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Ven 1 Mar - 19:07
Anonyme
Vous ouvrez cette porte avec la clé de l'imagination. Au delà c'est une autre dimension. Une dimension sonore ? Une dimension visuelle ? Une dimension de l'esprit ? Non c'est beaucoup plus que cela.
Vous êtes les acteurs et témoins d'une aventure des plus stupéfiantes qui soient. Et vous allez faire le plus étrange voyage de votre vie... Votre destination? Inconnue, mais une chose est sure, une réservation a été faite en votre nom pour une durée prolongée. Dans votre main, vous possédez cette lettre rouge et ce morceau de métal en or qui ouvrira la serrure de votre parcours. On vous a donné une adresse, et vous avez été téméraire et courageux de venir à la découverte de ce que vous ne pouvez voir, ni imaginer. Le lieu ne vous parait pas inquiétant, ni même anormal, mais perdu dans cette immense brocéliande sombre aux orées de Londres, peut être devriez vous vous poser les bonnes questions ? Faire preuve de discernement.
Allons n'ayez pas peur, n'est-ce pas en l'honneur de la fête des amoureux ? Il ne pourra rien vous arriver de mal. Non absolument rien...Du moins pour l'instant.
Il n'y a pas âme qui vive dans cette maison, mais tout semble être dans le confort le plus luxueux qui soit pour que vous passiez un moment de rêve. La nourriture est abondante, un festin vous attend même dans la salle à manger. Aux allures de Manoir hoolywoodien, des canapés sont installés à l'entrée, des fauteuils près d'un feu de cheminée allumé. Le Living room semble accueillant aux premiers abords, mais le silence ne rend pas le lieu particulièrement plaisant n'est ce pas ? Derrière lui, un immense escalier permettant de monter aux étages, probablement pour les chambres. Pour une raison que vous ignorez, beaucoup d'accès sont verrouillés, et si on visite, on se rend compte qu'il y a même des portes blindées. Autant dire que tout cela n'a rien de rassurant. Vous avez même dû trouver la grande bibliothèque où sont archivés de nombreux livres scientifiques, et de romans d'amour.
En tout cas, une chose est certaine, vous n'avez croisé personne. Mais alors que vous commenciez à vous installer, une voix s'est élevée à travers des hauts parleurs.
» Bienvenue à tous et à toutes ! Je suis vôtre humble hôte. Vous êtes ici chez vous, mais n'oubliez pas que je vous héberge en toute convivialité. Merci de faire attention à tout les biens et effets personnels de cette maison. Qui je suis n'a aucune importance, mais vous avez acceptez volontairement d'être ici pour participer à une expérience hors du commun. Quelle sera t-elle ? Nous y reviendrons plus tard ! En attendant prenez vos aises, et reposez vous
Sur ces derniers mots, la voix se tût et la bienséance du lieu reprit son aspect. Vous avez entendu ? Vous êtes des acteurs de notre aventure, alors ne soyez pas timides, en scène et puisse vôtre amour être plus fort que tout.
/!\ Ceci est le premier arc, vous pouvez poster à la suite de ce message. Une intervention PNJ sera faites au moment propice pour amener la suite de l'histoire. /!\
« Si pour toi l'amour est plus fort que tout... Viens vivre une expérience hors du commun... »
C’était un matin, j’avais reçu cette lettre avec cet étrange message indiquant une adresse et une date de rendez-vous. Fronçant les sourcils, j’ai eu un soudain frisson qui parcourut mon corps. Pendant un court instant, j’eus presque un flashback me remémorant des évènements passés particulièrement perturbent. Cette façon de parler, cette ponctualité à travers la lettre, elle me rappelait quelqu’un, ces lèvres rose, cette longue chevelure blonde, ces yeux bleus, Amélia, Amélia ! Elle hante presque toutes mes nuits, pourquoi ?! Cette lettre, ce message, cette écriture et cette signature anonyme plutôt étrange …
Serait-elle de retour ?
Non, calme-toi ! Ce n’est peut-être qu’une vulgaire publicité pour un festival, c’est en plus la Saint-Valentin. Alors pourquoi cette signature anonyme, ça ne sentait pas bon. Si c’était bel et bien des organisateurs d’un festival, il y aurait la signature du gérant et le logo de l’association. Non, c’était sans doute un rendez-vous de la part de cette abominable démone. Grinçant des dents, j’eus à nouveau ces souvenirs mêlant à la fois un profond dégoût et une nostalgie perverse honteuse. Marmonnant à voix basse :
« Alors, elle est de retour ... »
Je devais me calmer, ce n'était peut-être qu'une farce après tout ou bien qu'un vulgaire piège tissée par le Cartel House pour à nouveau me capturer. Très bien, je vais me charger de ce problème à bras le corps, c'était une affaire personnelle que je devais gérer ! Sans avertir mon boss, l'agent Gordon, je pris mes affaires et mon équipement nécessaire. Prenant ma « tenue d'espion » avec ma veste noire, mon chapeau et mon masque, mais surtout mon revolver, mon couteau de chasse, mon fil d'acier, quatre petits scalpels, quelques chargeurs et divers petits objets comme du scotch, des épingles ou encore des allumettes. Je partis vers le lieu de rendez-vous déterminée à affronter mon passé, je me disais sûrement que c'était mon dernier jour sur Terre.
La tenue de Davian :
Une fois le masque mit discrètement dans une ruelle sombre, je jetais un rapide coup d'œil à ma montre et par la suite vers le mystérieux bâtiment au loin dédié au lieu de rendez-vous. Très bien, c'était l'heure ! Il était temps d'entrer à l'intérieur et faire une petite visite. En débarquant sur les lieux, il n'y avait pratiquement personne, tout était si calme, si luxueux et raffiné. Ça ne sentait pas bon, je devais me préparer à toutes éventualités. Alors que je jetais quelques coups d'œil pour voir s'il n'y avait pas un lieu adéquat pour se mettre éventuellement à couvert, c'est à ce moment-là que des invités inattendus débarquèrent à l'intérieur du bâtiment.
