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Lun 5 Juil - 10:02
Lawrence Castello
« Coincé »
Ft. Kae
La pause, enfin. Il soupira un peu de satisfaction, se disant que ce n'était pas trop tôt. Il comprenait maintenant pourquoi il séchait absolument toujours les cours l'année précédente, c'était d'un ennuie mortel. Enfin bref, une fois dans l'ascenseur, il s'adossa à la paroi intérieure droite, sortant son téléphone pour regarder l'heure, quand une autre personne entra à sa suite. Bon, il s’en foutait un peu dans le fond, c'était l'affaire de quelques instant, le temps d'aller jusqu'au rez-de-chaussée, pas vrai ? Ah, si seulement. Ce qu'il ignorait, c'est que ce qui devait être un instant, durerait bien plus longtemps que ça. Enfin bref, la porte se referma alors et l'ascenseur commençait à descendre, pour.. Finalement cesser son chemin d'un coup, entre deux étages. Lawrence arqua un sourcil.
- Sérieusement ? Une panne d’ascenseur ? C'est une putain de blague ?! T'as que deux putains d'étages à faire enculé !
Il frappa dans la porte en pesta, se demandant bien comment c'était possible pour qu'un ascenseur ayant si peu de chemin à faire trouve le moyen de se coincer entre deux étages. Bon, okay ça lui offrait une bonne excuse pour rater le cours suivant, mais merde quoi, quitte à sécher un cours il aurait préféré être au Red Wires ou encore en train de fumer dans son coin. Donna un nouveau coup il soupira et retourna s'adosser contre une autre paroi, croisant les bras sur son torse, en remarquant le regard de la femme sur lui.
- Tu veux ma photo ?
Oui, il était énerver, comme.. très souvent en fait. Mais là il avait vraiment de quoi l'être. Si encore il était enfermer avec un plan cul, il aurait pût tirer un coup en attendant, mais non, au lieux de ça il fallait qu'il se retrouve enfermer avec une fille qu'il ne connaissait pas. Il soupira longuement et sorti son paquet de cigarette. Merde après tout, s'il était coincer, il fumerait sa clope ici, quitte à se faire réprimander après, dans le fond il n’en avait rien à foutre.
- T'en veut une machin ?
Dit-il alors en tendant son paquet vers la femme d'une main, utilisant l'autre pour allumer celle qu'il avait déjà dans la bouche. S'il y as une chose qu'il savait, c'est qu'un ascenseur en panne était rarement relancer en dix minutes, il n'avait donc pas vraiment d'espoir quand au fait de partir à temps pour fumer sa clope. Puis au pire, c'était vraiment si important ? Absolument pas, il avait déjà fait bien pire que fumer dans l'ascenseur. Enfin, il espérait tout de même qu'ils ne traîneraient pas trop non plus, il n'avait pas spécialement envie de passer le reste de l'après-midi dans cette foutue cage de métal suspendue. Heureusement qu'il n'était pas claustrophobe. Il plissa un sourcil, regardant la femme du coin de l’œil. Merde, faîtes qu'elle ne le soit pas. Il avait encore moins envie de se retrouver coincé avec une fille en pleine crise de panique. Enfin en toute logique si c'était le cas elle serait pas monter dedans de base, non ?
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Kae Obara
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Lun 5 Juil - 15:10
Kae Obara
Avec Lawrence Castello
Le coup de la panne
Kae était particulièrement agacée ce jour-là. Elle qui pensait être enfin tranquille en vacances après avoir passé les examens devait tout de même se coltiner ses rendez-vous barbants avec la psy pour son suivi. Elle aurait vraiment dû se tenir à carreau, au moins avant elle n’avait pas à la voir aussi souvent. Lorsqu’elle lui avait donné rendez-vous dans la salle d’art pour leur séance, la jeune fille s’était prise à espérer que ça avait un rapport avec sa passion pour la photographie, après tout elles l’avaient évoqué la dernière fois. Peut-être même qu’elle lui confierait un des appareils photos qu’on prête parfois à certains élèves. Mais non. La japonaise aurait dû s’y attendre, bien-sur qu’un adulte digne de ce nom ne confierait pas du matériel couteux à une élève sanctionnée quelques semaines plus tôt pour dégradations de bien de l’institution. A la place, la psy lui avait donné, très fière d’elle, une pile de bouquins tel que « gestion des émotions : comment contrôler sa colère grâce à l’art », « BA.Ba de l’art thérapie », « Art thérapie, en finir avec les traumatismes » et autres pavés du même genre. Déçue et irritée, Kae s’était retenue d’exploser. Ne surtout pas aggraver son cas ou elle n’en serait jamais débarrassée. Cette psy n’était pas mieux que sa mère finalement.
Les bras chargés des livres qu’elle irait sans doute poser dans un coin de sa chambre et oublier là jusqu’à la prochaine séance, la Forge se dirigea vers l’ascenseur. Prendre un petit peu l’air lui ferait du bien et puis entre la veste de son uniforme et ses gants, elle commençait à avoir chaud.
Un gars prit l’ascenseur en même temps qu’elle. Il ne sembla pas la notifier plus que ça et ça convenait parfaitement à la jeune fille. Quand l’ascenseur s’arrêta d’un coup à un endroit où il n’aurait pas dû. Contrariée, Kae fronça les sourcils. Son comparse ne semblait pas apprécier la situation plus qu’elle. Elle soupira, c’était fatiguant de le voir s’agiter comme ça, en plus de ne servir à rien ça lui donnait chaud.
- Tu veux ma photo ?
« Mais qu’est ce qu’il me veut lui ? Évidemment que je le regarde on est coincé ensemble dans 2m² et je ne le connais pas. »
Elle se retint. Ils étaient coincés et probablement pour un bon moment, autant éviter de se taper dessus. Elle l’ignora et posa ses bouquins sur le sol avant d’aller appuyer sur le bouton d’appel de l’ascenseur. Évidemment elle n’obtint pas de réponse. Elle appuya encore, toujours rien, encore une fois, même résultat. Voila qu’elle n’était plus seulement contrariée.
- T'en veut une machin ?
Décidémment il la cherchait vraiment. Kae se retourna brusquement, s’apprêtant à répliquer violemment.
- Machin ?! Tu.. elle s’interrompit net devant le paquet de cigarettes qu’il lui proposait. Pas « Machin », Kae. Et non merci, je ne fume pas.
La mine renfrognée, la jeune fille alla s’asseoir contre la paroi opposée en soupirant.
- Puisqu’on va surement resté bloqué ici un moment, c’est quoi ton nom ?
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Lawrence Castello
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Lun 5 Juil - 16:08
Lawrence Castello
« Coincé »
Ft. Kae
L’italien soupira un peu, bon, pas au fait qu'elle refusait la clope, au contraire ça, ça l'arrangeait, il en avait plus pour lui comme ça. D'un autre côté, elle se présenta comme Kae, et pas juste machin, ce qui, soyons franc, ne l’intéressait pas plus que ça, néanmoins elle lui demanda son nom, sous prétexte qu'ils seraient tous les deux coincés ici un petit moment. Soit, il jouerait le jeu, non sans tirer un peu sur sa cigarette pour se remplir les poumons de cette fumée si apaisante. Il déposa ensuite sa tête contre la paroi sur laquelle il était adossé, recrachant tranquillement la fumée.
- Lawrence. Ça arrive souvent ce genre de truc ? L’ascenseur quoi tombe en panne sur deux putains d'étages ?
Sérieusement, c'était quoi ce matos pourris, deux foutues étages et le truc tombait en panne,e n plus qu'il faisait une chaleur à crever et que bien sûr, ils avaient pas juger de mettre un clim, au cas où qu'il se retrouve coincer en plein été, simple exemple hein. Sans déconner, au lieux de foutre leur pognon dans allez savoir quelle connerie. Il soupira lourdement, tirant un peu sur la cravate de son uniforme en déboutonnant les boutons de celui-ci. Heureusement qu'il n'avait pas la veste bordel. Il reprit alors une bonne bouffée de cigarette en soupirant une nouvelle fois.
- C'est quoi tous tes bouquins là ?
Il s'étira un peu de tout son long, gardant sa cigarette entre ses lèvres, la chemise qui se décalait légèrement durant le mouvement laissait entrevoir par extension le tatouage qu'il portait sur le côté, un motif tribal couvrant tout son flanc gauche. Il regardait un peu les titre des livres, intrigué. Gestion de la colère ? Il ne pouvait s'empêchait de rire un peu devant ça. Alors elle aussi elle avait un petit soucis avec la colère ? Le hasard faisait parfois plutôt bien les choses pas vrai ? Quitte à être enfermé avec quelqu'un, autant que ce soit avec une personne un peu comme lui, même s'il se disait bien qu'elle n'était pas aussi... Entachée diras-ton que sa propre personne. La plupart des gens ici le voyaient comme un gars à problème, un taré un peu trop axé sur la violence doublé d'un idiot. Ah, si seulement ils savaient que tout ça n'était qu'une infime partie de ce qu'il était véritablement. Un monstre dans le corps d'un adolescent, dans le meilleur des descriptif possible de sa véritable personnalité. Enfin, ce n'était pas important.
- Toi aussi t'es soi-disant inapte à la société ? Du style.. Trop violente, comme moi ? Tout ça parce que j'ai un peu casser le bras d'un élève pendant l'année.. ou parce que je m’énerve un peu vite ?
Que pouvait-il y faire après tout ? Il avait le sang chaud, et alors ? Ce n'était pas comme s'il avait chercher à l'avoir, et puis, il s’en foutait royalement de ne pas plaire au reste de la société, c'est pas comme s'il prévoyait de passer le restant de ses jours en Angleterre, rien ne le retenait ci après tout. Nah il voulait juste retourner en Italie et prendre le siège du vieux croulant.
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Kae Obara
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Lun 5 Juil - 18:45
Kae Obara
Avec Lawrence Castello
Le coup de la panne
La fumée de la cigarette du lycéen l’élevait lentement, embaumant bientôt tout l’ascenseur de sa douce odeur de tabac chaud. Loin de gêner Kae, cela lui rappelait des soirées que sa mère organisait parfois à l’hôtel. Elle chassa ces souvenirs d’un battement de cils, c’était loin tout ça maintenant.
- J’en sais rien, je suis pas là depuis longtemps.
Il faisait tellement chaud dans cette boite de conserve que la Forge se sentait fondre dans son uniforme. Elle n’avait pas souvenir qu’il faisait si chaud à Londres à cette période de l’année. Et puis ces foutus gants n’arrangeaient rien. Il fallait dire que c’était son premier été avec des gants, elle n’était pas encore tout à fait au point sur l’équipement.
- Ah ça.. Des devoirs de la psy. A croire que j’ai que ça à faire. Répondit-elle distraitement en dénouant son col.
Avec cette chaleur, elle enviait très fort son comparse de ne pas devoir porter de veste et de déboutonner sa chemise ainsi. Elle hésita un imperceptible instant avant d’ouvrir elle aussi deux boutons de son uniforme. Enfin de galérer à les ouvrir, pas évident ces petits boutons avec des gants. Après tout avec seulement deux boutons en moins, il n’y avait pas de risques à ce qu’on voit quoi que ce soit, elle pouvait bien se le permettre.
- Comme toi je sais pas mais à en juger mon casier, il semblerait. Et vu le fil qu’on a à la patte tous les deux, aucun de nous n’est là de son plein gré. Dit-elle en désignant du menton le bracelet électronique qu’elle avait à la cheville. Par contre, moi je n’ai jamais cass…. Oublie ce que j’ai dit.
En y réfléchissant un peu, Kae avait bien entendu un crac pas franchement rassurant lors du petit incident qui lui avait valu son incarcération et ça ne venait pas de son corps à elle. Mais elle aurait bien été incapable de dire s’il s’agissait d’un bras ou d’une jambe.
La japonaise appuya sa tête contre la paroi pour regarder le plafond en soupirant, ses mains gantées croisées devant elle.
- Le temps passe trop lentement ici. Je sais pas jusqu’à quand je vais réussir à supporter ces conneries de psys. T’as pris combien toi ? demanda-t-elle en le regardant du coin de l’œil.
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Mar 6 Juil - 13:39
Lawrence Castello
« Coincé »
Ft. Kae
La femme à ses côtés était bien plus ouverte à al conversation qu'il ne l'aurait crû au premier regard, ce qui n'était pas plus mal dans le fond, l'ambiance aurait été plutôt pesante dans le cas contraire, et puis, elle ne semblait pas vraiment dérangée par la fumée de cigarette, un autre point positif pour elle, même si elle ne fumait pas de son côté de toute évidence. I ferma les yeux quand elle mentionna le fait d'être en prison, et parlait d'ailleurs de la chose comme tel, chose dont il ne pouvait rien faire de plus qu'accepter, il mentirait en disant le contraire, même s'il y avait certes certaines libertés comparés à une vraie prison.
- Quatre ans perso, jdois faire mes quatre années ici, enfin ça m'arrange, ça laisse le temps au reste de se mettre en place pour mon retour tranquillement. Puis on as beau dire, c'est un camp de vacance en comparaison de mon quotidien, même si jpeut pas boire, enfin, officiellement. Officieusement...
Il sort une petite flasque plate de sa poche en souriant, la secoua un peu avec un sourire aux lèvres, avant de l'ouvrir et boire une gorgée rapide, s'étirant de tout son long. Les psy avaient beau dire ce qu'ils voulait, des séances de yoga, de méditation ou allez savoir quelle autre connerie dans le même style, pour gérer sa colère y avait rien de mieux qu'un bon verre et une clope.
- Disons que j'arrive à faire rentrer des trucs en douce. Le plus chiant c'est les garder, t’imagine pas le bordel, j'ai dût réer un faux mur dans mon placard pour tout planquer derrière. Un beau bordel en somme, mais ça suffit en général, ils se contente de jeter un œil, ils vont pas jusqu'à chercher ce genre de truc.
Enfin, même si ça finissait par arrive,r il y avait une petite sécurité derrière, un faux plancher basculant si le mur n’est pas ouvert d'une certaine façon pour remplacer son contenu par des piles de magasines pornos. Il prendrait très certainement moins cher pour ça que pour de l'alcool.
- Plus qu'à trouver pour virer le fil comme tu dis. Ce devrait pas être trop compliquer, suffit de simplement trouver la bonne personne à qui confier le boulot. Si tu gère bine, le bracelet seras aussi utile qu'une paire de menotte bas de gamme.
Le genre qu'on peut casser d'une simple torsion de poignée, donc, en somme, pas très efficace. Le problème c'est qu’entre trouver la personne capable de faire ça, et avoir de quoi la payée, c'était une toute autre paire de manche. Son petit commerce clandestin était là pour ça, engendrer assez de fric pour pouvoir péter la paire de menottes. Le problème, c'est qu'il manquait d'infos et de contacts, après tout, il n'était pas en Italie, son réseau était donc plus que restreint. C'était assez problématique d’ailleurs pour faire profil bas avec le Red Wires, la quasi totalité de l'argent qu'il gagnait partait en pot-de-vin pour la police.. a ce rythme il serait rentrer en Italie avant d'avoir virer le bracelet.
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Kae Obara
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Mar 6 Juil - 23:25
Kae Obara
Avec Lawrence Castello
Le coup de la panne
Kae était plutôt loquasse sur ce coup là ce qui était étonnant de sa part. Peut-être était-ce le fait de n’avoir rien d’autre à faire coincés qu’ils étaient ou bien parce qu’il s’agissait d’un inconnu et qu’il n’était pas le moins du monde impressionné par sa mauvaise humeur. Toujours était-il que c’était facile. D’ailleurs, un uniforme bleu et un bracelet électronique comme le sien, elle aurait déjà dû le croiser dans les bâtiments de l’IRS. Ou peut-être que c’était le cas, il fallait vraiment qu’elle fasse plus attention aux gens qui l’entouraient. Ce n’était pas comme si elle allait encore quitter le pays dans les mois prochains, elle était là pour un moment après tout.
- Ton retour ? C’est cool d’avoir des trucs à retrouver à la sortie, j’imagine que ça doit faire passer le temps plus vite. 4ans ici, si on omet les rendez vous psy et autres contrôles c’est pas pire qu’ailleurs.
C’était plutôt facile pour la jeune femme, ses contraintes n’avaient pas vraiment changé. Les rendez vous avec la psy avaient remplacés les rendez-vous médicaux, l’assistante sociale les convocations chez le directeur… On ne prenait même plus la peine de fouiller sa chambre régulièrement et l’interdiction de boire de l’alcool ne la concernait pas.
Elle sourit en regardant l’Italien agiter sa flaque. Elle reconnut l’odeur du whisky lorsqu’il en bu une gorgée et encore une fois se sentie nostalgique. Tous ces cocktails qu’elle avait servis pour sa mère alors qu’elle n’en buvait jamais une goutte, toutes ces soirées où breuvages alcoolisés et poudre blanche étaient à disposition de tous et où une gamine de son âge n’aurait jamais dû mettre les pieds…
- Je n’ai pas d’alcool à planquer mais je retiens le coup du placard, ça peut toujours servir. Tu comptes faire comment pour le bracelet ? L’enlever et le foutre sur quelqu’un d’autre pour te balader tranquille ? J’avoue que ça me manque un peu de ne pas pouvoir me balader en ville la nuit comme je veux.
Depuis qu’elle était à Indarë, Kae n’avait jamais été aussi immobile de toute sa vie. Pas de taxis à prendre en urgence pour sauter d’un avion à l’autre, d’un pays à l’autre, pas d’événement aux quatre coins du monde où accompagner sa célèbre génitrice. Et bien-sûr le très strict périmètre de liberté, le couvre-feu nocturne, les week-ends et vacances enfermée à l’institution…
Elle farfouilla dans son sac et en sortit une sucette à la fraise. Elle la déballa laborieusement et la fourra dans sa bouche comme si de rien était.
- Faut aussi du fric pour ça non ? J’imagine que ce genre de « boulot » ne doit pas être donné. Mais qu’il fait chaud ici !! Qu’en est ce qu’ils vont nous sortir de là ? Dit-elle en se servant de « Transformez votre colère en énergie positive » comme éventail.
L’argent, elle n’en avait jamais manqué. Jusqu’à présent. Malgré le train de vie de son ascendante, les finances de la famille Obara n’étaient pas à plaindre, loin de là. Cependant depuis qu’elle était incarcérée, Kae n’avait plus accès aux cartes de sa mère. Ca ne l’avait pas dérangé au début, le gars qui s’occupaient de tout ça lui versait une somme suffisante à tous ses besoins et ça lui convenait mais depuis quelques temps, la somme en question avait drastiquement diminué. La jeune fille soupçonnait génitrice de la punir pour avoir refusé de traiter avec ses intermédiaires. Elle qui était si occupée, comment transmettre ses desiderata à sa fille si elle refusait de parler à ses agents ? Mineure et enfermée dans une institution, elle ne pouvait pas y faire grand-chose de toute façon. Seulement ronger son frein jusqu’à sa libération.
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Kae parle anglais en #663366, japonais en #990033
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Mer 7 Juil - 13:42
Lawrence Castello
« Coincé »
Ft. Kae
Elle n'avait pas tord sur le fait qu'ici était moins désagréable qu'une prison, et aussi que son idée coûtait pas mal d'argent. Enfin, le temps que son affaire ne se lance et ensuite ce point là ne seras plus un problème. Il soupira quelque peu en hochant la tête, haussant un peu les épaules. Il se calmais un peu, entre la clope, l'alcool et la discussion plus sympa qu'il ne l'aurait crû aidant à cela.
- C'est vrai qu'il y as pire comme situation. Jsuis enfermer dans un ascenseur avec une fille plutôt bien foutue, et surtout qui me prend pas le chou pou une clope.. Donc ouai, c'est vrai que je m'en tire plutôt bien. Mais n'empêche, pour une fois que j'avais décider de foutre les pieds en cours, voilà que je me retrouve coincé dans un ascenseur, à croire que même les cieux veulent pas que j'y foute les pieds.
Enfin, elle semblait aussi intéressée par la façon dont il comptait se débarrasser de sa chaîne au pied. C'était compréhensible dans le fond, à sa place il aurait sûrement réagit pareil. Il sourit en coin en posant un doigt contre ses lèvres afin de faire signe à la femme de garder le silence.
- Ce genre de truc, y as pas besoin de le retirer. Il suffit de trouver quelqu'un de confiance et de doué en informatique pour pirater la puce. Ensuite, les solutions s'ouvrent d'elles-mêmes. Échanger le numéro de puce avec un autre étudiant, faire en sorte, qu'il diffuse le signal de façon à être géolocaliser toujours au même endroit à partir du moment où j'active l'option, et j'en passe. Mais comme j'ai dis, ce n'est pas trouver la personne qui pose problème, c'est trouver l'argent. Du coup je travail sur ce point en priorité.
Il soupire légèrement suite à cette déclaration, malgré tout, il restait un problème de taille dans ce plan, le manque de client au Red Wires. Après tout le problème avec un club illégal, c'est que tu ne peut pas distribuer de flyers ou faire de la pub à la télévision, tout se faisait uniquement en bouche à oreilles, et vu la nouveauté de l'affaire, autant dire que cette méthode n'était pas très fiable. Second problème, s'il se mettait à utiliser des sous pour faire de la pub, il n'en aurait plus pour soudoyer la police, qui se ferait une joie de le coffrer derrière.
- Si tu sais garder un secret... Il se trouve que j'ai ouvert une petite affaire, un club clandestin, dissimulé par une supérette pas très loin de l'école. J suis face à un dilemme actuellement. Entre les frais de gestion, et les pot-de-vin aux flics, je manque de finance pour faire de la publicité discrète. Si tu aurais une solution pour remédier au problème, ou des contact fiables pour rependre l'info, je suis ouverts aux proposions. Bien sûr, ce seras pas gratuit, tu auras un accès privilégié au club en retour. Tu devrais avoir de quoi faire.. Il y as une Cage, des tables de jeu, et un bar.
Il la regardait, sans bouger de son coin pour autant, avant de prendre une respiration calme. C'était un coup de poker, win or lose. Soit elle était fiable et se trouvait une alliée, soit non, et tout tombait à la flotte. Mais dans la vie, il fallait savoir prendre des risques, pas vrai ?
- Je suis même prêt à te recontacter dès que j'aurais résolu le problème du bracelet.
Et ainsi se la mettre encore plus dans la poche s'il se trouvait qu'il avait besoin d'elle dans un futur plus ou moins proche.
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Ven 23 Juil - 19:47
Kae Obara
Avec Lawrence Castello
Le coup de la panne
- Je suis nulle en informatique. J’aurais pas cru qu’il y avait autant de moyen de se débarrasser de ce truc. Je m’en fiche pas mal qu’ils me suivent à la trace comme ça mais les décharges quand tu sors du périmètre autorisé c’est plus chiant. Je serais ravie de le bazarder mais comme tu dis, faut de l’argent et ça j’ai pas.
Encore une histoire d’argent. Si elle ne pouvait plus utiliser celui de sa mère, il lui fallait le sien mais comment faire quand on est coincé dans une institution ? Peut-être qu’après son diplôme elle irait à la fac et pourrait avoir un petit boulot comme beaucoup d’étudiant de son âge. Non, vivre sa petite vie d’étudiante normale était exclu. Même diplômée, la japonaise aurait encore plusieurs années à tirer avec d’être libre.
Kae appuya sa tête contre la paroi métallique de l’ascenseur et échangea un regard avec son compagnon d’infortune. D’un geste de main gantée, elle lui indiqua que ses lèvres resterai scellées en souriant.
- Une cage ? Tu organises des combats ? demanda-t-elle avec désinvolture, essayant de ne pas afficher trop frontalement son intérêt pour la question.
Une étincelle ne manquait pas de briller dans ses yeux. Elle n’avait pas revu de combats en live depuis la rencontre de Chris et du rouquin et se désespérait d’en revoir d’autres. Entre la commotion du boxeur et le fait que ses permissions de sorties étaient très limitées, ce n’était pas près d’arriver. Enfin peut-être pas finalement, l’opportunité semblait presque trop belle pour être vraie.
- C’est quel genre de club ? Plutôt du genre classe et confidentiel ou du genre tripot souterrain ?
Sa question était posée d’une voix neutre, sans jugement aucun. A titre personnel, elle s’en fichait, seule la perspective de pouvoir assister à des combats dans un futur relativement proche l’intéressait. Ça et se voir retirer son bracelet électronique. Mais ce n’était pas le cas de tout le monde et les contacts qu’elle pouvait éventuellement avoir pour faire de la publicité au club, eux, feraient à n’en pas douter les fines bouches.
- Je n’ai pas de thunes à jouer et ne boit pas mais si tu me débarrasse du bracelet, j’aurais peut-être quelques contacts intéressants pour tes affaires.
Kae se tourna vers lui, soutenant son regard en s’éventant toujours de son bouquin avec le plus grand sérieux.
- Par contre si je te rends service, qu’est ce qui me dit que tu m’enlèveras ce truc ensuite ? Je ne te connais pas, je ne sais pas ce que vaut ta parole.
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Lun 26 Juil - 13:16
Lawrence Castello
« Coincé »
Ft. Kae
Bingo, le poisson avait mordu à l'hameçon. Enfin, même si pour le coup ce n'était pas un piège, plus une sorte d'investissement, en quelque sorte. Il souriait en coin, écrasant sa cigarette contre le sol de l'ascenseur, avant de craché sa dernière bouffée de fumée. Le genre de club que c'était, hein ? Clairement pas quelque chose de bien classieux, pour l'instant, après tout il n'avait pas encore assez d'argent pour ce genre de truc superflu. Non, il se contentait du minimum.
- Pour l'instant ce n'est qu'un simple club underground. Mais pour répondre à ta question, oui, il y as des combats. Des combats en cage avec pari et pognon à la clé pour le vainqueur du tournoi mensuel. Mais c’est des combats underground, comme tu te doute, le genre qui peut très mal finir, si tu voit ce que je veut dire. Et c'est probablement ce qui me coûte le plus cher. Tu n’imagine pas le prix que ça coûte de nettoyer le sang et faire disparaître les cadavres.
Il soupirait un pu, en Italie, c'était bien plus simple, bon, il faut dire que là bas, il avait plus de personnel, de ressources, et de fric. Il joignait par la suite deux doigts, formant une imitation de flingue, qu'il déposa contre sa tempe droite, faisant mine de tirer avec un sourire.
- C'est comme une roulette russe ce truc. La différence.. C'est que si tu connaît bien ton affaire et gère bien tes dépense, c'est comme si le flingue avait un barillet transparent. Tu sais quand presser la détente, et contre qui. Reste à voir maintenant de quel côté du canon tu préfère être. Perso, je suis du côté de ceux qui presse la détente.. Littéralement.
Vu que en somme, il avait déjà fait usage d'une arme, et il avait déjà tuer avec. La seule différence entre lui, et un meurtrier notoire, c'est que luis avait effacer ses traces et ne pas se faire prendre. Il se releva par la suite, s'étirant de tout son long avec un sourire aux lèvres, s'approchant de la femme.
- Mais tu sait.. ton regard trompe pas... je le connaît, t'es une prédatrice, pas une proie, je me trompe ? Tu est comme moi, de ceux qui prennent plaisir à combattre, à lutter... T'es une lionne féroce, pas un petit chat . Le combat, il te donne envie, il te donne faim... Donc, si je te dis que j'ai un moyen de neutraliser le bracelet temporairement, et en plus, de t’offrir de quoi satisfaire ton appétit.. Tu serait prête à quoi ?
Après tout dans ce monde, on obtiens rien sans rien, pas plus qu'il était prêt à mettre en péril son business auprès d'une parfaite inconnue. Non, si lui prenait des risques, elle devait être prêt à en faire autant, sinon, le plaisir du jeu n'est plus, pas vrai ?
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Kae Obara
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Mar 3 Aoû - 15:14
Kae Obara
Avec Lawrence Castello
Le coup de la panne
Le lycéen parlait de meurtre avec une telle désinvolture, Kae se demanda un instant s’il bluffait. Des vantards et des bad boys de seconde zone elle en avait croisé un paquet. Des gars qui exhibaient leur flingue rutilant sans jamais avoir tiré avec aussi lorsqu’elle était à New York. Mais il y avait cette impression, ce fond de vérité, qui la laissait penser que ce n’était probablement pas le cas de Lawrence.
Elle avait appris à observer les gens, à se faire rapidement une idée sur eux. Elle avait passé des années à lire à travers les faux semblants et l’hypocrisie des gens qui l’approchait pour rencontrer sa mère. Peut-être était-elle devenue un peu paranoïaque à force mais son instinct la trompait rarement pour ce genre de chose. Et, sans qu’elle sache ce qui était vrai ou non dans ses propos, l’Italien était clairement quelqu’un dont il valait mieux se méfier.
Elle le regarda s’approcher d’elle, sourire aux lèvres. Ses paroles sonnaient beaucoup trop justes pour laisser la jeune femme de marbre. La colère qui la consumait depuis des mois ne demandait qu’à s’exprimer et Kae brulait de pouvoir lui laisser libre cours.
La boxe avec Chris l’avait aidée à la canaliser au début mais s’il était un véritable prédateur fondant sur sa proie sur le ring, l’étudiant était un entraineur beaucoup plus prudent et mesuré. Elle, elle voulait prendre des risques, frapper de toutes ses forces, vaincre. Lui, lui enseignait la technique et la maitrise, il voulait la protéger, pas qu’elle se fasse mal. Mais c’était peut-être ce qu’elle désirait au fond, avoir mal. D’une vraie douleur, réelle, pas d’un souvenir. Avoir mal et rendre coup pour coup. Kae posa son éventail de fortune et se leva. La différence de taille entre les deux lycéens étaient flagrantes mais ça ne l’empêcha pas d’approcher et fixer son comparse de son regard gris comme l’acier.
- A ton avis ? Il n’y a rien qui m’attende dehors. Personne qui attende mon retour non plus. Alors on peut pas dire que j’ai grand-chose à perdre. Et puis moi j’ai pris 5ans. Si je ne vais pas dans la fac ou ne redouble pas, j’irai probablement en taule à ma majorité de toute façon. Alors si tu peux me donner ce que je veux, à ma place, tu serais prêt à quoi pour l’avoir ?
Elle se méfiait de lui bien-sûr. Il était probablement prêt à des choses dont elle n’avait pas idée et n’aurait surement pas de scrupules à la pousser à en faire autant mais au fond elle s’en fichait. La japonaise en avait marre d’être prudente et raisonnable. Et puis c’était assez excitant de ne pas savoir à quoi s’attendre, de prendre le risque que ça tourne mal. Que le jeu en vaille la chandelle ou non, elle avait envie de jouer.
Si l’humeur de la demoiselle s’était nettement améliorée, la chaleur elle, était toujours plus étouffante. Sans son bouquin pour lui apporter un brin de fraicheur, Kae étouffait.
- Tourne toi s’il te plait, faut que j’enlève ma veste.
La demande était polie mais sans appel. Si elle pouvait paraitre incongrue, la jeune fille n’en était pas moins sérieuse. Elle désigna le coin opposé de l’ascenseur d’un mouvement du menton.
- Retourne toi.
Ⓒ Martel
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Lawrence Castello
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Sam 7 Aoû - 14:06
Lawrence Castello
« Coincé »
Ft. Kae
Lawrence souriait en coin, elle semblait vis à vis méfiant,e une qualité qu'il appréciait, après tout, si elle lui faisait confiance trop simplement, ce serait problématique, elle ne serait pas digne de confiance pas vrai ? En tout cas, sa réponse lui plaisait, elle semblait être presque prête à tout pour obtenir cette liberté, ces combats qui faisait bouillir le sang des personnes comme eux. Un rire traversa alors ses lèvres, alors qu'il croisait les bras contre son torse, s'adossant au carroies en s’asseyant de nouveau.
- En d'autres termes, tu me demande ce que je désire en échange de mon offre. Soit. Je désire une personne de confiance, une personne qui saurait faire tourner mon affaire d'une main de fer si je venait à être indisposé pour un raison x ou y. De plus tu dis que rien ne t'attend une fois la scolarité finie, hm? Dans ce cas j'ai quelque chose pour toi.
Il ouvrait la main droite, tendant celle-ci vers la femme en souriant en coin, si elle n'avait rien, il pourrait en faire usage. Mieux encore, il pouvait la forgée. Il reprenait donc la parole par la suite, calmement, fermant son poing avec un sourire en coin, un sourire carnassier.
- Travail pour moi, dévoue toi corps et âme à ma personne, et je t'offrirais un avenir, un avenir de l'autre côtés des barres de fer que tu redoute. Quand j'aurais terminé ma scolarité, je compte bien retourner en Italie, et reprendre.. L'affaire familiale. A ce moment là, j'aurais besoin d'une personne sur qui compter, et qui n'auras pas peur de se salir les mains. Je vais donc faire le premier pas dans cette direction de confiance en me présentant de nouveau. Lawrence Castello, fils de Don Castello, héritier de la famille mafieuse du même nom.
Il se retournait ensuite calmement suite à sa demande, même s'il ne la comprenait pas trop. Après tout, elle ne faisait qu'enlever sa veste, elle avait toujours la chemise en dessous, non ? Bah, c'était sans importance de toute façon, ce n'est pas comme s'il comptait se rincer l’œil de toute façon.
- Bien sûr, tu te doute bien que cette partie doit rester entre nous, en fait, cette conversation de manière générale ne doit pas sortir de cet ascenseur. Pour une fois que je rencontre quelqu'un qui répond à mes attentes, ça me ferait chier de la faire disparaître. Après tout s'il y as bine deux choses que je hais par dessus tout, c'est les traîtres, et les balances.
Il lâchait ça, de façon à qu'elle comprenne bien que plus que des menaces, c'était une évidence. Avec ses relations, si tout cela venait à s'ébruiter, non seulement il pourrait s’en sortir, mais en plus, bien entendu, il chercherait à se venger. Et il n'avait pas peur de se salir les mains. Surtout pour quelque chose comme ça, il fallait bien qu'il donne l'exemple, pas vrai ? Sans quoi il se ferait marcher sur les pieds par ses hommes.
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Kae Obara
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Mer 25 Aoû - 17:26
Kae Obara
Avec Lawrence Castello
Le coup de la panne
Kae serra la main qu’il lui tendit en souriant. Son regard avait un petit quelque chose de carnassier qui contrastait avec son sourire et son uniforme d’élève sage.
- Et tu penses qu’une nana rencontrée par hasard dans un ascenseur ferait l’affaire pour gérer ton business ? Tu ne confierais pas tes affaires à une inconnue juste parce que sa tête te revient n’est-ce pas ? Alors qu’est ce que tu vas me demander pour faire mes preuves et mériter ta confiance ?
Cette dernière remarque n’était pas dite avec méfiance mais plutôt avec curiosité. La prudence dont la japonaise faisait preuve depuis le début semblait s’effacer peu à peu.
- La dévotion aveugle et absolue j’ai déjà donné. Et regarde où ça m’a menée. Nan si je bosse pour toi, je ferais de mon mieux et plus encore, je te serais loyale et mes lèvres resteront scellées. Je pourrais bien être l’ombre derrière toi ou la bête dans la cage de ton tripot, je m’en fous. A une seule condition. Si un jour je ne trouve plus ce que je veux dans ce que tu me donneras, tu me laisseras partir.
C’était un pari risqué. Pourquoi accepterait-il ? C’était un marché qui reposait entièrement sur la confiance. Sa confiance en lui qu’il la laisserai partir sans encombre, et la sienne qu’elle partirai sans lui nuire et gardant ses secrets pour elle. Et puis la mafia, quelle qu’elle soit, n’était pas réputée pour laisser partir ses membres tranquillement. On ne la quittait que les pieds devants. Enfin c’est ce qu’elle avait entendu dire.
La jeune femme s’étonna presque que l’Italien se retourne sans objection ni commentaire et s’en trouva soulagée. Sitôt qu’elle fut hors de vue, elle retira sa veste qu’elle laissa tomber sur le sol de l’ascenseur avec un soupir de soulagement. Sentir un léger courant d’air sur ses bras nus était un pur plaisir, la température lui sembla avoir chuté de plusieurs degrés d’un coup. Kae déboutonna deux boutons de plus de son uniforme sans se soucier cette fois que l’on puisse apercevoir la tache ronde rougeâtre sous la clavicule ni les constellations brulées sur son cou. Elle vira ses gants et prit un instant pour sentir l’air entre ses doigts avant de revenir à la conversation.
- Les Castello hein ? J’ai entendu parler de ta famille quand j’étais à Milan alors pas besoin de menaces ou d’avertissements, je sais à quoi m’en tenir. Répondit-elle dans un italien parfait bien que teinté d’un léger accent.
L’adolescente retourna s’asseoir contre la paroi de l’ascenseur où gisait ses affaires et prit une autre sucette dans son sac avant de reprendre la conversation en anglais.
- Mais est-ce que c’est vraiment une marque de confiance de me révéler ça ? Mettons que je ne m’en montre pas digne, un Castello n’aurait aucun mal à régler ça sans que ce que j’ai dis ne lui porte à conséquence, je me trompe ? Et puis franchement qui serait prêt à baver si ce n’est un sombre crétin ?
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Lawrence Castello
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Ven 27 Aoû - 14:40
Lawrence Castello
« Coincé »
Ft. Kae
Il écoute calmement les propos de la jeune femme, qui semble plus ou moins intéressée par l'offre. Elle marquait cependant un point, concernant le fait que révélé ses origines n'étaient pas forcement la marque de confiance suprême. Il pouvait la faire taire d'un claquement de doit, et elle le savait visiblement très bien, bordel elle semblait même déjà connaître sa famille. Il ouvrait les yeux tranquillement par la suite. Soupirant légèrement en sortant son téléphone de sa poche, il avait bine une autre idée dans ce cas.
- Je vois que tu en as dans le crâne. En effet, te faire taire ne serait pas un problème, ce qui fait par extension que ma petite présentation n'est pas forcement la chose la plus viable en terme de confiance. Dans ce cas que dirais-ut que je partage avec toi un secret dont personne n'est au courant, pas même ma propre famille ? Une information qui me foutrais dans une merde noire.
Il déposa son téléphone sur le sol, sans se retourner, laissant donc la jeune femme le loisir de voir ce qui était afficher dessus, son compte en banque avec lequel il avait fait l’achat de la bombe ayant servie au meurtre de son frère aîné.
- Prend une photo de ça, ça te serviras de garantie. quant à ce que ça signifie.. Je suis celui derrière la mort de mon frère. C'est moi qui ai appuyer sur le bouton pour faire exploser sa voiture et tout mis en place pour faire accuser la famille rivale et déclarer une guerre. Tu vois, mon père maintenait un statut-quo peu fructueux avec cette fameuse famille, et celle-ci, forcement, s'en contenait. J'ai donc fait en sorte de faire bouger les choses. Problème, j'avais besoin de quelque chose ayant un impact profond sur mon père, je ne pouvais pas simplement le tuer et prendre sa place je n'avais pas encore assez de soutiens pour ça. Du coup, j'ai dût chercher une autre solution, la seule chose qu'il ne peut remplacer : un de ses précieux fils. Le truc que je n'avais pas prévu dans l'histoire, c'est qu'il m'enverrait en Angleterre pour me tenir éloigné de la guerre.
Il hausse un peu les épaules par la suite, un petit accro dans ses plans, mais rien de méchant. Et puis, dans le fond, c'était même une occasion idéale pour lui.
- Enfin, ça me permet de développer un peu les affaires hors de l'Italie, et donc gagner un peu plus de soutiens au sein de la famille. Si tout se passe bien, peut-être même qu'il me refileront la place de parrain à mon retour. Et avant que tu ne te demande pourquoi je dis tout ça.. Disons que j'ai l'impression qu'on se ressemble assez toi et moi, en tout cas suffisamment pour t'accorder ma confiance. Et puis au pire des cas, j'aurais eût tord, et jme ferais buter.
Il disait cela avec nonchalance, comme si, dans le fond, il se fichait pas mal de ça. Ce qui était totalement le cas, après tout, il était parfaitement conscient des risques, et puis, mafieux n'était pas vraiment connu pour être le métier le plus sécurisé du monde.
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Ven 17 Sep - 21:43
Kae Obara
Avec Lawrence Castello
Le coup de la panne
Il allait partager un secret compromettant pour lui avec elle, vraiment ? Juste comme ça, pour gagner sa confiance ? Soit c’était un idiot, une tête brulée incapable d’agir pour son propre bien, soit il voyait en elle quelque chose que même la japonaise ne percevait en elle-même. Ou alors il avait des idées derrière la tête, des plans dont le résultat valait la prise de risque.
- Je croyais que tu préférais être du coté qui tient le flingue plutôt que la tête sur le canon ? dit-elle, sarcastique.
La lycéenne s’approcha pour regarder le téléphone que Lawrence avait posé sur le sol à coté de lui. Elle ne comprit d’abord pas vraiment où il voulait en venir mais les explications ne se firent pas attendre. Au fur et à mesure de ses explications, Kae prit vraiment conscience de ce qu’était les Castello. Bien-sûr elle le savait d’un point de vue théorique, elle avait entendu parler d’eux, de leurs business, des « incidents » qui se produisaient autour d’eux… Mais c’était autre chose d’entendre ça de la bouche d’une personne directement liée à ces affaires. Ce n’était plus juste des rumeurs, des on-dit, ça devenait réel. Un meurtre, celui de son frère, c’était très concret comme affaire. Et il balançait ça avec un tel calme. La Forge ne savait qu’en penser. Elle sortit son téléphone et prit la photo qu’il lui suggérait de prendre.
Quelle pouvait bien être la relation de Lawrence avec son frère pour qu’il puisse le tuer comme ça, juste pour arriver à ses fins ? La famille, c’était toujours compliqué. Kae était bien placée pour le savoir. Sa relation avec sa mère oscillait entre l’amour et la haine mais c’était sa seule famille. C’était bien ça le problème d’ailleurs, elle ne pouvait être indifférente alors que l’Italien lui, parlait de tuer son père avec tant de nonchalance…
En revanche le lycéen savait ce qu’il voulait, là où il voulait aller et la place qu’il désirait. La jeune femme aux cheveux d’ébène en était presque un peu jalouse. Elle, n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle voulait faire de sa vie si ce n’était se tenir éloigner le plus possible de sa mère.
- On se ressemble ? Enfin tu n’as pas à t’inquiéter pour ça, je garde très bien les secrets. A vrai dire si j’avais balancé à la presse tous les petits secrets des people dont j’ai été témoin, je crois que je serais richissime à l’heure qu’il est. Enfin tu me diras, j’aurais peut-être dû en fin de compte. J’aurais pas ces galères de job.
Elle marqua une pause et farfouilla dans son sac. Kae en sortit une autre sucette à la fraise.
- T’en veux une ?
La jeune fille s’approcha du lycéen et posa la sucrerie sur son épaule, attendant qu’il la saisisse ou décline l’offre pour la lâcher.
Ⓒ Martel
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Mer 22 Sep - 9:31
Lawrence Castello
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Ft. Kae
Il haussait un peu les épaules à la réflexion de la femme. Elle n'avait pas tord sur ce point, mais, elle omettait un détail. Il voulait la recrutée, et pour lui, le jeu en valait la chandelle. Enfin, ça, elle n'en savait probablement rien, amis ça le faisait tout de même sourire un peu. Il balaya l'idée d'un mouvement de main nonchalant avec un sourire.
- Eh bien, c'est en général le cas mais tu vois, pour moi la vie est comme une partie de poker... Tu joue tes cartes et mise en fonction, parfois tu te couche, d'autre fois tu reste passif, et dans d'autres cas encore, tu bluff. Dans le cas d'aujourd'hui.. disons que j'apprécie assez mes cartes pour tenter un tapis. Et puis, une partie de poker sans risque, c'est ennuyeux. Si jdois perdre mon tapis, c'est que j'aurais mal jouer mon tour, que veut-tu que je te dise ? De toute façon on crève tous un jour non ? Alors que ce soit aujourd'hui ou demain, quelle importance ? Tant que je m’amuse et rempli mes objectifs d'ici là, ça me va de mourir jeune, j'aurais aucun regret.
Il disait ça avec détachement, après tout, il avait souvent côtoyer la mort. Entre les tentative d'assassinat sur lui par divers rivaux, et les situations compliquées qui avaient bien failli lui coûter la peau, il fallait dire que l'idée de mourir le laissait totalement indifférent maintenant. D'autant plus que ce n'est pas comme s'il avait un contrôle sur ça.
- Enfin bref, c'est pas vraiment important dans le fond le pourquoi, ce qui compte c'est si tu saisi la chance ou non.
Elle mentionna ensuite le fait qu'elle savait garder un secret, et qu’elle avait des problèmes de travail. Il haussa les épaules calmement suite à ça.
- Pour le travail, je peut peut-être t'arranger ça comme je te l'ai dis. Reste à voir maintenant si tu préfère me suivre, et avoir une libertés acquise, ; tant que tu ne me trahis pas, ou bien rester en cage. Je ne suis pas là pour te forcer la main après tout. Pas plus que je suis là pour te menacer ou autre.
Elle lui proposait ensuite une sucette, qu'il regarda un moment avant de hausser les épaules et la prendre, l'ouvrant en la prenant en bouche. Ça lui changerait un peu des clopes remarque. Et puis, même s'il ne courrait pas après les sucrerie, il n'avait pas une haine profonde envers cela, donc pas de problème à en manger de temps à autre. D'autant plus qu'il avait rarement le temps de se détendre de la sorte. Bref, il ne disait plus rien, la laissant simplement réfléchir en s'étirant, défaisant sa cravate avec deux doigts en tirant un peu dessus et déboutonnant sa chemise pour al retiré aussi, c'est rvai qu'il faisait chaud, et la clope arrangeait pas les chose. Enfin bref, la voilà maintenant avec une vue sur son torse finement taillés, avec certaines cicatrices, dont une particulière au niveau de l'épaule, une marque de blessure par balle.
The Wiesel Den 
