AccueilAccueil  Rps et newsRps et news  The Wiesel DenThe Wiesel Den  CalendrierCalendrier  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Votez pour le forum

Venez participer à la journée d'introduction des clubs ! Nourriture et activités pour tout le monde ~
Forum fermé. Indarë rouvre ses portes à une nouvelle adresse.

Si vous étiez partenaires et que vous souhaitez revenir dans notre liste, vous pouvez :
- Ajouter votre fiche parmi nos partenaires en passant par cette page : https://indare.forumactif.com/h20-
- Changer notre fiche et nos boutons pour les remplacer par ceux-ci : https://indare.forumactif.com/t84-
- Changer le nom du forum en "Petits secrets d'Indarë"

Pour les anciens membres qui souhaiteraient s'inscrire à la V2, c'est par ici → https://indare.forumactif.com/
Pas mal de choses ont changé donc pensez à lire tous les sujets. J'ai aussi listé le plus gros des modifications dans le MP général envoyé pour l'ouverture.


Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Janna Meyer

Invité
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Jeu 8 Oct - 16:47
Invité
Constantine Meyer
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 30 ans
TAILLE / POIDS : 1m92 / 90 kg
CLASSE : Infirmier


Janna Meyer

Solo - Flashback du 29 Juin 2015
- Tu es sûre que ça va ?
- Oui, les contractions ne sont pas encore assez rapprochées, je crois.
- Tu crois...
- Ne t'inquiète pas, je te dirai quand ce sera le moment.


Un long soupir s'échappa de ma bouche. L'angoisse me nouait l'estomac, je n'arrivais pas à savoir si je me sentais bien ou non. Pourtant, c'était Mary la moins en forme de nous deux. Elle arrivait à son terme. Normalement, Janna devait naître demain, à moins que ce soit aujourd’hui, selon la manière dont se déroulerait l'accouchement. Quoi qu'il en soit, Mary refusait de rentrer à l'hôpital tout de suite alors qu'elle était pliée de douleur. Je pouvais comprendre qu'elle ait peur et redoute le moment, même si nous étions tous les deux très heureux de devenir bientôt parents. Mais à mon avis, il fallait qu'elle soit prise en charge dès maintenant.

- Bon... d'accord mais reste tranquille, déclarai-je en l'aidant à sortir de la salle de bain. Si tu as besoin de quoi que ce soit, demande-moi.

Mary hocha faiblement la tête et alla s'allonger. Pour la quarantième fois depuis que la sage-femme avait suggéré de faire les valises pour la maman et le bébé, je vérifiai si nous y avions bien mis tout ce qu’il y avait sur la liste. C’était tout ce que je pouvais faire en attendant que mon épouse daigne se décider à donner le top départ. J'ignorais combien de temps elle resterait à l’hôpital après l'accouchement. Je ne connaissais pas du tout le côté maternité. Je penchais pour trois ou quatre jours. Mais cela dépendait sûrement de l'état du bébé, et de la maman, évidemment.
Mary ne mangea pas grand-chose au dîner, moi non plus d'ailleurs. A chaque fois qu'elle grimaçait de douleur, ma gorge se nouait et l'anxiété faisait bondir mon cœur. Heureusement que je n'étais pas cardiaque... Plus les heures passaient, plus je me demandais si je ne devais pas l'emmener de force à l'hôpital. Ce fut vers vingt et une heures trente que les contractions devinrent plus douloureuses et plus rapprochées. Cette fois, plus besoin d’attendre, j’en avais marre de la voir souffrir. Je me dépêchai donc de mettre les valises dans la voiture puis d’aller aider Mary à mettre ses chaussures. Je la soutins jusqu’à ce qu’elle soit installée sur le siège passager, que j’inclinai vers l’arrière pour lui donner un maximum de confort.
Durant le trajet, j’assistai ma femme comme je pus, lui rappelant les exercices de respiration qu’elle devait faire pour supporter la douleur des contractions. A part ça, je me sentais un peu inutile et ça m’embêtait. Elle avait mal et je ne pouvais rien faire, à part conduire prudemment. Je ne sus combien de temps nous mîmes à arriver à l'hôpital mais ça me parut être une éternité. Toutefois, je ne perdis pas une seconde et lorsque deux vigiles vinrent vers moi pour me dire de me garer ailleurs que devant l'entrée des urgences, je les ignorai et allai aider Mary à sortir de la voiture.


- Un médecin ! ordonnai-je aux ambulanciers qui discutaient à l'ombre d'un arbre.

Ils se précipitèrent à l'intérieur de l'hôpital et bientôt, des infirmières accoururent avec un fauteuil roulant. J'aidai Mary à s'asseoir dessus et posai une main sur son front pour dégager sa frange de devant ses yeux.


- Je te rejoins très vite, ne t'inquiète pas.

Si je n'allais pas garer la voiture, ces idiots de vigiles étaient capables de me l'envoyer à la fourrière. Je trouvai miraculeusement une place que quelqu'un laissa juste quand j'arrivai au parking. Si la chance me souriait jusqu'à la fin de l'accouchement, alors ce serait tout simplement merveilleux. Mais en attendant, Mary devait souffrir le martyre. De nouveau arrivé à l'entrée des urgences, j'allai m'adresser à l'accueil et une infirmière me conduisit en salle d'accouchement.
Mary était là, allongée sur un petit lit assez haut à demi incliné, et une sage-femme lui demandait de faire des exercices de respiration. Elle était vêtue d’une longue chemise et un drap blanc recouvrait la partie inférieure de son corps. Quand elle me vit, un petit sourire de soulagement se dessina sur ses fines lèvres puis elle grimaça de douleur. Quand on m'eut vêtu de la tenue stérilisée, une espèce de longue chemise de couleur verte, je m'approchai et pris la main de Mary. Elle serra la mienne si fort que cela me surprit. Les contractions devaient lui faire atrocement mal, je me demandais comment elle pouvait le supporter. D'après la sage-femme, la phase de dilatation du col de l'utérus était à six sur dix.


- Je n’en peux plus, gémit mon épouse après une énième contraction.

On lui demanda si elle souhaitait la péridurale, elle répondit immédiatement que oui. Pendant qu’une infirmière la lui posait, je devais attendre hors de la salle. Cela prit une vingtaine de minutes. Quand on m’autorisa à revenir, Mary ne criait plus de douleur. Par contre, l’effet de la péridurale ne fonctionnait que d’un côté. La sage-femme lui conseilla de se coucher sur le côté douloureux pour que le liquide anesthésiant puisse se répandre correctement, et d’attendre encore une heure. On nous laissa seuls. Je m’installai dans le fauteuil près du lit, m’approchai de Mary. Nous patientâmes de longues minutes.


- Ça va ? demanda-t-elle à voix basse.
- C’est plutôt à moi de poser la question, répondis-je en embrassant le bout de ses doigts.

Elle sourit en hochant négativement la tête.


- Est-ce que mon mari va bien ? insista-t-elle.

Il me fallut réfléchir quelques secondes.


- Stressé… et impatient, finis-je par répondre.

Elle sourit de plus belle, puis grimaça.


- Je crois que ça ne fait pas effet, j’ai mal…
- Je vais appeler une infirmière.


Je sortis dans le couloir, trouvai rapidement quelqu’un et expliquai la situation. On m’indiqua qu’ils allaient rajouter un produit anesthésiant. Je retournai auprès de Mary qui eut bientôt droit au produit à travers une perfusion. Les douleurs finirent par cesser et elle put respirer normalement. A présent, il ne nous restait plus qu’à attendre la fin de la dilatation du col. Nous ne savions absolument pas combien de temps cela prendrait. Il était près de vingt-trois heures.
Ⓒ ️ DABEILLE
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Jeu 8 Oct - 17:13
Invité
Constantine Meyer
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 30 ans
TAILLE / POIDS : 1m92 / 90 kg
CLASSE : Infirmier


Janna Meyer

Solo - Flashback du 29 Juin 2015 (fin)




- Constantine, appela doucement ma femme plus tard dans la nuit.

Le visage dans mes bras croisés sur le rebord du lit, je relevai la tête et regardai ma montre. Il était presque cinq heures du matin.


- Tout va bien ? demandai-je en posant ma main sur son front.
- Oui, ne t’en fais pas. Je crois que j’ai perdu les eaux. Juste…

Je restai silencieux, à l’écoute.

- Je voudrais parler à Ihn, s’il te plaît.

Mon cœur fit un léger bond. Pourquoi faire ?

- Tu n’as pas à t’inquiéter, dit-elle comme si elle lisait dans mes pensées. Je veux seulement lui demander quelque chose.

J’étais toujours réticent à l’idée de céder ma place à Ihn. Parce que, contrairement à lui, je ne restais pas au second plan, je n’assistais pas aux événements, je ne me souvenais de rien, comme si je dormais. Je n’étais pas aussi fort que lui sur ce point…

« Parce que j’ai l’habitude, » déclara-t-il sur le ton de l’évidence.

Pour le coup, il n’avait pas tort. Mary m’accorda un sourire encourageant. Je croisai de nouveau les bras sur le bord du matelas, enfouis mon visage dedans et fermai les yeux.

Quand je les rouvris et relevai la tête, le peu de lumière qui éclairait la pièce me força tout de même à cligner des paupières. Une fois que ma vue se fut adaptée, je portai mon attention sur Mary qui me regardait, toujours souriante.


- Comment tu te sens ? questionna-t-elle gentiment.

Je haussai les épaules, ne sachant pas trop quoi répondre.


- Ҫa te fait peur ?

Je réfléchis.

- Un peu…

Elle prit ma main.

- J’ai confiance en toi, assura-t-elle. J’admire les progrès que tu as fait, et je suis contente que tu sois là.

Ses mots me réchauffaient le cœur. Mais j’étais quand même angoissé par ce qu’elle voulait me demander. Elle dut le ressentir car elle reprit la parole.

- J’ai besoin que tu me fasses une promesse.

Elle me regarda bien dans les yeux.

- Je ne veux pas que tu disparaisses.

Je fronçai les sourcils.

- M… Mais…
- A la base, Constantine t’a créé pour l’aider. Tu dois garder en tête que tu existes pour le soutenir, pour affronter la vie avec lui. Vivez l’un pour l’autre…
- … pas l’un contre l’autre,
terminai-je. Ich weiß*.

Un autre sourire. Je me râclai la gorge, mal à l’aise.

- Ce n’est pas la seule promesse que tu veux que je tienne, réalisai-je en voyant qu’elle m’observait toujours.

Elle acquiesça.


- Je souhaiterais que tu aimes Janna comme tu m’aimes. Que tu la chérisses parce qu’elle est aussi ta fille. Et… s’il devait m’arriver quelque chose, promets-moi que tu seras toujours là pour elle.

Comment ça, s’il lui arrivait quelque chose ? Je refusais de penser à ça. Pourtant, durant un instant, j’imaginai la vie sans Mary et mon estomac se contracta douloureusement.

- J… je sais pas si je pourrai… balbutiai-je déstabilisé. Je sais pas…
- Ihn.
- Je peux pas vivre sans toi, je tiendrai pas le coup, je…
- Chéri.


Je me tus, soupirai, frissonnai.

- Je crois en toi, j’ai toujours cru en toi, déclara-t-elle en me faisant signe d’approcher.

Je me levai et me penchai sur elle. Elle posa ses mains sur mes joues.


- Je t’aime.
- Je t’aime,
répondis-je aussitôt.

Nous échangeâmes un long baiser, plein d’amour et de douceur. J’aurais voulu qu’il dure plus longtemps mais la sage-femme entra, fit des vérifications et annonça que la phase d’expulsion pouvait commencer. J’aurais voulu rester mais Mary attendait le retour de Constantine pour l’arrivée de Janna. Alors je profitai de l’agitation autour de nous pour retourner m’asseoir sur le fauteuil et fermer les yeux.

Ma tête glissa sur le côté, je sursautai en me réveillant. Le personnel soignant était en train d'installer les étriers sur les côtés du lit pour que Mary pose ses mollets dessus. Je me levai, titubai un instant, pris de vertiges à chaque fois que Ihn me rendait ma place. Puis j’allai me poster à côté de mon épouse. Je ne savais pas comment ça allait se passer mais je la soutiendrais jusqu'à ce que tout cela soit terminé. C'était mon rôle et je comptais bien le remplir comme il se devait, même si j'avais l'impression de ne pas servir à grand-chose...


- Tout va bien, murmurai-je en me penchant vers elle. Tu pourras bientôt tenir Janna dans tes bras.
- On va être maman et papa...
répondit-elle d'une petite voix émue.

La sage-femme lui demanda si elle était prête, si l’anesthésie diminuait assez pour pouvoir pousser. Mary affirma. C’était le moment. Elle poussa une fois, reprit son souffle. A la deuxième poussée, on nous annonça que la tête était sortie. Plus les secondes passaient, plus mon cœur battait fort dans ma poitrine et l'angoisse me serrait le ventre. J'étais littéralement terrifié à l'idée qu'un problème de dernière seconde survienne brusquement et perturbe l'accouchement. Je restai à côté de Mary, décidé à voir Janna en même temps qu'elle. De toute façon, je n'aurais pas supporté ce que la sage-femme avait devant elle. Un peu étrange de la part d'un ancien Thanatopracteur. Les craintes de chacun pouvaient surprendre parfois...


- Ça y est, c'est fini ! déclara la sage-femme à la troisième poussée.

Elle souleva le bébé dans ses bras.


- Et il est… 5h11 !

En regardant le petit bout de femme qu'était Janna, je me figeai complètement. Elle poussa deux cris et se calma instantanément quand elle fut déposée sur la poitrine de Mary. Un gros frisson parcourut mon corps tout entier. Elle était née, nous étions parents... Je n'arrivais pas à y croire. Moi qui pensais vivre une existence solitaire jusqu'à la fin de mes jours, j'aimais depuis quelques années une femme merveilleuse, et nous avions donné vie au fruit de notre union. Janna... Janna Meyer. Les yeux rivés sur Mary qui pleurait de joie et sur notre fille qui s'agrippait déjà à elle comme si elle ne voulait plus la laisser, je sentis mon corps peser soudainement lourd sur mes jambes. Une multitude de vertiges m'assaillirent et ma vue se flouta. Je n'eus même pas le temps de me rattraper au mur, ni à quoi que ce soit d'autre. Un brouillard noir m'envahit.
Quand je repris connaissance, je ne savais plus où j'étais. Une silhouette était penchée vers moi et je l'entendais vaguement demander si j'allais bien. Je portai une main contre mon visage, clignai plusieurs fois des yeux. La silhouette se distingua un peu plus et je reconnus une des infirmières qui assistait à l'accouchement.


- Le papa est de retour on dirait, dit-elle avec un large sourire.

Je m'assis lentement, aidé de la jeune femme. Puis me souvenant que ma fille venait de naître, je bondis et me précipitai vers la maman à l'air épuisé.


- Mary ? Est-ce que ça va ? Je... je suis désolé, je ne sais pas ce qu'il s'est passé...

Elle rit, me tendit sa main. Je la pris doucement et elle la dirigea vers le bébé qui reposait sur sa poitrine. Janna... Elle était propre, on l’avait habillée et coiffée d’un bonnet. Apparemment, il servait à garder la chaleur que produisait son corps pour ne pas qu'elle ait froid. Effectivement, sa peau était toute chaude. Quand j'effleurai son dos minuscule, elle ouvrit les yeux et me regarda. Ses iris étaient d'un joli gris clair.

- Regarde, c'est ton papa, dit Mary à l'oreille de Janna.

Elle agita son bras, sembla chercher ma main. La sienne faisait à peine la taille d'un seul de mes doigts, c'était vraiment bizarre. Elle se referma autour de mon index. Je ressentis une légère pression et mon cœur palpita d'excitation.


- Tu as les larmes aux yeux mon amour, fit remarquer Mary en caressant ma joue.

Nos rires se mélangèrent et je m'essuyai le visage à l'aide de ma main libre. Pour la première fois de ma vie, je me sentais vraiment heureux. Mary et moi étions parents d'une petite fille. A partir d'aujourd'hui, nous formions une vraie famille. Et je ferais tout pour les protéger toutes les deux, leur donner ce dont elles avaient besoin pour mener une existence paisible et remplie de bonheur.



___________________________
*Ich weiß : Je sais


[FIN]

Ⓒ ️ DABEILLE
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Des ennuis pour Janna
» Please help [Meyer]
» Merci... [Meyer]
» Appartement de Meyer
» Des aveux sur lui [Meyer]]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Institution Indarë :: Central London :: Bloomsbury :: Hôpital de Bloomsbury-
Sauter vers: