AccueilAccueil  Rps et newsRps et news  The Wiesel DenThe Wiesel Den  CalendrierCalendrier  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Votez pour le forum

Venez participer à la journée d'introduction des clubs ! Nourriture et activités pour tout le monde ~
Forum fermé. Indarë rouvre ses portes à une nouvelle adresse.

Si vous étiez partenaires et que vous souhaitez revenir dans notre liste, vous pouvez :
- Ajouter votre fiche parmi nos partenaires en passant par cette page : https://indare.forumactif.com/h20-
- Changer notre fiche et nos boutons pour les remplacer par ceux-ci : https://indare.forumactif.com/t84-
- Changer le nom du forum en "Petits secrets d'Indarë"

Pour les anciens membres qui souhaiteraient s'inscrire à la V2, c'est par ici → https://indare.forumactif.com/
Pas mal de choses ont changé donc pensez à lire tous les sujets. J'ai aussi listé le plus gros des modifications dans le MP général envoyé pour l'ouverture.


Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

L'Affaire qui met un point final à toutes les autres [Roman/ En cours]

Invité
Invité
Anonymous

L'Affaire qui met un point final à toutes les autres [Roman/ En cours] Empty
Mar 14 Mai - 16:45
Invité
Davian Dupont
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 19 ans
TAILLE / POIDS : 1m85 / 75 kg
CLASSE : 4°1
Salutation membre d'Indare, lecteurs et curieux, je vous présente un de mes projets en cours d'élaboration concernant la préparation de ce qui sera mon futur roman, "L'Affaire qui met un point final à toutes les autres." Une histoire classée dans le genre, "polar et roman noir" qui prend place au sein de l'univers d'Indarë. C'est dans ce sous-forum que les chapitres du roman seront publiés au fil du temps, (les dates restent cependant imprécises et aléatoires). J'espère que cette histoire suscitera votre curiosité et votre envie de suivre cette aventure, sur-ce chers lecteurs et lectrices, je vous dis bonne lecture.

Synopsis :

Décembre 2018, quelque part à Londres. Un homme est assis, le dos sur fauteuil d’un salon, et il regarde une flaque de sang coulé à ses pieds. Devant lui, se trouve un jeune homme, son meurtrier qui le regarde et l’écoute attentivement. Ainsi, se termine l’Affaire qui met un point final à toutes les autres, l’histoire tragique d’un simple détective.

Bande annonce:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

L'Affaire qui met un point final à toutes les autres [Roman/ En cours] Empty
Mar 14 Mai - 16:47
Invité
Davian Dupont
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 19 ans
TAILLE / POIDS : 1m85 / 75 kg
CLASSE : 4°1
Introduction

- C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil de la montagne fière
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Le dormeur du Val d’Arthur Rimbaud.
- Très belle poésie, ce sont tes dernières paroles ? Demanda son assassin en le regardant droit dans les yeux.
- Ouais, finissons-en, termine ce que tu as commencé … gamin, déclara le détective allongé et agonisant sur un fauteuil de salon.  

L’observant pendant un bref instant, le jeune homme commença à pointer son arme sur la tempe du détective, dont le regard était désormais vidé de toute substance, il acceptait la mort, il n’avait plus qu’à l’attendre et à l’embrasser. Bientôt, il sera libéré de toutes les entraves de ce bas-monde. Néanmoins, alors qu’il fermait les yeux pour se préparer à être accueilli dans l’au-delà, le temps d’attente fut tel que ce dernier releva discrètement l’une de ces pupilles pour savoir où en était son bourreau. Les réouvrant totalement, il vit à sa plus grande stupéfaction, le jeune homme baisser son arme. Prenant au hasard, une chaise de la pièce pour la faire glisser et s’asseoir à proximité de sa victime (tout en gardant une certaine distance de sécurité et bien évidement son arme pointer sur lui). Le jeune garçon se contenta avec un petit sourire au bout du visage, non pas moqueur, mais pour montrer à l’inverse une certaine forme de sympathie à son égard, avant de déclarer calmement et amicalement au détective :
- Non, je ne vais pas te tuer. Le temps et la blessure s’en chargeront tout seul. De toute façon, tu ne peux plus bouger, c’est bientôt fini.
- Je préfère en terminer maintenant avec une balle dans la tête.
- Non, ce n’est pas une fin digne pour toi. Il nous reste quoi ? Une bonne heure, avant que tu succombes à tes blessures. C’est suffisant pour que je puisse entendre ton histoire.
- T’es sérieux ? C’est quoi ça ? Un petit rituel que tu aimes faire, avant d’abattre tes victimes.
- En quelque sortes, pour la faire courte, j’ai pour habitude de laisser mes ennemis entre la vie et la mort pour les regarder droit dans les yeux et écouter leur petite histoire.
- Et si je ne le fais pas ?
- Alors, je te regarderais mourir vider de ton sang.
- Ironique comme façon de mourir, c’est bien pire qu’une balle dans la tête. Je vais souffrir pendant une heure sans pouvoir bouger un pouce.
- Eh bien, on peut parler pendant quelques instants, ça atténuera la douleur, avant que tu passes de l’autre côté.
- Très drôle.
- Je te l’assure.
- Bien, qu’est-ce que tu veux savoir ?
- Comment t’as fini par me retrouver ? Et qu’est-ce que tu as traversée pour en arriver là ?
- Tu veux une histoire ? Déclara le détective en pouvant à peine cacher son rire dissimulée. Très bien, par où tu veux que je commence ?
- Au commencement.
- C’est assez vague.
- Au moment où tu t’es lancé dans cette affaire.
- Bien, je vois où tu veux en venir. Par où commencer … ça y est … ça me revient …

L’Affaire qui met un point final à toutes les autres.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

L'Affaire qui met un point final à toutes les autres [Roman/ En cours] Empty
Mar 14 Mai - 16:48
Invité
Davian Dupont
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 19 ans
TAILLE / POIDS : 1m85 / 75 kg
CLASSE : 4°1
Chapitre I

Tu veux que je te dise un truc ?

J’ai toujours pensé qu’être détective privé se serait cool à l’image des films d’actions et des séries de thriller. Je m’imaginais être le nouveau Sherlock Homes ou encore le nouveau Nestor Burma. Partir à l’aventure, sauver la veuve et l’orphelin, résoudre des enquêtes de folies, suivre les traces d’une mystérieuse organisation et arrêter les plus grands criminels. Voilà comment je m’imaginais ce boulot quand j’étais plus jeune, en soit un métier davantage proche de celui du « super héros », mais encré dans notre monde réel. En parlant de réalité, je crains devoir être franc et l’avouer, en fait ce métier n’est pas si cool que l’on croit. Je vais être bref, car je ne pourrais point énumérer tous les défauts et les problèmes liés à ce job, (on y serait encore pour des siècles). Pour la faire courte, entre la rémunération ingrate, la majeure partie des boulots qui étaient répétitifs et qui malheureusement concernaient des histoires de tromperies, tu sais le genre d’histoire dans lequel la femme ou le mari a couché avec un tel ou une telle, sans oublier le comportement des clients, dont la gratitude était équivalente à celle d’une belle-mère jalousant sa belle-fille. Franchement, je suis épuisé. Pour couronner le tout, mon compte bancaire et mon frigo étaient vides.

Ça faisait bientôt plusieurs mois que je n’avais pas reçu de demandes ou de nouveaux jobs. Même si j’étais impatient de reprendre du service et d’avoir à nouveau du travail, non point pour l’envie de partir à l’aventure (ça fait depuis belle lurette que je me suis rendu compte de la réalité du terrain), mais surtout pour payer mes factures et calmer les huissiers qui toutes les semaines viennent frapper à ma porte. Décidément, il n’y avait pas un seul jour où j’envisageais de fermer boutique pour prendre un autre job, même au sein d’une supérette.

Je vivais dans une véritable porcherie qui me sert d’appartement, la vaisselle n’avait pas été faite depuis des lustres, l’odeur de pourriture envahit presque toute l’appart, sans parler des chips, des cookies, des gâteaux périmés, les dizaines de bouteilles de bière et de whisky (formant de véritables pyramides) éparpillés un peu partout, ainsi que les quelques mégots de cigarettes par terre, qui avec leur odeur respective mélangé à celui de la vaisselle, donne ce que je nomme ironiquement un mélange explosif de « saveur. » Même si ça semblait absurde pour un être humain (un minimum décent) de ne serait-ce vivre dans une telle baraque digne d’une porcherie, j’ai fini par m’y habituer et même à me repérer dans cette jungle de cochonnerie qu’est mon appartement, malgré l’odeur putride qui s’en dégage. Il n’y avait pas un seul espace qui était occupé par un mégot de cigarette, une chips, un drap, un caleçon sale, un drap, une bouteille de bière ou de rom et j’en passe. Marché au sein de cette baraque, était presque un parcours du combattant. Néanmoins, en ce début de mois de Février, à ma plus grande surprise, j’eus une forte envie de ranger l’ensemble de mon appartement.

Mais, alors pourquoi, je décidai de me retrousser les manches alors qu’habituellement, je finissais toujours par abandonner en constant malheureusement l’étendue de cette décharge (qui me sert d’appartement) ?
Tous les jours, je me levais au moins entre 10 et 11 heures, je prenais mon petit déjeuner, avant d’aller sur mon ordinateur pour tenter de m’occuper vainement ma vie vide de sens à travers quelques jeux en lignes comme divers MMO RPG, des jeux de rôles à travers des forums ou bien en matant quelques films et séries streaming sur internet. Alors, plongé dans une profonde ennuie en constatant qu’aucun film intéressant n’était sorti récemment, ni même un nouvel épisode d’une des séries que j’avais pour habitude de suivre (comme Game of Throne ou encore Blades of Elexyn). J’ai fini après moulte réflexion de retrousser définitivement mes manches pour ranger le bordel qui me sert d’appartement, (en négligeant pas bien sûr la vaisselle). Bon, tout ça allait me demander de bosser au moins du matin au soir, mais bon au moins j’allais pouvoir m’occuper pendant quelques temps. De plus, il était grand temps de ranger cette porcherie. Tout d’abord, j’ai commencé par le classique, ranger le salon, puis ma chambre et enfin les autres pièces de cet appart. Une fois cela fait, on pouvait désormais passer à la vaisselle, bordel ça puait ! L’odeur était tellement nauséabonde que j’étais contraint d’utiliser un masque pour me protéger. Le plus dur a été fait, mais j’ai cependant galéré pendant près de deux heures. Désormais, il manquait plus qu’à faire la poussière. Frottant les coins de meubles avec mon chiffon, puis l’aspirateur pour le sol. Je finis tout simplement le travail avec la serpillère. Bon, la tâche fut rude, mais j’ai fini par ranger et nettoyer l’ensemble de l’appart après plus de 6 heures de ménages. Ah ! Enfin, je peux respirer une aire un minimum « pure. »

Alors que je venais de finir mon grand ménage, voilà que je reçus une messagerie de mon propriétaire qui m’annonçait qu’il me restait plus qu’un mois pour le payer, sinon les huissiers venaient me chercher pour prendre mes affaires et me virer. Habituellement, les quelques petits boulots liés à mon métier me permettent (ou du moins me permettait) de payer mon loyer, ma bouffe et même les quelques prostituées que j’invitais chez moi (au moins une fois par mois). Cependant, ça va faire depuis quelques mois que je n’ai pas travaillé, vu que je ne payais plus les factures, les huissiers devirent au fil du temps de plus en plus exigeants. En parlant du proprio, ce dernier est venu à ma porte la semaine dernière pour m’annoncer :
- Si dans un mois, vous ne payez pas la somme, vous serez viré !

Très bien, s’il fallait que j’obtienne la tranquillité, j’étais prêt à accepter le premier boulot que me proposerait le premier clampin à l’appel. Si aucun appel ne venait, j’irais postuler ailleurs pour bosser comme garde du corps ou videur dans une boite, comme ça j’aurais de quoi calmer les huissiers, ainsi que mon proprio. Allumant mon ordinateur, cliquant avec ma souris sur la fenêtre, j’ouvris aussitôt une fenêtre affichant ma boite de réception, glissant avec ma souris, je scrutais les messageries et les mails qu’on a pu m’envoyer. Hormis, les mails de la pression de mon proprio et les innombrables pubs dans la catégorie des indésirables, il n’y avait rien d’intéressant. Cherchant sur le net, les quelques annonces demandant l’aide d’un détective, je regardais les quelques demandes, mais aucune n’était suffisante en termes de rémunération pour pouvoir payer mon loyer. Bien, si les demandes proposées n’étaient pas satisfaisantes, il ne me restait plus qu’à postuler dans une boite privée.

Mais, tandis que j’observais le long des pages internet, les quelques demandes d’emplois, voilà que mon téléphone fixe commença à sonner. Tient, serait-ce enfin un nouveau job à ma portée ? Me demandais-je. Vous vous demandez sûrement pourquoi je faisais une telle affirmation ? C’est très simple, mon téléphone fixe n’était d’autre que mon numéro pour recevoir les appels professionnels. En d’autres termes, cela signifiait que maintenant un nouveau job était enfin à ma portée. Toutefois, j’espérais que la rémunération en valait la peine. Me levant de ma chaise de bureau, je décrochais aussitôt mon téléphone, prenant une voix légèrement grave (pour paraître un minimum professionnel), mais d’une intonation tout de même soutenue (histoire de ne pas froisser la personne en question), je déclarais :
- Bureau d’investigation Shepherd, c’est pour ?
- Monsieur Shepherd, j’ai un travail à vous proposer, déclara une voix qui semblait être celui d’un homme.
- Vous voulez que j’espionne votre femme ? Suggérais-je avec une certaine plaisanterie.
- Pas vraiment.
- Comment ça pas vraiment ?
- Je recherche un individu ?
- Un individu, quel genre d’individu ?
- Un individu dangereux.
- Ah oui ! Et quel genre de danger ?
- Un nettoyeur, un tueur à gage pour être plus exacte, un individu qu’on surnomme, « L’Homme en Noir. » Je souhaiterais connaître sa véritable identité derrière son pseudonyme et son masque.
- Eh bien, j’espère que ce n’est pas une plaisanterie et que vous êtes sérieux … monsieur ?
- Monsieur Fontaine.
- Très bien, monsieur Fontaine, pourquoi faites-vous appel à un détective privé pour ça ? Vous ne préférez pas alerter la police ?
- Je regrette, mais ce serait bien trop dangereux pour ma personne et mon entourage. C’est une affaire purement … personnel.
- Bien, je vois. Du coup ?
- Sur votre annonce, vous dites être un professionnel qui s’y connaît bien dans le monde de l’ombre. Si on vous rémunère bien, vous êtes prêts à vous mettre volontairement en danger pour des missions risquées, c’est vrai ?
- C’est exact, à condition de bien … rémunérer. Ce que vous me demandez, c’est quand même gros et dangereux.
- Très bien, j’ai largement de quoi largement vous satisfaire.

Lorsqu’il prononça ces quelques paroles, je ne pus m’empêcher d’afficher un petit sourire. Enfin ! Avec ce job, je pensais que j’aurais de quoi largement fermer le claque merde du proprio et des huissiers. Ah oui ! Et tant qu’on y était, je me disais que n’on n’allait pas se gêner de grimper les prix, c’est bien de pouvoir payer ses factures, mais c’est encore mieux de gagner sa vie (surtout si on y mettait sa vie en danger). Reprenant la parole avec la même intonation, j’annonçais à notre nouveau client :
- Très bien, ça vous fera 70 000 livres.
- 100 000, ça vous va ? Rétorqua l’homme.
- Parfait, je marche. Par contre, est-ce que vous avez moyen genre de me donner … navré de paraître ainsi, mais j’ai en ce moment quelques soucis avec mes huissiers. Du coup, ça vous ne dérange pas de prêter … un quart de la paye … maintenant, voir même d’ici quelques jours.
- Sans problème, mais vous avez intérêt de faire correctement votre job monsieur Fontaine, rétorqua l’homme à l’autre bout de l’appel.
- Bon, on a parlé de l’argent, mais on n’en a pas fini. Parlez-moi cet « Homme en Noir ? » On est bien d’accord que vous me demandez que je découvre sa véritable identité, pas que je me charge de lui ? Vous savez bien que je suis …
- Oui, ne vous inquiétez-vous pas. Si c’était pour ça, j’aurais demandé à un nettoyeur ou un tueur à gage pour s’en charger, rétorquais notre homme depuis l’appel. Je veux juste connaître la personne derrière ce pseudonyme.
- Bien, ça me convient. Mais, je vais tout de même devoir mettre ma vie en jeu. Du coup, je suppose que vous avez des infos sur ce type ou du moins un minimum ? Sinon, je ne pourrais rien faire.
- J’ai quelques éléments, je vais vous envoyer tout ça par votre adresse mail.
- Très bien, je pense que je ne vais pas tarder à vous laisser, est-ce que vous pouvez qui vous êtes monsieur Fontaine ?
- Ce n’est pas important.
- Comment ça pas important ? Demandais-je d’une intonation suspicieuse.
- Pour des raisons de sécurités, je préfère ne pas divulguer mon identité, mais en gage de ma bonne foi, je vous donne le numéro de mon portable, ainsi que mon adresse mail. Comme promis, je vous enverrais la totalité de la somme une fois le travail effectué.
- Bon, tant que vous me payez et que vous engagez à respecter le contrat, je ne vois pas de problème.
- Bien, je place mes espérances sur vous monsieur Shepherd. Je viens juste vous envoyer les échantillons nécessaires par mail.
- Bien, je vais y jeter un coup d’œil. Vous avez envoyé une partie de la somme ?
- Oui, avec les échantillons comme prévu.  
- Bon, je vous laisse, je vous dis bonne journée monsieur Fontaine.
- Bonne journée, monsieur Shepherd.

Coupant la communication et posant mon portable dans le coin du bureau, je glissais avec ma souris sur l’onglet de mes messageries. Passant rapidement en revu la messagerie, je cliquais aussitôt sur le mail de notre cher monsieur Fontaine, dont l’intitulé était « Enquête. » Affichant le mail, je constatais dans les dossiers la présence de divers documents Word, des photos, quelques enregistrements audios et vidéos. Au début, je me sentais perdu face à l’étendue de ces échantillons, mais finalement après une rapide lecture. Je cliquais aussitôt vers le principal document Word qui n’était d’autre que le rapport de notre homme en question.

Prenant quelques notes, je lisais et j’observais en long et en large les rapports, ainsi que les photos qui ont pu être envoyé par notre ami. Bien, l’individu auquel nous étions confrontés, faisait entre 1 mètre 77 et 1 mètre 82. Concernant son origine, il n’y avait aucun rapport. Son nom, son prénom et son âge, nous était totalement inconnu. Cependant, on savait en revanche que cet individu était un homme. Par ailleurs, en regardant les différentes photos, notre homme avait pour habitude de porter des vêtements sombres, ainsi qu’une étrange cagoule avec des lunettes pour dissimuler son visage. Ce dernier semblait en plus être non seulement un tireur hors-pair, mais également un excellent escaladeur comme nous le montrait ces quelques photos le présentant sur le toit de divers bâtiments. Néanmoins, c’était certes bien de connaître l’identité de notre homme, mais savoir ses motivations étaient bien plus importants.

Ainsi, l’une des photos qui titilla le plus mon attention, était celle où notre homme était intervenu dans la fusillade d’un casino, le « Vegas Paradise. » Non seulement, cette fusillade qui eut lieu en Novembre 2017 avait fait le tour de toute la presse Britannique (qui a eu pour résultat une trentaine de morts), mais en plus notre homme y était de la partie. En effet, on pouvait le voir monter à bord d’un mystérieux véhicule noir quelques temps après la fameuse la fusillade. La photo ne montrait pas la plaque d’immatriculation, mais au vu de l’image, il s’agissait d’une BMW de la série 3 G20, cette dernière était garée à proximité du casino. J’aurais bien aimé obtenir d’autres photos concernant cette fusillade, mais les quelques photos de la fusillade de ce casino étaient plutôt rares et ne montraient pas notre homme en question. De plus, pour éviter de choquer les âmes sensibles, les journalistes n’avaient point le droit de diffuser (de manière public) des images concernant la fusillade. Néanmoins, je savais en revanche une chose capitale, notre homme n’était pas seul. Vu la manière dont il est entré à l’intérieur du véhicule, cela signifiait que notre homme était sûrement accompagné de complices.

Maintenant, je savais par où commencer. Tout d’abord, je vais passer un petit coup de fil au casino pour bien leur demander ce qui a bien pu se passer, obtenir quelques informations et si possible pouvoir enquêter sur la scène de crime. Enfin, il ne fallait également pas négliger les journalistes qui pourraient potentiellement me donner quelques indices en parallèle. Cependant, ma tache prioritaire était de retrouver cette BMW noir, si je la retrouvais, celle-ci me mènerait automatiquement sûrement vers notre homme. Tapotant rapidement sur mon portable, le numéro du secrétariat du casino, une voix qui semblait s’apparenter à celle d’une jeune femme me demanda :
- Bureau Vegas Paradise que pouvons-nous faire pour vous ?
- Oui, bonjour, je suis Shepherd, détective privée, j’aimerais m’entretenir avec l’un de vos responsables ou de vos adjoints pour poser quelques questions concernant la fusillade qui a eu lieu … le … Vendredi 10 Novembre, l’année dernière.
- Attendez quelques instants monsieur Shepherd …

À cet instant, je ne me doutais pas (du moins pas encore) que je venais de franchir un cap qui allait non pas marquer le début d’une nouvelle histoire, mais plutôt la fin.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

L'Affaire qui met un point final à toutes les autres [Roman/ En cours] Empty
Mar 4 Juin - 1:58
Invité
Davian Dupont
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 19 ans
TAILLE / POIDS : 1m85 / 75 kg
CLASSE : 4°1
Chapitre II

16 Février 2018

Je vais être franc, les casinos, les pokers et les jeux d’argent n’ont jamais été ma tasse de thé. L’idée de dépenser des centaines, voir des milliers de Livres Sterlings pour gagner une chance sur mille, ne m’enchantaient et ne m’enchantent guère. Si j’avais des milliers ou même des millions pour m’amuser, je les imaginais plutôt utiliser pour des voyages à l’autre bout du monde, plutôt que de les gaspiller futilement dans un casino dans l’espoir illusoire de toucher le pactole. Pourtant, pour la réussite de cette enquête, j’allais devoir à nouveau entrer dans un tel lieu, mais au moins, je pouvais me réconforter à l’idée que j’allais débarquer là-bas quelques heures avant l’ouverture au public et les festivités grotesques qui étaient habituellement mis en place pour accueillir au choix des bourges orgueilleux, des jeunes naïves, des experts dans la triche et la tromperie, sans oublier quelques idiots. Tu dois sans le remarquer, j’ai une aversion viscérale pour les casinos. À vrai dire, les quelques fois où j’ai pu débarquer dans ces lieux « pompes à frics », c’était par le passé pour quelques missions d’enquêtes, de recherches ou bien de filatures. Dans la moitié des cas, ça finissait assez mal pour mon intégrité physique. Heureusement que dix ans d’expériences au sein de la CID (la brigade d’investigation Britannique), puis cinq ans dans le privé, m’ont permis de me sortir de pas mal de pétrins. Oui, j’ai été un ex-agent de la CID, mais ceci est une autre histoire, revenons maintenant à l’essentielle.

Prenant ma voiture garée en bas de chez moi, une simple Citroën saxo, le genre de petit véhicule datant du milieu des années 90 que l’on retrouvait bien souvent au sein des classes les plus modestes de la société, (sans oublier dans les marchés d’occasions pour des prix plutôt abordables). Je partis en direction du casino sans réel pressement. À peine, j’arrivais, voilà que le jardin et l’entrée était surveillé de part et d’autre par de nombreux vigiles. En même temps, depuis la fusillade du mois Novembre 2017, les gérants furent (et ce n’est pas une grande surprise), choqués notamment lorsque l’affaire commença à faire le tour des télévisions Britanniques. Ce n’était pas un hasard, si ces derniers étaient particulièrement et désormais bien à cheval sur la sécurité. Me présentant vers la porte d’entrée, le premier vigile (un grand homme pâle bien chauve) m’annonça directement, sans même que j’eu le temps de me présenter, d’une voix grave :
- L’établissement est fermé. Revenez ici dans quatre heures.
- Sauf votre respect, j’ai un rendez-vous avec l’un de vos responsables, déclarais-je avant de montrer ma carte de privé à ces derniers.

Communiquant rapidement via son téléphone portable, le vigile finit par ouvrir la porte. Avançant de quelques pas à l’intérieur vers ce qui semblait un lieu plongé dans un autre âge. Je fus tout de même émerveillé par la décoration, la tapisserie, les décors, ainsi que la musique de jazz accueillante qui avaient la particularité de nous faire vaguement penser aux années 40 et 50. D’ailleurs, à peine à l’intérieur, la porte d’entrée se referma aussitôt derrière moi. Immédiatement, au milieu de ce décors d’une époque révolue, j’entendis non loin d’ici une voix charmante déclarer :
- Je vous souhaite la bienvenue, monsieur Sheperd.
- Merci pour votre accueille … mademoiselle ?
- Mademoiselle Stuart, je suis la secrétaire que vous avez contacté la semaine dernière.
- Ah oui, c’est vrai comme convenu, j’aimerais m’entretenir avec la responsable des lieux.
- Madame Kelly vous attend dans son bureau. D’ailleurs, vous êtes au courant à propos du copropriétaire Joe Larague ?
- Oui, les journaux et les médias disent que pendant la fusillade, il aurait été enlevé par un groupe de gangsters. Il est porté disparu à l’heure actuelle, mais il est fort à parier qu’il soit sûrement mort.

Je te sens un peu perdu ? Il est vrai que je n’ai pas exposé en détail ce qui avait bien pu se passer durant cette soirée du 10 Novembre 2017. Pour résumer en quelques points, une fusillade aurait éclatée (selon les médias et la police) suite à une altercation entre des chefs mafieux et le copropriétaire du casino, Joe Larague lors d’une partie de poker. Apparemment, Joe Larague avait déjà eu des ennuis avec le milieu de la pègre de Londres en contractant quelques dettes vis-à-vis de ces derniers. Pour régler ses problèmes définitivement, il aurait alors proposé une partie de poker aux chefs du milieu de la pègre avec lesquels, il avait contracté des dettes. Le but de la manœuvre était simple, si Joe gagnait, il n’avait pas à payer ses dettes et en plus il touchait un joli pactole. Inversement, s’il perdait, il perdait non seulement le fric qu’il avait parié, mais en plus il devait verser directement la somme totale à ses créanciers. Evidemment, sans grande surprise, la partie s’est très mal passée, accusant de tricherie, les chefs mafieux commencèrent à se fricoter avec Joe Larague et finalement, ça a fini en fusillade dans tout le casino. La suite vous la connaissez, lorsque la police commença à pointer le bout de son nez, les barons de la pègre et leurs subordonnés s’enfuirent aussitôt. Bien que quelques-uns d’entre eux furent appréhendés par la police. Cependant, durant la fusillade, Joe Larague aurait été capturé par ces dits mafieux. Même plusieurs mois après, il fut toujours porté disparu, mais comme je l’avais émis à la jeune secrétaire Stuart, il était sûrement mort depuis plusieurs mois.

Le souci avec cette histoire, c’était qu’il y avait plusieurs zones d’ombres. Déjà bien que la police continuât d’enquêter sur sa disparition, cette dernière ne communiquait aucun rapport. Aussi, ce qui était particulièrement troublant, ce n’était d’autre que l’implication de Joe Larague avec les milieux de la pègre. Ce ne fut pas un hasard, si la police commença à porter ses suspicions sur le responsable et la gérante du casino. Ainsi, une enquête fut ouverte pour enquêter sur le cas de ce casino, mais ces derniers ne trouvèrent (du moins pour le moment) aucun lien entre le casino « Vegas Paradise » et le milieu de la pègre de Londres. Ce qui ne m’étonnait pas plus que ça. Puis, au milieu de toute cette histoire, voilà que l’individu que je recherchais, cet « Homme en Noir » était non seulement lié, mais il avait également participé à cette fusillade avec quelques associés. Personnellement, j’avais déjà une petite idée en tête qui me disait sûrement que l’individu que je recherchais, notre fameux tueur à gage et ses complices (qui étaient sûrement des membres d’un cartel local), avaient sûrement un lien avec cette histoire. Comme tu l’as sûrement deviné facilement, à mes yeux, ils étaient pour moi, les responsables de l’enlèvement de notre Joe Larague et sûrement de sa mort (présumée).

Même si mon objectif prioritaire était de trouver sa trace et découvrir sa véritable identité, cette histoire de fusillade ne m’inspirait guère confiant. En effet, je savais très bien que même si pour l’enquête, il fallait que j’entre en contact avec la gérante, qui me dit que cette dernière allait me dévoiler toute la vérité sur cette histoire. Je comprenais un peu mieux pourquoi mon commanditaire ne voulait pas me dévoiler sa véritable identité, ce dernier ne voulait sûrement pas être exposé directement à cette affaire et à toutes ces histoires de gangsters, mais je gardais toujours ma suspicion vis-à-vis de lui. Ce n’était certes pas la première que j’avais pu travailler pour d’autres commanditaires anonymes sur des affaires également plus ou moins étranges, voir même loufoques. Mais, dans ce genre d’histoire, je savais en revanche qu’il fallait rester constamment sur ses gardes, faire attention aux mots qu’on choisissait et surtout ne point faire confiance aux personnes avec lesquels, on échangeait au cours de l’enquête, ça allait de même pour les commanditaires.

Suivant toujours la jeune secrétaire qui me conduisait vers sa patronne, nous finîmes par arriver vers les portes de son bureau (après avoir montés quelques étages et longés divers couloirs). Avant même que j’ai pu lui demander quelque chose ou même ouvrir ne serait-ce ma bouche, la demoiselle me coupa la parole pour m’annoncer directement, mais avec tout de même une certaine courtoisie :
- Navré de vous couper, mais je dois aller voir madame Kally. Je ne serais pas long, patientez juste quelques instants.

Fermant la porte derrière moi, je fis mine de patienter quelques minutes en restant posé sur le mur à proximité des portes du bureau de la gérante. Ne pouvant pas supporter l’ennui, j’eus le réflexe habituel de sortir mon smartphone. L’allumant pour tout d’abord regarder l’heure qui affichait tout simplement 16 h 30, j’ouvris par la suite la messagerie pour scroller les quelques photos et SMS que Fontaine a pu m’envoyer. Alors que je me penchais sur l’une de ces photos notamment celle de la fameuse BMW noir, l’une des deux portes s’ouvrit et une voix s’exclama à mon égard :
- Vous pouvez entrer monsieur Sheperd.

Cette voix, cette intonation n’était clairement pas celle de la jeune secrétaire. Au vu de la tonalité légèrement grave qui laissait transparaître son âgé plus avancé et à moins d’être sourd, tu te doutais bien que cette personne était la gérante du casino. Certes, à vu d’œil, elle paraissait bien plus petite que la secrétaire, mais sa corpulence bien plus robuste, ses rides de par son âge (la soixantaine probablement) et son regard perçant faisait qu’elle dégageait une aura d’autorité. M’avançant comme convenu à l’intérieur de ce bureau richement décoré aussi grande qu’un salon upé, la gérante à nouveau assit sur sa chaise de bureau enjoignit à sa jeune secrétaire de quitter les lieux. Regardant pendant un bref instant la demoiselle refermer les portes, mon regard se tourna finalement vers la patronne. Me regardant depuis son bureau, celle-ci dit d’une voix toujours professionnelle, mais bien plus détendu :
- Asseyez-vous monsieur Sheperd.

Suivant la démarche, celle-ci me demanda en me regardant à nouveau dans les yeux :
- Ça ne vous dérange pas si je fume ?
- Non, j’en ai l’habitude madame.
- Bien, dit-elle brièvement en tirant rapidement le premier cigare de son paquet clop Marlboro.
- Je suppose que votre …
- Oui ! La petite Stuart m’a averti, ça a titillé mon intention. Depuis, cette putain de fusillade, on a pas mal perdu en chiffres d’affaires. L’argent rentre à peine dans nos caisses, les actionnaires commencent à râler, me coupa-t-elle tout en fumant quelques bouffées de sa clope.
- Je pensais que vous étiez la gérante unique de ce casino ?
- En théorie, mais depuis la mort de mon mari qui est le fondateur de ce casino. Quelques parts ont été distribué à quelques de ses amis. Même si c’est moi qui aie hérité du casino, la moitié du business part dans les poches de ces enculés.
- Je vois que vous ne mâchez pas vos mots.
- Ecoutez, lorsque vous avez des parasites qui vous pompent la moitié de votre fric qui est pompé par des parasites, c’est déjà un exploit de ne serait-ce supporter leurs existences. Je suppose que vous savez de quoi je parle ? Si vous bossez pour une agence.
- Pas vraiment, je suis indépendant madame.
- Vous avez de la chance.
- Pas toujours, les rentrées sont plutôt fluctuantes et même si je jouie d’une certaine indépendance. Toutes les charges et les moyens pour les enquêtes et les autres missions sont payées à mes frais.
- C’est ça la vie de patron, comptez seulement sur ses moyens.
- Je ne vous le fais pas dire, soupirais-je pendant un bref instant.
- Bon, trêve de bavardage, rentrons dans le vive-du-sujet.

