AccueilAccueil  Rps et newsRps et news  The Wiesel DenThe Wiesel Den  CalendrierCalendrier  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Votez pour le forum

Venez participer à la journée d'introduction des clubs ! Nourriture et activités pour tout le monde ~
Forum fermé. Indarë rouvre ses portes à une nouvelle adresse.

Si vous étiez partenaires et que vous souhaitez revenir dans notre liste, vous pouvez :
- Ajouter votre fiche parmi nos partenaires en passant par cette page : https://indare.forumactif.com/h20-
- Changer notre fiche et nos boutons pour les remplacer par ceux-ci : https://indare.forumactif.com/t84-
- Changer le nom du forum en "Petits secrets d'Indarë"

Pour les anciens membres qui souhaiteraient s'inscrire à la V2, c'est par ici → https://indare.forumactif.com/
Pas mal de choses ont changé donc pensez à lire tous les sujets. J'ai aussi listé le plus gros des modifications dans le MP général envoyé pour l'ouverture.


Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

[2020] Ils ne méritent que ton mépris

Damen Irridval
ISS |:| Quatrième année
Damen Irridval
Sexe : Homme
Identité de genre : Gender-fluid
Orientation sexuelle : Pansexuel
Messages : 260
Age : 20
Taille / Poids : 1m70 / 67kg
Né(e) le : 26/03/2004
Date d'inscription : 29/04/2019
Pays d'origine : Angleterre
Nationalité : Britannique
Famille : Personne qui vaille plus qu'un coup d'oeil
Situation amoureuse : S'approprier les gens, c'est vulgaire
Personnage sur l'avatar : Adrien Agreste - Miraculous Ladybug
Couleur(s) de parole : Damen : #669966 ||| Charles : #cc6600 ||| Natalia : #3399ff ||| L'assistante : #ff99ff |||
Doubles comptes : Tessa Buchanan
Commentaires/Citations : Entre ciel et terre c’est le diable qui me tend la main, donc j’me sers un dernier verre quitte à finir dans le ravin.
https://indare-division.forumactif.com/t1949-

Rp abandonné (tout public)
Dim 26 Avr - 13:47
Damen Irridval
Damen est presque plus habitué à ce regard glacial qu'à quoi que ce soit d'autre. Derrière les verres carrés, deux éclairs verts le fusillent et Damen reste silencieux, seul avec son père dans son bureau. À côté d'eux, la couverture d'un magazine où il apparaît encore en première page, à moitié nu et très visiblement intoxiqué. Qu'a-t-il pris ce soir-là déjà ? Ecstasy ? Oui, ça devait être quelque chose comme ça. Rien de grave. Évidemment, avec l'approche des élections, son père n'est pas d'accord, parce que c'est tout ce qui compte à ses yeux. Bras croisés, ils se fixent, attendant de voir lequel des deux explosera en premier.
C'est le père qui craque d'abord. Il n'a jamais eu la patience de son fils.

» Tu te MOQUES de moi, Damen ?!

Silence pour seule réponse. Ça n'empêche pas l'homme de se crisper davantage.

» À UNE SEMAINE des élections ! D'abord tu te pavanes et tu me crées des problèmes avec cette Tanaka...
» Elle a un prénom...
» Comme si TU en avais quelque chose à faire ! Tu te fiches de tout le monde ! J'en ai assez de tes conneries ! Je vais devoir embaucher une baby-sitter pour que tu restes tranquille ?
» Une laisse coûterait moins cher. Et tu pourrais la réutiliser plus tard...

Le regard lubrique ne fait qu'énerver encore plus son père, qui se rapproche d'un pas menaçant. Damen contient son mouvement de recul pour continuer de le fixer sans ciller.

» J'en ai assez de tous tes efforts pour saboter cette élection ! Je suis trop proche pour...
» Tout n'est pas en rapport avec ta foutue élection !

La colère a changé de camp, ou infecté les deux. Damen se tend, la mâchoire et les poings serrés. Il en a assez d'entendre parler des élections, du maire de cette stupide ville, et de voir que c'est la seule chose qui importe au connard qui lui sert de père.

» Mais tu ne penses qu'à ça, hein ? Tu n'es qu'un... qu'un connard égoïste et égocentrique !
» À quel point peux-tu être ingrat ? Alors que tu balances mon argent et ma réputation par les fenêtres pour tes frasques et tes idioties ! Je t'ai toujours tout donné !
» Sauf de l'AMOUR ! Ou... Ou même un semblant de... d'attention, de... de respect ! Mais tu préfère devenir maire que d'être un bon père !

Le claquement sur sa joue fait naître de l'humidité dans ses yeux pour la première fois depuis longtemps, en tout cas devant son père. Il garde la tête baisée un moment, ses mèches blondes tombant devant son visage et le gardant dans l'ombre.

» Tu ne mérites aucun respect Damen ! Pas avec ton comportement, pas avec l'état dans lequel tu mets ta mère !
» NE PARLE PAS D'ELLE !

Il relève la tête, le regard au moins aussi empli de foudre que celui de son père un peu plus tôt, si ce n'est plus. Parler de sa mère, oser l'accuser de ce que lui lui fait ? Il ne le supporte pas. Rien ne pourrait plus le mettre en colère. Il l'a à peine remarqué, mais son poing s'est resserré autour du col de chemise de son père et l'autre s'est levé. L'homme semble plus calme, maintenant. Sérieux.

» Vas-y, frappe-moi. Si tu me hais tant que tu l'affirmes, fais-le. Ça ne serait pas la première fois que tu frappes quelqu'un que tu détestes, pas vrai ?

Ses deux poings se serrent davantage, mais son bras semble figé, peu importe à quel point il espère porter ce coup, retirer cet air confiant de son visage, casser ses petites lunettes trop bien alignées ou ce nez trop droit qui ressemble beaucoup trop au sien. Mais ses yeux ne font que s'embuer davantage et il finit par lâcher prise d'un geste rageur, s'éloignant presque aussitôt jusqu'à la porte.

» C'est bien ce que je pensais, lâche son père au moment où Damen tire sur la poignée.
» TA GUEULE !

Il pousse la vitrine et la laisse s'effondrer, claque la porte derrière lui sans même regarder la réaction de son père. Il la connaît, de toute façon : un soupir et un haussement d'épaules. Ensuite, il engagera quelqu'un pour réparer les dégâts. C'est son mode opératoire, après tout. Damen avance à pas lourd jusqu'à la voiture, balançant les clefs au chauffeur qui les rattrape par réflexe.

» Amène-moi à l'école.
» Mais on est d...
» Je m'en fous ! Emmène-moi à l'école !

Il s'assoit dans la voiture sans un mot de plus et le chauffeur finit par s'y installer, pris au dépourvu. Son contrat ne prévoit pas qu'il discute ou refuse les ordres de Charles ou de Damen, alors il obéit. Le conduit jusqu'à l'école. Un trajet silencieux avant que l'adolescent ne sorte du véhicule, laissant la porte ouverte et se précipitant vers les dortoirs, la gorge serrée, les mains moites et le cœur battant à ses tempes. Une carte volée pour ouvrir la porte de l'escalier et il monte rageusement les marches jusqu'au premier étage.

