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[2020] Le Café de la Discorde [pv Viktor]

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Mar 24 Mar - 4:19
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Eri Tanaka
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Le Café de la Discorde“Il y a trois choses, dans la vie, que je ne supporte pas : le café brûlant, le champagne tiède et les femmes froides.”  [Orson Welles] 17 février 2020

Il y a des jours où je sais ce que je veux. Et il y a des jours où je n'ai pas la moindre idée de ce que j'aimerais. Aujourd'hui, je suis dans le premier cas. Clairement. Depuis ce matin, j'ai envie de lire. J'ai été à la bibliothèque et ça fait quelques jours que je n'arrive pas à trouver un livre intéressant. J'en ai lu des dizaines et, bien sûr, rien. Rien qui ne me donne envie. Alors je suis sortie. Normalement, je sors pour chercher un amant. De façon bien plus éparse qu'avant, soit. Mais quand même... Pourtant, aujourd'hui, je suis sortie acheter quelques livres. Je n'ai pas autant de facilités à acheter qu'au Japon, ici... on me restreint. On ne me donne qu'une partie de ce que j'aurais dépensé. J'aurais aimé acheter des dizaines de séries. De quoi tenir tous les soirs jusqu'à la fin de l'année. De quoi m'occuper les soirs où Damen ne peut pas répondre. De quoi m'évader lorsqu'il n'est pas là. Rha ! Et voilà ! Je repense encore à lui ! C'est une manie ces derniers temps ! Et voilà ce que c'est que de n'avoir qu'un amant. Il va falloir que j'en trouve un. Et vite. Ce blondinet est bien trop dans mon esprit. À croire que je me suis attachée. Quelle idiote je fais...

Aussi, me voilà revenir de mes courses. Il m'a fallu voir au moins quatre librairies pour trouver UN livre en japonais. Mais quel pays complexe que l'Angleterre. Ce n'est pas compliqué. Le monde s'arrache nos mangas et nos animés, notre culture et nos progrès MAIS PERSONNE NE COMPRENDS LA BEAUTÉ DE CE QUE VOUS APPELEZ LIGHT-NOVEL ! Alors que ce n'est qu'un livre, une fiction... Comme n'importe quel livre anglais. Mais non. C'est UN. ENFER. Et je ne parlerais même pas des artistes un peu inconnus. J'étais pressée et personne n'arrivait à me donner ce que je voulais. Je voulais juste une œuvre japonaise. Ce n'était pas compliqué. Et, dans cette simple recherche, j'ai acheté trois collections de respectivement cinq, sept et trois livres. Je n'ai pas pu en acheter plus. Trop limitée par le manque d'argent. C'est un comble d'ailleurs. Je suis au moins millionnaire et je n'ai accès qu'à une petite sommes d'argent pour combler mes envies. C'est idiot.

Je suis revenue au lycée en fin d'après-midi, mon sac de cours plein à craquer, mes bras tenant contre moi les livres qui n'entraient pas dans le sac et ma main tenant un café réchauffant ma peau. J'ai salué les adultes qui me font quelques réflexions sur les livres que j'ai acheté. On me dit que j'en ai trop acheté et que je ne pourrais pas en reprendre avant un long moment. J'haussais les épaules. Peu importe. Damen est là pour les autres jours. Damen. Encore ce nom. Encore. Encore et toujours. Il faut que j'arrête. Je me remettais en marche sans vraiment écouter les conseils qu'on tentait de me prodiguer. Je secouais la tête, pour effacer le sourire mutin du petit blond que j'ai tant tenu dans mes bras. Je dois l'oublier. Je dois au moins essayer d'oub...

Mon corps s'arrête et je me surprends à reculer. Ma main ne sent plus le poids de mon café. Mon sac s'est tourné sous le poids, m'emmenant en arrière. Et j'observe la tache brune sur une chemise aussi blanche et immaculée que ce que je suis. Je m'y attarde une seconde avant de m'incliner sans voir la personne que j'ai percuté.

