À droite, l'école et ses élèves normaux, comme tout le monde.À gauche, le centre de redressement pour jeunes dangereux.Maintenant réunis, pour le pire.
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De drôles de bruits couraient dans le réfectoire ce soir, les filles disaient qu'elles avaient une fille aux cheveux roses courir à moitié nue et couverte de sang dans les couloir plus tôt dans la journée en criant un nom que certaines n'osaient même pas prononcer "Elle doit être cinglée ! " Lança une des filles qui en parlait. Quand ça revint à mes oreilles je me leva brusquement sans avoir rien avalé en laissant mon plateau repas là où il était et me dirigea d'un pas décidé vers le couloir, je gravis les marches de l'escalier 4 à 4 pour aller plus vite a un lieu de refuge, le toit. Il était interdit d'accès aux élèves mais tous le monde savait ouvrir cette porte sans la clé, ce que je fît. Par chance il n'y avait personne. Alors que j'étais en nuisette avec un boxer long noir également qui descendait jusqu'au milieu de mes cuisses le tout agrémenté d'une veste à capuche pour me tenir chaud, je me laissa tomber au sol contre un mur dans un coin, les genoux ramenés vers ma poitrine je posa ma tête sur ces derniers en laissant mes larmes couler sans avoir ni la force ni l'envie de les retenir, en aucun cas je ne regrettais ce qui c'était passé aujourd'hui au contraire. Je ne savais pas vraiment pourquoi je pleurait, était-ce ce que j'avais entendu au réfectoire ? Ou les paroles de l'infirmière qui était particulièrement blessantes ? Prit la pilule qu'elle m'avait donné qui était enveloppée dans un mouchoir et la contempla un moment en étant dans mes pensées, qu'allait elle faire exactement ? Et si j'étais déjà enceinte ? N'aurais-je pas le droit de garder l'enfant de l'homme que j'aime ? Le temps qu'il vienne au monde, je serais majeure, Krasarc aussi d'ailleurs, et nous pourrions le garder tous les deux ?
Je rangea le mouchoir dans ma poche de verte et leva la tête pour contempler le ciel, les étoiles étaient déjà là, elles me tenaient compagnie. Au moins elle n'était pas seules, toutes ensembles pour des millénaires, je ne demandais pas grand chose juste un peu de compagnie, je pencha ma tête en avant en déclarant :
"Pfff... Qu'elle idiote je fais, comparer ma vie à des étoiles... Tu es bien pathétique ma petite Erika !"
Néanmoins, je posa ma main sur mon ventre plat, étais-je vraiment seule..?
Le silence...Tyran des éléments ils venait de prendre une fois de plus le contrôles des toit, accompagnée de son éternel partenaire du nom d'obscurité, la nuit et le silence régnait en maître sur cette espace ouvert, ni les animaux, ni le vent et encore moins les végétaux semblait vouloir s'opposer au règne de ce tyran éternel, sous le règnes du silence le temps lui même semblait ralentir comme subjuguée par cette dictature, de ton côte cela ne t’empêchait pas de penser, tu était adossée dans un coins des toit, cette fois encore tu n'avais pas réussit a avaler une boucher du repas donnée, cette sensation infâme de sentir les légumes s'écraser mollement entre tes dents, cette viande que tout le monde mâchait avec entrain et qui reproduisait ses bruitages ecoeurant semblable aux chien qui bave tout en mastiquant leurs patée infect !
Tu savait pourtant qu'il fallais te forcer, tu le savait mieux que tout le monde, cette écœurement pour la nourriture n'était que le fruit de tes psychoses et afin d'aller mieux il était crucial pour toi d'avaler cette alimentation écœurante ! Ton corps finirais par s'affaiblir et tu risquerais de mourir, depuis ton arrivée tu avais déjà perdu 10 kilos, il était de ton devoir de reprendre tes esprit et de retrouver cette force d’antan déjà vieille de plusieurs mois. ainsi pour prendre l'air avant de retourner dans ton dortoir, tu avais décider d'aller sur le toit, la fraîcheur de la nuit venait rafraîchir ton corps et ton esprit, cela te faisait le plus grand et soudainement tu entendis quelqu'un entrer a son tour dans cette endroit normalement interdit, restant dans l'ombre tu rigola intérieurement quand tu vint reconnaître la chevelure rosée de sa propriétaire, ainsi le sort avait décider de vous réunir ? Curieux hasard ! Tu resta de longue seconde a l'écouté, a la regarder, et quand tu vint a avoir marre de l'observer tu vint t'approcher pour t’asseoir a coter d'elle en râlant de ton éternel voix glaciale.
-"Tu n'a pas bientôt finit de te plaindre ? Les gamines qui jouent les martyr ont la fâcheuse tendance a m’énerver ! Et je doute que tu veuille m’énerver ! Qu'est ce qui t'arrive encore ? Des gamines t'on voler ta pâtisserie ? "
"Oh Krasarc, c'est toi ?" Il commençait à faire sombre et les larmes embrouillaient un peu ma vision, je les essuya rapidement avant de le regarder, il s'était décider à s’asseoir à côté de moi.
"Je ne me plains pas ! Je ne suis pas comme ces pleurnichardes qui "jouent les martyr" j'ai horreur de ça, elles me tapent sur le système."
Tout en soupirant, je posa ma tête sur son épaule. Je me sentais bien avec lui, il ne me faisait pas peur contrairement a ces pintades qui piaillaient tout à l'heure dans le réfectoire ! J'en gonfla les joues de frustration avant de lâcher : "J'aurais dû les gifler !"
"Excuse-moi, des idiotes m'ont énervé c'est pour ça que je suis montée ici. Je ne m'attendais pas à t'y trouver aussi."
Je resta songeuse un moment pensive à regarder dans le vague avant de lui demander hésitante : "Pourquoi est tu parti sans rien dire tout à l'heure ? Je t'ai cherché en sortant de la douche, je ne suis pas retournée dans ma chambre depuis, ma colocataire va me cribler de questions, mais bon peu importe."
Toujours la main dans la poche songeuse, est ce que je devais prendre cette pilule ou non..? Je ne savais pas... Est ce que j'étais tombée enceinte d'ailleurs...? Bonne question. Je me permit de poser ma tête de nouveau sur son épaule, il avait chaud c'était agréable.
-"Tu a beau insisté en disant que tu ne joue pas les martyr en attendant je te retrouve a chialer comme une gamine contre un mur du toit ! On dirais une tragédie grec ! Et tu me dit que ce sont des simples étudiant qui t'on mise dans cette état ? Laisse moi rire...tu veut perdre le peu d’intérêt que j'ai pour toi ? J'ai déja fait mienne une martyr, et je peut te dire qu'elle me servait uniquement a bouffer et a passer mes nerf !"
Tu disait ça d'un ton sec et tranchant, votre précédente unions t'avais grandement troublé et désormais apres ta longue réflexion tu te disait que cette jeune fille t'aimais non pas pour ce que tu était mais pour ce que tu incarnais, en somme "un monstre", cela avait grandement participer a te rendre plus irascible, sentant qu'elle mettait sa tête contre ton épaules tu vint tolérer ce geste , aprés tout ce n'était pas non plus dans ton aventage de te la mettre a dos, subitement tu vint remarquer qu'elle bougeait activement sa main dans sa poche.
-"Qu'est ce que tu trifouille ? Tu cache quelque chose dans ta poche ? Montre moi immédiatement je veux savoir ce que c'est !"
