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Un fois de plus l'amour m'avait bien fait défaut, mais étonnement j'allais bien. J'allais très bien... J'n'étais ni énervé, ni triste, ni même perturbé. Il est certain que j'avais aimé cet être jusqu'à refiler mon âme aux démons, au point de ne quasiment plus être moi-même, mais j'ai beaucoup trop été confiant sur ce coup là. Jun est une star, quelqu'un qui est toujours sous le feu des projecteurs et qui est aimé par des milliers de personne qui ne le connaissent même pas... Forcément qu'on allait me le piquer. Forcément. Son monde de star est bien plus beau, bien plus étincelant qu'un pauvre mec lambda tel que moi. Puis se foutre en couple avec une autre célébrité va faire exploser les titres à son sujet, que du bon pour lui pour qu'il se fasse bien plus connaitre et remarqué. De mon côté je ne lui aurais rien apporté de tout ça, un amour simple n'est que superficiel à ses yeux. J'ai cru qu'il aurait pu être différent malgré cet univers dans lequel il était déjà bien plongé, mais non, c'était déjà trop tard. Enfin bref, c'est la vie et j'en ai marre de me casser la tête pour des gens qui n'en valent plus la peine.
Il devait être à peu près 14h, la chaleur accablante de l'été s'abattant alors sur cette école que j'allais bientôt quitter pour de bon, plus grand chose ne me rattachant ici car chaque personne avec qui j'avais pu tisser un quelconque lien s'était évaporée. Il n'en restait qu'une, Lana alias Medor, qui ne m'a jamais tourné le dos malgré mes maintes et maintes coups de pute. Et malgré qu'on puisse croire que je la prenne pour un souffre douleur, c'est plus ma façon.... de... l'apprécier ? J'suis un connard qui adore faire chier son monde, donc c'est plus fort que moi. Surtout que je peux être absolument moi-même avec elle, n'étant pas très net non plus de son côté... Jun n'aurait jamais supporté le quart de ce que je peux faire à cette fille. Et encore... j'ai décidé de pousser les limites un peu plus loin, puisque d'après elle je n'en ai dépassé aucune. Cela a sonné comme un défit pour moi, et Dieu seul sait à quel point il ne faut pas me défier vis-à-vis de ça. Je ne sais pas moi-même jusqu'où mes conneries iront avec cette attachante idiote, mais j'm'en foutais. Mes idées avaient beau être à caractère très déplacé, je savais qu'elle ne prendrait pas la porte par peur. De une car je l'en empêcherais, et de deux car elle n'a déjà pas bronché à ma démonstration... je ne sais pas pourquoi, si c'est du fait d'une véritable docilité de sa part ou si c'est juste parce que c'est moi. La deuxième option serait quand même plus satisfaisante.
Je sortais donc de l'internat, un draps dans les mains, me dirigeant tranquillement vers le district Est pour aller chercher Lana. Après tout, elle avait un gage à tenir après avoir finit bourré en première. Je tirais donc profit que les épreuves soient finit et que tout le monde soit de sortie à profiter d'un tel temps. Même les surveillants n'était pas dans les parages... L'occasion était donc idéale pour embarquer ma p'tite Medor jusqu'à ma chambre. Après tout, il n'y avait plus du tout personne d'autre dans cette dernière, donc bon... pas besoin de chercher un lieu plus loin.
-Ouvre moi vite petit cochon, ou sinon je vais souffler et souffler ta maison !, fis-je alors avec un rire exagéré.
Je n'avais pas pu me retenir de lâcher ça en arrivant devant sa résidence et en voyant qu'elle avait ouvert sa fenêtre pour aérer, plutôt que de bêtement toquer. Ses pas ne tardèrent alors pas à se faire entendre, mon sourire de con montant lentement aux coins des lèvres. J'étais à la fois content de la voir, mais aussi pressé de l'emmener pour commencer son gage. Mine de rien, la robe de maid ou plutôt le morceau de tissus y ressemblant de façon provocante lui allait sacrément bien, mais je ne voulais lui faire ce plaisir de l'entendre de ma bouche. Il était pour le moment grand temps du kidnappage... car en effet, à peine eut-elle le temps d'ouvrir sa porte et prononcer un seul mot que je foutais le draps sur sa tronche et l'attrapais brusquement comme un sac à patates. Je refermais ensuite sa porte avant de me précipiter vers l'internat tout en gloussant déjà, fier de mon coup de maître.
Une fois à l'intérieur de la bâtisse, je grimpais les escaliers quatre à quatre avec tout de même une légère crainte de croiser quelqu'un... mais comme convenue, il n'y avait personne. J'atteignais donc bien assez vite le troisième étage, entrant dans ma chambre où il n'y avait que mes affaires de présentes. Je prenais ensuite soin de refermer à clé, pour principalement éviter toute intrusion, avant de poser Lana au sol et lui retirer le draps qui lui cachait à moitié la vue, ayant bien mit en évidence la robe de maid pendue proprement à la poignet de mon armoire. Je ne savais pas si elle avait oublié, mais sa réaction n'allait certainement pas tarder.
-Je pense que tu sais maintenant pourquoi je t'ai embarqué ?, demandais-je en la regardant avec un large sourire, Allez, va m'enfiler ça, et qu'ça saute !
Je m'ennuyais ferme. Je ne savais pas quoi faire. La plupart des élèves qui ne suivaient pas les cours d'été étaient déjà partis à l'étranger ou chez leurs parents pour les vacances. Du moins pour ceux qui y avaient droit. Quant aux autres, certains n'allaient pas tarder à partir pour ne revenir qu'à la rentrée et d'autres allaient même quitter l'institution. C'était notamment le cas pour Austin. Je voulais lui faire un petit cadeau de départ mais je ne savais pas quoi faire. Et puis même s'il aimait me faire tourner en bourrique par tous les moyens à sa disposition, il n'était pas si méchant. Et non, je n'avais pas le syndrome de Stockholm. J'avais juste pu voir quelques bons côtés de sa personne contrairement à certains. Enfin bref, ça ne m'aidait pas à savoir quoi faire.
Et puis un son me tira de mes rêveries. La voix de celui qui était vu comme un tortionnaire, un enfoiré de première, un pur connard, par beaucoup de monde. Parfois un beau gosse aux des étudiants les plus stupides qui ne juraient que par le physique. Bref les versions divergeaient en fonction des personnes. Il avait bien sûr des amis – autres que moi – mais je ne les voyais plus à l'institution. Toujours est-il que lorsque je l'entendis parler de cochon et de souffler sur la maison, j'hésitais un peu à rire. Ca ne m'étonnais pas qu'il sorte une débilité pareille mais surtout, ce rôle du grand méchant loup lui correspondait bien. Je vins donc fermer ma fenêtre, on ne sait jamais avec lui, et ouvris la porte.
À peine la porte fut-elle ouverte que la lumière du jour disparut pour moi. Je ne comprenais rien de ce qu'il se passait, je sentais juste que je décollais du sol et que je me faisais trimballer je ne sais où. Evidemment durant le chemin je demandais à Austin ce qu'il fabriquait car même si je savais qu'il ne me ferait rien de plus que d'habitude, je flippais quand même. Je n'eus aucune réponse. Je devais donc m'attendre à tout et surtout à n'importe quoi avec lui. Un son de verrouillage de porte se fit entendre, ne me disant rien de bon pour moi. Je détestais ce son lorsque je ne savais pas ce qu'il se passait, ni où je me trouvais. Heureusement que je n'étais pas claustrophobe.
Et puis finalement je fus enfin posée et le drap retiré. Je retrouvais enfin la lumière du jour. Sauf que lorsque je me rednis compte où j'étais, je craignais d'autant plus le pire. J'étais dans une chambre – de garçon qui plus est – alors que je n'avais pas le droit de m'y trouver. Etant assignée à une résidence surveillée, j'avais l'interdiction de me rendre dans les dortoirs. Pour le coup, j'espérais que je n'aurais pas de punition. Après tout, ce n'était pas de ma faute, je n'y étais pas de mon plein gré. Ce serait donc injuste d'être punie pour ça. Et puis je vis la tenue de maid pendue à l'armoire, me faisant remonter un souvenir que j'aurais préféré oublier tout comme le fait d'avoir été ivre et d'avoir subi un beau mal de crâne le lendemain. La réaction fut rapide. Des rougeurs apparurent sur mes joues et je fis la moue.
- J'aurais préféré que tu oublies ce gage.....
J'avais surtout oublié que ce con oubliait difficilement les choses lorsqu'elles étaient à son avantage. Je me levai et pris la tenue avant de me rendre dans la pièce qui contenait le lavabo. Je savais qu'il ne me lâcherait pas tant que je n'aurais pas accompli mon gage alors autant abandonner directement les éventuelles protestations. Je me cachais donc et troquai mes vêtements contre la tenue qui m'avait déjà mise mal à l'aise. Elle n'était pas vraiment mon style. Trop de décolleté à mon goût, trop courte aussi. Lorsque je ressortis de la petite pièce, je regardai Austin avec une petite mine boudeuse.
- Voilà. Par contre j'te préviens tout de suite, je ne t'appellerai pas « maître ». C'est trop humiliant. La tenue est déjà limite alors j'ai pas envie d'en rajouter une couche.
Je craignais déjà ce qu'il serait capable de me demander de faire. Lui imposer des limites serait une bonne idée mais moi-même je ne savais pas quelles étaient mes limites. Tout dépendrait de ce qui serait demandé. Le mieux que j'avais à faire maintenant était de voir en fonction des ordres qu'il me donnerait. Si j'estimais que c'était trop dur ou trop humiliant, je refuserais et il devrait trouver autre chose.
Ah.. cette douce satisfaction qui me montait à la voir ainsi désespérée que je n'ai, forcément, pas oublié ce gage. C'est toujours génial de l'emmerder ainsi et d'observer chacune de ses expressions faciales, surtout quand elle fait la moue, avec les joues rosies et l'air boudeuse comme là. Car j'vais pas mentir, ça lui fait une bouille... vraiment mignonne. Ouais, mignonne. J'dis pas, elle l'est déjà de base, c'est pas la première fois que ça me monte au crâne, et ce encore plus lorsqu'elle tire cette tronche. Puis aussi bizarre et paradoxale que ça puisse paraître, j'adore les trucs mignons, sans que je sache moi-même pourquoi. Mais bon, je préférais garder ça pour moi, surtout avec elle qui n'hésitera sûrement pas à se servir de ce certain point faible. Je préférais donc ricaner fièrement lorsqu'elle sortait avec sa tenue, pour d'avantage l'enfoncer dans son désespoir.
- Voilà. Par contre j'te préviens tout de suite, je ne t'appellerai pas « maître ». C'est trop humiliant. La tenue est déjà limite alors j'ai pas envie d'en rajouter une couche.
Je lui souriais alors suite à ses paroles, plus que satisfait de la revoir dans cette robe en étant bien sobre. Je n'avais, en effet, pas tellement remarqué que son décolleté descendait autant ni même à quel point c'était aussi court. Je n'avais même pas fait exprès d'en choisir une de ce genre... bien que ce soit loin d'être déplaisant visuellement. N'importe quel autre mec aurait, pour ainsi dire, eut les hormones en ébullitions, mais je contrôlais les miennes que trop bien. Après est-ce que ça va durer ? J'en sais rien. Je voulais surtout rire, la faire tourner en bourrique et aussi profiter de la vue, faut se l'avouer.
-Rooh ça va, tu l'as déjà porté sans broncher, puis je vais me passer du "maître" c'est pas grave. En tout cas, ton premier ordre va être très simple... apportes moi un verre d'eau.
Je lui indiquais ensuite un plateau à terre situé entre le lit et l'armoire, bien au fond, juste à ma droite, ce qui l’obligeait à se pencher pour l'atteindre sans d'autres possibilités possibles. Donc, dans un cas si elle se penchait dos à moi, j'obtenais une vue plongeante sur ses fesses et si en face, eh bien sur son décolleté. J'avais donc joué aux fourbes en lui donnant un ordre bidon qui finalement la mettrait dans une position qui, je le sais très bien, allait lui déplaire énormément.
-Ah, et avant toute chose !, fis-je rapidement avant qu'elle n'ouvre la bouche et tout en m'essayant, Si tu refuses mon ordre à chaque fois, tu auras une punition en retour à laquelle tu ne pourras échapper. Mais je garde la surprise pour ça ! Donc le choix t'appartient... enfin, si tu me sors un "Mais je sais pas !!", je passe automatiquement à la punition.
Bien sûr, j'avais prévu le coup que même si elle refuse ou ne me donne aucune réponse, la situation tourne à mon avantage malgré tout. Bah ouais, sinon elle n'avait qu'à tout refuser pour s'en tirer à bon compte... mais dommage pour elle, je prépare toujours mes conneries comme celles-ci avec autant de professionnalisme que des braqueurs de banque ayant fait un plan avant leur sale coup. Puis en soit... je suis gentil, non ? Ça lui laissait un choix à faire, un certain libre arbitre, elle pouvait donc me remercier de lui laisser une certaine liberté ! Elle sera ainsi toute aussi maître que moi de ce qui allait se passer durant son gage, même si je n'assurais pas une retenue éternelle si elle ne faisait que choisir la punition... car bon... ça risque de partir, littéralement, en couilles.
Je commençais à regretter d'avoir accepté un gage. Quelle idée aussi j'avais eu de lui faire ce genre de proposition en me doutant très bien qu'il gagnerait ? C'était bien la preuve que la stupidité des gens pouvait les mener loin.....dans la connerie. Je savais au moins pour la prochaine fois que je ne devais plus faire un pari avec lui, sauf s'il n'y avait aucun gage prévu. Ne pouvant nullement échapper à ce gage, je partis donc me changer dans une salle à part et revins seulement lorsque je fus en tenue. Bien sûr que je faisais la moue. C'était une tenue qui n'était pas faite pour moi. Je n'aimais pas m'exhiber avec un truc aussi « ouvert » devant les autres – ce qui était paradoxale d'ailleurs puisque devant mon frère, je le faisais sans aucune gêne – ça laissait trop de place aux imaginations dégueulasses. Je mettais aussi une interdiction à ce gage. Hors de question de l'appeler « maître ». Ca lui ferait trop gonfler son égo et c'était humiliant en plus.
Ca ne l'empêchait toutefois pas de me narguer. Je n'avais pas besoin de lui donner ce surnom idiot mais il en profita aussi pour me donner mon premier ordre. Je devais prendre le plateau qu'il me montrait puis lui apporter un simple verre d'eau. Je retins un soupire en mon for intérieur tout en écoutant la suite. Un avertissement. Un refus et il me punissait. Evidemment il se gardait bien de me dire ce qu'il avait préparé comme punition. Sadique. Il voulait me foutre la pression pour m'obliger indirectement à tout accepter si je ne voulais pas subir de représailles.
- Démon....
