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I'm not the one clickFreja & Meyer Nouvel an « Une seconde famille pour les fêtes»
Spoiler:
Les actions définies et anticipées de chaque personnage dans la totalité de ce RP ont été mûrement réfléchies et consenties par les deux partis
La robe:
Spoiler:
Aujourd'hui c’était l’anniversaire du plus merveilleux des hommes, autrement dit : Meyer. Hm… J’avais beau connaître ses prénoms je n’arrivais pas à l’appeler autrement sauf.. Cette nuit là… La fois où j’ai découvert qu’il avait une double personnalité. Je secouais la tête alors qu’Ellen me secouait l’épaule. Je sortis de mes songes. Nous étions arrivées devant la fleuristerie et j’achetai une rose rouge et trois immortelles. J’adorai les immortelles, je n’ai jamais su pourquoi. Encore une fois perdue dans mes pensées ma meilleure amie dû payer pour moi, je me grattai l’arrière de la tête. Heureusement que nous ne faisions pas attention à l’argent que nous dépensions l’une pour l’autre, enfin bref… Il fallait préparer le gâteau pour ce soir et je n’étais toujours pas prête. Je savais que Meyer aimait comment je m’habillais mais je voulais lui faire plaisir encore plus et je savais quelle robe mettre d’ailleurs. Lorsque nous arrivions chez moi je mis les fleurs dans un vase pour ne pas qu’elles s’abîment puis ce fut au tour du gâteau d’arriver. Cette fois pas de fait maison. J’avais envie d’un cheesecake, je ne savais même pas s’il aimait et comme c’était une surprise… Bon il était déjà l’heure de se préparer. Ellen aussi dû se changer voulant faire plaisir, elle aussi à Owen en troquant son chemisier pour un corset de la même couleur que le mien, cela dit le mien était accroché à une jupe en tulle, courte devant et longue derrière. J’allais avoir froid oui, mais de toute façon nous n’avions pas besoin de bouger d’ici étant donné qu’on pouvait voir le feu d’artifice depuis chez moi.
Ellen se chargea ensuite de me faire un chignon pour que je n’ai pas besoin de m’inquiéter qu’il tienne ou pas. Une vraie maman poule… Mais je l’aimais comme une sœur. Une fois cela fait je mis ma cape et elle sa veste longue pour aller fumer dans le froid. Malgré tout, nous ne pouvions pas nous passer de cette barrette à cancer. Enfin bon… Nous discutâmes d’un peu tout mais surtout de notre concert en janvier. D’ailleurs il fallait dire qu’il y avait un événement de ce genre à nos petits amis sinon ils risqueraient de le prendre mal, c’était même certain! Et puis ils avaient déjà leur place, premier rang et bien sûr ils pourraient aller à la soirée privée qui suivait. Nous rentrâmes dans la maison, à présent il nous fallait patienter. Tout d’abord c’est Owen qui arriva et il nous aida à finir de tout préparer. Meyer devrait arriver dans cinq minutes, j’avais pris mon bouquet de fleurs et me tenais entre Owen et Ellen. Lorsqu’il tapa à la porte, je lui dis d’entrer et une fois à l’intérieur nous l’accueillons avec un grand “Joyeux anniversaire” tous en choeur.
31 décembre, dernier jour de l’année. Il avait toujours eu pour moi le goût d’une fin amère et inquiétante, comme si je n’avais pas eu le temps d’accomplir ce que je voulais, comme si la nouvelle année allait être difficile à affronter. Pessimiste, moi ? Pas qu’un peu… Et encore, je l’étais beaucoup moins depuis ma rencontre avec Mary. Je ne savais pas pourquoi je ressentais cela. D’ailleurs, au fil des ans, je me disais que c’était peut-être seulement le point de vue de Ihn, pas le mien. Après tout, c’était lui qui encaissait le négatif pour moi. Mais je me réveillai quand même ce matin avec ce petit nœud dans l’estomac, et la flemme immense de quitter l’appartement. Pourtant, il le fallait, je travaillais aujourd’hui. La période des fêtes était très calme à l’institut d’Indarë, étant donné que pas mal d’élèves partaient dans leur famille. Mais quelques infirmiers devaient tout de même être présents en cas d’accident. Heureusement, la garderie restait ouverte. Au moins, Janna ne s’ennuierait pas toute la journée avec moi. Je regardai l’heure. Il restait encore cinquante-quatre minutes avant la sonnerie du réveil. Dès fois, j’avais ce genre de période durant laquelle j’ouvrais les yeux bien trop tôt. Et bien sûr, impossible de me rendormir. J’attendais toujours comme un con, espérant que Morphée veuille bien me reprendre dans ses bras. Mais cette espèce de vicieux ne m’acceptait que quelques minutes avant le moment de me lever. Comme par hasard… En ce matin calme et encore sombre parce qu’il était encore très tôt, j’étais en train d’essayer de me motiver mentalement à poser un pied hors du lit quand une tempête de cheveux blonds m’envahit. Le poids plume de Janna s’étala sur mes jambes et elle se mit à secouer la couette dans tous les sens.
- Debout, Papa !s’écria-t-elle toute excitée.Allez, debout !
Je lui attrapai les poignets, tentai tant bien que mal d’ouvrir complètement les yeux, agressé par la lumière du couloir par la porte ouverte.
- Qu’est-ce que tu fais là si tôt ?demandai-je d’une voix pâteuse.Tu peux encore dormir, c’est pas l’heure…
Je la lâchai. Elle s’allongea complètement sur moi, ses bras tendus de chaque côté de ma tête, et je sentis ses mains farfouiller dans mes cheveux.
- C’est parce qu’il faut préparer le petit déjeuner spécial,justifia-t-elle.
Hein ? Mais de quoi parlait-elle ? Quel petit déjeuner spécial ?
- Pour ton anniversaire,ajouta-t-elle comme si elle avait lu dans mes pensées.Bon anniversaire, Papa !
Oh… Comment avais-je fait pour oublier ça alors que c’était très important pour Janna ? Avant de rencontrer Mary, je ne le fêtais plus depuis des années. Puis elle m’avait fait comprendre à quel point le jour de ma naissance ne devait pas être négligé. C’était un jour de fête dont je devais profiter au maximum, avec les gens que j’aimais. Et Janna l’avait bien compris. Je n’avais plus aucune raison de traîner au lit désormais… Pour le petit déjeuner « spécial », je préparai rapidement une pâte à pancakes et en fis cuire quelques-uns que nous nous partageâmes avec un peu de miel, n’ayant pas de sirop d’érable à disposition. Du jus d’orange et des fruits secs pour accompagner le tout rendirent Janna plus heureuse que jamais. Elle était aussi gourmande que moi et aimait particulièrement les noisettes.
- Regarde Papa, je suis un écureuil,dit-elle en grignotant son fruit à la manière d’un rongeur.
Je souris et lui ébouriffai les cheveux. Nous terminâmes le petit déjeuner puis chacun partit s’habiller. Ce soir, je laisserais ma fille chez sa grand-mère et irais passer le Réveillon du jour de l’An chez Freja, avec Ellen et Owen, comme prévu quelques jours plus tôt. J’avais tellement hâte que la journée me parut interminable. Tous les membres du personnel d’Indarë avaient l’autorisation de partir une heure plus tôt pour aller fêter le Réveillon. Ça m’arrangeait, j’avais besoin de cette heure pour aller en point relais et récupérer le carton de bouteilles de bières que j’avais fait venir de Berlin pour l’occasion. Elles avaient un petit goût acidulé particulier qui les différenciait des bières communes. Une fois le paquet récupéré, j’allai chercher Janna à la garderie et l’aidai à faire son sac pour la nuit chez sa grand-mère.
- Mamie m’a dit qu’on voit bien le feu d’artifice de sa maison,déclara-t-elle toute contente.
Nous quittâmes l’appartement quand la nuit commença à tomber. Arrivés chez ma belle-mère, je fis en sorte de m’échapper rapidement avant qu’elle ne se lance dans un long monologue de sa journée bien-être d’hier avec ses copines. J’embrassai Janna, leur souhaitai une bonne soirée et repartis. J’arrivai chez Freja pile à l’heure. Je sonnai, entendis la violoniste me dire d’entrer, ce que je fis. La première chose que je vis fut… rien du tout en fait. On me tira des confettis en pleine poire et tous s’exclamèrent « Joyeux anniversaire ! » en chœur. Comment savaient-ils que c’était aujourd’hui ? Freja ne m’avait jamais posé la question. Ce devait être un coup d’Owen, je ne voyais que ça. En tout cas, même si j’étais drôlement étonné, leur surprise me faisait vraiment plaisir. L’infirmier fut le premier à se jeter sur moi pour une accolade, sous les rires des filles. Ellen me serra contre elle de façon plus mesurée, évidemment. Vint le tour de Freja qui, après m’avoir débarrassé de quelques confettis, m’embrassa tendrement et me mit sous le nez un bouquet de fleurs : c’était une rose rouge entourée de jolies fleurs violettes dont je ne connaissais pas le nom. Je la remerciai, elle répondit qu’elle me les gardait dans un vase en attendant de les ramener à l’appartement. Nous passâmes au salon. Ils avaient déjà préparé l’apéritif, il ne restait plus qu’à nous installer pour en profiter. J’allai à la cuisine avec mon carton de bières pour les mettre au frais afin de pouvoir les consommer pendant le repas. Au menu étaient prévues des gambas cuites au barbecue. Parfait, une bière passerait très bien avec. Une fois le frigo refermé, je me tournai vers Freja qui se tenait près de moi. Ce soir, elle avait revêtu un corset sans bretelles décoré de dentelles, et une jupe en tulle, courte devant et longue derrière. Le tout dans des tons noirs, crème et bronze/marron qui lui seyaient à ravir. Ses cheveux relevés en chignon découvraient sa nuque caressée par quelques mèches et que j’eus une envie folle d’embrasser pour humer son parfum. Je ne m’en privai pas et pris la violoniste dans mes bras, déposant un baiser au creux de son cou.
Chemical parade blueday clickFreja & Meyer Nouvel an « Une seconde famille pour les fêtes»
Après avoir fait une belle surprise à Meyer. Tout le monde l’enlaça plus un tendre baiser de ma part pour lui, bien évidemment! Je lui montrais les fleurs qu’il respira et lui expliquais que j’allais les mettre dans un vase. Pendant qu’il enlevait sa veste je prenais un vase et mettais le bouquet dedans pendant qu’il mettait les bière au frais. Lorsque cela fut fait il me reprit dans ses bras et m’embrassa dans le creux de mon cou, je soupirais d’aise, les baisers à cet endroit me faisaient un bien fou! Il me dit ensuite que j’étais belle à voix basse, comme une confession. Je pris la parole.
«Je ferai toujours de mon mieux pour te plaire Amour…» À cet instant, ce fut à mon tour de l’embrasser dans le cou.
Nous passâmes ensuite au salon pour prendre l’apéritif, Ellen se chargea de servir tout le monde et une fois cela fait nous commençâmes à parler de notre anniversaire. Owen fut le premier à révéler sa date de naissance, il était né le 16 mars, Ellen le 4 février et moi le 31 octobre.
-T’es née le 31 octobre? T’aimes les films d’horreur j’espère! S’exclama Owen, nous rigolâmes avec Ellen alors que Meyer restait silencieux un instant avant de parler.
-Attends t’es né le jour où on s’est rencontré? Pourquoi tu me l’as pas dit?
«Bah… Parce qu’on parlait pas de ça, à ce moment-là…» Dis-je en riant. Je l’entendis marmonner et ris un peu plus en m’approchant de lui pour l’embrasser tendrement. «Bon! Maintenant que nous connaissons toutes ces dates d’anniversaire il ne faut pas les oublier!» Dis-je emplie de joie comme à ma plus grande habitude bien que…. Quelque chose me turlupinait depuis que j’avais reçu une lettre d’un fan qui semblait-il avait appris le braille pour moi apparemment et avait hâte de me revoir en concert, ayant aussi hâte de me voir à la soirée. J’angoissais légèrement étant donné qu’il connaissait mon adresse. Avec tout ça je ne me rendis même pas compte que Ellen m’appelait. C’est lorsqu’on claqua les doigts devant mes yeux que je sursautai.
«Pardon j’étais perdue dans mes pensées…»
-On a vu! S’exclama Ellen.
Je soupirai.
-Je leur parlais du concert.
Je fis un grand sourire.
«OUI! Vous avez intérêt de venir!»
Et ce fut un “Bien sûr” en chœur qui nous accueillit. Nous rigolâmes avec Ellen puis les garçons se décidèrent à aller préparer les gambas au barbecue pendant que nous fumions en les regardant travailler.
-Vous brûlez pas hein! Dit Ellen en se marrant. Je pouffai de rire en avalant ma fumée presque de travers
- Je ferai toujours de mon mieux pour te plaire, Amour,répondit-elle enjouée, avant de m’embrasser dans le cou à son tour.
Elle attrapa ma main et m’entraîna au salon pour prendre l’apéritif. Ellen nous servit chacun une boisson et nous dégustâmes quelques biscuits et restes de foie gras de Noël. Nous parlâmes des dates d’anniversaire. Owen nous révéla que le sien était le 16 mars, Ellen le 4 février et Freja le 31 octobre.
- T’es née le 31 octobre ?fit l’infirmier en ricanant.T’aimes les films d’horreur j’espère !
Ils échangèrent un rire. Pour ma part, j’étais trop occupé à calculer quelque chose dans ma tête, jusqu’à ce que la révélation se fasse.
- Attends, tu es née le jour où on s’est rencontrés ?m’enquis-je en me rappelant la façon un peu bizarre dont la soirée du concert s’était terminée.Pourquoi tu ne me l’as pas dit ? - Bah… Parce qu’on ne parlait pas de ça à ce moment-là…
Elle rit tandis que je marmonnais des regrets. J’aurais bien voulu savoir que ce jour-là était spécial pour elle. Je n’aurais peut-être pas fui comme un lâche en la laissant perplexe. Mais bon, je me rassurai en imaginant que nous n’aurions pas pu aborder le sujet, nous nous connaissions à peine. Freja m’embrassa, me sortant de mes songes, et prévint que nous ne devions pas oublier l’anniversaire de chacun. La conversation dévia vers le futur concert de ces demoiselles. Il se déroulerait le mois prochain. Cette fois, pas d’orchestre. Seulement Freja et Ellen sur scène. Quand cette dernière demanda confirmation à la jeune violoniste pour la date, elle ne répondit pas. Elle était complètement ailleurs et semblait inquiète. La pianiste claqua des doigts devant son visage.
- Pardon, j’étais perdue dans mes pensées…justifia-t-elle. - On a vu !remarqua son amie.Je leur parlais du concert.
Freja retrouva son sourire et dit :
- Oui ! Vous avez intérêt de venir !
J’échangeai un regard avec Owen.
- Bien sûr !répondîmes-nous en cœur.
Les rires résonnèrent dans la pièce. Il était temps de commencer à préparer le barbecue. Nous nous vêtîmes chaudement pour nous rendre sur la terrasse. J’aidai Owen à faire cuire les gambas tandis que les filles fumaient à côté pour nous tenir compagnie.
- Vous brûlez pas, hein !railla Ellen, provoquant le rire de Freja qui s’étouffa à moitié avec son tabac. - Tu as un pro face à toi, ma p’tite dame !répliqua Owen en la pointant avec la pince à grillades.D’ailleurs, j’suis un pigeon en fait. C’est toujours moi qui me farcis le barbecue pour les repas en famille. Soi-disant parce que je sais bien le faire…
Il haussa les épaules, se rendant à l’évidence lui-même.
- Bah… pas grave. Le jour où je rate un truc, y en a pas un qui a intérêt à se plaindre ! Sinon c’est brochette dans sa gueule !
Je levai les yeux au ciel, approchai le plat pour qu’Owen y place la première tournée de gambas cuites. S’il y avait une chose à laquelle je n’avais pas pensé en m’installant en appartement, c’était les repas en extérieur. A vrai dire, au moment de prendre la décision de déménager, je ne me sentais pas au meilleur de ma forme, pensant que seul avec Janna, je n’avais aucune raison d’imaginer un déjeuner dans le jardin. Et ce n’était pas non plus possible chez Owen. Heureusement que Freja possédait une maison. Ellen aussi, d’ailleurs, mais je ne m’étais encore jamais rendu chez elle. D’après l’infirmier, elle vivait tout près de chez Freja. Une fois toutes les gambas cuites, nous pûmes rentrer au chaud et déposer le plat au milieu de la table. Le rouleau d’essuie-tout allait être de mise puisqu’il valait mieux manger avec les doigts. En décortiquant ma première bestiole, je me dis que j’avais eu une bonne idée de laisser Janna chez ma belle-mère. Elle aurait trop galéré à manger ça. Je n’étais même pas sûr qu’elle aimait les fruits de mer en fait… Bref. En tout cas, je me régalai. Le repas se déroula dans la bonne humeur. Quand j’eus enfin fini de me dépatouiller avec les gambas, j’allai me laver les mains et pus caresser la cuisse de Freja du bout des doigts, le temps qu’elle termine son assiette. Elle participait aux conversations mais je voyais à sa façon de bouger, au ton de sa voix, que quelque chose la tracassait. Je ne savais pas pourquoi et ça m’agaçait. Je n’aimais pas la voir comme ça. Cependant, je ne trouvai pas le moyen d’aborder le sujet. Nous débarrassâmes la table afin de faire de la place pour le dessert que nous mangerions un peu plus tard. Ellen alla jouer quelques notes sur le piano et Owen la rejoignit sur la petite banquette pour la regarder. Je passai près de la télévision dans l’intention de m’installer sur le canapé avec Freja. Mais ma jambe heurta une pile de magasines qui tombèrent par terre. Je soupirai, m’accroupis pour les ramasser. Ils étaient accompagnés de dizaines d’enveloppes à moitié déchirées. J’en attrapai une au hasard, découvris une lettre en braille.
- Qui est-ce qui t’écrit tout ça ?m’enquis-je curieux en la montrant à Freja, pas sûr qu’elle la voit depuis le canapé.Ça fait un sacré paquet.
Gothic speed session clickFreja & Meyer Nouvel an « Une seconde famille pour les fêtes»
Nous rigolâmes tous quand Owen se rendit compte qu’il était un pigeon. C’était assez marrant, il ne fallut pas trop de temps pour que tout soit près, enfin, une vingtaine de minutes tout de même. Il y en avait beaucoup, peut être trop? Qu’importe nous allions nous régaler! Le plat posé sur la table nous enlevions nos manteaux et passâmes à table. C’était un vrai festin, surtout avec la mayonnaise de Ellen, elle ne la loupait jamais! Cependant j’étais toujours un peu absente de la conversation, me demandant sans cesse qui était l’auteur de ces lettres. Je ne me rendis même pas compte que Meyer s’était levé pour se laver les mains. C’est lorsque je sentis sa main froide sur ma cuisse que j’en concluais qu’il avait passé ses mains sous l’eau. Je fis un sourire et continuai de manger puis l’imitai et après avoir fini une de nos conversations. Nous débarassâmes tranquillement la table et j’entendis Ellen jouer du piano, je fis un petit sourire en mettant ce qu’il restait de vaisselle dans le lave vaisselle. Une fois cela fait, j'allai m’asseoir dans le canapé, m’affalant nonchalamment sur celui-ci en posant ma main sur mon ventre et soupirant. Voyant l’ombre de Meyer je souris et pris la parole.
«J’ai trop mangé! Pas toi?»
C’est lorsqu’il me parla de ce qu’on m’écrivait que je réfléchis un instant… Hé merde il avait dû voir toute les lettres de ce fan. Je fis un petit sourire de façade.
«Mes parents, lorsqu’ils ne peuvent pas fêter Noël avec moi, ils m’envoient des tas de lettres… Quand je te dis que nous sommes proches…» Je me permis un petit rire. «Tu viens t’asseoir près de moi?» Je changeais de sujet une fois qu’il fut assis. «Tu aimes les cheesecakes j’espère…» Je lui pris la main et posai ma tête sur son épaule doucement.
- Mes parents,répondit-elle.Lorsqu’ils ne peuvent pas fêter Noël avec moi, ils m’envoient des tas de lettres… Quand je te dis que nous sommes proches,ajouta-t-elle en référence à ma question de l’autre soir.
Elle rit et me proposa de venir m’asseoir près d’elle. Un peu hésitant, les sourcils froncés d’interrogations, je contemplai la lettre durant quelques secondes, passai mon pouce sur la première phrase. Puis je la rejoignis.
- Tu aimes les cheesecakes j’espère,dit-elle en prenant ma main.
Elle laissa sa tête reposer sur mon épaule.
- Oui,confirmai-je.Avec un coulis de fruits dessus, c’est encore mieux.
Je me raclai la gorge, repris la parole d’un ton plus sérieux.
- Mais… Freja.
Je lui montrai la lettre que j’avais gardé dans mon autre main.
- Je ne sais pas qui est cette personne qui te dit « Je t’aime, épouse-moi s’il te plaît », mais je ne pense pas que ce soient tes parents.
Elle pâlit un peu, ce qui confirma mes soupçons. Ce que racontait Freja me semblait un peu bancal. Pourquoi ses parents ne lui envoyaient-ils pas plutôt des messages vocaux ? Elle m’avait dit qu’ils la soutenaient depuis toujours face à son handicap. Alors pourquoi la contraignaient-ils à lire une quantité si énorme de lettres en braille ? C’était peut-être leur façon de fonctionner mais pour moi, ça n’avait rien de logique. Pour cette raison, je m’étais permis de déchiffrer la première phrase de la dernière lettre que j’avais ramassé. Je ne connaissais pas encore grand-chose à ce dialecte pour malvoyants mais dans mes heures libres, je l’avais un peu étudié, histoire de pouvoir partager quelques moments de lecture avec la demoiselle, pensant que cela lui ferait plaisir. Finalement, mes efforts me permettaient aujourd’hui de savoir que Freja venait de me raconter un mensonge pour cacher quelque chose. Mais quoi ? D’où venaient toutes ces lettres ? Qui les envoyait ? Était-elle inquiète à propos de ça depuis le début de la soirée ?
- Quelque chose ne va pas ?demandai-je d’une voix plus douce cette fois.
Vermilion tiara clickFreja & Meyer Nouvel an « Une seconde famille pour les fêtes»
Il m’expliqua qu’il aimait son cheesecake avec du coulis par dessus. Tant mieux car nous en avions préparé avec Ellen. Mais sa voix changea du tout au tout lorsqu’il reprit la parole, que voulait-il me dire au juste? Il me mit la lettre sous mes yeux et je les écarquillai, un peu plus lorsqu’il me dit ce qu’était écrit à la première phrase.. Il savait lire le braille et ne me l’avais pas dit?
«Tu lis le braille? Je… Euuuh… Je ne voulais pas t’inquiéter c’est juste un fan un peu trop pris dans ses rêves je suppose, il n’y a pas à s’en faire… T’inquiète pas!» Je souris en triturant mon pendentif, chose que je faisais à présent dès que j’étais mal à l’aise
J’entrelaçai nos doigts et l’embrassai dans le cou, je ne voulais pas qu’il en fasse toute histoire, ce n’était rien après tout, si? Si ça continuait et empirait j’irai voir la police c’est tout.
«Il n’y a pas à s’en faire, tout va bien mon Amour.» Je lâchai sa main pour passer la mienne sur son visage et le forçai à le tourner vers moi pour l’embrasser tendrement en lui caressant la joue du revers de la main. Son visage était chaud j’adorais cette sensation.
Enfin que les deux autres amoureux arrivaient quelques minutes plus tard pour que nous parlions un peu avant de manger le gâteau. C’est que les gambas ça pesaient dans l’estomac. Nous le mangerions sûrement après le feu d’artifice. J’espère qu’ils en profiteraient bien depuis ma terrasse.
- Tu lis le braille ?fit-elle aussi surprise qu’embarrassée.Je… euh… Je ne voulais pas t’inquiéter, c’est juste un fan un peu trop pris dans ses rêves, je suppose. Il n’y a pas à s’en faire… t’inquiète pas !
Elle sourit en triturant le pendentif de son bracelet d’un geste nerveux. C’était un peu difficile de ne pas s’alarmer. Si tout ce tas de lettres venait d’une seule et même personne, elle avait affaire à un sacré fou furieux. Et comme je supposais qu’elle n’allait pas lui répondre, l’auteur se vexerait et qui sait ce qu’il tenterait de faire pour attirer son attention. Alors qu’elle entrelaçait nos doigts et m’embrassait dans le cou, je me dis que je surveillerais tout le monde de près après le concert prévu prochainement. Si ça se trouvait, ce fan se trouverait parmi les invités.
- Il n’y a pas à s’en faire, tout va bien, mon Amour,insista-t-elle.
Sa main remonta jusque sur ma joue pour me faire tourner la tête vers elle. Vaincu pour le moment, je la laissai m’embrasser, répondis au baiser en la serrant contre moi. Nous écoutâmes Ellen jouer du piano, profitant de ce petit moment de détente pour rester dans les bras l’un de l’autre. Nos amis nous rejoignirent bientôt dans le coin salon pour discuter de banalités. Comme il n’était pas encore minuit, nous décidâmes de faire un jeu à boire avec des cartes que Freja dégota dans un tiroir. Owen paria sur le fait qu’il allait être celui qui boirait le moins. Je n’en étais pas si sûr… En quelques minutes, tout le monde eut sa dose d’alcool. Nous riions beaucoup et étions tellement pris dans le jeu que nous ratâmes le décompte.
- Putain, les gars ! C’est minuit une !s’exclama Owen en regardant sa montre.
Il rit, nous aussi. Nous nous mîmes tous debout et nous souhaitâmes la bonne année. Puis nous enfilâmes vite nos vestes pour aller dans le jardin. Le feu d’artifice avait débuté, on le voyait bien d’ici. J’espérais que Janna pouvait le contempler aussi distinctement depuis la maison de sa grand-mère. Je ne savais pas combien de temps il durait mais en fait, je m’en désintéressai assez vite pour poser le regard sur Freja. Les boules de lumière étaient bien trop lointaines pour qu’elle ait la possibilité de les voir. Je pris sa main dans la mienne, me mis face à elle, plus du tout captivé par le feu d’artifice. Mon autre main glissa sur sa taille et je me penchai pour l’embrasser. Sa réponse ne se fit pas attendre et, oubliant complètement ce qu’il se passait autour de nous, nous échangeâmes un long baiser rempli d’amour.
- Ҫa va, on vous dérange pas trop ?fit Owen quelques minutes plus tard.
Freja et moi nous tournâmes vers nos amis qui ricanaient en nous regardant. Le ciel avait repris son teint sombre parsemé d’étoiles.
- De quelle couleur était la dernière lumière ?interrogea l’infirmier d’un ton faussement sévère.
Je haussai les épaules.
- Rouge !répondis-je à tout hasard.
Il ouvrit grand la bouche.
- Merde mais c’est ça en plus !s’écria-t-il pris au dépourvu.
Frozen clickFreja & Meyer Nouvel an « Une seconde famille pour les fêtes»
Il semblait que Meyer ne s’attachait pas à cette conversation et préférait se laisser embrasser. Tant mieux, je n’avais pas envie de lui dire ce qui se trouvait dans ces lettres. Ellen jouant du piano cela nous détendit et je finis par prendre des cartes dans le tiroir de la table basse pour faire un jeu à boire. Owen s’exclama qu’il boirait le moins. Il eut presque raison. Ce fut Ellen qui but le moins au final et… Moi qui bus le plus. C’est sûr que lorsque ce n’était pas du poker j’étais un peu plus désavantagée, enfin ce n’était pas bien grave! Owen s’exclama une nouvelle fois, mais cette fois ci pour nous dire que nous avions râté le décompte. Nous nous dépêchions donc de nous habiller chaudement pour sortir toujours en riant.
Et une fois dehors ils regardèrent le feu d’artifice mais je me sentis vite prise par la main et attirer par Meyer. Je souris et laissai sa main se poser sur ma hanche pour qu’il vienne ensuite m’embrasser langoureusement pendant une ou deux minutes je dirai. Il aurait pu durer plus longtemps si Owen n’était pas intervenu. Lorsqu’il demanda quelle était la dernière lumière, Meyer répondit par la couleur rouge. Je n’entendis plus personne jusqu’à ce qu’Owen dise d’une voix presque choqué que mon petit ami avait raison. Nous nous mettions donc à rire puis je m’allumai une cigarette.
«Désolée j’ai pas eu droit au feu d’artifice alors j’ai droit à ma clope de compensation!» Dis-je en tirant joyeusement la langue. «Ellen tu peux faire réchauffer le coulis s’il te plaît? Nous devons à présent souffler les bougies.»
-Ah ouais c’est vrai c'est l’anniversaire du papi. Dis Owen d’un ton espiègle.
Je me mis à rire et une fois le coulis et le gâteau sorti nous rentrâmes tous de nouveau dans la maison, au chaud et nous mirent à table. Meyer souffla ses bougies et nous pûmes manger tranquillement tout en mangeant gaiement.
- Désolée, j’ai pas eu droit au feu d’artifice alors j’ai droit à ma clope de compensation !
Elle tira la langue. Je l’accompagnai en allumant moi aussi un bâtonnet de tabac.
- Ellen, tu peux faire réchauffer le coulis, s’il te plaît ?demanda-t-elle à son amie quand nous terminâmes.Nous devons à présent souffler les bougies ! - Ah ouais, c’est vrai, c'est l’anniversaire du papi,railla Owen en s’éloignant stratégiquement de moi pour suivre sa compagne.
Nous retournâmes à l’intérieur de la maison et nous remîmes à table. Je soufflai les bougies sur le cheesecake que Freja déposa devant moi, et nous mangeâmes dans la joie et la bonne humeur. Ils m’offrirent le coffret complet de la discographie de Disturbed, mon groupe de musique préféré. J’étais content de pouvoir terminer l’année avec eux. Quelques mois auparavant, je n’imaginais pas du tout en arriver à me faire des amis, à retrouver l’amour. Il m’avait fallu du temps mais je ne regrettais pas tous les choix que j’avais fait jusqu’à aujourd’hui. Car même si la vie n’était plus pareille sans Mary, je faisais en sorte qu’elle ne soit plus triste et difficile. J’étais fier de constater que je parvenais à remonter la pente. Et je demeurais bien entouré pour continuer. Le dessert terminé, Owen et Ellen annoncèrent qu’ils rentraient chez la pianiste pour dormir. Comme elle vivait tout près, ils pouvaient y aller à pieds. Je les remerciai encore pour mon anniversaire et nous nous souhaitâmes bonne nuit. Je profitai de la porte d’entrée ouverte pour aller chercher mon sac à dos dans la voiture. J’y avais mis quelques affaires dont des vêtements propres pour demain. Car non, je ne comptais pas rentrer à l’appartement ce soir… A présent seuls, le calme tomba dans la maison. Freja demanda si je voulais aller me coucher maintenant. Je haussai les épaules, lui retournai la question. Elle sourit et se contenta de me dire que je pouvais aller me changer dans la salle de bain, pendant qu’elle le ferait dans sa chambre. Je m’exécutai, allai enfiler un pantalon et un tee-shirt confortables. J’attendis un peu puis sortis. La porte de la chambre de Freja était légèrement entrouverte. Je frappai doucement contre le panneau, la demoiselle me dit que je pouvais entrer. Elle était assise au bout de son lit et démêlait ses longs cheveux de jais avec une brosse. Je refermai la porte derrière moi, allai m’installer à côté d’elle en posant mon sac par terre. La lumière tamisée de la chambre faisait jouer les ombres de son visage, colorait sa peau d’un beige orangé semblable au sable sous un soleil couchant. Elle portait une nuisette différente de l’autre nuit. Celle-ci était d’un rouge foncé éclatant, décoré de dentelles sur la poitrine décolletée, et les pans transparents étaient fendus sur les côtés jusqu’en haut du ventre. Tellement sexy… Quand Freja disait vouloir faire de son mieux pour me plaire, elle y arrivait très bien. Elle était même tellement belle au naturel qu’en vérité, elle n’avait pas grand-chose à faire. Rejetant ses cheveux d’un même côté, elle pencha légèrement la tête et les brossa lentement. Son cou découvert attira immédiatement mon attention et je me tournai vers elle pour aller y déposer un baiser, puis deux, puis plein d’autres. Pendant ce temps, je glissai mes doigts le long de sa cuisse nue, les passai sur l’autre puis sur sa hanche opposée à moi. La chaleur de sa peau me procura des petits picotements agréables dans la paume de la main.
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La fin d’année s’était finie en beauté. Je n’aurais jamais pensé me faire un nouvel ami et encore moins un petit ami. Ça c’était plutôt vite passé entre nous mais je ne le regrettais pas du tout, au contraire, je n’en pouvais d’attendre celui que je considérais comme l’homme de ma vie. Le gâteau fut mangé avec joie, cette pâtisserie faisait vraiment de bons gâteaux en tout cas et nous nous régalâmes. Celui-ci finit, Owen et Ellen décidèrent de partir chez elle pour aller dormir. C’est vrai que la soirée avait été intense. Meyer sortit aussi pour aller chercher ses affaires puis je lui demandai s’il voulait qu’on aille se coucher pour ma part je voulais profiter de lui mais bien au chaud sous la couette, de plus je lui avais préparé une petite surprise. Rien de bien transcendant, juste une nuisette un peu plus sexy que d’habitude, après tout je n’avais pas dit n’importe quoi en lui expliquant que j’aimais être belle pour lui. Je lui signalai qu’il pouvait aller se changer dans la salle de bain pendant que je m’habillais en tenue de nuit dans ma chambre. Ne le voyant pas revenir de suite, je défis mon chignon et me mis sur le rebord du lit pour me coiffer les cheveux tranquillement avant qu’il arrive.
Lorsqu'il pénétra dans la chambre je lui souris alors qu’il s’asseyait à mes côtés. Brossant soigneusement mes cheveux, je sentis sa main sur ma cuisse, ses doigts me caressant lentement le haut de celle-ci pendant qu’il passait son autre main de l’autre côté de mon corps, m’embrassant dans le cou. Un nouveau soupir d’aise se fit entendre de ma part. Je posai la brosse sur le côté du lit et me retournai pour venir l’embrasser sur la bouche tendrement, la faisant tomber du lit. Je ne pus m’empêcher de rire mais repris bien vite mon sérieux en posant ma première main sur la joue de Meyer puis la seconde sur sa hanche, l’embrassant un peu plus chaudement que la première fois. Après plusieurs minutes et ayant pris mes aises je passai sur lui et le fis basculer pour l’allonger sur le lit et continuer de l’embrasser langoureusement. Je me sentais tellement bien à ce moment précis.
La jeune violoniste soupira de plaisir. Du coin de l’œil, je la vis lâcher sa brosse qui tomba par terre quand elle pivota vers moi pour m’embrasser. Elle rit doucement, reposa ses lèvres sur les miennes en venant balader sa main sur ma joue. Ses ongles effleurèrent ma nuque et la base de mes cheveux. Je frissonnai à ce contact, me rapprochai un peu plus d’elle, délaissant sa hanche pour remonter mes doigts au creux de ses reins. Le baiser s’intensifia. Moi qui comptais commencer par la pousser doucement sur le lit pour m’allonger au-dessus d’elle, je fus surpris quand elle me devança, s’assit à califourchon sur mon bassin et se pencha pour revenir m’embrasser. Cela ne manqua pas d’augmenter mon désir et, étant donné sa position sur moi, elle devait le sentir… Je me redressai sur un coude, passai ma main libre dans ses cheveux. Nos regards se croisèrent un instant avant que nos lèvres se rencontrent à nouveau. Son bassin contre le mien faisait chavirer mon cœur, et je me redressai en position assise quand elle se serra davantage contre moi. C’était la troisième nuit que nous passions ensemble et cette fois, la situation nous donnait l’occasion d’aller plus loin. Et je ne pouvais plus résister. Ni à mes sentiments, ni à ce que demandait mon corps. J’étais complètement déconnecté du reste du monde. Tout ce que je voulais, c’était Freja. Juste Freja, la chaleur de son corps, son parfum, son souffle. De plus en plus fiévreux et tremblant, je pris la parole, entre deux baisers, dans un murmure saccadé par l’excitation.
- J’ai… j’ai envie de toi…
Elle passa ses bras autour de mon cou et colla son front contre le mien.
- M… moi aussi…fit-elle d’une toute petite voix.
Elle était peut-être sincère mais je ressentais son manque d’aisance dans sa réponse. Mes deux mains dans son dos, je le lui caressai dans un geste rassurant en déposant quelques baisers dans son cou. Elle passa les siennes sous mon tee-shirt, remonta jusqu’à mes épaules. J’en profitai pour l’aider à me l’enlever. Nous échangeâmes un nouveau baiser, et j’imitai son geste précédent en remontant mes mains le long de ses hanches, ses côtes, effleurant sa poitrine tout en soulevant les pans de sa nuisette. Elle se laissa faire quand je la lui retirai. Il faisait sombre dans la chambre mais la faible lumière de la lampe de chevet me permettait de contempler son corps, son joli corps attirant qui m’appartenait pour cette nuit, dont je voulais prendre grand soin comme si c’était mon bien le plus précieux… Il l’était, en vérité. Freja était à moi et à personne d’autre. Je l’aimais de tout mon cœur. Et si je ne parvenais pas à le lui dire, alors je devais lui montrer. Cette fois, ce fut à mon tour de la faire basculer sur le dos. Je m’allongeai à demi au-dessus d’elle, ma cuisse enrobant la sienne. J’avais de plus en plus chaud, l’impression que j’étais en train d’attraper une grippe tellement mon corps tremblait. Perturbé, je ne contrôlai pas ma main qui descendit sur son bassin pour le rapprocher du mien, cherchant à lui retirer sa culotte en dentelles. Freja eut comme un mouvement de recul. Elle mit fin au baiser et, les joues en feu, baissa les yeux, l’air indécis. Je l’embrassai légèrement sur le front, vins caresser sa joue et relever son menton pour qu’elle me regarde.
- Fais-moi confiance, Süße*…chuchotai-je en rangeant une mèche de ses cheveux derrière son oreille.
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Le sentir contre moi me rendait vraiment enivrée de plaisir et, bien que cela me fasse bizarre, j’aimais ce que je sentais sous sa ceinture. Le baiser s’accentua puis nous nous arrêtâmes un instant pour nous regarder. Je lui souris en lui caressant le visage et nos lèvres se rencontrèrent de nouveau alors qu’il se redressait. J’entourai son bassin avec mes jambes, les yeux clos je profitai au maximum de cet instant qui je pense allait durer encore un moment dans l’état où nous étions. Et, après tout, pourquoi nous en priver? C’était la troisième fois où nous dormions ensemble et à chaque fois quelque chose nous empêchait de le… Euh… Faire? Je ne m’en rendais compte qu’à présent. Était-ce le bon moment? Il fallait croire que oui et j’étais prête bien qu’un peu déboussolée par cette idée. Dans le fond je n’avais qu’une seule envie: ne faire qu’un avec lui, parce qu’il était la personne que j’aimais, que c'était l’homme de ma vie tout simplement. Alors lorsqu’il me dit avoir envie de moi je l’embrassai de nouveau et lui répondis que moi aussi, bien que ma voix soit moins assurée que la sienne.
Je passai ensuite mes mains sous son t-shirt et le remontai au maximum pour faire comprendre à Meyer que je voulais qu’il le retire, ce qu’il m’aida à faire. Ce fut ensuite à mon tour, il passa ses mains chaudes sur ma peau qui était toute aussi chaude. Il n’y avait qu’une source de fraîcheur: ma nuisette. Et il la retira quelques secondes plus tard. Bizarrement cela ne me gêna pas plus que ça, peut être parce que c’était réellement la bonne personne? J’étais presque perdue dans ce tout nouvel univers, un monde inconnu jusqu’à présent pour moi. Sur le coup je ne me rendis même pas compte qu’il avait inversé notre position mais cela ne me déplaisait pas. Tout en s’embrassant langoureusement et amoureusement je sentais qu’il allait retirer ma petite culotte je me crispai légèrement et il dût le remarquer. Il vint m’embrasser sur le front puis pris mon menton pour que je relève les yeux. Nos visages étaient si proches que je discernais très bien la forme de ses yeux, il me dit ensuite de lui faire confiance et je hôchai la tête en souriant, ayant omis son mot en allemand, je lui demanderai ce que cela voulait dire plus tard. Ce n’était pas le moment pour faire ça.
Je sentis alors sa main descendre lentement de mon menton à mon épaule, de mon épaule au long de mon bras pour ensuite passer sur mon ventre et aller sous mon sous-vêtement. J’avais encore plus chaud que tout à l’heure, je bouillonnais même et lorsqu’il joua avec ses doigts je me mordis la lèvre inférieure en soupirant de bien être.
Elle hocha la tête en m’accordant un sourire timide. Pour la tranquilliser un peu plus, je m’étirai un instant vers le bout du lit, attrapai la couverture et nous couvris le bas du corps avec. Je retournai ensuite faire courir mes doigts le long de son ventre, descendis sous son nombril, fis quelques allers et retour du bout de l’index le long de la dentelle de son sous-vêtement. Pour à la fois détourner son attention et attiser son plaisir, j’embrassai de nouveau Freja tandis que ma main passait sous sa culotte afin d’aller visiter son intimité. Elle ne me repoussa pas. Au contraire, elle lâcha un soupir qu’elle-même ne put sûrement réprimer, et je la sentis se mordre la lèvre inférieure, avant d’amplifier notre baiser en s’agrippant à ma nuque. Je savais que ces sensations étaient nouvelles pour elle, et je voulais qu’elle en ait le meilleur souvenir. Alors je fis de mon mieux pour la satisfaire, restai attentif aux réactions de son corps, à ses gémissements, à ses ongles qui me chatouillaient le cuir chevelu. Bientôt, elle devint tant prise dans ce jeu sensuel que son bassin se balança doucement au rythme de mes gestes. J’entrepris donc de passer à l’étape suivante : faire en sorte qu’elle soit totalement prête. Et pour cela, mes doigts descendirent un peu plus bas pour explorer la partie secrète de son bas-ventre. Sa réaction fut plus prononcée que ce que j’espérais, ce qui ne manqua pas de me contenter. Quelques minutes plus tard, sa jambe passa par-dessus la mienne et elle se colla fort contre moi, haletante. Sa main vint s’emparer du haut de mon pantalon pour l’abaisser avec empressement. Je récupérai un instant la mienne pour me déshabiller complètement, jeter mon vêtement au hasard sans prendre garde à l’endroit où il allait atterrir. Puis je retournai m’occuper de la demoiselle avec la ferme intention de ne faire qu’un avec elle, ayant en ma possession de quoi nous protéger cette fois-ci. Je basculai complètement sur elle, plongeai vers sa bouche pour échanger un énième baiser passionné. Puis je descendis l’embrasser dans le cou, fis glisser ma main sur sa cuisse, la ramenai vers moi. Mon bassin contre le sien, nous bougeâmes dans un même mouvement, mélangeant nos souffles irréguliers. Le corps de Freja semblait en ébullition. Dans un dernier gémissement d’impatience mêlée de désir, elle se cambra pour m’accueillir. Je ne me fis plus attendre et m’unis à elle. A cet instant précis, je crus que mon cœur allait sortir de ma poitrine. J’attendais tellement ce moment que tout semblait être décuplé. Du parfum de Freja à la douceur de son corps, du goût de ses lèvres à la chaleur de son intérieur, de son souffle ardent à sa voix que l’exaltation rendait plus aigüe, de ses jambes serrées autour de mes hanches à ses ongles qui me griffaient légèrement les omoplates…
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Alors que l’on continuait de s’embrasser amoureusement je le sentais jouer avec ma culotte ce qui me fit sourire intérieurement, j’aimais vraiment ce qu’il se passait et lorsqu’il passe au niveau suivant je ne pu m’empêcher de gémir, de surprise mais aussi de bien être, comme tout à l’heure. J’y prenais vraiment du plaisir et cela se vit lorsque inconsciemment ma jambe passa au dessus de la sienne, mon souffle donnait presque l’effet que j’étais essoufflée mais je n’en avais pas l’impression, enfin, je crois? Toujours sans m’en rendre vraiment compte, j’agrippais son pantalon pour le baisser et il m’aida à le faire, nous mettant à présent au même niveau: nous étions nus tous les deux. Entendant le bruit du sachet de préservatif j’en déduis qu’il était en train de prendre de quoi nous protéger et me mis à rougir. J’avais un peu de mal à me dire que j’allais passer à l’acte avec lui. Après tout ce qui nous était arrivé pour être enfin en couple. Vint un nouveau baiser, enflammé, amplifiant encore un peu plus cette atmosphère brûlante. J’aimais terriblement ça et j’étais totalement prête et je lui montrai en bougeant mon bassin pour venir accueillir son membre. Je n’avais plus peur, je ne désirais plus que ça, que nos corps s’unissent alors que nous partagions nos souffles saccadés.
Je lâchai un petit couinement ayant eu légèrement mal au premier coup de rein bien qu’il fut doux, c’était ma première fois après tout, il fallait s’y attendre… Cela dit ce petit mal se transforma vite en plaisir immense et je bougeais mon bassin en même temps que lui, lui griffant le dos. J’avais du mal à respirer et lui aussi. Me caressant en même temps, il m’embrassait là où il le pouvait et ça ne faisait que grandir mon plaisir et donc me faire gémir sans pouvoir me contrôler mais je ne trouvais pas ça si grave que ça après tout. C’était normal non? Je me sentais au comble du bonheur et bougeais mon bassin au rythme de ses coups de reins alors que j’avais mes jambes autour de ses hanches. Je ne pouvais m’empêcher de gémir tellement c’était bon.
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