Son poing frappe trois coups lourds sur la porte et il commence à faire les cent pas jusqu'à ce qu'elle s'ouvre sur le visage familier d'Eri. Pas un mot, pas un bonjour, il se contente d'attraper sa tête entre ses mains pour l'embrasser en se collant à elle. Il n'a pas envie de parler. Il n'a que ça pour contenir la colère qui bouillonne dans ses veines. Changer l'ardeur de son sang en quelque chose de positif.
Positif...
Sûrement...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Dim 26 Avr - 16:01
Invité
Eri Tanaka
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 16 ans
TAILLE / POIDS : 1m67 / 60 kg
CLASSE : 3°A
Ils ne méritent que ton mépris“Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes.” [Hazrat Ali] 26 avril 2020

Je profite. Enfin. Mon bras est libre depuis quelques semaines et je n'ai pas encore complètement repris les forces que j'ai perdu. Alors je suis les conseils qu'on m'a donné. Et, régulièrement, je tente de danser. Vous saviez que les idoles bougeaient beaucoup les bras ? Mais vraiment beaucoup ? Moi je l'ai compris il y a peu. À quel point nous bougeons sur scène. Et la tête de mon bras ! Plus blanc que mon corps, plus fin... J'allais devoir travailler pour le remettre en état. Pour l'heure, je viens de finir mes devoirs, je me laisse attraper mes affaires avant d'aller sous la douche.

Sous le jet d'eau, je réfléchis. Je réfléchis à ma mère, à mes contrats, à mon corps, à Damen, au lycée, à l'avenir... A un peu tout en fait. Mon esprit devient mélange de pensées et réflexions, tout aussi décousu que dense. Je soupire régulièrement, presque trop souvent pour le peu d'étapes que constitue ma douche. Me mouiller. Me laver les cheveux. Le corps. Me rincer les cheveux. Me rincer le corps. Me sécher. Enfiler mon yukata. En moins de vingt minutes, j'ai fini de nettoyer mon corps. Je me prends quelques minutes de plus pour prendre soin de mon corps.

Enfin, je finis par m'allonger sur mon lit, attrapant un light novel pour le poursuivre. J'en souris, me laissant absorber par les écrits, ignorant tout alors qu'un bruit sourd se fait entendre. J'hausse un sourcil. J'entends une porte qui claque et essaie de l'ignorer. Sûrement un garçon qui fait encore des siennes... Ça arrive des fois. Ils jouent à qui à la plus grosse et ça se termine avec une engueulade... Mes écouteurs sont si loin... Tant pis. Ignorons. Je reprends ma lecture, interrompue quelques secondes plus tard par des pas furibonds que j'entends malgré moi. J'en viens à poser mon livre, ouvert, sur mon lit. Je me relève en observant la pièce vide. C'est vrai que mes colocataires partent des fois. Bah. J'aime bien être seule. C'est reposant.

BOMBOMBOM !


Je sursaute alors que mon regard se dirige vers la porte. Mais qui essaie de défoncer la porte d'un dortoir un dimanche soir ? Je soupire et laisse mon corps se lever pour ouvrir la-dite porte avant qu'elle ne cède. Ça pourrait retomber sur la chambre alors qu'on a rien fait. L’entrebâillement augmente et je reste interdite devant cette chevelure blonde que je connais tant. Je n'ai pas le temps de prononcer le moindre son qu'il colle son corps parfait contre le mien, me réduisant au silence par un baiser désespéré. C'est sûrement ce qui fait stopper la vague de chaleur qui me prend sous ses gestes.

Je sens mon inspiration s'entendre pendant qu'une main vient fermer cette ouverture qui ne craint plus rien. Lorsque le « clic » du loquet se fait entendre, mes mains se relèvent simultanément pour se poser sur les siennes. Elles se pressent alors que mes lèvres viennent à la recherche des siennes. Mon regard se ferme alors que je ne devrais pas tant apprécier un baiser impromptu. Une main se décale. La droite, celle au bras normalement musclé, s'approche de son visage pour le caresser d'une douceur qu'il est le seul à connaître.

Je lui offre le temps dont il a besoin, les caresses qu'il mérite, l'attention qu'il a gagné. J'oublie mon livre ou sa colère. Mon corps vient se lover contre le sien, ma main gauche venant épouser les courbes de ses hanches pour le rapprocher un peu plus de moi. Je laisse mon corps se plaquer contre une armoire dont j'avais oublié l'existence. Son état m'importe bien plus que tout le reste et pourtant je reste là, à l'embrasser comme s'il allait disparaître entre mes doigts.

Eri – Dam...

J'ignore s'il m'a entendu, si j'ai parlé assez fort ou s'il a entendu ma question, mon inquiétude... Ou si actuellement, parlé n'était ni important ni utile. Tant qu'il comprend que je resterais... J'ai tout le temps du monde pour lui demander ce qu'il ne va pas plus tard... Je ne suis pas complètement folle. Damen qui débarque dans ma chambre ne m'étonne pas complètement. Damen qui m'embrasse est toujours un bon moment... Mais un baiser sans fougue, avec ce désespoir, ce besoin si apparent... Dam... Que t'arrive-t-il ?

Ⓒ ️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Damen Irridval
ISS |:| Quatrième année
Damen Irridval
Sexe : Homme
Identité de genre : Gender-fluid
Orientation sexuelle : Pansexuel
Messages : 260
Age : 20
Taille / Poids : 1m70 / 67kg
Né(e) le : 26/03/2004
Date d'inscription : 29/04/2019
Pays d'origine : Angleterre
Nationalité : Britannique
Famille : Personne qui vaille plus qu'un coup d'oeil
Situation amoureuse : S'approprier les gens, c'est vulgaire
Personnage sur l'avatar : Adrien Agreste - Miraculous Ladybug
Couleur(s) de parole : Damen : #669966 ||| Charles : #cc6600 ||| Natalia : #3399ff ||| L'assistante : #ff99ff |||
Doubles comptes : Tessa Buchanan
Commentaires/Citations : Entre ciel et terre c’est le diable qui me tend la main, donc j’me sers un dernier verre quitte à finir dans le ravin.
https://indare-division.forumactif.com/t1949-

Rp abandonné (tout public)
Dim 10 Mai - 22:58
Damen Irridval
Le monde n'a aucun sens. Le monde n'a aucun sens si tout ce qui y existe est aussi gangrené que sa famille, aussi pourri que son père, aussi malsain que leur relation. Il sent la colère pulser à chaque battement de cœur trop rapproché du précédent. Une haine qui ne demande qu'à sortir mais qu'il préfère transformer en luxure. Se complaire dans le goût de lèvres contre les siennes pour ne pas penser, pour ne pas exploser. Il n'entend pas la porte se fermer derrière lui. Il n'entend rien à cause du sang qui bat à ses tempes sans s'arrêter. Donne-moi quelque chose, n'importe quoi. Enlève-moi toute cette énergie. Apaise la chaleur qui veut faire imploser mon cœur... Il se sent attiré, perçoit le meuble qui arrête le recul de la jeune fille, s'aperçoit un demi-instant que leurs lèvres se séparent.
Mais il ne peut pas respirer sans ça, alors il s'y accroche à nouveau. Cherche sa langue, se colle contre elle, cherche quelque chose pour dissoudre le désespoir, la haine et la culpabilité qui lui serrent la poitrine.

Pourquoi n'a-t-il pas pu simplement le frapper ? Pourquoi la haine n'a-t-elle pas été assez forte pour porter son poing ? Pourquoi ne peut-il simplement pas voir son visage éclater en sang sous ses phalanges ? Tout serait tellement plus simple. Qu'est-ce qui l'a arrêté, alors ? L'amour ? Ridicule. Il y a bien longtemps qu'il n'y a plus d'amour dans la famille Irridval. Sa mère sombre dans la déprime faute d'affection et son père n'aime personne d'autre que lui-même, son nombril nimbé de diamants et son visage placardé sur les murs de la ville.

Ses doigts se crispent et lui rappellent la présence du corps près du sien, du visage sur lequel il s'est jeté sans préavis. Sa main quitte sa joue pour se poser sur l'arrière de sa cuisse, cherche la faille de sa tenue pour remonter contre sa peau. Il ne sait pas ce qu'il fait. Il agit en automatique depuis qu'il a entendu la vitrine s'effondrer. Aller voir Eri, calmer la chaleur dans ses veines. Peu importe, après tout, non ? Autant faire ce qu'il fait le mieux : détruire. Détruire ceux qui l'entourent, détruire le lien qu'ils ont créé, détruire la promesse qu'il lui a faite de ne pas se servir d'elle. Car n'est-ce pas ce qu'il est en train de faire, au fond ? L'utiliser pour aller mieux ?

Tant pis... Tant pis, elle le détestera. Elle le détestera de toute son âme. C'est ce qu'elle aurait dû faire depuis le début. Il ne mérite rien d'autre. Il ne mérite pas qu'on s'attache à lui. Il ne mérite pas qu'on l'aide comme Emily le fait, il ne mérite pas qu'on l'admire comme Evan le fait, il ne mérite pas qu'on compte sur lui comme Eri le fait. Il ne mérite pas qu'on l'aime comme sa mère le fait, quoi qu'il arrive. Ne sont-ce pas les mots de son père ? Tu ne mérites aucun respect. Les lâches ne méritent pas le respect. Et qu'y a-t-il de plus lâche que de ne pas porter jusqu'au bout cette haine qu'il a brandie si longtemps comme un étendard ? Il est mauvais, dangereux, avec son cœur oppressé et ses mains oppressantes.

Apaise-moi. Rejette-moi. Ne me laisse pas te détruire. Va-t-en avant que je te tue, toi aussi... Oui, peut-être vaut-il mieux qu'elle le déteste. Elle est si fragile, au bord de la rupture, et pourtant il est la, à chercher la peau sous les vêtements, à chercher le goût de sa langue comme si elle pouvait lui arracher l'amertume, à vouloir se calmer contre elle, en elle, sans même lui avoir décroché un mot. Elle est au bord du précipice et il s'amuse à appuyer doucement contre son dos, comme si elle allait avoir l'équilibre de ne pas tomber. Il est le seul à ne jamais tomber.
Ou peut-être qu'il est tombé depuis longtemps...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Dim 24 Mai - 18:03
Invité
Eri Tanaka
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 16 ans
TAILLE / POIDS : 1m67 / 60 kg
CLASSE : 3°A
Ils ne méritent que ton mépris“Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes.” [Hazrat Ali] 26 avril 2020

Je n’arrive pas à comprendre. Ni son besoin d’être près de moi, ni le désespoir de ses lèvres. J’aurais aimé qu’il vienne de lui-même, sans être poussé par… quelque chose. Je commence à te connaître Damen… Et ça me fait un peu mal de sentir tes lèvres se presser contre les miennes en réalisant que ce n’est pas vraiment mon goût que tu cherches. Moi ou une autre, cela aurait-il changé quelque chose? Peut-être que oui. Peut-être que non. Je ne sais pas et je m’en fous. Ça m’inquiètera et me blessera plus tard. Pour l’instant tu es venu vers moi, je ne compte pas te repousser. Comme ça… Peut-être que lorsque j’aurais besoin, je pourrais venir vers toi. Peut-être. Si tu m’acceptes.

Je le sens se crisper. Ses doigts tentent, une seconde, de transpercer ma peau et il délaisse mon visage pour ma jambe. Il relève ma cuisse, cherche à passer sous mon yukata. Il veut de moi? Non… Pas comme ça… Mes lèvres se pressent un peu plus contre les siennes, mes sourcils se fronçant. Que t’arrive-t-il Damen…? J’aimerais comprendre… J’aimerais savoir comment t’aider… Et là… Je ne veux pas coucher avec toi. Pas comme ça. Pas alors que tu as le même comportement que moi quand je cherchais à me noyer dans la cocaïne. Et loin de moi l’envie de retrouver dans notre relation celle que j’avais avec la coke. Tu dois devenir ma drogue… Mais là… J’ai l’impression que c’est moi qui suis devenue la tienne. Et en temps normal, j’en serais heureuse. Alors pourquoi cela me dérange tant ? Pourquoi est-ce que mon ventre se tord et roule encore un peu plus… ? Pourquoi est-ce que chaque seconde de baiser me fait aller aussi mal? Qu’est-ce qui se passe…?

Son corps se presse sur le mien, la chaleur se développe dans mon sang et sa langue vient chercher, forcer la mienne à danser. Je l’y autorise un peu avant de laisser mes mains prendre les siennes. C’est possiblement la seule fois où je désirerais qu’il s’arrête. Mes deux mains attrapent les siennes et je l’enlace, l’empêchant de plus me toucher, de plus m’embraser. Tu es vilain avec moi Damen… Me demander de me retenir… C’est vicieux. Presque méchant. Mais je le savais. Tu n’es qu’un sale gosse. Et puis… Si tu veux mon sang sur tes mains, prend le. Moi, je n’en ai pas besoin.

Mais j’ai besoin de toi.

Le baiser se poursuit et bientôt ma jambe relevée prend appuie sur mon armoire pour le pousser vers mon lit. Ne pas céder. Ne pas céder face à tant de luxure désespérée… Bordel… Que t’arrive-t-il Damen…? Mes bras arrêtent de l’enlacer sans que mes doigts ne daignent se détacher des siens. Mes coudes se plient et je finis par me retrouver à cheval sur lui, mes mains le maintenant de part et d’autres de son visage. Mes lèvres se détachent des siennes, mon bassin n’arrivant pas à ne pas onduler sur lui. Enfin, je semble retrouver mon souffle lorsque nos lèvres se séparent. Et mon regard l’observe doucement, cherchant une réponse dans ses iris.

Eri – Bon… Avant qu’on joue… Tu m’expliques ce qui se passe?

Je soupire. S’il ne veut pas m’en parler… Je ne peux pas le forcer… Mais j’aimerais… porter un peu de son fardeau? Après tout… Avec ce que je porte, je peux en porter un peu plus… Mon buste se penche pour me laisser l’enlacer, chuchoter contre lui.

Eri – Si tu me parles pas… Je peux pas deviner… Laisse-moi t’aider. Autant que possible… Parle-moi… S’il te plaît Damen...

Ⓒ ️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Damen Irridval
ISS |:| Quatrième année
Damen Irridval
Sexe : Homme
Identité de genre : Gender-fluid
Orientation sexuelle : Pansexuel
Messages : 260
Age : 20
Taille / Poids : 1m70 / 67kg
Né(e) le : 26/03/2004
Date d'inscription : 29/04/2019
Pays d'origine : Angleterre
Nationalité : Britannique
Famille : Personne qui vaille plus qu'un coup d'oeil
Situation amoureuse : S'approprier les gens, c'est vulgaire
Personnage sur l'avatar : Adrien Agreste - Miraculous Ladybug
Couleur(s) de parole : Damen : #669966 ||| Charles : #cc6600 ||| Natalia : #3399ff ||| L'assistante : #ff99ff |||
Doubles comptes : Tessa Buchanan
Commentaires/Citations : Entre ciel et terre c’est le diable qui me tend la main, donc j’me sers un dernier verre quitte à finir dans le ravin.
https://indare-division.forumactif.com/t1949-

Rp abandonné (tout public)
Dim 5 Juil - 22:43
Damen Irridval
La situation lui échappe en même temps que son esprit. Il n'en peut plus. De ce monde, de son père, de toute cette mascarade qu'est sa foutue existence. S'il n'est bon qu'à blesser et à détruire ceux qui l'entourent, autant faire de même avec ceux qui pensent qu'il vaut la peine d'être autre chose. S'il ne peut se débarrasser de la haine de de la colère, il peut la changer en autre chose, faire bouillir son sang autrement. Pourtant...

Pourtant il sent cette résistance. Il la refuse, mais il la perçoit, dans la tension des bras qui se détachent de lui, dans le mouvement qui l'éloigne de l'armoire. Il aurait pu prendre ça comme une avance, et c'est comme ça qu'il essaye de se forcer à l'interpréter, mais le sérieux dans ses yeux le détourne de ce dont il essaye de se persuader. Les lèvres qui rompent le contact, aussi. Soudainement, il se sent démuni, comme si on lui avait arraché sa dernière arme. On lui interdit de se calmer dans la débauche qui caractérise son quotidien. Que lui reste-t-il, alors ? Parler, s'expliquer ? Ce n'est pas son genre, voyons... Il est bien plus doué pour donner des leçons de morale que pour les appliquer.

Mais elle est là, à chuchoter à son oreille. Et alors qu'elle est installée au-dessus de lui, collé à lui, il n'arrive plus à transformer la colère, à transférer la rage dans un moule nettement plus attirant. Alors ses dents se serrent, son poing aussi, juste avant qu'il ne vienne frapper brusquement le matelas. C'est le visage de son père, qu'il voudrait frapper, et pourtant il en a été incapable. Un mur, à défaut, pour pouvoir passer la frustration dans la douleur.

» Je le déteste...

Sa voix tremble moins qu'il ne l'aurait pensé. Porte moins, aussi. Il se demande presque si elle peut l'entendre. Ou bien est-ce à cause du sang qui bat à ses tempes qu'il n'arrive pas à percevoir ses propres paroles ? Il ne sait plus s'il murmure ou s'il parle, il n'arrive même plus à comprendre sa propre voix, ses propres émotions. Rage, désespoir, mépris, tous se battent au même niveau sans qu'il ne puisse démêler le nœud qui les unit. Il sait simplement qu'il a la gorge serrée, tellement serrée qu'au final, ses mots ne devaient être qu'un marmonnement étranglé.

Il n'a envie de rien, à part de briser quelque chose auquel tiendrait son père pour se venger. Mais même ça, c'est impossible. Parce que son père ne tient à rien. Ni à lui, ni à sa mère, ni à personne. Il ne tient qu'à sa carrière qui, malgré tout ce qu'il peut en dire et tout ce qu'il lui reproche, malgré ses accusations malsaines et rageantes, ne cessera jamais d'aller de l'avant. Charles Irridval aura toujours ce qu'il veut, peut importe combien de personnes il détruira dans son sillage.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Mar 1 Sep - 22:39
Invité
Eri Tanaka
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 16 ans
TAILLE / POIDS : 1m67 / 60 kg
CLASSE : 3°A
Ils ne méritent que ton mépris“Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes.” [Hazrat Ali] 26 avril 2020

Je ne comprends pas. Bordel c’est frustrant mais je n’y pige plus rien! Déjà, pourquoi il est là? Encore une fois je n’ai rien contre voir le plus mignon des étudiants mais j’aurais nettement préféré qu’il débarque pour d’autres raisons. Qu’il vienne parce que je lui manquais, parce qu’il ne pouvait plus se passer de moi, parce qu’il voulait me voir, parce qu’il me désirait. Et non. J’ignore toujours pourquoi j’ai la possibilité de me perdre dans son odeur, un dimanche soir. Mais si c’est une des éventualités citées précédemment, alors j’aimerais qu’on m’explique d’où vient ce désespoir si palpable que je pourrais le tâter lui-même.

Et son regard se ferme, ses paupières se plissent. Mes hanches arrêtent de danser lorsqu’il abat son poing sur le matelas. Et je ne peux que l’enlacer plus doucement encore, bien plus que ce que je me savais capable. Mon visage vient se poser dans son cou, mes lèvres tentant - par de multiples baisers - de lui apporter du réconfort. Ce n’est pas mon point fort, j’en conviens… Mais je veux l’aider. Je souhaite le voir sourire… Sa voix chuchote, presque comme si l’envie l’avait quitté. L’envie de tout. Une voix presque inaudible sort de ses lèvres. Une intonation bien trop familière en sort…


- Je le déteste.

Je peux me revoir. J’ai six ans et Mère me refuse l’anniversaire d’une des seules enfants que je côtoyais. Parce que je n’avais “pas le temps”. J’ai dix ans et on m’empêche d’aller au cinéma. Douze et on trie mes connaissances…
Quatorze et elle refuse de croire à ma maladie, aux soucis de Kaede. Elle me qualifie de menteuse. Quinze. Et elle m’annonce qu’il ne fait que m’utiliser. Jusqu’où puis-je la croire? Jusqu’où est la vérité et quand commence sa vérité à elle? Damen… Tu m’as promis… Je te fais confiance Dame… Tu m’utilises…? Non… Non je n’y crois pas. Ne me donne pas tord… S’il te plaît… Ne soit pas comme eux… On est différent n’est-ce pas…?

Eri – Tu le détestes à ce point?  

Au point de traverser la ville pour me trouver? Pourquoi moi? Un seul choix me vient en tête. Parce ce que je suis la plus proche. Ou parce que je suis la plus apte à ouvrir mes jambes. Je sais qu’on s’est rencontré entre autre autour de la luxure… Mais je suis plus qu’un trou… non? L’imaginer me fait mal. Pourtant, je suis quelqu’un qui honore ses dûs. Je lui dois la vie. Essayons de sauver la sienne. Moi? Moi, je suis déjà foutue alors bon… Je pensais juste que… Peut-être … on aurait pu ...tenter… Enfin… Ce n’est pas le plus important. J’y penserais plus tard.


Est-ce que je peux te faire confiance Damen? Non… est-ce j’ai raison de te faire confiance? Tu te rends compte que tu vas lui donner raison? Tu n’auras fait que m’utiliser… Non. Ce n’est pas pour toi. Tu n'accepterais pas qu’on te dicte ce que tu dois faire. Le fait de lui donner raison… Non. Tu es trop contradictoire pour laisser ça se faire. De toute façon, s’il doit m’utiliser il le fera. Je prends le risque. Il le vaut. Alors je laisse mes mains le rapprocher de moi, mes lèvres l’embrassant lentement.

Eri – Dis-moi Honey, c’est quoi ton but? Et tu serais prêts à quoi pour y arriver…?

Laisse-moi t’aider Damen. Laisse-moi faire ce que je peux…

Ⓒ ️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Damen Irridval
ISS |:| Quatrième année
Damen Irridval
Sexe : Homme
Identité de genre : Gender-fluid
Orientation sexuelle : Pansexuel
Messages : 260
Age : 20
Taille / Poids : 1m70 / 67kg
Né(e) le : 26/03/2004
Date d'inscription : 29/04/2019
Pays d'origine : Angleterre
Nationalité : Britannique
Famille : Personne qui vaille plus qu'un coup d'oeil
Situation amoureuse : S'approprier les gens, c'est vulgaire
Personnage sur l'avatar : Adrien Agreste - Miraculous Ladybug
Couleur(s) de parole : Damen : #669966 ||| Charles : #cc6600 ||| Natalia : #3399ff ||| L'assistante : #ff99ff |||
Doubles comptes : Tessa Buchanan
Commentaires/Citations : Entre ciel et terre c’est le diable qui me tend la main, donc j’me sers un dernier verre quitte à finir dans le ravin.
https://indare-division.forumactif.com/t1949-

Rp abandonné (tout public)
Mar 15 Sep - 15:57
Damen Irridval
Oui, il le déteste. Il sent cette haine faire bouillir son sang, ce besoin de le voir, de le faire souffrir. Et pourtant... pourtant il revoit son poing figé à distance de son visage, le regard satisfait de celui qui savait avoir raison. C'est bien ce que je pensais. Il a envie de vomir. De s'arracher la peau comme on l'a empêché de le faire deux ans plus tôt, de sauter du dernier étage pour voir si ça pourra, enfin, affecter le bloc de pierre qui prétend battre dans la poitrine de cet homme. Mais il n'a pas ce pouvoir. Il n'est qu'un masque de folie sur un visage démoniaque, cachant un vide encore plus béant que celui dans lequel il pourrait se jeter.

Un petit rire dénué de joie ou même de son ironie habituelle s'échappe de ses lèvres. Son but ? En a-t-il seulement déjà eu un ? Il est venu ici comme un lâche pour rompre sa promesse et continuer d'être la main destructrice et corruptrice qu'il a toujours été mais, même ça, il n'en est pas capable. Se complaire dans sa nature meurtrière et démoniaque ne fait même pas partie des options qu'on lui laisse. Il a envie de boire, de drogues, de n'importe quoi pour ne pas avoir à affronter la noirceur qui pourrit à l'intérieur de son cœur.

» Je veux le détruire...

Il ne sait même plus de qui il parle. Lui, son père, le monde ? Au point où il en est, il ne peut que s'enfoncer plus profondément dans les affres de sa corruption et de la gangrène malsaine qu'il déverse sur Londres et ceux qui croisent sa route. Prêt à quoi ? Tout. Jusqu'à réduire le monde en cendres et le regarder brûler, seul au milieu des flammes.
Et pourtant, il n'a même pas été capable d'un petit coup de poing. Quelle blague. il n'est que ça, une vaste blague, dans un monde qui ne l'a pas attendu pour avoir le goût de cendres.

» Je veux qu'il perde tout... lui arracher ce qu'il aime pour le voir enfin souffrir...

Quitte à se plonger plus encore dans la destruction. Sa main se pose sur son visage, se crispe sur son front, descend sans que ses doigts se dressèrent comme s'il essayait d'arracher un masque absent de son visage. Une semaine. Une semaine et les élections commencent. Deux semaines, et il les gagne. Alors il aura Londres dans le creux de sa main, il aura tout ce qu'il voulait. Le monde servi sur un plateau. Mais il ne s'arrêtera pas là, non. Il veut dominer autant que Damen veut détruire. C'est à ça que se résument leurs mondes.
Et quel monde... dans lequel il serait le méchant et son père le héros devant l'affronter. Ironie palpable. De quoi accentuer sa nausée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Mer 16 Sep - 16:44
Invité
Eri Tanaka
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 16 ans
TAILLE / POIDS : 1m67 / 60 kg
CLASSE : 3°A
Ils ne méritent que ton mépris“Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes.” [Hazrat Ali] 26 avril 2020

Eri – Je vois… D’accord. D’accord Damen.

Il veut le détruire. C’est si simple comme désir. Il veut échanger les rôles. Alors d’accord. Ce sera sa rédemption et ma fin. Dommage, je suis sûre que j’aurais été jolie à trente ans. Tant pis.

Eri – Écoute-moi…

Mon corps se love contre lui, mes mains passent sous ses épaules pour l’enlacer. Je fais une connerie. Je le sais. Mais je ne veux pas qu’il soit cette plaie béante qu’il me montre. On se ressemble décidément trop. Lui. Moi. On ne pourra pas sauver tout le monde. Ce n’est pas un film. Et puis… Si je te sauve maintenant… Peut-être que tu pourras faire quelque chose dans quelques années, quand c’est moi qui aura besoin d’être sauvée. Pour l’instant je plonge tête la première pour le ramener. On réfléchira un peu plus tard.

Eri – S’il gagne, voit ça comme une opportunité. Il aura ce qu’il aime, il aura exactement ce qu’il veut. Le pouvoir. Le statut. Il aura tout non?

Je souris. D’un sourire semblable à celui de ma mère. Je me connais. Je ne dois pas paraître mignonne. Tant pis.

Eri – Alors il aura bien plus à perdre. Il aura tout à perdre. Et il perdra tout. Je m’y emploierais. On s’y emploiera. Après tout, personne ne peut résister à la Corruption non? Et je n’ai pas l’habitude qu’on me dise non. L’avantage d’être qui je suis je suppose.

Au besoin il y a un millier de façon de le détruire. Il suffira de trouver celle qui marche. Mais je ne m’inquiète pas. Détruire des gens, c’est exactement ça, le boulot de mes parents. Je sais déjà comment ma mère me dira oui. Elle ne veut que moi non? Alors je me venderais. C’est un pari. Une scène.

Eri – Tu te souviens? Tu m’as dis que mentir était un spectacle non? Vivre n’est-il pas le meilleur spectacle?

Je souris toujours avant d’attraper mon téléphone et arrêtant mon geste. Je les appellerais demain. Il est trop tard.

Eri – Tu m’as dis que la liberté se prenait, qu’elle ne s’attendait pas. Et je t’ai demandé de me montrer autre chose. Échangeons les rôles. J’ai beaucoup vu. A toi d’être libre. Laisse-moi te montrer le petit monstre qu’on a fait de moi.

Je me redresse pour me lever, plaçant mes pieds de part et d’autres de ses hanches.

Eri – Utilise-moi Dam. Utilise mon nom. Ma tête. Mes relations. Mes parents. Tout. Utilise-moi pour le détruire. Tu me rendras ma liberté après. Je peux patienter quelques temps encore.

La liberté n’a jamais été quelque chose pour moi. De toute façon je me dirige vers la Mort… Être libre sans lui ne m’intéresse pas. Je resterais à ses côtés. Et je disparaîtrais. Je refuse qu’il me pense morte par sa faute. C’est exactement l’inverse. Je vis grace à lui. Je lui dois au moins ça. Je me laisse plonger mon regard dans le sien avant de lui voler un baiser.

Eri – Tu veux bien? Qu’on se batte à deux? Contre… lui.

Contre eux. Contre elle qui ne veut que mon corps. Contre lui qui ne veut que son corps. Contre eux qui ne veulent pas de leurs création. Pour toi. Pour toi qui a pris mon coeur sans mon avis. Je le sais. Et je ne suis qu’une conne d’adolescente amoureuse. Un mot et il a tout de moi. Je le sais. Je suis idiote. Mais ce n’est pas grave. Si je peux rester un peu plus à ses côtés, alors je serais une idiote condamnée. Tant pis pour moi. Tant pis pour eux. Tant mieux pour lui.

Ⓒ ️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Damen Irridval
ISS |:| Quatrième année
Damen Irridval
Sexe : Homme
Identité de genre : Gender-fluid
Orientation sexuelle : Pansexuel
Messages : 260
Age : 20
Taille / Poids : 1m70 / 67kg
Né(e) le : 26/03/2004
Date d'inscription : 29/04/2019
Pays d'origine : Angleterre
Nationalité : Britannique
Famille : Personne qui vaille plus qu'un coup d'oeil
Situation amoureuse : S'approprier les gens, c'est vulgaire
Personnage sur l'avatar : Adrien Agreste - Miraculous Ladybug
Couleur(s) de parole : Damen : #669966 ||| Charles : #cc6600 ||| Natalia : #3399ff ||| L'assistante : #ff99ff |||
Doubles comptes : Tessa Buchanan
Commentaires/Citations : Entre ciel et terre c’est le diable qui me tend la main, donc j’me sers un dernier verre quitte à finir dans le ravin.
https://indare-division.forumactif.com/t1949-

Rp abandonné (tout public)
Ven 18 Sep - 13:56
Damen Irridval
Détruire son père, détruire son monde, détruire ses rêves. À qui pense-t-il faire croire ça ? Il n'en est pas capable, il n'en a jamais été capable. Deux ans de frasques et de première pages de magazines n'ont pas suffi à écorner sa réputation, alors comment pourrait-il espérer faire plus ? La pouffiasse qui le suit partout s'arrange toujours pour arrondir les angles, réparer les problèmes. L'Angleterre ne ressemble pas assez aux États-Unis, les gens ne jugent pas assez la vie des hommes politiques pour que sa vie privée ait le moindre impact sur sa carrière. Tout ce qu'il fait ne sert à rien. À part à combler le vide dans sa tête et dans son cœur, à trouver le sommeil, à attendre le jour où on le laissera tomber dans le vide.