C'était sorti tout seul. Je partis finalement chercher le plateau. Je lui tournais le dos et me penchai – pas le choix – pour récupérer le plateau. Je me redressai ensuite et repartis dans la salle où j'avais laissé mes habits, retrouvant ainsi le lavabo qui me permit de remplir un verre d'eau pour Austin. Dès que ce fut fait, je revins vers le gagnant du gage. J'hésitais fortement à lui balancer l'eau à la figure. Il m'avait dit de lui en apporter mais il n'avait pas précisé si ça devait rester dans le verre ou non. Je n'en fis toutefois rien. Qui sait ce dont il serait capable pour se venger.
- Voilà. Tu veux autre chose j'imagine ? J'peux te le verser dessus si tu veux.
Un petit sourire moqueur apparut sur ma petite bouille blonde alors que je lui disais indirectement l'idée qui m'avait traversée l'esprit. Au moins il était au courant que ça, j'étais prête à le faire avec plaisir. Pas de pitié pour les tortionnaires kidnappeurs même si l'on est à son service ! Il n'en aurait pas beaucoup plus à mon égard de toute façon alors je pouvais bien songer à lui en faire baver ne serait-ce qu'un petit peu. Ou alors ça l'amuserait d'autant plus.... C'était vraiment dur à dire avec ce phénomène de foire.
Comme cela sonnait telle une douce mélodie à mes oreilles... ahhh... c'était une fois de plus une grande satisfaction. Je lui adressais donc et simplement mon fier sourire de con, tout en l'observant exécuter mon ordre. Bien sûr, je profitais grandement de la vue qui m'était donné de voir lorsqu'elle se penchait pour récupérer le plateau avec le verre. D'un côté j'avais envie de me lever et lui botter les fesses juste pour l'emmerder, mais d'un autre aussi d'y venir poser mes mains comme un gros pervers, surtout pour voir sa réaction. Mais bon... je m'étais engagé moi-même dans ma tête à ne pas la frapper durant ce gage et ne pas poser les mains sur elle de suite, sinon ça écourterait trop vite le gage.
Une fois qu'elle fut relevé, elle partait donc me remplir mon verre... et bordel que je me retenais de glousser trop fort. Rien qu'en marchant, l'espèce de bout de tissus qui servait de volant à sa robe se soulevait légèrement pour me laisser entrevoir une petite partie de ses fesses. Mais je n'en disais rien, pouffant silencieusement dans mon coin... je lui dirais seulement une fois le gage finit pour qu'elle s'énerve encore plus, c'est bien plus drôle et ça évitera qu'elle essaye de cacher ça.
Lorsqu'elle revint avec le verre rempli, je reprenais immédiatement mon air mi-sérieux, mi-moqueur, et non complètement en train de me foutre d'elle comme il y a quelques secondes. Je l'observais s'avancer vers moi sans rien dire, gardant un petit sourire énervant fiché sur les lèvres. Je savais qu'elle crevait d'envie de me faire ravaler ma satisfaction, mais elle devait savoir en retour que c'était dangereux pour elle... surtout que j'étais très gentil pour le moment. Enfin, je récupérais mon verre pour déposé ce dernier sur ma table de chevet, gardant cela pour la suite.
- Voilà. Tu veux autre chose j'imagine ? J'peux te le verser dessus si tu veux.
Je la regardais alors en haussant un sourcil, très peu surpris que cette idée lui ait traversé l'esprit. Après tout, à sa place, je l'aurais fait depuis un petit moment. J'admet que j'aurais bien rit si elle me l'avait fait, mais elle beaucoup moins. Pas que je lui ferais du mal, non, mais désormais libre je passerais à une toute autre punition.
-Insolente maid, et oui je veux que tu me donnes à boire. Tu as tout intérêt à être délicate, si tu me le renverses c'est directement la punition.
Encore un ordre aussi simple ? Taratata ! De suite après avoir dit ça, je me penchais un peu en arrière sur les coudes, dans ce lit calé contre le mur où j'étais installé, de sorte à ce que si elle veut atteindre ma bouche avec le verre, eh bien qu'elle doive soit monter à califourchon sur moi, soit biiiien se pencher en avant. Donc dans un cas ça lui fait une position très particulière ou du moins à caractère sexuel, et dans l'autre cela me permet une vue parfaite sur son décolleté. J'attendais donc ainsi en la fixant qu'elle se décide à me donner à boire ou... la punition !
Qu'est-ce que j'avais fait au bon dieu pour avoir eu une idée aussi stupide ? Voilà un gage qui profitait bien à un démon châtain. Je dus prendre un plateau, aller remplir un verre de flotte et le ramener à l'autre. Heureusement qu'il m'avait épargnée de l'appellation idiote que faisaient les soubrettes en général. Ca aurait été le bouquet. Je lui avais donc apporté sa boisson sans lui cacher ce qui m'avait traversé l'esprit. C'était difficile de dire si c'était à cause de ce gage ou du sourire un peu trop moqueur et satisfait d'Austin. C'était même sans doute les deux. Un peu de patience. Le moment arriverait où je pourrais lui faire oublier ses satisfactions obtenues. Je devais juste être patiente. Après qu'il ait récupéré son dû, je jetai gentiment le plateau sur le sol, un peu plus loin. Il avait son verre, pas la peine que je me fasse chier à garder le plateau.
Je savais très bien qu'il avait encore une idée derrière la tête. Il allait bien profiter du gage que je devais accomplir. Je pris donc les devants en lui demandant indirectement ce qu'il souhaitait que je fasse désormais. Evidemment que j'allais être insolente ! Il espérait quoi d'autre ? Même si nous avions des instants de répit, nous passions la majorité de notre temps à nous chamailler alors fatalement, je n'allais pas lui sortir les phrases clichées des fangirls. Elles auraient sans doute été ravies d'être à son service. Surtout en sachant qu'elles auraient pu lui donner à boire. Sur le moment, j'eus la crainte qu'il me demande de lui donner à boire en version bouche à bouche. Il ne précisa cependant que dalle avant de s'installer sur son lit alors j'imaginais que je pouvais utiliser seulement le verre. Ca m'arrangeait. Je me fichais éperdument de ces histoires de premier baiser mais je trouvais simplement dégueulasse de lui donner l'eau de bouche à bouche. C'était comme si je lui crachais dessus. À ce stade autant lui faire boire ma salive. Rien que d'y penser ça me dégoûtait.
Je pris donc le verre en regardant la posture d'Austin et j'eus du mal à me décider entre une position compromettante ou simplement me pencher et qu'il mate s'il y avait du monde au balcon ou non. En l'occurrence chez moi il n'y verrait pas foule car soyons honnête, je n'avais rien d'une bimbo. J'hésitais encore un moment. Je ne voulais pas lui laisser le loisir de mater le décolleté – même s'il avait déjà pu mater autre chose sans que je ne m'en rende compte – mais en même temps, si je m'asseyais sur lui, il allait me poursuivre avec cette image pendant longtemps. Au final, je tranchai la pomme en deux. Ou la poire. Je ne savais jamais l'expression exacte. Je versai tout simplement l'eau sur mon « maître » en l'arrosant de la tête aux pieds, au sens propre du terme. Puis je le reposai le verre, cette fois vide, sur la table de chevet et fixai Austin avec un petit sourire moqueur.
- Oups....ça a coulé à côté. J'ai pas fait exprès, pardon.
Du foutage de gueule complet. Moi aussi je pouvais en faire. C'était beaucoup moins souvent que lui, certes, mais ça m'arrivait de le faire. C'était en quelque sorte une preuve que je l'appréciais. Je narguais mon frère parce que je l'adorais, et bien je narguais aussi Grominet parce que je l'aimais bien.
Je l'observais longuement tandis qu'elle réfléchissait à quoi faire, entre se pencher, me chevaucher ou être punie... Quelle grande gamme de choix ! Je suis quand même gâteux, haha... Enfin, de toute évidence je ne m'attendais pas à ce qu'elle se courbe à chaque fois à mes ordres, même si c'était à ses "risques et périls", puis ce serait trop ennuyeux. Car mine de rien, cette crétine savait tout de même bien me tenir tête, et ce avec une façon qui me fera toujours rire, parfois avec un irrespect égale au mien ou en étant assez imprévisible. Jamais rien de bien méchant, mais toujours dans ce genre, en soit.
Ah, elle prenait le verre ! J'allais donc pourvoir soit voir son décolleté, soit l'emmerder par la suite en lui rappelant chaque fois qu'elle m'a chevauché tout en m'hydratant gentiment... ahhh... j'en souriais d'avance de toute cette satisfaction accumulé. Du moins... jusqu'à ce que je vois au ralentit, du moins dans ma tête, le geste de Lana me jetant l'eau droit vers ma face. Je n'en bougeais même pas, fixant ma chère -ordure- de maid tout en laissant le liquide froid m'atteindre sans même sourciller. Mon sourire ne quittait pas non plus mes lèvres, et ce même lorsqu'elle commenta sa propre action.
- Oups....ça a coulé à côté. J'ai pas fait exprès, pardon.
Sans même répondre, je me levais tranquillement et l'atteignais avant qu'elle ne puisse faire plus d'un pas en arrière. Je l'avais prévenu, après tout, que si elle était indélicate et qu'elle en renverserait sur moi eh bien que ce serait la punition sur le champ... Sans donc aucune délicatesse, je la tournais de sorte à ce qu'elle soit dos à moi et calée contre mon torse avec une main, pour le moment, sur l'épaule et l'autre lui tenant les joues assez fermement entre mes doigts.
-Bon, tu as été encore plus impertinente... je suis donc obligé de te donner une correction. Bien sûr, je t'ai promis de ne pas te frapper ou te traiter de chien, je vais donc expérimenté tout autre chose...
De suite après lui avoir gentiment dit tout cela avec la bouche près de son oreille, je commençais la dite punition. Mes mains descendirent alors de leur emplacement pour que la droite vienne se glisser sur ses clavicules nues avec une lenteur qui devait lui paraître étrange, tandis que j'appliquais la gauche sur son ventre pour ne pas qu'elle s'échappe. Puis, petit à petit, je faisais entrer mes doigts dans son décolleté, lui laissant imaginer la suite avec un certain sadisme. Mais je ne lui laissais réfléchir plus longtemps, et c'est alors que sans prévenir je lui agrippais un sein sous le soutiens gorge même, et ce tout en lui mordant le cou. Et non sans être violent, non, mais d'une manière plutôt même délicate, mesurant bien la pression de chacune de mes morsures pour les rendre agréables. Dans ce même temps, de ma main appliquée à son sein, je m'amusais même à lui titiller le téton, zone normalement très sensible... et de l'autre je descendais peu à peu vers sa plus grande zone intime. Je regrettais juste de ne pas voir le visage qu'elle pouvait faire, du moins il ne valait mieux pas, je l'entendais donc et simplement sans trop l'écouter, concentré à vraiment mesurer mes derniers gestes.
C'est donc bien avant de descendre trop bas de ma main gauche que j'arrêtais tout, pour me décaler d'elle sans même prendre le temps de la regarder. Du moins, c'était surtout pour éviter d'y voir une expression qui risquerait fortement de me laisser emporter et reprendre avec... bien plus d'envie. Là, j'avais juste puni et je m'étais moi-même imposé de ne pas continuer. Mine de rien, je sais que ce genre de geste peut être très titillant au niveau des hormones... et arrêter brusquement pouvait tout aussi bien frustrer sévèrement. Une petite torture donc... surtout qu'il me semble qu'elle n'a jamais été touché de la sorte. Ma "putainerie" peut me mener très loin, je le sais moi-même, mais bon... fallait bien que trouve autre chose que frapper et la traiter de chien ! J'ai donc choisi la première idée venue, pas ma faute.
Malgré que je sois un connard finit, je m’inquiétais un peu de l'avoir un peu trop brusqué, même si j'avais taché d'y aller avec douceur. Mais c'était le gage, le jeu quoi. Elle avait elle-même voulu parier ce dernier donc je restais moi-même dans mon rôle, allant chercher mes ciseaux d'école. Tranquillement après je revenais vers elle pour lui tendre la paire, avec mon sourire d'abruti à nouveau appliqué sur les lèvres. Dans un sens... j'espérais qu'elle ne me jette pas la paire en pleine face. C'était la première fois que je la martyrisais de la sorte, donc je ne savais comment elle allait réagir.
-Maintenant, je veux que tu me découpe un morceau du volant de ta robe pour que je puisse m'essuyer le visage de l'eau que tu m'as balancé, enchaînais-je alors, telle une belle saloperie.
Austin se faisait un plaisir de me narguer, il s'attendait à pouvoir soit me mater, soit me harceler en me rappelant la position compromettante. Raté. Il eut droit à une douche froide au sens littéral. Cependant j'aurais dû me souvenir plus tôt ce ce truc de l'arroseur arrosé. Ca fonctionnait très bien pour moi. Je l'avais arrosé partout avec son verre d'eau et je devais en subir les conséquences. La phrase moqueuse était peut-être de trop. Ou bien elle ne changeait nullement l'idée d'Austin quant à sa punition. Je tentai tout de même une fuite évidemment mais j'eus le temps de faire un seul malheureux pas en arrière avant d'être emprisonnée dans ses bras. Il me positionna dos à lui et me rappela qu'il devait me punir pour mon geste.
- Tu vas faire quoi ?
Je craignais le pire. Je n'eus toutefois pas besoin d'attendre plus longtemps pour savoir ce qu'il comptait faire. Je ne bougeais pas, essayant de comprendre ce qu'il avait vraiment en tête. Ce genre de geste doux était étrange pour moi. D'habitude on se chamaillait, se tapait dessus, se mordait,... Bref nous étions littéralement comme chien et chat. Alors subir un peu de douceur était quelque chose de louche. Et puis, j'eus un aperçu plus explicite sur ses intentions. Je voulus me dégager de son emprise mais il me retenait contre lui. N'étant pas dotée d'une grande force, je ne pouvais pas réellement le contrer. Il fallait vraiment que je songe à me muscler un peu....
Jusque-là il n'avait fait que glisser sa main dans mon décolleté en me laissant imaginer ce qu'il se passerait. Pour une fois, mon imagination n'était pas totalement à côté de la plaque. Il passa plus à l'action avec un geste qui n'était pas loin de celui que j'avais imaginé. Je m'attendais à une simple caresse mais il me démontrait une fois de plus que son cerveau était plus tordu que ce que je parvenais à imaginer. Lorsqu'il m'empoigna le sein et me mordit, je restai figée. J'étais à la fois tétanisée et en pleine incompréhension. J'avais peur mais en même temps la sensation ressentie n'était étrangement pas si désagréable. Et c'est ça que je ne comprenais pas. Mon coeur accéléra ses battements tandis que mes joues prenaient une couleur rosée.
- A-Austin.... Qu'est-ce que tu fous ?
Mon cerveau se remit à tourner à plein régime alors que je sentis où se dirigeait la seconde main. Mon réflexe fut de fermer les yeux en couinant de crainte qu'il n'aille vraiment plus loin. Il n'en fit rien et se décala. Je fus soulagée mais aussi rouge de honte. Honteuse d'avoir été tétanisée alors que je savais très bien qu'Austin ne me ferait jamais réellement du mal. Il était sadique mais il avait des limites avec moi. Mais j'étais aussi honteuse du fait qu'une petite frustration était apparue lorsqu'il avait stoppé ses actes. Pourquoi ? J'avais vraiment du mal à comprendre tout ce qu'il s'était passé à l'instant. Je me tournai face à mon tortionnaire tout en gonflant les joues encore rouges. Une gueule de hamster qui exprimait mon mécontentement.
- Tu triches ! TU m'avais pas dit que je risquais le tripotage, s'pèce de pervers sadique !
On pouvait aussi s'estimer heureux qu'aucune hallucination n'avait fait son apparition. Du moins pour le moment. J'espère que ça allait durer. Il m'écoutait à peine. Monsieur préféra aller chercher des ciseaux pour mon prochain « devoir » envers lui. Cette fois je devais juste découper un bout de mon costume pour qu'il puisse s'essuyer la tronche. Je pris alors la paire de ciseaux et coupai un morceau de volant de ma tenue. J'aurais pu les planter dans la main d'Austin mais ce n'était pas mon genre de faire ça. Et puis j'avais déjà envoyé une fille à l'hôpital, c'était suffisant. Je ne voulais pas recommencer. Dès que le morceau de tissu fut coupé, je le collai sur la tronche du tortionnaire.
- Tiens, le v'là ton volant....
Je lui donnai aussi la pire de ciseau pour plus de sécurité. Je préférais prévoir le pire.. Si j'étais prise d'une hallucination, il valait mieux que ce soit Austin qui ait les ciseaux dans les mains plutôt que ce soit moi. En attendant de connaître mon prochain ordre, je me mis à rêvasser. L'avantage avec un cerveau comme le mien, c'est qu'il se mettait facilement à imaginer tout et n'importe quoi et c'était très pratique pour oublier une scène embarrassante. J'arrêtais d'y penser sur le moment et ce, jusqu'à je ne sais pas quand.
Tandis qu'elle découpait sagement un morceau de son volant comme demandé, quelque chose venait plus ou moins troubler mes pensées déjà pas bien nettes. Effectivement, j'avais une certaine envie de chopper cette idiote pour... bah... l'embrasser et continuer ce que j'avais commencé. Bien sûr, c'était normal que mes hormones de "mâle" réagissent un minimum au vue de comment je l'avais touché, mais de là à vouloir plaquer mes lèvres sur les siennes... J'deviens taré, non ? Fin... Lana est une amie avec qui j'ai, certes, une relation très particulière, mais voilà quoi. C'est une amie... du moins, j'commence lentement à douter de ce que mon cerveau lui-même pense vraiment.
-Tiens, le v'là ton volant....
Lorsque je sentais le bout de tissus venir se coller contre ma joue, je revenais un peu plus à moi et récupérais la paire de ciseaux qu'elle déposait dans ma main. Elle m'en voulait certainement, du moins j'estimais qu'elle m'en voulait, mais pas assez pour s'énerver réellement contre moi. Je l'avais pourtant touché de la façon la plus intrusive qui soit... ce qui me laissait assez perplexe au vue de sa réaction. Fin bref... c'était le jeu après tout et ce n'est pas comme si je ne l'avais pas prévenue d'une quelconque punition. Il était temps de continuer le gage, même si mes drôles envies faisaient toujours surfaces.
-Quoique c'est toi qui va m'essuyer puisque c'est ta connerie, et pas que le visage... J'commence à frissonner un peu.
Tout en la fixant, je retirais tranquillement mon t-shirt légèrement trempé et le laissait retombé par terre, pour lui faire ainsi comprendre que je voulais aussi qu'elle essuie mon torse. C'était un peu à risque, surtout si elle venait à essuyer mon cou... cette zone de mon corps est putain d'sensible, et je peux vite dérailler si on s'attarde à cet endroit. Quelqu'un d'inconnu aurait droit à un coup de poing, forcément, mais Lana... voilà quoi, mes envies agiront toutes seules, pas ma faute. Du moins... j'avoue que je le cherchais un peu tout en m'amusant à la tourmenter, bien qu'elle ne connaisse ce détail au sujet de mon cou.
-Et plus vite que ça.
Après avoir rajouté cela d'un air autoritaire, juste pour d'avantage l'énerver, je m'asseyais ensuite tranquillement sur le lit tout en attendant qu'elle s'active, le bout de tissus déposé à mes côtés. Enfin... je parle de m’asseoir.. mais c'était bien trop simple, donc je me mettais sur les coudes pour instaurer la même difficulté que le verre d'eau. Bien sûr, là elle avait connaissance de la punition qui l'attendait en cas de refus... donc si elle refusait, ça me mettrait le doute sur le simple fait que mon action lui ait éventuellement plus... eh bien oui, quelqu'un de logique éviterait à tout prix de se refaire toucher ainsi. Enfin... je parle quand même de Lana en supposant que celle-ci peut être logique... assez contradictoire même si pour un tel sujet je doute qu'elle y aille comme une imbécile... du moins, j'crois.
Si je m'étais attendue à ce genre de punition, j'aurais sans doute réfléchi à deux fois avant de prendre le risque. Bien sûr que je pouvais être très naïve par moment, je l'avais d'ailleurs été ici, mais laisser quelqu'un faire des choses à son corps, ce n'était pas quelque chose à prendre à la légère. Je ne m'attendais pas à ce qu'Austin en vienne à ce stade aussi tôt alors que sa rupture avec Jun était récente. Peut-être était-ce son moyen pour tourner la page. Je ne sais pas. Le plus incompréhensible pour moi, c'était que son geste, bien que surprenant, ne m'avait pas laissée totalement indifférente.
Lorsque je fus prête pour le service suivant, j'avais rendu les ciseaux à mon tortionnaire pour plus de sécurité. Je lui en voulais de ne pas m'avoir avertie plus tôt de ce que je risquais mais je n'étais pas rancunière au moins de vouloir le blesser réellement. Je lui refilai ensuite le morceau de tissu avant que le châtain me dise que ce serait à moi de l'essuyer. Et pas qu'au visage. Il me faisait bien comprendre où je devrais aussi essuyer. Il retira son t-shirt et alla s'installa à nouveau de sorte à soit pouvoir me mater, soit me narguer avec une position douteuse.
- Ce serait plus simple si tu t'asseyais correctement, pignouf !
Oui, plus simple. C'était justement ce qu'il voulait éviter. Je devais garder en tête que c'était Austin aux commandes. Il n'aimait pas quand c'était trop simple. Surtout lorsque ça pouvait tourner à son avantage. Je vins prendre le bout de tissu découpé et me retrouvai dans la même situation qu'avec le verre d'eau. Je ne savais pas comment m'y prendre. Me pencher et lui laisser la vue sur le décolleté ou m'asseoir sur lui et garder en mémoire la position compromettante durant des jours. Après avoir été tripotée, je préférai l'empêcher d'avoir une vue trop agréable. Je m'installai donc sur ses jambes, action qui me rappela un détail pourtant évident. Il était mouillé bordel ! Mes sous-vêtements aussi maintenant....
Je soupirai un peu face à ce détail que je n'aurais pas dû oublier puis je me mis au boulot. J'essuyai la tronche d'Austin avec un minimum de douceur quand même. Sait-on jamais, il serait capable de me tourmenter en retour si j'étais trop brutale. Et puis je passai à la suite. Le cou ainsi que la nuque, lui évitant d'attraper froid. Puis le torse, les côtes et le ventre. Et aussi un peu dans le dos puisque l'eau avait coulé un peu aussi par-là. Et finalement, lorsque toutes ces zones furent séchées, je fus prise d'un doute. Je l'avais mouillé intégralement. Il serait assez tordu pour me dire de continuer ou le reste il ferait tout seul comme un grand?
- Euh....le bas j'dois aussi faire ou.... ?
Rien que d'imaginer devoir lui essuyer son oiseau, j'en rougissais. La seule fois où j'avais vu ce truc, c'était par accident et encore maintenant j'en avais honte. Cependant Austin était fourbe. Je pouvais lui essayer les jambes sans problème mais je ne voulais pas lui tripoter son machin juste pour l'essuyer aussi. Si je devais quand même le faire, j'en serais plus rouge qu'un feu de signalisation.
-Ce serait plus simple si tu t'asseyais correctement, pignouf !
Sa petite insulte en fin de phrase me faisait sourire, puisqu'elle renvoyait plus son côté affectif envers moi plutôt de m'insulter... sinon un beau "connard" serait sortit d'entres ses petites lèvres. Je la regardais ensuite prendre le bout de tissus à côté de moi, comprenant qu'elle préférait forcément éviter une nouvelle fois ma chère punition... même si je n'aurais été contre l'inverse. Et tel fut mon sourire qui s'agrandissait lorsqu'elle vint gentiment s'asseoir sur mes genoux, car de une c'était très satisfaisant de la voir dans une telle position et de deux elle se mouillait elle-même à se tenir ainsi sur moi... aaah, petite idiote. Mais c'bien pour ça aussi que j'l'aime bien.
Je la laissais ensuite faire ce qui était ordonné, sentant le tissus me parcourir avec une douceur... craintive ?... Je me doutais qu'elle allait, cette fois-ci, faire attention à ses gestes... ce qui rendait le séchage plus qu'agréable. Un peu trop même, lorsqu'elle descendit à mon cou... et qu'elle s'attarda même sur ma nuque... j'en frissonnais comme pas possible tout en tâchant de ne pas me laisser tenter... quitte à m'en mordre fermement l'intérieur de la joue. Et comme un con je me faisais mal, une petite larme dû au picotement me montant ridiculement, ce qui me fit passer mon envie de l'attraper et la plaquer contre le lit comme un espèce de sauvage... fin... j'suis un sauvage. Un attardé d'sauvage. Qui faisait mine de dégager une mèche pour ainsi pouvoir essuyer la ridicule larme qu'elle n'avait heureusement pas remarqué, attelée à sa tâche de m'essuyer le torse, le dos, le ventre... Mine de rien j'aurais préféré que ce soit ses petites mains qui me caresses. Et alors que je réfléchissais à si j'allais lui ordonner de continuer plus bas, je ne m'attendais à ce qu'elle me tende ainsi la perche...
-Euh....le bas j'dois aussi faire ou.... ?
Trop naïve pour l'avoir fait exprès, je me doutais que sa question était des plus sérieuse, venant d'elle. Je la fixais alors, réfléchissant à si j'allais jouer aux connards jusqu'à là... fin... pourquoi je me pose ne serait-ce qu'une seule seconde cette question ? Il était évident que j'allais le faire, puisqu'elle semblait prête à essuyer cet endroit même si ça allait forcément la déranger. Heureusement que, dans un sens, j'avais fait redescendre quelque peu le renflement de mon membre masculin dû aux essuies pratiqués à mon cou un peu plus tôt. Après j'hésitais un peu à lui ordonner d'essuyer jusqu'à même ce dernier... ou du moins je savais comment la laisser essuyer sans trop lui dire exactement où... quelle bonne ordure je fais, je m'aime.
-Eh bien tant qu'à faire, oui, tu vas aussi t'occuper du bas.
Voilà la seule réponse que je lui laissais avant de la forcer un peu à se relever sans qu'elle n'ait le temps de poser une nouvelle question, défaisant ainsi mon pantalon et le retirant, pour ensuite rester debout avec les bras croisés. Non, je ne lui donnais aucune directive vis-à-vis de mes parties intimes, voulant voir comme un connard si elle allait en prendre elle-même la fameuse décision... même si pour ça elle allait devoir me baisser un peu le caleçon. Mais bon, il y avait un risque à cela... frotter cet endroit allait fortement faire grimper à nouveau mes pensées loin d'être catholiques.
-Au travail, Lana, ajoutais-je avec un sourire de con.
Il y avait des jours, comme aujourd'hui, où je me détestais. Non pas à cause du gage – enfin si peut-être un petit peu quand même – mais à cause des oublis idiots que je parvenais à faire. J'arrivais à oublier la scène embarrassante et troublante que j'avais subie en guise de punition, tant mieux. J'arrivais à oublier avant de m'asseoir qu'Austin était mouillé, tant pis et merde. Je me retrouvais donc avec le cul humide pendant que je m'occupais de sécher celui qui profitait du gage. Sa tronche de sadique fier de sa connerie, tout le cou, et toute la partie haute du corps en restant douce. Il manquerait plus que je lui donne une raison de me « punir » tout de suite après la première. Dès que j'eus terminé mon petit travail, je lui demandai la suite. Devais-je aussi m'occuper de la partie basse ou y échapperais-je ?
Mon espoir fut réduit en miettes. Austin me répondit qu oui et me mit de côté pour se lever et descendre son pantalon. Il ne me donnait aucun détail sur quelles zones je devais réellement essuyer. Je devais me démerder. En plus ce gros nigaud ne se recouchait pas. Salopard. En m'agenouillant devant lui, je pouvais dire bonjour à une nouvelle position compromettante. Je m'estimais heureuse qu'il n'ait pas retiré son caleçon. À moins qu'il l'avait laissé volontairement pour que ce soit moi qui l'enlève... Argh ! Voilà que je m'imaginais tous les scénarios possibles. Tous plus tordus les uns que les autres.
- J'te jure que si tu répètes à qui que ce soit que j'me suis retrouvée pile à la bonne hauteur pour te faire une gâterie, je prends les ciseaux et j'te coupe la langue.
Bien que j'étais incapable de faire une chose pareille. Pas de mon plein gré en tout cas. C'était juste ma manière de lui faire comprendre que je ne voulais pas que ça s'ébruite, se transforme en une rumeur fausse et qu'après, ça fasse partie de ma réputation. Celle de folle n'était certes pas enviable mais c'était toujours mieux que d'avoir une réputation de suceuse ou je ne sais quoi d'autre. Je lui essuyai donc les jambes et les cuisses avec la même douceur que pour les zones précédentes.
Puis lorsque ce fut fait, j'hésitais. Son outillage faisait partie du bas, il était aussi mouillé mais c'était trop gênant de le faire. Et même si je l'essuyais, il faudrait un vêtement sec pour le cacher après. Il n'allait quand même pas remettre ses habits mouillés. Si ? Je marchai donc à quatre pattes – flemme de me relever pour me rebaisser après – jusqu'à l'armoire. Je fouillai un peu à la recherche d'un caleçon que je pris avant de revenir vers Austin. Cependant cette fois je me mis derrière lui. Que ce soit par simple respect pour lui ou par embarras pour moi, je préférais nettement voir son postérieur plutôt que Pinetou.
- Bouge pas sinon j'te pince sans pitié et tu me supplieras d'arrêter le supplice.
Je lui baissai le caleçon, sans arrière-pensée évidemment, et passai le bout de tissu découpé sur son popotin ainsi que sur son anatomie. Je faisais cependant cette zone à l'aveuglette. Et lorsque ce fut terminé, je me relevai et lui mis son caleçon sec sur la tête.
- Voilà t'es sec, rhabille-toi maintenant.
J'étais rouge de honte. Mais un rouge pivoine encore plus fort que les feux de signalisation. Je m'étais aussi tournée pour éviter de le voir se changer ou de faire l'âne. Dur à dire ce qu'il faisait réellement, il était capable de tout. Du meilleur comme du pire.
Tel fut le bruit de gorge qui s'élevait lorsque je me retenais d'éclater de rire en voyant Lana s'agenouiller face à moi, ou du moins face à mon services trois pièces... exactement et pile à la bonne taille pour me faire une pipe. J'étais hilare en levant la tête pour ne pas lui rire grossièrement au nez, car bon... j'tiens quand même et un minimum à c'que j'ai là en bas. Et je savais très bien qu'elle était capable d'y mettre les mains si je me foutais trop d'elle, mais pas pour me faire plaisir.
-J'te jure que si tu répètes à qui que ce soit que j'me suis retrouvée pile à la bonne hauteur pour te faire une gâterie, je prends les ciseaux et j'te coupe la langue.
Eh bien, j'ai cru qu'elle allait finir par dire qu'elle allait me couper autre chose que ma langue... c'était moins une ! Moi me foutre d'elle ? A peine... juste, je savais qu'elle était incapable de faire ça comme elle-même savait très bien et dans le fond que j'allais foutrement rien dire à qui que ce soit. Car après tout, c'pas comme s'il me restait beaucoup d'amis dans le coin, voir pas du tout à part cette idiote, que j'n'ai pas que ça à faire, et j'ai certainement pas envie de partager ça. Lana en maid, à m'obéir, et j'en passe, je le garde que pour moi... j'pas envie que quelqu'un d'autre puisse autant la faire chier que ma propre personne à le lui rappeler.
Je la regardais ensuite m'essuyer gentiment les jambes et cuisses, avec mon sourire toujours aussi présent au coin des lèvres. Ma hâte grandissait quant au fait de savoir ce qu'elle allait faire vis-à-vis de mes parties intimes aussi trempées, en la voyant finir de passer un dernier coup de tissu. Je la voyais ensuite l'air hésitante à fixer mon caleçon, et bordel... je me retenais à nouveau de glousser en l'imaginant hésitante à me faire une gâterie plutôt qu'à me sécher... non loin de là que l'idée soit déplaisante, mais venant de Lana c'est juste beaucoup trop drôle, surtout avec sa naïveté.
Je fus quand même assez perplexe en la voyant partir à quatre pattes, en profitant pas mal pour mater quand même un peu, avant d'assez vite comprendre ce qu'elle allait chercher... elle allait donc le faire ! Elle allait me frotter l'oiseau ! Hahaha ! Putain, je m'y attendais pas en vrai, à ce qu'elle allait vraiment le faire. Pour dire, ça me faisais bien marrer de voir à quel point je la fais tourner en bourrique, mais je sais pas si j'allais continuer de rire très vite quand elle aura ses mains dessus avec le tissu. J'ai pas mal d'idées mal placées depuis tout à l'heure, donc j'pense que je risque de... bah.. finir avec un p'tit garde à vous de la part de Pau-paul.
Je comprenais ensuite sa technique lorsqu'elle se mettait derrière moi, ce qui limitait le visuel pour elle. Dommage dans un sens... je pense que j'aurais été mort de rire face à sa réaction. J'suis pas sûr que Lana ait vu beaucoup de sexe masculin d'aussi près, et encore moins y avoir touché.
-Bouge pas sinon j'te pince sans pitié et tu me supplieras d'arrêter le supplice.
Mine de rien je prenais ça au sérieux, même ce je lui répondais par un petit gloussement. Elle m'amusait lorsqu'elle essayait de se montrer menaçante, du haut de son corps d'crevette. Enfin, j'aurais vraiment été un connard je me serais quand même retourné pour qu'elle ait bien mon engin en face d'elle, avec l'excuse que c'est plus pratique ainsi... mais bon... les pincettes ça fait mal.
Lorsqu'elle baissait ensuite mon caleçon, je retenais presque ma respiration. J'espérais qu'elle se grouille car sinon j'allais avoir un peu de mal à finir le gage "gentiment", surtout avec l'ordre suivant qui me venait déjà en tête et dont je me retenais en partie de rire d'avance. Mais ça allait, elle m’essuyait d'abord les fesses avant de passer au devant... et vu qu'elle tâtonnait maladroitement, Pau-paul ne fut guère excité... enfin... pas trop.
-Voilà t'es sec, rhabille-toi maintenant.
Prenant ensuite le caleçon qu'elle m'avait foutu sur la tête, je fis un sourire plus que satisfait à la voir de dos, pouvant ainsi mettre mon nouvel ordre à exécution. Je déposais donc le caleçon sur le lit avant de m'approcher par derrière en lui laissant juste le temps de se retourner en m'entendant... devant certainement croire que j'avais fini de m'habiller. Je la prenais alors, et sans qu'elle n'ait le temps de baisser les yeux, contre mon torse nu avec un bras autour de son dos et la main de l'autre lui tapotant la tête, un peu comme un animal.
-Bien, je te félicite d'avoir nettoyer aussi gentiment ainsi que des endroits qui n'étaient pas nécessaires, fis-je pour me foutre d'elle comme pour dire qu'elle avait touché à mon péni un peu pour rien, Maintenant tu as pour ordre de me rendre sagement ce câlin.
Bien sûr, elle n'avait pas encore remarqué que j'étais toujours à poil avec l'oiseau à l'air, et bordel que j'avais hâte de voir sa réaction quant à ça. Pour dire, j'avais ce dernier collé contre le tissu de sa robe de maid et je ne pu pas vraiment empêcher ce dernier de se redresser encore un peu... Si elle refusait cet ordre et que je mettais à exécution ma punition, j'suis pas sûr que je finirais ce gage "gentiment".
J’avais honte. Horriblement honte. Je me retrouvais face à lui, pile à la bonne hauteur pour une gâterie, tout ça parce que je devais lui sécher les jambes. Evidemment je ne pouvais pas compter sur Austin pour me dire si je devais essuyer uniquement ses jambes ou si je devais aussi m’occuper de ses parties intimes. Je lui fis tout de même une menace – que je serais bien incapable de mettre à exécution – pour espérer qu’il garde le secret. Je n’avais pas vraiment envie que toute l’institution, et mon frère, sachent ce qu’il se passait en ce moment-même entre Austin et moi. Les étudiants risquaient de créer des rumeurs, le personnel pourrait nous surveiller et mon frère, je craignais simplement sa réaction.
Même sans lever les yeux vers son visage, je sentais qu’il souriait et se foutait de ma gueule. Après une brève hésitation sur la suite, je fis un petit voyage à quatre pattes pour aller lui prendre un caleçon sec puis revins vers le profiteur. Cette fois j’étais derrière lui. Toujours à la bonne hauteur mais cette fois avec l’espoir qu’il ne pète pas. Il en subirait les conséquences s’il le faisait. Je terminai mon gage en lui essuyant donc les fesses et son service trois pièces puis je me relevai et lui mis le caleçon sur la tête. Je voulais qu’il se rhabille au plus vite. Cette situation me gênait déjà bien assez. Plus vite il se rhabillerait, plus vite je pourrais reprendre contenance. Je lui tournai donc le dos pour le laisser se changer sans voir le reste. Pendant que je l’essuyais j’avais pu remarquer une légère réaction de son outillage, j’avais peur de voir le résultat, je l’avoue.
J’aurais mieux fait de le regarder se changer plutôt que de lui tourner le dos. J’aurais dû me douter que cet idiot en profiterait pour faire une stupidité. Lorsque je l’entendis s’approcher de moi, je crus qu’il était déjà prêt, ou du moins qu’il avait au moins enfilé son caleçon. Alors je m’étais retournée et m’étais rapidement retrouvée face à ce type. Ou plutôt, contre lui.
♀ Hein ? Ce n’était pas nécessaire que je fasse tes fesses et ton oiseau ?! Tu pouvais me le dire avant que je le fasse, ça m’aurait évité une situation embarrassante !
Et mon ordre était maintenant de lui faire un câlin. Lui rendre le câlin pourquoi pas. Cependant je préférais vérifier un truc avant. J’avais senti quelque chose contre ma cuisse à travers le tissu. Ca ressemblait un peu à ce que j’avais senti pendant que je lui séchais l’outillage alors je craignais le pire. J’avais bien fait. En baissant les yeux, je vis qu’il était toujours nu comme un ver. Je me mis alors à râler en me dégageant de son emprise.
♀ Habille-toi d’abord ! J’te câlinerai pas en plus. Tu te fous de ma gueule depuis le début alors tu ne mérites pas de câlin !
C’était sans doute une erreur de ma part de refuser cet ordre mais c’était plus fort que moi. Pas question que je le câline et encore moins s’il restait nu. C’était un coup à alimenter les fausses rumeurs. Et puis ça lui donnerait trop l’occasion de me rappeler les situations gênantes. Cependant cette fois je ne lui tournais pas le dos. Je l’avais fait deux fois et les deux fois avait été une erreur. Je me contentai donc de regarder ailleurs en fixant un point invisible tout en croisant les bras. Ce n’était pas parce que je restais face à lui que j’allait le mater. Ce n’était pas mon genre. Et puis vu que le simple fait de me trouver devant lui qui était à poil me créait une certaine gêne, ça serait illogique si je le regardais s’habiller ou je ne sais quoi d’autre. De plus, sachant qu’il trouverait un moyen pour me faire chier en restant nu, je préférais vraiment regarder totalement ailleurs.
-Hein ? Ce n’était pas nécessaire que je fasse tes fesses et ton oiseau ?! Tu pouvais me le dire avant que je le fasse, ça m’aurait évité une situation embarrassante !
Sa réaction, aussi naïve soit-elle, se fit aussi rapide que j'avais prévu. Ce qu'elle pouvait être idiote... vraiment... mais bon, c'bien pour ça que j'adore l'emmerder. Elle ne réfléchissait même pas deux minutes que je disais ça dans l'unique but de la faire chier, comme absolument tout le reste, et c'que ça pouvait me faire marrer. Je ne me retenais donc aucunement de lui rire au nez tout en faisant gaffe à ce qu'elle ne lève pas trop le genou vers mon endroit sensible, qui plus est à découvert...et ainsi Pau-paul redressé, ça faisait encore plus mal.
En tout cas, elle ne tarda pas à remarquer que j'étais entièrement nu... forcément, avec ce qu'elle avait "malencontreusement" collé à sa cuisse. Et une fois de plus, sans prendre le temps de cogiter une seule seconde, elle se dégagea assez brusquement de mon étreinte... quelle erreur. Je lui avais dit les règles, je lui vais démontrer ce qu'étais la punition et qu'il n'y avait pas d'autres alternative. Si j'avais exiger un câlin ainsi, alors je voulais impérativement un câlin ainsi et non sans qu'elle me demande de me rhabiller... forcément pour toujours mieux la faire tourner en bourrique. Mais en toute sincérité, j'aurais pu croire qu'elle aurait un minimum cogité avant de s'éloigner... ou p't'être que ma punition lui avait plu ?... Enfin, il était temps de mettre en place un deuxième round à cette punition en corsant les choses, sans que je sache si j'allais pouvoir m’arrêter. Du moins, jusqu'à une certaine limite. J'tiens un minimum à cette cruche pour la forcer à aller plus loin. On n'est pas un couple.
-Habille-toi d’abord ! J’te câlinerai pas en plus. Tu te fous de ma gueule depuis le début alors tu ne mérites pas de câlin !
Vraiment, mais vraiment... je pouvais juste lui rendre un sourire à ses paroles. Elle me donnait ce que à la fois je redoutais et voulais, c'est-à-dire appuyer sur le fait que je passe à la dite "punition". Je commençais alors à m'avancer vers elle en la fixant, attendant qu'elle tourne enfin son regard vers moi, qu'elle réalise ce qui allait se passer. Je sais que ça allait lui revenir au crâne en me voyant ainsi approcher avec ce sourire au coin des lèvres qui disait toujours que j'allais faire une connerie... même si quelqu'un de plus logique se poserait des questions quant à ce que je lui faisais. Je brûlais d'envie de la toucher, poser mes mains sur elle... juste pour la voir encore aussi perturbée que tout à l'heure, pour la provoquer dans des limites toujours plus poussée.
-Lana... Lana... Lana..., fis-je en secouant la tête mais ce sans pour autant la quitter des yeux, tu connais les règles et surtout la punition, et je vais malheureusement devoir en faire usage... je t'avais prévenu que tu m'obéissais ou c'était immédiatement la punition, qu'importe tes paroles... tu ne me laisses pas le choix.
De suite après ces dires, après lui avoir plus ou moins assuré ce qui allait lui arriver, je l'entendais me menacer... mais je n'en avait que faire. C'était les règles et j'en crevais d'envie, tant pis pour elle. Elle avait beau aussi reculer au fur et à mesure de mes pas vers elle, elle savait qu'elle ne pouvait aucunement m'échapper. J'avais aussi prévu ses coups pour me repousser, et lui attrapais les deux poignets sans difficultés une fois qu'elle fut contre le mur à se débattre, calant un genou entre ses jambes pour l'empêcher de donner divers coups de pieds.
-T'a voulu parier et jouer avec moi, Lana, donc je joue...
D'une main, je plaquais ensuite ses deux bras au dessus de sa tête et la fixais un court instant... et rien à foutre, j'écoutais ce que j'avais envie de faire. Sans lui laisser le temps de me balancer de nouvelles merdes, je plaquais mes lèvres sur les siennes et l'embrassais en laissant ma main libre se glisser vers sa poitrine avec une certaine douceur, pour le moment. Et fatalement, je ne pouvais empêcher mes hormones agir sur mon entrejambe, toute mon attention centrée sur elle.
Je la sentais réagir à ce que je lui faisais, et ce surtout lorsque je revenais coller ma main sur son sein et le peloter, pendant quelques secondes, avant de la sortir de son soutiens gorge pour la faire glisser le long de ses côtes, sa hanche, puis sa cuisse. Forcément, elle tressaillait, mais je ne lui laissais le temps de réfléchir que mes doigts se faufilaient ensuite dans sa culotte, la caressant à l'endroit le plus sensible de son corps. D'abord avec lenteur, en la sentant frémir, puis j’accélérais le rythme des caresses, toujours plus vite, en lui mordant le cou avec un désir à en crever les yeux... J'devais arrêter, même si je savais que ça ne lui déplaisait pas. Du moins, surtout mes doigts, là en bas...
Je la lâchais alors brusquement en me reculant, serrant fermement les dents en me détournant pour aller chercher mon caleçon. Surtout... surtout... ne pas regarder son visage... j'y retournerais aussi sec. Je devais affreusement prendre sur moi pour ravaler toute cette frustration, comme si j'en avais finalement rien à faire... mais moi-même je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas pourquoi j'avais autant envie. Autant envie de lui faire tout ça, et surtout de l'embrasser. J'en soupirais même en remettant mon sous-vêtement... moi, j'embrasse personne que je n'aime pas. Jamais j'embrasserais un mec ou une fille car je trouve juste cette personne belle au sens physique. Jamais. Et je ne savais quoi penser de ce que ça voulait dire... est-ce que je peux vraiment envisager ça ? C'est trop bizarre. J'en perdais même la parole pour le moment.
The Wiesel Den 
