À droite, l'école et ses élèves normaux, comme tout le monde.À gauche, le centre de redressement pour jeunes dangereux.Maintenant réunis, pour le pire.
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Un mois que je suis ici et je n'ai toujours pas pris contact avec Midori. J'ai d'ailleurs eu une longue discussion avec ma mère au téléphone. Apparemment Midori ne donne pas beaucoup de nouvelles à ses parents. La mère de mon amie d'enfance à donc demandée à ma mère de me transmettre sa demande. Elle veut que j'aille voir comment va la blonde. J'avais beau expliquer que si Midori ne voulait pas venir manger dans sa famille, ou si elle ne voulait pas m'appeler c'est qu'il y avait une raison et qu'il fallait la laisser tranquille, rien à faire.
Maman Banson a donc sortis sa petite voix.
« S'il te plaît Ryan...Chéri fais- le pour moi » « Pufff vous êtes chiantes...toi, la mère Cox et Mido »
En gros ça voulait dire oui. J'avais donc demandé à un collègue assez calé en recherche de me trouver l'adresse de Cox Midori. Ce fut rapide et il était temps que j'aille la voir. Il était vingt heures quand j'arrive dans Highbury Grove . C'était donc ici qu'elle habitait. Le quartier n'était pas trop craignos et apparemment c'était assez dynamique. J'observe les alentours et quand quelqu'un ouvre la porte du bâtiment, j'y entre sans problème et je commence à chercher la porte de Midori. Je ne mis pas longtemps et au moment où je voulus sonner, j'eus un doute...
*Et si elle veut pas me voir ? Ça fait longtemps après tout *
J'avale avec difficulté ma salive. Ryan motive toi tu as vu pire qu'une amie d'enfance sans nouvelle...tu as géré des prise d'otage, des agressions...alors du dois pouvoir gérer cette situation. Je regarde mes mains, je tenais dans celle de droite une boite de chocolat et dans l'autre un DVD d'un de ses films débiles...ouais bah désolé je sais pas comment réagir quand une fille à qui tu tenais plus que tout décide de couper les ponts avec toi. Je soupire et j'appuie sur la sonnette. Au loin j'entends des bruits de pas...au moins elle est là. En quelques millièmes de seconde j'eus un coup de stresse...et si elle est avec un mec ? Bah oui depuis le temps elle est peut-être mariée, fiancée ou je sais pas quoi. Je tourne le dos à la porte près à repartir en maudissant les mères de m'avoir mis dans cette situation. Mais la porte s'ouvre ... Je fait demi-tour un peu nerveusement et je croise ce regard de cristal que j'avais pas vu depuis si longtemps. « Ho...euh, salut Mido. Je passais dans le coin et....et puis merde...ta mère s'inquiète, elle m'a demander de passer voir comment tu allais »
J'ai jamais eu de secret pour elle alors j'allais pas en avoir maintenant. Je lui montre le chocolat et le DVD un peut comme un laissez passé...
Des Retrouvailles MaladroitesRyan & Midori“Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière.” [Thomas Day]
Londres est une ville… Sympathique. Ça ne vaut pas ma Californie ou même le Japon… Mais c’est une ville dans laquelle il est simple de vivre. Après, ne mentons pas, mes économies m’aident. J’ai postulé pour être bibliothécaire, je devrais avoir mon entretien sous une ou deux semaine. Alors en attendant… En attendant je tente de meubler mon appartement et de dormir. C’est idiot hein… Mais depuis… Depuis. Je fais beaucoup de cauchemars. Si j’avais su, je serais restée célibataire. Si j’avais su j’aurais fermé la porte de ma chambre quand j’avais quinze ans. Et j’aurais attrapé mon Ryan. Mais bon… C’est du passé. Je devrais oublier.
Après avoir monté ma nouvelle bibliothèque, enfin assise dans mon salon, j’attends le livreur. Une flemme intense s’est emparée de moi et, au lieu de cuisiner comme ce que je fais tous les jours, je commande. Je me le permets. Et en attendant le livreur, je range mes livres. Je regarde le bordel que mon emménagement fout… Ah qu’il est loin le temps de l’appart parfaitement bien rangé japonais. J’entends bien refaire la même chose ici. Mais d’abord, je dois régler mes soucis de meubles. Que me manque-t-il? Une armoire, une poubelle de salle d’eau… Peut-être une commode? Ou un meuble télé. Hum… Ou les deux?
Je range quelques livres, quelques albums photos et mon book. Je n’arrive pas à m’en séparer. Un jour j’y arriverais sûrement. Je classe les livres par auteur, n’achetant presque que le format de poche. Quelques bandes dessinées sont déjà rangées dans l’entrée. Je soupire en observant l’heure. Il est long le livreur non?
Je finis par faire une pause dans mon rangement pour mettre l’attelle de mon genou, sous mon pantalon de yoga. Enfin, le pantalon tout doux que je mets chez moi. La douleur revient. Toujours. Alors je fume. Je fume pour oublier que j’ai mal. Je fume pour me rappeler que cette douleur n’est que de ma faute.
Mon visage s’éclaire lorsque j’entends la sonnette. Ah! Je vais recevoir ma pizza extra taille. J’ai au moins trois repas avec ça. Autant que ça soit rentable. Je me dirige vers l’entrée et ouvre, le visage souriant. Le pauvre livreur. Un sourire peut remonter son moral. Et ça ne coûte rien de lui faire croire que tout va bien pour moi. Il m’oubliera à la prochaine commande de toutes façons.
Et les épaules, la veste de l’homme que je vois m’indique que ce n’est pas le Saint Livreur de Pizza. Qui…? Il se retourne et je l’observe. J’observe ses deux yeux verts sombres. Cette couleur. Cet éclat. Bien sûr que je les connais. Mais… Mais je ne comprends pas. Pourquoi est-il devant moi? Qu’est-ce qu’il fout là? Ryan… Qu’est-ce que tu fous là!?
Midori - Yo. Elle t’a mandaté hein? Je suis sûre que ta mère a insisté aussi… Rentre donc…
Bien sûr que je le fais rentrer. Déjà parce que c’est Ryan. Ensuite parce qu’il a amené un de ces films qui m’amusaient quand j’étais gosse. Et du chocolat. Ce n’est plus ce que je préfère. Mais il connait toujours assez pour avoir bien choisi. Pourquoi arrive-t-il toujours quand je commence à aller mal…? Pourquoi tu es revenu maintenant…?
Midori - Retire tes chaussures. Met des chaussons. C’est le bordel, j’ai pas envie que tu te nique le pied avec une vis. Je te sers un verre?
Je vais vers mon frigo pour en sortir deux bières. Je ne sais pas s’il connaît les bières au miel. Moi j’adore ça. J’en bois peu, je préfère largement le calvas, le vin et le whisky. Mais de temps en temps, une bière devant une série… C’est cool. Je reprends mon joint et l’emmène dans mon salon. Les cartons dans un coin, on sent que mon appart est en train d’être meublé. Un tapis dans un coin, prêt à être posé, lorsqu’il y aura moins de merdier…
Je lui tends une bière en souriant doucement.
Midori - J’ai du whisky si tu préfères. Comment tu vas?
D’abord des nouvelles puis… Peut-être que je saurais pourquoi il est revenu maintenant... Ⓒ 2981 12289 0
Je vais pas mentir, voir son visage me fait plaisir. J'avais jamais vraiment bien pris le fait qu'elle ai prit ses distances avec moi. Sans raison en plus. Néanmoins elle ne me montrait pas sa choix de me voir ce qui contraste assez avec le Midori enfant que j'ai connus. Soit elle n'est pas heureuse de me voir, soit comme moi....elle à forgé une carapace autour d'elle. L'américaine m'invite à entrer et je le fait. Rapidement je me défais de mes basket blanche et j'enfile des chaussons à disposition. Elle a sûrement gardé des habitudes du japon. Je lui réponds que je prendrais bien une bière et pendant qu'elle part les chercher, j'observe autour de moi. Mon côté flic prend le dessus et silencieusement j'enquête du regards. Elle semble vivre seule, je vois pas spécialement de trace d'un mari ou d'enfant quelconque. Mais ça ne veut pas dire qu'elle est seule pour autant. Midori a toujours aimé son indépendance de toute façon. La voilà qui revient avec à la main ma bière , la sienne et ...un joint. Super vla que maintenant elle se drogue on va bien avancer je le sens. D'un côté si c'est juste un joint ça peut encore passé. De toute façon je ne fume pas. Malheureusement, j'ai souvent des prises de sang et je dois être clean même si on nous laisse tout de même boire un peu. On est humain après tout. Je la remercie pour la bière.
« Une bière me suffira...Je bosse demain donc je dois éviter l'alcool »
Je bois une longue gorgée, puis je lui répond doucement.
« Je vais bien...et toi ? »
Je la laisse répondre, puis je prend la parole un peu plus froidement. « On va en venir au fait...Qu'est-ce que tu fiches ? »
Elle allait sûrement pas comprendre pourquoi je lui dis ça alors je décide d'être plus précis en me collant face à elle comme quand nous étions gosses et qu'elle faisait des bêtises.
