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Tout ça pour quoi? [RP Flashback Solo]

Invité
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Ven 22 Nov - 3:22
Invité
Christian Tavares
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 26 ans
TAILLE / POIDS : 1m92 / 83 kg
MÉTIER : Sommelier
Ça fait 1 an, je l'ai eu ,ce putain de diplôme, j'étais même apte à sortir de l'IRS, la joie! Mais à quel prix j'ai payé cette liberté? En retournant ici, je renouais avec mon passé, j'avais encore gardé quelques relations, mais cet endroit, c'était de la d'où je venais. La misère, les quartiers mal famés, tout ça, c'était moi, ce sont mes origines, c'était mon sang, et c'est ici que mon père est mort l'année dernière. Il est mort depuis si longtemps que je n'ai même pas pu venir à son enterrement, on ne m'avait même pas mis au courant de son décès, il a fallu que je le découvre en me renseignant à la mairie. Qu'est ce que ça m'emmerde, le fait que la dernière image qu'il ait eu de moi, c'était celle d'un adolescent qui avait commis un cambriolage. Désormais, je n'avais aucun parent pour être fier de mon parcours, aucune famille à qui me confier. Ma famille, c'était les gens du quartier, mais si je restais ici, on me considérerait encore comme une raclure.

Mon diplôme au final, il ne signifie rien. J'avais beau être sorti de l'IRS, j'étais à l'université, et aucun endroit ne voulait d'un ancien criminel, et quand ce n'était pas ça, c'était le manque d'expérience. Ça me gonflait, pourquoi j'ai fait tout ça? Pourquoi je me suis investi en cours, pourquoi j'ai voulu me comporter en gentleman toute ma vie, si au final, j'étais destiné à finir à la rue? J'allais droit dans le mur à ce rythme, mais peu importe où je me tourne, j'étais le prisonnier d'un destin cruel, de cette prison qu'on appelle préjugé. Malgré mes investissements, ma volonté d'être un gentleman, mes paroles distingués, le fer chaud de l'injustice m'avait marqué au visage que j'étais destiné à la rue. Je détestais mes origines qui me freinaient tant dans ma recherche de stage ou de boulot, toutes les entreprises préféraient prendre quelqu'un d'autre qui était plus compétent ou avec une tête qui leur revenait mieux, plutôt que de laisser une chance au petit gars motivé venant des quartiers. Pas étonnant que l'on se retrouve tous ici, à faire la manche ou à voler, pour survivre le lendemain.

Pour mes 20 ans, je m'étais retrouvé ici, dans ce quartier, on dit que mon père y est mort de froid, juste devant la porte de notre ancien logement. Qu'avait-il pensé? Pensait-il à nous, à maman, à notre ancienne vie, là où les choses étaient si simples? Aujourd'hui, l'appartement était habité par une autre famille, en espérant qu'il ne connaisse pas notre sort. Je marchais, tel un zombie, sans aucun but. Pourquoi je faisais ça? J'avais la chance d'être accepté à l'université, et pourtant, en voyant les réactions des entreprises, je savais que cela allait être inutile. Je ne pourrais jamais changer ce monde cruel et froid, qui me faisait tant souffrir. Mes rêves de grandeur, de gentleman bien habillé, de réussite, tout ça pouvait passer à la trappe, je n'étais qu'un petit merdeux des quartiers pour la société, qu'un être insignifiant au milieu de tout ces privilégiés dont tout tombait tout cuit dans la bouche. Ils ne savent pas ce que c'est, la faim. Ils ne savent pas ce que c'est, le froid, le vrai. Ah ils sont bien beaux, ces bourgeois, à avoir pitié de nous et à nous craindre dans leur propriétés, car ils ont un nom passe partout et des pistons leur permettant d'accéder au poste de leur rêve en un claquement de doigt. Qu'ils aillent crever, ces hypocrites, et qu'ils me foutent la paix. Moi, tout ce que je veux, c'est avoir l'emploi pour lequel j'ai tant travaillé. J'ai le droit d'être sommelier, j'ai travaillé autant , si ce n'est plus que n'importe qui.

L'université, Londres, la vie, tout ça pouvait aller se faire foutre, j'en avais marre. J'enchaînais refus sur refus, malgré que mes compétences ait été reconnues. Existe-t-il un endroit sur Terre capable d'accepter la personne que je suis, malgré mes origines? Ne me faites pas croire que personne a déjà été dans ma situation. Ne me faites pas croire que je suis le seul IRS de ce monde voulant travailler et être intégré à la société. Mon entourage y arrive bien, alors pourquoi on me refuse ça? Pourquoi refuser ce qui pourrait me faire avancer? Pris de rage, je jetais mon chapeau au sol et je le piétinais, continuant ma route.
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Invité
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Ven 20 Déc - 2:04
Invité
Christian Tavares
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 26 ans
TAILLE / POIDS : 1m92 / 83 kg
MÉTIER : Sommelier
À ma droite, les gens ne voyaient que la délinquance et les jeunes qui habitaient dans des HLM, moi je voyais des petits qui ne seront destinés qu'aux pires métiers, à cause de leurs origines. A ma gauche, des appartements délabrés, abandonnés, qui servent de squats à des toxicomanes et autres personnes qui cherchaient un refuge avec ce que ce bas-monde leur laissait. Vais-je finir dans ces bâtiments, moi aussi? Ou me retrouverai-je de nouveau en prison car je ne suis que le fils d'immigrés et venant de quartiers pauvres? Ah c'est sûr qu'avec un nom pareil, j'ai le CV parfait pour travailler dans le BTP ou la construction de bâtiments, hein. Putain, j'avais horreur de ça, qu'on me catalogue une vie pour si peu. Je devais faire quoi, pour être comme tout le monde?

Mes cheveux à l'air libre, je me baladais, saluant quelques personnes avec qui j'ai grandi, des jeunes, des plus vieux, même certains adolescents me connaissaient et me saluaient. Pour eux, je symbolisais la réussite, après tout, un gars qui arrive à sortir de l'IRS diplômé, c'était quelque chose. Les pauvres, s'ils savaient. L'habit ne fait pas le moine et ma tenue ne symbolisait pas ma réussite. Je marchais dans la rue, sans but particulier, me demandant si je devais renoncer à tout et à finir comme mon père, à survivre ici. Sans faire attention, je marchais dans les ruelles les plus sombres des lieux, là où il ne faisait pas bon vivre. Je revis d'anciennes têtes, certaines ne me voulaient pas du bien, en même temps, avoir voulu les retenir lors de ce casse, ça ne leur a pas vraiment plu.

-Bah tiens, regardez qui voilà. Le gentleman des rues. T'aurais dû rester au sol la dernière fois.

Avait-il raison, avait-il tort? Je m'en foutais. Ici, il n'y avait aucun code important, juste le respect que j'avais perdu en écoutant mes principes, ma fierté, celle que je pensais inviolable, celle qui devait me porter vers de meilleurs sommets, mais la vie m'a envoyé une avalanche d'obstacles. Comment les surmonter, quand on a les jambes et poings liés? Rapidement, un petit groupe vint vers moi et commença à me frapper. Ah, finalement, ils étaient encore la rage de me voir. Las, je m'exprimais.

-Me frapper ou me tuer, ça changera quoi? On restera tous dans notre vie minable, car on est tous condamnés. Allez-y, évacuer votre haine envers la vie, j'en ai plus rien à foutre.

Crever ici, ce n'était pas si mal après tout. Mon père avait fait de même, je me demande bien ce qu'il a pensé avant de mourir, seul, dans le froid. Les coups étaient là, mais je ne sentais rien, intérieurement, j'étais ailleurs, mon esprit n'habitait plus mon corps. J'avais le regard vide, le visage inexpressif.

-Nous, on va survivre, toi, t'es qu'un faible. Tu caches ta faiblesse derrière tes manières pour faire croire que tu vaux mieux que nous, mais au final, t'es qu'une merde qui n'a jamais voulu rien sacrifier.

J'étais à genoux, incapable de réfléchir, mais les derniers mots que j'avais entendu avaient résonné dans ma tête. Jamais voulu rien sacrifier? Ma famille, ce n'étai pas suffisant? Mon regard s'était enflammé, décrochant une droite sur l'un de mes assaillants, le faisant valser au sol. Les autres commencèrent alors à se défouler davantage, et je ne pouvais pas faire grand chose. Ma cicatrice au visage s'était rouverte et bien vite, je fus assommé, non sans avoir lutté et réussi à reculer jusqu'à la sortie de la rue...

Plusieurs heures plus tard

Je m'étais réveillé sur le trottoir, surpris d'être encore vivant. Non loin de moi, se trouvait mon chapeau que j'avais piétiné sous la colère. Au final, peut-être qu'ils avaient raison. Peut-être aussi que c'est pour ça que ma mère est partie, elle voulait sans doute réussir dans la vie, en nous sacrifiant. Moi, que devais-je sacrifier pour réussir? À quoi devais-je renoncer pour qu'on m'accepte? En y réfléchissant, il n'y avait plus beaucoup de solutions. Pour avancer, je devais effacer mon passé, mes origines, tout. Je n'avais guère le choix. Avançant jusqu'au cimetière, je me rendis une ultime fois sur la tombe de mon paternel.

-Si tu veux être fier de moi, je dois te dire adieux. Un jour, on se reverra, d'ici là, portes toi bien.

Je posais alors mon chapeau sur sa tombe, signe de mon ancienne vie, avant de disparaître de ces lieux. Ne trouvant pas de stage, j'ai préféré enchaîné les petits boulots, quitte à être exténué aux cours, afin de feindre mon mode de vie. Habits plus classe, hauts-de-forme, tenues excentriques, je ne faisais que cacher ma véritable classe sociale. Et le pire, c'est que cela a marché. Cette foutue société qui ne voyait que les images a gobé ce mensonge envers moi-même, et j'ai pu trouver mon stage et continuer mes études en sommellerie. Je restais donc Christian Tavares, ce gentleman excentrique, mais je ne venais plus de la rue, mais des quartiers populaires à West London. Personne ne devait connaître ma véritable histoire, mon vécu, ma vie. Tel était le prix à payer pour être accepté, le coût de mon identité et de ma nature...
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