À droite, l'école et ses élèves normaux, comme tout le monde.À gauche, le centre de redressement pour jeunes dangereux.Maintenant réunis, pour le pire.
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Famille : Trois enfants : Zack et Scarlett (05/17) et Aydan (09/20)
Situation amoureuse : Mariée à Erik Vint Svent
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Mar 12 Nov - 15:16
Martel Vint Svent
Quand l'ouragan s'est déclaré, vous étiez en cours, à la bibliothèque, n'importe où dans un des deux bâtiments de l'IRS. Conformément aux procédures d'urgence, les professeurs vous ont tous réunis dans l'auditorium du bâtiment annexe avant que la tempête n'empire, pour vous garder en sécurité.
Il est 16h40. Vous êtes une vingtaine d'élèves dans l'auditorium, avec trois professeurs et quelques employés. Vous entendez l'ouragan se déchaîner à l'extérieur. Vous n'avez aucun moyen de communiquer avec l'extérieur, aucun téléphone n'a de réseau et internet ne fonctionne pas.
Votre premier post doit commencer à 16h30, au moment où la tempête a commencé, avant qu'on vous conduise à l'auditorium. Il doit mentionner le regroupement des élèves. Après ça, vous pouvez écrire ce que vous voulez. Ce tour se terminera inrp à 16h50. Il représente 20 minutes (évacuation comprise).
Personnages inclus dans ce sujet (pour l'instant) Chelsea Refrain Cesar Sanchez Cordelia Calvelli Damon Taylor Elizabeth Callahan Eri Tanaka Ian Stevens Moka Sullivan Tessa Buchanan Velvet Ellusia
Commentaires/Citations : Forget your dreams, do what you're told
Mer 13 Nov - 0:45
Chelsea Refrain
12 nov. 2019
L'ouragan
Rp général
Qu'est-ce qui se passe ? Je ne comprends pas... Je ne comprends plus rien... Respire, Chelsea, respire.
Peu importe combien de fois elle se le répétait, ça ne s'arrangeait pas. Elle était venue réviser après les cours, alors pourquoi ? Pourquoi elle se retrouvait traînée à l'extérieur avec tous les camarades dont elle se fichait royalement ? Elle resserra sa veste autour d'elle. Pourquoi faisait-il aussi froid, aussi ? Elle avait l'impression de lutter contre le vent...
Le vent, bien aimable, décida de lui donner raison. Un objet mal fixé se décrocha du sol et s'envola au loin. Elle frémit. Accéléra le pas. Elle ne voulait pas être là s'il prenait à ce machin l'envie de revenir. Tout ça n'annonçait rien de bon, mais elle n'arrivait pas à déterminer de quoi il s'agissait. La pluie était gelée. Depuis quand il pleuvait, déjà ? En à peine cinq minutes, elle avait l'impression que le monde avait sombré dans la folie. Mais qu'est-ce qui se passait, bon sang ?!
Le cœur serré par un début d'angoisse, Chelsea finit par franchir la porte de l'auditorium où on les avait tous réunis. Un grand bâtiment sans fenêtre. Elle frissonna à nouveau quand elle entendit la porte se verrouiller. Non... Elle n'était pas d'accord avec ça. Elle ne pouvait pas se retrouver enfermée dans l'auditorium avec une vingtaine d'autres adolescents sans pouvoir sortir. Impossible. Hors de question.
- Qu'est-ce qui se passe dehors ?
Sa voix avait un petit peu trop dérivé dans les aigus. Elle se sentait mal. Enfermée, trop enfermée. Trop de murs, trop de monde, pas assez d'échappatoires. Pourquoi ne l'avait-on pas simplement laissée dans la bibliothèque ? Rien ne s'y serait passé, si ? Après tout, ce n'étaient que du vent et de la pluie... Et au moins, elle aurait été plus libre de ses mouvements, elle se serait enfermée et mise en sécurité d'elle-même. Elle ne comprenait rien. Y avait-il un incendie ? Mais dans ce cas-là, on les aurait laissé dehors... Ou bien cette pluie cachait autre chose...
Elle faisait les cent pas dans l'auditorium depuis qu'ils y étaient entrés. Cinq minutes, dix minutes. Un bruit dehors la fit sursauter. C'était le vent, ça ? Ca lui semblait... beaucoup trop violent pour l'Angleterre. Beaucoup trop violent pour du vent tout cours, en fait...
Elizabeth n'avait pas chômée. Venue d’Amérique, elle ne connaissait que trop bien ce genre de ciels. La couverture nuageuse se faisait de plus en plus dense alors qu'elle était en train de terminer une cigarette qu'une bourrasque éteignit avant qu'elle ne puisse en voir le bout. Elle se dépêcha d'aller rejoindre ses collègues avant de partir pour rassembler les élèves avant que ça ne devienne catastrophique. Elle se chargea de passer dans les salles de classes avec ses collègues présents avant de s'occuper des annexes, incitant tout le monde à conserver son calme et à se diriger vers l'auditorium.
Elle eu une pensée pour ses bébés motorisés, mais ils étaient une perte acceptable comparés à la vie de ses collègues ou de ses élèves. Elle resta la dernière pour être sûr que tout le monde soit présent et à l'abri. Elle pénétra dans l'auditorium quelque peu trempée, s'étant aventurée dehors pour être sûre à cent pour cent de n'avoir fait l'impasse sur personne et surtout pour aller ramasser dans la cabane du concierge, de quoi condamner les fenêtres. Pour le reste, elle comptait sur le reste de ses collègues. Et pour ceux qui n'étaient pas à l'école en cet instant, elle ne pouvait s'en remettre qu'au ciel et à sa clémence.
Elle jeta sa veste de costume humide sur le dossier d'une chaise avant de jeter un oeil aux élèves présents. Elle verrouilla la porte derrière elle avant de s'avancer vers les fenêtres avec la boîte à outil empruntée. Elle jeta un oeil à la petite estrade ainsi qu'au podium.
"Toutes les petites fenêtres, il faut qu'on les condamnes. J'aurais besoin de paires de bras pour réduire ça en bout de bois utilisables."
Il n'y avait pas tellement de gros bras dans la salle, enfin l'aiderait qui le voudrait. Elle jeta également un oeil à ses collègues avant d'annoncer plus bas pour qu'eux seuls puissent la comprendre.
"Si... Vous vouliez bien leur annoncer ce qui se passe, je n'ai pas envie de les brusquer."
Cordelia Calvelli
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Quoi de mieux qu'une bonne tempête pour enjoliver une journée ? Sisi je suis sérieuse, ça rend la journée tout de suite plus drôle. C'est bien connu, les objets qui volent, le chaos dans les rues, les arbres qui se cassent tout comme les fenêtres, c'est ce qu'il y a de plus amusant. Plus sérieusement le temps a changé de manière tellement inattendue. La météo ne l'a pourtant pas annoncé mais on est quand même passé d'un temps moyennement beau à un temps vraiment très moche. La suite a été relativement simple. J'étais dans mon bureau pour ranger les cours donnés aujourd'hui mais une fois ceux-ci posés, je suis ressortie aussitôt pour aller chercher les élèves qui rôdent encore dans le bâtiment. D'autres professeurs ont aussi commencé à réunir les jeunes, chacun vérifiant tous les coins de l'IRS. Je laisse quelques étudiants se rendre à l'auditorium seuls pour les plus courageux et pour les plus craintifs, je les garde avec moi jusqu'à avoir un petit groupe. Je les guide ensuite au point de rendez-vous.
En dix minutes on a pu réunir une vingtaine de jeunes. Et on se retrouve à être quelques employés pour veiller sur eux. Ca va à peu près bien au début. Il y en a qui paniquent un peu voire beaucoup mais c'est plutôt normal. Ce qui est plus risqué toutefois, c'est cette fichue porte fermée. Enfin... ça, à la limite je peux encore accepter. Je ne suis pas du tout fan de l'enfermement mais une porte ça peur se rouvrir. On a tous les cartes magnétiques pour ça alors c'est passable. Par contre condamner les fenêtres, même si c'est une simple mesure de sécurité, je n'adhère pas du tout. Elle est sérieuse ? Elizabeth se souvient que dans le groupe il y en a qui ne supportent pas les endroits clos ? Hors de question que je reste encore des heures enfermée dans un endroit qui peut vite devenir étroit à force de se remplir de monde. Du coup, je suis désolée pour elle mais je laisse les autres l'aider. Moi je ne compte pas participer à ma séquestration. Par contre je veux bien me charger des explications.
- Je m'en occupe.
Essayer d'expliquer ce qu'il se passe me permettra de garder mon esprit centré sur autre chose. Du moins durant quelques instants. Après...ahem...après je resterai sans commentaire sur ce qui aura de grandes chances d'arriver. Je me tourne alors vers les élèves et siffle un bon coup pour attirer leur attention vers moi. Ce ne sont pas des chiens je sais mais c'est la technique qui est souvent la plus efficace pour obtenir le silence et l'attention d'un groupe.
- Un peu de silence s'il vous plaît, j'ai besoin de toute votre attention pour quelques minutes !
Et j'espère que ces quelques minutes ne se prolongeront pas en plusieurs heures.
- Comme vous avez pu le constater, le temps a décidé de nous jouer un vilain tour et nous subissons actuellement une tempête. Celle-ci étant assez violente, on vous a réunis ici pour votre sécurité. Avec un peu de chance la tempête se calmera vite et on pourra quitter ce lieu rapidement mais en attendant, on va rester regroupés ici.
Ouais. Rester ici. Dans un auditorium avec une porte fermée, des fenêtres condamnées, une tempête qui fait rage à l'extérieur et une panique à la limite d'éclater de mon côté. Je...veux...sortir !!
- Il n'y a pas d'inquiétude à avoir, ce bâtiment est relativement solide et ne cédera pas si facilement au caprice du temps.
Voilà. J'espère que ce petit discours aura permis de les rassurer et de les permettre de rester calme. Je ne suis pas super douée en discours en plus. Habituellement je balance les choses cash, sans aucune retenue. Là j'ai dû faire un gros effort pour utiliser le tact sinon c'était un coup à les voir paniquer dès le départ. Je ne suis pas sûre que leur dire « on est en sécurité normalement ici mais si un arbre nous tombe sur la gueule, on va le sentir passer. » soit une bonne idée.
C'est au dernier moment qu'on a compris ce qui se passait. Une tempête arrivait et le vent commençait déjà à tout retourner. Sous les ordres de Martel, j'ai demandé à mes collègues d'emmener les étudiants à l'auditorium. En ce qui me concerne je termine de faire le tours de l'école pour être sûr que nous n'avons oublié personne. Le vent siffle dans les couloirs, heureusement que e suis pas trouillard, sinon je tremblerais déjà.Une fois ma tournée terminée, je fonce à mon bureau, Martel et moi avons dans nos bureaux quelques trucs en cas de confinement ou autres et on allait en avoir besoin. Je passai alors dans mes deux bureau et je bris deux énormes sacs à dos. Lorsque je pus ouvrir la porte de l'auditorium, un violent éclaire zébra le ciel m’éclairant à la manière d'un film d'horreur. Cordelia venait juste de terminer son discours d'ailleurs. Je jetai les sacs au sol en grognant de douleur, puis je claquai la porte derrière moi. J'étais trempé mais au moins j'étais là. J'informe alors tout le monde.
« Bien il y a plus personne aux alentours on va donc rester ici. Cordelia, Elizabeth est ce que je peux vous parler deux minutes »
Bien sur s'il y avait d'autres membres du personnel, je les appelle aussi. Une fois les adultes avec moi, je leur explique rapidement.
« Je ne sais pas où est la directrice, mais en attendant on applique le protocole de confinement. J'ai récupéré le matériel. On a trois lampes torches, une dizaine de couverture de survie plié dans les sacs, trois bouteilles d'eau et quelques gâteaux. Va falloir rationner tout le monde, on ne sait pas pour combien de temps on va en avoir et y a plus de réseau... La première chose à faire c'est d'éviter des crises d'angoisse chez les étudiants à besoin particulier...et personne ne sort surtout »
J'étais certes par leurs supérieur, mais j'étais le seul à pouvoir mettre en place ce genre de protocole avec Martel et l'adjoint directeur et comme ni l'un et l'autre n'est là... Bref J'ouvre les sacs pour montrer le contenue à mes collègues et ensuite je vais m'occuper de recenser ceux qui sont dans l'auditorium.
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Jeu 14 Nov - 13:21
Tessa E. Buchanan
Tessa sursaute en sentant quelqu'un lui tapoter l'épaule. C'est donc impossible d'avoir un instant de répits dans cette école ? Avec un soupir, elle écarte le casque de son oreille et se retourne à moitié. C'est un prof qui se tient à côté d'elle. Il la regarde avec cet air qu'ils ont tous depuis le bal, comme s'ils avaient peur qu'elle se brise au moindre mot. C'est agaçant.
» On évacue le bâtiment. Il faut que tu viennes.
Elle soupire. Franchement, c'est sûrement encore une fausse alerte, un truc idiot du même genre. La moitié des idiots de cette école sont capables d'activer l'alarme incendie pour emmerder le monde. Et puis elle n'est pas d'humeur. Ça fait presque deux semaines qu'elle n'a pas touché à une goutte d'alcool. Depuis qu'ils la surveillent de près, elle a plus de mal qu'avant mais depuis Halloween et la bouteille qu'on a trouvé dans sa chambre, c'est encore pire. Sortir de l'école ou réussir à garder de l'alcool plus de quelques heures est un véritable cauchemar.
» J'ai une partie à finir. » On a pas le temps. Il y a une tempête dehors. » Si elle est dehors, raison de plus pour que je reste à l'intérieur.
Le professeur lève les yeux au ciel. Heureusement pour lui, la coupure brutale de la connexion internet l'empêche d'avoir à ajouter quelque chose. Elle balance son casque en serrant les dents.
» Ne casse pas le matériel. » Je croyais qu'il y avait une tempête ? Il va être bousillé ton matériel, de toute manière, crache-t-elle en se levant.
Elle le suit à l'extérieur de la salle informatique en levant les yeux au ciel. C'est vraiment insupportable. Même la planète s'acharne à lui pourrir la vie, maintenant. Ils rejoignent le petit groupe qui sort de l'IRS et elle regarde ses camarades, les mains dans les poches. Une partie à l'air inquiète, l'autre perdue. Elle, elle a juste les nerfs. Jouer tranquillement pendant quelques heures, c'est trop demander ? Un peu de paix...
Après avoir réuni tous les autres, le groupe se retrouve enfin devant les portes du rez-de-chaussée. La situation semble effectivement empirer rapidement. Les nuages qui s'amoncellent sont très mauvais signe, et la pluie est déjà violente. Rapidement, son cerveau carbure. Ils sont une vingtaine. C'est le chaos. Personne ne la suivra, si elle s'enfuie en douce, si ? Personne ne le remarquera.
Avec un petit sourire, Tessa continue de suivre le groupe. Mais, lentement, elle se laisse doubler, glisser jusque derrière tout le monde. Une petite alarme dans sa tête essaye de l'avertir que c'est une mauvaise idée. Une idée idiote, la pire chose à faire. Elle est bâillonnée par le manque, par la gorge sèche, par le cerveau anarchique. Elle se laisse doucement distancer. Et puis, d'un coup, elle part en courant. Peut-être qu'on l'a vue, peut-être pas. Peu importe. Dans une tempête pareille, elle finira par semer tout le monde. Elle n'entrera pas dans cet auditorium. Elle ne se laissera pas enfermer.
Ian Stevens
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Jeu 14 Nov - 13:31
Ian Stevens
Le calme après la tempête ? ▬ Event
Quand la tempête commence à se manifester, Ian est en rendez-vous avec un élève de l’IRS. Il ne s’est d’abord pas vraiment alarmé. Il arrive parfois qu’il y ait beaucoup de vent et de la pluie à Londres. La fenêtre dans son dos, c’est en voyant l’expression de l’élève se détériorer qu’il se retourne pour voir les dégâts qui commencent à s’opérer. Puis la professeure de mathématiques demande à ce que tout le monde se rassemble dans l’auditorium. Ian se lève aussitôt, essayant de garder son expression saine et rassurante pour l’élève qui doucement commence à paniquer.
▬ Tout va bien. On va y aller ensemble.
Le psychologue récupère rapidement son manteau et la trousse de premiers secours dans son bureau puis, une main rassurante dans le dos de l’élève, ils se dirigent vers l’auditorium. En croisant d’autres élèves dans les couloirs, il leur indique d’une voix claire de se rendre dans le calme à l’auditorium. Il espère que tout le monde trouvera un endroit où s’abriter le plus vite possible… Ian tente de ne pas regarder le temps dehors pour rester concentré et ne pas montrer une expression parasite aux élèves qui le considèrent comme leur pilier. Il doit rester calme pour ne pas transmettre une émotion qui pourrait les mettre en danger.
Quand ils arrivent à l’auditorium, il fait rentrer les quelques élèves et profite pour regarder avec plus d’attention le temps apocalyptique. Les arbres tiennent bons, mais pour combien de temps ? La pluie et le vent sont plus forts que jamais. Avec un temps pareil, il est content que l’école ne soit pas à côté de la Tamise… L’inondation sera inévitable si ça continue longtemps comme ça. Il entre dans la salle un peu avant le conseiller principal d’éducation. Quand il voit Cordelia faire le discours pour rassurer les élèves, il sourit en coin, rassuré. Les élèves se dispersent, rejoignant des amis.
Puis Damon les interpelle pour leur parler. Ian le rejoint sans hésiter. Peut-être qu’il aura plus d’information sur la situation. Ian hoche la tête.
▬ Je m’en occupe pour les crises de panique. J’ai aussi récupéré ma trousse de secours, on n’est jamais trop prudent. Il faudrait que l’un de nous surveille la porte, au cas où des gens voudraient s’abriter.
Ian arrive à rester serein. Il sait que les meilleures décisions sont prises dans le calme et il a confiance. Ils sont plusieurs, tout se passera bien pour eux. Cependant, au fond de lui, il s’inquiète pour sa famille, et tous les élèves et employés que ne sont pas avec eux.
"Beaucoup peuvent supporter le mauvais temps qui n'ont pas le goût pour la tempête." William Shakespeare
J'ignore ce qui m'agace le plus. Mon état « naturel », les messages que je reçois depuis mon réveil ou juste cette impression persistante de ne pas être à ma place. Remarquez, ce n'est pas comme si j'avais vraiment une « place ». Il y a juste des endroits où on me verra plus que d'autres. Je soupire encore. J'ai éteins mon téléphone. Depuis ce matin, le chargé de presse de ma mère est bien trop affolé. Il me parle de vents violents, de me blesser, il me parle de faire attention à mon corps. Je comprends. Je suis un investissement. J'aimerais bien me blesser. Tomber dans le coma et oublier les quinze dernières années de ma vie. Mais je commence à connaître ma chance fabuleuse. Si je suis blessée, ce ne sera jamais rien de grave. Ça pourrait être drôle que ça le soit. Mais même pas. Mère serait capable de me rapatrier dans la journée. Mère est capable de tout.
J'étais posée sur le toit, observant en silence la cour. Ça fait presque une heure que je suis là. Et je ne me lasse pas de voir les horizons. Le vent commence à souffler, la pluie à tomber. Et je ne bouge pas. Comme si je défiais les Dieux. J'observe longuement un point invisible, sentant mes larmes se fondre dans la pluie qui fouette mon visage. Défigurez-moi. Retirez-moi tout ce que j'ai. Ça ne devrait pas être compliqué non ? Je n'ai plus rien. Et je ne veux plus rien avoir. On me retire tout de toutes façons.
- Eri ! Viens t'abriter ! ERI !
On m'attrape par l'épaule et je me sens forcée d'observer l'homme qui me fait face. Je le connais ? Je crois pas. Peu importe. Il m'emmène dans le bâtiment et me force à rejoindre l'amphithéâtre. D'autres adultes amènent d'autres enfants. Je dois être bizarre. Certains paniquent, pleurent. D'autres se roulent en boule sous les éclairs. J'observe une brune marcher rapidement, frénétiquement, comme par besoin de faire quelque chose. Et un éclair parcourt le ciel, faisant presque trembler le sol. Ma peau s'hérisse et je soupire. Où est Damen quand on a besoin d'un peu d'animation ? Je soupire en me relevant, retirant ma veste lourde pour l’essorer rapidement. Avant de la laisser dans un coin. Je vais retourner dehors alors bon. Pourquoi avoir...
Mon corps sursaute et se tend sous un nouveau fracassement. Le tonnerre gronde, me rappelant de mauvais, très mauvais souvenirs. Kaede est morte une nuit d'orage... Et...
Une porte claque avec une violence que j'ai rarement entendu. Mon regard observe la pièce et je frissonne. Mon estomac se compresse, se comprime. Au fond de moi, j'ai peur. Je le sens. Je le sais. Un garçon me dépasse, me bouscule et s'excuse. Ma main l'agrippe par un réflexe dont je ne veux pas vraiment. Je détaille ma poigne avant de m'excuser en le relâchant. Je le vois partir, ses vêtements disparaissant sous mon regard. Ses muscles, son corps... J'entends sa voix gémir... Et mon corps se tourne pour sortir de l'amphithéâtre. Tout... Laissez-moi être partout ailleurs. Je n'ai pas besoin de grand chose. Juste un endroit où personne ne me verra. Personne n'était là ou paniquait... Je n'avais qu'à prendre les clefs passe-partout et entrer dans les loges de théâtre. On verra. Je ne m'attends pas à y trouver quiconque. Je veux juste être seule, sans violer personne et qu'on me laisse purger et ma peur et ma douleur. Je n'aime pas l'orage. J'ai appris à ne pas reculer... Mais je n'aime pas ça. Pas depuis Kae...
- Hey ! Tu vas où ? Questionne un gamin en m'arrêtant. - Loin de toi. Ici, on s'amuse pas. Je vais chercher un jeu. Lâche-moi maintenant. - PROFESSEUR ! ERI VEUT S'EN ALLER !
Sérieusement ?! Ma main se détache de la sienne alors que je le fusille du regard. Je l'ignore pour passer la porte. Qu'ils essaient de m'arrêter. Qu'ils essaient seulement...
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Lun 25 Nov - 10:08
Velvet Ellusia
L'Ouragan
Cette journée était un truc de dingue. Enfin, pas vraiment la journée, la matinée et le début d'aprem avaient été plutôt normaux, en fait. Mais à partir du moment où quelqu'un était venu nous chercher dans toutes les pièces du bâtiment pour une "situation d'urgence", c'était devenu plus compliqué. J'étais autant effrayée qu'intéressée. Qu'est-ce qui pouvait bien se passer pour qu'ils aient décidé d'évacuer tout le monde ? J'essayais de ne pas avoir l'air trop surexcitée, mais ça me paraissait dingue.
Je compris tout de suite quand on se retrouva dehors. Le vent était plus proche d'une agression aérienne que d'une petite brise, la pluie était hyper froide, tout le monde se recroquevillait comme des poussins pour essayer d'échapper à la force qui voulait nous arracher au sol. Je vais vous dire un secret : j'avais remarqué la fille qui s'écartait du groupe. Je l'avais vue reculer pour se mettre un peu à l'écart. Mais j'avais préféré ne rien dire. Pourquoi ? Parce que tout le monde avait une histoire, une bonne raison de faire les choses. Si elle voulait rester dehors en pleine tempête, elle avait sûrement ses raisons. Et moi, je ne savais pas que les choses allaient dégénérer à ce point.
Les profs nous regroupèrent dans l'auditorium, l'une des seules pièces de l'école qui ne contenait pas de fenêtres. Ça ne faisait que renforcer l'impression que quelque chose allait mal se passer, là-dehors. Je regardai tout le monde s'agiter ; la fille qui tournait en rond, ceux qui étaient à condamner les fenêtres, les professeurs qui expliquaient tout. L'autre fille qui voulait partir, elle aussi. Elle se dirigea vers la porte à pas rapides et quelqu'un cria, alerta les profs qu'elle voulait partir. Moi, je me contentai de l'observer. Pourquoi tout le monde voulait être dehors en plein ouragan ? Pourquoi je m'étais jetée sous une voiture il n'y avait pas si longtemps ? On était tous des IRS, on avait tous des raisons plus ou moins logiques de faire des choses bizarres et dangereuses.
Je décidai d'aller aider les gens à condamner les fenêtres. Bon, j'étais clairement trop petite pour les atteindre – comme tout le monde, en fait – mais je pouvais tendre le matériel à ceux qui montaient jusqu'à elles. Heureusement qu'on avait des chaises pour grandir un peu et atteindre difficilement les petites fenêtres. Au moins, je me rendais utile. C'était le mieux que je puisse faire.
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Mar 26 Nov - 16:40
Martel Vint Svent
16h35. Alors que tout le monde est réuni pour traverser la cour et se réfugier dans l'auditorium, Tessa se fait volontairement distancer et s'éclipse dans la tempête. Velvet, qui l'a remarqué, le garde pour elle. Un peu plus loin, dans la cour, un objet est violemment arraché du sol par le vent.
16h40. Élèves et professeurs commencent à condamner les fenêtres pour se protéger, tandis que Cordelia essaye d'expliquer la situation et de rassurer tout le monde. Un bruit retentit, d'une personne essayant d'ouvrir la porte, mais elle est déjà partie après quelques minutes.
16h45. Eri Tanaka décide de sortir, se dirige vers la porte, et un élève crie pour en alerter les professeurs.
Développement général 16h50. Après quelques grésillements inquiétants, vous voyez la lumière de l'auditorium s'éteindre. Heureusement, Damon Taylor avait emporté le nécessaire : le groupe dispose de trois lampes torches, 10 couvertures de survie, trois bouteilles d'eau, quelques gâteaux et une trousse de premier secours.
Événement : aléatoire 16h52. Alors que le silence commence à se réinstaller, un violent coup de tonnerre retentit, et Chelsea aperçoit la lumière étincelante d'un éclair très, très près du bâtiment.
Personnages inclus dans ce sujet (pour l'instant) Chelsea Refrain Cesar Sanchez Cordelia Calvelli Damon Taylor Elizabeth Callahan Eri Tanaka Ian Stevens Moka Sullivan Velvet Ellusia
Ce tour couvre la période de 16h50 à 17h20. Vous avez 10 jours pour faire autant de posts que vous le souhaitez durant cette période horaire. N'oubliez pas d'indiquer l'heure de début et de fin de chacun de vos posts. Il n'y a pas de maximum de mots, mais le minimum de 230 s'applique toujours. Vous pouvez changer de zone en cours de tour. Toutes les informations relatives au tour sont disponibles ici.
Cordelia Calvelli
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La situation n'a pas été facile à expliquer tout en gardant les élèves calmes vers 16h40. C'est là où la tempête a commencé à empirer et quand on sait les cas qu'il y a, on n'a pas le choix de bien choisir ses mots. Pour une fois, il a fallu que je fasse preuve de tact et nombreux sont ceux qui savent que ce n'est pas mon point fort. Lorsque quelqu'un frappe à la porte, un professeur s'occupe d'ouvrir la porte mais trop tard, la personne est déjà repartie. Et cinq minutes plus tard, en voilà une autre qui veut se tailler. Mais...ils sont chiants ! Une tempête fait rage à l'extérieur, des vitres ont déjà été brisées à certains bâtiments, c'est devenu dangereux et pourtant, il y en a quand même qui sont assez suicidaires pour vouloir sortir. Okay, j'ai aussi envie de sortir de la pièce...mais moi c'est juste pour me mettre dans le couloir, je resterais à l'intérieur. C'est juste pour éviter l'enfermement. Pas pour aller vadrouiller je ne sais où. Alors lorsque l'alerte a été donné, le professeur le plus proche s'est occupé de discuter avec la fuyarde pour essayer de la convaincre de rester avec tout le monde. Je ne sais pas s'il a réussi ou non, je n'ai pas trop suivi la suite.
16h50. Voilà que la lumière nous lâche. Super... Avec les fenêtres condamnées, on est dans le noir le plus total. Seuls nos appareils mobiles nous permettent de nous éclairer. Du moins au début. Damon ayant apporté un petit kit de survie, on dispose maintenant de trois lampes torches. Ca nous permet au moins d'économiser un peu les batteries de nos portables. Et Ian a pensé à prendre une trousse de secours au cas où. Espérons qu'on en n'aura pas besoin. La salle redevient peu à peu silencieuse jusqu'à ce que ce soit brisé par le son du tonnerre. Quand le climat décide de nous rappeler qui commande réellement sur cette planète, il n'y va pas de main morte.
De mon côté je tente d'aller ouvrir la porte par simple envie de d'atténuer mes craintes du lieu. Echec cuisant. La porte est verrouillée. Je passe ma carte à plusieurs reprises mais pas moyen de l'ouvrir. Et puis après je m'excite contre cette pauvre porte en essayant de forcer l'ouverture. Rien n'y fait.
- Putain de porte !!
Non on ne peut pas rester ici. Pas enfermés. Ce n'est pas faisable. J'ai à peine supporté durant le voyage scolaire, ce n'est pas pour remettre le couvert à l'Institution. Tempête de merde qui fait tout dérailler ! Je suis sûre que c'est à cause de l'ouragan. C'est obligé. Mais tempête ou pas tempête, je veux sortir d'ici, je veux ouvrir cette foutue porte et être libre ! Je me suis promise de ne pas paniquer devant les élèves mais ça, c'était avant de voir que le système magnétique a bugué. Complètement effrayée par cette sensation d'emprisonnement, je continue de m'exciter contre la porte. J'en oublie même ce qu'il se passe autour de moi. Dans mon esprit il n'y a plus de tempête, plus d'élèves, plus de collègues, plus rien. Juste une porte avec un système foireux qui m'empêche de retrouver ma liberté.
- Alleeeeez, ouvre-toi je t'en prie !
Ce n'est que 16h55 et nous voilà déjà complètement enfermés dans une pièce éclairée seulement par des lampes torches. C'est le meilleur début de soirée que j'ai jamais vécu...
Commentaires/Citations : Forget your dreams, do what you're told
Mar 3 Déc - 14:04
Chelsea Refrain
12 nov. 2019
L'ouragan
Rp général
Aurait-elle paniqué autant sans les réactions des autres ? Peut-être. Chelsea aurait voulu faire l'effort de se calmer, d'arrêter de tourner en rond, mais les personnes présentes ne l'y aidaient pas. Entre la fille qui venait d'essayer de sortir et qui avait attiré l'attention d'un camarade, et maintenant la prof qui pétait un plomb...
L'agitation de Chelsea s'était transformée vers 16h50, quand les lumières s'étaient éteintes. À ce moment, elle avait cessé de faire les cents pas mon s'asseoir sur les escaliers de la scène et se recroqueviller en silence. Elle aurait pu rester comme ça, mais trop de choses se passaient sous son crâne. L'enfermement la rendait nerveuse. Elle voulait avoir le choix, la possibilité de sortir si ça lui chantait. Et les portes verrouillées l'en empêchaient.
Elle avait déjà les nerfs à fleur de peau à cause de l'éclair qui l'avait roulée en boule sur sa marche, quand l'agitation commença à s'emparer de la pièce. Quand la prof essaya d'ouvrir les portes en paniquant, Chelsea redressa un peu la tête. Comment ça, totalement verrouillées ? C'était... non, tout à l'heure c'était juste la tempête qui bloquait les portes. Là, ils étaient enfermés ? Personne ne pouvait sortir, personne ne pouvait entrer ? Son sang se glaça. Non. Non non non non, ça c'était hors de question. Des images lui revinrent en mémoire et elle se crispa, se leva pour marcher vers la porte. Elle ne supportait pas d'être enfermée.
- Ça... Ça veut dire qu'on ne pourra pas sortir quand la tempête sera terminée ?
Elle ne devrait pas poser cette question. Est-ce que ça n'empirerait pas les choses ? La prof semblait déjà en panique, lui évoquer cette possibilité risquait d'empirer les choses mais... elle avait peur. Elle ne voulait pas s'imaginer piégée ici. 17h. Livide, Chelsea fixait la carte qui était impuissant à ouvrir leur seule échappatoire.
- Il doit bien y avoir une autre porte... une autre sortie.
À ce stade, elle aurait préféré être coincée dehors plutôt qu'ici, quitte à subir la tempête.
Ⓒ Chelsea paroles en #104B5F
Ian Stevens
U, IRS & ISS |:| Psychologue
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Ven 6 Déc - 14:39
Ian Stevens
Le calme après la tempête ? ▬ Event
Quand il vit la jeune Eri tenter de sortir vers 16h45, en vain, ça ne l’avait pas vraiment étonné. Elle fait tout haut ce que les gens font tout bas. Et il l’aurait sûrement suivi pour garder un œil sur elle, s’ils n’avaient pas fini enfermés à cause de la coupure de courant qui s’est opérée vers 16h50. Ian pousse un long soupir. Combien de claustrophobes sont enfermés actuellement ? Et il est le seul psy… Sachant que dans ce cas de figure, certains pourraient le devenir. Ça va faire plus de boulot pour lui…
Les professeurs allument les lampes de poches pour se maintenir éclairé et quand il voit Cordelia se diriger vers la porte de sortie pour tenter de l’ouvrir, son cœur se serre. Pas que les élèves, hein ? Il n’aime pas qu’elle ait peur. Il n’aime pas que quelqu’un ait peur en général mais…si c’est elle ? Non. Il se dirige vers elle alors qu’elle commence à paniquer sur la poignée, paniquant involontairement les autres. Doucement, il attrape ses mains pour la faire se tourner vers lui.
▬ Respire. On va sortir de là. Il faut être patient.
▬ Ça... Ça veut dire qu'on ne pourra pas sortir quand la tempête sera terminée ?
Ian se tourne vers la voix de l’élève qui vient de parler. Alors qu’elle pose cette question. Il voit tous les autres lancer des regards inquiets. Il faut que Cordelia se calme. Un professeur qui panique et vraiment la dernière chose dont ils ont besoin actuellement. Il serre les mains de l’italienne et lui lance un petit sourire rassurant.
▬ À mon avis, la fermeture des portes est causée par la panne de courant. C’est arrivé en même temps. Et si c’est ça, ça veut dire qu’elle s’ouvrira quand l’électricité reviendra. On va pouvoir sortir, soyez rassurés. Il faut juste qu’on patiente et on a de quoi.
Il observe les élèves, regarde si certains s’apaisent. C’est le cas, mais pas pour tout le monde. S’ils ont des questions, ils pourront toujours les poser. Il sera prêt à y répondre comme sûrement tous ses collègues. Certes, ils sont enfermés, mais le danger de la tempête est amoindri pour eux. Sauf si…il la sous-estime en puissance. Il essaye de ne pas s’inquiéter, de voir le bon côté. Il le faut.
▬ Il doit bien y avoir une autre porte... une autre sortie.
Oui, elle a raison. Il y en a forcément une. Dans les loges sûrement. Mais est-ce vraiment une bonne idée ? Ils veulent tous à ce point sortir dans le danger plutôt que rester ici, enfermé certes, mais avec une chance de survivre ? Le psychologue pousse de nouveau un soupir et lâche les mains de la professeure. Il réfléchit à ce qu’il y a de mieux pour les élèves, surtout les claustrophobes. Empirer leur peur et vraiment la dernière chose qu’il veut mais…s’il doit prendre le risque d’en développer une nouvelle ?
Il se dirige vers les professeurs, emmenant Cordelia avec lui, gardant une main se voulant apaisante dans la sienne. Il a besoin d’avis. Il veut savoir ce qu’ils en pensent.
▬ On a beaucoup de claustrophobes. Peu importe qu’on soit en sécurité ici, ils tenteront de sortir, n’est-ce pas ?, dit-il en regardant Cordelia. Je ne pense pas qu’il faille se séparer en petit groupe mais… Il est peut-être mieux pour eux qu’on se sépare en deux, ceux qui veulent sortir avec moi et Cordelia. Et ceux qui veulent rester, reste avec vous deux ? Qu’est-ce que vous en pensez ? Honnêtement, ils sont trop nombreux pour que je puisse les calmer seul, et cette situation risque d’aggraver leur phobie, ce que j’aimerais éviter…
Il n’est pas sûr de lui. Pas sûr que ce soit une bonne idée mais…s’il y en a qui tente de sortir. Et qu’ils y arrivent. Mieux vaut qu’il y ait des adultes avec eux pour les protéger, non ? Cordelia fera partie des gens qui veulent sortir pour sûr, et il n’a pas envie de la laisser seule. Alors, même s’il est inquiet concernant cette tempête de malheur, il la suivra, et protégera les élèves. Il est là pour ça. Il regarde l'heure sur sa montre, il est 17h10.
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Sam 7 Déc - 22:36
Velvet Ellusia
L'Ouragan
16h50. Les lumières venaient de se couper et je regardais la salle plongée dans l'obscurité. Clairement, les plans de la fille qui voulait s'enfuir allaient être perturbés pendant un moment. Les autres étaient assez calmes, ou en avaient l'air pour le moment, et la lumière revint dans la pièce quand quelqu'un alluma une lampe torche. Ah, c'était une bonne idée, ça ! Je songeais à m'acheter une lampe de poche, du coup, au cas où ça arriverait à nouveau. Une chose de plus à avoir dans mon sac en cas d'urgence !
16h55. La situation dérapa. Je n'avais pas trop compris pourquoi mais, d'un coup, l'une des adultes sembla réaliser qu'on était enfermés et commencer à paniquer. Pas très difficile de comprendre pourquoi : c'était de la claustrophobie. Le problème, c'est que j'avais déjà parlé à des claustrophobes et que j'avais écouté leurs histoires, et je ne voyais pas comment quelqu'un allait pouvoir la calmer. Ce n'était pas mon rôle du tout, c'était à ses collègues, surtout qu'il y avait un psy dans la salle, mais je m'avançai quand même vers elle. "Mademoiselle... La porte va sûrement se rouvrir après la tempête."
Je n'en savais absolument rien, en fait, mais il fallait essayer de la rassurer, elle et l'autre fille qui avait l'air tout autant en panique. "L'auditorium est très grand, on n'est pas enfermés dans une petite pièce. Ça va aller." De toute façon, sortir maintenant n'était pas du tout une bonne idée. Mais peut-être qu'elle se serait sentie mieux si on n'avait pas condamné les fenêtres ?
17h05. J'espérais avoir réussi à l'apaiser un peu. Je n'étais pas faite pour être psy, j'écrivais ce qu'on me racontais mais je ne savais pas vraiment le résoudre. Mais je voulais qu'elle se sente plus calme, parce que je connaissais les gens de mon âge : quand on voyait quelqu'un paniquer alors qu'il était responsable de nous, ça n'aidait pas vraiment à rester détendu. Heureusement, le véritable psy de cette pièce prit les choses en main et décida d'aider à gérer les problèmes. Au moins, on arriverait peut-être à avoir une solution.
"Beaucoup peuvent supporter le mauvais temps qui n'ont pas le goût pour la tempête." William Shakespeare
Pourquoi ? Pourquoi à CHAQUE FOIS que je prends une décision... POURQUOI, A CHAQUE PUTAIN DE FOIS, quelqu'un vient me brider ? Pourquoi est-ce que les Dieux s'obstinent à mettre des indésirables entre moi et mes désirs ? Pensent-ils que je ne sois qu'une poupée ? Pensent-ils que je ne peux prendre de décisions ? Pensent-ils que mes décisions sont mauvaises ? Pensent-ils mieux gérer ma vie que moi ? Et quand pourrais-je faire mes erreurs ? Quand pourrais-je essayer et constater ? Quand ?
Le professeur me fait la leçon. Le vent est fort, il fait froid, c'est dangereux bla bla bla. Oui je sais, merci. Je sais voir le temps qu'il fait. Et peut-être que si je veux aller dehors, c'est que j'ai une bonne raison non ? Je roule des yeux. Tant pis. Je n'ai plus envie d'être une gentille petite fille. Je l'ai été trop longtemps pour bien trop peu de résultats. Je me dégage, un peu trop violemment, de la poigne du professeur.
- J'apprécierais que vous me laissiez passer.
- Tu ne comprends pas Eri, si on fait ça c'est pour votre sécurité.
Un éclair me fait sursauter, le tonnerre me glace le sang, la peur fait ressortir mon japonais natal avec une intonation bien plus violente que ce que je me connaissais.
- Urusaiwane. Usotsuki. (T'es bruyant. Menteur.)
Je m'éloigne de lui alors qu'il me fixe de son regard naïf, dans l'incompréhension totale. Je me fiche de ce qu'il pense. Je veux autre chose. Du piment. Une raison. N'importe quoi. Quelque chose qui me donnera une raison d'avoir vécu autant de temps.
Les lumières s'éteignent brutalement. Les gens s'agitent, paniquent. Belle ambiance non ? Celui qui ne panique pas finir par paniquer à cause de ces idiots qui ne savent pas se taire.
- Putain de porte !!
Mon corps se tourne pour observer la prof paniquer. Et ça, c'est censé nous aider à grandir ? Et bien... Je soupire. Naturellement, je me dirige vers la fenêtre la plus loin de tout adulte. Un gamin est en train d'essayer de finir de la condamner et je le retiens pour monter sur la chaise qu'il utilise. Qu'ont-ils mit devant ? Des chaises, des trucs qui essaient de bloquer ma sortie. Je ne dis rien. Je grimpe et un nouveau grondement de tonnerre me crispe. Partir. Loin d'eux. Mon ventre me brûle. J'ai envie de tout sauf sortir. Je dois sortir. On ne doit pas me laisser avec les terrifiés. La peur aide bien trop ma maladie. Leur peur comme la mienne. Mes doigts agrippent une planche mal clouée dans l'optique de l'arracher. J'inspire. Je me laisse une minute. Sinon quelqu'un m'arrêtera. Un adulte. Je refuse. Mes doigts se crispent et j'entends le bois s'arracher. Peut-être ai-je mis trop de puissance? Peut-être - plus probable - a-t-on mal clouée la planche. Peu m'importe. Je veux juste sortir. Mes doigts lâchent le morceau de bois qui tombe au sol, mon corps se faufile et je saute, sans un regard derrière moi, sans écouter ce qu'ils peuvent dire. Personne... PERSONNE ne me retiendra. Plus jamais.
Et j'arrive dehors. Un instant, je regrette mon acte. Mon corps se remplit d'eau, ma peau se glace et mes cheveux semblent s'envoler. La pluie essaie de lacérer mon visage et je pense que les Dieux vont me punir de mon comportement. Tant pis. Punissez-moi. Aucun de vous ne peut me terrifier plus que mère. Personne ne le peut. Izanami rougirait sous ma mère. Et moi, je suis celle qui tentera de brûler sa chevelure. Izanagi en a eu besoin pour voir le nouveau visage de sa femme. Moi je connais déjà celui de ma mère.
17h00. Je suis seule. Glacée et terrifiée. Mais enfin seule.
Références japonaises:
Eri parle Izanami et Izanagi. Ce sont les Dieux créateurs du japon. Izanami est la femme d'Izanagi et est morte en donnant naissance. Son époux, dévasté, partit sur les terres des morts (Yoni) pour la récupérer. On dit que sur ces terres, tant qu'on ne boit ni mange de nourriture venant de Yoni, on n'appartient pas vraiment au monde des morts. Izanami ayant mangé de la nourriture de Yoni, elle refuse de retourner avec son époux, appartenant désormais aux défunts. Izanagi, refusant ce choix, finit par brûler son peigne qui éclairera le nouveau visage de sa femme : horrible, terrifiant, en décomposition. Il hurla, la réveilla et, après avoir été poursuivit, sortit des terres des morts sans mon épouse.