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[2019] « Tu joues comme une fille »

Ethan
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Mer 29 Mai - 18:04
Ethan
Ethan Weaver
Ancien membre


« Tu joues comme une fille »


feat Zoey Hepburn

Vendredi, 16h32

Ethan vient plaquer -ou plutôt laisser tomber- son front sur son casier. Une insomnie est encore venue creuser ses yeux cette nuit, à tel point qu’il s’improvise narcoleptique dans les couloirs. Ce n’est pas comme si sa tenue aspiré, dans le même registre, à un pyjama : un sweat noir, un jean noir, et des baskets simples. Le basique est indétrônable chez quelqu’un qui ne veut pas s’embêter à s’habiller, ou à séduire, ou même à être à peu près potable pour sortir à la vue de tous. Ethan a comme toujours sa sale tête, en plus de ses cernes, avec sa lèvre fraîchement craquelée au point de saigner, et ses cheveux décoiffés qui défient les lois de la gravités et toutes les conventions sociales. Si Ethan est parvenu à tenir durant un cours entier de biologie, il n’en reste pas moins épuisé, pourtant, celui-ci doit se maintenir éveillé jusqu’à 18h00 pour un rendez-vous médical, et une sieste ne ferait que le ratatiner un peu plus.

« Aller ! Passe ! »

Le regard d’Ethan vient lentement se diriger sur la droite, sa vue se frayant un chemin entre l’ombre du casier et ses cheveux sur son visage : c’est la porte du gymnase. À cette heure-ci, une équipe de basket joue librement dans la structure. Ethan n’est pas un sportif, il n’est pas grand chose en matière d’activités en fait. Ses os sont des allumettes, son corps est une carcasse raccommodée à chaque membre, et son énergie est aussi basse qu’un iPhone après vingt minutes d’utilisation. Pourtant, la curiosité d’une chose aussi inconnue à son sujet (le sport), vient assez titiller l’insomniaque pour qu’il se dirige lentement et prudemment vers le gymnase.

En entrant, il observe la bâtisse haute de plafond et dont l’espace est immense. L’équipe de basket semble mixte, enfin, c’est un bien grand mot : seule une fille bataille sur le terrain, au milieu des géants.

« Bon aller, j’y vais moi, j’ai cours, je vous rappelle ! »
« Mais… On va être 9…Et on va pas envoyer quelqu’un sur le banc pour jouer… »


Les joueurs se regardent alors un à un avec des expressions agacées ou frustrées, étant persuadés que la partie s’arrêtera là à leur plus grand regret.

« Eh ! Toi là ! »

Ethan met un petit temps avant de comprendre qu’on s’adresse à lui.
« Hm ? »

« Tu veux pas combler notre équipe ? S’il te plaît ! On joue qu’une fois par semaine, ça nous foutrait les boules d’arrêter juste parce qu’il manque une personne… »

Mais même si cet étudiant semble motivé à intégrer l’inconnu dans son équipe, les autres membres semble en douter : Ethan n’a pas vraiment le profil, hormis sa taille. Il est actuellement avec les mains dans ses poches, le dos voûté, les épaules redressées pour laisser sa tête s’enfoncer entre celles-ci, et…Évidemment...Sa tête de cadavre.

« Je joue jamais au basket. »
Lâche le macchabé de sa voix grave, même si son regard évitant traduit plus de l’hésitation. Et oui ! Qui l’u cru ! Ce n’est pas un non. Si autrefois Ethan aurait refusé sans l’ombre d’un doute, il a promis à sa tutrice de tout faire pour s’intégrer à l’université, et contrer son anxiété sociale : le meilleur moyen étant d’éviter de rembarrer ceux qui nous approchent.

« T’inquiètes ! C’est une équipe de tout niveau, on a des débutants, des novices…Aller viens ! »

Ethan finit par se redresser en approchant l’équipe, il se présente juste en donnant son prénom tandis que le chef d’équipe lui montre qui sont les membres de son camp, et qui seront ses adversaires. Alors que le joueur lui explique tout, Ethan lance un regard à la seule fille du groupe. Pourquoi, c’est la seule au juste ? Ce n’est pas comme s'ils avaient élaboré des critères difficiles : elle est toute mince et ne semble pas dépasser le mètre 70, même si son corps parait assez musclé.

Le jeune homme se demande vraiment comment un petit morceau comme ça ne se fait pas piétiner par les gars qui composent l’équipe de basket; Sérieux, elle en atteint aucun, même les épaules d'Ethan font deux fois les siennes, et il a beau jamais faire un brin de musculation, son corps est plus robuste et musclé qu'elle. Comment elle fait pour ne pas abandonner ? C'est la championne de basket de l'université ??

Alors Ethan analyse un peu la posture des autres mecs autour d’elle et… Putain. Ils ont l’air de mater un chaton abandonné. Sans doute que, même si elle a des capacités, ils la ménagent, pensant certainement qu’elle est plus fragile qu’eux. On répétait souvent à Ethan, étant enfant, qu'il ne devait pas se défendre face à une fille car elles étaient plus délicates que lui. Mais bon, il se défendait quand même, et passait pour le gros enfoiré de service.

Ethan ne serait même pas étonné que les membres de l'équipe fassent des impasses sur des défenses ou qu’ils la laissent faire un tir juste pour lui faire plaisir ou espérer quelque chose. Mais dans le cas de notre insomniaque, ça ne se passera pas comme ça : lui, il s’en fout que ce soit une fille, elle est dans l’équipe adverse, alors il compte bien l’exploser.

« Bon t’as tout compris ? »

Ethan grogne, n’appréciant pas être sorti de ses pensées « Ouais ça va j’suis pas con non plus. »

Le chef d’équipe lâche un rire explicitement forcé et tous se placent alors sur le terrain pour enfin démarrer la partie.

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Zoey
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Jeu 30 Mai - 0:40
Zoey
Zoey Hepburn
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 19 ans
TAILLE / POIDS : 1m66 / 58 kg
MÉTIER : Boxeuse
"Tu joues comme une fille"

 La journée avait été un peu chiante, même Zoey n’avait pas pu tenir toute la journée le cul posé sur une des chaises, face à une table a essayer de saisir ce qu’un adulte racontait en prenant des notes. C’était bien simple, sa feuille de cours ressemblait plus à un feuille de brouillon qu’à une feuille de cours. Elle défiait qui que ce soit de parfaitement comprendre ce qu’elle avait écrit sur la feuille, de comprendre où menaient les diverses flèches et gribouillis. Si elle avait su, les chances pour qu’elle fasse un croquis de son prof étaient… Plus qu’élevées. Mais bon, Zoey était une sportive, clairement pas une artiste sauf si l’on considérait la boxe, et le sport en règle générale, comme étant une forme d’art. Zoey faisait sans doute partie de ces personnes pour qui le sport est une manière d’exprimer des sentiments et des émotions, une manière comme une autre après tout. Si certaines personnes dessinent, d’autre jouent de la musique, d’autres encore préfèrent le sport pour laisser leurs sentiments et émotions. Dès que la sonnerie fini par retentir, Zoey prit à peine le temps de ranger ses affaire dans son sac avant de presque courir jusqu’à la sortie de l’Institution, retrouvant son frère qui l’attendait devant, les mains dans les poches.
 
-          Yo. Tu vas pas à la fac ?
-          Si, si, mais j’ai oublié mes affaires et faire basket dans cette tenue… Très peu pour moi. Je rentre en vitesse et je vais voir les garçons.
 
Alec arqua doucement un sourcil mais n’ajouta rien, regardant simplement sa sœur. Zoey ne savait pas ce qu’il pensait mais elle faisait avec. Des jumeaux, oui, mais pas des télépathes ! Les deux jeunes gens rentrèrent donc sans trop parler, sans parler tout court et, une fois arrivée, la gamine salua son frère ainé et sa petite amie avant de rapidement se changer, de vider une bouteille d’eau et d’attraper un élastique. Tandis qu’elle repartait, Alec l’arrêta, le regard un peu trop sévère.
 
-          Tu sors encore ? Tu vas où ?
-          Au basket. Pourquoi ?
-          Tu traines un peu trop avec ces garçons je trouve… Tu sais ce que j’en pense.
-          Ouais, et tu sais que je m’en fous. Ils ne me feront rien et tu le sais.
-          Je sais surtout ce que les garçons de cet-
-          J’y vais !
 
Affichant un large sourire, Zoey était littéralement partie en courant de la maison pour rejoindre les garçons. C’était le rendez vous hebdomadaire après tout.
 
Le rendez-vous hebdomadaire à la fac… Qu’est ce qu’elle aimait ce moment ! C’était un moment et un endroit où elle aimait beaucoup être. Certes, elle n’a pas encore l’âge pour pouvoir étudier dans cette fac mais… Elle sait parfaitement qu’elle viendrait lors de la prochaine rentrée scolaire ! Tout ce qu’elle souhaitait, c’était que les garçons l’accepteraient toujours parmi eux lors des parties de basket. Un moment de partage, de rire où tout le monde oublie ses problèmes, quels qu’ils soient. Après tout, n’importe qui peut avoir l’esprit embrumé par de sombres pensées, par des problèmes quelconque ou tout simplement par les cours pour beaucoup. Elle était en pleine révision, et il en était sans doute tout autant pour les étudiants de la fac ? Ouais… Pourquoi pas, c’était à voir, peut être qu’elle pourrait demander aux garçons ? Elle verrait un peu plus tard pour ça, ce n’était pas une priorité absolue.
 
Saluant joyeusement les garçons présents, elle rejoignit son équipe et une fois tous les membres présents, le match commença. La jeune femme avait été très claire dès le début : elle ne voulait pas être traitée comme une petite fille fragile, qui ne faisait pas le poids face à des garçons ayant deux têtes de plus qu’elle pour certains. Elle était dans la moyenne de taille des filles mais loin d’être l’égale d’un homme physiquement parlant. Néanmoins, elle se débrouillait pas mal, sa petite taille lui donnait quelques avantages !
 
Le match se faisait tranquillement et lorsqu’un des joueurs dû retourner en cours, Zoey afficha la même tête que ses camarades jusqu’à ce qu’un d’eux interpelle un inconnu. La jeune décida d’aider le jeune homme à essayer de faire venir l’inconnu avec eux.
 
-          S’il te plait, les parties ne sont jamais très longues et c’est un super moyen de s’amuser un coup.
 
Elle n’était pas idiote, même si les personnes sortent de cours, il peut arriver à tout le monde de se détendre. Voyant qu’il approchait de l’équipe adversaire, Zoey adressa un large sourire au garçon.
 
-          Merci ! Tu nous sauves !
 
Son enthousiasme presque enfantin pouvait parfois faire peur, c’était clair, mais c’était sa personnalité. Regagnant son équipe, elle écouta la pseudo tactique mise en place avant de bien se placer. L’un des garçons se plaça au centre, attendant patiemment qu’une personne vienne en face de lui. Il lança.
 
-          Prêt à vous faire exploser ? Et pour toi le nouveau, ne ménage pas Zoey, elle pourrait mal le prendre.

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Ethan
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Jeu 30 Mai - 11:12
Ethan
Ethan Weaver
Ancien membre


« Tu joues comme une fille »


feat Zoey Hepburn

« Je ne vais ménager aucun de vous. »
Lâche Ethan qui ne prête pas vraiment attention à cette dernière réplique, gardant les yeux rivés sur le panier en face de lui.

La partie démarre et tous les rôles sont attribués, mais aussi respectés à la lettre par les différents joueurs. Ethan en tant qu’ailier fort de l’équipe, reste dans sa zone et laissant le match démarré, attendant quelques minutes pour voir arriver les premières attaques des adversaires. Il n’est pas le plus grand, pas le plus rapide, et pas le plus athlétique, mais il a un avantage : il hésite pas à attaquer.

Pourtant, son début de jeu est assez timide, juste le temps de reprendre ses marques. Ce n’est pas la première fois qu'Ethan joue au basket, c’était le sport phare de son collège à son lycée, et il y jouait régulièrement avec un des garçons de sa seconde famille d’accueil.

En résumé : il a les bases. Le jeune homme passe alors d’un poste fixe sans réel impact sur le jeu, à des actions plus concrètes : il se met d’un coup à effectuer des passages en force pour récupérer la balle de l’un de ses attaquants pour l’envoyer au loin au chef d’équipe qui sert de meneur pendant la partie. D’ailleurs, celui-ci lance un sourire amusé à Ethan, comme pour lui faire comprendre qu’il a bien joué pour le coup. Mais Ethan l’ignore.

Le match s’enchaîne et tous les joueurs sont à fond, même notre insomniaque qui commence à réellement prendre goût à ce jeu même s’il reste silencieux au contraire des autres qui n’hésitent pas à hurler le nom de ceux à qui ils envoient la balle. Ce sport est parfait pour lui : Personne ne le regarde vraiment, personne ne le touche vraiment : ils ne le voient pas comme Ethan, mais comme un simple joueur parmi tant d’autres. Le jeune homme ne se sent ni jugé, ni épié, ni scruté de part en part… Et ça lui fait oublier tous ses problèmes l’espace d’un instant, comme s'il devenait invisible, vide dans son petit crâne.

Même sa posture a changé, en toute logique : il s’est redressé et son corps est plus vif. Son regard est déterminé et curieux, comme un gosse concentré à la tâche qu'on lui a confié. Ça le change de son dos voûté avec les épaules toutes crispées, ou de son regard blasé avec les mains dans les poches. Ça le transforme même, à ce niveau là, il n'a plus son espèce de dégaine dépressive. Toute son allure transpire le mouvement, comme les autres joueurs. Il se fond dans le décor, pour une fois. Ethan est comme un petit robot rouillé à qui on aurait tourné la manivelle pour relancer sa mécanique, et foutu un coup de pied au cul pour que la machine avance enfin.

Alors qu’il faisait défense en zone, Ethan remarque alors la fille qui s’approche dangereusement du panier en dribblant. Elle attaque ? Elle ? Depuis quand elle est au poste arrière ? Même s'il aurait dû s’en douter : ce n’est pas la plus grande, mais c’est la plus agile et rapide de son équipe, même si elle ne marque pas, c’est évident que c’est cette fille qui file la balle au pivot pour son tir.

C’est alors que d’un coup, Ethan vient la bloquer et lui faire une reprise de dribble avant qu’elle n’est pu faire sa passe ; il balance le ballon au chef d’équipe qui tente à son tour un passage en force dans l’équipe adverse. Ethan lance un regard furtif à la lycéenne à côté de lui, elle a une bonne stratégie, c’est pas une débutante comme lui, il se demande même si finalement, ce n’est pas elle qui le ménage l’ayant laisser faire sa reprise de dribble sans l’esquiver.
Mais cette idée, ça l’énerve.

Le match continue avec un rythme effréné, la balle alterne les deux parties du terrain sans vraiment qu’une équipe domine l’autre. Les deux ont chacun un panier à leur actif.
Ethan ne cesse d’observer tous les membres de l’équipe un par un, leur technique, leur stratégie, leur faiblesse ou leur erreur. C’est fou ce qu’on apprend en regardant le jeu de quelqu’un. Par exemple, le chef d’équipe, le meneur en soit, qui semble un peu trop solitaire et s’amuse à traverser tout le terrain en dribblant, sans comprendre que le joueur le plus grand près du panier n’attend que sa passe pour marquer. Ou cet autre ailier hyperactif qui au lieu de défendre, s’efforce d’attaquer alors que ce n’est pas son rôle, et enchaîne les fautes en pénalisant son équipe.

Et cette fille, putain, il ne connaît même pas son nom et ça le tue de ne la repérer qu’à ce détail : au final, c’est elle la plus vive de son équipe, et c’est pourtant la plus jeune et la plus petite, mais c’est peut-être ce qui la rend plus humble ou motivée. Elle n’a pas l’air égocentrique ou dans sa bulle, elle file le ballon à des joueurs de façon stratégique et enchaîne les attaques uniquement si ça peut aider son équipe.

Ouais, ça a l’air d’être une gentille, elle, ce genre de personne joyeuse qu’Ethan envie en secret, et jalouse presque. C'est peut-être pour cette amertume qu'il semble encore plus sévère avec elle. Ethan s'acharne à contrer ses tirs sans aucune pitié, du moins, plus qu'avec les autres joueurs. ...Ou alors c'est pour prouver qu'il ne s'adoucit pas sous prétexte parce que ce soit une fille ? ou qu'elle soit plus jeune ? Ou alors c'est encore une autre raison ? Mystère.

D'ailleurs, en parlant de lui, son jeu aussi traduit son caractère : c’est l’ailier fort par excellence. C’est la barrière de sa zone, et il s’efforce de ne laisser personne rentrer dans son espace de défense. Si quelqu’un s’approche, Ethan attaque, contre, repousse. Il n’a pas souri une seule fois, même quand l’un des membres de son équipe a réussi son dunk. C’est une sorte de garde qui fait son rôle à la perfection sans vraiment transmettre la joie du sport et du collectif. Mais au moins, les autres étudiants de son camp ne semblent pas affecter par le fait qu’il serve de remplaçant. Ethan s’est bien adapté… Comme il l’avait promis à sa tutrice. Il ne nie pas, mais il est déjà impatient de lui conter ça entre deux phrases banales, juste pour qu’elle soit rassurée pour son arrivée à l’université.

Mais au final… S'il joue au basket avec d’autres étudiants, c’est pour lui, ou pour elle ?

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Zoey
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Dim 2 Juin - 17:19
Zoey
Zoey Hepburn
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 19 ans
TAILLE / POIDS : 1m66 / 58 kg
MÉTIER : Boxeuse
"Tu joues comme une fille"

La jeune femme fut satisfaite de la réponse qu’avait donnée l’inconnu. Enfin quelqu’un qui n’allait pas la ménager au début juste à cause du fait qu’elle soit une fille. Une pauvre petite fille sans défense. Cela la faisait plus rire qu’autre chose à vrai dire, elle était loin d’être ce genre de personne. Elle en était même extrêmement loin ! Peut être qu’elle le fut plus jeune, Zoey n’avait plus aucun souvenir de cette époque. Ce n’était pas plus mal, elle ne voulait pas se souvenir de cette Zoey, si elle avait bien entendu existée. Ça, rien n’était moins sûr. Se retrouvant parmi les géants qui composaient son équipe, n’importe quelle autre fille se serait sans doute senti petite… ou mal à l’aise mais le courant passait toujours très bien avec les garçons. Certaines filles de l’Institution avaient tentée de lancer des rumeurs mais la jeune n’avait jamais été particulièrement touchée par ces dires. Seul Alec s’était énervé vis-à-vis de ces rumeurs. Il s’était toujours énervé en voyant que sa sœur ne réagissait pas et lorsqu’il allait en parler aux filles, cela partait en bagarre avec leurs « chiens de garde ». Bordel, elle s’en était voulu un très long moment mais force était de constater qu’elle ne pouvait rien faire pour aller contre l’instinct protecteur de son frère.
 
Ecoutant ce que disait le chef d’équipe, Zoey se contenta de hocher la tête, prenant sa place d’arrière. Ce poste lui convenait parfaitement après tout, surtout en voyant ses capacités au niveau de l’athlétisme.  Souriant largement, elle attendait patiemment que le match commence. Tout le monde jouait parfaitement son rôle, avec plus ou moins de sérieux tout de même. Certains jouaient pour jouer, d’autres pour gagner. Zoey s’en foutait, tant qu’elle pouvait se dépenser un peu, elle prenait ! L’hyperactivité dont elle était atteinte lui faisait du bien… Si certaines personnes se plaignent de ce que cela peut engendrer et causer, la jeune femme s’en moque totalement. Tellement qu’elle préfère passer outre pour des raisons évidentes. Elle ne pouvait pas vraiment aller contre la personne qu’elle était et qu’elle sera sans doute jusqu’à la fin de ses jours. Enfin, peut être que le temps aura raison de son comportement, de sa façon de se comporter en cours ou n’importe où ailleurs. Elle ne savait pas vraiment, elle ne saurait ça que lorsque les choses commenceront à bouger de façon plus… Claires et certaines.
 
Suivant le match, participant sans la moindre hésitation, les passes étaient toutes un minimum réfléchit, jamais faites sous le coup du stress car un jeune homme se trouvait juste en face, l’empêchant de passer. Profitant de sa petite taille, elle se déplaçait avec beaucoup d’aisance, prenant un très net plaisir à jouer avec ces personnes. Même le nouvel arrivant s’en sortait super bien.
 
Néanmoins, le fait d’arriver juste en face de lui l’étonna un peu. Elle avait été tellement prise par le jeu de son équipe qu’elle n’avait pas fait très attention à ses adversaires, à son adversaire du moment. Tandis qu’elle tentait une feinte en lui adressant un sourire dont elle seule avait le secret, la balle lui échappa et fut envoyée un peu trop loin à ses yeux. Elle pesta, tout de même amusée et ne s’en cacha pas.
 
-          Eh merde.
 
Reprenant très rapidement sa place, elle regardait et essayait de soutenir son équipe tant que possible et sans dépasser la limite de la faute et des choses à ne pas faire par la même occasion.
 
Le match continuait, avec des moments plus hargneux que d’autres, plus dynamiques aussi. Toute l’énergie dépensée se ressentait et une certaine adrénaline parcourait les veines de la jeune femme qui en profitait amplement. Inutile de dire qu’elle adorait cette sensation.
 
Les points s’enchainaient, pour les deux équipes. Aucune n’arrivait à vraiment prendre l’ascendant sur l’autre. La respiration un peu plus rapide que précédemment, Zoey porta la main à ses côtes avant de faire abstraction de la douleur. Ce n’était pas un point de côté mais sa côte fêlée qui lui rappelait son existence. Elle n’y prêta pas plus attention que ça et reprit son match de plus belle, se re-concentrant sur ce qu’il se passait pour ne pas rater quelque chose d’important.

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