Agacée sans réel raison de l’être tu vint attraper son bras pour lui faire sortir sa main et voir ce qu'elle cachait, pourquoi était tu si violent ? Si méchant ? Tu était profondément agacée, vexée, par tes propre supposition, tes propres hypothèse, cette jeune femme qui semblait t'aimer en toute sincérité n'incarnait a tes yeux qu'une illusion d'un rêve ayant germer au creux de tes tourments ! Il t'était inconcevable que quelqu'un te comprennent un jours, irréalisable qu'on t'aime pour ce que tu était reelement, impossible que quiconque cherche a te connaitre, le monde tournais ainsi, les hommes s'en prenait au plus faible et diabolisait l'inconnue, nombreux sont ceux a être tomber dans cette spiral infernal ou haine et rejet s’enchaîne, alors quitte a être hais pour ce qu'on nous accuse d’être, autant devenir l'incarnation de cette haine, autant s'abandonner a ses sévices pour devenir le monstre qu'on vous accuse d’être !
"Ca va tous le monde a besoin de relâcher les nerfs par moments Kras ! Je vois très bien de qui tu parles et ne me compare pas à elle !"
J'étais un peu sur la défensive ce soir, je n'étais pas au meilleur de ma forme... Il me troublait ! Lui qui avait été si tendre avec moi out à l'heure il était si froid... Qu'est ce que j'avais fais de mal ? Je ne demandais qu'a être a ses côtés...
"Krasarc ! C'est rien arrête ! C'est juste un cachet que l'infirmière m'a donné !"
Il avait mon poignet dans sa main il le serrait au niveau du tendon ce qui me fît lâcher le mouchoir qui contenait une pilule enveloppée dans une plaquette découpée accompagné d'un petit mot disant
Infirmière a écrit:
A prendre impérativement 72h après le rapport MAXIMUM !
Je me mordait la lèvre paniquée à l'idée qu'il lise le mot et comprenne le tout... Il m'avait bien prévenue de faire attention à ça... J'avais peur qu'il se mette en colère contre moi et qu'il me gifle de nouveau...
"Je... Krasarc... L'infirmière m'a trouvée dans le couloir et elle m'a posé beaucoup de questions... Mais je n'ai rien dit à ton sujet, je ne voulais pas qu'ils te remettent en isolement..."
Je regardait le brun dans les yeux sur cette dernière phrase, je ne pleurait pas mais mes yeux humides témoignaient de ma sincérité, il pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert et de toutes façons, pourquoi lui cacher quoi que ce soit ? Je ne voulais et ne pouvait rien lui cacher...
"Oh tu vois trés bien de qui je parle ? Et je peut savoir comment cela se fait ? Tu m'a vraiment constamment observer a ce que je vois ! C'etait donc a cause de toi cette sensation d'etre toujours épiée ? Tu a pas arreter une seul seconde de me suivre et de me reluquer ?"
Commençant a croire que tes crise de paranoïa était justifier, tu devint de plus en plus sec dans ta voix, de plus en plus agressif, en attrapant ce qu'elle voulait garder dans sa main, tu vint voir qu'il s'agissait d'une pilule du lendemain qu'avait du lui donner l’infirmière, tu était partager entre colère et satisfaction, elle avait fait ce que tu lui avais dit de faire et avait donc demander une pilule, néanmoins pourquoi ne l'avait-elle toujours pas prise ? Elle comptait surement te faire croire qu'elle l'avait avaler en utilisant l’infirmière comme preuve, néanmoins tu commençait a voir rouge et alors que ses yeux humide témoignait la sincérité de ses paroles, tu n'y voyait qu'une sorte d’apitoiement qui renforçait ta paranoïa, elle voulait cette enfant, elle voulais l'utiliser pour t’enchaîner a elle, violemment ta main pris de l'élan avant de s’écraser avec force sur sa joue.
-"Pauvre Folle ! Qu'est ce que tu ne comprend pas dans ce que je te dit ? Heureusement pour toi qu'ils ne m'ont pas foutu en isolement ! Je t'ai dit de rapidement prendre la pilule alors explique moi pourquoi elle est encore la ? Comprend moi bien si je découvre que tu est enceinte je t'abandonne ! Complètement ! Même si tu dois crever sur le bord d'un trottoir , même si tu me supplie je te laisserais toute seul et t'ignorerais jusqu’à ta mort !"
Ta crise de Paranoïa reprenait de plus belle, haine, force, et violence était au cœur de tes actes, tu vint saisir sa mâchoire brutalement, la forçant a ouvrir la bouche pour y enfourner la pilule brutalement en la forçant a avaler, étant désormais debout face a elle tu avais vraiment l'art et la manière d’être cruel quand tout n'allais plus dans ta tête, mais de toute façon, n'était-ce pas ce monstre que tu incarnais qu'elle aimais ? Alors elle n'avais pas a s'en plaindre !
"Réfléchis un peu ! On est pas nombreux dans la classe ! Et elle, elle tremble à chaque fois qu'elle te voit, un aveugle verrait qu'elle est terrifiée en ta présence !" Je parlais d'un ton froid mais pas sans émotions, ma voix tremblait...
Il me mettait dans une situation très désagréable... Il me faisait presque peur ! Je tremblais assise devant lui, il se tenait devant moi debout, le regard plein de haine et de violence, son souffle sifflait avec force, je vis sa main décoller avant de me la prendre avec force sur ma joue... C'était peut être la première fois que je prenait une gifle aussi féroce !
J'en saignait encore une fois une légère goute de sang perait au coin de ma bouche... Quand il me remit a ma place une fois de plus avec des paroles sèches et tranchantes !
J'allais riposter et argumenter quand il me saisit la mâchoire afin de m'enfourner la pilule au fond de la gorge de gré ou de force ! Ce qui me fît tousser et presque m'étouffer ! Je posa ma main sur mon cou et toussa brutalement, il avait manqué de m'étouffer ! Mais... J'aimais sa brutalité et sa force ainsi que la chaleur de sa main sur ma joue...
Je repris mon souffle, il me regardait d'un air satisfait il faisait ce qu'il voulait de moi peu importe la situation, sa voix rauque et ses mains fermes, il pouvait me briser à n'importe quel moment.
Calmement je me levais pour planter mon regard dans le sien en posant une main doucement sur son épaule :
"Tu sais Kras, tu me l'aurais demandé calmement je l'aurais prise cette pilule. J'ai attendu car je voulais attendre d'être seule et je n'en ai pas eu beaucoup l'occasion jusque là... Mais maintenant c'est fait !"
-"Arrete donc avec tes sornette ! A t'entendre on croirais que tout vas bien dans le meilleurs des mondes, qu'a aucun moment tu ne tente de me manipuler ou autre technique fourbe ! Tu ne m'aura pas avec des excuse aussi bidons et un regard aussi pitoyable ! Comme par hasard maintenant que j'ai vue ce que tu cachait tu me sort que tu allais la prendre ! ARRETE DE ME PRENDRE POUR UN CON !"
Pourtant tant de colére ? Tant de rage contre cette pauvre femme qui semblait n'avoir rien demander ? Pourquoi repousser tu tout cette amour qu'elle avait a ton égard ? Tu ne cherchais même pas a savoir et comme pour fuir tu vint t'éloigner d'elle pour t’asseoir contre un autre mur bien plus loin, fermant les yeux pour mieux reflechir en annonçant d'un ton sec aux propos cruel
-"Fiche moi la paix...tu m'ennuie..je ne veux plus te revoir, je sais trés bien ce que tu aime chez moi et ça me dégoûte que tu puisse t'interesser a cela, a vrais dire tu me degoute, le seul interet que j'ai pour toi c'est ton corps et ton sang, je reviendrais te voir quand j'en aurais besoin maintenant tire toi avant que je m’énerve"
Et ainsi tu resta adosée contre ton mur, a t'enfermer dans tes problemes, tes idée falsifiée et tes tourment les plus profond, tu voulais rester seul dans cette abysse, peut etre parceque tu aimer rester dans ta propre noirceurs, ou peut etre que l'idée d'entrevoir une nouvelle lumiére te terrifiait ?
Il était en train de faire germer un nouveau sentiment en moi, la colère.... J'étais même hors de moi ! "Maintenant ça suffit ! Je suis assez bien pour que tu t'offres mon sang ET ma virginité ! Mais pas assez pour avoir UN PEU d'attention !? Je ne demandais pas quand chose. Mais puis'que MÔNSIEUR a décidé de faire sa tête de con soit !"
Oui je l'aimait plus que ma propre vie, mais j'avais quand même ma fierté et là il me blessait vraiment... Il pensai vraiment que je le "prenait pour un con?"
Je pris une grande inspiration avant de me lever et d'aller vers Krasarc d'un pas décidé et je lui claqua une gifle magistrale !
"Si tu veux mon sang ou mon corps faudra te lever de bonne heure ! Car c'est pas comme ça que tu l'aura ! Pas en me traitant comme une débile ou une manipulatrice à la con ! SI J'AI DES SENTIMENTS C'EST POUR TOI PAS POUR UN DIAGNOSTIC !"
Sur ces mots que j'avais hurlé je me retourna en le laissant assis au sol la jour rougie par le contact de ma main et donna un coup de pied dans la porte de la cage d'escalier afin de descendre d'un pas décidé. Je descendu une vingtaine de marches avant de me laisser glisser contre le mur et d'y donner un grand coup de poing qui enfonça le contre-plaqué en poussant un cri de rage et en jurant en dans un Allemand pas très joli.
Un bruit sourd, un douleur lancinante et une voix enragée semblait se déferler d'un coup contre toi, surpris de la situation tu vint réfléchir pendant de longue minute pour comprendre ce qu'il c’était passer, frottant ta joue et fixant Erika qui c’était déchaîner sur toi elle avait complètement éteint ta colère pour laisser place a de la confusion, tu la voyait devenir rouge de colère, elle était vexée, extrêmement et semblait même te faire un peu de chantage vis a vis de son sang avant de se mettre a repartir brutalement
-"Qu'est ce que...elle vient vraiment de me gifler aussi fort celle la ? Mais....J'ai du mal a comprendre ce qu'il lui prend...Erika ? Erikaaaa ??"
Réalisant un peu en retard qu'elle n'était déjà plus la tu vint te relever en te tenant contre le mur, complètement déboussoler par son geste et ses mots tu vint la rechercher, te dirigeant vers l'escalier tu entendis Erika en train de jurer en Allemand, cela te faisait doucement sourire, depuis quand tu n'avais pas entendu un allemand aussi pure et brut ? Douce nostalgie, comme pris d'un étrange sentiment de culpabilité tu te demandais subitement si elle n'était pas un peu sincere dans ces propos, voulant la croire pour le moment tu vint t'excuser en la prenant dans tes bras par derriere, une etrange sensation t'avais pousser a le faire, néanmoins tu ne t'addoucissais pas pour autant !
-"Pour cette fois je m'excuse, il est vrais que j'ai été un peu violent dans mes propos alors que rien ne me prouve que tu est bien comme tout les autres...j'ai bien envie de te laisser ta chance"
Alors que je jurais toujours comme un charretier en serrant mon poing une douche chaleur vint me réchauffer, j'étouffa un souffle de surprise ! Il me prenait dans ses bras ? J'était plus que déboussolée, aucun son n'était capable de sortir de ma bouche.
Citation :
-"Pour cette fois je m'excuse, il est vrais que j'ai été un peu violent dans mes propos alors que rien ne me prouve que tu est bien comme tout les autres...j'ai bien envie de te laisser ta chance"
Sa phrase eut l'effet d'un choc électrique ! J'étais en train d'halluciner ? Krasarc venait de s'excuser ! J'en perdait mon anglais, pas moyen de me souvenir d'un seul mot, je tremblait... Était-ce le froid ? L'émotion ? Je ne savais pas...
"Danke Kras..."
Je posa une main tremblante dégantée sur son poignet posé entre mes clavicules et l'autre sur son visage doux toujours en restant de dos.
