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Est-ce un mauvais cadeau ? [PV Emilie Skies]

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Rp terminé (tout public)
Dim 4 Fév - 21:51
Invité
Davian Dupont
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CLASSE : 4°1
Thème du rp:

23 heures 35 dans les rues de Londres, capital du Royaume-Uni.

« Choppez-le les gars ! »

Courant, sautant, glissant, escaladant,
Sous un épais manteau noir et un long chapeau cachant mon visage, je sprintais à travers les rues et les ruelles de la ville de Londres, dont la lumière était quasiment absente dans ces ruelles et ces quartiers sombres, marginalisés de la capitale. Je suis épuisé, je suis fatigué, j'ai deux balles qui sont enfoncés sur mon épaule gauche, la douleur, la douleur déchire ma chair, le sang n'arrête pas de s'écouler comme une fontaine. Et pourtant, je cours et je me bats avec le peu de forces qui me restent.
Je me dis à chaque moment : c'est fini, c'est foutu, il n'y a plus rien à faire.

Je ne sais comment, j'arrive encore à continuer à courir, malgré la blessure infligée et la fatigue qui commencent petit à petit à prendre le contrôle de mon corps. Je sens que je suis à deux doigts de m'effondrer à terre inconsciemment et que la mort était prête à me recueillir, telle une mère prenant son enfant dans ses bras.
Et pourtant, je continue de courir et de me battre.

Pourquoi ?!

Peut-être, est-ce mon instinct de survie qui me force encore à épuiser les dernières ressources de mon corps ? Peut-être, est-ce l'espoir qui anime mon cœur ou tout simplement l'objectif de ma dernière mission qui me pousse à la suivre à la lettre et jusqu'au bout. Peut-être, est-ce tout simplement ce que je tiens dans mon bras droit qui me convint de rester encore en vie. Du moins, pour un certain moment …

Je suis acculé, ils me cherchent, ces hommes me cherchent. Ils ne veulent pas moi, mais ce que je tiens dans mes bras. Il ne faut qu'il ait, il ne le faut pas ! Sinon tous les efforts auront été vains. Il faut continuer la lutte. Allez ! Court ! Court encore ! Cela vaut encore la peine de se battre juste pour ça.

Fatigué et acculé dans une ruelle sombre. Soufflant et toussant avec le peu de forces qui me restent. Je décidais de me remettre à nouveau en marche, voyant les lampes torches et les ombres dessinées derrière-moi, ainsi que les voix qui hurlèrent à mon égard :

« Le voilà ! Attrapez ce chien ! »

Tel un gibier, je décidais de courir à toute vitesse face à la meute de chasseurs qui me poursuivaient.

À nouveau, je courrais, je sautais, je grimpais, je longeais à travers les rues, les ruelles, mais également les toits des bâtiments et des structures de Londres. Fort heureusement, j'avais un sac qui tenait ce qui était précieux, il était fragile très fragile, il fallait faire extrêmement attention, la moindre égratignure serait fatale pour lui.

Continuant de courir et de sauter de toit en toit, je pouvais toujours entendre mes poursuivants criés :

« Le voilà ! »

Très vite, ces derniers commencèrent immédiatement à tirer à mon égard. Bordel ! Il ne lâche rien ces derniers. De plus, si je tombais, le précieux colis risquerait de prendre un coup fatal. Allez ! Il ne faut pas lâcher ! Il faut continuer de se battre ! Sinon tout ce que nous avons enduré, n'aura servi à rien.

Finalement, au bout d'un certain temps, à force de continuer à courir et sauter de toit en toit, je finis par m'éloigner de plus en plus de mes assaillants, leurs cris et leurs paroles devinrent de plus en plus faibles. Voyant que la situation était désormais à mon avantage, je décidais de prendre un nouveau chemin. Voyant un espace peu élevé, mais également la présence de plusieurs véhicules garés en filature dans un quartier assez obscure, je décidais de descendre le plus rapidement, mais surtout le plus discrètement possible des hauteurs.

Très vite, je profitais de ce moment de répit pour souffler un bon coup, mais surtout pour me cacher. Dans ce quartier, il n’y avait pas la moindre lanterne qui éclairait la zone, ce qui était très avantageux, mais surtout mes assaillants semblaient quasiment absents de la zone. Par réflexe, je décidais de me mettre en dessous d’un véhicule pour pouvoir ou surtout pour espérer me cacher. Rampant et glissant, j’espérais par cette action me cacher des yeux de mes poursuivants. Je pouvais entendre leurs cris non loin d’ici.

Bordel ! Il faut que je me sorte de cette situation le plus rapidement possible.
Mais, alors que je regardais les environs avec tous mes sens qui étaient en alertes, je sentis une étrange matière au bout de mes mains, elle était extrêmement froide, mais surtout rouillé par le temps. Jetant un coup d’œil en dessous, je vis avec des yeux ébahis une espèce de plaque métallique s’apparentant à une bouche d’égout.

Enfin ! La chance me sourit-elle ?
Qu'importe ! Levant doucement la plaque métallique, je finis par descendre de l'échelle, après avoir fermé la bouche d'égout derrière moi. Descendant les échelles, je finis par arriver dans les égouts, dont l'odeur putride m'accueillit immédiatement. Je pouvais clairement voir l'eau s'écouler dans les canalisations, dont la couleur de l'eau était totalement foncée. Je ne voulais regarder plus en dessous, au risque de vomir mes tripes. Malgré l'odeur, je continuais mon chemin à travers le bord des égouts, continuant de marcher dans les égouts avec le « précieux colis » dans le sac à dos avant, je jetais rapidement un coup d'œil pour voir s'il était intact.

Nouveau thème :

Voyant que tout allait bien pour lui, je lâchais un bref soupir de soulagement.
Marchant pendant près d'une heure en suivant par hasard les conduits et les tunnels des égouts, je finis par trouver vers ma droite de nouvelles échelles. Sans plus tarder, je décidais de les grimper pour arriver vers la surface.

Ouvrant, lentement, mais sûrement la bouche d'égout, je finis par arriver dans un territoire totalement inconnu. Me voilà dans un quartier sombre en pleine nuit où seules les lumières des lanternes éclairaient la zone. Alors que je venais à peine d'arriver, je faisais du mieux que je pouvais de rester debout, la blessure s'était ouverte de plus en plus, faisant en sorte que le sang coulait de plus en plus. Mes jambes étaient pratiquement raides mortes et je sentais que je pouvais lâcher à tout moment.

Alors que je venais à peine d'arriver dans ce quartier, je vis avec stupéfaction la présence d'une étrange jeune femme, j'arrivais à peine à la distinguer du regard, à cause de la fatigue et de la blessure. À peine, j'avais posé son regard sur elle, mes jambes commencèrent immédiatement par s'écrouler.

À genou par terre, j'observais avec difficulté la jeune femme, dont je pouvais néanmoins, mais nettement observer la longue chevelure rousse. Tendant avec mes bras le fameux « colis » emballé dans un épais linge blanc, je demandais à la jeune femme d’une voix épuisée :

« S’il vous plaît, occupez-vous de ça, je vous en prie. »

Je savais que mon accoutrement pouvait la faire peur, mais j’espérais qu’elle arriverait à garder son sang-froid et ne pas succomber à la panique.
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Rp terminé (tout public)
Mar 6 Fév - 21:04
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Emilie Skies
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 27 ans
TAILLE / POIDS : 1m60 / 65 kg
MÉTIER : Sans emploi
Les rues ce soir étaient calmes, la jeune rousse marchait d'un pas cependant peu confiant. Malgré les quelques semaines qui avaient séparé son agression, et même si de source sûr elle savait que le serpent roux était retourné chez lui... Elle tremblait toujours à arpenter les rues sans personne. Mais ce soir elle n'avait pas eu le choix. Elle était rentrée de l'institution un peu plus tard, lorsque le soleil commençait à lezarder doucement les murs de couleurs chaudes et agréables malgré la saison hivernal. Ses pieds claquaient dans les quelques flaques d'eau et elle s'amusait à faire rebondir les gouttes, les imaginant danser. Mais par mégarde, elle fut attirée par une boutique. Une boutique de musique qui vendait quelques bricoles. Et l'envie d'offrir quelque chose à son copain la titilla. Il avait tellement fait pour elle ses derniers temps. Et elle, elle restait le cul visé sur une chaise, à laisser le monde tourner autour d'elle. Emilie devait également faire des efforts et si c'était dur de changer son comportement, ça allait commencer par un petit cadeau qui leur parlerait à tous deux. Rentrant dans la boutique, elle fouilla alors les rayons jusqu'à tomber sur un plaid à l'effigie du groupe de Téléphone. C'était très ringard et cela sentait le produit dérivé mais elle en haussa les épaules, ça serait plutôt drôle.

Le sac dans la main, elle se mit à reprendre sa route et se rendit compte que la nuit avait écrasée la ville. Elle déglutit un peu et se força tout de même à marcher la tête haute. Elle ne vivait plus dans le passé, c'était finit. A jamais. Mais Emilie se souvint alors qu'elle avait oublié une babiole chez elle, presque rien, une petite boule à neige qui tombait sur une forêt verte. Mais elle l'aimait bien et c'était dommage que cette petite donneuse de rêve reste à prendre la poussière sur son étagère. Alors la rousse marcha vers sa case, envoyant juste avant un message à son rockeur pour prévenir de son retard.

Traversant alors la rue sombre de Greenwich vers son ancienne prison, elle remarqua que les oiseaux même ne chantaient plus. Même les pigeons étaient cachés par la menace de la nuit et des serpents roux. Emilie s'approchait alors doucement, sa porte n'était plus qu'à une cinquantaine de mètres. Elle stressait du seul bruit qu'elle faisait, de la resonnance de ses pas.  Entre une foule et un point silencieux, qu'est-ce qui était le pire ?

Mais cette linéarité d'un son non-existant se détruit. Un claquement au sol, elle sursauta, se retourna violemment dans une crainte incontrôlée. Sa peur se reveilla et lui prit à la gorge alors que son regard balaya toute la zone avant de voir dans la nuit, la silhouette d'un homme. Il lui tendait quelque chose, une forme dans un linge blanc. Elle ne comprit pas. Elle se paralysa. Elle le fixa, son état...Il était en sang au niveau de l'épaule, il était épuisé. Il portait un manteau noir avec un chapeau. Une sorte de caricature d'un gangster, voir d'un détective. Mais quand la rouquine comprit qu'il était bien plus mal au point qu'elle en avait peur, elle se calma un peu. L'idée fut surtout de savoir comment réagir.

« S’il vous plaît, occupez-vous de ça, je vous en prie. »

Elle se croyait dans un film en noir et blanc. Le genre de film qui faisait peur à toute une salle à l'époque. Comme si l'homme en face d'elle allait mourir et qu'elle allait devoir protéger un trésor. Mais là ou dans les films, "l'élu" prendrait l'objet en question et s'enfuirait, elle ne pouvait pas l'abandonner. Même si elle ne le connaissait pas. La rousse avait vécu une agression au couteau il y a quelques semaines et elle savait ce que c'était. La peur, le sentiment d'impuissance. Enfin bref. Elle secoua sa tête pour se réveiller et prit par réflexe le colis en question.

-Mais...Je...Je peux pas vous laisser comme ça !

Emilie ne cessait de le fixer et regarda la porte de son appartement. Malheureusement, elle avait déménagé sa trousse de soin  de cette ancienne case. Donc elle ne pouvait pas l'aider ici. La rousse semblait paniquée.

-Et..Et puis c'est quoi ça ? Et...Je sais ! Je vais vous appeler une ambulance...Ils vont vous soigner et vous aller vous sentir bien mieux après !


Elle semblait perdue et paniquée. Elle commença à sortir  son téléphone à une main.
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Sam 10 Fév - 15:15
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Davian Dupont
Ancien membre
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ÂGE : 19 ans
TAILLE / POIDS : 1m85 / 75 kg
CLASSE : 4°1
Thème:

Je déteste ce genre d'histoire roman noir policier.
Je ne déteste pas le genre à proprement parlé, ni même leurs histoires, ainsi que leurs auteurs qui nous font voyager à travers leurs récits, leurs enquêtes, tout en nous remettant et en nous faisant poser des questions sur les principes et la moralité de la société.

Que protège véritablement les forces de l'ordre, est-ce le peuple ou les intérêts de puissants ? Doit-on condamner à mort un individu à mort après être suspecté d'avoir commis ces crimes ?
Que dois-je faire, si celui-ci ou celle-ci plaide son innocence ? L'est-il réellement ou pas du tout ?
Est-ce que l'innocence existe-t-elle réellement ou cache-t-elle parfois la quintessence de l'horreur?

Tant de questions que je me pose. En réalité, je déteste ce genre d'histoires policières, lorsque celle-ci finisse par se rapprocher trop de la réalité malheureusement. Ces récits et ces enquêtes sont devenus une partie de ma vie, mon quotidien habituel, l'équivalent de vos journées qui consistent à manger, métro, dodo et bureau. Je me demande souvent et je me pose la question : dois-je un jour publier mes mémoires ?
J'ai vécu tant de situations incroyables que tout le monde pensera en les lisant que c'est un ramassis de mensonges ; que tant d'exploits et d'aventures seraient impossibles au sein de ce monde. Je ne serais même pas surpris qu'on finisse par les publier comme si c'était un roman policier ou un film à la Indiana Jones... ça se vendrait à merveille. Les gens aiment bien le morbide, le mystère et l'aventure. Tient, c'est marrant, il est en train de neiger, ça sent tellement le cliché de l'histoire. Me voilà comme un vieillard où un de ces hommes qui se sont sacrifiés pour le fameux colis et qui confie son bagage à la première héroïne qu'il croise. Je me sens affaibli, je sentais que je n'allais pas tarder à tomber dans les pommes.

Malgré, le froid et la blessure, je pouvais entendre la jeune femme me dire à mon égard :

-Mais...Je...Je peux pas vous laisser comme ça !

C’est marrant, on dirait le portrait craché d’une héroïne de ce genre d’histoire. Borf, je ne m’en plains pas, n’importe qui dans ce monde aurait au moins l'intelligence de m’aider dans l’état que je suis, sauf si on fait partie de la catégorie de ceux que je nomme les « lâches ». Malheureusement, ces derniers sont très nombreux au sein de notre société, ils ne sont pas spécialement mauvais, mais ce ne sont pas le genre de personnes à qui on peut réellement faire confiance. Il est fort probable que ces derniers finissent à leur plus grand malheurs avec une vie plutôt et peu passionnante, mais ceci est une autre histoire ...

Me voyant que mon état s’empirait de plus en plus, la femme déclara par la suite quelque chose qui me réveillât très vite de ma torpeur :

-Et..Et puis c'est quoi ça ? Et...Je sais ! Je vais vous appeler une ambulance...Ils vont vous soigner et vous aller vous sentir bien mieux après !

« Non ! Non, je vous en prie, vous ne devez pas les appeler, s'il vous plaît, éteignez et mettez en veille votre portable. J'ai juste besoin d'un autre un peu chaud, d'un bandage ou un substitut, ainsi que d'une pince et d'un couteau pour m'enlever, gémissais-je accroupis sur le sol. »

M'arrêtant un moment pour reprendre mon air, je repris d'une intonation plus calme et plus soutenu :

« Je dois juste enlever quelques balles coincé sur mon épaule gauche. »

Tandis que je venais à peine de terminer ses paroles, quelque chose d'imprévu survint, quelque chose qui n'était même pas prévu à la base. Alors que je venais à peine de terminer et que je continuais de tendre cette fameuse enveloppe de linge à la jeune femme. Un étrange bruit commença à retentir à l'intérieur de celui-ci, un bruit ou plutôt un crie qui s'apparente plutôt à des gémissements, des pleurs et des larmes.
Oui, vous ne rêvez, je viens également de remplir un autre cliché de ce genre d'histoire. Enlevant les quelques tissus de linges, je dévoilais à la jeune femme, ainsi qu'à vous mes chers lecteurs et lectrices qui découvrent cette intrigue en même temps que cette jeune femme. Une forme étrange se dessina, deux perles vertes luisantes brillaient tel des joyaux, ses perles n'étaient que des yeux accompagnés d'une petite bouche pleine de bave, d'un petit nez au milieu, ainsi que d'un front bien rose au-dessus. Cette chose c'est ce que vous en doutez, un simple bambin. Par ailleurs, celui-ci commença immédiatement à gémir et à pleurer. Seul son visage était visible, le reste du corps était enveloppé dans cette espèce de linge de première fortune, ce linge qui s'apparente plus à des couvertures de coussins.

Face aux cris et aux gémissements du morveux, je déclarais à la jeune inconnue :

« S'il vous plaît, occupez-vous de lui. »

M’arrêtant à nouveau pour reprendre mon oxygène, je lui annonçais avec une intonation qui se voulait rassurante :

« Si vous pensez que j’ai kidnappé ce gosse, je l’aurais gardé pour moi-même et je ne tenterais pas de refiler désespérément à la première inconnue que je croise. »

Par ailleurs, bien que le gamin était presque entièrement recouvert de la tête au pied, (mise à part au niveau du visage) d’un linge bien épais, on pouvait nettement voir une espèce de petit collier autour de son cou, un simple collier en métal d’acier où on pouvait clairement et nettement voir une espèce de clé usb accrochée dessus …
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Rp terminé (tout public)
Dim 11 Fév - 0:47
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Emilie Skies
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TAILLE / POIDS : 1m60 / 65 kg
MÉTIER : Sans emploi
Il lui dit de ne surtout pas appeler l'ambulance. Chose qu'elle comprit mais qui était d'une certaine manière assez suspect. Après tout, elle aussi avait refusé d’appeler la police ou d'aller à l’hôpital mais ses raisons étaient purement psychologique. Qui lui disait que ce n'était pas pareil pour ce gars là ? Certainement parce que son allure lui donnait un air de gangster se faisant poursuivre à travers les ruelles d'une ville sombre et sale. Et puis la neige s'était mise à tomber. Peut-être depuis longtemps, peut-être juste à l'instant, elle ne le savait pas. Ce qui était sûr était qu'elle venait seulement de remarquer les petits flocons blancs qui rajoutaient cette sensation d'un vieux films, se voulant sombre, parlant des revers noirs de la société. Ce n'était pas son genre préférée, grande fan de fantaisie, elle préférait s'enfermer dans un faux monde plutôt que de voir les travers de celui-ci. Son métier de psychologue lui montrait déjà assez bien de tristesses.

Alors, la rousse ne su pas vraiment comment réagir. Devait-t-elle abandonner l'idée de l'appel des secours ? D'un coté, elle savait que c'était irresponsable d'écouter yeux fermés un homme étrange, en sang, la nuit dans une ruelle. Mais une certaine compréhension lui disait de ne pas le faire. Elle avait connu ça en quelque sorte et même si on nous rabâchait sans cesse que les forces de l'ordre sont belles et bonnes, elles n'étaient parfois pas adaptées à certaines situations. La loi n'était qu'un texte figé qui ne peut convenir à tout le monde. Mais on faisait en sorte de nous dire que l'état était un héros.

Bien évidement que non.


Et malgré le manteau neige qui voulait couvrir les villes, Emilie gardait l'oeil fixe sur le sang rouge de l'inconnu en face. Elle déglutit bruyamment et l'écran de son téléphone devint noir d'un seul coup, se confondant avec l'environnement.  Il avait seulement besoins d'un endroit chaud, d'un couteau, d'une pince et d'un bande ou substitue. La rouquine se mordit nerveusement le doigts. Il devait retirer la balle logée dans son épaule. Donc il s'était fait tiré dessus...Dans une ville. Peut-être proche de chez elle. Qui sait ?

Puis un bruit.

Non, un pleure. Un pleure qu'elle reconnu. Ses yeux devinrent rond. Cela ressemblait bien à...Son regard descendit sur le paquet dont le linge fut débarrassé sur le dessus. Un petit enfant. Un bébé. Un bébé qui commençait à pleurer. Attendez. Elle devait s'occuper de ça ? De ce petit bout d'être ? Mais...Comment ça s'en occuper ? Comme un chat ? Combien de temps ? Le temps qu'il se soigne ? Ou plus ? Mais dans quelle merde elle était entrain de se fourrer encore ? Il est encore temps de s'enfuir non ? De partir loin de nouvelles embrouilles. Non mais là, ça n'allait pas plaire si elle ramenait encore l'ennuie et le danger à la maison. Et puis, c'est mauvais pour le cœur non de dieu ! Il lui dit qu'il ne l'avait pas kidnappé, il bredouilla les excuses qui pouvaient lui faire penser le contraire. Supers ! Elle était super rassurée comme ça. Un bébé ! Et puis il faisait froid ! Ce petit pouvait tomber malade ! Et qui sait comment il l'avait secoué s'il avait fait une scène de course poursuite ?!

Ce n'était pas un instinct maternel. Mais tout de même une sensation de devoir protéger le plus faible qui ne pouvait le faire lui-même. Que l'innocent ne soit pas blessé. Un enfant. Un tout petit humain dont le visage était déformé par les cris.

Elle fut dans une longue réflexion mais son aide prit le dessus.

-'Fais chier, jura la demoiselle dans un murmure en se frottant le crane.

Elle attrapa doucement le bambin et le positionna dans le creux de son bras gauche, faisant bien attention à ce qu'il ne tombe pas ainsi. Puis, la miss se mit à la hauteur de l'inconnu et passa son bras autour de son épaule, l'obligeant à se lever pour l'aider à avancer. Tant pis si elle devait le traîner s'il n'avait vraiment plus de force. La chance qu'elle avait était que sa case était au rez-de-chaussé. Il n'y avait donc pas vraiment à monter les escaliers car la tâche risquait d'être ardue. La demoiselle rousse avança alors avec plus ou moins de difficulté jusqu'à la porte de son appartement. Son bras libre fouilla dans sa poche pour y sortir un porte clef à l’effigie d'une grenouille verte portant avec fierté un bob de toutes couleurs. Elle inséra l'objet, tourna trois fois puis ouvrit la porte. Un fraîcheur sortie d'un coup de la pièce. Elle ne chauffait plus depuis quelques semaines. La rouquine alluma la lumière. Elle clignota un peu puis emplie la pièce d'une allure plus chaude. Le lieu était composé de deux pièces. La principale était un salon-cuisine, un peu en bordel dont les murs étaient couverts de tapis de couleurs. Les pots de nouilles qui dataient depuis un moment maintenant étaient restés éparpillés un peu partout.

Emilie traîna alors son interlocuteur jusqu'au canapé puis se dirigea vers les chauffages pour les allumer, tournant la petite manivelle.

-Désolé, ça fait une semaines ou deux que j'y vais plus.


La chaleur allait prendre du temps à arriver mais d'ici dix-quinze minutes, on sentirait déjà la différence. En revenant vers le canapé, elle prit le temps d'examiner un peu plus l'homme en noir et remarqua qu'il n'était pas si vieux que ça. Elle avait du mal à déterminer un age par tout ce qu'il venait de se passer mais il y avait des chances qu'il ne soit pas majeur. Elle ne risquait pas encore plus d'ennuies comme ça ? Mais dans quelle galère venait-elle encore d'entrer ? Sur l’extrême gauche du canapé, elle réuni les coussins colorés pour poser l'enfant dedans pour qu'il soit confortable et qu'il ne puisse pas tomber. Puis la jeune femme alla dans la petite salle d'eau. Elle prit une pince à épiler qu'elle ressuya rapidement, un rouleau de papiers toilettes qui restait (en espérant que ça fasse l'affaire car elle n'avait rien d'autre ) puis revint vers lui en attrapant un couteau (et autre s'il en avait besoins). Elle déposa le tout sur la petite table basse vite puis d'un air nerveux, bascula vers la chambre pour prendre une petite couverture qu'elle rajouta autour de l'enfant histoire qu'il ai plus rapidement chaud.

-Ça va aller ?
Demanda la rouquine alors qu'elle alla prendre deux verres d'eau et les poser sur la table histoire qu'il puisse boire s'il en avait besoins.

L'enfant semblait toujours pleurer. Bien évidement, avec tant de violences et de froids. C'était pas supers équilibré comme environnement. La jeune femme le prit alors délicatement et essaya tant bien que mal de le bercer doucement. Elle se doutait qu'on ne pouvait pas donner du lait de vache à une créature si petite. De l'eau alors ? Elle n'en savait rien. Elle n'était pas maman, ni nourrisse. Et c'était pas encore dans ses projets de l'être. Mais malgré tout, elle essayait d'être la plus douce possible en laissant faire ce que ce jeune homme devait faire.

-Je sais pas vraiment ce que je dois faire...


Elle parlait pour lui, mais aussi pour le gosse. Elle laissa quelques secondes.

-Comment en êtes-vous arrivé là ? En gros. Pas besoins de me sortir les détails "confidentiels".


La rouquine le scrutait d'un oeil inquiet.
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Lun 12 Fév - 16:04
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Davian Dupont
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CLASSE : 4°1
Mon corps, ma chair, bordel je ne sens pratiquement plus mon épaule !
Pendant un moment, j'étais littéralement tombé dans les pommes, j'étais seulement à moitié conscient et j'ignorais ce qu'il se passait autour de moi. Néanmoins, je sentis s'agrippa vers mon épaule droite pour me trainer. En y réfléchissant, il était fort probable que cela soit cette jeune femme, mais où m'emmène-t-elle ?

Puis, alors que j'étais complètement dans une espèce d'état de conscience qui pouvait s'apparenter à une forme de trans, je sentis que j'étais assis sur une espèce de surface plus confortable, plus doux, j'avais encore du mal à percevoir ou à voir quelque chose, mais je doutais que je sois assis sur une espèce de canapé ou de lit.

Alors que j'étais presque à moitié allongé sur cette étrange qui était bel et bien un canapé. Au même moment, la jeune femme m'annonça d'une voix laissant transparaître de l'inquiétude :

-Désolé, ça fait une semaines ou deux que j'y vais plus.

Ouvrant légèrement les yeux, je constatais, malgré le poids et de la blessure que j'étais dans une espèce d'habitation, sans doute une maison ou un appartement. Puis, c'est alors que celle-ci commença à m'examiner, je vis qu'elle déposa délicatement le gosse vers l'extrême gauche du canapé. Je ne voulais pas que la jeune femme découvre mon visage, mais je ne pouvais pratiquement rien faire et cela ne servait strictement à rien de s'opposer pour des détails futiles. Reprenant petit à petit mes esprits, je vis que celle-ci déposa plusieurs objets sur la table basse, un couteau et une pince à épilé. Déposant au même moment deux verres d'eau, elle me demanda avec cette même intonation laissant transparaitre de la peur et de l'inquiétude :

-Ça va aller ?

Essayant de reprendre mes esprits du mieux que je pouvais, mes yeux commençaient à voir plus en détail la maison de la jeune femme qui n'était pas spécialement chique, ni spécialement modeste, elle se situait pile dans la moyenne du pays. Constatant que la jeune rousse m'interpella, je répondis tout simplement avec une voix légèrement grave :

« Disons que j'ai connu pire comme situation. »

Des pleures ? Non, c'était encore le gamin, au moins l'entendre pleurer me soulageait, confirmant que le gosse était encore en vie et en pleine santé. Face aux gémissements du gamin et à mon état, notre héroïne me demanda à nouveau :

-Je sais pas vraiment ce que je dois faire...

« Le gosse va bien, je ne pense pas que cela soit les couches, ni même la faim ou la soif. Il est fort probable qu'il soit terrifié par les épreuves qu'il a traversées. quant à moi, laissez-moi gérer pendant un instant ma blessure, si j'ai besoin d'aide, est-ce que je pourrais vous faire confiance ? Déclarais-je à la jeune femme à la chevelure rousse. »

Puis, alors que je venais de poser cette question, une autre émergea au bout de sa bouche prit par la curiosité et de la visite d'un tel visiteur :

-Comment en êtes-vous arrivé là ? En gros. Pas besoins de me sortir les détails "confidentiels".

« Je dirais juste que j'ai dû sauver ce gosse et cette clé usb d'une bande de mafieux, répondis-je d'une voix légèrement grave. »

Alors que je commençais réellement à reprendre mes esprits, je sentis une chaleur plus chaude et mieux confortable prendre l'ensemble de la pièce, ainsi que de la maison (ou de l'appartement). Profitant de cet instant, je commençais immédiatement par enlever mon manteau, ainsi que mon chapeau. Très vite, je retroussais la manche de mon tee-shirt, particulièrement vers la gauche où se situait ma blessure, je pouvais nettement voir deux trous, c'était là où on était enfoncé les deux balles métalliques. Par ailleurs, on pouvait constater une trace rouge, une trace qui s'apparente clairement à du sang qui a coulé, depuis la blessure.

Demandant à la jeune femme d'une voix plus calme et plus rassurante :

« Je vais commencer l'opération, je vous demande juste de prendre un linge ou une serviette et de bien le serrer au niveau du bras gauche, vous pouvez au moins faire ça ? »

Commençant par prendre le couteau et la pince à épilé, je serais au maximum mes dents pour éviter du mieux que je pouvais de hurler, cela sera très éprouvant, mais on peut y arriver. Décidément, la nuit allait être difficile à passer, mais plus vite on aura fait cette opération, plus vite ce sera terminé. Par contre, il fallait que j'agisse avec délicatesse, prenant le couteau pour l'enfoncer dans la première blessure, la douleur se vit très vite ressentir et je commençais à lâcher quelques gémissements et cris. Relevant la balle au niveau de la chair, je commençais par prendre la pince à épilé pour enlever la première balle.

Allez, il ne reste plus que la deuxième balle à enlever, recommençant à nouveau le processus et poussant à nouveau encore des gémissements et quelques cries. Finalement, au bout de plusieurs minutes, je finis par enlever la deuxième balle. Bien, il ne restait plus qu'à désinfecter tout ceci.
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Lun 12 Fév - 21:31
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Emilie Skies
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MÉTIER : Sans emploi
La jeune femme se sentait perdue, la panique était clairement en elle. Elle semblait dévorer son corps. Elle ne savait pas comment agir.  Comme si elle était submergée, noyée dans ce flot d'émotions. Qu'est-ce qui lui avait encore prit ? Dans quelle connerie se mettait-elle encore ? Pourquoi elle avait accepté d'aider un parfait inconnu en sang, la nuit, avec un enfant dans les bras ? Et si c'était lui le méchant ? Et s'il l'avait vraiment capturé ? Un peu comme cet homme qui avait hébergé des terroristes sans "savoir qu'ils l'étaient.". Comment se fier à la seule parole d'un inconnu ? Pourquoi elle ne réfléchissait pas plus que ça quand elle agissait ? Au fond, elle avait comme une certitude qu'il n'était pas mauvais. Mais tout de même. Elle aurait pu se poser un peu plus la question... Cela paraissait être la moindre des choses non ? Elle détestait ces moments où elle agissait à l'instinct.

Il lui dit qu'il avait connu pire comme situation et qu'il avait "en gros" sauvé le gosse et la clef USB de la mafia. Rien que ça ? Cela commençait vraiment à sonner comme un film. Déjà que tout cela avait des relent de clichés...Mais alors, avec toutes ses raisons, il y avait de quoi écrire un livre rien que pour ce passage. En rajoutant de la dramaturgie, des pleures et des clopes au coin du bec. Une ambiance tamisée et un air grave se lisant dans les yeux.

-Je suppose que vous pouvez me faire confiance...Il y a quoi dans la clef USB ?

Curieuse, elle écouta sa réponse s'il y en avait une. Il commença à retirer son manteau alors que la demoiselle berçait doucement l'enfant pour qu'il se calme. Pauvre gosse. La rouquine détourna le regard quand elle vit la peau enfoncée par les balles, le sang coulant doucement. L'image était horrible et ses yeux se détournèrent presque automatiquement pour se retirer cette vue inhabituelle et gore. C'était quelque chose de particulièrement choquant pour une personne d'une vie banale, amenée par la routine et l'équilibre mentale qu'elle essayait de se construire. Elle avait cette envie de s'enfuir sans y arriver. Comme si elle avait passé un contrat inconscient en l'emmenant ici.

"Je vais commencer l'opération, je vous demande juste de prendre un linge ou une serviette et de bien le serrer au niveau du bras gauche, vous pouvez au moins faire ça ?"

Donc, se rapprocher de cette blessure ? C'est ça le deal ? Etre au plus proche de l’opération et être complice s'il se vide de son sang ? D'ailleurs, comment elle se fera si c'est ce qu'il se passe ? Que va-t-elle dire aux policiers ? Il m'a demandé de lui faire un garrot et il m'a refilé un gosse au passage ? Ce n'était pas possible. Et pourtant, elle se leva, alla chercher une serviette dans un des placard suffisamment grand. Elle enroula le bout de tissus et quand il lui donna le départ, elle se mit à le serrer et le maintenir. Elle avait passé l'enfant sur les coussins comme précédemment.

L'entendre ainsi gémir et crier de douleur était particulièrement éprouvant. Par reflex, elle ferma les yeux et elle les sentit s'humidifier à entendre ses bruits de torture. C'était insupportable l'impuissance ressentit face à cela. Ne pas pouvoir taire l'inconfort et le laisser aller résonner dans la pièce. La rouquine détestait cette frustration de ne pouvoir aider comme elle le voudrait. Juste à devoir supporter la souffrance d'une boucherie à domicile. Et l'enfant sembla le ressentir car ses râles devinrent plus fort. Une sorte d'orchestre horrible.

Quand il eu terminé, qu'il pu un peu souffler, que la douleur s'estompa, elle regarda la plaie quelques secondes avant de détourner à nouveau son regard d'un air un peu dégoutté et mal à l'aise. Il devait certainement désinfecter tout ça. Quoi qu'il eu besoins ou qu'il lui demanda, elle lui apporterait bien que ses reserves étaient un peu à plat. Il restait un peu d'alcool dans les placards ou du bicarbonate. Ne s'y connaissant pas, elle rapportera tout sur la table.

Par la suite, la jeune femme se posa à nouveaux à ses côtés. Il semblait tellement plus jeune. Un gosse...Devoir subir ça. C'était terrible. L'enfance et l’adolescence, c'était de l’inconscience, un moyen d'emmerder le monde. Pas de sauver des bébés d'une mafia...Emilie reprit alors l'enfant et elle attrapa ses petites mains pour lui notifier une présence bonne qui ne voulait pas le faire souffrir ou le terrifier. Puis son regard se tourna à nouveau vers son interlocuteur, attendant qu'il ai tout de même reprit son souffle et totalement terminé sa besogne.

-Vous comptez faire quoi ?


Elle le fixa d'un air inquiet et un peu insistant. Elle venait d'assister à une scène surréaliste et elle n'était pas vraiment préparée à tout cela. Face au sang, elle préféra revenir à l'innocence de l'enfant qu'elle arrivait doucement à calmer. Peut-être donnait-elle une sorte de chaleur ? Elle ne savait pas vraiment.

-C'est une triste de chose de se faire tirer dessus. Vous avez l'air bien jeune.
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Mar 13 Fév - 21:52
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Davian Dupont
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-Je suppose que vous pouvez me faire confiance...Il y a quoi dans la clef USB ?

« Quelque chose qui permettra de rendre justice sur cette planète et sauver des milliers de vies à travers le globe, dis-je d'une voix légèrement grave. »

M'arrêtant juste un moment pour prendre une bouffée d'air pour résister à la douleur, je repris de la même intonation de voix :

« Cette clé usb contient de lourds secrets que de nombreuses personnes ne souhaiteraient pas être dévoilés. Disons, qu'elle pourrait mettre en tort de nombreux individus partout dans le monde, en particulier des gens puissants exerçants leurs pouvoirs au sein de ce monde. De plus, si le message et les secrets de cette clé usb sont transmis au grand public, ces types seront dans l'obligation de répondre de leurs actes devant les tribunaux. »

Je savais que mon apparition l'avait choqué et elle n'avait pas tort de l'être. Voir un mystérieux type ressurgit pour vous demander de l'aide, alors que celui-ci transporte mystérieusement un bébé et une étrange clé usb. Il y avait de quoi se poser des questions, surtout quand ces éléments font penser à ce genre d'épisodes de séries policières qui passaient tous les soirs à la télé. De plus, en Occident, une forme de peur et de paranoïa (à tort ou à raison selon les points de vues) a pris possession de la population, craignant à l'idée de subir ou que leurs proches soient témoins d'un attentat ou d'un meurtre dans une ruelle sombre en pleine nuit.

Bien ! Maintenant que je venais d'enlever les balles qui s'étaient enfoncés à l'intérieur de mon corps, je pouvais enfin me mouvoir plus librement, cela avait été une tâche rude, mais c'était maintenant chose faite ! Lorsque la jeune femme vint dans ma direction pour m'apporter de l'alcool, mon premier réflexe fut tout d'abord de la remercier, avant de prendre la bouteille.

Tandis que je commençais à appliquer le liquide sur ma blessure pour la désinfecter, ma « sauveuse » tenta du mieux qu'elle pouvait de calmer l'enfant, le gosse continua de gémir et de pleurer pendant un moment, avant de finalement se calmer. Puis, alors que le jeune bambin avait retrouvé son calme, la jeune femme me demanda à nouveau :

- Vous comptez faire quoi ?

Prenant une voix sérieuse, mais qui se voulait rassurante, je lui déclarais à son égard :

« Je pense tout simplement à appeler mes chefs, ils viendront sans doute me récupérer. Mais pour le gosse, je ne sais pas s'ils voudront s'en charger ou non. »

M'arrêtant juste un moment pour reprendre une brève bouffée d'air, je repris de la même intonation de voix :

« Ce gosse s'est malheureusement retrouvé dans une mauvaise histoire. Pour être plus clair, lui et sa mère avaient été au mauvais endroit et mauvais moment. J'ai pu aider le gosse au dernier moment, mais pas la mère malheureusement … »

Alors que je venais à peine de prononcer ces paroles, le regard de la demoiselle laissa petit à petit plus transparaître désormais de l'inquiétude et de la pitié que véritablement de la peur. Me demandant avec ce sentiment qui le pesait au fond de son cœur, elle me demanda :

-C'est une triste de chose de se faire tirer dessus. Vous avez l'air bien jeune.

« Oui, malheureusement, mais c'est mon quotidien et je n'y peux rien, dis-je avec une voix un peu glacial, mais qui s'apparente plus à de la mélancolique. »

Alors qu'un sentiment d'inquiétude pesait dans la pièce, je voulus rassurer la jeune femme en dévoilant :

« Je me prénomme Davian et vous ? Je sais que je ressemble à quelqu’un qui peut s’apparenter à un voleur ou un de ces terroristes. Mais, croyez-moi ou non, je suis quelqu’un qui est au service de la loi. »

Je sais que ce genre de révélation est souvent choquant et assez inhabituelle, surtout de la part d’un gamin comme moi, mais il fallait que j’arrive à calmer la jeune femme et garantir sa confiance. Fouillant dans les poches de mon manteau, je montrais à cette dernière, une étrange carte dans lequel était indiqué :

« Davian D., détective privé de la société D. »

Père, ainsi que l’agent Gordon m’avait donné ceci pour en quelque sorte faire office de couverture, au cas où je serais impliqué dans une affaire ou dans une action inhabituelle aux yeux d’un citoyen lambda, je ne pouvais me permettre de dévoiler ma couverture à n’importe qui.
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Mer 14 Fév - 22:31
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Emilie Skies
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Cette clef USB semblait importante. Et pas qu'un peu. Au point qu'il se mit à lui sortir tout un discours. Qu'elle contenait les secrets de nombreuses personnes qui allaient pouvoir être donnés au monde entier. Enfin, "si" ils étaient donnés au monde entier. Autant de chose dans ce petit bout d'électronique... Et cet homme allait balancer ça comme ça ? Gratuitement ? Elle ne saurait pas vraiment dire pourquoi mais tout ça lui paraissait surréaliste. Toujours de plus en plus proche d'un film policier cliché. Le scénario semblait déjà tout tracé d'une certaine manière.

-Ça sent plutôt le moyen pour faire  pression.

Elle avait lancé ça sans vraiment réfléchir mais c'était pour elle plutôt logique. Au final, c'était la meilleur manière de s'enrichir. C'était trop beau de lâcher ça ainsi, pour le bien de l'humanité. Le bien de l'humanité, les personnes s'en foutaient tant que ça ne touchait pas leur quotidien.

Ainsi donc il commença à nettoyer sa plaie alors qu'elle évitait toujours de regarder le résultat de tout cela, dégoutée par ce mélange de chaires et de sangs. À sa question, il répondit seulement qu'il comptait prévenir ses chefs mais il n'était pas sûr que le gosse soit prit en charge. Puis il continua en ajoutant qu'il l'avait sauvé de justesse mais que ce ne fut pas le cas de sa mère. Il était donc orphelin ? Une vague de tristesse se fit sentir tout on fond de son corps de rousse. Comment pouvait-on vivre ça dans un âge aussi jeune ? Ce petit avait certainement du ressentir cette séparation définitive. C'était quelque chose qu'un bébé reconnaissant... La chaleur d'une mère comme un point de repère à domicile. Et qu'allait-il arriver à ce pauvre enfant si ses supérieurs ne souhaitaient pas s'en "charger ?". Il n'était pas un colis ou un objet. Il ne fallait pas le traiter comme tel. Et elle-même le comprenait alors qu'était loin d'être là plus douée en matière d'enfants.

-Et que va-t-il arriver au gosse si " vos chefs" ne souhaitent pas s'en charger ?

Elle laissa la question planer et écouta sa réponse s'il y en avait une. Puis il continua, parlant de son quotidien. D'un quotidien apparement mouvementé et dur. Vivre ça aussi jeune. Comment pouvait-il parler avec autant de détachement ? Comme si tout était normal. Merde, ce n'est pas la vie d'un gosse ça ! Puis il lui donna son prénom et il demanda le sien avant de rajouter qu'il était le gentil de histoire. Si on prenait comme exemple les films clichés, c'était parfait. Les méchants mafieux contre le jeune garçon qui sauve l'orphelin. Mais à partir du moment où on participait à ce genre de chose...N'était-il pas un peu coupable ? Le monde n'était pas noir ou blanc. Et si c'était son quotidien...Il devait forcément y avoir des facettes sombres.

Le jeune homme sorti une plaquette. Un détective. Sérieusement ? Comme s'il n'avait pas déjà assez la gueule l'emploi comme ça... Tout se noyait dans le déjà-vu et le cliché, s'en était beaucoup trop étrange. Et puis, détective aussi jeune ? C'était possible ? En sachant ça, il ne devait pas être déclaré alors. Une société prendrait-elle un tel risque ? Faire travailler un gosse au black dans un quelque chose d'aussi dangereux ?

-Je suis Emilie.

Elle n'en dit pas plus sur elle. De toute façon, il n'était pas compliqué de la faire parler sur sa vie et ses jours. Elle leva alors un sourcil doucement dans un air de réflexion.

-Excusez-moi mais vous avez quel âge... ? Je veux dire, vous ne semblez pas avoir la majorité. Vous travaillez au black ?

Elle s'en foutait au fond que c'était illégal. Mais sa curiosité de psychologue la poussait à aller au fond des choses et voir l'envers du décor en quelque sorte. Ça devenait presque un réflex chez elle maintenant.

-C'est pas que je doute mais...Une entreprise prendrait-elle le risque d'embaucher un adolescent qui, s'il se fait blesser, risquerait de terminer en procès ?

Elle etala son incompréhension devant lui puis son regard revint sur l'enfant qu'elle regarda longuement. Il faisait bien chaud à présent ici. Les radiateurs fonctionnaient bien malgré leur âge. Elle évitait juste de les mettre habituellement car le chauffage coûtait trop cher. Entre le loyer, les factures et sa dette...Elle jouait souvent serré. Elle se disait que ce n'était qu'un passage. Que tout irait après. Que se serait plus confortable. En plus, elle n'habitait pas ici en ce moment.

-Et puis...Une entreprise pourrait-elle avoir la capacité de retrouver une clef USB "si précieuse ?". Je me doute que votre société vend pas des frigos ou des canapés... Mais à moins qu'elle veut se la jouer justicière...Elle n'a pas de raison d'aller se risquer autant pour le " bien de l'humanité ".

Surtout en y envoyant un enfant.
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Sam 17 Fév - 22:19
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Davian Dupont
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Décidément, cette femme était trop curieuse. Bon, vous me direz que c’est tout à fait normal de poser des questions face à un type étrange qui est en réalité un gosse, qui est en plus blessé et dans une espèce d’affaire bien suspicieuse. Tandis que je désinfectais au mieux ma blessure avec l’aide de l’alcool que la jeune m’avait passé, celle-ci me demanda toujours avec ce sentiment d’inquiétude :

-Et que va-t-il arriver au gosse si " vos chefs" ne souhaitent pas s'en charger ?

Question assez épineuse. Néanmoins, malgré qu'elle soit assez sensible, je décidais de répondre en prenant un air plus sérieux, mais toujours calme :

« Je l'ignore, il faudra que je trouve quelqu'un qui puisse s'occuper de lui. Peut-être une famille d'accueil, un orphelinat ou je ne sais quelle autre personne. Ce gosse risque d'être en danger, s'il reste à mes côtés, je ne veux pas que ce dernier finisse sa vie, alors qu'elle vient à peine de commencer. »

Alors que je venais à peine de prononcer ces paroles, je décidais de lui montrer ma fausse carte de détective privé. Bordel, on dirait une histoire clichée. En plus, je puais l'alcool, c'est génial, j'ai maintenant l'image d'un alcoolique détraqué, vous le savez, celui du héros solitaire, torturé avec un passé sombre et tumultueux. C'est beau être un cliché, mais cela ressemble à la vie de tellement de personnes dans ce monde …

Est-ce que la vie elle-même un cliché ? Sans doute ou pas, mais je n'ai pas la réponse à ce genre de questions. Puis, ce n'est pas le moment de philosophé, faut s'occuper de ça seulement si on est à l'école.

Pendant que j'étais plongé profondément dans mes pensées, j'entendis la voix de la jeune femme qui m'annonça d'une manière plutôt inattendue :

-Je suis Emilie.

« Content de faire votre connaissance, même si j’aurais aimé que cela soit sur d’autres circonstances, répondis-je calmement. »

Emilie, avec Tess et le barman irlandais de Brixton, c’est la troisième personne qui est malheureusement impliqué dans mes histoires, alors qu’elle n’avait rien demandé.
Tandis que toute cette affaire ressemblait de plus en plus à un cliché de polar et que j’avais l’étiquette en pleine gueule : « 501ème héros cliché de série policière ». C’est à ce moment-là que la jeune femme me pose une autre question :

-Excusez-moi mais vous avez quel âge... ? Je veux dire, vous ne semblez pas avoir la majorité. Vous travaillez au black ?

« J’ai seize ans. Pour votre dernière question, oui je travaille plus ou moins au black. Enfin, cela dépend des boulots que l’on me donne, disais-je d’une voix toujours calme. »

Je sentais que cette femme nommée Emilie avait une très grande curiosité. D’ailleurs, animée par cette émotion, elle commença de plus en plus à me poser des questions de plus en plus « gênantes » :

-C'est pas que je doute mais...Une entreprise prendrait-elle le risque d'embaucher un adolescent qui, s'il se fait blesser, risquerait de terminer en procès ?

« Disons que l’entreprise qui m’a engagé ne risque rien face à la justice Britannique. De plus, je ne me suis pas fait chopper par les mafieux et les autorités, ces derniers ne savent même pas que je suis un gosse, annonçais-je à la jeune femme qui se prénommait Emilie d’une voix légèrement grave. »

La chaleur commença petit à petit à envahir l’ensemble de l’appartement. Enfin, à force de rester longtemps dehors, je risquais d’attraper un rhume ou une rhinopharyngite. Tient, maintenant que j’avais terminé de nettoyer mes plaies, je décidais de garder la serviette pour faire office de bandage juste pour quelques instants.
Les nouvelles questions s’enchaînèrent de la part d’Emilie toujours curieuse, mais surtout suspicieuse sur cette affaire et cette histoire bien étrange à ses yeux :

-Et puis...Une entreprise pourrait-elle avoir la capacité de retrouver une clef USB "si précieuse ?". Je me doute que votre société vend pas des frigos ou des canapés... Mais à moins qu'elle veut se la jouer justicière...Elle n'a pas de raison d'aller se risquer autant pour le " bien de l'humanité ".

Lançant juste un long soupire, je décidais toujours de garder une intonation calme et patiente, malgré les questions qui mettaient plutôt « mal à l'aise ». La regardant avec des yeux plus sérieux et légèrement froid, je finis par lâcher :

« Bons si vous insistez … »

Reprenant d'une voix nettement plus sérieuse, plus grave, mais toujours silencieuse, je décidais de répondre à la jeune femme :

« Bien, ce n'est pas une entreprise qui m'a engagé, mais un groupe de journalistes. Ces derniers étaient déjà dans les affaires des panamas papers, vous en avez déjà sûrement entendu parler ? Si c'est le cas, ces derniers veulent montrer à l'ensemble de la population un autre scandale du monde des affaires, de la politique et des finances. Néanmoins, cette clé n'est qu'une preuve parmi tant d'autres. Les journalistes qui m'ont engagé, ne me connaissent pas, ils ne savent même pas à quoi je ressemble. Je les ai contactés seulement via internet et le téléphone portable. Au début, j'ai eu de la méfiance à leur égard, mais j'ai fini par accepter leur job, après que ces derniers ont confirmé leurs identités. »

Prenant juste une pause pour respirer à nouveau, je regardais à nouveau les environs de la maison. Tandis que je laissais un bref moment à la jeune femme de poser des questions, si elle en avait. Je décidais de reprendre toujours de la même intonation :

« Je me fiche de savoir, si c'est bien ou mal. Même si, je déteste le monde de la finance, j'ai seulement acceptée ce job en échange d'une rémunération. Rien de plus, rien de moins. Ce sont eux qui m'ont dit que mon job rendrait « justice à des milliers de personnes et mettrait des dizaines d'individus puissants sous les barreaux. Malheureusement, cette simple enquête m’a traîné dans une affaire d’une ampleur que je m’attendais le moins … »

Je ne vais pas vous mentir chers lecteurs, c’est histoire est en bonne partie un mensonge. Vous savez que je ne suis pas détective privé et je ne bosse pas pour des journalistes. Néanmoins, je vais tout de même, vous posez une question : Est-ce qu’une partie de mon histoire est vraie ou qu’un tissu de mensonges de A à Z ? Je vous laisse réfléchir à là-dessus.
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Ven 23 Fév - 21:35
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Emilie Skies
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Elle savait qu'en continuant de poser ainsi des questions, elle allait refroidir l'ambiance qui tentait de se chauffer tant bien que mal avec le radiateur électrique. Mais elle avait cette sensation que derrière tout ça se cachait quelque chose d'autre. Elle ne savait pas quoi mais son expérience de psychologue lui avait apprit à ne pas toujours se fier à la première parole d'un élève. Il pouvait parfois dire des choses pour contenter l'oreille sur patte et ainsi partir plus vite. Elle ne disait pas que son interlocuteur mentait. Tout ce qu'il disait semblait être vrai et pur mais l'histoire était tellement surréaliste qu'il était difficile de tout croire.

Il lui dit alors que l'enfant allait être donné à un orphelinat ou une famille d’accueil s'il n'était pas prit en charge. La rouquine regarda le petit bout d'être d'un air de complaisance.  Comment pouvait-on être, si tôt, si jeune, plongé dans de tels histoires sombres et pleines de sang. Comment allait-il apprendre plus tard la vérité ? Comme dans les films ? Le retour d'un homme qui va lui donner d'un air étrange sa véritable histoire ? Tout semblait être bien partit pour. Une vie de questionnement sur sa véritable nature. La découverte d'une agence étrange jusqu'à ce que le gosse ou l’adolescent s’agrippe à  des ennuies pas possible dans le seul orgueil de comprendre ses origines.

Il lui dit qu'il aurait préféré qu'ils se rencontrent dans d'autres circonstances. Elle ricana amèrement. C'était étrangement réciproque. Elle avait déjà eu beaucoup d'ennuis il y a peu de temps et c'était difficile de tenir avec cette pensée tout les jours. Elle aurait préféré se dispenser de toutes ces histoires là. Ils étaient trop lourds à porter. Surtout quand cela incluait quelque chose qui puait l'illégalité ou, en tout cas, la fameuse "affaire louche". Puis ce fut le moment où elle commença à poser tant de questions. Ces questions, il commença à lui répondre. Il commença à sortir une longue tirade sur sa vie, ses affaires. Elle ne savait plus vraiment si elle devait croire tout cela. Des journalistes...Une clef USB...Un détective. Tout ceci était bien construit. Il y avait le situation d'initiation. L'élément perturbateur et il ne manquait plus que la résolution. Une parfaite copie d'élève.

Ce n'était pas que le rousse doutait. Elle était bien trop fatiguée là pour retrouver les incohérences dans sa phrase. C'était la facilité avec laquelle il avait tout dévoilé qui la gênait. Comme une poésie apprise par cœur. Un sorte de joker. Si elle me répond ça, je sorte cette carte...Si elle lance une contra-attaque, je sors celle-ci. Ce sera à celui qui n'a plus d'argument. Et Emilie avait déjà perdue car la réflexion après une soirée comme telle n'était pas la chose la plus propice à la sagesse. La rousse souffla alors doucement et se frotta le visage. Elle ne rétorqua pas. La seule chose qu'elle voulait est qu'il ne la mette pas dans l'illégalité. Qu'il ne lui arrive rien de mal. Qu'elle vive un peu paisiblement. Elle le méritait un peu non ?

Tout était si compliqué mais en même temps si cliché que la solution aurait du être évidente. Elle regarda alors à nouveau l'enfant qui attrapa le bout de son doigt. Elle sourit doucement.

-Disons que vous dites la vérité...

Ok, elle doutait encore un peu et elle le faisait comprendre sans vraiment réfléchir. Mais d'un côté, elle ne voulait pas aider une personne qui lui apporterait des problèmes judiciairement parlant. Elle aurait pu le faire pour n'importe qui qu'elle connait mais à un inconnu, la nuit, avec un bébé alors qu'elle s'était promit de ne plus ramener la confusion dans son couple...Elle devait aussi peser le pour et le contre.

-Ma question va être super simple mais au point où on en est...Vous êtes dans la légalité ? Vous être le "gentil" ?

Question stupide mais nécessaire. N'importe qui pouvait répondre oui à partir du moment où il répond positivement à ses propres convictions mais elle avait besoins de savoir.  Tout était si cliché aujourd'hui, autant que sa parole le soit aussi. Il ne manquait clairement plus que les ravisseurs reviennent, éclatant la porte de la maison. L'action ne manquait-elle pas dans ce film? Au fond, elle priait bien sûr pour que ça n'arrive pas. Elle se frotta les yeux.

-Mon dieu que cette journée est fatigante.
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Ven 6 Avr - 22:20
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Davian Dupont
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- Ma question va être super simple mais au point où on en est...Vous êtes dans la légalité ? Vous être le "gentil" ?

Oh bordel, je sens que cela ne va pas être facile de lui expliquer, ce genre de personne pose trop de questions. Elle était très douteuse, mais bon c’était parfaitement compréhensible sa réaction. Un mystérieux type âgé à peine de quinze ans débarque dans son appartement, il lui parle de complot, d’affaires indiscrètes et de choses complètement flous, voir sortant d’une série de polar. Dans tous les cas, il fallait que je réponde à cette femme rapidement, elle voulait une réponse simple et rapide. Très bien, nous allons lui donner …

Prenant une voix calme, je déclarais à la jeune femme :

« Oui, moi être dans la légalité. Mais, gentil, cela va dépendre de votre définition de la « gentillesse ». »

Un lourd sentiment d’incertitude et de méfiance était présent entre nous deux. Par ailleurs, la rousse soupira tout simplement dans son coin :

- Mon dieu que cette journée est fatigante.

« La fatigue, je suis habitué à cela et c’est plutôt rare les moments de repos, murmurais-je dans mon coin. »

Entre l’école avec les devoirs et les contrôles qui vont avec. Sans oublier, les affaires des services secrets, les filatures, les enquêtes, les courses et les fusillades habituelles. C’est difficile, surtout quand il s’agit de maintenir un semblant d’équilibre entre ces deux identités. Dans tous les cas, c’était mon quotidien et il faut que je m’y fasse avec.

Voyant que ma blessure commençait légèrement à cicatriser et que je pouvais à nouveau marcher, je décidai de me lever du siège du canapé. Alors que je jetais rapidement un coup d’œil par la fenêtre, je déclarais à voix basse à la jeune femme :

« Vous ne risquez rien auprès de la justice. Je travaille avec les autorités, même si cela n’a pas l’air d’être vrai. »

Tandis que je continuais d’observer par la fenêtre en regardant la ville plongée en pleine nuit, je repris toujours avec la même intonation de voix :

« Je suppose que vous ne voulez pas d’ennui et que vous vous posez des questions. Je ne peux rien vous dire, mais sachez que les autorités sont prêts à cacher certaines choses quittes à être dans la limite de la « légalité » pour vous protéger et que vous puissiez vivre une vie tout à fait banal. »

Je savais que cette phrase pouvait être mal perçue, mais je me fichais de sa réaction, l’importance était qu’elle comprenne que je ne pouvais rien lui révéler, si elle voulait continuer sa vie « normale ». D’ailleurs en parlant de ça, je décidais de me retourner dans sa direction. Ne bougeant pas de ma position et poussant juste un bref souffle, j’annonçais à celle qui se nommait Emilie d’une voix un plus grave :

« Vous connaissez Matrix ? Que vous aillez vu le film ou non, tout le monde connaît la référence de la pilule rouge et de la pilule bleue. »

Renouant à nouveau une voix un peu plus calme et respirant pendant quelques instants, je repris à nouveau :

« Ce qui est, à mon sens, pure miséricorde en ce monde, c'est l'incapacité à l'esprit mortel de mettre en corrélation tout ce qu'il renferme. Nous vivons au sein d’une société placide d’ignorance. Tout le monde vit dans un rêve, nombreux sont ceux qui préfèrent vivre au cœur de ce rêve, même si celui-ci n’est pas parfait plutôt d’ouvrir les yeux et découvrir l’amer réalité. Beaucoup connaissent des fragments de cette vérité, mais sans réellement la connaître dans son entièreté. Dans tous les cas, certains finissent par être fatigués de chercher cette « réalité » et ces derniers finissent par s’habituer de cette société de « rêve », malgré ces défauts en trouvant leur bonheur et poursuivant leur rêve. D’autres en revanche sombrent dans la folie et finissent par croire n’importe quelle vérité simplifiée comme ces pseudos théories du complot sortant de vieilles histoires. Je vous ai dit une partie de cette vérité, mais je ne souhaite pas vous la révéler entièrement, car si vous souhaitez connaître la vérité, il va falloir sortir de votre rêve, si vous voyez où je veux en venir en fait … »

M’arrêtant à nouveau et la fixant avec un air sérieux, je lui déclarai à nouveau à son égard :

« Très bien, vous voulez connaître la vérité. C’est à vous de choisir, car une fois votre choix fait, vous ne pourrez plus revenir en arrière.
Comme le dit si bien Morpheus dans Matrix, choisissez la pilule bleue, vous pourrez continuer à vous épanouir dans votre rêve. Vous pourrez encore voir vos amis, vos proches sans aucuns soucis et vous pourrez continuer votre chemin dans votre vie quotidienne banale. Par ailleurs, je déciderais de quitter votre appartement, vous ne reverrez plus jamais et tout ceci n’aura été qu’un simple « rêve ». Je vous laisserai l’enfant, vous serez libre de le confier à un orphelinat, à une famille d’accueil ou vous en occupez vous-même.
Soit, vous choisissez la pilule rouge, vous découvrirez la vérité sur cet enfant et cette clé usb. Mais, vous ferez face à l’amère réalité ou plutôt au monde de la nuit. Une fois que vous aurez appris cette réalité et vous ne pourrez plus faire machine-arrière. Toute votre vie et votre quotidien seront chamboulés et changés à jamais. Vous apprendrez de nombreux secrets sur ce monde et la guerre secrète qui a lieu sous votre nez. »


L’objectif en réalité était de lui mettre suffisamment de pression, je savais qu’elle pourrait très mal le prendre, mais le but étant plus ou moins de l’influencer sur son choix …
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Sam 7 Avr - 16:46
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Il lui assurait qu'il était dans la légalité mais tout restait toujours aussi septique. La méfiance la gagnait et c'était plus fort qu'elle. Mais d'un côté, elle ne voulait pas s'engouffrer dans une situation qui détruirait son quotidien. La rouquine avait déjà assez vécu comme ça dans la peur du lendemain et elle commençait tout juste à s'en remettre. Il fallait qu'elle fasse attention à garder l'équilibre de la situation. Pour faire perdurer son travail, son couple, tout ces choses basiques mais qui l'empêchait de devenir totalement folle. La jeune femme restait sur le canapé, regardant l'enfant un moment. C'était bien compliqué pour elle mais malgré le fait qu'elle pouvait être perspicace et elle n'était pas prête à accueillir à nouveau le désordre dans sa vie. Ce ne pourrait-être que négatif.

Mais ce jeune homme commença à vriller vers autre chose, lui parlant du film Matrix. Elle ne répondit pas, de toute façon il semblait persuadé que tout le monde connaissait au moins la référence, ce qui n'était pas forcement faux. Elle l'avait vu il y avait un moment mais tout ce qui était de la hype autour du meme avec pilules rouge/bleu , elle en était loin. Emilie s'était déconnectée de la plupart des éléments d'internet depuis longtemps. A part regarder des films en streaming sur son PC, elle ne faisait pas grand chose là-bas. Mais tout ce qu'il lui dit, sur cette histoire qu'elle devait choisir la bonne pilule, entre la vérité dangereuse et le mensonge paisible, faisait qu'elle ne savait pas si elle devait le prendre au sérieux. Et bien qu'il était très bon acteur, si c'était le cas, elle avait cette impression qu'il y avait une recherche d'influence derrière. En l'occurrence, il ne voulait rien lui dire et par le terme "vous voulez connaître la vérité", elle comprit qu'il lui avait certainement mentit. Elle nota dans le coin de sa tête de faire des recherches sur ce gosse. Avec un peu de chance, il serait élève d'Indare et ça lui faciliterait la vie. Avec encore plus de chance, il serait en forge ou potion, donc avec un petit dossier psychologique sur les épaules. Pour l'instant, il ne devait pas la voir comme une fouineuse ou une menace. Elle se prenait peut-être un peu trop au jeu du film d'action mais sa blessure profonde qu'il avait voulait certainement dire qu'il s'était fait poursuive. Donc la rouquine était encore partagée entre sa curiosité et sa volonté de sécurité.

Avant qu'elle ne puisse répondre, l'enfant se remit à pleurer. Son cerveau eu pendant un instant une petite idée. Il lui semblait bien qu'elle avait une tetine dans uns des ses placards de sa chambre. Cette maison était en vrai bric à brac d'objets prenant la poussière de partout. Emilie tentait de bercer l'enfant et dit en se levant.

-J'vais voir s'il y a pas de tétine dans ma chambre, j'crois qu'il y en a une qui traîne. Je vous répond après.

Il fallait au moins ça pour mesurer le pour et le contre et savoir si ce n'était pas qu'une manière de lui faire peur. D'une certaine manière, elle était sûre que rien n'allait. La jeune femme soupira et se dirigea vers sa chambre. Elle avait ressentit beaucoup de pressions dans cette phrase et elle devait réfléchir.

-Faites vous un café si vous voulez, ou un thé, cela vous feras du bien. Tout est dans le placard là et les tasses sont dans celui-ci, dit-elle en pointant les sujets.

Dans la petite pièce, elle continuait de bouger doucement le bambin pour le calmer, faisant des légers "chuuut". Elle regarda autour d'elle, elle savait exactement ou était le fossile pour enfant. Mais ce n'était pas ça qui l’intéressait. La rouquine enleva le collier à l'enfant et plaça la clef sur son PC. Ce PC était mit contre le mur, de sorte à ce que les personnes pouvant la voir devait être dans le coin du couloir, donc peu de chance qu'une personne se place ici sans qu'elle ne le remarque bien avant, de plus, la porte bloquait le champ de vision. Sur son bureau, il y avait des petits tiroirs qu'elle ouvrait et fermait pour faire mine qu'elle cherchait.

-Rha...Mais où est-ce que je l'ai mise...Chuut calme-toi...Ca va aller... dit-elle très naturellement

Elle copia rapidement tout le contenu dans un dossier et retira la clef qu'elle remit au cou de l'enfant en le berçant. D'un geste rapide, elle mit le pc en veille et prit le plastique à mâcher . Emilie était une bonne menteuse quand elle le voulait, même très bonne et finalement, en tant que psychologue, elle avait réussi à trouver de nombreux stratagèmes. Elle revint alors dans la salle et montra l'objet en souriant très doucement, l'enfant ayant toujours du mal à se calmer.

La rouquine lava plusieurs fois le plastique, le rinçant, le désinfectant puis le présentant au bébé qui finit par accepter le cadeau, le rendant silencieux. Finalement, elle regarda le jeune et dit:

-La proposition me "touche", mais non. J'ai pas besoins de me mettre dans des situations pas possibles. J'ai déjà du mal à gérer la mienne. Et franchement...Votre histoire, ça fait juste flipper. J'sais que ça peut faire lâche...Mais j'ai pas besoins de ça.

Elle reposa l'enfant sur le lit dans un long soupire, toujours enroulé dans sa couverture de laine pour qu'il soit en bonne température.

-Vous avez l'air d'aller un peu mieux.
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Mer 11 Avr - 13:12
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Davian Dupont
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La question avait pour but de lui mettre le doute au sein de sa tête …
Il est vrai que ce genre de question est surréaliste et bien étrange pour des personnes normales, je sais très bien que dire cela peut nous faire passer pour des fous ou de pseudos complotistes. Mais, je voulais qu’elle cesse de poser des questions sur-ce que je suis, j’ai essayé la carte du « détective privé », mais cela n’a semblé pas trop marché. J’ai essayé de raconter un bout d’histoire mêlée de vérités et de mensonges, mais cela n’a faut que la douter de plus en plus. On dirait que l’objectif de la jeune femme semble être de me pousser à bout pour que je finisse par lâcher. Je pense que le seul moyen pour l’arrêter dans sa course était de lui faire plus ou moins peur.

D’ailleurs, celle-ci me déclara à mon égard :

-Faites-vous un café si vous voulez, ou un thé, cela vous feras du bien. Tout est dans le placard là et les tasses sont dans celui-ci, dit-elle en pointant les sujets.

« Oh non merci, je n’ai pas soif et je pense que je ne vais pas tarder à partir. Néanmoins, je vais appeler la police pour qu’elle vienne me chercher. »

S’occupant du bambin dans une autre pièce de l’appartement, je décidais de chercher mon téléphone portable dans la poche de ma veste, j’espérais que celui-ci avait survécu au choc de la poursuite. Le trouvant dans un sale état, mais plutôt encore opérationnel, je pris immédiatement le petit appareil, avant de taper le numéro de la police sur l’écran fissuré. Néanmoins, ce ne fut pas la préfecture de Brixton que je décidais d’appeler, mais celle de Statford.

Tandis que j’attendais l’appel, une voix fit soudainement écho sur mes oreilles m’annonçant :

« Police de la préfecture de Statford, que pouvons-nous faire pour vous ? »

Reconnaissant cette voix grave, je déclarais d’une intonation amicale :

« Salut Steven, est-ce que tu pourrais venir me chercher, j’ai quelques trucs qui peuvent intéresser la police, ainsi que le boss. Enfin, surtout lui … »

Ne disant pas un mot de plus, le brigadier me répondit tout simplement à l’autre bout de Londres :

« Très bien, je suppose que tu as ce qu’on veut, nous allons venir te chercher dans très peu de temps. »

« Merci beaucoup Steven. »

Coupant l’appel, je me rallongeais à nouveau sur le canapé complètement épuisé. D’ailleurs, la jeune femme revint à nouveau, elle déclara par ailleurs à mon égard :

-La proposition me "touche", mais non. J'ai pas besoins de me mettre dans des situations pas possibles. J'ai déjà du mal à gérer la mienne. Et franchement...Votre histoire, ça fait juste flipper. J'sais que ça peut faire lâche...Mais j'ai pas besoins de ça.

Ma seule réponse à son égard fut tout simplement :

« Vous faites ce que vous voulez, mais je ne peux pas mettre inutilement des personnes en danger. D’ailleurs, je vais prendre la clé usb. »

Me levant du canapé pour prendre délicatement le petit collier situé sur le cou de l’enfant. Au même moment, la jeune femme me dit d’une voix plutôt calme :

-Vous avez l'air d'aller un peu mieux.

Me retournant vers elle, je répondis tout simplement :

« Ouais, au moins je peux marcher correctement. D’ailleurs, une voiture de police viendra me chercher. Pour l’enfant, ce sera à vous de voir, est-ce que vous voulez le confier à la police, le garder pour s’occuper de lui ou l’envoyer au sein d’une famille d’accueil ? Ce sera à vous de choisir, car je ne sais pas quoi faire de ce pauvre bambin, mais ce qui est sûr, c’est qu’il ne doit pas rester à mes côtés. »

Tandis que je m’asseyais à nouveau sur le canapé, des doutes commencèrent à se dessiner à l’intérieur de mes pensées. Qu’est-ce que la jeune femme a bien pu faire dans l’autre pièce ?

Non, je pense qu’elle s’occupait tout simplement de l’enfant et je n’avais pas toute ma tête, à cause des événements récents et de la poursuite dans les rues nocturnes de Londres. Enfin, c’est ce que je croyais, mais lorsque mes doutes s’avéraient être verdicts, il était déjà trop tard …
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Mer 11 Avr - 20:39
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Emilie Skies
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MÉTIER : Sans emploi
Pourquoi avait-elle copié le contenu sur son ordinateur ? Alors qu'elle venait de lui dire qu'elle ne voulait pas d'emmerde... Alors qu'elle-même se disait depuis des mois de faire attention pour ne pas tout détruire. Mais alors pourquoi, pourquoi aller jouer à ça ? La curiosité pur et dur ? Ou l'agacement de cette sensation qu'on lui ment depuis le début ? Peut-être pour en apprendre plus sur cet enfant , Tout se mélangeait un peu dans sa tête et elle avait fait cela sans réfléchir. Était-elle allée dans cette chambre inconsciemment ? Consciemment ?  La rouquine avait du mal à faire le point et toute cette histoire lui était montée à la tête. Et puis, qui saurait qu'elle avait copié cela ? Si jamais ça craignait trop, elle supprimerait. Et par précaution, elle ne mettrait pas internet pour qu'on ne la piste pas et c'est tout. Mais avec Emilie, vu comment elle peut être paranoïaque, elle allait certainement stressé pendant bon nombre de jours à cause de son acte.

Mais il ne semblait pas se douter et cela la rassura. Dans sa tête elle ne cessait pas de se répéter que c'était seulement pour jeter un œil, c'est tout. Il retira alors le collier du cou de l'enfant alors qu'elle le regardait d'un oeil absent avant qu'il ne demande ce qu'elle allait en faire. Pendant un instant, elle bloqua. Alors elle allait devoir le garder ? Au moins pour cette nuit ? Mais elle allait dire quoi à Alex encore ? Et s'il croyait qu'elle l'avait volé ? Il lui mettait un poids dans les bras là... Mais en même temps, la rouquine ne pouvait pas refuser. Elle voulait sa sécurité au fond à cet enfant. Et il avait apparemment perdu ces parents. Son empathie était en haut de l'échelle, surtout face à l'age très bas de l'humain dans ses bras.

-Je ne sais pas...


La jeune femme avait besoins de faire clairement le point et de parler à son copain pour savoir comment agir. Et puis une nuit de sommeil ne serait pas de refus. Emilie le regarda alors dans les yeux et marmonna:

-Je vais rentrer, je vais en parler avec mon compagnon... Mais là je peux pas dire.

Ce qui était sûr est qu'elle n'allait pas le balancer dans une poubelle. Mais ce n'était pas une décision à prendre à la légère. Et selon ce que contenait les documents, ça pouvait peut-être changer la donne. La rouquine se frotta les yeux, elle allait devoir aussi passer à un magasin de nuit pour acheter de quoi passer la soirée avec ce nouveau venu.

Et jusqu'à ce qu'on vienne chercher son interlocuteur, Emilie resta plutôt silencieuse, faisant mine de ranger souvent pour ne pas à avoir à discuter. Elle n'en avait plus envie et elle en avait assez entendu. L'avantage était que dans cette case, le nettoyage urgeait, donc elle avait de quoi s'occuper. Et puis bouger ainsi la faisait penser à autre chose, l'empêchant de se prendre trop la tête, elle en avait besoins. Rien que l'idée de se voir rentrer avec un enfant dans les bras sous le regard interrogateur du copain la stressait plutôt pas mal.

Lorsqu'il lui dit qu'il dû partir dès qu'une personne vint le chercher, elle écouta ce qu'il avait à dire s'il avait quelque chose à dire, aquiessant tous commentaires, et lui serra vaguement la main en lui souhaitant une bon chance pour la suite. Car ce jeune homme semblait avoir une vie bien compliqué. Et dès que personne ne fut là, elle s'assit quelques instants, se frotta le visage pour souffler longuement. Dans quelle merde elle s'était foutue ? Comment elle s'était débrouillée pour se fourrer là-dedans ? L'enfant était calme et la jeune rousse le prit pour le serrer un peu contre elle comme pour se réconforter. Pour être sûr qu'il n'y avait personne, elle attendit dans le silence une  demie-heure en plus. Puis elle se leva, prit une clef USB qui était posée dans ses tiroirs, alla vers son PC et coupa/colla le tout histoire qu'elle ne fasse pas plus d'exemplaires que ça (manquerait plus qu'elle éparpille les fichiers un peu partout). De toute façon, elle n'avait plus internet ici en ce moment, ayant désactivé son abonnement pour l'instant et pour économiser. La jeune rousse glissa l'objet dans son soutient-gorge pour  ne pas le placer dans les endroits les plus évidents (quand on parle de paranoïa...) et prit son téléphone pour envoyer un sms à son copain: "Je rentre dans trente minutes, j'ai eu un gros problème...Je t'expliquerais. Mais t’inquiète tout va bien" . Elle avait rajouté cela à la fin histoire de préciser qu'elle n'était pas blessée.

La jeune femme prit quelques affaires, posa l'enfant dans une autre couverture vu qu'elle allait sortir et prit l’extérieur comme défit. Elle avait déjà peur la nuit dehors mais là, c'était terrible la pression qu'elle ressentait. Et cela jusqu'à l'arrivé.
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Lun 25 Juin - 14:55
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Davian Dupont
Ancien membre
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Thème:

Face à ma question, la seule réponse de la jeune femme fut tout simplement :

-Je ne sais pas...

La jeune femme semblait hésiter, elle avait peur, très peur. Normalement, face à ce genre de réaction, j’avais pour habitude de poser quelques questions « dérangeantes » pour pouvoir mettre mal à l’aise la personne en question et lui faire « cracher le morceau ». Malheureusement, la blessure et la fatigue brouillaient mes pensées, je n’avais qu’une seule envie, partir d’ici le plus vite possible.

Au même moment, la jeune femme me déclara d’une voix marmonnant et hésitante :

-Je vais rentrer, je vais en parler avec mon compagnon... Mais là je peux pas dire.

C’est ainsi que nous décidâmes de quitter les lieux en rangeant rapidement les affaires qui ont été dispersé. Alors que je posais à peine les pieds dehors, une voiture noire stationnait près du bâtiment.

Reconnaissant rapidement le visage de l’individu sur la vitre, je déclarais d’une voix légèrement grave, mais surtout fatigué :

« Te voilà ! T’en as mis du temps. »

« Monte à l’intérieur, nous n’avons pas le temps, répondit l'homme en noir avec un regard ferme. »

Alors que j’ouvrais à peine la portière du véhicule, je me retournais une dernière fois en direction de la jeune femme pour lui déclarer tout en lui serrant la main :

« Je vous remercie pour tout ce que vous m’avez fait, merci. »

Tandis que j’arrêtais pendant un bref moment pour reprendre ma respiration, je continuais toujours de la même intonation fatigante et légèrement grave :

« Il vaudrait mieux que vous m’oubliez, ainsi que toute cette histoire. Généralement, je dis aux gens que j’espère les revoir à l’avenir. Mais, je crains que le mieux que ce serait que vous ne me recroisez jamais pour éviter que vous soyez embarquer dans des événements qui vous dépassent. »

Me retournant rapidement en direction du conducteur en costard noir pour lui faire signe de patienter quelques minutes, je déclarais une dernière fois à l’égard de la jeune femme :

« Je vous dis adieu, j’espère que vous mènerez votre petite vie pépère tranquillement. J’espère que vous serez bien vous occuper de cet enfant. D’ailleurs, je crains qu’il n’ait même pas de nom, ni de prénom. Je suppose que vous serez lui en trouver un à l’avenir. »

Tandis que je commençais à m’asseoir sur le siège arrière du véhicule, mes dernières paroles à l’égard de celle qui se prénommait Emilie furent :

« Je vous dis adieu, prenez-soin de vous mademoiselle. »

Sur ces dernières paroles, je fermis la porte du véhicule. Aussitôt, le chauffeur alluma les moteurs pour quitter les lieux le plus rapidement possible …

Tandis que la silhouette d’Emilie commençait de plus en plus à disparaître, l’homme au volant me demanda :

« Tu as la clé ? »

« En effet, tient ! Lui déclarais en la lui lançant dans sa direction. »

La rattrapant avec sa main droite, le chauffeur qui n’était d’autre que l’Agent G me demanda :

« Où est l’agente 66 ? »

D’une voix fatigué et épuisée, je déclarais d’une voix calme, mais à moitié somnolante :

« Elle est morte avec son mari ... »

Laissant place à un lourd silence, je repris néanmoins toujours de la même intonation quelques instants plus tard :

« Néanmoins, j’ai pu sauver leur fils, dont je ne connaissais même pas le nom. J’ai dû courir pendant un long moment à travers la ville pour sauver le môme, ainsi que les données que l’agente 66 a pu me passer dans la clé. En parlant d’elle, ces dernières et seules paroles que j’ai eues avec elle, furent de me demander de fuir avec la clé usb et son fils lorsque j'ai débarqué chez elle. »

Continuant de rouler à travers les ruelles vides et obscures de Londres, l’agent G me demanda intrigué par cette affaire d’une voix totalement neutre, mais laissant tout de même présagé une forme d’empathie :

« Pourquoi n’as-tu pas gardé son enfant ? Pourquoi l’as-tu donné à cette inconnue ? »

Face à ces questions, je décidais de me redresser pour répondre d’une voix toujours épuisée, mais nettement plus claire :

« Qu’est-ce que cela sert de garder un gosse avec nous ? Pour qu’il ait la même existence éphémère que ses parents ou qu’ils soient condamnés à une misérable vie dans le monde de la nuit comme nous ? »

Prenant juste une bouffée d’air, je repris d’une voix nettement plus calme :

« Voilà ma raison de confier ce gosse à cette jeune femme, plutôt que le garder. J’espère que le petit mènera à l’avenir une vie bien banale et tout à fait normale comme n’importe quel citoyen anglais. Tant mieux qu’il n’ait pas de nom et de prénom. Au moins, il pourra mener son existence comme il le souhaite … »

Alors que le véhicule continuait de rouler et que celui-ci débarquait dans le centre de la city de Londres avec ses immenses grattes ciel éclairant l’obscurité, l’agent G me répondit tout simplement d’une voix calme et étrangement chaleureuse avec un petit sourire :

« Au moins, il connaîtra l’amour d’un foyer. »

« En effet, en effet … répondis-je d’une voix calme en jetant mon regard sur la vitre du véhicule pour contempler les lumières des tours et les couleurs des panneaux publicitaires. »

FIN DU RP.
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