[2019] L'instument et la voie peuvent laisser des larmes coûler

Une belle journée commence, bon, on est l’après-midi maiiiiiiiiis…..voila, j’ai pas d’excuse. L’allure joyeuse, je me promenais dans ce quartier : Soho.  J’avais entendue dire que ce quartier, bien que « chaud » au premier abord, mais il se trouvait que plus au sud de ce quartier ce trouvait le « Chinatown ».

Alors que je posa un premier pas dans ce Chinatown, franchissant l’arche Chinoise. Les couleur vives et les dorures sont magnifique ! Les lanternes chinoises semblaient me suivre  pendant que je parcourais la rue. À propos, vous vous demandez sûrement ce que je fais là ?  J’ai entendue dire, par Addison, qu’une boutique d’instrument de musique asiatique avait récemment ouverte, eh bien sur, pour moi = musique + asie = perfection !

Profitant du long chemin qui menait à la récente boutique, je mis mon casque sans fils sur mes oreilles et régla à l’aide de mon téléphone la chanson que je voulais écouter. Après de long moments d’hésitations, je choisis finalement « Flashback » de DA-ICE, un groupe Japonais dont la musique me mettez de bonne humeur. Et bientôt, tout comme à mon habitude, je fredonna la chanson à voie basse pour ne pas gêner les passants .

« Flash Back
Dangaizeppeki Yukusaki ga doko demo
Back Nōnai HAKKINGU
Yes get up get up get up Nandodemo
Flash Back
Tannai zettai Ai ga kie tetta jinsei
Back Chōdai BASSHINGU
Yes I know I know I know Shigeki-teki Flash Back »

Honnêtement, je ne sais pas combien de temps j’ai passé de temps à écouter les chansons, je peux simplement donner les titres et groupes : « Flash back » de DA-ICE, « Cheer up » de Twice, l’ost de Tockyo Ghoul, « Boombayah » et « Ddu-du Ddu-du » de BLACKPINK et celle que j’écoute encore : « Young Forever » de BTS.

Je ne sais pas si c’est moi, que je suis trop sensible, ou leur chanson qui est touchante, mais comme à mes habitudes quand je trouve une chanson touchante, je laisse couler une larme le long de ma joue mais pourtant tout en fredonnant la chanson… :


“지금 날 위로하네      
완벽한 세상은 없다고 자신에게 말해 난
점점 날 비워가네
언제까지 내 것일 수는 없어 큰 박수갈채가
이런 내게 말을 해 뻔뻔히
네 목소릴 높여 더 멀리
영원한 관객은 없대도 난 노래할 거야
오늘의 나로 영원하고파
 
영원히 소년이고 싶어 난
 
Forever we are young
날리는 꽃잎들 사이로 헤매어 달리는 이 미로
Forever we are young
넘어져 다치고 아파도 끝없이 달리네 꿈을 향해
 
Forever ever ever ever
꿈 희망 견뎌 견뎌
Forever ever ever we are young »

(traduction : Essayer de me réconforter
Je me dis que le monde ne peut pas être parfait
Je commence à me laisser aller
Les tonnerre d'applaudissements, je ne peux pas le posséder pour toujours
Je me dis, sans vergogne
Élevez votre voix plus haut
Même si l'attention n'est pas éternelle, je continuerai à chanter
Je veux rester comme ça pour la vie

Je veux rester jeune pour toujours

Pour toujours nous sommes jeunes
Sous les pétales de fleurs qui pleuvent, je cours, tellement perdu dans ce labyrinthe
Pour toujours nous sommes jeunes
Même quand je tombe et que je me blesse, je continue à courir vers mon rêve

Pour toujours jamais jamais
Rêves, espoirs, futurs, futurs
Pour toujours, jamais nous sommes jeunes)


Que ?… Oups, je crois bien que je suis restée plantée devant la boutique sans même m’en apercevoir… Raaaaaah, c’est comme ça à chaque fois ! Je devrais vraiment faire attention, j’ai vraiment dus avoir l’air stupide….Oh zut j’ai envie de m’enterrer tout au fond de la terre...

Alors que j’avais repris mes esprits, je vis un regard brun plongeait  dans mes yeux. C’était un homme au cheveux noir, à la peau pâle et grand. Très grand, beaucoup trop grand...Ou alors je suis trop petite, je pense que c’est surtout ça ! Bon, faut pas exagérer, j’ai pris quelque cm, je suis passé de 1m64 à 1m 64,5…. Pas sur que le « ,5 » compte dans mon carnet de santé…Alors que j’allais saluer l’homme devant moi, il prit la parole, dans un anglais parfait, mais avec un fort accent étrange, que je n’avais jamais entendus.


« Ça va aller ? »

Oh non...me dites pas qu’il m’a vu rester planter devant la vitrine ? Mais pourquoi toujours moi… Mais pourquoi je suis comme çaaaaaaaaaa…. Attendez… et mince j’ai même pas pris la peine d’essuyer la trace du passage de ma larme, mais miiince...J’ai honte de moi…

« Oh, oui, ne vous inquiétez pas Otona-san ! »

D’un revers de manche, j’essuie toute preuve du passage de la larme et m’inclina légèrement, comme me l’avait appris ma Okaasan (mère), pour lui témoigner du respect, car malgré mon éducation qui se passa en Amérique, Okaasan m’avait instruit la politesse Japonaise et tout ce qui touchait de près ou de loin au Japon.

« je m'appelle Alexei. Tu sembles pas très présente, ta musique doit vraiment être top pour te mettre dans cet état »

Il sourit et recracha un nuage de fumé et je souris. Il me semblait très amicale et peut être que le compliment sur la musique que j’écoutais n’y étais pas pour rien. Voulant être polie, j’enleva le casque de mes oreilles, restant autour de mon cou.

« Enchanté Alexei, je suis Aiko Garasu. Je marqua un léger temps de pause avant de reprendre, ma musique ? Top ? Oh oui elle l’était. Pour moi, oui, elle l’est. Beaucoup disent que ce sont des chansons pour les gamines de 13 ans,  qui raconte des histoires d’amour à l’eau de rose sans sens chanté par des « pédales » comme certains aiment les appeler, mais pour moi ce sont des chansons qui peuvent raconter différente chose, passant par l’histoire d’amour, la dépression, le rêve, l’acceptation de sois, la joie et la folie de la jeunesse, un message à faire passer ou tout simplement une réalité à qui l’on ne peut pas échapper, chanté par des personnes d’une culture différente et au Mv (Musical Video) soigné et pour la plupart ayant un sens.

Je le fixa un moment, il ressortait visiblement de l’échoppe, un musicien ou s’intéressait-il à la musique ?

« Vous….vous vous intéressait à la musique ou êtes vous musicien ? »

« Ancien musicien. Maintenant j'enseigne la musique dans une Institution ici en Angleterre. »

Ancien musicien, et maintenant enseignant dans la musique dans une Institution ? Oh, ce pourrait-il que je rencontre mon professeur de musique ? Je vis l’homme nommé Alexei se redresser et plonger de nouveau son regard dans le mien. C’était un peu déstabilisant, mais pas désagréable.

« Vraiment ? Serais-ce par hasard dans l’Institution Indarë ? Si c’est le cas, je pense que nous allons nous croiser, je viens d’arriver pour étudier à cette Institution »

Je souris, au moins je connaîtrai un professeur en avance !

J’observas un moment le style vestimentaire.  Il était d’une certitude presque casi qu’il appreciait le métal, comme le laisser paraître son style. C’était original, je n’avais jamais vus des personnes porter ce genre de vêtements, mais ce n’étais pas gênant, au contraire, il en dégageait un charme. J’avais l’impression de faire pâle figure, avec mes vêtement banal et passe-partout face à son look.
Je l’observa passer sa main dans ses cheveux avant de soupirer.

« Désoler je ne suis pas très doué pour engager les conversations. Comme beaucoup de musicien je ne suis pas très sociable »

Je souris. Oh oui, je connaissais bien ce sentiment avant, en dehors de mes amies et de ma famille, je n’osais pas aborder les autres personnes….Et c’est toujours un peu le cas.


« Tu viens d'où ? Je suis russe, j'ai eu du mal à me faire à la vie Anglaise personnellement »

Russe….Ce grand pays ? Je connais ce grand pays de nom, mais pas plus .  Pour ma part, je n’ai pas vraiment de mal à me faire à la vie Anglaise, elle n’est pas si différente de la vie Américaine, du moins, de mon point de vue.


« Je viens d’Amérique ! Mon père et Américain mais ma mère est Japonaise ! »

Comme à mon étrange habitude, je devins bien plus enjoué. Peut être étais-ce parce que je me sentais plus à l’aise ?

« Tu as déjà bus de leurs thé ? Il paraît qu'il est bon »

« Le thé anglais ? Non, jamais, j’en ai beaucoup entendu parlé mais je n’en n’est jamais bus »

Alors que je laissais mon regard divaguer sur les décors de la rue quand l’homme me fit signe de le suivre, déclarant :

« Je connais une bonne adresse, enfin du moins on m'en a déjà parlé. Je ne suis pas ici depuis longtemps, mon père est anglais et ma mère était russe »


C’était donc de là d’où provenait son étrange accent : la Russie. Je ne visualisais pas très bien le pays, si ce n’est que des clichés me venant à l’esprit avec le nom du pays.
Suivant mon guide, nous quitons alors de quelques mètres seulement le quartier chinois pour nous diriger vers un magasin à devanture verte qui était décoré de pâtisseries plus alléchante les unes que les autres. Il ouvrit la porte, sûrement pour me laisser entrer. Je le remercia d’un « merci » amical et d’un sourire enfantin.

Devant le comptoir, mon potentiel professeur fit sa commande puis vînt mon tour. Je commanda alors mon thé, puis, suivant son exemple, je réserva quatre petits gâteaux au chocolats pour mes amies, mon grand frère et moi. Lorsque nous recevons nos thés, nous allons nous asseoir à une table. j’admirai au passage la boutique éclairée par des lustres qui me rappelaient les restaurants chic auquel mes parents nous emmenaient, Teruki onii-chan et moi. Le comptoir en verre était sublime est semblait ne porter aucune trace de doigts que les enfants aimaient faire. Alors que Alexei et moi laissaient notre thé infuser, il me questionna :



« Pourquoi tu as quitté l’Amérique ? Les études ? »

Je tournai tranquillement le sachet de thé dans sa tasse, fixant le liquide avant de relever ma tête vers mon interlocuteur.

« Non, je n’avais aucun problème pour les études, ni Teruki, mon frère, d’ailleurs. Nous sommes venues ici pour exercer le chant et la danse. Et vous ? Pourquoi êtes vous parti de la Russie ? »

Alors que j’attendis tranquillement ma réponse, je vis que mon thé avait suffisamment infusé et je retira le sachet pour le poser sur ma cuillère éviter de mouiller de trop la table. Je porta la tasse à moi, le buvant à petite gorgé, encore un peu trop chaud pour pouvoir le boire normalement.

« Je sais pas si tu es au courant, mais j'ai créé une sorte de petit groupe de Rock à Indare, si jamais tu aimes la musique, peut-être qu'un poste te conviendrait. J'ai deux étudiants de Gifted qui sont avec moi »

Un groupe de rock ? J’aimerai bien mais… serai-je seulement à la hauteur ?

« J’aime beaucoup la musique, quelque soit son style, mais je ne sais pas vraiment si je conviendrai au thème, mes connaissances pour jouer d’un instrument sont encore assez minime... »