien, et qui malheureusement aux yeux de nombreuses personnes valent plus cher qu’une vie humaine. Pendant un an, Davian a creusé pour retirer ces pierres, ces cailloux de piètres qualités et dont la lueur ne vaut même pas l’éclat d’une vitre.
Le voici ! Le voilà ! Le jeune garçon en train de marcher à nouveau. Mais, cette fois-ci, il ne porte plus de pelles ou de pioches. Les grands hommes qui l’avaient capturé auparavant et forcé à creuser, l’ont obligé à prendre un nouveau chemin. Désormais, il porte un long instrument en métal et en plastique. Un instrument qui a la particularité de faire un chant qui peut facilement couper les tympans de n’importe quelle personne à proximité. Ce bien étrange instrument crache une lueur bizarre, lançant à toute vitesse des pruneaux de forme métallique.
Le voici ! Le voilà ! Il porte un casque et un sac. Il marche encore et toujours, mais il n’est pas seul comme d’habitude. D’autres personnes le suivent, tout aussi jeune et à peine mûre que lui. La seule grande personne dans le groupe ne dépassait sans doute pas la majorité habituelle. Ils marchent, ils courent, ils se faufilent dans la jungle. Ils portent eux aussi chacun un casque, un sac à dos et cet étrange instrument qui laisse à ceux qui tentent de l’écouter une étrange tâche rouge au niveau du corps.
Les voici ! Les voilà ! Davian les suit, il les suit d’un pas accéléré à travers la jungle.
Maintenant, ils y sont ! Ils sont face à petite maison cachée dans la jungle, des hommes plus grands que nos petits gaillards sont postés devant ce bien étrange habitation, ces individus n’ont même pas encore aperçus nos petites jambes cachés parmi la broussaille et les feuillages de l’environnement.
Soudain ! Au bout de quelques minutes ! Les instruments commencèrent à siffler. Les hommes en uniformes vert ne purent le temps de contempler le spectacle. Très vite, les pruneaux s’attirent sur eux, ils tombèrent à terre dans un profond sommeil et du jus de tomate découlèrent depuis leurs vêtements.
Une fois tous les hommes à terre, les enfants commencèrent à rejoindre la petite cabane, en faisant attentivement attention où il marche. Seul Davian resta encore dans la jungle, contemplant avec un regard bien étrange les hommes sur le sol. Il les observa pendant un moment, puis il décida de fermer les paupières à ces pauvres soldats pour qu’ils puissent dormir à tout jamais dans un profond sommeil …
En ce jour du 24 Juin 2014, Davian s’empara pour la première fois de sa vie de plusieurs vies. Il se souvient de cette journée, il ne l’a jamais oublié …
Quatrième Chapitre:
Chapitre IV : Le Roi lion
Thème du Chapitre 4 :
« Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle, Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre. Heureux ceux qui sont morts pour quatre coins de terre. Heureux ceux qui sont morts d'une mort solennelle.
Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles, Couchés dessus le sol à la face de Dieu. Heureux ceux qui sont morts sur un dernier haut lieu, Parmi tout l'appareil des grandes funérailles.
Heureux ceux qui sont morts pour des cités charnelles. Car elles sont le corps de la cité de Dieu. Heureux ceux qui sont morts pour leur âtre et leur feu, Et les pauvres honneurs des maisons paternelles.
Car elles sont l'image et le commencement Et le corps et l'essai de la maison de Dieu. Heureux ceux qui sont morts dans cet embrassement, Dans l'étreinte d'honneur et le terrestre aveu. » - Extrait du poème de Charles Péguy 1913.
7 Juillet 2016, Davian lisait, il lisait ce bout de poème de Charles Péguy, soldat-poète français mort fauchée par les balles en 1914. Même s'il vit dans une contrée pauvre ravagé par la guerre et la famine. Le jeune homme a su bénéficier avant que les pays éclate dans le sang, d'une éducation à peu près dans la moyenne du pays dans son ancien village natale. Il savait tout de même lire, écrire et il avait même quelques notions en mathématiques et en littérature. En même temps, un gamin lettré était une perle rare dans le pays, les soldats rebelles qui l'avaient capturé et enroulés, connaissaient le poids important que pouvait avoir un tel enfant, surtout quand il s'agissait de transmettre des messages à la hiérarchie supérieure. Deux ans se sont passés, deux longues années se sont écoulées depuis qu'il a été forcé de prendre les armes.
Maintenant, le voici ! Le voilà ! Il est désormais seul.
Tous ces anciens camarades dorment maintenant profondément sous terre, sous un tas de boues et d'herbe quelque part dans sa terre natale.
Maintenant, le voici ! Le voilà ! Il est là, il est seul dans la savane essayant de survivre du mieux qu'il peut. Il est en ce moment assis par terre près de ce qui ressemble à feu de camp d'une petite taille. Il a réussi à l'allumer à l'aide de quelques brindilles et d'un de la poudre à canon de son fusil personnel qui était déposé près de lui. Il est pratiquement 23 heures, il veut tenter d'essayer de dormir, mais il a dû mal. Allongé vers ce qui semble être un arbre, il ne fait que contempler le feu. Il reste vigilant et observe les alentours. Il pense, il pense qu'un étranger ou qu'une bestiole sauvage viendrait le déranger. Mais, en réalité, il ne fait que contempler son propre feu de camp. Il observe d'un air nostalgique, pensant à son passé, mais également à son avenir.
Cela va faire d'un mois qu'il a désertés l'armée rebelle, les rares personnes qu'il a pu sympathiser durant son « service obligatoire » sont mortes depuis plusieurs mois. Il se souvient des membres de son escouade, il essaye de remémorer les grands moments qu'il a pu vivre avec eux. Malheureusement, tout ce qu'il se souvient n'est que le sang, la folie, le désespoir, la mort et la déshumanisation. Deux ans se sont écoulés, mais pour le jeune garçon une décennie s'est défilé rapidement à ses yeux.
Maintenant, il vit tel un vagabond solitaire, un animal, un charognard qui se cache dans la savane à la recherche d'eau et de nourritures. Chassé, fouillé, marcher, courir, piéger et bien plus sont devenus les quotidiens du jeune garçon. Ainsi, il n'est pas rare que pendant des périodes de longue faim, il décide de s'abattre sur le premier cadavre qu'il croiserait dans la plaine. De plus, maintenant ce ne sont plus les hommes, mais la nature et les animaux sauvages qui sont devenus le danger principal. Même un petit serpent ou insecte sont un véritable danger qui peut l'amener à une mort certaine.
Il ne sait plus où aller, il n'a plus de devoirs et d'obligations. Il est certes maintenant libre, mais il se sent perdu sur cette Terre immense. Il se souvient qu'il a pu profiter d'une embuscade par les soldats du gouvernement dans la savane, pour déguerpir le plus rapidement possible et quitter définitivement les rangs de l'armée rebelle. Il n'a pas cherché pas à rejoindre le camp des ennemis de ces bourreaux à savoir les forces du gouvernement du Sud Soudan, car eux-aussi avaient fait des choses aussi ignobles et difficiles à décrire que les rebelles.
En regardant son feu de camp, il se remémore le pillage de son village natale, quand il était petit. Les personnes qu'il a pu voir calciner vivant pendant son service auprès des forces rebelles. Il a dû mal à dormir, il n'a pas mangé depuis quelques jours, son dernier repas était des insectes et les restes d'un animal mort. En cherchant encore plus loin dans ces souvenirs, il se remémore la fois où il a été forcé de manger le bras découpé d'un cadavre. Pour les rebelles, c'était un test pour savoir si le jeune garçon était assez fort pour combattre dans un champ de bataille. Davian se souvenait que s'il ne l'avait pas fait, il aurait sans doute lui aussi fini abattu dans la jungle pour désobéissance, avant de se voir griller dans un chaudron et servir de repas pour les autres jeunes recrues. En tout cas, il a fait ce qu'il avait à faire pour sa propre survie et il ne le regrette point.
Mais, alors qu'il était sur le point de dormir, il fut surpris par des cris féroces. Sortant des feuillages, des yeux jaunes firent leur apparition. Avançant lentement, mais sûrement en direction de Davian, des hyènes amaigris firent face au jeune garçon. Commençant à tournoyer autour du jeune garçon, l'enfant soldat constata qu'elle était aux nombres de cinq, elles étaient certes amaigris, mais leurs regards, leurs cicatrices et leurs dents aiguisées faisaient très froid dans le dos. De plus, le fait qu'elles se lèchent les babines fait supposer à Davian qu'il allait être leur futur repas.
Se levant immédiatement, la première hyène tenta de lui sauter dessus, mais fort heureusement il eut le temps de soulever son fusil pour lui décocher une balle en pleine tête. Cependant, cela ne découragea pas les autres qui commencèrent à leur tour à charger. Se précipitant tête baissée vers le jeune garçon, celui-ci eut le temps d'en abattre deux autres, malheureusement la faim et la folie possédaient complètement ces malheureux. Une hyène commença à mordre au niveau de la jambe de Davian, une seconde lui sauta littéralement au-dessus. À cause de cette action, son arme fut jetée à environ cinq mètres de sa gauche, tentant du mieux qu'il peut avec ses bras d'éviter que l'animal lui arrache le visage. Tenant à l'écart la gueule de la hyène, pendant que l'autre continue toujours de mordre sa jambe gauche, malgré les divers coups de pieds envoyé dans le visage. Davian sortit immédiatement à l'aide de son bras droit un couteau pour trancher la gorge de la créature. Profitant de cette situation, il força l'autre animal de le lâcher prise.
Se tenant à nouveau à peine debout, il était seul contre le dernier monstre, il pensait qu'il partirait suite à la mort de ces congénères, mais la créature continuait toujours de le tourner autour, l'observant avec ses yeux blancs vides et ses crocs acérés. La bête l'avait bien blessé au niveau de sa jambe gauche. La créature ne semblait pas malade, mais juste affamé, ce qui rassura un peu Davian sur le fait qu'il n'allait peut-être pas subir un virus ou une maladie qui allait l'entraîner dans une mort lente et douloureuse.
Se préparant avec son couteau ensanglanté, il était sur le point de charger contre la créature. Mais, une courte explosion retentit. L’ex enfant soldat n’eut le temps d’agir, lorsqu’il constata qu’une balle faucha la dernière hyène.
Se retournant, il vit une ombre très grande mesurant dans les 2 mètres l’appeler d’une voix :
« Hé toi ! Ça va ! »
Tombant les genoux à terre, il regarda d’un air vide le paysage au loin, avant de finir par tomber dans les pommes.
Derrière l'écran
Prénom/Pseudo : Evan Age : 18 ans Tu nous viens d'où ? : Top site Un commentaire ? : Je n’aime pas les fiches modèles ^^
Quelque part dans la savane du Soudan du Sud dans un feu de camp nouveau.
L’Inconnu *grand homme corpulent au crâne dégarni* : Tu te réveilles enfin gamin !
Apparence de l’inconnu:
Davian *se réveillant avec un mal de crâne* : Qui … êtes-vous ?
L’Inconnu : Cela n’a aucune importance, je te pris de rester encore allonger et de dormir encore un peu.
Davian : Vous êtes qui ? Et on est où exactement ?
L’Inconnu : Tu es dans mon feu de camp gamin, *pointant la droite*, voici mon petit feu de camp avec la tente qui va avec, *pointant vers la gauche*, et voici le 4x4 !
Davian : Euh … d’accord.
L’Inconnu : Quel genre de gamin porte un pantalon militaire, un fusil de combat, un revolver et un couteau sur soi.
Davian *soupirant* : Un soldat.
L’Inconnu : Merde ! En même temps, je devais m’attendre à ce genre de problématique en débarquant ici. C’est quoi ton nom ?!
Davian : Davian E-501.
L’Inconnu : Tu n’as pas de nom de famille ?
Davian : Je n’ai plus de famille et cela fait un moment que je l’ai oublié.
L’Inconnu *lui tendant une gourde en métal* : Moi c’est Jean Dupont.
Davian *prenant la gourde* : Vu que vous êtes blanc et que vous portez un nom français, je suppose que vos origines sont …
Jean Dupont : Exact gamin ! Je viens des pays des droits de l’homme, enfin pour ce dernier s’est encore discutable. Bref ! Le pays de la baguette, des grenouilles et j’en passe. Mais, dit moi ! Qu’est-ce que fout un enfant soldat dans la savane ?
Davian : J’ai déserté.
Jean Dupont : Toi ! Tu ne vas pas dans la demi-mesure d’après ce que je constate ! Tu étais dans les rangs de quelle armée ? Les rebelles ou les forces gouvernementales ?
Davian : Les rebelles.
Jean Dupont : Je ne veux pas me faire passer pour un type chiant, mais pourquoi tu t’es cassé ?
Davian : C’est une longue histoire et je n’ai pas envie de la dire.
Jean Dupont *lui tendant un bout de viande* : Bon ! Est-ce que cela te dirait de manger un bout ?
Davian *se méfie, mais prend la viande rapidement* : Mer … Merci beaucoup.
Jean Dupont : Je vois que tu étais affamé !
Davian *se tournant à nouveau vers Jean* : Pourquoi m’avez-vous sauvé la vie ?
Jean Dupont : Mmm … Parce que je ne voulais pas voir quelqu’un crever bêtement par des hyènes.
Davian : Plus sérieusement.
Jean Dupont : Bon ! Ok ! J’avoue également que je voulais avoir quelques infos, mais ne le prend pas mal.
Davian *soupire* : J’aurais préféré mourir que vivre encore quelques secondes sur cette planète.
Jean Dupont : Si tu veux ! On peut arranger cela, mais au vu de ton ancien grade, je pense que tu seras plus utile, si tu restais encore vivant pendant quelques instants.
Davian : Utile, mais à quoi ?
Jean Dupont : T’étais un ancien rebelle ?
Davian : Oui, mais c’est compliqué.
Jean Dupont : Compliqué, mais pour quelles raisons ?
Davian : Disons que je n’ai pas choisi volontairement les rejoindre.
Jean Dupont : Bon ! Ok ! J’ai compris, je vais tout simplement te demander vu que tu étais dans les rangs de l’armée rebelle, est-ce que tu connais un certain « Gabriel Oumak » ?
Davian : Oui.
Jean Dupont : Ok ! Est-ce que tu pourrais me dire où il se trouve et surtout ! Est-ce que tu saurais l’identifié ? Parce que je n'ai aucune idée à quoi il ressemble, pas le moindre photo et seulement une courte description physique qui n'est pas assez suffisante.
Davian : Parfaitement, je n’ai pas oublié son visage.
Jean Dupont : Tu pourrais m’indiquer où il se trouve en ce moment ?
Davian : Je ne veux pas.
Jean Dupont : Comment ça ?! Tu ne veux pas ?!
Davian : Je veux m’éloigner le plus loin possible de ce boucher.
Jean Dupont : Ecoute moi gamin ! Je veux juste sa tête, est-ce que tu pourrais me dire où il se trouve en ce moment et me décrire attentivement sa tronche ? Ecoute ! Je t’ai sauvé la vie, tu pourrais me rendre l’appareil quand même ?
Davian *soupire longuement* : Donnez-moi une raison de vous suivre ? Et vous allez me dire qui vous êtes exactement ?
Jean Dupont : Bon ! Très bien ! Je suis Jean Dupont ! Je suis un nettoyeur, une espèce de mixte entre un mercenaire, un détective, un tueur à gage, un garde du corps et un chasseur de prime. Mon but est simple, tuer ce « Gabriel Omak » pour remettre sa tête aux membres de la CIA et d’Interpole. Et d’après ce que tu me dis ! Le gars semble être quelqu’un que tu détestes particulièrement, si je ne me trompe pas ?
Davian : Oui plus ou moins …
Jean Dupont : Formidable ! Ecoute ! Je te propose un marché ! Si tu m’accompagne et que tu me dis où se trouve ce mec. Non seulement, tu auras payé ta dette envers moi ! Mais, en plus ! Tu te seras débarrassé de ce type. Parce que si tu as encore ce mec encore en vie, je pense qu’il va tenter te chercher pour te faire des choses pires que la mort. Enfin, pour ça ! Tu t’y connais mieux que moi ! Vu que tu es né dans ce trou paumé. Du coup, tu y gagnes beaucoup dans cette affaire.
Non seulement, tu auras payé ta dette, tu te seras débarrassé d’un type dangereux qui te veux ta peau, mais en plus ! Tu pourras toucher une partie de la prime de la tête de ce mec. Au vu de la longueur des zero sur sa tête, je pense que tu pourras trouver un moyen de quitter avec ne serait-ce qu’un dixième de sa prime.
Alors ! Qu’est-ce que tu en penses ?!
Personnellement, si tu ne veux pas. Je te laisse tranquillement dans la savane et tu seras bien seul sans que les autres t’embêtent.
Davian *réfléchit longuement* : Il a au moins plusieurs gardes du corps avec lui.
Jean Dupont : Ecoute gamin ! J’étais face à une trentaine d’ennemis qui voulaient ma peau dans les montagnes de l’Himalaya. Donc, je pense que j’arriverais à gérer ces gardes du corps.
Davian *réfléchit à nouveau au bout de plusieurs minutes* : Il se trouve dans la jungle du Sud-ouest du pays, à la limite de la frontière du Congo.
Jean Dupont : Et bah parfait ! Allez ! Demain, on partira à l’aube. Comme prévu dans le contrat, tu vas me suivre, m’indiquer où il se trouve, montrer sa tronche pour que je puisse la faire exploser. Est-ce que cela te va encore ?
Davian : Okay.
Jean Dupont : Maintenant, dort un peu. Je voudrais que ton cerveau et ton corps soient en formes pour que tu puisses m’accompagner.
Fin de l’Acte.
Sixième Chapitre:
Chapitre VI Une bien étrange journée
Thème du Chapitre:
Journal de Jean Dupont, 10 Juillet 2016
Cela va maintenant faire trois jours que j'ai rencontrés ce gamin bien étrange qui se nommait Davian, comme n'importe quel enfant de ce pays, il avait plus ou moins participé à ce conflit, ancien soldat de l'armée rebelle, il avait décidé de déserté pour des raisons que j'ignore encore. En tout cas, il a tout de même accepté, malgré la méfiance de me suivre pour aller traquer ce Gabriel Omak, ce chef de guerre de l'armée rebelle recherché par Interpol et la CIA. La liste de ces crimes est tout de même assez impressionnante, mais j'avais déjà vu mieux auparavant. Pillage, massacre de civils, viol, cannibalisme, crimes de guerre et bien plus constituaient son dossier bien lourd. En voyant le regard que Davian portait à ce Gabriel Omak, je supposais qu'il était l'une des nombreuses victimes de ces exactions. En tout cas, cette idée fut confirmée, lorsqu'il me dit que son objectif était de le « descendre ». Peu importe ce que veut faire ce gamin à ce type, je dois livrer sa tête à mon commanditaire pour toucher la prime. Enfin, bref ! La routine habituelle depuis un très long moment …
Nous étions arrivés vers la jungle du Sud-Ouest au bout deux jours, le voyage fut heureusement rapide grâce au 4x4. Durant le trajet, il n'y a eu aucune attaque de pillards, de soldats rebelles ou du gouvernement. Décidément dans ce pays, tout le monde souhaite s'entre tuer pour des querelles et des histoires de vengeances depuis le début de ce conflit. Les réserves de pétroles et de métaux précieux n'arrangent pas les choses également, les multinationales et les gouvernements des grandes puissances font des coups dans l'ombre pour prendre ce qui reste de ce pays meurtri. Bien ! Après être enfoncé dans la jungle, nous avons mis un certain temps pour retrouver les traces de ce Gabriel Omak et de sa bande qui constituait ces fidèles et ces gardes du corps. Fort heureusement, le jeune Davian m'aida dans cette tâche en cherchant les pistes et en se remémorant les camps de transits quand il était encore dans l'armée rebelle. D'ailleurs, en parlant des camps de transits, j'ai plus ou moins été obligé de combattre quelques soldats rebelles fidèles à Omak durant le chemin, mais ils étaient peu nombreux et peu expérimentés, ils n'ont pas été un problème sérieux. Le problème c'était la faune et la flore sauvage de la jungle. J'ai dû faire attention sur où je devais marcher constamment, la moindre bestiole était prête à me bouffer ou me refiler une de ces maladies récurrentes de la jungle. Ce n'était pas les lions et les félins qui étaient les plus dangereux, mais les insectes comme les moustiques ou les arthropodes comme les grosses mygales.
Finalement, après 24 heures de voyage, nous finîmes par trouver le camp de ce dénommer Gabriel Omak. Bordel ! Il avait une belle petite armée avec lui. Les soldats étaient bien armés et ils étaient environ une vingtaine. Le jeune garçon Davian qui m'accompagnait durant ce voyage me montra la gueule du type. Etrangement, c'était le plus petit des soldats, il devait mesurer à peine dans les 1 mètre 70, il avait une belle cicatrice au niveau de son œil gauche, il avait un corps assez trapu et il était un gaillard bien âgé. Nous étions cachés dans les fourrés et la végétation pour que ces derniers ne puissent pas nous voir, j'analysais la situation au loin en réfléchissant à un plan pour les mettre tous hors de jeux. En même temps, ce n'était pas la première fois que j'étais face à toute une armée, mais le nombre de fois que j'ai frôlé la mort pour la moindre erreur était très coûteuse. Bien ! D'après ce que je vois trois sont avec le chef, six étaient près d'une espèce de camion, six autres étaient vers ce qui semble être des caisses remplies de munitions et les quatre derniers étaient en train de se promener un peu partout dans le camp.
Parfait ! Ayant eu l’idée du plan, je commençais à le mettre petit à petit en place. Néanmoins, pour cette tactique, j’avais besoin de l’aide du jeune Davian, en voyant son corps, sa taille et son âge, il avait les compétences requises pour pouvoir m’aider. Je lui avais demandé s’il pouvait m’aider, mais celui-ci me rétorqua qu’il accepterait d’exécuter n’importe quelle tactique qui consisterait à tuer définitivement Gabriel Omak. Très rapidement, je décidais de lui redonner son fusil et son revolver que je lui avais confisqué lors de notre première rencontre. De plus, je lui faisais aussi passer les explosives et grenades qui étaient prévus dans le plan. Je lui expliquais rapidement la stratégie qui consistait à faire exploser le véhicule et les caisses à munitions pendant que j’irais distraire pendant un certain temps les soldats.
Nous commençâmes à nous mettre en place, je voyais au loin Davian qui se faufilait dans le camp pour placer les quelques explosives vers les caisses de munitions discrètement. Pendant ce temps, j’exécutais le plan comme prévu. Pour distraire les soldats, j’avais pensé à utiliser divers enregistrements audio de chaque côté de la jungle, ces derniers venaient à l’origine de soldats de film de guerre hollywoodien. Au début, je pensais que cela n’allait pas marcher, mais dès que je les vis affoler dans tous les sens et qu’ils commencèrent à fouiller un peu partout, je fus satisfait du résultat. Comme prévu, Davian profita de cette confusion pour placer encore plus d’explosives dans les caisses, mais également vers le véhicule. En parlant de celui-ci, je fus surpris lorsque le jeune garçon assassina discrètement l'un des milicien dans les fourrés. Décidément, ce gamin a de la ressource ...
Tout était prêt ! Il ne restait plus qu'à faire péter l'ensemble du camp. Activant les explosives, grâce à un interrupteur portable, les bombes firent directement « boum », laissant place à un beau feu d'artifice. L'explosion retentit balayant un grand nombre de soldats dans les environs. La moitié d'entre eux furent immédiatement tués, les survivants réagirent rapidement et tentèrent de riposter du mieux qu'ils pouvaient. Caché dans la végétation, je pus exécuter une bonne partie des miliciens, je fus également épauler par le jeune Davian qui était également parti se mettre à couvert dans les profondeurs de la jungle, celui-ci commença à utiliser son fusil pour descendre trois autres miliciens survivants. Le premier fut touché à la tête, le second vers le torse, le dernier qui tentèrent de contre-attaquer furent très vite mis hors-jeu. Décidément pour un gamin, il avait de la poigne. Tant qu'aux cinq autres, ils furent exécuter un par un sans aucun soucis.
Thème du Chapitre:
Il ne restait plus qu'un, il ne restait plus qu'un seul type, c'était Gabriel Omak, il était à terre et blessé au niveau de la jambe. Voyant que toute sa compagnie fut exécutée, je décidais de partir à sa rencontre avec Davian. Lorsque le chef de guerre vit la gueule du jeune garçon, il le reconnut très rapidement. Le pauvre bougre ne lui demandait pas la pitié, au contraire il se moquait bien de lui en se ventant d'avoir massacré son village et sa famille, mais également d'avoir amené à « l'abattoir » les quelques autres enfants soldats qu'il a pu sympathiser durant son service dans l'armée. Toutefois, le gamin ne répondit point à ses provocations, la seule réponse de sa part fut une balle de son revolver dans sa jambe gauche. Gabriel continua toujours de se moquer de lui, le jeune garçon ne dit tout de même pas un mot, malgré les provocations. Il continua encore de tirer sur le bougre, il avait commencé par la jambe gauche, il continua vers le bras droit, puis celui de gauche, en passant par les épaules. Puis, il finit par pointer son revolver en direction de la tête du chef de guerre avec la dernière balle qui restait. Les derniers mots du chef de guerre furent :
« Je t'ai créé Davian ! Je t'ai créé ! Tu m'entends ! Celui que tu as été ! Il est mort ! Mort depuis que j'ai massacré ta famille ! Tu n'es rien sans moi et tu ne seras plus rien quand je ne serais plus de ce monde. »
La dernière phrase du jeune Davian fut tout simplement :
« Au revoir tonton. »
Finalement, la dernière balle se logea dans sa tête, laissant place un lourd tapis de sang où le cadavre de ce qui restait de « Gabriel Omak » fut allongé.
J'ai connu des histoires dingues au cours de mes nombreuses missions, mais celle-ci était particulièrement mémorable et ce qui était sûr ! C'est que je n'allais pas l'oublier …
Septième Chapitre:
Chapitre 7 : Une nouvelle vie ?
Thème du Chapitre:
Je me sentais perdu, Isolé, Coincé, Bloquer, Au fond du trou.
Il est mort, C’est fini, C’est bon, Il n’est plus, Il n’existe plus, Il n’est désormais plus.
Mais, que dois-je faire ? Il n’avait pas tort, Je ne suis plus rien, Je n’ai plus de désir, Je n’ai plus l’envie la vengeance, Je n’ai plus la force, Je n’ai plus de destin, Plus d’avenir, Plus de futur, Je suis perdu.
Alors, c’est ça la déception ? Je pensais que le tuer me libérerait, j’ai certes eu cette satisfaction de combler ce désir, cette envie de vengeance. Mais, je me rends très vite compte que ce n’était pas ce que j’espérais. Je m’attendais à une libération, une libération de mes chaînes. Mais, il n’avait pas tort. Je ne suis désormais plus rien, je n’ai plus rien, plus de voie à suivre, je n’ai plus ne serait-ce qu’un petit détail qui me permettrait de rester encore au sein de ce monde. Je suis toujours et je resterais toujours éternellement le monstre que j’ai été depuis plus de trois ans.
Bien ! Maintenant que nous avions accompli notre destin, il ne restait plus qu’à finir cette page d’histoire. Levant lentement, mais tremblement le bras droit avec lequel je tenais le revolver. Je regardais l’horizon d’un regard vide pour petit à petit fermer les yeux.
C’est bon, nous pouvons désormais mettre un point à cette histoire.
Mais, alors que je fermais les yeux, une voix reconnaissable, une voix qui se situait derrière moi déclara :
« Si tu veux mettre fin à tes jours, est-ce qu’il faudra que je t’enterre ? Demanda calmement Dupont. »
« Fait ce qui te semble juste ou non, déclarais-je. »
« Tu sais ! Je ne vais pas t’empêcher mettre fin à tes jours, mais j’aimerais tout de même connaître les raisons qui te poussent à cela ? Demanda-t-il. »
« C’est fini, j’ai accompli ce qui me poussait à rester encore dans ce monde, je n’ai plus qu’à rejoindre ceux que j’aimais dans l’au-delà, déclarais-je d’une voix bien calme. »
« Alors, pourquoi trembles-tu ? Tu sembles hésiter ? »
« Je … ne sais pas, dis-je d’une voix tremblante. »
« Écoute, est-ce que tu veux que je t’aide à mettre fin à tes jours, demanda-t-il d’une voix toujours calme. »
« Non ! Je peux m’en charger … Dis-je d’une voix apeuré. »
« Écoute ! Je voudrais te connaître un peu mieux. Raconte-moi, dit-moi comment es-tu en arrivé là. »
Tremblant, fatigué, j’hésitais pendant un long moment sans me rendre compte que de longues minutes se sont écoulées. Mais, malgré cela, l’homme se tenait encore debout me regardant fixement d’un air serein et toujours étrangement calme. Puis, c’est alors sous le poids de la culpabilité, mais également du désespoir que je finis par lâcher. Baissant mon revolver lentement, je commençais à raconter toutes les pages de ma longue histoire, mon vécu, mon passé, mes envies, mes tristesses, mes rares moments de joies, mes cauchemars, mes espoirs et mes désespoirs que j'ai pu connaître.
Ecoutant attentivement tout ce qui a été entendu, le géant de deux mètres baissa légèrement son buste pour déclarer d’une voix sérieuse et calme :
« Je n’ai pas eu le même vécu que toi, je n’ai pas la capacité de ressentir ce que tu as vécu, mais je peux tout de même t’offrir deux offres qui pourraient te convenir. »
Réfléchissant longuement avant de dire :
« Bien, qu’est-ce que vous proposez ? »
Reprenant d'une voix légèrement grave, le géant déclara :
« Soit, je prépare ta futur tombe pour que tu puisses partir dans l'au-delà pour rejoindre tes proches. Ou soit ! »
« Quoi donc ?! »
« Je te propose un marché, un petit marché. Depuis que je t'ai récupéré dans la savane et que nous avons abattu Gabriel Omak. Etrangement, je me sens responsable de toi. Alors, voici mon deuxième marché. »
Prenant à nouveau son souffle, Dupont annonça tout simplement avec la même intonation de voix :
« D'après ce que je vois ! Tu es bien doué aux armes, n'est-ce pas ? »
« En effet, cela va faire depuis un long moment qu'on m'a appris à être une machine à tuer. »
« Okay ! Donc voici mon offre, qu'est-ce que tu penses d'être mon coéquipier ? Cela te plaît d'être nettoyeur ? »
« Voyager, enquêter, affronter le danger et tuer des enfoirés. Qui dirait non ? Après tout, c'est à peu près la même chose que je faisais avant, la seule différence c'est que je suis en quelque sorte libre et je n'ai plus grand chose à faire maintenant. »
« Je pourrais non seulement t'apprendre à mieux te servir d'une arme, mais en plus on pourra quitter ce bled paumé d'ici quelques jours. On va même pouvoir un peu voyagé un peu partout dans le monde ! Non seulement, tu gagnes cela, mais en plus tu vas pouvoir toucher à peu près … 20 … Non ! 30 % de ce que touche ! Bon ok 35 % de ce que je touche ! Qu'est-ce que tu en dis ?! »
Réfléchissant longuement, Dupont termina finalement en déclarant :
« Ecoute gamin, c'est à toi de voir ce que tu souhaites faire, mais je peux te donner ce que tu cherches en ce moment, une nouvelle destinée, quelque chose qui pourrait te donner envie de rester encore quelques instants au sein de ce monde avant de mourir dignement. Qu'est-ce que tu en penses ? »
Une nouvelle destinée …
Après un bref moment d'hésitation, je finis par déclarer :
« Mmm … Pourquoi pas. Après tout ! Je n'ai plus rien à faire ici. Si je peux, ne serait-ce un voyager et voir ce qu'il y a au-delà des frontières, cela vaut le coup d'œil avant de mourir. »
Terminant cette phrase, Dupont me tendit la main m'invitant à le rejoindre. Me levant lentement, mais sûrement du sol, je décidais de prendre sa main avec beaucoup de confiance.
Et me voici ! Et me voilà !
Ma nouvelle vie venait de débuter.
Huitième Chapitre:
Chapitre 8 : Une mission particulière
Thème du Chapitre:
24 Septembre 2017, quelque part dans un Restaurant du Caire en Egypte.
« Tu n’as pas faim Davian ? Demanda Jean Dupont d’une voix sereine. »
« L’entrée m’a suffisamment nourri, je n’ai pas très faim en ce moment, répondis-je d’une voix fatigué allongé sur la table. »
« Tu veux que je finisse ton assiette ? Déclara-t-il à nouveau. »
« Si tu veux. D’ailleurs, petite question, pourquoi notre commanditaire a décidé de nous faire attendre dans un restaurant ? Demandais-je toujours avec la même intonation. »
« Je n’en sais rien, peut-être que lui aussi a un petit creux ? »
Plus d'un an, seulement un an et deux mois que j’accompagne et que j’assiste Jean dans ses missions. Quand j’y repense, j’ai l’impression qu’une décennie s’est écoulée depuis mon départ. Me voilà devenu nettoyeur, slash détective, enquêteur, mercenaire, chasseur de prime, tueur à gage, espion, garde du corps et j’en passe des meilleurs. Enfin, je suis plus une sorte "d'assistance" qu'un véritable nettoyeur. Un an et deux mois a bougé dans tous les sens, un an et deux mois a voyagé de pays en pays et de continent en continent pour plusieurs types de boulots. Enquêter sur une disparition, protéger une personnalité plus ou moins importante, abattre un dangereux terroriste pour le compte du FBI ou de telles autorités, voyager, découvrir de nouveaux pays, de nouveaux paysages à chaque voyage et j’en passe. J’ai seulement quinze ans et tout ceci est devenu ma routine habituelle. J’ai l’impression d’être un vieil homme sénile quand je repense à tous ces voyages et missions que j’ai pu assister avec Dupont. Être un gamin dans un tel métier, cela a des défauts et des qualités. On est plus discret, on arrive mieux à se faufiler dans la masse, on peut facilement duper notre adversaire et j’en passe. Malheureusement, on n’est pas pris aux sérieux et on est vu comme n’importe quel « gamin ordinaire ». Mais, bon ! Je me dis que j’aurais plus d’expérience, quand je serais devenu un adulte.
Cela va faire une heure que nous attendions dans ce restaurant, j’ai l’impression qu’une éternité s’est écoulée. Bordel, je me demandais quand est-ce que nous allons rencontrer notre commanditaire. Surtout que c’était la première que j’allais enfin partir pour la troisième fois dans un pays occidental, la première étant les Etats-Unis pour une courte mission de quelques jours dans les rues de Las Vegas. Tant qu’à la deuxième, c’était quelque part en France pendant un long mois dans la région de l’Auvergne pour une affaire difficile que je n’en dirais pas plus. Les autres pays dans lesquels où j’ai pu voyager étaient principalement des pays pauvres de l’Afrique, d'Amérique Centrale et d’Asie. Hors d’après Jean, cette mission allait totalement être différente de celle que j’ai pu connaître auparavant. Celle-ci allait probablement durer toute une année entière, voire plus. Une année entière à Londres, la capitale du Royaume Unis. Oui ! C’est là-bas que nous allons partir. Je ne sais pas grands choses des détails de la mission, mais d’après Jean se sera notre commanditaire qui nous racontera plus en détail. D’ailleurs, ce fameux commanditaire était en quelque sorte une vieille connaissance de Dupont et ce n’était pas un simple civil.
Thème de la partie:
Alors que j’étais à moitié endormi sur la table et que Jean mangeait tranquillement les restes de mon assiette. Une étrange ombre pénétra au sein du restaurant, restaurant qui était pratiquement vide, il n’y avait seulement le cuisinier, sa femme, ses enfants, une poignée de clients, ainsi que nous. On était en ce moment au deuxième étage qui était vide de toute présence, si ce n’est nous. Ce qui était profitable pour nous permettre de discuter tranquillement et discrètement avec notre fameux commanditaire. Finalement, l’ombre se révéla être un homme d’un âge assez avance, sans doute dans la quarantaine d’année, celui-ci ne prêta pas réellement attention aux salutations du cuisinier, il se contenta tout simplement de monter au deuxième étage, là où nous nous situons.
