À droite, l'école et ses élèves normaux, comme tout le monde.À gauche, le centre de redressement pour jeunes dangereux.Maintenant réunis, pour le pire.
Venez participer à la journée d'introduction des clubs ! Nourriture et activités pour tout le monde ~
Forum fermé. Indarë rouvre ses portes à une nouvelle adresse.
Si vous étiez partenaires et que vous souhaitez revenir dans notre liste, vous pouvez : - Ajouter votre fiche parmi nos partenaires en passant par cette page : https://indare.forumactif.com/h20- - Changer notre fiche et nos boutons pour les remplacer par ceux-ci : https://indare.forumactif.com/t84- - Changer le nom du forum en "Petits secrets d'Indarë"
Pour les anciens membres qui souhaiteraient s'inscrire à la V2, c'est par ici → https://indare.forumactif.com/ Pas mal de choses ont changé donc pensez à lire tous les sujets. J'ai aussi listé le plus gros des modifications dans le MP général envoyé pour l'ouverture.
Je ne savais pas trop à quoi je devais m’attendre. Pour être honnête, j’étais aussi satisfait que craintif. Pourquoi craintif alors que Freja venait de m’avouer concrètement ses sentiments ? Parce que j’allais peut-être un peu vite. Après tout, c’était son premier baiser. Du moins… le premier consenti. Nous n’étions pas des enfants mais… je ne voulais en aucun cas la brusquer. Parce que je l’aimais vraiment, je voulais que tout se passe le mieux possible. Cependant, je me retrouvai très vite rassuré quand elle répondit, d’abord timidement puis de manière un peu plus fervente. Ses mains glissèrent dans mes cheveux et je frissonnai, automatiquement porté vers l’envie d’accentuer ce baiser. Secrètement, je l’attendais depuis plus longtemps que je le croyais. Ihn m’avait tant fait douter que j’avais failli ne plus le souhaiter. Désormais, j’étais certain de mon choix, et je ne voulais pas que ça s’arrête. Ses lèvres étaient si douces, si parfumées, son souffle si enivrant… Je ne pouvais plus m’en détacher. Épris de la sensation que ce contact charnel pourtant si sensuellement candide me procurait, je serrai Freja plus fort contre moi, détachant mon dos des coussins pour me pencher davantage vers elle. Si ce baiser pouvait durer une éternité, j’étais prêt à relever le challenge. C’était tellement plaisant, agréable… savoureux. Je n’avais pas d’autre mot. La violoniste me faisait un effet que je n’avais jamais connu avant, même avec Mary. A cette pensée, j’eus comme un pincement au cœur. Mais il battait déjà avant tant d’intensité que mon attirance pour Freja prit le dessus, chassant presque instantanément l’amertume qui commençait à naître. Apparemment – et heureusement – je n’étais pas le seul à avoir du mal à calmer mes ardeurs. La demoiselle semblait elle aussi prendre un plaisir particulier à revenir à la charge quand nous nous accordions ne serait-ce qu’une seconde de pause. C’en devenait limite drôle. Nous nous surprîmes même à échanger un rire au milieu de ce baiser, si long mais si réjouissant. Lorsque je coupai enfin le contact, avec cependant une pointe de regret, non sans garder mon visage tout près du sien, je plantai mon regard dans ses iris nacrés avant de laisser mon front reposer contre le sien. Ma main gauche caressait le creux de son dos, l’autre se baladait le long de son épaule et de son bras, allant et revenant sur sa peau de pêche, jusqu’à aventurer mes doigts dans ses cheveux de jais. J’espérais que ma réponse physique lui convenait, que mon absence de parole ne la vexait pas. Car malheureusement, même si j’étais sûr de mes sentiments pour elle, je ne me sentais pas encore capable de lui dire « Je t’aime ». Ces mots signifiaient beaucoup trop de choses pour moi, j’avais besoin de temps avant de pouvoir les utiliser. Je souhaitais seulement qu’elle ne prenne pas mal ce choix, qu’elle n’en soit pas blessée.
New divide clickFreja & Meyer 10/12 « Des aveux sur lui» Ce baiser était si doux, si bon. Ses lèvres étaient si douces… Je ne pensais pas qu’un simple baiser aussi innocent soit-il pouvait faire un tel effet non pas que j’avais envie de plus, je n’étais peut être pas assez prête pour ça bien que je savais que Meyer me mettrait à l’aise comme pour ce baiser. Mais ce baiser… Je l’attendais depuis que nos lèvres s'étaient frôlées la toute première fois, chez moi. Et le faire maintenant, après lui avoir dit “je t’aime” ne faisait que décupler mon envie de continuer ce baiser, même s’il n’avait pas répondu à ma déclaration. Au fond de moi il y avait une petite voix qui me disait simplement: il n’est pas prêt à le dire. Soit… J’attendrais, tout comme j’attendrais que son autre personnalité m’aime et change son jugement à mon propos!
Bref je n’avais plus envie de penser à ça, je voulais juste penser à ce que je faisais à présent, mon premier baiser avec l’homme que je considérais à présent comme non pas seulement mon premier amour mais en plus de ça l’homme de ma vie. Je ne sais pas pourquoi, ni comment cela c’était passé dans ma tête mais à présent il était tout ça pour moi et je comptais bien lui faire comprendre en continuant le baiser, l’accentuant pendant qu’il se redressait légèrement en me tenant. J’aimais tellement être dans ses bras, je me sentais en sécurité. Nous nous permîmes même un léger rire lorsque nous reprenions notre souffle. Il est vrai que s’embrasser si longtemps et surtout quand on savait que c’était mon premier baiser était assez ironique mais bien sûr, il fallut que celui-ci s’arrête à un moment ou un autre et ce fut le cas quelques minutes plus tard. Ses mains sur moi me firent sourire et frissonner à la fois. Son front contre le mien je le regardais dans les yeux tout comme il le faisait avec moi. Il était tellement beau…
«J’ai… J’ai beaucoup aimé… Et c’est quand tu veux pour un second round!» Je me mis à rire doucement et lui tirai la langue.
En tout cas, si elle l’était, elle ne le montrait absolument pas. Le sourire accroché à ses lèvres et son visage rayonnant démontraient clairement qu’elle passait un bon moment, et j’en étais très heureux.
- J’ai… J’ai beaucoup aimé…dit-elle, les joues rosies.Et c’est quand tu veux pour un second round !ajouta-t-elle avant de rire doucement, tirant la langue, une lueur taquine dans le regard.
Je saisis l’occasion pour unir à nouveau nos bouches, laissant le bout de ma langue s’aventurer contre la sienne. Elle émit un petit couinement surpris mais me laissa lui faire découvrir le côté plus voluptueux d’un baiser toujours aussi empli d’amour. A ce moment-là, je crus sentir mon cœur sortir de ma poitrine. C’était si bon que j’eus du mal à freiner mon envie d’aller plus loin. Néanmoins, il le fallait. Alors je reculai, tentant de contrôler ma respiration devenue soudain irrégulière. Je cachai mon embarras en allant embrasser Freja dans le cou et y garder mon visage enfoui.
- Et ça ? Comment tu as trouvé ?m’enquis-je dans un murmure troublé.
Elle répondit qu’elle avait également apprécié, tout en étant tentée de recommencer. Je poussai un petit soupir, soulagé et excité à l’idée de pouvoir retenter l’expérience. Je lui demandai ensuite si elle voulait boire quelque chose. Le repas commençait à être loin derrière nous et j'avais la gorge sèche avec toutes ces émotions. Elle souhaitait un autre Martini. Je m’attendais à quelque chose de plus soft comme de l’eau ou une tisane, ce qui me fit beaucoup rire. Je descendis donc du canapé pour aller lui préparer un verre, me pris une bouteille de bière au passage. Je déposai le tout sur la table basse au moment où un éclair zébrait le ciel, avant que l’orage se mette à gronder. Nous entendîmes la pluie tomber à peine quelques secondes plus tard. Les gouttes s’écrasaient contre la baie vitrée, de plus en plus nombreuses. J’allai appuyer sur le bouton au mur pour fermer le volet roulant, et rejoignis Freja.
- Te voilà prisonnière ici,déclarai-je avec un sourire en coin en m’asseyant à côté d’elle.
Hurt and virtue clickFreja & Meyer 10/12 « Des aveux sur lui» Lorsque je tirai la langue je fus assez surprise qu’il colle ses lèvres aux miennes en venant lécher ma langue délicatement et je couinais légèrement. Mais il ne fallait pas croire que je n’aimais pas, bien au contraire. Je fermais les yeux doucement et me laissais faire, mon cœur s’étant mis, de nouveau, à battre la chamade. C’était chaud, sa langue était tout aussi douce que ses lèvres et j’aimais beaucoup ça bien que j’étais un peu plus vite à bout de souffle que lors de notre premier baiser. Le french kiss une fois fini il vient mettre son visage au creux de mon cou pour s’y blottir et j’entendais sa respiration saccadée tout comme la mienne. Je lui caressais la nuque puis descendait le long de sa colonne vertébrale tendrement et lentement. Lorsqu’il me demanda comment j’avais trouvé ça je pouffais de rire.
