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I used to think that love was forever... before you

Timaé Amber
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Timaé Amber
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Rp terminé (tout public)
Mer 20 Mai - 14:12
Timaé Amber

I used to think that love was

forever... before you

Me voilà de retour. De retour au sein de ce véritable trou à rats. Je les déteste. Je les déteste tous. Ils sont là, à me cracher leur joie au visage depuis la rentrée scolaire tandis que de mon côté, j'ai vécu les pires vacances, si on peut encore appeler ça comme tel, de mon entière existence. Ayant initialement pris l'initiative de me barrer de ce merdier sans nom, j'ai, et ce pour diverses causes qui ne regardent que moi, été forcé de renoncer à mon rêve, de renoncer à ce qui m'est le plus cher au monde. Le pays dans lequel j'ai été mis au monde. Cette presque autre planète sur laquelle j'ai grandi, sur laquelle j'ai appris et de laquelle on m'a sauvagement arraché.

Je suis là, dans le parc servant de relai entre le bâtiment dédié aux dortoirs et celui pour les cours, couché sur un banc, les yeux rivés vers le ciel, crachant par automatisme la fumée que j'ingurgite après avoir tiré sur ma clope. Machinalement, je répète les mêmes gestes, tout simplement perdu dans mes pensées, à méditer sur le sens de la vie et sur le sens que je suis censé faire porter à la mienne. Tant de choses se sont produites depuis que j'ai foulé le pied sur cette terre que je juge maudite et dont j'estime être le point de départ ainsi que le cœur de tous mes maux. C'est à cause d'elle que je suis comme ça. C'est à cause d'elle que ma famille s'est métamorphosée. Et c'est à cause d'elle que je perds, chaque jour, espoir et foi en l'humanité. Elle m'a tout pris, ne laissant désormais plus que dans mon cœur le vide qu'on m'a imposé, après m'avoir forcé à quitter le seul endroit que je chérissais réellement le plus au monde.

Aujourd'hui, mon grand-frère est censé venir me voir. Pour discuter. Tsss. Rien que d'y penser, je souris déjà. Qu'a-t-il de si important à me dire ? Que lui aussi, il risque de m'abandonner ? Qu'il est désormais du côté de maman et papa ? Cherche-t-il à jouer le rôle du grand-frère dominant qui tape du poing sur la table pour montrer son autorité ? Qu'il s'y essaye. Cela ne fera qu'une personne supplémentaire à haïr et sur qui cracher mon venin. Désormais ma seule et unique source inépuisable. Tiens, en parlant de lui, le voilà qui arrive. Je n'ai pas besoin de complètement me redresser pour le savoir. Un type assez grand, un casque de moto à la main et habillé du reste de l'équipement qui va avec, cela ne peut être que lui. Sa marche semble assurée, même déterminée.

- Tu fais quoi avec ça ? Tu sais très bien que les parents n'aiment pas ça et moi non plus, je dois dire.

J'esquisse un léger sourire duquel s'écoule un fin rire moqueur. Il ne perd décidément pas son temps pour foutre les pieds dans le plat. D'un côté, je dois dire qu'il ne me déçoit pas. C'est certain qu'en venant me parler d'un air attendri, comme le ferait notre idiote de mère, le dialogue aurait été en ma faveur, tout comme ma place dans la conversation, ce qui aurait eu comme effet de complètement l'anéantir sur place.

En guise de première réponse, j'insère à nouveau l'extrémité humidifiée par mes lèvres entre celles-ci, avant de l'écarter et de laisser s'échapper le prochain nuage de fumée en émanant. Un brin provocateur, donc ? Et ce n'est que le début. Je peux sentir ses poings se serrer et son visage afficher un air impatient. C'est tout bon. J'accepte donc de continuer sur cette voie, lui faisant néanmoins par de celle qui est animée par mes cordes vocales.

- A ton avis ? Je me le fous dans le cul.

Oui, je me fous de sa gueule, oui. Qu'il le prenne mal ou non, je m'en moque allègrement. Non, pardon. Je n'en ai rien à foutre. Après cette année scolaire monstrueuse suivie de deux mois semblables à l'horreur, j'en suis arrivé à un stade où même mettre ma vie en danger ne m'effraye pas plus que ça. C'est d'ailleurs à cause de ça que je me suis mis à fumer. Je trouve ça marrant. Ça me permet d'un peu tester mes limites, celles de mon corps ainsi que celles de mon entourage. Je ne vous raconte d'ailleurs pas la gueule de mes parents lorsqu'ils l'ont appris en plus de m'avoir retrouvé après ma petite escapade en solo ainsi que d'avoir compris que je m'étais essayé à la drogue. Heureusement pour eux, je n'ai pas définitivement sombré dedans. Manquerait plus que ça. Quoique, ça aurait pu leur faire comprendre que c'est à cause d'eux et de leur déménagement à la con que leur fils se détruit graduellement.

Lucas grogne légèrement, agacé par mon comportement qu'il juge très certainement puéril et sans intérêt tandis qu'il se saisit sans gêne et sans délicatesse de la cigarette que je tiens entre mon majeur et mon index. Il l'écrase dans sa main, les sourcils froncés, ne craignant aucune brûlure étant donné qu'il porte des gants épais lui servant de protection pour la moto. Il hausse soudainement le ton alors que je lève les yeux vers le ciel, râlant d'avance face à cette "leçon de moral" qui risque de me tomber sur le coin de la gueule à tout moment. Je le sens venir de loin et ça me gave. J'ai définitivement l'impression d'être le seul à comprendre ce que je ressens.

- Ne joue pas au con avec moi, Tim. Je ne suis pas venu ici pour rigoler ou pour essayer de me battre avec un adolescent en pleine crise. J'suis ton grand-frère, merde, tu sais que tu peux tout me dire ! Pourquoi tu te conduis comme un parfait connard ? Ça ne te ressemble pas !

Tout lui dire, hein ? Je ne sais pas s'il est mentalement assez solide pour pouvoir se permettre d'entendre la totalité de ce que j'ai sur le cœur. D'ailleurs, je ne sais même pas si je peux trouver les mots assez justes pour pouvoir fidèlement exprimer tout ce que je garde en moi malgré le fait que j'explose de plus en plus souvent et de plus en plus fort. Il pousse un peu mes jambes afin de se faire une place pour s'asseoir près de moi. Les coudes sur les genoux, il me tourne d'abord le dos. Du moins, il n'a pas le visage tourné vers moi tandis qu'il pose son casque à même le sol. Sans que je m'y attende, il aborde un sujet qui fâche, sa voix désormais pourvue d'une tonalité plus douce.

- C'est à cause de Dan, c'est ça ?

En un fragment de secondes, en une seule question, en ayant prononcé un unique prénom, il fait remonter en moi des souvenirs et des émotions qui me tordent littéralement l'estomac et me nouent la gorge. Un silence de mort règne alors entre nous deux, mes pupilles tremblant légèrement tout comme mes bras et mes jambes. Le souffle coupé, j'ai la désagréable sensation qu'on vient de se saisir du poignard qu'on m'a violemment planté dans le dos et qu'on se donnait comme malin plaisir de vigoureusement le secouer en tous sens. Lucas me connaît trop bien et il sait où piquer que ce soit pour me blesser, pour m'apaiser ou pour arriver à atteindre mes sentiments parfois enfouis sous des tonnes de colères.

Oui, Dan... D'ailleurs, que s'est-il passé avec Dan ? Eh bien, il m'a tout simplement quitté. Non, que dis-je. Il m'a sauvagement largué, comme une grosse merde. La personne en qui j'avais trouvé un confident ainsi qu'un homme capable de maintenir la petite boule d'énergie que je suis m'a tout simplement fait un gros coup de pute. Ne l'ayant ni contacté, ni prévenu de ma fuite, cet imbécile a jugé cet acte comme étant semblable à une trahison ou à une tromperie et a décidé, à mon retour, au moment où j'avais le plus besoin de quelqu'un pour me soutenir dans des moments où, moi aussi, je suis un peu dans le mal, de mettre un terme net à notre relation. Il était le seul, au sein de ce bahut rempli de petits merdeux, en qui j'avais confiance et envers qui j'ai tout donné, absolument tout révélé. Je lui ai livré une confiance aveugle, plaçant entre ses grandes mains viriles de basketteurs mes points faibles et mes craintes, pour qu'au final ce fils de pute détruise la seule partie sentimentale de mon être, certes bancale, mais tenant encore debout. Il disait m'aimer, il disait avoir peur vis-à-vis de sa mère qui était homophobe, mais être certain de se battre pour son amour envers moi. En fait, il mentait depuis le début, n'est-ce-pas ? Il s'est plutôt bien foutu de ma gueule et a profité de la naïveté qu'il me restait, de la corde la plus sensible de mon arc pour s'assurer une année rapide au sein de laquelle il s'est bien éclaté or que de mon côté je devenais fou, fou de rage. Il m'a poussé à bout et a pompé, tel un vampire, toute mon énergie vitale jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien ou jusqu'à ce que je commette le "faux pas" de trop et qu'il finisse par me jeter aux ordures. C'est beau l'amour, franchement... Mais je crois que le pire dans tout ça, c'est qu'il l'a fait... qu'il a osé lever la main sur moi. Aujourd'hui encore, je porte sur le haut de ma joue la marque de sa brutalité, démontrant à quel point c'est un être mauvais, destructeur et violent. Il ne m'a pas simplement brisé le cœur et l'esprit, ça aurait été trop simple, sinon. Il m'a aussi physiquement dégradé par un coup de poing que je n'aurais jamais imaginé venant de sa part. Pas envers moi, en tout cas. Pas envers celui qu'on est censé aimer et protéger. Mais visiblement, ça ne compte pas. Pour lui, ça n'a jamais compté. Je revois la tête qu'il fait alors qu'il s'approche de moi, le poing serré. Cette terreur, la première que j'ai ressentie face à quelqu'un. Celle qui a activé la cloche dans mon cerveau qui m'a fait comprendre que si je ne décampais pas rapidement de là, j'allais y passer. Celle qui m'a fait ramper à même le sol, la main posée sur la blessure, pour me sortir de cette situation ainsi que de la pièce dans laquelle il se trouvait. Si j'étais resté, il m'aurait peut-être défiguré. Si j'étais resté, il m'aurait peut-être tiré par le pied pour me briser une jambe. Je l'ai vu dans ses yeux, cette haine qu'il dégageait désormais à mon égard et qui ne lui permettait plus de se rendre compte du mal qu'il me faisait.

Je me saisis soudainement du contact physique qui s'établit entre mon frère et moi, me sortant alors de mes tristes souvenirs. Il pose sa main sur mon tibia et effectue quelques légers mouvements réguliers. Une tendresse à laquelle je ne suis plus habituée, mais qui a tout de même son petit effet. Doucement, il m'attribue ce geste qui a peut-être l'air ridicule, mais qui dans le fond me fait un bien fou. Il est le seul capable d'à ce point me canaliser. Il sait très bien qu'intérieurement, c'est une parfaite ébullition qui est à l'œuvre, me détruisant petit à petit en plus de s'attaquer à mon entourage. C'est pour ça qu'il est là, pour comprendre d'où vient le problème et quelles sont les solutions plausibles afin d'y remédier. Pourtant, lui et moi connaissons la réponse à cette question tout en sachant pertinemment que, dans l'immédiat, cela n'est pas réalisable.

- Tu ne dois pas te laisser abattre par une enflure pareille... Toi qui t'en es toujours royalement foutu de ce que les gens pouvaient penser de toi, toi qui es un garçon si talentueux et rempli de bonne humeur, ne laisse pas un déménagement ainsi qu'un petit ami entièrement briser tout ce pourquoi les gens t'apprécient. Tu vaux plus que ça, tu vaux plus que lui. Et c'est ton grand-frère adoré qui dit ça !

Un large sourire s'étire sur son visage, visiblement content de s'être lancé des fleurs. Et pourtant, il a raison. Je l'aime tellement. Il est difficile pour moi de continuellement vouloir lui faire du mal... parce qu'il a toujours été là pour moi, parce qu'il a toujours trouvé les mots ou les actions susceptibles de drastiquement changer la donne. Encore maintenant, il arrive à me faire sourire et même à me tirer un petit rire discret face à sa remarque. Timidement, je me redresse, m'essayant désormais à côté de lui, tentant une approche en posant délicatement ma tête sur son épaule, me laissant retomber contre lui. Sa main initialement posée sur mon tibia vient donc, par automatisme, faire le tour de mes épaules afin de me serrer contre lui, posant sa joue sur mon crâne. Il continue ses caresses en y donnant un aspect de réconfort, sachant pertinemment que c'est ce dont j'ai besoin. Les paroles sont parfois si peu à côté de gestes ne demandant pourtant pas tant d'efforts que ça. Là où mes parents seraient encore là à me gronder et à chercher par la discussion le pourquoi du comment j'ai osé faire ça ou dire ça, lui est juste présent pour m'épauler ou me proposer la sienne sur laquelle pleurer. C'est d'ailleurs ce que je fais en ce moment, en silence. Cherchant à faire évacuer les émotions néfastes qui me pourrissent la vie et m'empêchent d'avancer, me sentant pour la première fois depuis un peu plus d'un an, en sécurité, en terrain connu et soutenu. Tout est loin d'être réglé, c'est certain. Néanmoins, ça me permet, le temps de plusieurs longues minutes, de me reposer sur mes lauriers et de baisser les armes qui sont dégainées depuis le jour où on m'a confié mon billet direction la terre anglaise.

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