« Que tu coupes les ponts avec moi passe encore...Après tout on était juste des potes ça je l'ai bien compris même si ça fait mal de voir ma meilleur amie me snober...Mais que tu fasses la morte avec tes parents ça je suis désolé, mais je suis pas d'accord ! Et depuis quand tu te drogue ? Ta mère m'a pas demandé de venir te voir...enfin si mais j'aurais pus uniquement enquêté sur toi et les rassurer...au final j'ai préféré venir en voyant que tu vivais ici...pour une fois le destin fait bien les choses, je suis ici depuis Avril »
Le Ryan de l'époque se serait fâché , lui aurait hurlé dessus. Mais plus maintenant car là...je me contente seulement d'être froid et distant comme un parfait inconnu
Des Retrouvailles MaladroitesRyan & Midori“Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière.” [Thomas Day]
Ahhhhh le fameux “je bosse demain”. J’ai l’impression de l’avoir entendu dire ça toute ma vie. Il me disais déjà ça quand je venais l’embêter pendant ses révisions. Il a toujours été du genre sérieux. Bon parfois c’était bien caché… Mais je crois que je l’ai toujours su… Qu’il était un homme de parole, bosseur et sérieux. Enfin, je dois sûrement idéaliser l’image que j’ai de lui… De toutes façons, je bloque dès sa seconde question. Est-ce que je vais bien? Oh j’ai la réponse. Mais la question est de savoir si je le lui dis ou pas.
Midori - Je survis dira-t-on.
Je reste vague. Je n’ai pas envie de me prendre la tête. Pas ce soir. Pas avec lui. Déjà que le voir froid et distant me fait bizarre… Oh je ne lui en veux pas. On a tous les deux changés et c’est logique qu’il soit déçu de me retrouver. Je ne peux pas lui en vouloir. Je suis la première à être déçue de ce que je suis devenue… Alors lui… Plus il m’a aimé étant jeune, plus sa déception sera grande. Et j’aime à penser qu’il m’a aimé autant que je l’aime.
Ryan - On va en venir au fait...Qu'est-ce que tu fiches ?
Mon sourcil se hausse. Comment ça? Cette question pouvait vouloir dire mille et une choses… Dont mille qu’il me serait douloureux d’expliquer. Il reprend la parole, il développe son propos. Déjà il a accepté que je coupe les ponts… Pour lui je l’ai “snobé”... Ah bon… C’est donc comme ça qu’il la ressentit. C’est douloureux. C’est pour ça que je ne voulais pas les revoir. Parce que ça me fait si mal… Pourtant je le regarde. Je suis lasse de fuir. Ryan peut bien me tuer, pour ce que ça changera… Mon avenir est incertain alors bon. Au moins je l’ai revu. Il est beau. Terrifiant parce que trop calme… Mais encore plus beau que le garçon que j’ai aimé.
Midori - Je n’ai pas voulu couper les ponts avec vous. Ça n’a pas vraiment été un choix.
Ma voix s’arrête alors que je verse un peu de bière dans ma gorge, sous-pesant la bouteille entre deux doigts.
Midori - Et je ne voulais pas arrêter de te parler. Certainement pas toi. Mais… Bah… Prends ça pour des excuses ou de la faiblesse ou les deux. Mais quand je voulais te parler, quand j’avais besoin de t’entendre, tu dormais. C’est logique, je blâme pas ça. C’était un fait. On avait neuf heures de décalage. Mais si je te parlais, j’allais te dire que je voulais arrêter. J’allais te dire à quel point j’en chiais. Et tu aurais sûrement voulu tout savoir. Et j’aurais tout dis… Mais tout te raconter… Depuis le début... C’était si long. C’est devenu si compliqué en si peu de temps… Excuse pitoyable, j’en conviens. Mais tout est parti d’un vrai manque de temps.
Je me lève pour ouvrir ma fenêtre et rallumer mon joint. J’inspire longuement dessus avant d’expulser l’air corrompu.
Midori - Je me drogue depuis ma dernière année de danse. Et j’ai continué après avoir arrêté.
Parce qu’officiellement, Midori Cox n’a pas renouvelé son année. Officiellement, j’ai quitté mon école. Officiellement, je suis la seule à blâme. Et en vrai? Je suis d’accord. Si j’étais moins stupide et butée, j’aurais vu que mon genou allait mal.
Midori - Je n’aurais pas laissé mes parents entrer ici. Je vais bien. Ils n’apprendront pas ma mort. Et je n’ai pas envie que ma mère découvre toute ma vie en restant sur le pallier. Elle va me dire ce que j’ai mangé la veille et ce que je cherche, pourquoi, comment… Elle me connaît trop pour que je lui fasse face. Comme toi. Tu me connais trop. Je suis trop stupide et trop fière pour revenir vers vous. Je sais très bien ce que je suis devenue. Et je n’ai pas besoin de lire dans les yeux de mes parents la honte et la désapprobation. Je le lis assez dans mon propre regard le matin.