Je ravala une larme qui essayait de venir perler sur ma joue. Je ne voulait pas lui paraitre pleurnicharde. Ca faisait tellement d'années que je n'avait pas pleuré autant ! La dernière fois c'était quand on m'avait arraché à ma mère. Je ne voulais plus avoir ces souvenirs en tête ! Je me rappelait à peine d'elle de toutes façons.
Des mots quasi inaudibles se firent entendre :
"Tu sais... Je n'avais pas pour but de te la faire à l'envers... Je voulais la prendre, mais je n'en avais pas encore eu la force... Sinon, pourquoi l'aurais-je demandé ? J'aurais très bien pu te dire que je l'avais prise alors que je ne l'aurait pas demandé..."
Je lança doucement ma tête en arrière pour croiser son regard ambré de mes yeux azurs, je n'aimais pas parler dos aux gens, surtout quand mes mots étaient vrais...
-"Arrete donc de pleurer, ça ne te vas pas ! Soit un peu plus forte merde je t'ai vue plus pleurer que saigner c'est quand même un comble ! Je me demande comment tu a fait pour te retrouver au tribunal si tu est aussi fragile !"
Étrangement cette fois-ci bien que les mot était typiquement les tient, il s’avérait que l’intonation était beaucoup plus doux et concilient, pourquoi donc ? Seul dieu le savait, tu n'avais aucune reel idée de pourquoi tu devenait plus gentils a son égard, la tristesse qu'elle ressentait semblait t'avoir impacter, ses mots, ses propos, ses réactions, cette femme incarnait a elle seul le doute qui résidait en toi, tu ne savais plus rien, tu était perdu, cette confusion se ressentait dans ta voix, néanmoins tu tentait de t'accrocher a tes idée, a ta vision du monde en essayant d'accepter cette femme folle amoureuse de toi, peut être trop amoureuse ?
-"C'est bon, cesse de remuer le couteau dans la plaie, si tu dis que tu l'aurais prise c'est que tu l'aurais fait, de toute façon tu a bien compris que si tu tombe enceinte je me verrais dans l'obligation de te dire adieu, tu le comprend je le sais bien c'est pour ça que dans un sens je sais que tu ne me ment pas, tu prefere creuver que me perdre c'est ça ?"
Desormais l'incomprehension et le doute avais laisser place a la curiosité, une étrange curiosité, cette de son amour, jusqu'ou s'etendais les limites de son amours ? Était-elle une démente aussi timbré que toi ? Etait-elle ce genre de femme qui tuerais pour le bien aimée ? Voir peut être pire...tu avais entendu parler d'une femme comme ça avant ton procès, une femme éperduement amoureuse d'un écrivain qui par un heureux coup du sort pour elle l'avait trouver aprés un accident de voiture, cette derniere l'avait d'abord soignée puis sequestré chez elle en découvrant que son amour pour lui n'était pas reciproque, elle avais finit par lui briser les jambe pour la garder avec elle avant d'avoir tenter de le tuer pour mourrir avec lui, une triste affaire qui t'avait intriguée, comment pouvait-on aller si loins pour quelqu'un ?
Détendue je m'appuya contre Krasarc qui s'était assit au dessus de moi en soufflant :
"Je n'ai jamais autant pleuré qu'aujourd'hui. Tu me déboussole complètement !" Je posa ma main sur sa joue brûlante comme toujours en me plongeant dans ses yeux ambrés, il faisait de plus en plus sombre ici, mais ils luisaient dans cette obscurité.
Je me me mît à penser, pourquoi j'étais si libre avec lui ? Je savais qu'il pouvait me tuer en un instant s'il en avait envie, mais ça ne me faisait pas peur... Étrangement je me sentait... Pas rassurée, mais bien avec lui. Je ressentais a nouveau des sentiments perdus depuis de nombreuses années...
Mais... Comment ça allait se passer maintenant..? J'allais me réveiller demain et devoir faire comme s'il ne c'était rien passé..? Je ne savais pas comment agir maintenant... Et avec le bordel que j'ai laissé dans la chambre mes colocataires allaient me poser un tas de questions... Et ces bécasses dans le réfectoire en plus ! Rah ! Pourquoi fallait il que mes cheveux soient roses et pas châtain comme tous le monde ? Bah... Peu importe ! Si elles recommencent je leur ficherai mon poing dans leurs petits visages d'anges.
"Je... Je tuerais pour ne pas te perdre s'il le fallait... Mais dis-moi Kras ? Je suis censée faire quoi maintenant ? Comment je suis censée agir avec toi et au près des autres ? Je suis un peu perdue je t'avoue..."
-"Ainsi tu n'a jamais autant pleurer ? Je prend conscience que tes sentiment a mon égard sont intense néanmoins comprend bien qu'il risque de n'etre jamais réciproque, aimer quelqu'un de cette force n'est pas dans ma nature, je suis bien plus...Primitif dans mes comportements !"
Comme si elle avait lut dans tes pensée et dans tes doutes, voila qu'Erika confirmais tes dires, ainsi elle pouvais tuer pour ne pas te perdre, quelle sentiments intense...cela te faisait reelement doutée, toi qui vivait au travers de la haine et de l'égoisme tu avais du mal a saisir comment l'amour et l'interet d'un autre pouvait etre si fort. Néanmoins tu vint prendre son visage dans ta mains pour la regarde totallement, examinant son visage, caressant sa joue, ton regard était severe mais point de méchanceté dans cette acte, juste de la curiosité.
-"Comment est tu sencée agir ? Agit comme il t'en plaira, je n'ai aucune peur que ma reputation change, les gens pensent ce qu'ils veulent je me connais bien mieux que personne ! Si l'envie te prend de crier sur tout les toi que j'ai arracher ton pucelage c'est libre a toi ! Néanmoins tant que tu gardera secret les blessures que je t'offre tu restera dans mes bonnes graces !"
Pourquoi était tu si doux avec elle ? Certe ce n'était pas de la vrais douceur comme dans tout les couples, tu restait toujours aussi brut de décoffrage, néanmoins tu était beaucoup moins violent et plus compatissant a son egard, peut etre que sa fidélité t'interessait et te toucher ? Aprés tout...pourquoi refuser un tel allié ? Pourquoi se mettre a dos la premiere personne qui s'interesse réellement a toi ?
"Peu importe Kras... Je ne te demande pas de jouer au prince charmant ni de croire au grand amour je sais bien que tu n'es pas un sentimental."
Il tenait mon visage entre ses mains, comme pour m'examiner sur toutes les coutures, est ce que ce qu'il voyait lui plaisait ? Je ne serais le dire... Son regard restait assez neutre, comme s'il jaugeait la "marchandise"
"Je n'ai rien dit sur mes blessures et je ne dirais rien, je n'y ai aucun avantage à en tirer au contraire. On risquerait d'être en isolement tous les deux pour un moment. Je ne veux plus me retrouver enfermée seule... Plus jamais !"
Une légère panique se fit sentir de mon côté sur la fin de ma phrase, je ne supportais plus d'être enfermée, j'en deviendrait folle !
"Si ta réputation t'importe peu alors je n'ai pas a me soucier de la mienne, ils peuvent penser ce qu'ils veulent ! s'ils ne sont pas d'accord je leur collerait mon poing dans la figure ! Nulle ne m'empêchera d'être avec toi. Qu'ils essayent seulement !"
Je m'étais retournée pour lui faire face agenouillée devant lui, mes yeux reflétaient de la passion, de la sincérité et une certaine bravoure ou alors de la folie ? Je ne savais pas trop, Krasarc saurait l’interpréter.
D'une main légère je toucha sa joue brûlante pour le regarder dans les yeux et sourire ! Légèrement avant de frissonner, il commençait à faire froid mais je m'en fichait, j'étais bien.
"Et toi..? Comment tu vas agir vis à vis de moi maintenant ?"
The Wiesel Den 
![[2018] Je veux juste prendre l'air Tbab](https://zupimages.net/up/21/15/tbab.png)