Cordelia Calvelli
En vacances |:| A Londres
Sexe :
Identité de genre :
Orientation sexuelle : Hétéro
Messages : 300
Age : 27
Taille / Poids : 1m76 / Un peu moins de 64 kg
Né(e) le : 14/05/1996
Date d'inscription : 14/01/2018
Pays d'origine : Italie
Nationalité : Italienne
Famille : Ian Stevens (Petit-ami), Mia (fille)
Situation amoureuse : En couple avec un dieu ♥
Personnage sur l'avatar : Ann Takamaki - Persona 5
Une St-Valentin pas comme les autres (1ère partie)
Feat : Les inscrits à l'event
Il y a des jours où je ferais mieux de rester couchée et de faire la marmotte. Aujourd'hui fait partie de ces jours où j'aurais mieux fait de pioncer. Au moment de sortir pour aller me payer mon croissant au café du coin, je découvre une lettre sur ma porte. Le genre de lettre qui nous rappelle quel jour maudit on est. L'un des jours les plus surcotés de l'année. La St-Valentin. Etant curieuse de nature, j'ouvre tout de même la lettre et lis son contenu. Une espèce de petite expérience est organisée mais ça ne dit pas qui est l'organisateur. J'aurais presque pu croire que c'était une idée de mon ex mais...il est trop con pour organiser ce genre de truc. Et puis il n'aurait pas mis à plusieurs portes – parce que j'ai bien vu qu'il y en a plusieurs qui l'avait reçue – alors qu'il ne connaît personne ici. Quoique...Si. En fait il aurait été assez stupide pour en mettre partout. Mais il reste trop con pour organiser la moindre expérience. Je range la petite clé fournie dans l'enveloppe et zieute l'adresse. Mouais. Je verrai bien.
Je me rends finalement au café et prends mon petit-déjeuner calmement. J'aurais pu le prendre à l'Institution mais je suis littéralement tombée amoureuse des croissants servis dans ce café. Pendant une partie de la journée, j'oublie totalement cette histoire de lettre. J'entends bien sûr quelques élèves en parler mais de mon côté, je ne m'en préoccupe pas vraiment. J'ai autre chose à penser pour le moment. Ce n'est que vers la fin de la journée que je me décide finalement à me rendre au lieu de rendez-vous. Après tout, même si je ne crois pas à cette fête stupide, rien ne m'empêche de participer à une activité juste pour le fun. Et puis ma curiosité est trop forte, je veux en savoir plus sur cette petite expérience.
Lorsque j'arrive dans un manoir, j'y découvre un homme déjà présent et...tout sauf rassurant. C'est fou comme l'ambiance change d'un seul coup. De l'extérieur ça semblait plutôt normal et accueillant mais maintenant que je me trouve à l'intérieur, j'ai presque envie de repartir. En vérité, seule cette connerie de curiosité à assouvir me force à rester. Cependant je garde tout de même mes distances avec l'espèce de ninja. Je ne sais pas s'il fait partie des organisateurs ou non. Si c'est un participant, je crois qu'il s'est trompé de fête. Ce n'est ni carnaval, ni Halloween.
- Bonjour...
Je reste polie malgré tout. J'inspecte ensuite légèrement les lieux en gardant néanmoins un oeil sur l'énergumène ninja. Quelques portes sont verrouillées. Ca, c'est la poisse. Dans quoi je me suis encore fourrée ? J'espère que ce ne sera pas aussi le cas de la porte principale lorsque tout ce cirque commencera réellement. Je retourne près de la porte d'entrée et reste tranquillement dans mon coin, à l'écart du type louche et me contente simplement de saluer poliment les nouveaux arrivants qui se pointent petit à petit.
feat. les fous dans le manoir et le psychopathe qui nous a invité le 14 février 2019
La Saint Valentin. Je haïs cette ambiance rose et blanche, cœurs cœurs et on fait semblant de s'aimer. Beurk. Laissez-moi vomir. Il y a trois ans, j'étais avec Alix, dans ses bras, sur un toit. Il y a deux ans, j'étais seule, en pleurs. L'année dernière toujours avec Alix, dans une maison, en pleine douleur amoureuse. Cette année, je serais avec Alix, toujours dans ses bras, encore sur un toit. Le meilleur endroit pour fêter la Saint-Valentin.
Cette année... J'ai reçu une lettre. Elle était sous ma porte, attendant que je me lève et la lise. Un peu comme une invitation. Sauf que...
« Si pour toi l'amour est plus fort que tout... Viens vivre une expérience hors du commun... »
Vivre une expérience hors du commun ? Et... une clef ? Qu'est-ce que c'est cette merde ?
Médée ? T'as une idée ? Non. Et je m'en fous. Merci de l'aide. De rien. Aujourd'hui, je dors. Embrasse Sweety-boy pour moi. Bonne nuit.
Ah. Ok. Bon... Bah j'irais voir ça. Dans tous les cas, ya pas de raisons que ça soit mal... Je veux dire... C'est un truc pour la Saint-Valentin non ? Alors ça devrait bien se passer. J'espère. Dans le doute...
"J'ai reçu une lettre bizarre et une clef. Je suis curieuse. Tu viens avec moi?"
J'attends la réponse d'Alix en mangeant mon petit-déjeuner et en prenant la douche. Je la reçois sur le trajet pour mes cours. J'ouvre mon téléphone, lis et le replonge dans ma poche, un sourire aux lèvres.
Les cours sont longs, chiants. Comme d'habitude. Mais je suis avec lui. Alors tout va bien. Je patienterais des années pour faire quelque chose qui le touche. Enfin, rien de nouveau sous le solei... Sous la pluie en l'occurrence.
Fin des cours, j'attends mon chéri pour me diriger vers l'adresse donnée... Alix a une clef aussi. À croire qu'on nous a invité volontairement... C'est un peu terrifiant comme pensée. Ce serait Jenny ? Oh mon dieu !? Elle serait de ret... Je m'arrête devant le manoir qui nous fait face et mon visage fait des allers-retours entre l'adresse et le manoir. La porte s'ouvre sous ma main et j'observe la pièce. Canapés, fauteuils, nourriture, cheminée. Et deux personnes. Une professeure mais je ne saurais vous dire laquelle. Et … un psychopathe ? C'est lui qui nous a invité ? Il a le visage caché... C'est un pote de Jenny ? Qu'est-ce qui se passe ici... ? Une voix finie par parler. Une voix qui nous dit des trucs très... terrifiants. « Vous êtes ici chez vous, mais n'oubliez pas que je vous héberge en toute convivialité.» Ah nous sommes hébergés... Sympa de prévenir... « Qui je suis n'a aucune importance, mais vous avez acceptez volontairement d'être ici pour participer à une expérience hors du commun. Quelle sera t-elle ? Nous y reviendrons plus tard ! »
Hannah ∞ « Alors t'es mignon mais qui tu es à une importance, sommes toute importante ! Et alors une expérience hors du commun ? Qu'est-ce que ça veut dire ?! »
Mes poings se serrent dans mes poches alors que ma capuche cache une bonne partie de mon visage et je me tourne vers Alix.