J’hausse les épaules. Est-ce que je suis faible? Oui. Est-ce je le sais? Bien sûr. Est-ce que j’ai honte? Qui peut poser sérieusement la question…? Je soupire. Une petite Midori, celle de dix-huit ans, m’insulte constamment. Elle me rappelle à quel point je suis idiote. A quel point j’avais une chance inouïe. A quel point j’ai tout gâché. Tch. A y repenser ma jambe me fait mal. Je bouge mon poids instinctivement. Et je me tourne pour lui faire face. J’ai tout perdu. Je peux bien perdre l’amour de ma vie une seconde fois. Ça ne me fera que souffrir une nouvelle fois. Je commence à avoir l’habitude.
Midori - Je suis contente que tu sois là, te revoir et te parler. J’aurais préféré que ça se passe… différemment. Si… Si tu veux bien, j’aimerais bien qu’on se prenne une soirée pour discuter. Pas forcément ce soir… Dans la semaine… Ou quand tu peux. Enfin… Je te force à rien hein…
Dans tous les cas, je ne pourrais pas lui en vouloir. Son point de vue est légitime. Je l’ai abandonné. Je me suis abandonnée aussi. Mais ça ne doit pas être connu de Ryan. Il y a beaucoup de soucis. Le fait d’avoir passé ces cinq dernières années en silence en premier plan. Mais c’est de ma faute. Ces dernières années sont complètement de ma faute. Je le sais. Je l’ai parfaitement bien compris. Je me laisse inspirer sur mon bâton de drogue avant de souffler la fumée vers le ciel. Voilà. Ce sentiment. Le coeur lourd. L’estomac en vrac. L’envie de pleurer. L’envie de me transformer en souris et disparaître. C’est ce que je voulais faire. Disparaître. Pourquoi est-il là…? Pourquoi m’a-t-il retrouvé..? C’était pour ça que je ne voulais pas les revoir. Parce que je me revois. Je revois mon propre potentiel. Et je me dégoûte. Je me déteste. Je me méprise. Comment est-ce que je peux espérer avoir leur douceur et leur amour alors que je suis si ignoble? Impossible. Midori Cox vaut mieux que ça. Midori Cox est quelqu’un qui rend fier ses parents. Et celle que je suis devenue ne peut pas être Midori Cox. Je n’en ai pas le droit. Je n’en ai plus le droit.
Je ne voulais pas tourner autour du pot, j'avais toujours été comme ça de toute facon et elle le savait très bien. Même si je ne le montrais pas, je me sentais mal de la voir comme ça. Elle avait perdut sa joie de vivre et son regard n'était plus aussi pétillant qu'avant. C'était sûrement pas ce soir que j'allais pouvoir l'aider, mais j'espérais au moins la faire réagir et faire en sorte qu'elle maintienne ce contact avec moi maintenant. Je l'écoute parler, elle n'avait pas choisis de couper les ponts avec nous et pourtant elle l'avait fait. J'étais à deux doigts de lui répondre qu'elle aurait pus m'appeler à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit je lui aurais répondu et j'aurais même pris un avion si elle me l'avait demandé. Mais aucun son ne sortis de ma bouche... Je continuais malgré tout d'écouter les paroles de Midori. Je croise les bras en la voyant ouvrir sa fenêtre pour rallumer son joint...J'avais horreurs de ces trucs là mais c'était pas le moment de lui faire la moral. Je compris ensuite que Midori n'avait pas envie de voir ses parents ici. A contrario elle était heureuse que moi je sois là et elle me demande de conserver ce lien. J'allais ouvrir la bouche mais mon téléphone se mit à sonner. C'était la sonnerie du boulot. Je soupir en décroisant mes bras pour jeter un œil à mon écran. C'est le numéro de mission. On ne décroche jamais mais ça veut dire qu'on a trente minutes pour être au commissariat. Je soupire et le range dans ma veste. C'est le moment de prendre la parole.
« J'ai pas changé de numéro de téléphone...Envoie-moi un SMS quand tu voudras parler. Là je dois y aller . Désolé »
Je m'approche d'elle et afin qu'elle voit que je suis prés à faire un effort pour reconstruire nos liens, je me penche un peu et je pose mes lèvres sur sa joue.
« Prends soin de toi »
Voila les derniers mots que j'ai pus dire à Midori et c'est sans un mot de plus que je quitte son appartement sans avoir pris son numéro de téléphone. Mais elle avait toujours le mien alors j'attendrais son SMS afin de voir ce que nous allons faire. J'arrive au commissariat et rapidement je découvre que nous partons en mission pour deux jours. J'ai deux heures pour faire mon sac et être dans l'avion pour l'Ecosse. En route j'écoute d'une oreille la mission et de l'autre je veille sur mon téléphone.
The Wiesel Den 
![Des retrouvailles maladroites [Mido] Tbab](https://zupimages.net/up/21/15/tbab.png)