Il relève les yeux. L'écoute parler sans savoir exactement où elle veut en venir. Même quand il aura tout, même quand il aura encore plus de choses, il n'aura jamais assez, et Damen n'aura jamais assez le pouvoir de le détruire. Il faudrait un scandale qui le touche directement. Peut-être que si son fils saute dans le vide devant tout le monde, il finira par perdre les votes dont il rêve tant. Pourquoi pas, après tout. S'il se fait mal, s'il se blesse réellement, arrivera-t-il à avoir un semblant de regard contenant autre chose que du mépris ?

Il l'écoute, la regarde prendre son téléphone, raconter des choses. Une partie de lui les trouve absurdes, l'autre n'arrive pas à les comprendre. Il n'aime pas ce qu'il entend, il n'aime pas ce qu'elle dit. Avec un soupir, il retira sa main de son visage.

» Non.

Simple, clair et précis. Jamais. Jamais il ne se réduira à ça, à marcher sur les gens pour son profit, à s'associer à ceux qui marchent sur les gens pour leur profit. À quoi bon détruire son père si c'est pour devenir lui ? La corruption impose le poids de l'honnêteté et de la vérité. Il ne supporte pas ceux qui se dissimulent, qui manipulent, qui tirent les ficelles. Lui, il les brûle.

» C'est mon père, qui utilise les gens.

Et il n'y a personne au monde qu'il déteste plus que cet homme. À part peut-être celle qui a arraché le cœur de sa mère. Ses doigts se referme sur le menton d'Eri, pour la regarder dans les yeux.

» Les Tanaka ne m'intéressent pas. Ils ne devraient pas t'intéresser.

Il a vu sa mère, une fois. Ça lui a suffit pour savoir qu'elle ne valait pas mieux que son père et qu'il ne s'abaisserait jamais ne serait-ce qu'à lui adresser la parole. De son autre main, il attrape son téléphone, le laisse tomber par terre, au pied du lit.

» Et jamais je ne m'abaisserai au niveau de ta mère.

Sa haine a changé de cible. Non, sa haine a englobé une nouvelle cible. Les manipulateurs, les menteurs, les politiciens, ceux qui pensent que le monde leur appartient alors qu'il ne sont que des masques posés sur du vide. Lui, au moins, assume sa corruption. Il vaut mieux qu'eux. Il vaudra toujours mieux qu'eux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Ven 18 Sep - 16:42
Invité
Eri Tanaka
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 16 ans
TAILLE / POIDS : 1m67 / 60 kg
CLASSE : 3°A
Ils ne méritent que ton mépris“Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes.” [Hazrat Ali] 26 avril 2020

Je pense savoir comment atteindre son père. Parce que c’est logique et enfantin. Si logique et enfantin qu’il n’y a probablement pas pensé. Si son père est inatteignable alors il suffit d’atteindre quelqu’un qui l’est. Comme son assistante. Ou son public. L’Homme est faible, vaniteux. Et les européens n’ont pas l’honneur et la parole des asiatiques. C’est quelque chose que j’ai pu constater. Je ne suis pas aussi vicieuse qu’eux. Je n’ai pas la prétention de l’être. Mais je suis la fille de mes parents. Si lui est la Corruption alors je suis le Vice. Je crois.

Et pourtant, la Corruption répond en soupirant. Non. Non? Hein? Quoi? Pourquoi non? Je lui offre ce qu’il veut non? Il veut détruire son père. Je lui offre tout ce dont il a besoin. Pourquoi refuse-t-il? Il… Il ne veut pas de mon aide? Je ne comprends pas. Il me désarme. Je l‘écoute. Son père utilise les gens. Oui ça je sais. Il s’en est suffisamment plaint pour que je l’ai pigé. Alors pourquoi tu ne veux pas?! Il retire le contact entre nous pour prendre mon menton entre ses doigts, comme pour me forcer à le regarder. Et ses mots devraient m’enchanter. Mon nom ne l’intéresse pas. Il se fout de ma famille. Une seconde et je me sens incroyablement bien. Légère et heureuse. Mais tout serait simple si je pouvais faire durer cette seconde éternellement.

“Que tu ressembles à ta mère Eri-chan! Tu deviendras une femme aussi belle qu’elle!”
“On voit bien qu’Eri est la digne fille d’Aiko. Elles se ressemblent tant.”
“Comme ta mère, ton professionnalisme est incroyable Eri”

Si les Tanaka ne l’intéressent pas… Je ne l’intéresse donc pas. Je suis une Tanaka. Malgré moi, certes, mais j’en reste une. Et je soupire. Ils ne devraient pas m’intéresser? Comme si je pouvais me permettre de les ignorer.

Damen - Et jamais je ne m'abaisserai au niveau de ta mère.

Aie. Je comprends cette phrase. Mais je suis une copie de ma mère. Comme une copie pourrait valoir plus que l’original?

Eri – “Le monde est un jeu. Ça ne sert à rien d'essayer de faire gagner les autres, tout le monde finit par perdre.”

Je le cite. Ce sont ses mots. Tout le monde perd à la fin. Je soupire une nouvelle fois. Je voulais essayer d’être en coopération pour une fois… Pourquoi tu refuses mon aide?

Eri – Si tout le monde est voué à perdre, alors je veux perdre comme il me plaira. Je souhaite qu’ils regrettent. Ton père. Ma mère. Tous. Tous ces types qui ne te voient pas. Toutes ces connasses qui ne me voient pas. Mais je ne suis pas aussi … détachée que toi. Je ferais tomber ma mère. Avec ses méthodes. Je détruirais son monde avec les mêmes méthodes qui l’ont construit. Je te l’ai dis. Je ne sais qu’être vue, on ne m’a apprit que ça. Mais c’est suffisant. Je serais plus intelligente qu’eux. Et je les ferais tomber avant moi. Pourtant…  

Je souris doucement, sûrement trop triste pour ce que j’aimerais. Comme si mon âme voulait et se battre et abdiquer.

Eri – Pourtant je n’ai pas votre temps. Il me reste deux ans. Dans deux ans je serais diplômée. Dans deux ans, elle viendra me chercher. Et je ne pourrais plus t’aider. Je n’en aurais sûrement plus l’occasion. C’était idiot de parler de m’utiliser. C’est même l’inverse. Je veux tout te donner. Toutes les armes dont tu as besoin, tout le soutien. Tout.

Je me laisse m’asseoir sur lui, doucement. Je garde mes prunelles dans les siennes.

Eri – Si tu veux détruire ton père. Tu n’as qu’à détruire son assistante avant. C’est plus simple. Elle est sûrement moins forte que lui. Un coup de fil et je suis sûre que je peux lui trouver un autre job qu’elle ne saura pas refuser. Ou je peux lui faire assez peur pour qu’elle ne revienne jamais. Mais pour ça, j’ai besoin d’utiliser mon nom.

Mon index dessine des kanjis aléatoirement sur son ventre.

Eri – Sans mon nom, je ne suis qu’un bébé monstre encore en pleine évolution. Et j’ignore comment un bébé monstre mal fini peut t’aider. Ou même si - et si oui à quel point - tu veux de mon aide…

Ⓒ ️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Damen Irridval
ISS |:| Quatrième année
Damen Irridval
Sexe : Homme
Identité de genre : Gender-fluid
Orientation sexuelle : Pansexuel
Messages : 260
Age : 20
Taille / Poids : 1m70 / 67kg
Né(e) le : 26/03/2004
Date d'inscription : 29/04/2019
Pays d'origine : Angleterre
Nationalité : Britannique
Famille : Personne qui vaille plus qu'un coup d'oeil
Situation amoureuse : S'approprier les gens, c'est vulgaire
Personnage sur l'avatar : Adrien Agreste - Miraculous Ladybug
Couleur(s) de parole : Damen : #669966 ||| Charles : #cc6600 ||| Natalia : #3399ff ||| L'assistante : #ff99ff |||
Doubles comptes : Tessa Buchanan
Commentaires/Citations : Entre ciel et terre c’est le diable qui me tend la main, donc j’me sers un dernier verre quitte à finir dans le ravin.
https://indare-division.forumactif.com/t1949-

Rp abandonné (tout public)
Mer 28 Oct - 15:46
Damen Irridval
Elle cite ses mots. Elle cite ses mots et pourtant, il a l'impression qu'elle ne les comprend pas. Il l'a bien dit : ça ne sert à rien d'essayer de faire gagner les autres. Ce sont ses paroles, dans la bouche d'Eri, qu'elle vient de prononcer sans même réaliser qu'elles entrent en contradiction avec ce qu'elle lui a demandé. Et elle oublie surtout l'autre moitié.

» "Mais il y a ceux qui jouent en coopération, ceux qui écrasent les autres pour gagner, et ceux qui jouent solo. Je suis dans la troisième catégorie."

Et s'il y en a un à laquelle il n'appartiendra jamais, c'est bien la seconde. Celle de son père, celle de la mère d'Eri, celle des politiques et des manipulateurs qui ne voient dans les autres qu'une marche vers un podium illusoire, alors que le seul trophée qu'ils ont dans les mains est celui de leur hypocrisie. Il l'écoute parler, et ses mots font remonter une partie des émotions qu'il était venu noyer ici. Ses doigts se crispent un peu plus sur son menton, qu'il ne semble pas décidé à lâcher. Il lui a dit d'oublier tout ce qu'on lui avait appris, et elle lui dit qu'elle n'a pas d'autres armes que celles qu'on lui a données. Elle s'enchaîne toute seule en prétendant vouloir se libérer.

Je veux tout te donner. Toutes les armes dont tu as besoin, tout le soutien. Tout. Et elle continue de parler. De prévoir des plans, encore plus de plans, de la manipulation qui suffit à faire bouillir son sang dans ses veines. Il serre les dents et sa main se raffermit, assez pour attirer son visage plus près en plantant un regard mortellement sérieux dans le sien. Il lui fait sûrement mal, il ne s'en rend pas vraiment compte.

» Je t'ai dit non, Eri.

Il ne veut pas de son nom, il ne veut pas de contacts, il ne veut pas utiliser d'autres personnes. C'est lui qui détruira son père. Lui, pas quelqu'un qui passe un coup de fil à son assistante, pas l'argent des Irridval ou des Tanaka, pas un nom ou des relations, pas une menace venue de quelqu'un d'autre. Et certainement pas d'une famille capable d'ouvrir le crâne de son enfant pour y couler une maladie déguisée en or.

» Tu veux être comme eux ? Tu veux devenir ce qu'ils ont fait de toi ? Utiliser leur méthodes pour les faire tomber ? Si tu fais ça, tu ne vaudras pas mieux qu'eux. Oublie tout ce qu'on t'a appris, ce sont mes mots que tu n'as pas cités. Si tu veux suivre les enseignements de ta mère pour lui donner tout ce qu'elle veut, car c'est ce qu'elle veut, libre à toi. Mais pas avec moi. Et pas pour moi.

Il n'utilisera jamais l'hypocrisie comme une arme. Les mensonges comme une voie toute tracée. L'idée même lui donne la nausée. Devenir comme son père ? Non, autant crever tout de suite. Il n'y a aucune victoire là-dedans. On ne détruit pas quelqu'un en prenant sa place, on ne fait que le faire vivre plus longtemps.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Mer 28 Oct - 16:36
Invité
Eri Tanaka
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 16 ans
TAILLE / POIDS : 1m67 / 60 kg
CLASSE : 3°A
Ils ne méritent que ton mépris“Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes.” [Hazrat Ali] 26 avril 2020

Il poursuit ses propres mots. Je m’en souviens. Et pourtant, je ne comprends pas. Ce n’est pas logique, ça n’a pas de sens. Comment tu veux jouer en restant solo? Comment je peux t’aider si tu es seul? Je ne sais pas coopérer. Je ne suis qu’un fade reflet de ma mère. Je le sais. J’en ai conscience! Mais je me demande à quel point. A quel point je ne peux pas être moi. C’est quoi d’ailleurs, être moi? Je ne sais pas. J’en sais rien. On ne m’a pas appris ça. Et maintenant, quand on essaie, je ne comprends pas ce qu’on attend de moi.

Ses doigts se serrent sur mon menton. Encore et encore. Je me crispe. Ça me fait mal. Et pourtant je continue de le regarder. J’essaie. Je jure devant les Dieux que j’essaie sincèrement de comprendre. J’essaie… Mais je n’y arrive pas. Comme si la compréhension de ce monde m’échappait. Comme si…

Damen - Je t’ai dis non, Eri.

Mon ventre se tord. Quelle est loin ma soirée à lire dans le calme. Pourquoi est-ce que tout est si compliqué quand je suis avec lui? Pourquoi ça ne peut pas être plus simple? Pourquoi... ? Pourquoi est-ce qu’il s’énerve? Mes mots sont logiques… Non? Alors Damen reprend, pendant que j’essaie, toujours, de comprendre pourquoi il refuse. Lentement, ses mots arrivent par mes oreilles et dans ma tête, lentement, il s'immisce en moi. Lentement, je me sens tomber. Comme si tout ce qui me permettait d’être debout m’échappait. Comme si je n’étais qu’une marionnette aux fils qui cassaient. Et plus il parle, plus ça casse. Plus je tombe. Est-ce que je veux devenir comme ma mère? Non. Est-ce que j’ai le choix? Je ne suis pas sûre. Mais si je n’utilise pas ce qu’on m’a apprit… Et bien je n’ai rien. Je n’ai rien pour me défendre, je n’ai rien pour me battre, je n’ai rien pour risposter. C’est bien ça mon soucis. Sur tous les plans, je n’ai rien.

Mes lèvres s’ouvrent. Et elles se ferment. Je veux répondre quelque chose. Je veux lui dire quelque chose. Mais je ne sais plus formuler mes phrases. Il devient trouble aussi. Mes yeux me brûlent. Pourquoi je me mets dans des états pareil pour un garçon déjà? Ah oui. Parce qu’il n’est pas qu’un garçon. Sinon on serait en train de coucher et il partirait.

Je mets un temps qui me paraît infini à me rendre compte que mes joues sont mouillées. En fait, je réalise quand ma voix sort :

Eri – Comment…

Ma voix se coupe. Fondre en larmes. Se replier sur moi-même. Me cacher sous la couette ou sur le toit. Boire. Fumer. Coucher. Tant de possibilités… Et je n’en fais rien. Ligne directrice de ma vie, je ne fais rien. Mon visage se baisse. Tant pis s’il me fait mal. La douleur est devenue ma colocataire depuis trop de mois pour que je ne la pense pas habituelle.

Eri – Si… Si tu te bats seul… Comment je peux t’aider? Si je n’ai pas le droit… d’utiliser… tout ça… Comment je fais pour rester à tes côtés? Comment?

J’arrête de parler. Le temps d’inspirer. Essayer de ne pas craquer. Essayer de ne pas hurler la peine que je ressens, le poids sur mon estomac, la boule dans ma gorge.

Eri – Dis-moi Damen… Qu’est-ce que je peux faire? Comment tu fais pour brûler ces fils? Comment tu fais pour te foutre des conséquences... ? Tu m’as dis… que je devais prendre ma liberté. Mais je ne sais même pas où la trouver… Et puis… Et puis c’est bête hein… Mais une part de moi veut être libre… pour être à tes côtés. Pour toi. Parce qu’on a tous les deux sombrés non? Si tu m’aides à remonter… Alors remonte avec moi.

J’ai besoin de toi.

Les mots sont pensés et ne passent pas mes lèvres. Je pense que je suis foutue. Si je dois faire des efforts… Autant que ça soit pour lui… Si c’est ça l’amour… Si c’est toujours aussi douloureux… Alors je ne comprends pas pourquoi tout le monde veut tomber in love.

Eri – Est-ce que… tu pourrais m’expliquer… comment je peux t’aider? Je… Je vais essayer. Essayer plus fort. D’oublier, de ne plus parler d’eux. Mais j’ai besoin d’aide… de soutien… Seule, je sais pas si je peux y arriver…

Seule je n’arriverais à rien. Ni à l’aider, ni à sortir de l’emprise de ma mère. Je n’arriverais qu’à gagner quelques années de vie avant de me tuer comme tout gamin dans mon état. Pour lui je peux faire plus d’efforts… Au pire, ça ne changera rien. Au mieux, tout peut changer.

Ⓒ ️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Damen Irridval
ISS |:| Quatrième année
Damen Irridval
Sexe : Homme
Identité de genre : Gender-fluid
Orientation sexuelle : Pansexuel
Messages : 260
Age : 20
Taille / Poids : 1m70 / 67kg
Né(e) le : 26/03/2004
Date d'inscription : 29/04/2019
Pays d'origine : Angleterre
Nationalité : Britannique
Famille : Personne qui vaille plus qu'un coup d'oeil
Situation amoureuse : S'approprier les gens, c'est vulgaire
Personnage sur l'avatar : Adrien Agreste - Miraculous Ladybug
Couleur(s) de parole : Damen : #669966 ||| Charles : #cc6600 ||| Natalia : #3399ff ||| L'assistante : #ff99ff |||
Doubles comptes : Tessa Buchanan
Commentaires/Citations : Entre ciel et terre c’est le diable qui me tend la main, donc j’me sers un dernier verre quitte à finir dans le ravin.
https://indare-division.forumactif.com/t1949-

Rp abandonné (tout public)
Lun 14 Déc - 21:59
Damen Irridval
Elle pleure. Est-ce qu'il lui fait mal ? Est-ce qu'il la brise comme toutes les personnes qui ont croisé sa route jusque là ? Sûrement. Après tout, c'est là sa place dans ce monde et le pire, c'est sans doute qu'il n'est pas certain de vouloir en changer. Pourquoi essayer de mentir, de cacher ce qu'il est derrière le même genre de masque de ceux qu'il méprise ? Autant s'assumer tel qu'il est. Alors il ne la lâche pas. Même lorsqu'il voit les larmes dans ses yeux, même lorsqu'elle ouvre la bouche pour la refermer aussitôt. La pression de sa main sur sa mâchoire n'est certainement pas agréable. Mais c'est de sa faute. De leur faute, à tous, avec leurs faux semblants et leurs mensonges, leur manipulation, leurs contacts, leurs plans. Il n'en peut plus des masques, des fils et des murmures.

» Qui a dit que tu devais m'aider ?

Étrangement, malgré la force qui ressort toujours de ses doigts, sa voix est calme. C'est presque une véritable question, parée de l'intonation de la curiosité. L'aider ? Pour quoi faire ? Pourquoi tout le monde s'accroche-t-il à cette idée absurde ? Il n'a pas besoin d'aide. Il a besoin de regarder le monde s'embraser à ses pieds. Il ne veut pas qu'on l'aide, qu'on essaye de comprendre ce qui se passe dans sa tête, qu'on fasse le travail à sa place. Utiliser quelqu'un pour arriver à ses fins est une méthode qu'il exècre. Comme il l'a si bien dit à la petite princesse pureté : s'approprier les gens, c'est vulgaire. Quelle que soit la manière ou l'intention.

» Je ne suis pas un marionnettiste, Eri. Je n'ai pas besoin d'une poupée.

Il peut, de toute façon, en trouver à tous les coins de rues, en agitant le bon appât : une bouteille, un sachet, une liasse de billets. Un sourire ou un bouton défait correctement suffisent parfois. Elle veut être à ses côtés en lui étant utile ? Ne réalise-t-elle pas que les gens qui lui sont utiles sont ceux qu'il éloigne le plus rapidement ? Ceux qui se jettent à ses pieds pour essayer de servir de marche ou de paillasson. Ceux qui ne comprennent rien.

» Sombré ?

Il rit légèrement, lâchant enfin son visage pour poser son poignet en travers de son front. Lui, sombré ? Non.

» Je suis exactement où est ma place. Le diable n'a pas à remonter des enfers, ma belle.

Et c'est comme ça que sa vie doit être. À gangréner et corrompre les cœurs pour entraîner plus de monde dans les abysses, jusqu'à ce qu'un jour il puisse véritablement y attirer la seule personne digne de descendre encore plus bas que lui. Ce père qui lui a demandé de le frapper, cet homme hautain qui ne voit le monde qu'à travers les lentilles déformantes des caméras, des magazines et des votes. Rien que de repenser à son visage, son sang bout dans ses veines. Et pourtant il n'a pas réussi à le frapper. Quand est-il devenu si pathétique ? Pourquoi l'approche des élections le rend-il de plus en plus amorphe, de plus en plus vide, comme si chaque future enveloppe dans cette urne était un coup de plus à son cercueil ? Il y a une semaine, il l'aurait fait sans hésiter. Peut-être. Sûrement. il se redressa pour s'asseoir en tailleur, et posa distraitement une main sur le haut de sa tête, sentant la douceur de ses mèches brunes sous ses doigts.

» Tu n'es pas à moi, ce n'est pas à moi de te dire ce que tu dois faire. Tu as oublié ?

Il prend ses mains et les relève devant son visage, puis trace des lettres invisibles du bout des pouces. Le "Not yours" qu'il y avait écrit à leur première rencontre.

» On ne se libère pas en s'enchaînant à quelqu'un d'autre.

Elle sera mieux loin de lui, de toute façon. Comme tout le monde. Le problème, c'est que certaines personne comme elle persistent à avoir l'idée improbable de l'apprécier. Preuve ultime que quelque chose ne tourne pas rond dans leur tête.

» Tu veux arrêter de les écouter ? Arrête simplement. Fais ce que tu veux, quand tu en as envie, peu importe ce qu'ils en disent ou ce qu'ils en pensent.

Et finalement, il lui donne quand même des conseils. Il lui pave une voie vers l'enfer sans prendre la peine de la déguiser en bonnes intentions. Il sait ce qu'il fait. Il corrompt et noircit jusqu'à ce que la Faucheuse vienne prendre la relève.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Rp abandonné (tout public)
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Rp de l'année 2020
» [2020] FB ⇝ What's your problem ?
» [2020] Off to see the World
» [2020] Œil pour œil
» [2020] Very Bad Strip

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Institution Indarë :: Hors-jeu :: Archives :: Rps abandonnés-
Sauter vers: