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| | [2018] Visite du Périgord |
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| Mer 18 Juil - 22:28 Abby Abby GlenwoodAncien membre SEXE : ÂGE : 18 ans TAILLE / POIDS : 1m68 / 55 kg CLASSE : Licence 1 Périgord 20 août 2018
Après ses cours d'été, Abby était retournée près de ses parents qui lui avaient fait la surprise de partir pour un petit voyage dans le Périgord. Elle n'avait d'ailleurs pas défait ses bagages vu que, le lendemain de son retour, ils s'étaient rendus à l'aéroport. Décollage à 12h, la jeune fille est tout excitée. Elle a beaucoup entendu parler de la France et de ses magnifiques paysages mais elle n'avait jamais eu l'occasion de visiter. Elle n'avait bien sûr pas oublié de prendre son appareil photo avec elle pour pouvoir mitrailler tout ce qu'elle allait voir sur place. Lorsqu'elle fut arrivée, elle sortit de l'avion, attendit ses bagages dans l'aéroport puis se dirigea vers la sortie. Elle proposa à ses parents de prendre une première photo de famille. Ils se rendirent à l'hôtel pour déposer leurs bagages et décidèrent de commencer à visiter quelques endroits repérés sur Internet quelques jours plus tôt. Première étape: Château de Beynac. Elle n'avait jamais vu d'aussi près un château. Elle prit une bonne centaine de photos "il faut bien prendre sous tous les angles" se justifiait-elle. Après une bonne heure de visite, Abby et ses parents s'installèrent en terrasse pour boire un petit verre. Elle commanda un Coca et ses parents un café "Vous êtes fous par cette chaleur!" Après cette petite pause, direction les Jardins suspendus de Marqueyssac. La demoiselle et ses parents adorent la nature et tout ce qu'elle peut apporter. Ils se baladèrent un long moment au travers des buissons taillés dans des courbes plus surprenantes les unes que les autres. L'appareil photo indiqua bientôt "Mémoire pleine". Heureusement, Abby ne part jamais sans une deuxième carte mémoire. Aux alentours de 17h, la petite famille décida de rentrer à l'hôtel pour se préparer pour le repas du soir. A leur arrivée, ils avaient vu un petit restaurant au bord d'une rivière dont la carte avait l'air bien fournie et variée. Ils s'y rendirent à pied et s'installèrent sur la terrasse. En observant le restaurant, Abby arrêta son regard sur un jeune serveur blond qui avait un sparadrap sur la joue. Elle plissa les yeux pour mieux le voir et se rendit compte qu'elle connaissait le jeune homme. Elle eut un léger sourire. |
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| Jeu 19 Juil - 19:08 Victor Victor DelaneAncien membre SEXE : ÂGE : 20 ans TAILLE / POIDS : 1m70 / 68 kg MÉTIER : Restauration [L'Eau Douce] - Spoiler:
Vu de l'extérieur Vu de l'intérieur Revenir à la maison m'avait fait du bien. Oh, j'appréciais Indare mais... ce n'était pas pareil. L'école se trouvait en pleine ville et l'air de la campagne me manquait, de même que mes amis d'enfance. Il y avait aussi cette liberté de mouvement, cette sensation de découverte quand on part randonner que je ne retrouve pas à Londres. Dans cette immense ville, on ne peut véritablement se perdre, au contraire d'une vraie forêt.
Pouvoir passer mes vacances dans ma maison périgourdine a été une grande joie pour moi, même si je regrette un peu que mon paternel n'ait pu venir qu'une petite semaine, à la fin de Juillet. Je me suis donc retrouver sans le voir sur la plus longue durée de ma vie. C'est peut-être une manière pour lui de me préparer à notre séparation ? Je pourrais comprendre : il me subit depuis si longtemps.
En tout cas, j'ai bien profité de ces vacances à retrouver mes camarades de jeu, à me promener mais aussi à travailler un peu au restaurant familial et a y vérifier que tout marche bien. C'est l'été, après tout, et la pleine saison pour l'Eau Douce ! En cette fin d'Août, je préparais mon départ pour Londres mais j'avais du, en ce samedi dix huit, aller au restaurant pour remplacer un de nos serveurs, malade. Il s'est fait une insolation et a signalé qu'il ne peut venir travailler. Cela ne me gêne pas, je le fais depuis longtemps déjà et la maison est à côté, à cinq minutes en vélo. Et puis, parfois, je le fais même quand tout le personnel est présent !
J'avais longé la Dordogne, cette rivière qui a donné son nom à notre département, pour le rejoindre, y arrivant vers dix-sept heure trente, vêtu d'un pantalon en toile de couleur beige et d'une chemise blanche à manches courtes. Nous n'avons pas d'uniforme et demandons juste aux serveurs d'être bien habillé. Pour nous identifier de notre clientèle, nous avons juste une broche bleu avec les initiale E D que nous accrochons au niveau de la poche de la chemise. Je m'étais, bien sur, coiffé et j'avais mis un sparadrap neuf.
Il y avait un peu de monde, des touristes venus boire un peu avant de rentrer chez eux ou quelques habitués que je saluais joyeusement. Et les premiers touristes venus pour leur repas du soir arrivèrent. Comme on m'avait dit de m'occuper de la terrasse, laquelle borde légèrement le fleuve, j'installais des bougies au citron, réputés pour chasser les insectes, tout en servant quelques boissons. Une famille de trois personnes arriva alors. Je fus surpris de reconnaître l'enfant du trio, même si on ne devrait plus utiliser ce mot pour elle. Je finis de servir Albert, qui tient la boulangerie locale et fournit notre pain, avant de me diriger vers eux, tenant trois menus et une bougie parfumés. ainsi qu'un petit vase fait pour contenir une fleur, une rose ce soir-là. Je m'exprimais en anglais, sachant la nationalité de ma camarade de classe."Bonsoir et bienvenue à l'Eau Douce*."Je leur tendis les menus, posant leur deux autres objets et sortant un petit briquet pour allumer la bougie. Je croisais le regard d'Abby, la saluant d'un discret clin d'oeil et la laissant décider si elle me reconnait devant ses parents ou pas. |
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| Sam 21 Juil - 0:22 Abby Abby GlenwoodAncien membre SEXE : ÂGE : 18 ans TAILLE / POIDS : 1m68 / 55 kg CLASSE : Licence 1 Le serveur se dirigea vers une table à côté de la nôtre afin de servir un homme qu'il avait l'air de connaître, il devait être un habitué. Lorsqu'il arriva à notre hauteur, je lui souris timidement contente de voir ce visage familier. Je ne savais pas s'il allait montrer qu'il me connaissait ou simplement m'ignorer. "Bonsoir et bienvenue à l'Eau Douce*."Mon sourire se dessina plus franchement quand je l'entendis parler en Anglais. Mes parents se lancèrent un regard se demandant très certainement comment ce serveur, inconnu, pouvait savoir leur origine. Puis leurs yeux se posèrent sur moi, comprenant que ni l'un ni l'autre ne connaissait ce jeune homme. Il est vrai que croiser quelqu'un qu'on connaît dans un pays étranger est très rare. Quel était le pourcentage de chance pour que mes parents organisent un voyage justement dans cette région et que nous venions manger dans le restaurant de son père? De plus, je savais qu'il ne travaillait pas tous les jours ici, alors c'était encore plus étonnant de tomber dessus. C'était d'heureuses coïncidences. Une vague de chaleur envahit mon visage et je ne doutais pas de la couleur de mes joues à cet instant précis. Cependant, mon sourire ne s'était pas estompé pour la cause. Au contraire, ça me fait énormément plaisir de le revoir. Le jeune homme me tendit le menu que je saisis des deux mains hochant la tête en signe de remerciement. Il posa un vase et une bougie qu'il alluma grâce à un briquet qu'il prit dans la poche de son pantalon. Quelle bonne idée ! A mon avis, si proche d'un cours d'eau, ce ne sont pas les insectes qui manquent ici. Mais je trouve ce cadre magnifique et le calme régnant sur cette terrasse, permet de se détendre et de passer un agréable moment en famille ou en tête à tête. Comme à son habitude, il était élégamment habillé et bien coiffé. Son sparadrap m'étonnait toujours mais je m'y étais fait: je ne saurai jamais la raison de sa présence. Victor était quelqu'un d'assez discret et personne ne connaissait l'histoire, sauf son père. Lorsqu'il tendit les menus à mes parents toujours en train de me regarder, je croisai son regard et vis son clin d'œil que je lui rendis et lui dis: "Bonsoir Victor, tu vas bien?"Cette question, pourtant anodine, lui montra que le regard de mes parents m'avait certes un peu gênée, mais je ne comptais pas le nier pour autant. Il faut dire, Victor est quelqu'un de très gentil et avec qui je m'entends très bien dans la classe. Il m'avait gentiment accueilli lors de la rentrée de septembre. Je ne connaissais personne et il avait été un des premiers à venir vers moi pour m'aider à m'intégrer. Mes parents étaient sans doute soulagés de savoir que le serveur n'était pas un psychopathe qui nous avait épié toute la journée mais bien quelqu'un que je connaissais. Cependant, une question devait trotter dans leur tête: comment ce jeune serveur français et moi étudiante anglaise pouvions nous nous connaître? "Je vous présente Victor, un ami. Nous sommes dans la même classe."Je regardai dans leur direction afin de voir leurs réactions. Je crois que tous deux furent soulagés à cette nouvelle et tournèrent leur regard sur Victor pour lui sourire. Mes parents ne sont pas du genre à vouloir contrôler ma vie et à tout vouloir savoir. Beaucoup auraient mal vu que leur fille soit amie avec un garçon mais pas les miens. Au contraire, ils apprécient que je sois quelqu'un de sociable et ne s'immiscent pas dans ma vie privée. |
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| Ven 27 Juil - 15:52 Invité Victor DelaneAncien membre SEXE : ÂGE : 20 ans TAILLE / POIDS : 1m70 / 68 kg MÉTIER : Restauration "Bonsoir Victor, tu vas bien?""Oui merci et vous ?"Je souriais gentiment en répondant, content qu'Abby estime que j'étais assez bien pour être présenté à ses parents. Je connais des demoiselles qui auraient hésité à la faire, non parce que j'étais amical mais bien parce que je suis un charmeur. Oh, je me contente de charmer et je vais très rarement plus loin mais... cela n'empêche pas que certaines filles se sentent gênées à imaginant ce "plus loin", même, et surtout, si nous n'y avons été."Je vous présente Victor, un ami. Nous sommes dans la même classe."Je m'inclinais légèrement, car je n'étais qu'un simple serveur en l'occurrence. J'aurais pu rajouter quelques petits détails mais je ne savais pas si cela leur irait... ou tout simplement je préférais ne le dire que si on me questionnait dessus. Je ne suis pas du genre à me vanter, surtout quand on sait qu'il y a nombres d'élèves venus de familles riches dans la double école d'Indare. N'être que le fils d'un propriétaire d'un restaurant qui ne tourne réellement que quatre mois par an... Ce n'est pas pareil."Victor Delane, à votre service mister and miss Glenwood."En tout cas, les parents d'abby ne semblèrent pas gênés qu'elle et moi soyons amis. Ce qui les surprit le plus était plutôt le fait que je travaille dans ce restaurant, bien loin de Londres. Oh, ils avaient du se douter, vu mon nom, on accent, que je suis d'origine française mais cela n'expliquait pas pourquoi le jeune homme que je suis, et qui allait entrer en quatrième année, l'équivalent de notre terminale française, avait un travail dans un lieu aussi campagnard. La question qu'il me posèrent là-dessus ne disait pas tout cela mais je devinais les sous-entendus. Après tout, j'avais des profs qui m'avaient posé la question plus directement, alors que je n'étais pas majeur et que je venais juste servir leurs commandes."Et bien, il s'avère que mon père est le propriétaire de L'eau Douce. En son absence, je le représente et je remplace le personnel malade vu que c'est la pleine saison, pour nous."Inutile de leur préciser que je peux aussi bien remplacer en cuisine qu'ici. En fait, je crois même pouvoir dire que j'étais plus efficace en cuisine : mon père dit toujours qu'un serveur n'a pas besoin de parler autant avec la clientèle que je le fais. Heureusement, ce n'était que le début de la soirée, la foule n'était pas encore là et je pouvais répondre aux questions d'Abby ou de ses parents. Et puis.. qui allait gronder le fils du patron absent, hein ?"Si vous avez la moindre question sur les plats ou les menus, n'hésitez pas. Abby sait que la cuisine est mon talent."Je m'excusais, devant aller prendre une commande, un banal menu, le moins cher en plus. En plus de la possibilité de prendre à la carte, nous avions trois menus, plus le menu enfant pour les moins de dix ans. Un menu peu cher avec une simple salade, une bonne entrecôte avec des légumes, au choix parmi frites, riz et pâtes, et un dessert au choix dans la liste. Le second proposait une salade de gésier ou du pâté de foie gras en entrée, une entrecôte avec des pommes de terre à la sarladaise et un dessert. Enfin, le plus cher proposait la salade de gésier, le foie gras ou un petit plat à base de truffes locales. Le plat principale était du canard avec les pommes de terre façon sarladaise, et bien sur un dessert au choix. On pouvait, aussi, choisir à la carte ce que l'on désirait mais cela revenait un peu plus cher que les menus équivalents.
Prendre la commande et la transmettre aux cuisines, ainsi que de solliciter l'aide d'un autre serveur pour m'aider en terrasse vu que la foule allait arriver et que je voulais profiter un peu du passage de mon amie, ne prit que quelques minutes. Je revins alors à la table des Glenwood. |
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| Dim 29 Juil - 18:12 Abby Abby GlenwoodAncien membre SEXE : ÂGE : 18 ans TAILLE / POIDS : 1m68 / 55 kg CLASSE : Licence 1 "Oui merci et vous ?"Comme à son habitude, Victor emploie un ton très calme et ce vouvoiement me montre qu'il ne s'adresse pas uniquement à moi mais à ma famille également. Beaucoup d'autre les auraient ignorés et ne se seraient adressés qu'à moi, ce qui n'aurait pas plu à mes parents. "Je vous présente Victor, un ami. Nous sommes dans la même classe."Je n'avais encore présenté aucun de mes amis d'Indare à mes parents. Victor était le premier. Et je dois avouer que je suis contente que ce soit lui. Je savais que le courant allait tout de suite passer entre lui et mes parents. Il s'inclina légèrement en leur direction. "Victor Delane, à votre service mister and miss Glenwood."Mes parents lui sourirent et un "Enchanté(e)" sortirent de leur bouche en chœurs. Ils ont toujours eu cette complicité et cette alchimie. Quand l'un d'eux commence une phrase, l'autre peut la terminer. C'est ce qui s'était déroulé en 1990. En effet, ils s'étaient rencontrés par hasard dans un petit café qui avait été leur refuge un jour de pluie. Ils étaient installés l'un près de l'autre et avaient commandé, sans le savoir, exactement la même chose: un café surmonté de crème chantilly ainsi que deux croissants. Quand ils s'en sont rendus compte, ils se sont souri timidement. Mon père, en tournant les pages de son journal, avait reversé sa boisson. Ma mère, voulant rattraper la tasse qui menaçait de tomber, avait bousculé la sienne, répandant son café sur son journal grand ouvert sur sa table. La situation les avait fait beaucoup rire, et de fils en aiguille et de café en café un amour est né suivi de moi quelques années plus tard. Je les ai toujours vus souriants et leur regard envers l'autre déborde d'amour et de tendresse. Depuis 28 ans, ma mère prépare tous les matins le petit déjeuner de mon père et celui-ci lui fait couler un bain tous les soirs. Ils ont ces petites attentions que la plupart des couples perdent au bout de quelques temps et j'aimerais vivre ça un jour aussi: voir des étoiles dans les yeux de celui avec qui je partagerai ma vie lorsqu'il me regardera. "Et bien, il s'avère que mon père est le propriétaire de L'eau Douce. En son absence, je le représente et je remplace le personnel malade vu que c'est la pleine saison, pour nous."Son père doit avoir toute confiance en son fils pour le laisser gérer le restaurant lorsqu'il est absent. Mais, connaissant Victor, il doit faire ça d'une main de maître. Ce qui m'étonne le plus c'est de le voir en salle et pas en cuisine. En effet, lors d'une soirée, il m'avait préparé un délicieux repas et j'avais été épatée par ses talents de cuisinier. C'est ce jour là que j'avais appris le métier de son père et l'existence du restaurant. Cependant, je n'étais pas mécontente qu'il soit serveur et non en cuisine aujourd'hui car je n'aurai pas eu la joie de le voir… "Si vous avez la moindre question sur les plats ou les menus, n'hésitez pas. Abby sait que la cuisine est mon talent."Je le regardai s'éloigner et prendre une commande à une table située près de l'entrée de la terrasse. Après quelques instants, je plongeai mon regard dans le menu que Victor m'avait donné. Quels choix! Comme toujours, je choisis mon plat par élimination et mon choix s'arrêta sur le menu le moins cher: une petite salade en entrée, suivi d'une entrecôte accompagnée de légumes et je pense que je choisirai des pâtes, pour le dessert j'hésite encore… Je fermai délicatement la carte et vis justement notre serveur attitré arriver à notre hauteur. Un sourire léger se dessina sur mes lèvres. Mes parents refermèrent également leur menu et furent les premiers à passer leur commande. "Le second menu me tente bien avec le pâté de foie gras en entrée, l'entrecôte et un moelleux au chocolat en dessert. Par contre, j'aurais voulu un petit Martini blanc pour l'apéritif" dit ma mère. "Etonnamment, je vais choisir la même chose pour l'apéritif et le menu mais avec une crème brûlée. Pour accompagner tout ça, nous aimerions une bouteille de votre meilleur vin rouge" ajouta mon père en prenant le menu de ma mère et le sien pour le tendre à Victor. Leur regard se tourna sur moi pour que je passe ma commande, espérant que mon choix serait déjà fait. En effet, la plupart du temps, je mets beaucoup de temps pour me décider. Aujourd'hui était une exception sauf pour le dessert... "Je vais prendre le menu avec la salade et l'entrecôte avec des pâtes. Par contre, que me conseilles-tu pour le dessert? Je n'arrive pas à me décider et je sais que tu es toujours de bons conseils!"Comme à mon habitude, je terminai sur une note d'humour: "Pourrai-je avoir un Coca pour l'apéritif et de l'eau plate comme boisson pour le repas? C'est moi qui conduit! Bon je sais qu'on est à pied mais quand même!" |
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| Ven 17 Aoû - 16:57 Invité Victor DelaneAncien membre SEXE : ÂGE : 20 ans TAILLE / POIDS : 1m70 / 68 kg MÉTIER : Restauration Les parents d'Abby semblaient très proches l'un de l'autre. Je du retenir une légère bouffée de jalousie, une de plus en voyant combien les autres peuvent être heureux avec leurs deux parents. Une bouffée de jalousie mais pas que, une autre plus profonde, la culpabilité. Je n'avais jamais connu ma mère car elle est morte en me mettant au monde. J'avais fait perdre à mon père l'être qu'il aimait le plus au monde. C'était une blessure, un sentiment que je ressentais depuis des années, depuis que j'avais compris la solitude que ressentait mon paternel à ce niveau là. La preuve la plus flagrante est qu'il aurait pu avoir des maîtresses, une amante ou se remarier et qu'il n'en a jamais rien fait. Je l'avais interrogé, une fois, quand j'étais très jeune. "Pourquoi tu restes seul, papa ?" Il m'avait répondu, sur un ton d'une grande tristesse mais en souriant, comme s'il revoyait son épouse : "parce qu'aucune femme ne pourra remplacer ta mère, Victor."
Je cachais cela au plus profond de moi, comme toujours, ne cessant pas un instant de sourire. Oui, il valait mieux que personne ne devine mon côté obscur et sombre. La joie est le mieux que je puisse apporté pour me racheter et permettre à mon père de continuer à sourire. C'était ce que je m'étais promis et ce que je continuais à faire devant mon amie. Je profitais presque qu'une autre table passe commande pour m'éloigner, revenant un peu plus tard pour voir si les Glenwood avaient fait leurs choix."Le second menu me tente bien avec le pâté de foie gras en entrée, l'entrecôte et un moelleux au chocolat en dessert. Par contre, j'aurais voulu un petit Martini blanc pour l'apéritif" "Etonnament, je vais choisir la même chose pour l'apéritif et le menu mais avec une crème brûlée. Pour accompagner tout ça, nous aimerions une bouteille de votre meilleur vin rouge"Ecoutant la mère d'Abby, je notais scrupuleusement sa commande sur mon callepin : "menu 2 avec foie gras et enrtecôte + Moelleux chocolat." Je rajoutais un "x2 sauf dessert : crème brûlée" pour ce que commanda son père."Je peux vous proposer un "Château Larchère" 2012. C'est un vin local mais mon père l'a toujours eu en haute estime."Je ne pouvais m'avancer plus là-dessus : je n'étais majeur que depuis le début de cette année et n'avait donc pas les connaissances de mon père en la matière. Toutefois, je me fiais à ce qu'il en disait. Et puis, de toute façon, comme il tenait à promouvoir les produits régionaux, la majeure partie de notre cave était composée de vins du Périgord, avec quelques exceptions pour les connaisseurs."Je vais prendre le menu avec la salade et l'entrecôte avec des pâtes. Par contre, que me conseilles-tu pour le dessert? Je n'arrive pas à me décider et je sais que tu es toujours de bons conseils !"Je notais donc pour ma camarade de classe "menu 1, pâtes"."Pourrai-je avoir un Coca pour l'apéritif et de l'eau plate comme boisson pour le repas? C'est moi qui conduit ! Bon je sais qu'on est à pied mais quand même!"Cela fit rire un peu ses parents, et je sentis mon sourire s'agrandir aussi. J'aimais bien son humour à ma charmante camarade. Je hochais bien sur la tête, ajoutant leurs choix d'apéritif : "coca et 2 martini blanc" en bas du calepin."Je peux te conseiller une part de tarte aux fraises. Le chef l'a particulièrement bien réussi aujourd'hui. Sinon, nous avons quelques éclairs, parfum vanille, café ou chocolat."Comme ses parents acceptaient que l'on se connaisse, je me mis à la tutoyer naturellement, comme je le faisais à l'école. Cela me venait très facilement avec elle. Je ne proposais jamais un seul dessert, contrairement à certains, car j'aime à laisser le choix aux autres. Concernant ceux que je citais, ce n'était pas rien. Notre chef ne vaut pas mon père sur les plats mais c'est un maître en pâtisserie. Concernant les éclairs, toutefois, ils avaient été commandé à la boulangerie locale, pour l'anniversaire d'un habitué qui n'avait pu venir, hélas, à cause d'un petit soucis champêtre. Nous remettrons cela à demain pour lui mais n'allons pas gâcher pour autant de la nourriture. Une fois qu'Abby eut fait son choix, je posais la question suivante, un rituel car souvent les clients n'y pensaient pas."Quelle cuisson pour vos entrecôtes ?"Cela entendu et noté, je m'éloignais pour aller chercher les apéritifs, que je plaçais sur un plateau. Je revins à leur table, disposant les verres apéritifs devant chacun, ayant ajouté quelques glaçons dans le verre rempli de coca d'Abby. Je n'aimais pas cette boisson mais je savais que certains ne pouvaient résister à ses "charmes". Peut-être devrais je réfléchir à ce que nous proposions du vrai coca et non ce produit "amélioré" ? Je rajoutais, aussi, sur la table un petit panier rempli de tranches de pain ainsi qu'un pichet d'eau plate, fraîche, que j'aurais surement à remplacer plus tard. Je m'éloignais le temps de servir à une autre table. Les gens commençaient à arriver maintenant et nous n'étions pas trop de deux pour gérer la terrasse, qui attirait plus de faveurs que l'intérieur. Sur la dizaine de table, nous an avions sept de prises, pour quatre à l'intérieur. Autant dire qu'il n'y avait besoin que d'un seul serveur dans le restaurant. En fait, parfois je me demande si nous n'étions pas trop, avec trois personnes pour effectuer le service : le restaurant n'est pas si énorme que cela et il y a un peu de concurrence aux alentours.
Je revins une dizaine de minutes plus tard, apportant les entrées, disposant le foie gras devant monsieur et madame et la salade pour la demoiselle, tout en discutant poliment, et avec un peu de curiosité je l'admet."Vous êtes arrivés depuis longtemps ?" |
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