Hannah ∞ « Je sais pas ce qui nous attend. Mais je t'aime. Je n'ai aimé que toi et n'aimerais que toi. Ah! J'ai oublié de te dire. Médée t'embrasse.»
Commentaires/Citations : « Moi tant que je peux jouer, je mise ce que tu veux, même les dents du voisin »
Sam 2 Mar - 11:06
Alix Scarønson
14 février 2019
Une saint-valentin pas comme les autres
Sujet général
La saint-valentin... Il n'y en avait eu qu'une seule, depuis son arrivée dans cette école, qu'il avait passé heureux, comme les gens prétendaient qu'il fallait l'être. Avant Indarë, elle n'avait pas d'importance. Ensuite... Sa première année, il l'avait passée avec Hannah, dans la simplicité tendre qui leur allait si bien, loin des démonstrations grandiloquentes et des paillettes. Un toit, des étoiles et sa présence, il n'avait pas eu besoin de plus. La deuxième aussi, il l'avait passée sur un toit. Seul face aux étoiles, ou presque, avec un ami qu'il n'avait revu qu'une fois depuis, sans doute parti entre temps. Et il y manquait quelque chose. L'année dernière, avec cet événement organisé par la ville, il avait eu l'occasion de la passer à nouveau avec Hannah, mais ça n'était pas pareil. Comment ça aurait pu ? Pas avec tout ce qui leur était arrivé entre temps. Il manquait quelque chose, encore. Pas les sentiments, non, juste la manière de les exprimer. Un toit, des étoiles et sa présence. Cette année, il ne manquerait rien.
Il n'avait rien prévu de plus, et il savait que, comme lui, elle ne voulait rien de plus. Depuis qu'ils s'étaient remis ensemble, le temps s'était écoulé comme un rêve. Leurs cours, leurs journées, étaient passées au maximum l'un avec l'autre. Ils n'avaient pas d'amis à qui manquer, de toute manière, et trop de temps perdu à rattraper. Si, il y avait bien une chose en plus. Une décision prise au début de la semaine dont il ne lui avait pas encore parlé. Allongé sur son lit, il regarda la pièce qui roulait entre ses doigts. Il ne se déferait sûrement jamais de ce tic, de ces habitudes, mais il abandonnerait ce qui l'avait provoqué. Pour elle. Pour eux. Le vibreur de son téléphone le détourna de ses pensées et il fit glisser la pièce jusqu'à l'intérieur de sa main, avant de prendre le portable qui squattait son oreiller.
J'ai reçu une lettre bizarre et une clef. Je suis curieuse. Tu viens avec moi ?
Alix fronça les sourcils. Une lettre et une clef ? Ce fut suffisant pour le faire se redresser. Bizarre. Pourquoi les choses bizarres finissaient toujours par leur tomber dessus ? Enfin... vu l'heure, il fallait qu'il se lève, de toute manière. Il se redressa, passa par son semblant de cuisine pour récupérer un truc à manger, et sortit pour s'installer devant sa porte, respirer les derniers souffles du vent de l'hiver. Et il la vit. La lettre bizarre et la clef. Toujours suspicieux, il prit l'enveloppe et l'ouvrit. Cela répondit sans problème à la question d'Hannah, comme s'il avait hésité un instant sur ce qu'il allait dire. J'ai eu la même. Je te laisserai pas y aller seule. Et il était curieux, aussi. Deux bonnes raisons de l'accompagner sur place. Quelle que que soit la raison de cette lettre, ils auraient le fin mot de l'histoire.
La journée suivit son cours. Il prit deux minutes pour une douche et rejoignit Hannah devant le bâtiment principal. Ils avaient trois cours en commun, aujourd'hui. Un qui l'intéressait un minimum, deux dont il se fichait complètement, puis ils se séparaient pour leurs cours de langue, et pour son propre cours d'Arts manuels. Des heures excessivement longues, surtout aujourd'hui. Il voulait savoir dans quoi ils mettaient les pieds, et il rejoignit rapidement Hannah après avoir laissé son sac dans sa résidence.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que le manoir où il se trouvaient était luxueux. Et grand. Et il y avait trop de portes visiblement verrouillées à son goût. Les deux autres personnes déjà présentes étaient étranges. Enfin... non, l'une des deux étaient étrange, parce que la prof avait surtout l'air de se demander ce qu'elle faisait là. La voix qui s'éleva n'était pas spécialement plus rassurante, non plus. Pourquoi ils se retrouvaient toujours dans ce genre de situations ?
- Je sais pas ce qui nous attend. Mais je t'aime. Je n'ai aimé que toi et n'aimerais que toi. Ah! J'ai oublié de te dire. Médée t'embrasse.
Il tourna la tête vers Hannah, sortant la main de sa poche pour la glisser dans la sienne, entrecroiser leurs doigts. Il avait eu trop de mal à reconstruire ce qu'il avait détruit pour laisser une quelconque "expérience hors du commun" les séparer ce soir. Et cet hôte ne lui inspirait pas du tout confiance.
- Je t'aime aussi, chuchota-t-il. Quoi qu'il se passe, on reste ensemble.
Et si ça arrivait, il avait un peu pitié du type qui essaierait de les séparer.
Une Saint-Valentin pas comme les autres - Sujet général -
"Si pour toi l'amour est plus fort que tout..." N'avaient-ils pas d'autre aberration à accrocher sur sa porte ?
Qui que soit la personne qui avait cru bon de déposer ce message, elle ne le connaissait visiblement pas du tout. Ou bien elle avait manqué __beaucoup de choses. Vous voyez l'épisode central d'une série, celui ___qu'il ne faut absolument pas louper si on veut pouvoir suivre la _____suite ? Voilà, celui-là. Eh bien elle l'avait raté. Jesse fourra ________l'enveloppe dans son sac avec un soupir. Sûrement quelqu'un ________qui voulait lui faire une blague, ou bien c'était destiné à Ron - ________mais vu le personnage, la réaction n'aurait pas été bien ________
différente. Ils n'étaient pas la chambre des éternels célibataires pour rien.
Il oublia bien vite l'existence de cette lettre. Les deux heures de danse en début de matinée lui permirent de se vider totalement la tête, assez pour continuer sa journée de façon détendue. C'est ce qu'il aimait beaucoup dans son emploi du temps de cette année : ses journées commençaient presque toutes par ses cours de Gifted, et il n'y avait rien de mieux pour bien débuter une journée que de danser. Le reste des cours n'était qu'une formalité. Ecouter, lancer quelques sourires à ceux et celles qui le regardaient du coin de l’œil, noter ce qu'il pouvait, recommencer, manger, recommencer encore, attendre une heure, travailler la pièce pour la fin de l'année. Bref, un jeudi comme les autres. La Saint-valentin n'était qu'un jour dans le calendrier, et tous les couples qui en profitaient pour se faire des cadeaux, des idiots. Il détestait ce genre de choses.
Et puis, alors qu'il prenait son sac pour y ranger sa copie de la pièce, le papier rouge de la lettre accrochée à sa porte ce matin dépassa entre deux cahiers. Il plissa les yeux et s'assit sur les marches qui menaient à la scène pendant que ses camarades sortaient les uns après les autres. bon, qu'est-ce que c'était que ce machin ? Chose qu'il n'avait pas remarquée ce matin, une petite clef au fond de l'enveloppe. Ça ne lui en disait pas beaucoup plus sur ce dont il s'agissait. Alors qu'il retournait l'enveloppe pour essayer de voir une trace, un nom, n'importe quoi, son regard accrocha celui d'une fille de son cours, une nana de 2°2 s'il se souvenait bien, qui le détourna en rougissant après avoir fixé l'enveloppe. Coïncidence, ou bien ce mot venait d'elle ? C'était le seul indice dont il disposait depuis qu'il avait décidé de voir ce dont il s'agissait. Alors quoi, c'était une technique de drague ? Foireuse, alors. mais bon, elle était mignonne. Si elle lui avait vraiment donné rendez-vous, ça ne lui coûtait rien d'y aller. Il lui ferait la remarque sur la stupidité de sa lettre plus tard.
C'est donc en ayant une idée préétablie très loin de la vérité que Jesse quitta sa chambre pour aller à la fameuse adresse, jouant avec la clef, l'enveloppe dans sa poche. Qu'ouvrait-elle ? Il espérait que ce n'était pas un truc niais du style "c'est la clef de mon cœur", sinon il en connaissait une qui allait passer la soirée toute seule. Quant à lui, il trouverait bien une autre célibataire qui s'ennuyait assez pour aller en rencard avec lui.
Se retrouver devant un manoir lui fit quand même un drôle d'effet. Un peu surpris, et plus trop sûr de sa déduction de départ, il entra quand même dans le bâtiment avec avoir rangé la clef dans sa poche, histoire de ne pas la perdre si elle s'avérait importante. A l'intérieur, il y avait déjà plusieurs personnes, et d'autres arrivèrent ensuite. Bon, du coup c'était confirmé, il s'était trompé. Il allait sortir, pas très enclin à assister à une conférence sur l'amour ou un truc du genre, quand une voix s'éleva. Leur hôte.
Parfait. Ça devenait pas du tout glauque. Surtout qu'il y avait un mec masqué dans la pièce et c'était un peu bizarre, ça aussi. Où est-ce qu'il avait atterri ? Est-ce que c'était encore trop tard pour se barrer ?
Une lettre accrochée sur ma porte ? Le jour de la saint-valentin ? C'est moi ou toutes les forces machiavéliques et sournoises de l'univers se sont, aujourd'hui, données rendez-vous par pure et simple volonté de me les briser ? Oui, je pense, oui. Alors déjà, ça fait maintenant, quoi... 5 mois que je me farcis ce pays de merde, qu'en plus je me tape deux colocataires qui me sortent littéralement par le cul et que je supporte, par-dessus tout, un véritable établissement de merde. Et là, j'apprends quoi ? Qu'on est définitivement pas prêt à me foutre la paix, hein ! De bonne heure, une foutue lettre à mon nom épinglée sur la porte de ma chambre, voilà. Décorée de cœurs et habillée de rouge. On la sent, la carotte ? Oui, on la sent à 1.000km !
Forcément, comme tout être humain un minimum curieux et pourvu de neurones, je soupçonne, d'ores et déjà, les potentiels auteurs de cette petite blagounette de très mauvais goût ! Don Dume ? Ha ! Il a déjà du mal à poser son regard sur quelqu'un sans se sentir mal à l'aise, alors je le vois mal s'aventurer dans quelque chose d'aussi culotté ! Dan ? Possible... Ce connard m'a déjà fait chier tellement de fois, que ça ne m'étonnerait même plus qu'il vienne, une fois de plus, jouer avec mes nerfs en me glissant une fausse déclaration d'amour, histoire de bien se fendre la poire avec ses potes les trous du cul. Bordel, comment me foutre de plus mauvaise humeur que je ne le suis déjà en ouvrant les yeux dans cet endroit miteux... Et en plus, je commence par philo, aujourd'hui... Putain... Vint svent... tellement pas envie de voir sa sale gueule... Il ne me reste donc qu'une solution, toute simple : sécher ! Surtout que bon, j'ai l'habitude de ne pas aller à son cours alors, mieux vaut continuer sur cette lancée. J'en profite donc pour pioncer jusqu'à l'heure de mon prochain cours qui, d'après mon planning, s'avère être "arts manuels", tout en jetant vulgairement la lettre dans mon sac.
• • •
Le temps passe et je me retrouve à la sortie des cours, à relire... encore et encore, cette maudite lettre qui ne quitte plus mes pensées. L'auteur nous propose une "expérience exceptionnelle"... et à l'intérieur de l'enveloppe se trouve une clé. Je veux bien que Dan soit quelque peu inventif au niveau des farces, mais n'allons pas jusqu'à le croire capable de monter un tel scénario de toute pièce, il n'est pas assez futé, pour ça ! Ah, et il y a aussi une adresse ! Au final, cette histoire m'a quand même l'air vraie... Mais est-ce que cette aventure se tente ? Boh, au point où j'en suis, je me fais quand même royalement chier, ici ! Peut-être que cette mystérieuse et palpitante aventure, comme cette lettre aime nous la vendre, sera véritablement inoubliable !
Curieux et déterminé, je me rends donc à l'endroit qui m'est indiqué et une fois sur place je tombe sur un manoir. Sacrée baraque ! C'est un riche qui veut nous faire profiter de sa maison de vacances ou ça se passe comment ? Je monte les escaliers qui se dressent à l'entrée afin d'accéder à la porte principale. Faut-il frapper avant de pénétrer la demeure ou c'est open bar ? Incertain et ayant tout de même un minimum de bonnes manières, je toque pour annoncer ma présence et finis par tourner la poignée qui m'ouvre sur un immense hall d'entrée. Plusieurs personnes sont déjà présentes et semblent attendre un quelque chose, peut-être un événement particulier ? Je m'avance tout en saluant globalement la petite foule, néanmoins soudainement anxieux de me retrouver avec des inconnus.
Parmi les "invités" se trouvent des personnes lambda et un type drôlement habillé. Ce qu'on peut dire, c'est qu'il ne passe pas inaperçu, mais honnêtement, j'aime bien son style décalé. Ne sachant trop si tous ont aussi été la cible de cette lettre, je m'avance vers une jeune femme que je juge plus "rassurante" que les autres et l'interpelle discrètement en m'approchant d'elle.
- Bonjour ! Excusez-moi, mais... vous aussi, vous avez reçu cette lettre ce matin ? lui dis-je en chuchotant tout en lui tendant la mienne.
En entrant dans cette étrange demeure, je me dis que je n'étais pas la seule invité en ce lieu. Ah, je commence par la fin, là, débutons par le début, que vous compreniez mieux. En sortant de ma chambre, ce matin, j'ai vu trois lettres accrochés à la porte de la chambre, dont une à mon nom. Trouvant cela assez inhabituel, étant curieuse, j'ai ouvert l'enveloppe et lu le texte. Celui-ci était un peu étrange et intriguant :
Si pour toi l'amour est plus fort que tout veins vivre une expérience hors du commun
Laissant les deux autres pour mes colocataires, je mis la clé présente dans l'enveloppe dans la poche de la jupe de mon uniforme de l'IRS et décidais d'aller manger. Une fois mon estomac rempli, je pris mon plan de la ville pour me rendre à l'adresse indiquée, un peu curieuse de découvrir ce dont il s'agissait. Pour moi, il devait probablement s'agir d'un jeu organiser par quelqu'un de l'école et, étant un rien joueuse dans l'âme, je m'étais décidée à y participer, oubliant la date où nous sommes. Oui, la Saint valentin n'est pas une fête qui m'ait jamais intéressé.
La demeure se trouvait à la périphérie de la capitale anglaise, entourée d'arbres. D'apparence légèrement ancienne, on devinait que l'endroit était accueillant et bien équipé. L'intérieur était aussi luxueuse mais il y avait un peu trop de porte, un peu comme dans un jeu où l'on devait trouver la sortie. Un ami de l'ISS m'en avait parlé : un escape game ? Non, je ne pensais pas que c'était le genre. Plutôt que de réfléchir à cela, je souris aux gens présents, beaucoup que je ne connaissais pas.
"Salut tout le monde."
Je fis un grand sourire à Hannah et Alix, le gentil couple que j'ai toujours soutenu. J'étais contente de voir qu'ils évoluaient bien et étaient ensemble à ce "jeu de l'amour". J'avais aussi reconnu la prof d'italien, même si je ne la connaissais pas personnellement. Peter, qui étudiait cette langue, l'appréciait bien. Je ne connaissais pas trop les autres, par contre. Ils étaient plus jeune que moi, c'est sur, et soit de l'ISS soit dans des classes avant la quatrième.
Je me dénichais un fauteuil, près d'une fenêtre, toujours un rien curieuse de ce qui va arriver mais assez patiente pour attendre le début du jeu.
Je ne savais pas comment cela était possible, mais j’avais reçu une lettre. Dans cette dernière se trouvait une clé et ce qui me sembla être un note extrêmement étrange. Après une longue, très longue, réflexion, je finis par passer la porte à la date et l’heure indiquées en imaginant que j’atterrirais dans une sorte de maison hantée. Je n'eus pas tout à fait tord, mais pas vraiment raison non plus.
Après une impression étrange que je ne sus définir et qui me mit grandement sur mes gardes, je me mis à observer tout ce qui ce qui m’entourait. Je ne tenais pas vraiment à avoir des ennuis à cause d'un excès de confiance… Aurais-je dû jeter la lettre et la clé ? Comme je n’étais pas seul dans cette maison, et que certaines tête ne m’étaient pas inconnues, je décidai de me calmer et d'analyser encore un peu la situation et ce lieu qui me paraissait hors du commun. Apparemment, contrairement à tout ce que j’avais pu voir dans ma vie, tout avait été fait pour qu'on se sente à l’aise, confortablement installés et ne manquant de rien. Je n’aimais pas ça. Je préférais nettement l'accueil qu'on m'avait réservé aux Etats-Unis. Cela avait été mille fois plus simple, mais bien moins angoissant pour moi qui n’avait pas connu la générosité avant tout ça. Du moins, pas pendant de longues années…
Suivant le mouvement, notamment pour ne pas rester immobile, j’allai m’installer avec les autres, proche d’Ellia que j’avais repérée de loin. C’est là qu’une voix s'adressa à nous, nous souhaitant entre autres la bienvenue. Je n’aimais pas du tout les mystères qu’il faisait. Mais comme cet hôte ne nous faisait pas face, répondre me semblait totalement inutile. Alors, je me mis à observer les autres “invités”. Trois d’entre eux nous saluèrent, dont une demanda si nous avions également reçu une lettre le matin même.D’autres furent silencieux alors qu’une fille plus… remontée par la situation s’énerva contre l'interlocuteur invisible avant de s'adresser à l’un de nous qui lui répondit. Finalement, nous étions tous perdus, voir désespérés par la situation. Personnellement, je me sentais si mal à l’aise que même la présence de mon amie peinait à m’aider. Je restai donc silencieux en continuant d'observer l’évolution de la situation, en alerte, après avoir sourit à celle que je protégerais à tout prix.
Trouver une lettre accrochée à sa porte, c'était quelque chose qui ne leur était jamais arrivé, à l'un comme à l'autre. Et autant Nick s'était juste naturellement demandé qui avait pu la déposer là, autant Ellia était partie assez vite du principe que c'était une blague de son frère. Lui n'avait pas l'habitude de ce cas spécifique, mais il attirait quelques regards et d'autres choses du genre lui étaient déjà arrivées. Elle non. Les seules personnes qui se retournaient sur son passage recevaient un regard glacial ou une expression fermée en retour, et personne n'avait jamais vraiment essayé de la draguer, ou de l'inviter, ou quoi que ce soit du genre. Réaction logique par essence, du coup.
Il n'avait pas cours le jeudi. En temps normal, il en aurait profité pour un des entraînements de Jun, mais ils avaient annulé ce jour-là parce qu'il devait passer du temps chez sa famille. Il passait donc son quatorze février à traîner sur le campus avec d'autres amis qui n'avaient ni cours, ni rien d'autre de prévu pour la journée. Ellia, en dehors de ses deux heures de cours de l'après-midi, était dans le même cas ; sauf qu'elle passa son temps libre à s'entraîner, n'ayant pas spécialement d'amis à retrouver. Au final, elle fut donc la première à quitter l'université pour aller voir cette fameuse adresse. En soit, elle aurait pu l'ignorer et simplement aller voir son frère pour lui demander des explications, mais autant jouer le jeu. Elle aurait tout le temps de l'engueuler une fois sur place. Nick avait été un peu plus hésitant. Avait-il vraiment envie d'aller retrouver une personne inconnue au milieu de nulle part ? Surtout quelqu'un qui laissait ce genre de messages. L'idée qu'on le drague lui semblait très légèrement dérangeante, sans qu'il sache trop pourquoi. Mais finalement, la curiosité l'avait emporté.
Ils se retrouvèrent donc tous les deux à l'intérieur de la maison sans s'être concertés. En voyant son frère, Ellia fronça les sourcils et s'avança dans sa direction. "Tu m'expliques ?" Nick lui retourna un regard perplexe avec un haussement de sourcil. "T'expliquer quoi ?" Elle montra la pièce d'un signe de la main et Nick haussa les épaules. "J'en sais pas plu que toi. Je savais même pas que tu avais reçu une lettre, toi aussi.""Moi... aussi ? Ce n'est pas toi qui l'a mise là ?" Il secoua simplement la tête et il affichèrent tous les deux un air songeur. Quoi qu'il soit en train de se passer, leurs deux hypothèses semblaient fausses. La voix qui s'adressa à eux et la présence de gens de tout âge n'était pas spécialement plus rassurante. Ellia ne retrouva sa sérénité qu'en apercevant Ryuu dans la foule, comme si son instinct protecteur reprenait le dessus sur ses possibles inquiétudes. Restait à savoir s'ils en apprendraient plus.
Nick parle en #EF2F3C et en #F5634A (japonais) Ellia parle en #C173B6 et en #A98BA0 (japonais)
Une lettre rouge rouge, et un bout de métal en or. voilà ce qui a attiré mon attention et attisé ma curiosité. Et c'est aussi la raison de ma présence en dehors de Londres ce soir, me dirigeant vers l'adresse indiquée par le bout de papier. En plein milieu d'une forêt en dehors de la ville, une maison un peu paumée. Quelqu'un à dit louche? Ouais, c'est carrément bizarre. Mais bon, la curiosité l'a emporté, d'autant plus qu'on est le 14 Février. Qu'est ce qu'il pourrait arriver de mal le jour de la fête des amoureux? Vu l'ambiance qui règne, j'aurais tendance à dire "beaucoup de choses". Ma naïveté me perdra.
L'extérieur de la bâtisse n'a pas l'air en très bon état, pourtant quand je pousse la porte je suis agréablement surpris. C'est propre, bien éclairé et décoré... Peut être même un peu trop pour que ce soit normal et que je me sente à l'aise. Ça cache quelque chose, c'est clair. Reste à savoir quoi...
Je fais exactement ce qui causera ma mort dans un film d'horreur: je me balade dans le manoir, tout seul. Une bibliothèque, un living room, et beaucoup trop de portes fermées à mon goût. On ajoute à ça le silence de mort, et en voilà une belle atmosphère pesante à souhait.
Je me pensais totalement seul, quand une voix s'éleva d'un coup, me faisant sursauter et manquer d'avoir une attaque cardiaque. Une expérience hors du commun? Ça pue la merde, très fort. Mais j'imagine que je ne peux pas faire machine arrière.
En revenant au grand salon, je m'aperçois que des personnes sont arrivées... Je suis soulagé parce que je reconnais quelques visages que j'avais aperçu à l'école, mais le type masqué à l'air tout droit sorti d'une apocalypse. Ça ne met pas vraiment en confiance. Sans un mot je vais m'asseoir aussi, comme tout les autres l'ont fait. Qu'est ce qui nous attend après ça? Pour une Saint-Valentin, ça a immédiatement pris un étrange tournant... Au fond de moi, j'espère que Lucia ne sera pas là. Je la sens mal cette histoire.
Situation amoureuse : Est très certainement amoureuse...même si c'est compliqué
Personnage sur l'avatar : Yorha no.2 type b (Nier Automata)
Doubles comptes : Lily Cullen
Commentaires/Citations : Que la vie soit une mer, alors notre raison, nos passions mêmes, soufflent assez pour nous porter où nous voudrons ; mais l'éloquence est une tempête, un ouragan qui nous déroute.
- John Donne -
Lun 4 Mar - 16:37
Lucia Valentini
Je n'avais pas fermé l’œil de la nuit comme chaque soir depuis que la nouvelle année avait commencé. Vous expliquez à quoi elles ressemblent n'arrangeraient pas la situation, mais tout ce que je peux vous dire c'est que personne ne voudrait vivre un tel cauchemar. Le soleil pointe le bout de son nez...Quel jour sommes-nous ? J'ai perdu la notion du temps...Je relève mon visage et regarde mon téléphone portable. Le 14 février ? La saint valentin donc...Un bref souvenir me revint sur la dernière que j'avais passé, loin de toute romance agréable. Comment allait ce garçon d'ailleurs ? Davian si je me souviens bien de son prénom ? C'est vrai que je suis folle mais je pense que mes souvenirs sont intacts... Du moins pour l'instant.
Il faut que j'aille en cours, mais en ais-je vraiment la force ? Je vais probablement encore lutter inlassablement contre mes terreurs. Seulement si je ne fais rien, si je me laisse morfondre de la sorte, je vais probablement me pendre dans cette chambre...Je mets mes affaires dans mon sac, essaye de cacher mes cernes par un peu de fond de teint...Ce n'est pas très efficace mais au moins personne ne viendrait m'embêter aujourd'hui...Du moins c'est ce que je croyais jusqu'à ce que j'ouvre la porte et que je vois une lettre rouge accrochée à cette dernière...Allons bon encore une lettre d'amour...Comme si c'était la première ! Depuis que tout le monde pense que je suis avec Lysander à cause de ce qu'il s'est passé au bal, les déclarations n'arrêtent pas de fuser dans tout les sens...