Fouillant et cherchant ses papiers rangés dans son bureau, elle finit par sortir quelques feuilles et rapports de ses classeurs et pochettes. Elle me regarda à nouveau dans mes yeux après avoir empilé ses quelques documents dans un petit tas devant elle :
- Bien, vous enquêtez sur un type nommé « l’homme en noir. » Il aurait participé à la fusillade et vous aimerez avoir des informations à son sujet.
- C’est exact.
- À la bonheur, si vous voulez coincer ce type, je veux bien vous donner un petit coup de main. Par contre, il y a un problème …
- Quel genre de problème ?
- Après la fusillade, lorsque les flics ont débarqué ici et qu’ils ont appris sur les liens que Larague avait avec la pègre. Les autorités ont commencé fouiner leurs mais dans mon casino et ils ont même commencer à nous ficher. Pour eux, moi et toutes les personnes travaillant dans ce casino, on aurait un lien avec la mafia. Du coup, je vais devoir être honnête avec vous, la police a pris tous les enregistrements concernant les caméras de surveillance. Selon eux, ces derniers ont besoin de ces échantillons pour enquêter sur la disparition de Joe Larague. En réalité, comme je vous l’ai dit, ils ont des suspicions sur nous.
- Juste, avant que l’on rentre au cœur du sujet, quels ont été vos rapports avec monsieur … Larague ? Et qui est-il véritablement ? Du moins, qu’est-ce que vous en savez.
- Ah ! Larague ! C’était le fils d’un ami de mon père, un des fameux actionnaires qui suce la moitié de mes économies. Mon mari avait à l’origine signer un testament dans lequel, il a accepté que le cadet Joe prenne en charge les affaires de la maison avec moi après sa mort. Il le considérait même comme son propre fils. Tant qu’à moi … Concernant, ma relation avec Larague, je dirais qu’elle est … chaotique, mais malgré son tempérament bien têtu, il savait comment ramener des sous dans la boite. Sa disparition, je ne vais pas le cacher … ne m’attriste pas énormément. Bien qu’elle me touche d’une certaine manière puisque je viens de perdre l’un de mes plus brillants associés, mais c’est surtout son père le dénommé Jefferson qui en fut bouleversé.
- Je suis désolé …
- Vous n’avez pas l’être.
- Okay, bon … Revenons à notre sujet … principal. Bien, on dit que « l’homme en noir », tenez, c’est lui sur cette photo.

Sortant mon smartphone pour montrer à nouveau cet individu à la gérante, présent sur une photo prise depuis l’extérieure du casino, quelques temps après le début de la fusillade. Je repris toujours de la même tonalité :
- Il était présent sur les lieux, qu’est-ce qu’il y faisait ? Demandais-je en lui montrant mon smartphone.
- D’après mes hommes, ce dernier était accompagné de quelques associés.

S’arrêtant pendant un bref instant pour écraser son mégot de cigare sur son cendrier, la gérante s’arrêta pendant un bref instant, avant de reprendre d’une tonalité bien plus sérieuse :
- Bien, je vais maintenant vous balancer tout ce que je sais. Ce n’est pas un hasard, si j’ai préféré que vous venez ici pour que je vous parle en tête à tête pour vous remettre quelque chose en main propre.
- Où voulez-vous en venir ?
- Concernant le kidnapping et la mystérieuse disparition de Larague. Vous supposez que cet … « Homme en Noir » aurait plus ou moins un lien avec cette histoire. Vous n’avez pas tort, je dirais même que lui et ses associés sont au cœur de cette histoire, car c’est eux qui ont capturé Larague.
- Ce ne m’étonne guère, je me suis déjà dit dans un coin de la tête que sa présence et celle de ses complices n’étaient pas un pur hasard. Bien maintenant que j’ai la certitude que c’est eux qui ont kidnappé Larague. Par contre, il y a quelque chose qui me dérange dans cette histoire …

Prenant une rapide pause pour la suite reprendre, je repris immédiatement, mais d’une ponctuation et tonalité bien plus grave et indiscrète :
- J’ai par contre une autre question, mais un peu plus … dérangeante. On dit que monsieur Joe Larague a eu des contacts et des liens avec la pègre de Londres. Sans vouloir vous accuser, est-ce que vous que ça ne soit pas le … seul cas qui a pu avoir des liens avec la pègre au sein de votre établissement ?
- Même si je ne vais pas le cacher et je vais être honnête, j’ai pu avoir eu quelques contacts avec des hommes qui ont des liens, voir même fait leurs businesses dans tout ce qui est illégale. Je ne me suis jamais aventuré dans ce domaine bien que parfois et même souvent, on a voulu m’encourager ou me forcer à m’aventurer dans ça. Mais, j’ai toujours refusé.
- Vous êtes étonnés que Joe Larague a pu avoir des liens avec la pègre ?
- Quand, on travaille dans le milieu du casino .... Bon, ça m’a fait mal d’apprendre ça surtout que ça touche la réputation de l’établissement. Mais, est-ce que je suis réellement étonné ? Bah pas vraiment, je suis sûr que quelques de mes employés ont des liens avec la pègre, grand bien leur fasse. Par contre ce qui me dérange, c’est lorsque c’est un de mes anciens proches de mon cercle intérieur et ça m’embête beaucoup.
- Vous ne craignez pas être espionner par les milieux de la pègre ?
- Pas vraiment, je peux compter sur mon service de sécurité. Ils ont même empêché le pire d’avoir lieu en évacuant tout le monde à l’extérieur du casino au moment où la fusillade a éclaté.
- D’accord, est-ce que vous ou vos employés, auriez aperçu cette voiture noire, cette BMW garée à proximité de votre casino ?

Scrollant l’album photo de mon smartphone, je lui montrai la fameuse image dans laquelle on apercevait l’individu que je recherchais prendre cette voiture. Sans plus attendre, la vieille dame glissa vers mon côté, un étrange colis enveloppé dans une espèce de petite boite blanche. Demandant d’un air un peu circonspect, je lui demandais :
- Qu’est-ce que c’est donc ?
- C’est une copie de la carte mémoire des caméras de surveillance prise avant, durant et après la fusillade. Quand les flics ont débarqué ici quelques jours plus tard, ils ont pris et confisqué un grand nombre de documents notamment les enregistrements des caméras de surveillances. Heureusement, qu’on a eu le temps de sauvegarder ceci.

Jetant un coup d’œil à cette boite, ouvrant le contenu pour constater qu’une espèce de carte y était déposé, je retournais aussitôt mon regard en direction de Dame Kally pour lui annoncer :
- Je vous remercie pour cette précieuse. Mais, j’ai juste quelques questions qui me tracassent un peu. Pourquoi vous avez enregistré ces données ? Et surtout pourquoi vous me les donnez ? ça fait à peine seulement quelques instants que nous discutions tête à tête.
- Déjà, vous n’êtes pas le seul à enquêter sur ces types. Enfin, mon but est avant tout de retrouver Joe, s’il est encore vivant.
- C’est peu probable.
- Je sais. Surtout que vu que vous recherchez votre « homme en noir », je me dis sûrement que vous pourrez … peut-être jeter un coup pour le cas de monsieur Larague.
- Je comprends mieux et je vois clair dans votre jeu. Vous voulez que je retrouve votre Joe Larague en échange de ces enregistrements.
- Vous avez tout compris.
- Très bien, mais même s’il est encore vivant. Pourquoi vous tenez tant à le retrouverez ?
- J’aimerais lui poser quelques questions notamment concernant ses liens avec … des individus peu recommandables et j’aimerais surtout savoir s’il a pu détourner des fonds de l’entreprise pour son business personnel.
- Très bien, je marche. Par contre, s’il est mort, je fais comment ?
- Une simple photo suffira.
- Okay, très bien. Du coup, je suppose que je peux désormais emmener cette petite boite chez moi.
- Bien sûr.
- Pour vos hommes qui faisaient par contre aussi leur petite enquête de leurs côtés ? Est-ce que je pourrais avoir aussi les infos qu’ils ont pu récolter ? ça pourrait m’avancer dans mon enquête.
- Demander à l’adjoint Saab, il pourra vous aider, c’est le chef de la sécurité.

Tandis que le téléphone fixe du bureau venait de sonner et que madame décrochait immédiatement pour y répondre. J’en profitais pour gribouiller quelques notes sur mon carnet, ainsi que sur mon téléphone portable. Raccrochant par la suite, Dame Kally me demanda par la suite :
- Est-ce que vous pouvez me laisser ? Je dois désormais retourner au travail.
- Très bien, dis-je en me levant de la chaise. Par contre, comment je fais pour contacter monsieur Saab ?
- Aujourd’hui, il est occupé. Revenez le voir demain, si vous avez des questions à lui poser.
- Okay, c’est noter, merci pour votre aide.
- Merci à vous monsieur Sheperd, termina-t-elle en serrant la main, avant de refermer la porte derrière moi.

Jetant de rapide coup d’œil de gauche à droite, la jeune secrétaire qui passait ici en profita pour me demander :
- Alors, comment ça s’est passé avec madame Kally ?
- Plutôt bien, votre patronne m’a donné des informations non négligeables pour mon enquête. En échange de cette aide capitale, je dois par contre en retour retrouver monsieur Larague.
- Très bien parce que nos hommes ont dû mal à retrouver sa trace. Tant qu’à la police, cette dernière nous envoie aucun communiqué puisque pour eux, nous sommes potentiellement des complices dans cette affaire.
- En même temps quiconque présent dans un tel événement est suspect, surtout si les responsables sont toujours en fuites.
- Vous étiez de la police avant ?
- En effet.
- Quelle section ?
- C’est un secret, dis-je en affichant un petit sourire à son égard.
- Un secret, vous voulez jouer le mystérieux héros ? Déclarait-elle, en ne pouvant pas cacher son rire dissimulé.
- Non surtout pour assurer mes arrières.
- Je comprends maintenant. Par contre, je vais devoir vous laisser monsieur Sheperd, est-ce que vous viendrez ici une prochaine fois ?
- Je déteste les casinos, mais pour le bien de l’enquête, je vais revenir ici pour échanger … quelques mots avec des membres de la sécurité. Si vous passez dans les parages, je viendrais peut-être vous voir, si j’ai du temps libre.
- Très bien, je vous dis à la prochaine, monsieur Sheperd.
- Aurevoir mademoiselle Stuart, votre prénom ?
- Lise.

Descendant à nouveau les escaliers, longeant les couloirs, je sortis immédiatement du bâtiment. Me dirigeant instinctivement vers ma voiture, je n’avais hâte que d’une chose, retourner chez moi pour me détendre, avant d’analyser ces quelques données dans cette carte mémoire donnée ou plutôt prêtée par madame Kelly.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

L'Affaire qui met un point final à toutes les autres [Roman/ En cours] Empty
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» L'Affaire qui met un point final à toutes les autres - Partie I [Solo]
» L'Affaire qui met un point final à toutes les autres - Partie II [SOLO]
» Le Chapitre Final de Davian Dupont [En cours]
» Poing final [ft. Cassy, Cordélia, Ian]
» [Flood] On aime la PLS non? Mais certains plus que d'autres...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Institution Indarë :: Hors-jeu :: Archives-
Sauter vers: