Amaryllis Hanazumi

Commençons donc par la base, je m’appelle Amaryllis, je suis né à Bordeaux dans une famille propriétaire d’une exploitation de vignes depuis plusieurs générations. De plus je suis la fille unique et donc la seule héritière de cette famille. Enfin famille. Il est vrai que mon père et ma mère ne sont pas mariés pour des considérations financières du côté de mon père. C’est d’ailleurs pour cette raison que je porte le nom de famille de ma mère d’origine japonaise. Je ne sais pas suffisamment de choses sur leurs rencontres. Tout ça reste assez nébuleux mais c’est surtout que je n’y ai porté que peu d’intérêt.  Enfin ceci ne doit pas vous intéressait outre mesure aussi je vais me focaliser sur la suite. En effet, très tôt j’ai suivi une éducation à domicile, financée par la fortune de mes parents. Il est vrai qu’à notre époque cela peut sembler étrange mais j’ai ainsi profité d’études à mon rythme et d’un niveau assez élevé. Je me suis vite trouvé ennuyée par la vie monotone de notre vaste domaine,perdue dans la boucle des études et des balades au cœur des vignes,sans aucun plaisir, et c’est là que mon père a insisté pour que je suive l’apprentissage d’un sport ou d’un instrument. On me montra de nombreux sports mais cela n’était guère ma tasse de thé et je dus vite renoncé à la pratique de ces derniers mais sur le plan musical les choses furent toutes autres. En effet, il ne fallut que peu de temps pour que je me découvre une passion et un don assez poussé pour la pratique du piano. J’avais à peine six ans que je parvenais déjà à jouer comme mon père , bien que ce dernier ne soit guère un virtuose. Les années passaient et je m’investissais de plus en plus dans le piano délaissant les études, ou plutôt gardant le niveau strictement nécessaire pour progresser dans celle-ci tout en bûchant nuit et jour pour progresser dans la dextérité de l’instrument. Voyant cela, mes parents décidèrent de m’envoyer dans une école apte à me faire progresser pour que je tende à une carrière musicale. Un mois ou deux après cette décision, ils me firent part du résultat de leurs recherches et comme vous vous en doutez, ils venaient de choisir cette école. La perspective que je me retrouve près de personnes dérangées ou criminelles les inquiétaient mais pas suffisamment devant toutes les mesures de sécurités mise en œuvre pour qu’ils se refusent à m’offrir cette chance aussi c’est ainsi que je suis entrée ici pour parfaire ma vocation.