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Pas de meilleure entrée que la mienne [18+]

Epheris
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Ven 12 Mai - 19:07
Epheris
Epheris Exupnos
Ancien membre
Ce lycée craint grave, faut l'avouer. Genre, plus que cette machine à fabriquer des nazes qui me servait auparavant ; et c'est un sacré exploit que de dépasser ce nid à troufions. Ici, ils fournissent des cours d'ingénierie, mais franchement, je suis bien au-dessus de tous ces putains d'amateurs. Je suis une génie de l'invention, une ingénieure comme on n'en fait plus ! Me retrouver à côté de mongoliens qui savent aussi bien manier leur fer à souder que leur petite bite ça me donne autant envie que de lécher la merde d'un chien qui a la chiasse.

Ce que j'aime pas c'est surtout l'aspect de prison qu'a ce coin de vauriens. Ici, les salopards meurtriers vivent avec les parasites sans talents, et on espère vainement que le mix de personnalités donnera un bon résultat. J'ai pas besoin d'avoir fait dix ans d'études en sociologie pour savoir que ce plan fini à la pisse ne donnera que de la merde, dans un sens comme dans l'autre. Les enfoirés dérangés et les connards d'inutiles sont pas faits pour traîner dans la même cour. Faut les séparer, les éduquer comme les sous-êtres qu'ils sont, chacun à leur façon.

Mais le pire c'est qu'apparemment, les élèves à grands talents sont aussi ici en grande quantité. Comme si l'élite devait traîner avec les gueux. Pfft. Je m'adosse à mes deux valises empilées contre un mur, près de l'entrée, sortant mon téléphone portable pour voir le dernier message de ma connasse de mère. C'est ça, « bonne chance pour ton premier jour ». FALLAIT PAS ME DÉPOSER APRES LES COURS POUR ÇA PÉTASSE. Mais le pire c'est que je dois attendre mon emmerdeuse de directrice parce qu'elle est pas foutue de venir m'accueillir pour me présenter ma chambre.

Il est déjà 17 heures, ça fait dix minutes que je poireaute, et ça me brise les ovaires d'attendre. Fuck it, je vais faire un tour dans ce campus de trous du cul. J'attrape mes valises, une dans chaque main, et je commence à visiter la cour, fronçant les sourcils dès que je remarque un truc qui me plaît pas. En gros : j'ai toujours les sourcils ultra-froncés, parce que tout est merdique au possible. Comment je suis censée vivre dans un endroit aussi naze et démodé ? Les équipements datent du siècle dernier, les murs sont jaune pisse et y a de la moisissure et des toiles d'araignée PARTOUT ! On dirait un putain de film d'horreur, c'est nul à chier cet endroit !

Je pousse un violent grognement de rage en jetant mes valises par terre. Ça fait seulement quinze minutes que je suis là et je peux déjà plus saquer cet endroit de merde. Je vais y pourrir pendant deux ans et demi, avant qu'on accepte ENFIN que je sois indépendante, alors que je peux déjà parfaitement l'être ! Putain mais va te faire foutre, société ! Ras le cul de toutes ces conneries ! Je vais fuguer et me tirer à l'étranger, devenir riche et je pisserai à la gueule de tous les emmerdeurs qui m'auront fait chier pendant tellement de temps !

Je m'arrête en soupirant, chassant mes cheveux de devant mon visage. Je ramasse mes valises, me mordant la lèvre inférieure en me rappelant que ma connasse de mère a bloqué mes comptes. Je peux rien faire à moins de me trouver une source de revenus. Va falloir que j'endure jusqu'au moment où je pourrai enfin me tirer de ce trou à pétasses et pourritures. Un air de piano attire mon oreille. Seule dehors, je décide d'aller voir. Pas que ça m'intéresse -je hais le piano, c'est pour les tapettes- mais j'ai besoin de voir quelqu'un. Genre, pas pour socialiser. Juste pour râler.
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Amaryllis
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Dim 14 Mai - 16:12
Amaryllis
Amaryllis Hanazumi
Ancien membre
Les journées sont parfois longues. Très longues. Surtout quand on décide de sécher les cours sans aucune réelle raison que l'ennui. Dans ce genre de cas, l'ennui revient insidieusement. J'avais essayé de le faire fuir mais la solitude ne faisait que le rappeler à moi. J'avais ainsi hanté tour à tour la salle communes, les dortoirs et les environs des bâtiments ISS sans rien trouver à faire. Pas de réunion de club. Un manque cruelle d'inspiration pour m'enfermer en salle de musique. D'autant plus que le simple fait de m'y enfermer était une invitation à ce que n'importe lequel des surveillants, conscient, de mon absence me retrouve pour me faire la leçon pour avoir jugé que les cours d'aujourd'hui ne méritaient pas mon attention.

Devrais-je retourner en cours? Non, je n'avais clairement pas l'esprit à apprendre aujourd'hui et de toute manière les cours devaient être finis à cette heure là. Retourner aux dortoirs? Ely allait me questionner sur mon absence et je n'avais guère le cœur à lui répondre. D'autant plus qu'elle s'avérait jalouse et méfiante par moment pour une raison qui m'échappait totalement. Tout comme son obsession sur le fait que je dorme avec sa sœur. Je n'avais rien de bien précis en tête, aucune envie de déprimer ou ce genre de choses. Je passais un certain gouffre créatif et cela me poussait à procrastiner. Un mot bien étrange pour quelqu'un de passionné comme moi, cependant c'est ainsi que je vins me placer dans le parc donnant sur le bâtiment où j'avais cours.

Une bien mauvaise cachette je dois admettre mais qu'importe. Je me dirigeais donc vers un coin ombragé, sous un arbre solitaire, pour ne guère cuire au soleil -je suis plutôt sensible au soleil malgré ma naissance dans le bordelais- , bien que ce dernier ne soit pas des plus forts en ce jour. je posais alors mon sac, ne contenant que mon ordinateur ainsi que mon clavier électronique, dans l'herbe avant de m'allonger dans celle-ci. Certes, mon uniforme risquait d'être tâché ou mes cheveux pleins d'insectes mais qu'importe encore une fois. Peu de choses m'importaient dans mes rares moments comme ce dernier. Il était rare que cela n'arrive mais l'absence d'inspiration était pour moi un trou noir inextricable. J'observais donc le ciel à travers le voile feuillu qui me gardait de l'ardeur du soleil, tendant la main vers les cieux en soupirant. Je me redressais à demi et m'empara de mon sac, décidant de briser cette monotonie par une ébauche de notes. Après tout, c'est peut-être en composant que l'inspiration viendrait à moi? Je sortais alors mon clavier de sa housse avant de le brancher à mon ordinateur. Mince ! Je n'avais pas de casque. Je jetais un coup d’œil aux alentours pour m'enquérir de la présence d'inconnu que mes babillages musicaux pourraient incommoder. personne. Le silence. Juste le clapotis de l'eau de la fontaine et aucune présence dans les environs.

Je décidais donc de me laisser aller à une improvisation créative, posant mes doigts sur le clavier sans trop réfléchir. Les notes sortaient sans que je ne les prévois. Sans même m'en rendre compte je mettais de moi dans chaque note jusqu'à ce que mon être ne se fonde dans la mélodie produite. Je fermais les yeux, laissant l'élan lyrique se servir de mon corps comme d'un catalyseur. Combien de temps cela dura? Je ne saurais le dire. Quelques minutes tout au plus. J'ouvrais cependant les yeux pour voir que quelque chose avait changé. Je n'étais plus seule. En effet, une jeune fille me faisait face, une jeune fille que je n'avais jamais vu auparavant et plutôt haute en couleur. Je rougissais à l'idée que mon élancée ne l'ai importunée avant d'entamer la discussion, un peu mal assurée.

