AccueilAccueil  Rps et newsRps et news  The Wiesel DenThe Wiesel Den  CalendrierCalendrier  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Votez pour le forum

Venez participer à la journée d'introduction des clubs ! Nourriture et activités pour tout le monde ~
Forum fermé. Indarë rouvre ses portes à une nouvelle adresse.

Si vous étiez partenaires et que vous souhaitez revenir dans notre liste, vous pouvez :
- Ajouter votre fiche parmi nos partenaires en passant par cette page : https://indare.forumactif.com/h20-
- Changer notre fiche et nos boutons pour les remplacer par ceux-ci : https://indare.forumactif.com/t84-
- Changer le nom du forum en "Petits secrets d'Indarë"

Pour les anciens membres qui souhaiteraient s'inscrire à la V2, c'est par ici → https://indare.forumactif.com/
Pas mal de choses ont changé donc pensez à lire tous les sujets. J'ai aussi listé le plus gros des modifications dans le MP général envoyé pour l'ouverture.


-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

[Rp Flashback-Solo] The Art of Letting Go

Jun
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Lun 15 Avr - 18:32
Jun
Jun de Sèze
Ancien membre
The Art of Letting Go.Jun de SèzeIl est 9h15...

Je ne sais même pas si le matin s'est levé tant le ciel anglais est gris... un peu comme toujours, quoi. Dehors, il fait moche. Il pleut. Le réveil est difficile... en ce jour si "particulier". Particulièrement désagréable. Particulièrement blessant, démoralisant, tel un bon coup de poignard en plein dans la poitrine. Ça oui. D'ailleurs, en parlant ce celle-ci, la mienne me fait mal en ce moment-même. Elle me pique. Elle me brûle. En fait, elle me rappelle, sans prendre des gants ou me passer de la pommade, que nous sommes le 14... le 14 Février, cela va de soi, sinon ça ne serait pas drôle. Le jour des cœurs. La fête des amoureux. Bref, la Saint-Valentin. Quelle fête... Alors que c'est le censé être le jour rêvé où joie et amoureux doivent être mis sur le devant de la scène, de mon côté ni l'un, ni l'autre ne sont de sortie. Ils se terrent, profondément enfouis dans mon corps ou dans ma tête, trop fragilisés par les derniers incidents qui se sont produits tout au long de l'année dernière.

Complètement avachi dans mon lit, je daigne bouger le petit orteil de mon cocon trop... déprimé... trop... détruit par cette journée qui s'annonce psychologiquement intense ainsi que chaotique. Sans prendre la peine de me redresser, je sors mon bras de ma couverture, le tend lacement vers la table de chevet située du côté droit et tente, par des touchers plus qu'aléatoires et mollassons, d'attraper mon téléphone. J'ouvre ma liste de contacts et les fait défiler de mon pouce jusqu'à tomber sur Nick. A cet instant précis, les yeux entre-ouverts, je reste interdit à savoir si oui ou non j'annule notre entraînement d'aujourd'hui et finis par me décider après quelques minutes d'hésitations et de réflexions.

Hey Nick ! Je t'annonce, un peu tard, que je ne viendrai pas à l'entraînement d'aujourd'hui puisque je passe la journée chez mes parents. Bien à toi !

Sans surprise, je lui mens... mais je me doute qu'il puisse le remarquer à travers un message et je me dis même qu'il doit certainement royalement s'en foutre. Et pourtant... j'aimerais bien qu'il y prête attention... s'inquiète... m'appelle... prenne soin de moi... Mais qui suis-je, à ses yeux, pour oser espérer une chose pareille ? Je ne suis personne. Comme aux yeux de tous, d'ailleurs, je n'ai jamais été quelqu'un d'important. Toutes ces idées trottent dans ma tête tandis que je fais vulgairement tourner le téléphone dans ma petite main frêle... fragile... tremblotante suite à ce sentiment d'impuissance, mais surtout de tristesse... perdant toute force... enfin... le peu qu'il m'en restait. Je me reconcentre sur ce à quoi j'étais en train de penser et broie du noir, tournant tout en négatif, ne tirant que des conclusions hâtives, blessantes et parfois farfelues. Maladroitement, je laisse tomber mon portable sur ma couverture et plus précisément près de mon torse. Un coup de sang me prend et je le récupère pour rapidement me redresser et violemment le balancer devant moi... au loin... dans ma chambre... Il s'écrase quelques mètres plus loin tandis que je me laisse retomber sur le dos, le visage entre les mains, inspirant et expirant avec pression.

Trop de questions, trop d'idées sont véhiculées et se bousculent dans ma tête... de quoi me faire devenir fou... Décidé à ne pas plus me torturer l'esprit, je sors de mon lit, m'habillant grossièrement de mon peignoir en soie blanche et me dirige difficilement vers la cuisine. D'un pas lent et lourd... démontrant à quel point je porte un poids conséquent sur mes épaules. Encore dans les vapes, j'ouvre la porte du frigo et y sort, non pas du lait et des céréales ou autres conneries à avaler pour le petit déjeuner, mais une bouteille... du champagne... des bulles... de l'alcool, quoi ! Je fouille dans les innombrables placards de ma cuisine équipée et ouverte sur le salon pour y dénicher une coupe. Si je désire tant que ça de me bourrer la gueule, autant le faire dignement... Je sors le tire-bouchon, m'installe sur le canapé crème du milieu du salon et fais péter les bulles.

- Santé ! Et gloire à ta vie morne et triste que tu te trimballeras désormais jusqu'à ta tombe... à trop vouloir jouer au connard prétentieux ! dis-je sur un ton ironique et épuisé... comme si l'alcool faisait déjà partie de mon organisme.

Le bouchon explose et l'alcool peut enfin couler à flot. Au début, je savoure sommairement le goût du breuvage, mais je passe l'étape de la dégustation pour plus rapidement aboutir à un enfilage assez corsé de verres remplis à ras bords. La bouteille se vide à une rapidité impressionnante, découlant sur un craquage inévitable étant donné les circonstances. Je pleure. Mais au fond, pourquoi je pleure ? Parce que j'ai honte ? Très certainement, vu l'état dans lequel je suis et dans lesquels j'ai été ces derniers mois ! Parce que j'ai pitié, aussi... de voir ce que je suis devenu en si peu de temps... à cause d'une terrible erreur que j'ai moi-même commise. Je ne m'en remets pas... et je me dis que je m'en remettrai peut-être jamais.

Je me lève du canapé et remonte dans ma chambre jusqu'à m'arrêter devant un miroir. La bouteille pendant dans une main et la coupe de champagne soutenue par l'autre, je regarde la chose que je suis devenue. Certes, depuis que j'ai connu Nick Ballentine et que je suis régulièrement ses entraînements, ma silhouette s'est affinée, regagnant petit à petit celle que je possédais lors de mes années lycées, mais je ne dégage tout simplement plus ce qu'avant je détenais naturellement... Un charisme... Une classe... Une allure... Un quelque chose, quoi... Je me répugne, me dégoûte, me donne la nausée rien qu'à me regarder avec ma gueule de con...

- Regarde-toi... le sac à merde que t'es devenu...

Dans un coup sec, mais pourtant léger, je fais s'éclater la coupe que je tenais dans ma main contre le miroir, la faisant exploser en mille éclats de verres au même titre que j'éclate en sanglots, prenant grossièrement un appui contre le mûr. Quelques gouttes de sang perlent le long de mon index et sur le miroir, m'étant coupé avec un bout de verre au moment de l'impact. Je me retourne et m'adosse au mûr sur lequel j'étais appuyé, me laissant glisser jusqu'à ce que mes fesses touchent le sol, laissant la bouteille presque vide, rouler sur le sol tapissé de ma chambre. Je soutiens ma main blessée avec l'autre, tremblant comme un feuille, la fixant avec difficulté, ma vue se troublant à cause du torrent de larmes qui s'écoule.

Un orchestre harmonisant pleurs et cris se joue durant les minutes voire les heures qui suivent, arrivant, néanmoins, à retrouver un semblant de bon sens pour panser mon doigt et me remettre dans mon lit. Tout simplement détruit, je me recroqueville sous la couverture, passant ma tête dessous, serrant mes jambes contre mon torse... me demandant parfois s'il ne serait pas plus judicieux de mettre fin à ce carnage une fois pour toutes.
Crimson Day
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» When you came to be [Solo / flashback 2013-2014]
» Tout ça pour quoi? [RP Flashback Solo]
» Première rencontre et nouvel ami [Flashback]
» [2020, FLASHBACK - 2017] A jeune coeur, tout n'est qu'un jeu.
» I can do better [Rp Solo]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Institution Indarë :: West London :: Kensington & Chelsea :: Notting Hill-
Sauter vers: