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| | [2019] Un pacte avec le Démon |
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|   Mer 3 Juil - 23:57 Cesar Cesar SanchezAncien membre SEXE :  ÂGE : 18 ans TAILLE / POIDS : 1m78 / 67 kg CLASSE : 3°A Pactiser avec un démon est un choix particulièrement difficile …
Nous sommes le 3 Mai 2019, ça va faire bientôt plus de trois mois que je suis coincé dans cette prison. Trahis et laissé pour mort par mes maîtres et mes anciens camarades que j’appelais autrefois, ma « famille. » Pourtant, j’avais tout donné pour la « maison », j’étais un de leur meilleur élément, j’étais leurs yeux, leurs oreilles et la main droite qui se chargeait d’étouffer en silence tous ceux qui oseraient empiéter les intérêts de la famille. Malgré, tous les devoirs et les sacrifices, on m’a laissé tombé comme un vulgaire pion dans un grand échiquier.
Pourquoi House ?
Pourquoi t’as fait ça ?!
J’étais ton meilleur bras droit,
J’étais le meilleur de tes chevaliers de l’ombre !
J’étais prêt à tout pour la famille !
Prêt à me salir les mains
Et à éliminer tous ceux qui t’auraient offensé !
Alors, pourquoi tu m’as laissé à l’abandon comme si je n’étais qu’un chien ?!
¡Hijo de puta!
Depuis plusieurs jours, je n’arrivais pas à digérer la frustration et la haine que j’éprouvais pour mon ancien maître, celui que j’appelais affectueusement mon « grand-père », Monsieur House. Je ne connais certes pas son visage, ni son nom ou encore son prénom, mais il était un grand mentor, un guide. Sans lui, je n’aurais été au mieux qu’un petit gangster ou encore qu’un gamin errant dans les rues d’Acapulco. Monsieur House était pour moi l’équivalent d’un Dieu omnipotent et d’un grand-père bienveillant. Être trahis et laissé abandonner, fut un choc, pour moi qui fut entraîné et endoctriné depuis que j’ai été récupéré gamin par le Cartel House. Cependant, la réalité est venue un soir me toquer à la porte et me rappeler malheureusement, mais nécessairement la triste réalité. Je n’étais qu’un pion, un soldat parmi des milliers d’autres au sein du Cartel.
Désormais, je n’ai plus qu’un souhait, me venger. Pas seulement pour la trahison, mais également et surtout pour toutes ces années de mensonges et d’endoctrinement pour me décerveler. Cependant, il est vrai que je ne peux pas tout jeter tout ce qu’a pu apporter tout de même la « famille », j’ai acquis de nombreuses compétences qui encore à l’heure actuelle me sont bien utiles et qui sûrement plus tard, le seront encore.
Toutefois, si je veux me venger, il va falloir que je me taille d’ici. D’après une jeune nympho nommée Eri, on peut avoir un permis de sortie en se comportant comme un élève modèle, en faisant par exemple les devoirs et en ayant de très bonnes notes à « l’école » (d’après ce que j’ai compris). Même si l’idée de jouer « l’étudiant intello » et le « lèche-botte » ne me plaisait pas trop, ça valait le coup pour avoir ce permis et en profiter pour se tirer d’ici. S’évader est une chose, assurer ses arrières en est une autre. Si je quitte cet endroit, je serais livré à moi-même dehors, j’ai bien quelques cachettes à Londres pour me réfugier et tromper la vigilance aussi bien des flics que des assassins et des sbires du Cartel House, mais ce n'est pas une garantie à long terme. D’ailleurs, la rumeur voulait que le Cartel House contrôlait prêt de la moitié de la capitale, ce n’est sûrement que des mensonges, mais je savais en revanche que ce n’était pas une petite mafia. Non, imaginer plutôt une espèce de multinationale du crime avec un immense réseau à l’échelle mondiale comptant aussi bien des mafias criminelles que des entreprises privées, ainsi que des lobbis politiques.
L’ennemi auquel je faisais face, était pratiquement un empire mondial. Néanmoins, je sais que le quartier général, le cerveau, le noyau restreint qui dirige tout le Cartel se trouve bien cacher à Londres. House y serait là, la raison était pour le moment inconnue, mais ça ne saurait tarder. Si je voulais survivre et prendre la tête d’House, ainsi que de ses proches collaborateurs, il me fallait des soutiens. Toutefois, les seuls soutiens que je pouvais me rallier ou ne serait-ce me rapprocher, n’étaient d’autres que les rivaux du Cartel. On y trouvait dans les rangs aussi bien les entreprises privées qui étaient en concurrences avec les sociétés (affilées au Cartel) dans le marché civique, mais également les mafias et les gangs qui n’étaient pas soumis à son influence et qui se battent pour le contrôle du marché noir de la capitale. Malheureusement, entre les barreaux, ça risque d’être compliqué de communiquer avec l’un d’entre eux. Mais, j’ai entendu dire qu’il y avait un individu qui pourrait m’aider au sein même de ce trou à rat, surprenant ! Ce type s’appelait Kaled Raynor, un amerloque qui même s’il était entre les barreaux, exerçait une forte influence grâce à ses réseaux et à des groupes qui lui restèrent tout de même fidèles.
Il fallait que j’entre en contact avec ce type, ce gars-là était d’après ce qu’on m’a pu dire, un fourbe et un grand manipulateur. En plus d’être un mec particulièrement baraque, on m’a dit aussi que ceux qui avaient cherché des noises avec lui, avait très mal fini. C’était sans aucun doute le « prisonnier » le plus dangereux de l’IRS, même les gardes n’osaient pas le contrarier. Si y avait un type qui pouvait m’aider dans ma quête de vengeance, c’était bien lui. J’avais envoyé un message à ce dernier, juste quelques notes qui disaient :
« Salutation Kaled Rayor,
Ta réputation te précède au sein de cet établissement.
Si je t’écris ce message, c’est pour qu’on se parle en privé,
J’aimerais discuter amplement avec toi de business,
Je suis au courant de tes activités, mais je ne dirais rien.
Bien, au contraire, j’aimerais t’aider,
J’ai des tas d’infos qui pourraient bien t’être utiles.
Utile, mais à quel niveau ?
Disons, le niveau qui te permettrait d’avoir la mainmise de tout le marché noir de la capitale.
Je peux t’aider à te débarrasser d’un puissant rival,
Es-tu intéressé de provoquer la chute d’un empire ?
Qu’en dis-tu ?
Si tu veux me voir, tu me trouveras vers la porte du toit à 19 heures.
A bientôt.
Signé Le Chasseur. »  |
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| Ven 19 Juil - 8:34 Kaled Kaled RaynorAncien membre SEXE : ÂGE : 18 ans TAILLE / POIDS : 1m96 / 95 kg CLASSE : 4°A Bip … Bip … Bip … Ce son … cela fait une semaine que je l’entends sans interruption même quand je ne suis pas dans la pièce. Parlons-en de cette pièce, une banalité sans précédent, une simple chambre d’hôpital, un lit, une fenêtre, les toilettes pas loin et malheureusement une jeune femme couverte de tuyau pour divers utilités se trouvant dans le lit. Qui était-elle ? Morgane Koch, une de mes informatrices, pour faire simple, c’est une prostituée/espionne à ma solde, mais pourquoi suis-je à son chevet ? Car je prends soin de mon personnel et que j’attends surtout les informations de mes contacts pour trouver le salopard qui a foutue Morgane dans le coma. Un de mes agents m’avait prévenu tard dans la nuit qu’il avait retrouvé Morgane chez elle battue à mort avec les deux mains coupées. Une ordure ose priver une femme de ses mains, mais ose surtout attaquer mon personnel ? J’attends le jour où mes poings iront dans la gueule de ce petit fils de … Excusez-moi ? Les visites sont finies.
- Je vois, il est déjà tard. Tenez-moi au courant si son état de santé change.
- D’accord. Au revoir.
Je me dois de partir, mais je n'allais pas vers l'école, j'avais envie d'être au calme et m'occuper de trois trucs dans mes affaires. Direction le bureau qui, je pense, doit encore crouler sous la paperasse. Il est vrai que je me suis concentré sur les études et la peinture que sur mes affaires commerciales, donc il est possible que j'ai pas mal de retard à combler. - Bonjour Victor
- Bonjour Monsieur, c'est un plaisir de vous revoir.
- Du nouveau ?
- Mmh, Chris est passé, il a réglé le travail en retard et sinon … Alfred a déposé ce que vous lui avez demandé et j'ai déposé une lettre sur votre bureau.
- Merci Victor, tu peux rentrer chez toi.
- Merci Monsieur.
L'homme imposant nous quitta après une tape sur l'épaule et une accolade, puis-je pris la direction de mon bureau tout en allumant une de mes cigarettes. *Tilt, vous avez un nouveau message* Un message ? Qui est assez fou pour m'envoyer un message à cette heure… Oh ? C'était Nia qui m'envoyait un petit "Salut ça va ? Tenté par une sortie ensemble ?". Il est vrai que depuis les cours de natation, nous n'avions pas pris plus le temps de discuter et je n'avais toujours pas remboursé ma dette. - Une sortie ? Mmmh … Pourquoi pas.
Le simple « Je ne vais pas refuser l'invitation d'une si jolie femme. J'accepte volontiers » fera amplement l'affaire. Pour l'instant, j'entrai dans mon bureau pour le voir propre et organisé, il y avait ma bouteille de whisky et mon cendrier à la bonne place, la fameuse enveloppe de Victor et le porte-document d'Alfred. Chris avait fait du bon boulot avec mes absences, il avait géré le commerce d'une main de fer en même temps, il était mon bras droit. Posant mon cul sur la chaise je feuilletais les documents que j'avais demandés. Il n'était pas porteur de bonne nouvelle, mes chiffres d'affaires étaient toujours stable ce qui n'était pas le problème majeur. Ce qui me dérangeait, c'était les membres de mon personnel qui diminué. Il y avait Morgane, mais il y avait aussi trois autres personnes, mais eux, ils n'eurent pas la chance d'en sortir vivant, enfin deux d'entre eux en tout cas, le troisième est toujours porté disparu. Mes soupçons étaient rivés sur les familles rivales qui étaient résidentes des terres. Il n'y avait que deux grosses familles qui pouvaient m'emmerder, le Cartel House qui était surement celui qui était le plus dominant de tous même s'il arrive à mon groupe d'avoir des escarmouches avec eux et il y a l'autre groupe dont je retiens jamais le nom, mais ils ne doivent être qu'un ramassis de Rosebeef à la con qui mérite une paire de baffe. Ce qui me chiffonne, c'est que chaque groupe sait que j'ai les moyens de faire disparaître chacun d'entre eux, mais aucune info sur l'enflure qui a attaqué Morgane. - Beau boulot Al' mais je n'ai rien appris …
Je n'avais pas obtenu ce que je voulais et pour me soulager de ceci, je me servi un verre de whisky et alluma un de mes cigares favoris tout en examinant la lettre qui n'attendais que d'être ouverte. Autant en profiter. Je pris l'enveloppe dans les mains, l'examinant sans voir quelque chose de particulier avant de l'ouvrir et de sortir la lettre. « Salutation Kaled Rayor,
Ta réputation te précède au sein de cet établissement.
Si je t’écris ce message, c’est pour qu’on se parle en privé,
J’aimerais discuter amplement avec toi de business,
Je suis au courant de tes activités, mais je ne dirais rien.
Bien, au contraire, j’aimerais t’aider,
J’ai des tas d’infos qui pourraient bien t’être utiles.
Utile, mais à quel niveau ?
Disons, le niveau qui te permettrait d’avoir la mainmise de tout le marché noir de la capitale.
Je peux t’aider à te débarrasser d’un puissant rival,
Es-tu intéressé de provoquer la chute d’un empire ?
Qu’en dis-tu ?
Si tu veux me voir, tu me trouveras vers la porte du toit à 19 heures.
A bientôt.
Signé Le Chasseur. »Le chasseur ? Qui est assez con pour ce surnommer comme ça, il est coincé au Moyen-Age ou dans un jeu en ligne celui-là, mais il a surtout le culot de me demander un rendez-vous privé ? Il me plaît bien ce con. Il veut échanger des infos contre du matériel ? Aurait-il des infos sur l'individu coupeur de main ? Qui ne risque rien n'a rien. - Delta, prépare trois de tes hommes, j'ai rendez-vous. Vous prendrez position pour me couvrir. Mmh ? Oui j'ai mon arme, ne t'inquiète pas.
Le choix était vite fais, ce crétin pouvait me demander la lune que je lui donnerais, il me faut les infos qu'il possède. C'est donc le plus rapidement possible que je me suis rendu sur les toits de l'école. L'heure ? J'étais en avance d'une demi-heure et je savais déjà en avance que mes hommes étaient en position avec leurs snipers. Je ne devais plus qu'attendre et rien de mieux que de s'allumer une cigarette pour patienter. Il était là, je le savais, sa présence bien qu'étant camouflé, il n'avait pas dissimulé une légère soif de sang à mon égard. -Je sais que vous êtes là. Faut pas être timide … Hunter c’est ça ? Ou plutôt … Cesar je crois. Inutile de te dire que je sais beaucoup de chose, j’ai assez d’informateur dans le monde pour savoir quand la Reine d’Angleterre va aux toilettes pendant que le dictateur Corée se touche tranquillement devant son bureau.
Tirant sur ma cigarette et crachant aussitôt la fumée, je me retournais vers mon interlocuteur que je ne parvenais toujours pas à voir vu qu’il est toujours dans l’ombre.
- Si tu me demande ce n’est pas pour faire une partie de belotte. Qu’est-ce que tu veux ?
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| Dim 15 Sep - 22:28 Cesar Cesar SanchezAncien membre SEXE : ÂGE : 18 ans TAILLE / POIDS : 1m78 / 67 kg CLASSE : 3°A - Si tu me demande ce n’est pas pour faire une partie de belotte. Qu’est-ce que tu veux ?
- La vengeance, déclarais-je en sortant enfin de ma tanière.
Nous y voilà, enfin ! Vous demandez sûrement ce que j’ai pu faire durant cet intervalle de temps ? Pas grand-chose, je ne vais pas le cacher, si ce n’était d’attendre depuis un bon petit moment au niveau du toit. Les cours étaient d’un profond ennui, même si j’essayais de paraître comme un bon petit élève modèle comme l’avait préconisé la petite Eri Tanaka, l’ennui ce n’était pas tant de jouer la comédie, mais plutôt de supporter ces profs, dont la plupart me cassaient les couilles, sans oublier quelques têtes à claques qui jouaient les racailles. D’ailleurs, je n’ai pas hésité à foutre quelques poings et éclater quelques bouches, histoire de remettre de l’ordre et leur faire comprendre que c’était moi le prédateur et que les petites hyènes de leurs genres, n’avaient pas intérêts à faire chier le lion. Le souci, c’est que ces petites bagarres sont parvenues aux oreilles de l’administration. Et évidemment, j’ai été sanctionné. Fort bien, me voilà davantage sanctionné et entravé par l’administration de cette prison.
Qu’est-ce que j’allais pouvoir faire ? Avec l’administration au cul, ça devenait plus difficile de se casser d’ici. Mes plans d’évasions s’étaient avérés être des échecs, c’est d’ailleurs comme ça que je me suis fait connaître dans tout le centre pénitencier, et ma tentative de « draguer » ou plutôt de jouer l’élève modèle n’a pas marché aussi. Alors, je n’avais plus tellement de solutions sous la main, il allait falloir que j’obtienne des soutiens, des alliés qui pourraient m’aider à me tirer d’ici et à accomplir ma vengeance contre House. Fort heureusement, il y avait bien quelqu’un et cette personne n’était d’autre que ce Kaled Raynor.
Alors que j’attendais depuis un bon petit moment, le voilà enfin !
- Je sais que vous êtes là. Faut pas être timide … Hunter c’est ça ? Ou plutôt … Cesar je crois. Inutile de te dire que je sais beaucoup de chose, j’ai assez d’informateur dans le monde pour savoir quand la Reine d’Angleterre va aux toilettes pendant que le dictateur Corée se touche tranquillement devant son bureau.
Bon ! Je vois que le gaillard a l’œil affûté, ça ne servait à rien de se cacher dans l’ombre, allez ! Il est maintenant temps de se présenter :
- Si tu me demande ce n’est pas pour faire une partie de belotte. Qu’est-ce que tu veux ?
- La vengeance, déclarais-je en sortant de l’ombre.
Nous y sommes, nous voilà face à face. Décidément, il est balaise le gaillard. Prenant une tonalité quelque peu nonchalante, je lui annonçais calmement :
- Connaître, quand est-ce que la reine d’Angleterre va aux toilettes, c’est facile. Mais, connais-tu ceux qui se cachent derrière elle ?
Soufflant quelques instants, je repris toujours de la même intonation :
- Si je te dis qu’il y a une guerre secrète à Londres, est-ce que tu me croirais ? Car c’est en ce moment le cas, sous l’ignorance d’une bonne partie de la populace de cette ville. Une guerre opposant deux groupes exerçants une forte influence sur la ville et dans tout le pays. Si je te dis que l’un d’eux contrôle la pègre et le marché noir, tout en étant présent dans le monde de la finance et du gouvernement, est-ce que tu me croirais ? |
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