Soirée en famille

Quand Alexeï m'a invitée à venir passer une journée avec lui, je n'ai pas hésité avant d'accepter. C'est les vacances, Austin travaille, Emilie est apparemment occupée ailleurs pour la journée et mon frère a une journée de repos. Enfin si tant est que garder un enfant est du repos. Il a déjà l'habitude grâce à moi indirectement mais je n'étais plus vraiment un bébé quand il pouvait s'occuper de moi. Il a au moins pris l'habitude de gérer des crises et des pleurs d'enfant. Je l'ai donc rejoins chez lui et esuis entrée après avoir toqué à la porte. À mon arrivée, il s'occupait déjà de son môme. Je le salue gentiment de la main avant de m'asseoir sur le canapé pour rester à l'écart. Pas par manque d'envie d'être près de mon frère – au contraire, je veux être vraiment proche comme avant – mais plutôt par envie d'éviter les éventuelles catastrophes. En sachant à quel point je peux blesser un ado ou un adulte, imaginez face à un bébé.

Je discute avec lui pendant un bon moment en même temps que celui-ci s'occupe de son gosse. Je lui parle un peu d'Austin sans pour autant m'attarder sur le sujet. Je sais qu'il ne l'apprécie pas vraiment alors je préfère éviter de trop aborder le sujet. À la place je concentre la conversation sur sa vie de couple avec Emilie, sa vie de papa, sa vie professionnelle aussi. Même s'il fait moins de scènes qu'avant, je reste sa plus grande fan alors je suis toujours curieuse de savoir comment ça se passe. Puis j'admets que je suis aussi curieuse de savoir s'il y a de nouvelles chansons en cours d'écriture en ce moment ou si c'est « en pause ». Bref je prends encore et toujours des nouvelles du groupe et de leurs activités. Il a l'habitude depuis le temps.

Au bout de quelques heures, une heure peut-être deux je ne sais pas, Alexeï me confie son môme le temps qu'il puisse aller répondre à l'appel de la nature. À partir de là, c'est la grosse panique pour moi. Ayant trop peur de le blesser, je reste immobile en tenant l'enfant sous les aisselles. Je reste ainsi une minute ou deux qui me paraissent être une éternité. Puis je pose finalement le gamin au bout du canapé et m'installe à l'autre bout pour mettre de la distance entre lui et moi. Si je le pouvais j'irais même à l'autre bout de la pièce mais s'il s'agite trop, ça ne me laisserait pas le temps de réagir. Assise à l'opposé d'Aaron, je n'attends qu'une chose. Le retour de mon frère. Le temps me paraît horriblement long.

Au final, je craque et me lève. Le môme commence à bouger et je ne veux pas qu'il se blesse. Je n'ai pas envie qu'Alexeï m'en veuille alors que j'étais censée surveiller l'enfant. Je me dépêche alors de passer dans la chambre et embarque tous les coussins que je trouve. Je place ensuite ceux-ci tout autour d'Aaron et même devant le canapé au cas où l'enfant tomberait. Je préfère en prévoir trop que pas assez. Lorsque mon frère est de retour, le salon et en particulier la zone proche du canapé, est transformé en véritable champ de bataille de coussin. Quant à moi, je me trouve derrière le canapé en train d'installer les derniers coussins. J'ai vraiment pris tout ceux que j'ai trouvé. Dans le doute j'ai même étalé un duvet tout le long du canapé pour être sûre que si Aaron bouge, peu importe d'où vient sa chute ça sera amorti. Quoique je commence à me demander si ça amortira assez... Il m'a fallu un petit moment avant de réaliser qu'Alexeï est de retour.

- Je...euh...c'est pour le protéger s'il tombe...

J'imagine sans doute le pire, je suis même peut-être extrême dans ma façon de réagir face à un simple bébé mais au moins on ne peut pas me reprocher d'être je m'en foutiste. Je flippe sur ma capacité à le blesser mais au moins, je ne l'ai pas laissé dans un coin en le laissant se démerder seul. Et puis merde, c'est la faute d'Alexeï aussi ! Il sait très bien que je ne suis plus vraiment à l'aise avec les gens. Alors me confier une personne en bas âge, c'est carrément tenter le diable. Ou alors il a voulu me torturer. Si c'est le cas, c'est réussi.

- Fallait pas me le confier, j'ai flippé moi ! Si je l'avais blessé, tu m'en aurais voulu à mort. Et Emilie aussi m'en aurait voulu. Et papa aussi parce qu'il est content d'avoir un petit-fils.

Ca a l'air de bine se passer avec son groupe. C'est un point positif. Du côté couple, ça semble aussi bien se passer même si apparemment leur bébé leur a fait une petite frayeur. Rien de très grave mais apparemment ça a suffi à Alexeï pour qu'il ait quelques craintes à ce propos maintenant. Il reste quand même bizarre. Il a peur de laisser Emilie seule avec Aaron mais moi, il ose alors qu'il sait très bien de quoi je suis capable et que je suis un danger pour son gosse. Moi aussi je sais de quoi je suis capable et pas du meilleur. C'est pour ça que lorsqu'il m'a laissée seule avec son môme, j'ai paniqué. Je n'ai pas tenu en place, j'ai surveillé l'enfant en gardant mes distances avec lui avant de carrément faire un branle-bas de combat pour sécuriser le sol. Sait-on jamais s'il décide d'aller plus loin que le canapé.

Ce n'est que lorsque Aaron a réclamé son papa que j'ai réalisé qu'Alexeï se trouve derrière moi. À force de fixer le canapé en songeant à ce que je pourrais rajouter de plus, je n'ai pas fait attention à ce qu'il se passait autour de moi. Ca a été très simple pour mon frère de se pointer et de m'espionner sans que je ne m'en rende compte. Je suis alors rapidement partie sur une explication du pourquoi du comment les coussins et le duvet se trouvent désormais au salon. Et mon frère a stoppé mon débit de parole par...un baiser. D'un regard extérieur ça peut paraître étrange, pervers, dégueulasse et j'en passe. Seulement pour un russe, c'est un geste tout-à-fait banal. Bon en général c'est plus une façon de saluer qu'autre chose...

Il me parle et me rassure sur la surveillance que j'ai dû gérer. Mon rôle a été accompli même si j'ai été dans l'extrême avec la panique.

- Mais même quand ils jouent certains quittent leur place et risquent de se blesser...

Et puis il est marrant de me dire que je dois avoir plus confiance en moi. Ce n'est pas lui qui a déjà blessé des gens à cause d'un truc inexistant. Et qui est parfois à la limite de recommencer à la moindre hallucination. Le problème c'est que tant que je suis calme, ça va. Je n'en ai pas trop. J'en ai même de moins en moins grâce au traitement. Cependant lorsque je suis en état de stress, c'est là que j'ai le plus d'hallucinations. Et le plus de risques aussi parce que celles-ci sont aussi plus violentes. Alexeï me laisse à nouveau seule au salon avec le petit. Il le fait exprès ma parole ! À l'instant où je souhaite rejoindre mon frère, je sens un truc s'accrocher à ma jambe. En baissant les yeux, je remarque que c'est Aaron. Sur l'instant ce qui m'intrigue le plus,ce n'est pas la raison pour laquelle il s'accroche. C'est d'essayer de traduire ses paroles. Le langage des bébés est plus difficile qu'un cours de math.

- Euh... A-Alexeï... Y a Aaron qui... 'Fin j'pige pas ce qu'il tente de raconter. Y a apparemment une nana qui aime quelque chose ou quelqu'un. Mais j'sais pas de quelle nana il parle.

D'ailleurs pourquoi il parle déjà de nana à son âge ? Alexeï aurait encore oublié de faire attention à ce qu'il a dit ? Maiiiiiis.... Pourquoi il lui apprend déjà à parler comme ça ?!! J'espère au moins qu'il ne lui apprend pas de vilains mots ou d'autres trucs vulgaires. Ce ne serait pas étonnant. Quand il est en colère par exemple. Il ne fait pas attention à ce qu'il dit dans ces moments-là alors il ne serait pas surprenant s'il dit de la merde et que le mioche les répète au fil du temps.

Je suis passée de baby-sitter paniquée à béquille pour bébé qui marmonne un truc incompréhensible. C'est encore du chinois pour moi. J'ai déjà du mal à ne pas confondre les mots en anglais même quand ils sont bien articulés. Alors un langage de bébé où la moitié des phrases et des mots sont coupés ou déformés, c'est quasiment une mission impossible pour moi. J'ai alors appelé mon frère parce que je n'ai rien compris à ce qu'Aaron tente de me dire. Il a un problème ? Il a fait caca dans sa couche ? Il a mal ? Faim ? Rien de tout ça. Alexeï m'explique qu'en fait le bébé parle de moi et qu'il n'apprécie pas trop le fait que je garde mes distances avec lui.

- Mais c'est pour... 'Fin ça le protège. J'veux pas le blesser...

Et le voilà qui me refile le biberon de son môme... Je croyais qu'il le préparait pour le lui donner directement, pas pour que je fasse l'intermédiaire. Sérieusement plus je le vois agir, plus je réalise à quel point les rôles se sont inversés. Lui qui ne voulait pas de gosse, il est devenu un papa poule qui se charge bien de son gosse. Moi qui voulais en avoir un, je suis devenue celle qui les fuis sans même comprendre quoi que ce soit à leur gestuelle et leur balbutiement. Voyant qu'Aaron semble vouloir son biberon, je ne me fais pas prier pour le lui donner. Apparemment il sait le prendre tout seul. Ca m'arrange quelque part. Ca me permet de me remettre à l'écart pendant qu'il boit son truc.

Quelques secondes ont suffi. J'ai beau m'être mise à l'écart, le gamin parvient quand même à s'étouffer. Et je ne sais même pas ce qui a provoqué son vomi. Sa boisson est moisie ? Il a bu trop vite ? Il est allergique à quelque chose que j'ai sur moi ? Je lui ai transmis une saloperie en voulant lui refiler son biberon ? Trop de théories qui se font dans ma tête alors que je vois Aaron hurler. J'aurais pu appeler mon frère mais deux choses m'en ont empêchée. Premièrement il est venu aussitôt que le petit a commencé sa crise. Deuxièmement je suis juste restée tétanisée dans mon coin à fixer la scène. Non vraiment, je ne suis pas faite pour avoir une famille. Au moindre problème je finis figée sur place. Je ne suis pas digne de confiance pour veiller sur un enfant.

Alexeï m'appelle, je l'entends mais je n'ai aucune réaction. C'est comme si sa voix était lointaine alors qu'en fait il est juste en face de moi. Mon attention n'est pas du tout sur lui. Je reste bloquée sur Aaron qui s'est étouffé, qui a vomi et qui est en plus devenu aussi rouge qu'une tomate juste sous mes yeux. Ce ne sont que quelques secondes durant lesquelles je n'entends, ni ne vois mon frère mais celles-ci paraissent être comme de longues minutes. Et lorsque je reviens enfin un peu à moi, je ne parviens qu'à murmurer quelques mots.

- Il... Je lui ai juste donné son biberon... Je... J'ai rien rajouté dedans, j'le jure...

Physiquement je ressemble juste à un pantin qui tient debout par magie mais qui ne peut pas bouger. C'est pour ça que je préfère garder mes distances avec le bébé. Parce que je suis incapable de m'occuper de lui correctement. Qu'à la moindre action de ma part, je risque de provoquer un accident. Je ne veux plus que qui que ce soit aille à l'hôpital par ma faute. Même Austin, j'ai toujours peur pour lui alors que je sais très bien qu'il est résistant et qu'il sait se défendre. Pareil pour Alexeï et mon père. Et pour toutes les personnes qui m'approchent.

Je ne sais pas combien temps j'ai eu ce blocage. Tout ce que je sais, c'est qu'à mon retour à la réalité j'ai juré de n'avoir rien fait. Aaron s'est étouffé pour je ne sais quelle raison mais je n'y suis pour rien. Je ne veux pas que mon frère me croit coupable. Celui-ci m'amène finalement dans la chambre pour m'asseoir sur le lit et me parler en russe. Il sait que je suis innocente. C'est bon à savoir. En fait son gosse s'est juste étouffé tout seul parce qu'il a bu trop vite. C'est entièrement de sa propre faute. Et Alexeï peut le gérer je le sais. Il m'a bien gérée moi quand nos parents nous laissaient seuls tous les deux alors je me doute bien qu'il sache s'occuper d'un bébé.

Je me retrouve finalement front contre front avec mon frère pendant qu'il me parle encore. Il me rassure. Il a bien vu que j'ai trop peur de blesser son enfant et que ça me rend mal à l'aise. Il ne me laissera plus seule avec Aaron. Même simplement pour me tester. Il gardera toujours un oeil sur nous désormais. Lorsqu'il me relâche je me remets droite sans pour autant le quitter du regard. Et quand il me propose un câlin, je ne me fais pas prier. Je me rue dans ses bras. J'aime avoir des câlins, j'aime pouvoir me loger dans les bras de mon frère et si je le pouvais, je passerais plus de temps avec lui. Ce n'est malheureusement plus possible. Il a sa vie de famille. Ca et sa carrière lui prennent quand même du temps. Moi j'ai  seulement Austin. Ca ne m'empêche donc pas de venir voir mon frère.

- Désolée de ne pas être une bonne tante pour ton fils...

Faut y voir un avantage à cette situation. Le fait que je ne sois pas à l'aise avec les gens m'a enlevé l'envie d'avoir aussi un enfant un jour. Alexeï n'aimant pas Austin, il peut se rassurer. Il ne deviendra jamais tonton.

- Y a un avantage au fait que je flippe avec les bébés au moins. Tu ne seras jamais tonton donc toi qui n'aimes pas Austin, ça doit te rassurer.

Je laisse un petit rire s'échapper de ma bouche. J'essaie de détendre l'atmosphère mais lui comme moi ne sommes pas doués pour ça. Souvent maladroits avec les mots et les gestes – quoique Alexeï reste plus doué que moi – lorsqu'on tente de détendre une situation, on est souvent plus gênés nous-mêmes que relaxés.

Je finis par me relever après quelques minutes et m'apprête à sortir de la chambre. Je serais volontiers restée des heures à profiter du câlin mais on ne peut pas laisser un enfant seul trop longtemps. Surtout lorsque celui-ci a tendance à s'étouffer avec sa boisson.

- On ferait mieux d'y aller avant que ton fils te réclame.

Je quitte ensuite la pièce et retourne au salon avant de me placer d'un côté du canapé pour regarder les dessins animés. Evidemment je me mets toujours à l'opposé de l'enfant pour éviter les éventuels risques de blessures. Lorsque mon frère est aussi de retour, je l'observe en songeant à ce qu'on peut faire. Une activité qui serait aussi sympa pour lui que pour moi. Et aussi pour Aaron si c'est possible de l'inclure. Alexeï m'a légèrement reprochée le fait d'être distante avec le môme mais si je trouve une activité qu'on peut faire à trois, peut-être qu'il aura moins cette sensation d'évitement.

- Alexeï ? On fait un concours de domino ? Toi en équipe avec ton fils et moi de l'autre côté. Et on doit aligner le plus de dominos possible. Si l'un d'eux tombe, on perd. Ou alors un mikado. Et le perdant euh...il devra....faire le repas de ce soir !

Je choisis la solution de la facilité pour le gage. J'ai trop de risques de perdre – c'est souvent le cas contre mon frère – alors quitte à avoir un truc à faire en échange, je préfère que ce soit quelque chose que je sache faire.

Ma petite crise de panique passe rapidement bien que mon manque de confiance en moi, lui, reste toujours présent. Je tente de plaisanter pour détendre l'atmosphère mais c'est peine perdu. Alexeï a été aussi réactif qu'un blob. Y a rien eu. Il n'a pas râlé, ni ri, ni retourné la blague contre moi. Rien. Je quitte finalement la chambre avec mon frère afin qu'il puisse garder un oeil sur son fils. Et puis je propose un jeu. Un truc très con mais ce n'est qu'une propositions. Sauf qu'Alexeï dit d'aller chercher des klapa. Kézako ? C'est quoi ce machin ? Je pose la question à mon frère et celui-ci m'explique donc le principe. C'est apparemment le même délire que le domino. Bouarf peu importe tant que ce n'est pas trop compliqué à faire. Dans tous les cas, je laisse les mecs en équipe ensemble et moi toute seule. J'ai aussi tous les risques de perdre mais ce n'est pas grave, j'ai choisi un gage simple à accomplir.

- Ben papa bosse dur pour continuer de payer les études et les soins. Et toi t'as Emilie et Aaron alors fatalement, moins de temps aussi pour moi. Du coup moi j'étais déjà toute seule et en manque... Et Austin s'en fiche que j'sois folle ou bizarre, il m'a toujours traitée comme une personne normale.

Je ne vais pas lui dire qu'au début il me traitait carrément comme son esclave ou comme un chien. Enfin il le fait avec quasiment tout le monde sauf à partir du moment où il s'y attache. Quoique...moi il a continué à me traiter bizarrement même quand il s'est attaché. Ou alors je suis un cas à part ? Dur à dire. Peu importe le résultat est le même. Il traite tout le monde de la même manière, qu'on ait un grain au cerveau ou non. Et ça, ça fait du bien. Quand trop de gens nous traitent comme une personne malade parce que psychologiquement on l'est, c'est dur de croire qu'on est normal. Mais quand même dans notre état on nous traite de la même manière que n'importe qui, ça donne l'impression d'être comme tout le monde. En bref, Austin me permet de retrouver le sourire malgré ses manières de rustre et il comble aussi cette sensation de vide qui s'était installée en moi depuis un moment.

- Tu sais, comme dit durant la dernière soirée familiale, Austin est peut-être arrogant ou avec une tronche de râleur mais au fond il est gentil. On se chamaille beaucoup depuis qu'on se connaît mais il me fait aussi beaucoup rire.

De toute façon même s'il disparaît et que je suis mal, ce ne sera pas pire que ce que j'ai ressenti avant d'être avec lui.

Lorsque le gosse revient avec ses jouets et qu'il les vide littéralement devant nous, le sujet « Austin » est clos. Du moins je crois. Et une nouvelle proposition est faite. Au lieu d'aligner les trucs, il faudra faire une tour. Si elle tombe, on perd.

- D'accord. Mais le perdant a toujours un gage !

Là je suis certaine de perdre par contre. Je suis plus douée pour détruire que pour construire et les trucs en équilibre ne sont pas mon point fort. Ca l'est encore moins lorsque quelqu'un s'amuse à pousser ma tour.

- Hé vous trichez ! Pour la peine, j'me venge.

Et pof, je donne un petit coup contre la tour des deux garçons pour la casser aussi.

- Voilà, on est à égalité maintenant !

Puis je me remets à la construction de ma tour, essayant de la faire aussi stable que possible. Le problème c'est que même ainsi, je réussis tout de même à la détruire en voulant être trop consciencieuse. Il a juste suffi que je veuille ajuster une pièce et bam, tout est tombé.

- À moi le gage j'crois... Faudra que tu me dises ce que tu voudras pour le repas.