«À ton avis Meyer! C’était super bien! J’ai hâte de recommencer!»
Après ça l’infirmier me demanda si je voulais boire quelque chose d’autre, je touchais ma montre il commençait à être tard mais j’avais une folle envie de Martini alors je lui en demandai un. Il se leva et alla chercher pour lui et pour moi. Il m’étonna car il avait pris une bière, ce qui ressemblait à une bouteille de bière alors qu’il m’avait dit un jour qu’il travaillait le vendredi. Je vis ensuite un flash lumineux apparaître et entendis un grondement assez fort puis le bruit de la pluie qui semblait être de plus en plus forte. Tout en s’asseyant à mes côtés Meyer déclara qu’il me faisait prisonnière pour ce soir. Je souris et pris la parole.
«Oooooh quel dommage…» Dis-je d’un ton faussement triste. “ «En revanche ça m'ennuie parce que je voulais fumer.» Je ris. «Au fait, Janna n’a pas peur de l’orage?»
- Ooooh quel dommage…ironisa-t-elle.En revanche, ça m’ennuie parce que je voulais fumer.
Elle rit. Effectivement, ce serait difficile de consommer du tabac avec ce temps. Il valait mieux garder les fenêtres fermées pour ne pas risquer d’accident, et je ne voulais pas enfumer l’appartement. Janna n’avait pas besoin de s’intoxiquer indirectement à la cigarette. J’espérais que ça ne dérangeait pas trop Freja de ne pas fumer…
- Au fait, Janna n’a pas peur de l’orage ?s’enquit la demoiselle curieuse.
Je hochai négativement la tête.
- Nein*, en plus, elle a le sommeil assez lourd,répondis-je.
Je lâchai un ricanement.
- Sa mère, par contre, c’était une autre histoire. On aurait dit que le ciel allait lui tomber sur la tête.
Je me souviendrais toujours du jour où j’avais découvert sa peur de l’orage. C’était au début de notre relation, nous venions d’emménager ensemble. Mary lisait un livre sur le canapé pendant que je réglais des affaires d’assurance auto sur l’ordinateur, assis à la table du salon. Alors qu’elle passait près de moi pour aller à la douche, un énorme coup de tonnerre avait retenti. La lumière du plafond s’était mise à clignoter. Au moment de baisser les yeux pour lui demander si elle voulait bien aller fermer les volets, je n’avais trouvé devant moi qu’un emplacement vide. En un éclair – et c’était le cas de le dire – elle avait plongé sous la table et s’était recroquevillée à mes jambes, les mains sur la tête, comme un chaton apeuré. Impossible de la convaincre de sortir de là-dessous. Comme la nappe tombait assez bas, elle s’y sentait en sécurité, telle une enfant croyant que seule sa couette ferait barrage contre le monstre sous le lit. Finalement, je passai la fin de la soirée sous la table avec elle dans mes bras, éclairés à la bougie car les plombs avaient sauté. Après ça, je m’étais tapé un mal de dos des enfers. Mais ce souvenir restait un des meilleurs passés auprès de mon épouse. A cette pensée, mon cœur se serra et je me rembrunis. Quelle idée d’avoir parlé de Mary, devant Freja qui plus est…
- Désolé…fis-je en me grattant nerveusement la nuque.
Je tentai un sourire, n’y parvins qu’à moitié, préférai me réfugier dans quelques gorgées de bière.
Like a drug clickFreja & Meyer 10/12 « Des aveux sur lui» Le temps ne m’arrangeait pas, en effet j’avais une grosse envie de fumer et il était hors de question de fumer à l’intérieur de chez le blond. Chez Ellen je pouvais me le permettre mais Meyer.. Je ne savais pas. De plus, il avait une fille et je ne voulais pas l’intoxiquer avec ma clope. Je ne voulais pas qu'elle devienne fumeuse passive. Enfin que le tonnerre grondait et je demandais à l’infirmier si la petite fille n’avait pas peur de l’orage. Bizarrement il se mit à parler de son ex-épouse. Je ne savais pas comment je devais le prendre mais au final je le laissais parler d’elle tout en buvant mon Martini. Ça me rendait jalouse mais… Je ne l’empêcherai jamais d’en parler par respect pour lui, sa fille et pour montrer à son autre personnalité que cela ne me dérangeait pas ou presque pas du moins? Je souris à sa petite anecdote une fois qu’il eut fini il s’excusa je penchai la tête sur le côté et mis une main sur son épaule.
«C’est pas grave…C’est bien si tu arrives à en parler et ça ne me gênera jamais. J’espère juste… Être à la hauteur un minimum.» J’avais dis ça avec la tête toujours penchée et les yeux fermés. Dans le fond j’avais envie de pleurer mais je ne pouvais pas lui en vouloir de parler de la femme de sa vie.
- C’est pas grave… C’est bien si tu arrives à en parler et ça ne me gênera jamais,assura-t-elle.
Je ne la croyais qu’à moitié. Je devais éviter d’évoquer Mary en sa présence, ce n’était pas correct pour elle. J’avais vécu beaucoup de choses mais c’était du passé maintenant. Elle n’avait pas besoin de savoir que j’avais été très heureux avec une autre femme. Aujourd’hui, si je décidais de partager ma vie avec Freja, je devais regarder vers l’avenir, pas dans le passé. Et lui montrer que je pouvais très bien retrouver le bonheur à ses côtés. C’était ce que je souhaitais de toutes mes forces.
- J’espère juste… être à la hauteur un minimum,ajouta la violoniste dont la voix faiblissait à la fin de sa phrase.
Je la regardai, triste et surpris à la fois. Je posai ma bouteille sur la table basse, saisis son verre et le posai aussi. Puis je me tournai vers elle et la pris dans mes bras. Je n’aimais pas ce qu’elle venait de dire. Je n’imaginais pas qu’elle pensait de cette façon. A tous les coups, c’était à cause de Ihn. Il devait lui avoir bourré le cerveau sur le fait qu’elle ne remplacerait jamais Mary, qu’elle ne serait jamais digne de mes attentes, pour la faire se méfier, voire reculer et abandonner. Évidemment, cet idiot avait tout faux. Freja l’avait-elle compris ou cachait-elle sa crainte derrière son amour pour moi ? Le fait qu’elle me dise avoir l’espoir d’être à la hauteur suffisait à me faire douter. Mon oreille contre la sienne, je pris la parole.
- Non, ce n’est pas ce que je veux.
Mes mains caressèrent doucement son dos.
- Quoi que tu aies pu entendre, je n’ai aucune intention de te comparer à Mary,poursuivis-je.Elle était… elle. Et tu es toi. Je l’aimais pour ce qu’elle était, pour qui elle était. Et c’est pareil pour toi. Quelles que soient vos différences. Je veux juste…
Je réfléchis, resserrai un peu plus mon étreinte, repris.
- Je veux juste qu’on soit heureux tous les deux. Et… en vérité… c’est moi qui me dois d’être à la hauteur.
Je reculai, fis face à son regard interrogateur, retroussai la manche gauche de mon sweat. Ce n’était pas joyeux du tout mais je voulais qu’elle sache. Avec douceur, j’attrapai sa main et la dirigeai vers l’intérieur de mon avant-bras, conduisant ses doigts à frôler les quelques cicatrices de ma bêtise. L’orage gronda.
- J’ai fait ça parce que j’ai cru ne pas l’être pour Mary,déclarai-je le regard rivé sur ses ongles vernis.J’ai fait l’erreur d’en arriver là parce que j’ai été faible. Je ne recommencerai plus,ajoutai-je précipitamment en la regardant dans les yeux, de peur qu’elle se mette à paniquer.Mais je sais qu’aujourd’hui, j’ai encore des choses à prouver. Et je ferai en sorte de ne pas te décevoir, de ne pas refaire de faux pas, de faire mieux qu’avec Mary. Elle a beaucoup souffert à cause de moi et je ne veux pas que tu souffres toi aussi.
Never too late clickFreja & Meyer 10/12 « Des aveux sur lui» Je sentis mon verre être pris par Meyer et il me prit ensuite dans ses bras caressant en mon dos. Soudain j’eus vraiment envie de pleurer jusqu’à ce qu’il me dise qu’il ne voulait pas que je sois comme elle en me caressant toujours le dos. Son autre personnalité m’avait clairement fait comprendre que je ne serai jamais à la hauteur et c’était le pourquoi de cette pensée mais lorsqu’il me dit qu’il ne nous comparera pas parce que nous n’étions pas pareil et, resserrant son étreinte il me dit simplement qu’il voulait qu’on soit heureux tous les deux. Puis il hésita et m’expliqua que c’était à lui d’être à la hauteur. Ce que bien sûr je ne compris pas alors qu’il prenait ma main délicatement et brisait notre étreinte en soulevant sa manche. Que faisait-il? Mes doigts touchèrent alors sa peau qui était en sorte de relief et je compris alors ce qu’il me “montrait”. Lorsque l’orage gronda je sursautai, choquée par ce que je sentais sous mes doigts.
Mes yeux se levèrent pour regarder Meyer qui me fixait déjà il pensait sûrement déjà que je paniquais mais, après tout, c’était le cas. Il se dépêcha donc de me raconter pourquoi. J'espérais sincèrement qu’il ne recommencerait. Je ne voulais pas le perdre à cause de ça… J’enlevai ma main de son bras et l’étreignis fort en mettant ma tête dans son cou. Je ne devais pas pleurer, j'embrassai son cou et vins coller ma bouche à son oreille.
«J’espère que tu ne le feras plus… Je ne veux pas vivre sans toi…»
Ce fut à son tour de me serrer contre elle. Elle enfouit son visage dans mon cou. Son souffle me fit frissonner, son baiser accéléra les battements de mon cœur. Puis je sentis sa bouche tout près de mon oreille.
- J’espère que tu ne le feras plus… Je ne veux pas vivre sans toi…
Elle n’aurait pas à me le répéter. Je ne comptais pas m’en aller. Janna avait besoin de moi, et j’avais besoin de Freja. Pour le lui prouver autrement que par les mots, je la pris par les épaules pour la faire légèrement s’éloigner. L’une de mes mains alla trouver sa joue et je me penchai de nouveau pour l’embrasser. Ce fut encore un long baiser durant lequel je fis tout pour lui transmettre tout ce que je ressentais pour elle. Ses doigts dans mes cheveux me faisaient un tel effet que j’en tremblais de tout mon corps. J’étais si happé par la chaleur du sien, de son souffle et le parfum de sa peau que je n’entendais presque plus l’orage qui grondait au-dessus de nos têtes. Mon cœur battait si fort qu’il me faisait presque mal. Tout ce à quoi je pensais, c’était à Freja et à ce qu’elle me procurait, entre amour et passion, ferveur, fébrilité, désir… L’ardeur qu’elle mettait dans ses gestes, dans sa façon de se serrer contre moi, dans le baiser qui devenait de plus en plus vif… Tout cela accentuait grandement mon envie de lui montrer qu’elle faisait désormais partie de ma vie, et que n’avais pas l’intention de l’en chasser. Peu importait Ihn, le regard des autres, son statut de musicienne célèbre, Mary… Je n’y pensais pas. Seule Freja comptait. Ma Freja… Nous n’arrivions pas à nous détacher, comme aimantés l’un à l’autre. L’orage gronda plus fort au moment où je me penchai davantage sur la jeune violoniste jusqu’à m’allonger à demi sur elle, mon dos contre le dossier du canapé. Elle laissa sa tête reposer sur le bras rembourré, se tourna vers moi et m’attira par la nuque pour mélanger nos souffles encore et encore. Je savais que je devais calmer ma fougue, éviter de la brusquer parce qu’elle était inexpérimentée. Pourtant, je ne pus m’empêcher de laisser ma main descendre le long de sa hanche jusqu’à sa cuisse, et rapprocher mon bassin du sien.
Incomplete clickFreja & Meyer 10/12 « Des aveux sur lui» Le tonnerre… Je ne l’entendais même plus tellement j’étais happée par ce baiser qui devenait de plus en plus brûlant. Il me rendait totalement fébrile, folle mais… Ça ne me gênait pas le moins du monde parce que c’était avec lui, Meyer.. Ou Constantine au choix enfin bref je m’en foutais à ce moment précis, seul ce baiser comptait pour moi et lui bien sûr. il me caressait avec tellement de passion que je lui rendais ses attentions avec plus d' ardeur encore, je voulais juste lui prouver que je l’aimais et alors que je lui rendais ses caresses je sentis qu’il me couchait un peu plus sur le canapé. Ma tête sur l’accoudoir du canapé, je soupirais en reprenant un peu d’air avant de recommencer à l'embrasser passionnément. Bizarrement ou peut être parce que je prenais de l’assurance je passais l’une de mes mains qui étaient bouillantes sous son sweat pour lui caresser le dos d’une main tandis que l’autre tenait toujours son cou. Et c’est lorsque sa main passa de ma hanche à ma cuisse et que son bassin se colla au mien qu’une immense vague électrique me prit tout le long de ma colonne vertébrale, que mon cœur se serra et que mon ventre se noua. Mais cela ne restait que des bonnes sensations évidemment! Cela m’était totalement inconnu mais j’aimais vraiment et me collais un peu plus à lui pour sentir son corps plus proche du mien encore.
Je craignais qu’elle me repousse, je n’avais vraiment pas envie d’aller trop vite pour elle. Et en même temps, j’aurais compris si elle l’avait fait. Toutefois, je constatai avec surprise et soulagement qu’il n’en fut rien. Bien au contraire ! Freja paraissait vibrer de plaisir et s’efforçait de se coller un peu plus à moi, comme si elle avait peur que je m’envole. Cela ne manqua pas d’augmenter mon plaisir, de me faire réaliser que Freja était réellement la bonne personne, celle avec qui je voulais recommencer une vie de couple stable. En bientôt un an, je me disais que je serais incapable d’aimer à nouveau, d’éprouver la moindre attirance sexuelle pour quiconque, trop déchiré par la perte de la seule femme avec laquelle ma vie avait pris le meilleur tournant. Plus maintenant. Mary n’était pas la seule. Du moins, je l’espérais. J’espérais profondément vivre quelque chose de fort avec Freja. Aussi fort que l’orage qui venait de se transformer en tonnerre dehors. Paf ! Comment ça, « paf » ? Je rouvris les yeux, cessai d’embrasser Freja. Nous étions dans le noir complet, les plombs avaient sauté.
- Oh,fîmes-nous d’une même voix.
Nous échangeâmes un rire. Je posai une main sur sa joue, histoire de me guider correctement et trouver sa bouche pour l’embrasser. Puis je me redressai.
- Je reviens,fis-je en fouillant dans la poche de mon jean.
Je sortis mon téléphone portable, allumai le flash pour pouvoir me déplacer sans rentrer dans un meuble. Le compteur électrique se trouvait dans le boîtier de l’entrée, au-dessus du meuble. Apparemment, la coupure avait eu lieu dans tout le bâtiment car il n’y avait rien d’anormal ici. Et comme tous mes voisins devaient dormir à cette heure-ci, je devais moi-même descendre au rez-de-chaussée pour aller voir le compteur principal. D’abord, je retournai auprès de Freja qui s’était rassise sur le canapé.
- Je dois aller remettre le courant en bas,déclarai-je en dirigeant la lumière de mon téléphone vers nos pieds pour ne pas l’éblouir, même malgré sa malvoyance.Tu veux en profiter pour fumer ?
Elle répondit par l’affirmative. Je l’aidai à se lever, gardai sa main dans la mienne pour la guider. Dans l’entrée, elle fouilla à l’intérieur de son sac à main pour dégoter ses cigarettes. Après réflexion, je pris les miennes aussi dans le premier tiroir du meuble. Nous sortîmes de l’appartement. Je pris soin de fermer à clé derrière nous, en espérant que Janna ne se réveille pas pendant notre escapade nocturne. Nous prîmes les escaliers avec prudence et nous dirigeâmes vers la porte de la cave. Normalement, seul le concierge de l’immeuble possédait la clé. Mais comme j’avais plusieurs fois été le premier à râler parce que personne ne réagissait aux coupures de courant, il avait fini par me faire un double en insistant sur le fait qu’il me faisait confiance et que j’avais intérêt à être honnête. Du coup, grâce à ça, nous pouvions fumer à l’abri.
- Il vaut mieux rester debout, ce n’est pas très propre ici,prévins-je en me dirigeant vers le compteur.
Je le déverrouillai pendant que la jeune violoniste s’allumait une cigarette. Une petite manipulation des boutons et aussitôt, l’électricité revint. J’allai éclairer la cave, éteignis le flash de mon téléphone et le rangeai.
- Ça va mieux ?m’enquis-je en la voyant expirer la fumée avec réconfort.
Bungaku Shounen no Yuuutsu clickFreja & Meyer 10/12 « Des aveux sur lui» L’embrasser ainsi me rendait folle, je ne pensais pas ressentir quelque chose d’assez fort pour quelqu’un, enfin, je ne sais pas, c’était pour moi l’homme de ma vie et à la fois mon première amour donc peut être que c’était normal? Sûrement oui et ça me remplissait de chaleur, tellement que je ne m’étais pas rendue compte de la proximité infime que j’avais instauré entre lui et moi. J’avais chaud, tellement chaud, ça se transformait petit à petit au désir de la chair mais dans le fond, bien que je l’aimais je ne savais pas si j’étais réellement prête ou non. Peut être? Rhaaaaaaaaaa je perdais totalement la tête, il m’enivrait de plaisir et m’empêchait de penser correctement jusqu’à ce que… Les plombs sautent, nous échangeâmes un rire après qu’il ait arrêté de m’embrasser. Ce n’était pas le moment il fallait croire.
Pendant qu’il se levait en mettant la lumière de son portable vers nos pieds, je m’asseyais sur le canapé, le rouge toujours aux joues, essayant de me calmer. Il m’expliqua qu’il devait remettre la lumière directement à la cave car c’était une panne généralisée je me levais donc avec son aide et après lui avoir dit que j’étais partante pour une clope. Je mis mes chaussures tandis que Meyer prenait son paquet de cigarette dans le tiroir et nous sortîmes de l’appartement après qu’il ait fermé la porte. Descendant les escaliers avec prudence nous arrivions lentement à la cave. J’allumais ma clope alors que l’infirmier remettait le courant, j'aspirais une première latte avec envie à cause d’un besoin de nicotine non assouvie depuis tout à l’heure. Mais pour être honnête ce qu’il s’était passé par la suite avait été bien mieux. Je me surpris à sourire puis le courant revint. Je fis un geste de la tête en guise d’acquiescement et pris la parole.
- J’ai juste un peu froid mais ça ira,répondit-elle avec un sourire.
Je réagis aussitôt en abaissant la fermeture éclair de mon sweat pour l’enlever. Peu importèrent ses protestations sur le fait que je n’avais qu’un tee-shirt dessous, je le lui enfilai et pris soin de le refermer, profitant de cette proximité pour l’attraper par les hanches et la rapprocher de moi. D’une main, je retirai la cigarette que j’avais calé entre mes lèvres et expirai un peu de fumée.
- Je bosse demain matin,dis-je en faisant monter et descendre lentement mes doigts le long de son dos.Je n’aurais pas dit non à une grasse mat avec toi.
Une façon comme une autre de lui dire que je ne comptais vraiment pas la laisser rentrer chez elle ce soir. Même s’il ne se passait rien de plus intime que quelques baisers, j’étais content de l’avoir près de moi aujourd’hui. J’avais tellement peur que tout s’arrête à cause des conneries de Ihn samedi soir que je me contentais largement du minimum. Seulement… il n’en avait pas fini avec cette histoire, loin de là. Elle ne faisait que commencer et je craignais ce qu’il préparait pour s’opposer à Freja, à mes sentiments pour elle. Jusqu’où irait-il ? Il l’avait déjà blessée au poignet et c’était beaucoup trop à mon avis. Je ne voulais pas qu’il reproduise ce qu’il avait fait à Mary. A l’époque, elle avait pu cacher les signes de sa maltraitance à sa famille, et elle n’avait pas d’amis assez proches pour prendre soin d’elle. Freja avait Ellen, une demoiselle avec du caractère, très intuitive, méfiante, protectrice et réfléchie. Si par malheur elle découvrait que je m’en prenais à la jeune violoniste, ça irait très mal pour moi. Et je n’étais pas sûr qu’elle veuille bien entendre et comprendre le fait que ma maladie en soit la cause. Peut-être me trompais-je sur son compte, peut-être était-elle plus indulgente que je le pensais. Je ne le savais pas, alors je préférais prendre mes précautions. Je le devais, de toute façon. Il fallait absolument que je protège Freja de Ihn, que je me montre plus fort et plus déterminé afin de l’obliger à accepter mon choix. Je soupirai à cette pensée, peut-être un peu trop fort puisque Freja me demanda ce qui n’allait pas.
- C’est rien, je suis un peu fatigué,justifiai-je, ce qui n’était pas totalement faux à vrai dire.
Demons clickFreja & Meyer 10/12 « Des aveux sur lui» Lorsque je lui dis que j’avais froid il se dépêcha de me passer son sweat, c’était comme une impression de déjà vu.. Je souris et tirai une latte sur ma clope. La veste était déjà chaude, la chaleur de Meyer à tous les coups et cela me détendit un peu plus je soupirai doucement tout en évacuant la fumée accumulée dans mes poumons, regardant Meyer amoureusement. Je me demandais alors comment se passerait la nuit avec lui, ma première nuit avec un homme. C’était bizarre de se dire ça alors que j’avais vingt six ans. Certains pourraient croire que je suis coincé mais… Ne l’étais-je pas un peu? Je ne savais pas trop. Je sortis de mes pensées lorsque Constantine me prit par les hanches et me ramena vers lui, la lumière n’était pas bien forte et mes yeux… N’en parlons pas mais je pouvais voir un minimum ses traits de visage. Je fis la moue lorsqu’il me dit qu’il travaillait demain.
«Au moins on pourra dormir ensemble non?» Je souris et l’entourai de mes bras un instant, il était grand et avec un corps assez bien entretenu de ce que je pouvais toucher, ce n’était pas pour me déplaire. «On se rattrapera une prochaine fois?»
Puis je continuais de fumer en m’écartant un peu de lui. Une fois nos clopes terminées je l’écrasais et gardais le mégot et commençais à avancer.
«N’empêche que tu m’as fait penser à notre première rencontre en me passant ton sweat…» Je ricane et le prends dans ma main libre, arrivés dans l’appartement je le regarde. «Tu veux qu’on aille se coucher?»
Elle ne releva pas plus, déclara qu’on pouvait au moins dormir ensemble, même si je travaillais demain matin. Elle m’entoura de ses bras.
- On se rattrapera la prochaine fois ?demanda-t-elle en souriant.
Je hochai la tête en lui rendant son sourire. Imaginant ce qu’elle évoquait en parlant de nous rattraper, je sentis une vague de chaleur mêlée de chatouillis partir de mon bas-ventre pour remonter jusqu’à mon estomac. Je chassai tout ça de mon esprit en aspirant une nouvelle bouffée de tabac. Nous terminâmes nos cigarettes dans un silence seulement rompu par le grondement du tonnerre et le ronronnement d’une vieille chaudière calée dans un coin de la cave.
- N’empêche que tu m’as fait penser à notre première rencontre en me passant ton sweat…fit remarquer Freja après avoir écrasé son mégot et l’avoir récupéré.
Je fis de même tandis qu’elle ricanait doucement et prenait ma main. Elle avait raison. Lors de notre rencontre à l’Alexandra Palace, je lui avais prêté ma veste car elle n’était vêtue que de sa robe de soirée. Après cela, elle avait voulu toucher mon visage pour savoir si je ressemblais à Janna qui y avait eu droit quelques minutes auparavant. Le malaise qui s’était ensuivi demeurait loin derrière nous à présent. J’avais pris pas mal de décisions, m’étais rendu à l’évidence, bien que Ihn ne fut toujours pas de cet avis. Désormais, j’étais prêt à aller plus loin avec Freja, si elle le voulait bien aussi. Nous quittâmes la cave et retournâmes à l’appartement.
- Tu veux qu’on aille se coucher ?proposa Freja à voix basse, même si, à mon avis, elle ne ferait pas plus de bruit que l’orage en parlant normalement.
Je regardai ma montre. Effectivement, vu l’heure, il était judicieux d’aller dormir si je voulais être en forme pour demain.
- Ja*,répondis-je simplement.Attends.
Je me disais qu’à la base, elle n’était pas venue dîner dans l’idée de passer la nuit ici. Conséquemment, elle ne devait pas avoir de quoi s’habiller pour dormir. Alors je me rendis dans la chambre, fouillai dans l’armoire et trouvai un tee-shirt, noir, simple et sans motif – comme la majorité de mes tee-shirts.
- Tiens,dis-je en le donnant à la demoiselle.Ce n’est pas grand-chose mais… c’est déjà ça.
Elle me remercia, fila se changer dans la salle de bain. Je profitai de ce temps pour me déshabiller dans la chambre et me vêtir du vieux pantalon et du tee-shirt qui me servaient de pyjama. Rien de très glorieux mais je n’allais pas dormir sans rien, ce ne serait pas correct pour Freja. Je rangeai rapidement les vêtements qui trainaient, changeai les draps du lit et la housse de couette en un temps record. J’étais en train de fermer les volets roulants quand la jeune violoniste me rejoignit. La vision qu’elle m’offrait, en sous-vêtements et seulement vêtue de mon tee-shirt fit bondir mon cœur. Je m’avançai vers elle et la pris par la main, l’aidant à se diriger pour ne pas qu’elle bute contre le pied du lit. Je ne pus m’empêcher de l’attirer dans mes bras pour l’embrasser dans le cou, plusieurs fois, avant de venir l’embrasser tendrement.
The Wiesel Den 
![Des aveux sur lui [Meyer]] - Page 2 Tbab](https://zupimages.net/up/21/15/tbab.png)