-"Bon..bonjour... je peux...vous aider?"
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Epheris
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Mer 17 Mai - 15:13
Epheris
Epheris Exupnos
Ancien membre
Oh, une chiffe molle timide. Je vais pouvoir en faire ce que je veux, de cette pétasse. Je m’accoude sur le coin de son piano et adresse un grand sourire amical à cette abrutie, espérant qu’elle soit suffisamment conne pour tomber dans le panneau et me dire ce que je veux apprendre. Juste pour être sûre qu’elle me réponde (ce genre de grognasses-là a besoin qu’on les mette en confiance ou elles se taillent illico-presto), je lui lance d’un ton amical : « C’toi qui a joué ? C’tait vraiment cool, j’ai adoré ! » Je n’y connais absolument rien en piano mais ça a le mérite d’être pas dégueulasse à écouter. Après, je grossis évidemment un peu le trait pour avoir ce que je voulais d’elle. « Dis-moi, t’sais où est la directrice ? J’suis censée être nouvelle et accueillie mais ça fait trois plombes que je poireaute devant l’entrée comme une pute, ça commence à me casser les ovaires. Si tu sais où je peux la trouver, tu serais vraiment adorable de me le dire. » Je n’aime pas avoir plus de tact que nécessaire ; une fois mon introduction terminée, je lui demande ce que je veux, sans plus d’embaumement. Tout le monde est comme ça de toute façon, je lui donne juste pas de faux-espoirs en faisant croire que je serai son amie ou une connerie du genre. Qu'elle me dise où se trouve cette putain de directrice et je me casserai bien vite.
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Amaryllis
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Mer 17 Mai - 15:43
Amaryllis
Amaryllis Hanazumi
Ancien membre
La jeune femme ne perdit pas de temps pour me répondre, apparemment peu dérangée par ma petite envolée de tout à l'heure.

"C’toi qui a joué ? C’tait vraiment cool, j’ai adoré ! "

-"Mer.. Merci... c'est pas au point pourtant..."

Je rougissais légèrement en entendant un tel compliment. J'avais certes l'habitude de jouer pour des inconnus au cours de concertos à l'international mais il n'était jamais advenu qu'une inconnue ne me félicite pour ma manière de jouer. Encore moins qu'une inconnue ne m'entende jouer un truc improvisé ou même un truc composé à la va-vite sur le moment. je me contentais donc de hocher la tête en observant la jeune fille plus en détails. Elle était tout de même très jolie, une beauté un peu particulière et troublante. Effervescente à vrai dire. Ses longs cheveux et ses beaux yeux bleus étaient du plus bel effet avec sa tenue mais c'était l'alliance avec son attitude décontractée et simple qui produisait ce charme si particulier. Je sortais dès lors de mes pensées pour l'écouter.

« Dis-moi, t’sais où est la directrice ? J’suis censée être nouvelle et accueillie mais ça fait trois plombes que je poireaute devant l’entrée comme une pute, ça commence à me casser les ovaires. Si tu sais où je peux la trouver, tu serais vraiment adorable de me le dire. »

Que d'étranges mots. Certains de ces mots m'étaient presque inconnus. Ou plutôt j'en connaissais la signification -faut pas pousser je suis bien élevée mais je connais des jurons- tout en sachant qu'ils étaient proscrits de la bienséance commune. Cette fille était des plus particulières, vraiment. N'y voyez pas un jugement. Au contraire, elle était simple et cela ne me dérangeait en rien. La directrice donc c'était une IRS. Ceci explique celà. Les IRS ont tendance à être plus directs que les ISS ici. Je rangeais donc le clavier et mon ordinateur dans mon sac doucement sans un mot avant de relever les yeux vers mon interlocutrice.

-" Et bien premièrement enchantée.. et bienvenue ici, tu cherches Miss Martel donc... tu verras c'est une directrice géniale...le directeur des ISS est un peu plus particulier..."

Je souriais à ma camarade avant de me relever en prenant appui sur un arbre voisin puis je reprenais mon explication.

-"Alors ici c'est le bâtiment des ISS donc si tu cherche la directrice tu es dans le mauvais bâtiment.. tu veux que je te guides?" demandais-je poliment

Après tout, une petite balade et une rencontre si intrigante ne pouvait qu'être bonne pour combattre la morosité de ce lieu. Soudain, un détail me vint à l'esprit.

-"Oh d'ailleurs, tu t'appelle comment si c'est pas indiscret?"
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Epheris
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Mer 17 Mai - 16:15
Epheris
Epheris Exupnos
Ancien membre
ISS ? C’est quoi ce truc ? Ah ouais, c’est vrai, l’école est séparée entre les racailles/dépressifs/psychopathes et les élèves un peu plus normaux voire surdoués comme moi. L’ISS ça doit sans doute être l’école de la seconde catégorie, donc ici c’est le coin des suicidaires stupides… Ouais, cette meuf m’a l’air de match le genre. Timide, discrète, joue du piano… Elle doit probablement être sous anti-dépresseurs. Elle fait presque pitié, la pauvre. Bah, pas le temps de m’occuper d’une pauvre dégénérée random, j’ai un rendez-vous avec ma directrice. Pas étonnant qu’elle ait pas pu venir me récupérer si ma mère m’a déposée du mauvais côté. Quelle imbécile celle-là, j’ai parfois peine à croire que ce soit elle qui ait donné naissance à une génie comme moi.

Elle me propose de me guider. Elle est pas trop pénible, bien qu’elle manque cruellement de caractère, sans surprise. Je peux bien me la coltiner un peu plus longtemps, tant qu’elle croit pas voir une amie en moi. J’voudrais pas lui donner de faux-espoirs, encore une fois ; elle serait bien capable de se tailler les veines en réalisant que j’en ai rien à foutre d’elle, en vrai… Cependant, j’accepte. Que j’aille pas me paumer à cause du fait qu’il n’y ait pas un seul enculé qui ait pensé à mettre des panneaux et indications pour les nouveaux comme moi.
« Ouais, enchantée ! J’veux bien, j’sais pas du tout où je dois aller moi… »

Je passe ma main dans mes cheveux et attrape mes valises tandis qu’elle se relève elle-même. Elle me demande mon nom. Intérieurement, ces présentations m’agacent parce qu’à partir du moment où elle va savoir qui je suis, elle va sans doute en savoir plus, et j’ai surtout pas envie de devoir lui répondre. Lui foutre un vent alors qu’elle m’accompagne ça sert pas cool -non pas que je croie lui devoir quelque chose, mais à tous les coups elle va chialer ou une connerie du genre et j’ai pas envie d’avoir un truc aussi pénible sur les bras. « Epheris Exupnos. J’suis la plus grande génie ingénieure de ce siècle, mais t’as probablement pas entendu parler de moi ! »
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Amaryllis
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Mer 17 Mai - 17:22
Amaryllis
Amaryllis Hanazumi
Ancien membre
La jeune femme hésita un court moment avant d'enfin me délivrer son nom. Ephéris Exupnos. Un nom peu banale. Enfin niveau nom pas banale j'étais plutôt bien servie moi-même. Je me demandais cependant si la demoiselle était grec au vue de son prénom mais surtout un détail m'interrogea. Ingénieure? Célèbre? C'était plutôt étonnant de la voir chez les IRS si elle était aussi douée qu'elle le disait. Je passais cependant, après tout Melody était bien en Potion malgré sa qualité en tant que modèle photo. Je me présentais donc à mon tour, histoire de faire un minimum la conversation.

-"C'est drôle on a toutes les deux un prénom en -is, je m'appelle Amaryllis et je suis une pianiste, sûrement pas la meilleure du monde mais pas trop mauvaise vu ma classe.."

Je lui offrais un joli sourire, sans chercher à en savoir plus, après tout ça n'était pas plaisant de demander de l'aide et de subir un interrogatoire, d'autant plus qu'elle pouvait me demander ce qu'elle désirait au besoin. Ce n'était pas comme si je me montrais fermée. Je la guidais donc vers l'entrée du bâtiment des ISS. Il me suffirait de le traverser et de faire quelques détours et nous atteindrions le bureau de la directrice. Je décidais donc de lui expliquer en partie les lieux, histoire qu'elle ne se perde pas à l'avenir. Je m'arrêtais donc dans le hall d'entrée avant de m'adresser à l'ingénieure.

-" Donc ici pour faire simple c'est le bâtiments des Traditions, les élèves aillant un cursus tout simple comme n'importe quel élève et aussi celui des Exchanges, des élèves aillant des capacités plutôt grandes dans un domaine bien particuliers."

Je marquais une pause dans mon discours, réfléchissant à comment lui faire un panorama les plus détaillé et précis de la chose.

-"Par exemple, je suis une pianiste de talent donc je suis en Exchange, d'ailleurs c'est étonnant que tu n'y sois pas.." demandais-je innocemment.
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Epheris
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Mer 17 Mai - 19:32
Epheris
Epheris Exupnos
Ancien membre
Je l’écoute se présenter avec une oreille distraite, beaucoup trop occupée à examiner les environs pour essayer de distinguer une quelconque indication de l’endroit où on est. Ç’aurait été bien qu’il y ait un putain de moyen de pouvoir se repérer… Je la suis en silence, sa voix sonnant comme une horrible symphonie, mais essayant au moins de me tenir tranquille le temps qu’elle m’amène jusqu’où je veux aller. Que je me paume pas sur…

Attends comment ça les Exchange c’est les surdoués ? Ça veut dire… ? Pourquoi j’y suis… ?



MA PÉTASSE DE MERE M’A ENVOYÉE CHEZ LES MALADES ?!

Je pâlis à tel point que je semble avoir succombé à une anémie, et je m’immobilise comme si je venais de me faire pénétrer à sec. Comment est-ce que… ? POURQUOI ELLE M’A RIEN DIT ?! Je fronce les sourcils, serre les dents, et hésite à balancer ma valise sur cette pétasse de pianiste JUSTE PARCE QU’ELLE SE TROUVE LÀ. Putain de merde, je vais me retrouver avec tous les trous du cul du coin, traitée comme une dégénérée alors que je suis UNE GÉNIE, MOI ! Je n’ai rien à foutre chez ces maudits membres de l’ISS, de l’IRS, ou de quoi que ce soit que ce soit nommé ! Putain de merde, j’hallucine, je vais péter un câble, je vais fuguer et me tirer à l’étranger comme prévu, pas question que je reste dans cette prison d’emmerdement une seconde de plus !


« Okay. Okay. Je vois, » grincé-je sans bouger. « Donc ma mère m’a arnaquée. Cette pute dépravée m’a envoyée dans cette saloperie d’internat de redressement pour les pires enculés du coin. Je vois. Okay. D’accord. Super. » Je craque. Je jette mes saloperies de valises contre un mur. L’une entre elles éclate et renverse tout son contenu sur le sol. Mes fringues valdinguent et se couvrent de poussières et de toiles d’araignées. Elle n’a même pas osé me le dire. Elle m’a menti, cette salope. Elle m’a raconté des cracks juste parce qu’elle n’a JAMAIS RIEN ASSUMÉ. « Je venais pour avoir mon diplôme d’ingénierie, et je vais juste finir dans un asile de minables, de gueux, d’enfoirés, d’erreurs de la nature. »

Je m’arrête. La colère ne sert à rien. Ça ne me ressemble putain de pas. Mais là, il n’y a personne que je hais plus que cette connasse traîtresse. « Peut-être que ma mère me voit comme ça, en fin de compte. » La seconde valise vole. Cette fois-ci, elle va s’écraser contre la première, sans s’ouvrir. De toute manière j’en ai plus rien à foutre. Je les récupérerai pas. Je veux plus rien faire. Pas tant que j’aurai pas trouvé un plan pour me tirer de ce putain d’enfer. J’ai oublié la pianiste. Cette parasite peut se faire violer par cinq chiens devant moi qu’elle me ferait le même effet. Je ne sais juste plus quoi faire. Je suis censée être une génie, avoir solution à tout, mais là je suis dans un piège posé par la pire des crevures.

Ma propre mère.
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Amaryllis
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Jeu 18 Mai - 1:02
Amaryllis
Amaryllis Hanazumi
Ancien membre
Si je m'attendais à ce qui suivit... Je crois que j'aurais préféré me taire si j'avais su.. Ma camarade de balade sembla d'un coup terriblement malade, palissant jusqu'à être plus blanche encore que les touches d'un piano. Elle semblait d'un coup tourner au ralenti tout en réfléchissant à toute vitesse. Une dissonance très étrange à vrai dire.

" Okay. Okay. Je vois, Donc ma mère m’a arnaquée. Cette pute dépravée m’a envoyée dans cette saloperie d’internat de redressement pour les pires enculés du coin. Je vois. Okay. D’accord. Super. "

Quel langage très fleuri. La suite fut, elle, plus surprenante. Ma camarade entra dans une colère noire, jetant ses valises tour à tour contre un mur, se fracassant et attirant l'attention des quelques élèves alentours qui me regardent avec un question au bord des lèvres. Devait-il aller chercher le surveillant général? Il n'était pas rare qu'un étudiant de Forge entre dans notre bâtiment pour semer le trouble ou menacée un ou une élève de notre école, aussi je comprenais leurs réactions. Je signifiais cependant à mes camarades apeurés d'un regard de me laisser gérer la situation.

« Je venais pour avoir mon diplôme d’ingénierie, et je vais juste finir dans un asile de minables, de gueux, d’enfoirés, d’erreurs de la nature. »

Ok. La situation me devenait des plus évidentes. Soit il s'agissait d'une erreur administrative et la jeune femme devait rencontrer le directeur et pas la directrice, soit Ephéris venait de se voir trahir par sa mère. Situation que je connaissais plutôt bien mais il valait mieux ne pas sauter aux conclusions. En un sens ,je comprenais sa souffrance et sa colère mais pas sa réaction excessive qui desservirait sa cause en cas de méprise. La solution? Se calmer et tenter d''établir un dialogue. Je ne voyais pas trop comment y procéder mais c'était de mon devoir de... Une valise de plus venait de voler jusqu'au mur voisin ,ne déversant pas par chance son contenu. La situation devenait problématique. Bientôt un prof' ou un surveillant allait se mêler de la situation et elle échapperait au contrôle de tous. Je voyais bien une solution pour forcer la jeune femme pour se calmer mais.. Je tentais donc en premier lieu la solution douce.

-"Calme toi ! Tu es sûre que ce n'est pas le Directeur que tu dois voir?" essayais-je de lui dire mais ceci ne sembla pas vraiment fonctionner comme désirer.

Aucun impact. La jeune femme semblait trop prise dans les affres du doute et de la déception pour entendre ma voix. Je n'avais plus trente mille solutions pour lui faire retrouver constance et reprendre raison. Bien sûr je risquais de m'en prendre plein la tête. Devenir la cible de sa violence mais avais-je le choix? Oui j'aurais pu l'abandonner là et laisser le personnel se charger d'elle mais j'étais un peu responsable de la chose. Si je l'avais amenée sans chercher plus loin, nous n'en serions pas là. Bon.. à la une... à la deux... et...Une claque retentit dans le silence du couloir. Certes je ne l'avais pas giflée fort mais suffisamment pour qu'elle reprenne conscience du monde l'entourant et de mes paroles.

-"Désolée mais j'avais pas le choix !" m'excusais-je dans un premier temps avant de reprendre dans la peur de me faire frapper "Tu te trompes peut-être! C'est peut-être le directeur! Ou la Directrice gère peut-être ton cas particulièrement!" m'écriais-je

A vrai dire, désormais, je m'attendais à en prendre pour mon grade, au vue de personne à qui je venais de me permettre une gifle mais j’espérais tout de même sa clémence, la regardant dans les yeux. Si elle était prompte à l'énervement, j'espérais qu'elle l'était aussi à écouter mon avis.
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Epheris
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Jeu 18 Mai - 17:56
Epheris
Epheris Exupnos
Ancien membre
Silence. Je pose ma main sur ma joue meurtrie, immobile. Qu'est-ce que... Elle m'a frappée ?

… Elle a osé lever la main sur MOI, cette pétasse... ?


« Désolée mais j'avais pas le choix ! » Tu l'avais, salope. « Tu te trompes peut-être! C'est peut-être le directeur! Ou la Directrice gère peut-être ton cas particulièrement! » Elle dit de la merde. Juste en espérant me calmer. Et pour ça elle m'en a foutu une. J'hésite à lui foutre une droite mais cette gourde mérite même pas que je perde mon temps avec elle. Y a qu'une personne qui m'en a foutu une de toute ma vie et c'est mon père. Et j'avais espéré que ça n'arrive plus jamais, parce que c'était la honte. Même une sainte dépucelée aurait plus d'honneur que moi dans cette situation.

« Ta gueule. Juste... Ta gueule. »

Je pose ma main sur ma joue, serrant les dents, une jambe en arrière. J'ai envie de chialer. Ça faisait vraiment très, très, très longtemps que ça m'était pas arrivé et honnêtement j'aurais préféré que ce soit plus jamais le cas. Les filles comme moi, ça ne pleure pas. C'est beaucoup trop fort pour ça. Les chialeuses sont des perdantes. Je suis une gagnante. « Je vais me débrouiller pour trouver la directrice. » Je m'accroupis et je commence à ranger ma valise. J'ai tellement honte, j'ose même plus regarder cette abrutie. J'avais pas besoin qu'on me frappe. J'avais... j'avais besoin de rien.

Juste de cinq minutes pour gueuler. C'était trop demander, face de chiottes ?

Mes vêtements sont dégueulasses et en bordel. Mais je m'en fous, j'ai juste envie de me tirer au plus vite et d'avoir des explications avec la directrice. Si cette connasse m'informe que je serai chez les autistes, bah je prendrai mon mal en patience. J'aurai pas le choix de toute façon. Je passerai tous les tests de psychiatres à la con, je prouverai que je suis une putain de génie et que j'ai pas besoin qu'on me surveille parce que JE SUIS INCAPABLE DE FAIRE DU MAL AUX GENS BORDEL DE MERDE.
« La prochaine fois, j'éviterai d'être sympa comme une couillonne. Ça m'a jamais réussi. »

J'attrape mes valises furieusement et je la contourne pour rentrer dans un bâtiment en toute hâte, fermant la porte brutalement pour faire comprendre à cette enculée que j'ai plus envie de lui parler. Ce lycée va être un putain d'enfer.
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Amaryllis
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Jeu 18 Mai - 18:27
Amaryllis
Amaryllis Hanazumi
Ancien membre
Je savais que j'avais fais une bêtise. Même à l'instant où j'avais eu cette idée pour calmer la demoiselle je savais que je faisais fausse route. Pourquoi donc avais-je fait ça? Je ne sais pas trop. Je ne voulais pas que nous perdions le contrôle de la situation et au final j'étais la cause même du problème. J'avais mal agi. J'avais pour la première fois, clairement et nettement, un sentiment de culpabilité. J'avais envie de pleurer, j'avais l'impression que tout devenait noir autour de moi, je ne voyais plus que les cheveux blonds de Ephéris mais aussi son regard. Je l'avais fait souffrir comme personne n'avait osé semble t-il.Elle me fit comprendre de me taire aussitôt. Voilà j'avais tout foiré. Je n'avais giflé qu'une personne auparavant et celle-ci l'avait bien cherché. Ephéris était innocente et je l'avais fait souffrir. C'était la seule pensée qui tournait en boucle dans mon esprit.

Je vais me débrouiller pour trouver la directrice.

Je faisais un pas vers elle tandis qu'elle s'affairait sur le sol pour ramasser le contenu de sa valise s'épanchant de cette dernière. J'hésitai un instant, essayant de trouver une solution à tout cela. En vain. Elle s'était certes calmée mais je venais de me condamner à l'exil à ses yeux. Quelques mots s'échappèrent timidement de mes lèvres alors qu'elle se relevait.

-"A..Attends.. Je suis...désolée..j'ai..enfin"

Je ne saurais dire si elle y prêta attention ou même si cela le méritait. Je ne parvenais plus à formuler mes pensées correctement malgré tout mes efforts. Je tendais doucement la main, devant moi, inconsciemment et sans forces, comme si je pouvais la retenir, avant qu'elle n'enfonce plus encore le clou de la culpabilité.

« La prochaine fois, j'éviterai d'être sympa comme une couillonne. Ça m'a jamais réussi. »

Chacun de ses mots étaient comme un poignard s'enfonçant dans mon cœur innocent. La douleur s'intensifiait alors que la culpabilité pesait de tout son poids sur les lames verbales, aggravant l'hémorragie de mes sentiments. Elle avait raison. Ephéris avait été amicale, gentille et ne s'était que plainte en pensant avoir été trahie. Je connaissais tout ça et je n'avais su faire que l'enfoncer plus encore. Elle m'avait fait confiance, ou du moins tendue la main et malgré ses manières un peu particulières, elle m'avait fait une place auprès d'elle et je n'avais su que me montrer idiote.

Je la regardais, me contourner sans savoir si c'était l'énervement ou la souffrance que ses traits m'exprimaient. Je tentais encore de la retenir avec quelques mots.

-"Epheris... Attends... Je suis désolée...j'ai.. je voulais pas.."

Tout ça n'avait aucun sens. Comment pourrais-je me faire pardonner ainsi.. comment pourrait-elle me croire alors que je l'avais poignardée voire humiliée sans même le vouloir. La porte claqua. Je venais de fermer la porte à quelqu'un. Je n'avais voulu que son bien mais après tout l'enfer est pavé de bonnes intentions.
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