Cet homme n’était d’autre que notre commanditaire. Visage carré, teint pâle, regard légèrement bridé, crâne légèrement rasé, sourcil très foncé, regard froid et sérieux. C’était bel et bien la description de l’homme que nous attendions, homme qui portait un bien étrange costard cravate avec une lourde manivelle noir sur sa main gauche. Celui-ci avançait lentement d’un pas lourd vers notre direction. Finalement, il finit par s’asseoir près de la table où nous nous situons en se posant tranquillement sur la dernière chaise de la rangée. Au début, il ne dit point de mots, aucune phrase, rien. Néanmoins, Jean Dupont déclara tout de même :
Apparence du mystérieux homme:
« Cela faisait longtemps. »
« En effet, déclara l’inconnu. »
C’est vraiment à partir de ce moment-là que je me réveillais, en comprenant ce bref échange, les hommes se connaissaient par le passé et en observant leur regard cela ne se limitait sans doute pas à une simple connaissance. Écoutant attentivement la conversation, Dupont continua d’un ton amical :
« Dit moi ! Cela fait trois, quatre ans que nous nous sommes plus revus face à face. »
« En effet, cela fait longtemps, soit trois ans, neuf mois et treize jours pour être plus exact, répondit-il d’une voix sérieuse et légèrement grave. »
« Tu n’as pas changé toi, dit Dupont d’une voix plus sérieuse. »
« Toi aussi, mais je vois que tu es désormais accompagné, c’est qui ce gamin ? Demanda le mystérieux homme. »
« Un partenaire, quelqu’un qui m’aide dans mes missions, continua Jean avec une voix plus posée. »
« Un simple gamin pour t’aider ? S’interrogea l’étranger. »
« Pas vraiment, il a beaucoup de capacité et je pense qu’il nous dépassera rapidement lorsqu’on sera à la retraite. »
Le mystérieux personnage commença à m’observer de la tête au pied. En même, je m’étais habitué de voir des clients qui étaient surpris de me voir au côté du colosse qu’était Jean Dupont. Continuant la conversation, l’étranger déclara :
« Mmm … Peu importe, je sais que ce n’est pas à ton habitude de mentir, mais tu sais pour quelles raisons j’ai fait appel à toi ? »
« Alors les serviteurs de sa majesté du Royaume-Unis souhaite mon aide. Dit-moi-les raisons ? Pourquoi ? Et dit moi un peu plus sur cette fameuse mission de longue durée à Londre. »
« Sa majesté ? Tu veux dire qu’il travaille pour … m’exclamais-je en étant impressionné par les propos échangés entre les deux. »
« En effet Davian, L’agent G travaille pour les services secrets Britannique, m’annonça calmement Dupont. »
En entendant ces réponses, je fus assez surpris, d’habitude nos clients étaient de simples civils, généralement des personnes désespérés, des hommes d’affaires ou des individus emplis de haines et de rages. décidément, je suis loin d’avoir tout explorer sur le monde des nettoyeurs. Continuant la conversation, Dupont demanda d’un air suspicieux :
« Pourquoi l’agent G, l’un des meilleurs agents des services secrets Britanniques aurait-il l’envie de m’engager et pour quelles raisons ? Tu es conscient que mon boulot n’est … pas très légal aux yeux des autorités Britanniques. »
L’homme commença à sortir discrètement une cigarette blanche, l’allumant avec un briquet avant de prendre une bouffée, il dit toujours de la même intonation de voix, calme et légèrement grave :
« Ecoute, je ne vais pas passer par quatre chemins. Les services secrets Britanniques m’ont donné carte blanche pour que je démonte une organisation criminelle basée sur la vente de produits illicites et la prostitution basée à Londres. »
« Pourquoi t’on-t-il donné carte blanche ? »
« Disons que mes patrons et mes collègues sont plus occupés à surveiller le Moyen Orient, la Russie et les Etats-Unis pour tout ce qui concerne le terrorisme international et les pays qui oseraient s’entraver aux intérêts du Royaume Unis. Les dossiers sur les grosses organisations criminelles ont un peu été délaissés. J’ai tout de même accepté de m’occuper d’un de ces dossiers, un dossier pas mal gros qui m’a pris pas mal de temps. Vu que je suis seul, j’ai demandé à mes boss de me donner carte blanche pour cette mission, ils ont bien voulu accepter, après tout ils avaient d’autres chats à fouetter beaucoup plus importants. Je leur ai proposé ton profil pour que tu m’aides, ils ont tout de même accepté. Après tout, tu n’as jamais été un problème pour le Royaume et par le passé tu faisais partie de la maison, lorsque tu collaborais avec nous quand tu étais dans les forces spéciales. »
Ainsi, Jean était un agent du MI6 …
Intéressant comme information, je lui ai bien posé quelques questions sur son passé, mais ce qu'il racontait était assez floues, seulement des moments ou des souvenirs concernant des missions passées. Voyant que cela ne servait à rien, je n'étais pas allé chercher plus loin en lui. Les deux hommes continuaient de se regarder, le regard était devenu un peu plus glacial, les deux n'allaient sûrement pas se battre, mais je sentais tout de même une forme de méfiance, mêlé à une forme de nostalgie et d'une étrange confiance tout de même. Finalement, celui qui se prénommait l'agent G sortit sa valise, il la posa délicatement de la table sur son côté, ouvrant lentement, mais sûrement je vis un rangement de papiers. Celui-ci tendit l'une d'entre elle à Dupont avant de déclarer :
« La mission concerne un puissant cartel de drogue qui a fait de Londres son QG de base. Pendant, près de trois ans, j'ai traqué ces membres partout dans le monde, cette organisation dirigé par mystérieux « Monsieur House », se nomme comme le nom de son dirigeant, le « Cartel House ». Cet individu détient de nombreuses filières en Afrique, en Asie, en Europe et aux Etats-Unis. Il achemine ses produits illicites des pays du Sud souvent instables vers les pays riches du Nord. J'ai traqué chacun des membres, je les ai interrogés, j'ai épluché leurs dossiers et j'ai finalement trouvé le cerveau. Il s'agit de ce "Monsieur House" et je sais qu'il se terre quelque part à Londres. »
S'arrêtant pendant un bref moment pour fumer un coup, avant de reprendre :
« Si je coupe sa tête, le reste de ce cartel mourra avec lui, les lieutenants se finiront par s'entre déchirer dans une guerre interne, comme toutes les organisations criminelles dont le chef finit malheureusement par plus ou moins disparaître. De plus, en coupant sa tête, je pourrais également trouver ses filières cachées et éparpillés dans le reste du monde. »
Réfléchissant longuement et lisant attentivement la feuille, Dupont demanda à nouveau avec un ton encore plus suspicieux :
« Et qu’est-ce que j’y gagne dans cette affaire ? J’observe plusieurs chiffres pour cette récompense, soit à peu plus d’une dizaine de millions de dollars, mais à mon humble avis je ne pense pas que cela suffira. »
Fumant longuement sa cigarette, l’agent britannique déclara à nouveau :
« Bien, qu’est-ce que tu souhaites d’autres ? »
Hésitant pendant un moment, Dupont lâcha tout simplement d’un petit sourire :
« L’argent n’est pas ce qui m’intéresse le plus, je voudrais aussi autre chose … »
Pendant de longues minutes, les deux hommes discutèrent, j'écoutais attentivement la conversation sans dire un mot de plus. Par respect pour le secret de cet accord, je ne décrirais en aucun cas dans ce journal ne serait-ce qu'un petit détail de ce marché entre Davian Dupont et l'agent G. Finalement, après une demi-heure d'échange, les deux hommes se mirent d'accord. L'agent G annonça toujours de la même intonation de voix :
« Très bien, marché conclu, voici vos papiers. »
Continuant à nous faire passer plus de documents, je pus constater que le monsieur nous avait passé des titres de séjour de longue durée pour le Royaume Unis. C'était désormais officiel, nous allons bientôt partir pendant une longue période en Grande Bretagne. Donnant encore plus de détails, le mystérieux agent continua :
« Voici vos titres de séjours pour la Grande Bretagne. Toutefois, je vais poser plusieurs conditions. Premièrement, faites profil bas et rester discret. Londres est une grande ville et les membres du « Cartel House » ont des yeux un peu partout. Deuxièmement, vous ne racontez en aucun cas vos activités, mais bon je n'ai nul besoin de vous détailler ceci. Troisièmement, vous aurez un logement payé en partie par les frais de l'agence, ce fameux logement se situe quelque part à Statford. Quatrièmement, vous devrez vous présenter lorsque j'aurais besoin de vous, ce sera généralement les soirs. Cinquièmement, vous pourrez faire vos « boulots de nettoyeur » extérieurs à la mission, mais tout comme la première règle, vous devrez rester discret. La suite est plus en détail dans cette fiche. »
Alors que je pensais qu'il venait de terminer sa conversation, le mystérieux personnage décida de tourner son regard dans ma direction en déclarant :
« Tant qu’à toi gamin, je pense que tu seras d’une grande utilité. »
Sortant une feuille de sa valise, il me donna une feuille pour l’inscription d’une école, une école qui se nommait L’ISS. L’homme continua toujours, toujours en fumant sa cigarette, toujours avec la même voix :
« Pour des questions logiques, tu seras dans cette école pour faire office de couverture, mais c’est surtout pour un objectif en particulier. Bien sûr, si Dupont est d’accord, car d’après ce que je sais tu es en quelque sorte son tuteur. »
« C’est compliqué, mais c’est au gamin de voir. »
Sans hésiter, je répondis d’une voix calme et sérieuse :
« Très bien, je suis à votre écoute. »
L’homme hochant la tête déclara :
« Tu vas devoir être dans ce lycée, car la rumeur dit que des informateurs, des taupes de l’organisation du « Cartel House » soient présents au sein de cet établissement et il est même fort probable que cela soit de simples élèves. Ton objectif est simple, si tu trouves une de ces taupes dans le lycée, tu me le ramènes. Par ailleurs, pour éviter les soupçons, tu vas te faire passer pour le fils adoptif de Jean Dupont. Il est probable que les psychologues de l’école et que le personnel de l’établissement te surveillent à cause de ton titre de réfugié de guerre. Fonde-toi dans la masse et n’hésite pas à mentir pour garder le secret de ta couverture. »
« Que va-t-il arriver aux taupes de l’organisation ? Demandais-je d’une intonation posée. »
« S’ils deviennent sages, ils pourront rentrer chez eux. Mais, s’ils tentent de résister, je pense qu’on va devoir les faire disparaître. Ne t’inquiète pas, leurs morts se feront passés pour des « accidents ». »
« Très bien, répondis-je avec un peu de froideur. »
« Mais, reste discret, je ne veux pas qu’on soit repéré, sinon le plan tombera à l’eau. Si les forces de l’ordre s’en mêle, mes patrons ne vont pas du tout appréciés. »
« Je comprends, dis-je avec le même regard sérieux. »
« M’enfin ! Je ne pense pas qu’il y ait des taupes de l’organisation au sein de ce lycée, mais on ne sait jamais. Par contre, en fonction du consentement de Jean, tu devras nous accompagner ou non. »
Sur ces dernières paroles, l’agent G termina rapidement avec quelques formalités. Il décida de nous laisser deux tickets d’avion pour le Royaume Unis, avant de s’en aller. Une semaine plus tard, nous partîmes en direction de l’aéroport du Caire pour aller à notre destination prévue, Londres.
Ma fiche est totalement postée, j'espère qu'elle sera satisfaisante, (malgré sa longueur et les fautes qui pourraient y avoir x) ). Je remercie Martel, Directrice d'Indrae de m'accorder un peu plus d'espace pour pouvoir poster l'entièreté de ma fiche owo.
Martel Vint Svent
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Né(e) le : 12/09/1981
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Dim 22 Oct - 11:02
Martel Vint Svent
Bienvenue dans le programme Tradition de l'ISS. Vos professeurs seront particulièrement attentifs à votre attitude et à votre psychologie par rapport à votre statut de réfugié de guerre. Un transfert à l'IRS sera envisageable en cas de signes de traumatismes ou de comportement violent. Vous pouvez choisir une option que vous suivrez le long de l'année scolaire : elle ne peut être changée qu'à la rentrée de janvier ou l'année suivante.
Voici les liens qui te seront utiles pour tes premiers pas sur le forum : • Listings (pour le choix de statut, les chambres, les classes et l'avatar) • Dossier scolaire (pour les notes, les éventuelles punitions ou toute autre information sur ton parcours scolaire à Indarë) • Demandes de rp (faut bien commencer) • Friendships & Adventures (pour les rps et les relations) • Internet & sms (pour les portables, notre réseau social S'Peach et tout ce qui se fait en ligne de manière générale) N'oublie pas d'ajouter le lien vers ta fiche de présentation à ton profil et de le remplir avec les informations de ton personnage.
Nous espérons que vous vous plairez dans vos études et que notre école saura correspondre à vos attentes, Martel Ed'Ruecus, directrice de l'ISS