Seulement, il n'y en a qu'un qui fait battre mon coeur Même si notre histoire est juste impossible.
Je lis le contenu - même si ça ne changerait rien.
▬ Si pour toi l'amour est plus fort que tout...Qu'est-ce que...encore un clown qui pense être intéressant...
Pas de nom d'auteur, elle n'est même pas signée...je regarde l'adresse avant d'hausser les épaules et de partir pour ma journée. Pendant toutes ces dernières à rêvasser en regardant par la fenêtre, j'essayais de me convaincre de ne pas me laisser avoir...Peut être un piège d'Alessandro ? Il en serait capable ! Il avait fait le déplacement de Florence pour venir avec mon père, alors pourquoi pas...peut être que je devrais en parler à Lys'...mais en ce moment à cause de ce qui s'est passé...On ne se parle plus beaucoup trop, et je dois dire que ça ne m'aide vraiment pas à aller mieux bien au contraire...Finalement la fin de cette journée arrive, et j'ai pris ma décision.
Me retrouvant devant ce qui ressemblerait à un manoir, je regarde si c'est bien la bonne adresse...cet endroit n'est vraiment pas rassurant. Je toque à la porte signe de politesse avant de rentrer, et j'ai un léger blocage en voyant le monde présent ! Ha....HA des gens ! Mince...heu...bon okay...
▬ Bon...Bonsoir....
La timidité a repris le dessus, je reconnais notre professeur d'italien...Ha c'est une sortie scolaire ? Heu apparemment non, elle aussi semble ne pas comprendre ce qui se passe...Mes yeux se posent alors sur un brun que je ne connais que trop bien, et fait un signe de main discret...je me doute qu'avec l'histoire du bal, il n'a peut pas envie que les rumeurs continuent de prendre de l'ampleur. Ne pouvant rester en place, je décide de me rendre à la bibliothèque pour essayer de voir s'il n'y aurait pas un indice ou quelque chose qui nous expliquerait ce que l'on fait ici...Je sursaute en entendant une voix s'élever et écoute cette dernière. Mouais encore peu rassurant...ça ne m'aide pas...j'espère ne pas faire une crise d'hystérie pendant le séjour.
On ne sait jamais sur quelle menace on peut tomber...
Velvet Ellusia
IRS |:| Quatrième année
Sexe :
Identité de genre :
Orientation sexuelle : Hétéro jusqu'à preuve du contraire
J'avais trouvé cette lettre sur ma porte et, s'il n'y en avait pas eu trois, comme une pour chacune des occupantes de la chambre, je pense que je ne l'aurais pas ouverte. Déjà, un message épinglé sur une porte, ça ressemblait beaucoup trop à ce que j'étais capable de faire dans mes pires moments et ensuite, je n'étais pas le genre de personnes à qui on laissait des petits messages secrets. Et pourtant si. Et j'étais restée à la regarder pendant un bon moment avant de me décider à l'ouvrir, juste pour y trouver cet étrange message. « Si pour toi l'amour est plus fort que tout... Viens vivre une expérience hors du commun... »
L'image d'Anton m'est revenue à l'esprit. L'amour plus fort que tout... c'était quelque chose auquel j'avais cru, mais j'avais du mal à m'en persuader aujourd'hui. Non, ce qui me convainquis d'y aller fut la deuxième partie du message. Une expérience hors du commun. Vivre quelque chose de nouveau avait toujours été mon moteur, la chose qui me poussait en avant. Je ne pouvais pas dire non à une promesse pareille. J'avais donc eu un mal fou à me concentrer pendant ma journée de cours. J'avais juste hâte de voir ce qu'était cette histoire.
Alors quand la clocha sonna enfin la fin de ma journée de cours, j'étais une boule d'énergie ambulante. C'était limite si je ne sautillais pas, alors que je n'avais pas la moindre idée de ce qui m'attendais. Et si c'était quelque chose de mal ? Mais pourquoi quelqu'un voudrait me faire du mal ? Faire du mal à toute l'école ? Si ça avait été la famille du gars qui a eu un accident à cause de moi, les seuls qui à mes yeux auraient pu me vouloir du mal, ils auraient trouvé autre chose. Quelque chose de plus personnel, de plus ciblé. Du coup je ne me méfiais pas du tout.
J'arrivai à un grand manoir avec l'adresse donnée sur la lettre. La clef passée dans une chaîne autour de mon cou, j'entrai pour voir que plusieurs personnes étaient déjà là. Je ne connaissais personne à part ma prof d'italien. J'avais déjà vu certains visage dans la cour ou dans les couloirs, mais je n'avais aucun nom à mettre dessus. Aucune histoire non plus. J'étais la seule en uniforme ; certains avaient l'air assez vieux pour que je me demande s'ils étaient vraiment de mon lycée ou si cette histoire s'étendait à toute la ville. L'université, peut-être ? Je n'y avais jamais mis les pieds.
L'objectif était de se mêler à la foule ! Déjà première chose, tout le monde me dépassait d'au moins une tête. Un garçon était en train de parler à ma prof. Un autre (je crois que c'en était un) était arrivé en tenue intégrale hyper bizarre. Je me demandai comment il en était arrivé à décider de venir habillé comme ça. Il y avait des petits groupes déjà formés, des gens qui se connaissaient, des couples aussi visiblement. Alors j'avançais vers le plus mystérieux du lot. "Tu sais ce qui va se passer, toi ?" Tout le monde le regardait bizarrement, tout le monde semblait tendu. Moi j'avais juste envie de savoir la suite.
C’était une journée comme les autres, presque comme les autres.
Alors que je venais à peine de m’éveiller, mes cheveux en bataille, ma couette dans tout les sens et…… Ah ba les pieds sur l’oreiller. Ah bah d’accord. Je me demande vraiment ce qui ce passe dans mes rêves des fois. Enfin, au moins j’ai bien dormis !
À peine debout, je fonce prendre une douche pour me réveiller, je sors et me sèche, cheveux et corps. J’enfile mon uniforme.
À peine habiller que, mon casque sur les oreilles, je prépara mon sac à ma journée de cours. Ce fut pourtant quand je m’apprêta à partir que je découvris une lettre à ma porte. Elle était d’un rouge royal. Je remarqua alors quel jour spécial nous étions : La Saint Valentin ! Je regarda la lettre, perplexe. Personne ne m’avait donné de lettre avant, enfin, peut être parce que tout le monde juge que c’est ringard. Je me demanda si la lettre était destinée à une de mes colocataires mais il n’en était rien.
Piquée par ma curiosité, j’ouvris la lettre, prenant soin de ne pas l’abîmer. À l’intérieur, un nom qui ne me semblait pas étranger, mais pas non plus très familier : Jess . Un visage vînt vaguement compléter ce nom. Il était beau, il faut se l’avouer. Brun et possédait des origines asiatiques, de par son visage fin . Ou alors il avait une mère asiatique. Maintenant que j’y pensais, avec ces traits fins, il ressemblait en quelque sorte à mon frère. Si je me souvenais bien, il était également un Gifted. En quelle classe ? 2°3 ? 2°1 ? Je ne m’en souviens plus. Enfin, j’irai au rendez-vous. C’est une manière assez enfantine mais mignonne qui me fit sourire. Moi qui croyais que l’on envoyait des lettres que quand on est enfants, cette petite « tradition » semble avoir perduré. Avec la lettre, une petite clefs. La petite clefs était très jolie. Vous me direz que je trouve tout mignon, et c’est assez vrai, mais qu’est-ce que j’y peux ?
Après mes nombreux cours, je rentra dans mon dortoir pour y déposer mon casque, que je remplaça bien sur par des écouteurs le temps du trajet, comme toujours. Je me changea, remplaçant mon uniforme banale par une tenue tout aussi banale: un pantalon gris-blanc, un tee-shirt noir surmonter d'un manteau blanc cassé, accompagné d'une écharpe rouge; Il fessait très froid encore. J’arriva bien vite, peut être trop vite à mon goût, le stress s’étant former comme une boule maléfique au plus profond de mon ventre que je m’empressa de faire disparaître en inspirant et expirant calmement, comme me l’avait apprit mon frère. Je paniquais ou stressais vite, c’est vrai.
J’étais arrivée devant un manoir, il n’avait rien d’effrayant bien que l’on ait vus mieux comme lieu de rendez-vous….rendez-vous que je doute de plus en plus de son authenticité.
J’entra tout de même dans le manoir. Plusieurs personnes se trouvaient là, ce qui ne me rassurait pas plus que ça. Je n’étais pas vraiment à l’aise mais essayais de le cacher et de surmonter ma timidité, encore une fois.
« Bonjour... »
Dis-je doucement, m’inclinant légèrement comme à mon habitude . Alors que je me dégagea de l’entrée pour ne pas gêner les nouveaux arriver, s’il y en avait, et resta dans un petit coin, évitant les autres, cause du stress, quand une voie s’éleva :
» Bienvenue à tous et à toutes ! Je suis vôtre humble hôte. Vous êtes ici chez vous, mais n'oubliez pas que je vous héberge en toute convivialité. Merci de faire attention à tout les biens et effets personnels de cette maison. Qui je suis n'a aucune importance, mais vous avez acceptez volontairement d'être ici pour participer à une expérience hors du commun. Quelle sera t-elle ? Nous y reviendrons plus tard ! En attendant prenez vos aises, et reposez vous »
Dans quel problème je me suis encore mise moi ? Dieu merci j’ai mon téléphone sur moi… Et en quoi consistait est cette expérience ?
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Lun 11 Mar - 14:34
Anonyme
Notre visite commence ici, dans ce salon, où vous pouvez admirer la douceur et l'innocence de la jeunesse...hélas, les choses ne sont pas toujours ce qu'elles paraissent. Les murs ce cette pièce par exemple, n'entendait vous pas comme un battement, une respiration ? Où bien est-ce une illusion que vous amène la clé de votre imagination ? Et comme vous pouvez le remarquer, il n'y a aucune fenêtre, seulement des tableaux d'un goût très particulier ... Quel angoissant problème à résoudre, par où aller, par où sortir ? J'ai bien peur que vous n'allez être contraints de me suivre...
Ho pardon, je ne voulais pas vous effrayer ! Mais venez donc, la visite ne fait que commencer. Mais avant toute chose, il va falloir vous éclairer à cause de la panne de courant soudaine qui vient d'avoir lieu. Pas d'inquiétudes, il y a des bougies parsemées sur la table. L'ambiance est bien plus romantique vous ne trouvez pas ? C'est une saint valentin après tout, alors autant commencer par la perfectionner dans les détails.
Vous êtes actuellement une trentaine à avoir répondu à l'appel, au goût de l'aventure. Comme vous des couples, des élèves célibataires qui cherchent à panser leur coeur blessé. Dans ce périple vous aurez besoin de vous connaître et d'être solidaire pour pouvoir échapper à l'expérience. Comment ? Un escape game ? Vous êtes loin du compte chers amis. Remarquez vu que la porte d'entrée a maintenant été verrouillée, cela y ressemblerait presque. Ne vous angoissez pas pour si peu, il y a bien pire qui vous attend ! Mais je n'en dirais pas plus pour le moment...
Alors que vous tous, vous vous demandez ce qui va vous arriver, au loin du côté gauche, vous entendez une porte grincer ! L'une des pièces qui étaient verrouillées tout à l'heure vient de vous ouvrir son mystère. Vous entendez comme des voix à l'intérieur, y aurait-il donc quelqu'un, âme qui vive en ces lieux ? Pas de chance, ce n'est qu'un magnétophone qui passe en boucle, un film des années 80. En y regardant de plus près, vous apercevez une sortie de couple dans les rues de Londres. Un homme et une femme se tenant la main, costumés comme l'époque. Puis le film ne cesse de se répéter...
« Ceci est pour ma chère Eva, l'amour de ma vie »
Tel est le message s'affichant avant qu'il ne commence. Qui est cette Eva ? Peut être qu'en fouillant dans la bibliothèque, vous y trouverez des indices poignants ?
A vous de choisir vos actions. Entre être les spectateurs de l'impossible, ou les acteurs de l'impensable.
/!\ A partir de votre deuxième post, la règle concernant les 400 mots s'applique ! Merci d'y faire attention, faute de quoi vous serez sanctionnés d'un malus dès l'ouverture de la deuxième partie /!\
The Wiesel Den 
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