Taisuke Hôsei

Mon enfance n’a vraiment rien d’exceptionnelle je suis le résultat d’un mariage qui est sans doute arrivé trop tôt. . L’amour rend aveugle et parfois elle rend aussi idiot, enfin je ne vais pas me plaindre parce que c’est grâce à se genre d’idioties que je suis ici maintenant. Ma mère et mon père se connaissaient depuis leur plus jeune enfance, ils étaient voisins dans un petit village tranquille dans la ville de Kyoto au Japon. Village de campagne dont je vais voir le jour quelques années plus tard, elle avait à peine 19ans elle était assez tête en l'air, idéaliste et naive et lui 21 ans timide avec un manque de confiance en lui évident, autant vous dire qu’ils n’avaient pas la carrure d’assumer un enfant. Enfant qui depuis tout petit lui ont donné du fil à retordre parce que oui depuis tout petit j’étais ce gosse qui faisait chier tout le monde, déjà à la maternelle je m’amusait à tirer les cheveux des filles je trouvais ça amusant de les voir se plaindre chez les grandes personnes et je peux vous dire que ce genre de comportement ne s’est pas amélioré en grandissant, en primaire je passait mes récréations à rédiger mes punitions et au collège ainsi qu’au lycée je n’allais plus vraiment en cours allant seulement quelques fois par semaine.  J’ai quand même réussis de justesse à chaque fois je tien à préciser à passer en classe supérieur. Je ne sais pas si c’est de la chance ou si j’ai comme certaine personnes appellent quelques ‘’facilitées’’ mais le résultat est là et je n'allais pas faire d'efforts si cette méthode fonctionnée. Je vivais ma vie de façon assez chaotique selon le point de vus de plusieurs professionnelle, personnes dont l'opinios ne m'importait peu. Ma manière tout de régler mes problèmes, mon sang qui  monte un peu trop vite et ma facilité à débiter un tas de grossièretés ne m'a pas vraiment aider pour me faire des amis, ou se qui pourrait se rapprocher d’amis. C'est simple je n'ai jamais eu de relation saine avec quelqu'un je crois, bien sûr que si j'ai eu tout un tas de copines, mais on va dire nos relations se terminer assez vite et la plupart du temps d'une mauvaise manière.

J’étais seul, et ça ne me dérangeait pas vraiment, c’est en dernière année de collège que j’ai éclaté la tête d’un mec, il était plus vieux et plus imposant, il pensait sans doute qu’il pouvait me refaire le portrait. Malheureusement pour lui ça à était l’inverse, ses potes son venue me voir, amuser de voir l’état de leur compagnon et on a discuté, c’est avec eux que j’ai bu mon premier verre, fumée ma première cigarette et mon premier joint. Je ne me sentais pas vraiment à ma place, comme partout j’ai envie de dire, j’ai toujours était un électron libre. J’enchainer les bastons aux sorties des fêtes, les vols lorsque j'avais pas assez d’argent pour me payer une bouteille, une vraie vie de petit merdeux. Un petit délinquant sans cervelle, un mec qui pensait jouer dans la cours des grands voilà ce que j’étais. J’ai très vite eu un casier judiciaire, faut dire que je ne faisais rien pour arranger mon cas, j'en rigole maintenant car ce n'est pas possible d'avoir était aussi con. La première  fois que l’on a écrit quelque chose j’avais à peine 17 ans j’avais volé, puis frapper le gardien qui m’avait chopé, mon  père est venu me chercher au commissariat, il s’est excusé et a mit ça sur le dos du divorce que je n’arrive pas à accepter, parce que oui mes parents ont divorcés, et celui va faire deux ans. Je n’ai pas vraiment mal vécus cet épisode de ma vie, je me dis qu’il vaut mieux qu’ils se séparent plutôt qu’ils restent ensemble alors qu’ils ne peuvent plus se voir. Ce que je vis un peu plus mal c’est ce moustique, ce mec avec son sourire d’hypocrite qui squatte la chambre d’invité. Mon demi frère Shichiro, comme je m’en doutais mon père s’est remarié avec une blonde et malheureusement pour moi elle a débarqué dans ma vie avec son petit con de fils. Un mec au sourire toujours plus que faux, un mec qui te fait que des coups par derrière, qui te provoque et surtout n’arrête pas d’ouvrir sa grande gueule. Autant vous dire que cela faisait des étincelles à la maison quand on était réunis. C’est sans doute pour ça que mon père m’a envoyé dans ce centre en Angleterre, c’était soit disant pour mon bien. Pour que je puisse apprendre à contrôler ma rage et que j’arrête mes conneries, parce qu’avec un casier judiciaire comme le mien rare seront les personnes qui voudront de moi.  Je l’ai mal prit, puis j’ai lâché l’affaire, je suis partis je rentrais seulement pour les vacances, puis j’ai finis par me remettre dans le droit chemin petit à petit. J’ai toujours ce putain de caractère de merde, mais on va dire que cette envie de faire des conneries est partie, maintenant je suis plus indifférent à ce qu’il se passe autour de moi. Les années passent et me voilà à l’université et voilà je ne sais plus trop quoi vous racontez.