Eri – Je m'excuse. Ma maladresse a salit vos vêtements. Pardonnez-moi de cette erreur de ma part.

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Mar 24 Mar - 16:35
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Viktor Attendio
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Feat  Eri Tanaka


Comme tous les jours, Viktor avait prit soin à s’assurer que son uniforme était impeccable. Pas de faux pli, le col bien mit, bref : Nickel ! Il n’était pas du genre narcissique à vouloir à tout prix avoir une apparence parfaite parce qu’il estimait que c’était la moindre des choses pour lui. Mais il savait que l’image qu’on renvoyait aux gens était importante. C’était la première impression qu’on leur donnait. Et cette première impression pouvait être décisive. Pour quelqu’un comme lui qui désire ardemment obtenir l’attention des gens, il est donc plus que nécessaire d’avoir une apparence impeccable.
Même si, concrètement, quand il se regardait dans la glace, il n’avait pas la moindre idée de ce que les gens pouvaient penser de lui en le voyant.

La journée ne s’était pas annoncée comme étant spéciale. Elle avait commencé à se dérouler des plus normalement. La vie à Indarë s’annonçait relativement paisible pour l’adolescent. Il assistait à ses cours, puis il trouvait un endroit où s’installer afin de réviser avant de regagner sa résidence. Répéter le lendemain. Bien sûr, sur le long terme, ce ne serait pas suffisant, il voulait de l’attention. Mais pour l’heure, il s’en satisfaisait amplement.
Quoi qu’il en soit, ce n’était pas important. Parce que cette journée avait décidé d’être différente. Le train de la routine allait décider de furieusement dérailler pour foncer on ne sait où, au risque de se crasher dans le décor.

Tout commença par un café… Non. Pour être tout à fait exact, tout commença par un sms. Viktor sentit son portable vibrer dans sa poche. Cela ne pouvait être qu’un membre de sa famille. Il hésita un instant à jeter un œil- et sans doute cet instant d’hésitation fut celui qui cela le devenir de cette journée- avant je jeter un bref, un très bref coup d’œil à l’écran de son téléphone. Juste pour voir qui était le coupable de ce message.  Puis, il le relâcha dans sa poche et…

BONK ! SPLASH !

Quelque-chose le percuta avant qu’il n’ait eu le temps d’identifier la menace. Il sentit par la même occasion quelque chose de chaud et humide l’éclabousser.
Viktor baissa lentement les yeux. Une affreuse auréole marron s’étendait sur sa chemise. Il fronça les sourcils avant de relever la tête vers la personne coupable de cet affront ; une élève qui s’inclinait devant lui en proférant des excuses qui semblèrent laisser l’adolescent de marbre. Il observa la quantité de livre qu’elle avait avant de noter froidement :

« Il y a une différence entre la maladresse et la stupidité. Ou peut-être est-ce les deux. Mais quand on n’est pas capable de transporter autant d’affaire en une seule fois, on ne le fait pas. C’est du sens commun. Je me serais passé d’être la victime de tes expérience incohérente.

Puis, la colère prit le dessus à la froideur et il gronda en croisant les bras :

- J’aurais laissé passé si tu m’étais juste rentré dedans, mais je ne peux pas laisser passer que tu me salisses. J’ose espérer que tu comptes réparer cette faute et pas juste t’excuser. Parce que des excuses ne réparent jamais rien, elles sauvent juste les apparences.
J’espère que mon post te conviens, n’hésite pas à me prévenir s’il y a un problème et j’éditerais ^^ Prends le temps qu’il te faudra pour répondre ♥
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Mar 24 Mar - 19:30
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Eri Tanaka
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Le Café de la Discorde“Il y a trois choses, dans la vie, que je ne supporte pas : le café brûlant, le champagne tiède et les femmes froides.”  [Orson Welles] 17 février 2020

Une voix froide me répondit alors que je me redressais pour faire face à cet être que j'avais dérangé. Mon regard se perdit dans le sien, d'un gris aussi froid que la neige d'hiver, aussi sombre que celui de mon père. Mon sourcil se hausse sous ses premiers mots. Stupidité. Ou les deux hein... ? Doucement, mon regard se durcit sous ses mots, mon sourire pour masque. J'inspire longuement avant de me redresser, de laisser mon dos droit me relever pour le toiser. J'ai fais une erreur soit. Mais pour qui se prenait-il pour me parler ainsi ?

Eri – Je me suis excusée. Je ne te dois rien de plus. Que tu me trouves maladroite est un fait. Que tu m'appelles « Stupide » est de trop.

Je continue de sourire. Sourire quand tout va mal, sourire quand on veut cacher. Sourire. Sourire et répondre. Je suis une Tanaka, que je le veuille ou non.

Eri – Le sens commun voudrait qu'un peu de diplomatie sorte de tes lèvres au lieu d'être aussi présomptueux. Réparer ma faute était prévu. Mais vu ton comportement, je doute d'en avoir envie.

J'observe la tâche marron avant de pouffer. Quitte à avoir un garçon énervé face à moi... Autant savoir pourquoi il l'est.

Eri – Si tu penses que les excuses ne réparent rien, alors je suis la maladroite et toi l'idiot.

Avant de m'occuper de lui, je me laisse vérifier l'état de mes livres. Peu importe ce qu'il pense, ce qu'il se passe, les livres – en cet instant – valent bien plus que lui. Presque plus que Damen. Presque. Malheureusement.

Eri – Heureusement je n'ai salis que ta chemise. Mes livres sont intacts. Tu n'as qu'à me la donner, je te la rendrais propre.

J'observe mon café, vide. Je m'entends soupirer avant de m'éloigner pour jeter ce contenant sans contenu. Dommage. Moi qui espérait un café chaud avec un bon livre... Tant pis...

Eri – Enfin... Ce doit être une constante européenne... Ou une différence de pays. Peut-être qu'ici tu es habitué aux personnes qui baissent la tête ou alors aux malpolis mais les excuses d'un japonais valent quelque chose.

Ma main se tend vers lui, mon regard dans le sien, sans trembler, sans ciller.

Eri – Passe-moi ta chemise. Comme promis, je te la rendrais lavée.
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Mar 24 Mar - 23:38
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Viktor Attendio
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L’autre reprocha à Viktor de l’avoir appelé stupide. Il haussa nonchalamment les épaules. Pourquoi accorder tant d’importance à ce mot ? Il n’avait fait qu’établir un fait : Elle avait fait preuve de bien peu de jugeote à se croire capable de transporter tant d’affaire à la fois. Si elle n’appréciait pas qu’on lui dise la vérité, c’était son problème, Viktor n’avait pas pour habitude de faire dans la dentelle pour plaire. Bien au contraire, il disait ce qu’il pensait de façon franche et sans détour.

«  J’ai nommé ton comportement tel qu’il méritait d’être nommé. Mais si tu préfères un autre mot, j’ai un tas de synonymes qui pourraient convenir : déraisonnable, irréfléchi, irrationnel, illogique. Choisis donc celui qui te convient le plus. Ça ne changera rien aux faits. Il faut vraiment ne pas avoir poussé la réflexion bien loin pour s’aventurer à porter tant d’affaire en une seule fois.

Présomptueux. Viktor hausse un sourcil. Ainsi c’est ce que les gens pensent de lui ? Allons-bon, est-ce sa faute s’ils se rebiffent quand il note qu’ils ont un comportement incohérent ? Il ne serait pas là, à lui faire la leçon, si elle ne s’était pas imaginée pouvoir transporter toutes ces affaires en même temps, l’impliquant lui dans son expérience, en renversant son café sur sa tenue. Il ouvrit donc la bouche pour lui faire part du fond de sa pensée avant de la refermer aussitôt.
Était-elle en train de rire ? Était-elle en train de se moquer de lui ? Il fronça les sourcils et s’apprêta à s’énerver, mais elle parla avant qu’il n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit, disant qu’elle était maladroite, et lui idiot. Nouveau haussement de sourcil dubitatif :

- Je ne vois pas en quoi considérer que les excuses ne servent qu’à sauver les apparences font de moi un idiot. C’est le cas. Elles ne sont que des mots. Elles n’engagent à rien. N’importe qui peut s’excuser. Je pourrais le faire cent fois si j’y avais un quelconque intérêt. Réparer ses erreurs demande bien plus d’efforts.

Son interlocutrice fixait ses livres. C’était irritant. Affreusement. Irritant. L’adolescent fulminait en la fixant, sentant cette bonne vielle amie se réveiller. Cette colère qui bouillait en lui quand il se sentait ignoré par sa famille. Je suis en train de te parler, et tu viens de me renverser du café dessus ! Ai au moins de DESCENCE de ne pas faire comme si je n’existait pas ! Il avala péniblement sa salive, prenant sur lui pour ne pas lui arracher ses livre des mains pour la forcer à reporter son attention sur lui. Il ne devait pas faire de vague. Il ne devait pas aggraver sa situation.
Il se contenta donc de la suivre du regard, l’œil mauvais, quand elle alla jeter le récipient vide qui avait contenu son café avant de revenir pour lui annoncer que « les excuses d’un japonais valent quelque chose ». Viktor demeura de marbre :

- Des excuses ne resteront que des mots qui n’engagent à rien. Peut-importe qui les profèrent, elles restent faciles à dire.

Sa voix s’était faite plus sèche et cassante. Si se faire renverser du café dessus l’avait rendu un peu grognon, être ignoré l’avait mit d’une humeur massacrante. Je n’ai pas fugué pour vivre la même chose qu’avec ma famille ! Je t’interdis de me traiter comme un simple visage dans la foule !

- Et les excuses extravagantes dont sont capables les japonais n’empêchent pas le manque de sincérité. J’en tiens pour exemple Ryutaro Nonomura.

Quand elle lui tendit la main en lui demandant sa chemise, Viktor commença à la retirer afin de la lui tendre, tout en soutenant son regard.

- Je te remercie. »

Lâcha-t-il, toujours sèchement, pas parce que ça lui faisait mal de la remercier, mais parce qu’il lui en voulait toujours furieusement de l’avoir ignoré.
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Mer 25 Mar - 4:00
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Eri Tanaka
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Le Café de la Discorde“Il y a trois choses, dans la vie, que je ne supporte pas : le café brûlant, le champagne tiède et les femmes froides.” [Orson Welles] 17 février 2020

Mon regard se glace sous ses mots. Oh ? Illogique ? Irrationnel ? Irréfléchi ? Mon sourire s'intensifie sous ses propos. Il ne me connaît pas. Il est jeune et inculte. Choisir celui qui me convient le mieux ? Bien. Et bien il n'allait pas être déçu. Mais pour l'instant, écoutant les mots idiots qu'il va prononcer. J'hausse les épaules lorsqu'il répète que porter « tant d'affaire en une seule fois ». Peu importe ce qu'il pense de ça. Je suis malade. Je le sais. Pas lui. Il ne sait rien.  Et c'est le drame. Il a continué de parler. Il continue en expliquant que les excuses ne sont que des mots. Mais à quel point les Anglais sont désabusés et vicieux ? C'est écrit dans les livres d'histoire. On ne peut pas leur faire confiance. Peut-être est-ce pour cela qu'il est si... Si dur. Ou si amer. Ou les deux.

Il y a un temps. Le temps que je dépoussière un livre, que je vérifie que les pages ne soient pas cornées. Je ne vais pas abîmer un livre dès son achat ! Je l'écoute, sans vraiment faire attention à ce qu'il dit. Il radote. Espère-t-il me toucher ? Peu importe qu'il ne me croit pas. Je sais ce que je suis, je sais ce que je vaux. Qu'un petit anglais belliqueux, ignare de surcroît, me juge, c'est habituel. Avoir beaucoup de fans m'a permit de me faire à toutes sortes de personnes, de caractères.

(Prétentieux jeune homme) - Et les excuses extravagantes dont sont capables les japonais n’empêchent pas le manque de sincérité. J’en tiens pour exemple Ryutaro Nonomura.

Ma main se serre sur mon livre. Comment... Comment ose-t-il ?! Comment... OSE-T-IL dire ce nom en face de moi ? Lui qui ne sait rien, lui qui jauge mal, qui juge à tord, qui se sent supérieur ? COMMENT OSE-T-IL ?! Il ne sait pas. Il ne sait rien. Il ne saura rien. Ce n'est qu'un petit être, inférieur. Je n'ai pas à m'inquiéter de lui. Je ne devrais pas m'en soucier. Et pourtant... Pourtant CE nom dans SA bouche m'énerve. Mes doigts attrapent sa chemise avant que je m'approche. Mes pieds se lèvent et mes lèvres se collent sur les siennes. Un bref baiser. Un baiser pour qu'il se taise. Un baiser pour éviter de le frapper.

Eri – D'une. Je suis nymphomane. Bibliomane. Dysmorphophobique. Je n'ai rien de logique ni de raisonnable et encore moins de censée. Je suis en crise. Je n'ai pas choisis de revenir avec tout ces bouquins. De deux, tu ne prononces pas ce nom. Me parler de ce... ce.... CET HOMME ! Ce n'est pas parce qu'il est japonais et honteux pour nous que nous sommes tous ainsi ! Est-ce que je te compare à Chamberlain qui a reculé face à Hitler ? Et pourtant, les français ont l'air de vous prendre pour des êtres vicieux. Auraient-ils raison pour autant ?

Je soupire, mettant la chemise sur mon épaule pour attraper une cigarette que je retire de son paquet pour la mettre derrière mon oreille, la cachant de ma chevelure sombre.

Eri – Enfin. Les mots ont une importance et ce n'est pas parce que tu te sens supérieur ou parce que tu as ce joli visage hautain que cela changera. Si tu es trop fermé d'esprit pour admettre que les actes peuvent être aussi importants que les mots, alors tu es bien trop européen pour continuer cette discussion. Les idiots, je les ai dans ma classe. Et je ne m'excuse pas de leur renverser du café dessus. J'ignore qui tu es mais moi, je suis une japonaise. Une Tanaka. Eri Tanaka. Et ma parole fait office de promesse. Maintenant excuse-moi, j'ai une cigarette à descendre, avant que je n'ai envie de te sauter dessus en plus de t'engueuler.

Mes pas le dépassent alors que je me dirige vers un côté du bâtiment. Une cigarette. Peut-être deux pour changer. Ouais. Sûrement deux. Il m'a énervé. Un peu. A parler de mon ancien député. Comme s'il pouvait imaginer à quel point nous le haïssons...

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Mer 25 Mar - 16:37
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Viktor Attendio
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Elle l’agaçait. Elle l’énervait. Elle le mettait hors de lui. A regarder ses livres et a les dépoussiérer pendant qu’il lui parlait. Comme s’il ne comptait pas. Comme s’ils étaient plus importants que lui. C’était irritant. Fort heureusement, les paroles qu’il prononça semblèrent avoir un effet. Elle reporta son attention sur lui pour lui répondre. Il ne put réprimer un sourire satisfait. Il préférait ça.

Maintenant, il faut expliquer quelque chose.
Viktor ne comprends pas les gens. Il ne comprend pas les émotions qui les animent, et qui les poussent à agir de tel ou tel façon. Mais avec le temps, il est capable de dire que dans certaines situations, les gens ont plus de chance de réagir d’une façon, ou d’une autre.
Par exemple, dans ce genre de situation, souvent, les gens crient, frappent, s’en vont, pleurent, ce genre de choses. Ce sont les réactions qu’il a put observer. Ce sont les réactions auxquelles il est prêt à s’attendre. Elles le laisseront de marbre, il ne comprendra pas plus l’une que l’autre, mais ce ne serait pas surprenant. Ce serait normal. Ce serait habituel.
Et puis, il y a cette situation présente, avec cette personne présente. Sans crier gare, elle l’embrassa. Avant d’enfin se mettre à crier.

Viktor fut tellement prit au dépourvu qui en oublia totalement de réagir. Il resta figé à fixer cet individu bruyant pendant que son esprit s’agitait.
Quoi ? Pourquoi ? Qu’est-ce que c’était que ça ? Qu’est-ce qu’elle essayait d’accomplir ? Ca n’a aucun sens. Personne ne fait ça. Il n’a jamais observé de réaction pareille. Il n’a jamais lut dans aucun livre que c’était une façon de régler des conflits, nulle part, chez personne, dans aucune culture. AH SI. Chez le gourami embrasseur. Mais ils ne sont pas des gouramis embrasseurs. Ils n’ont pas de dents sur les lèvres. Qu’est-ce qu’il est censé faire maintenant ? Elle ne pouvait pas juste le frapper ? Si elle l’avait frappé, il aurait sut comment réagir. Il aurait juste eu à se défendre. NORMAL. Mais là ? Comment est-ce qu’il est supposé réagir ? Il ne va pas l’embrasser en retour dans une perspective de riposte ? De combat de baiser ? Encore une fois, ILS NE SONT PAS DES GOURAMI EMBRASSEURS !
Cette personne ne fait aucun sens…

Avec tout ça, il n’avait pas porté attention à ce qu’elle avait dit. Il essayé de se remémorer. Quelque chose à propos de nymphomanie, de bibliomanie, et de dysmorphophobie. Bien. Très bien. Sauf que là elle aurait put lui dire qu’elle était un Zgrak de la planète Sglouk il aurait presque autant été avancé.
Entendons-nous. Bien sûr, il connait ces termes. Dans le même sens que si on lui dit « Je suis un Zgrak de la planète Sglouk » il comprendra qu’il a affaire à un alien. Mais avait-il étudié réellement ce qu’étaient ces trois pathologies ? Non, jamais, il n’en connaissait que ce qu’il avait vaguement entendu, et, pour autant qu’il en savait, ça pouvait être tout à fait exact, comme  pas du tout représentatif. Et son instinct lui disait que c’était plutôt la deuxième solution.

«  Tu prétends ne pas avoir choisis de revenir avec tout ces livres, comme si tu étais impuissantes face à ta bibliomanie, mais tu as bien choisis de la laisser te dicter ta conduite non ?

Répondit-il en faisant preuve comme toujours d’un manque d’empathie absolu- on pourrait presque dire, selon sa propre logique, qu’il laisse son manque d’empathie lui dicter sa conduite ?

- Tu pourrais même comparer les européens à Hitler pour ce que m’en soucis. Si quelqu’un te dis que les européens sont tous des gens sympa, et que tu dis « pas Hitler » je n’aurais rien à y redire.

Se sentir supérieur. Viktor réprima un sourire amer. Il n’allait pas la contredire. C’était faux pourtant. Mais il prenait justement ces airs arrogants pour cacher l’exact opposé.
Au fond, si les gens ne se souciaient pas qu’il existe, il y avait bien une raison…
Il la fixa de son regard froid. Il ne comprenait pas ces gens qui donnaient de l’importance aux mots comme ça. Qui donnaient plus d’importance au paraître qu’à ce que sont réellement les choses. Les actions parlent plus que des mots. Des mots ne demandent aucuns efforts. Ce n’est que de la poudre aux yeux. Au même titre que les valeurs. Des choses qui n’existent que dans la tête dont on se soucie bien peu. Il faut être bien naïf pour croire à tout ça.

Normalement, il aurait mit un terme à la conversation ici. D’autant qu’il ne savait toujours pas comment il était censé réagir suite à cette histoire de gourami. Pour l’instant il l’avait mit en stand-by, mais il comptait bien trouver une réponse. En attendant ça le tourmentait. Mais quelque-chose chez son interlocutrice avait suffisamment attiré son attention pour le convaincre de rester.
Une cigarette.
Elle avait beau ne pas être allumée, il avait l’impression de pouvoir en sentir la fumée. A quand remontait la dernière fois qu’il avait put fumer ? Quand serait la prochaine fois qu’il pourrait fumer ?
Non seulement elle lui jetait du café dessus, et maintenant, elle le narguait avec une cigarette… Elle avait tout pour lui déplaire… Viktor se racla la gorge en la suivant :

– Il n’est pas autorisé de fumer ici.

A mon grand regret.
Non, en vérité il ne se souciait pas de lui rappeler le règlement, il voulait juste voir où elle allait fumer… Ce qui lui serait bien inutile compte tenu qu’il ne disposait pas de clopes… Il accrocha un regard venimeux sur le gourami embrasseur. Pourquoi avait-il fallut qu’elle en sorte une ?

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Mer 25 Mar - 22:13
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"Tu prétends". TU. PRÉTENDS. Comme si j'avais besoin de prétendre quelque chose. Je suis malade. Je n'ai pas besoin de prétendre. Je sais que je ne peux me contenir. Il est mignon s'il pense qu'on choisit d'être malade. Comme si j'avais choisis de les avoir rencontrer, d'être toujours demandé, toujours fatiguée. Comme si j'avais un jour eut le choix. La bonne blague. Je n'ai eu le choix que de sourire au lieu de pleurer, que de m'incliner au lieu de me rebeller. Je peux enfin choisir. Je peux enfin avoir une voix. Et ce n'est pas un anglais ignare et arrogant qui m'empêchera d'être enfin un peu libre.

Eri – Tu n'es pas malade toi hein ? Choisit-on d'avoir un rhume ? Une grippe ? Choisit-on d'avoir une tumeur ou une maladie orpheline voir héréditaire ? Non. Bien sûr que non. Je n'ai pas choisis de voir mon comportement devenir aléatoire. Ça te frustre ? Imagine à quel point ça peut l'être que de voir ses réactions être dictées par quelque chose que tu ne comprends qu'à moitié.

J'hausse une nouvelle fois les épaules. Ce n'est pas grave s'il ne comprend pas. Comment le pourrait-il ? Que les européens soient tous des petits Hitler m'importe peu. Je me fous de ce qu'ils sont. Pas là. Je veux ma cigarette. Je veux Damen. Je veux de l'alcool. Je veux arrêter de tener d'expliquer en quoi mon as est complexe et intriguant. Je veux que tout s'arrête. Là. Maintenant. Mon propre soupir me sort de mes réflexions. À quoi bon se prendre la tête pour ça... ? Ça n'arrangera rien. Ça ne changera pas. Mère a créé un monstre et aujourd'hui, le monstre envie les humains, essayant d'être comme eux. Génial.

Il n’est pas autorisé de fumer ici.

Eri – Oui. Et ?

Comme si ça allait m'arrêter. Déjà on me connaît assez pour que je m'octroie le droit. Après tout, personne ne veut me voir en manque de nicotine. Je suis une adolescente, accro.  Personne ne peut me retenir et je refuse d'en arriver à ce stade. J'ai subis une cure pour la cocaïne. Je n'ai pas envie de faire la même avec une cigarette. Je connais. Sans façon.

Eri – Il paraît que je suis irrationnelle comme demoiselle. Alors la stupide petite Eri que je suis se fout des règles. Je fumerais cette cigarette. Dénonce-moi si vraiment ça t'amuse.

Je m'arrête un instant pour chercher mon briquet, cherchant aussi bien dans mes poches que dans mon soutien-gorge, finissant par le trouver dans une poche de mon sac. Enfin. Doux ami. Tu m'as manqué. Mes pas m'emporte enfin contre un mur, à l'abri des regards, me laissant presser ce tendre tube de nicotine qui, bientôt, me laisse déguster cette fumée blanchâtre que j'affectionne tant... Je soupire encore une fois, me détendant contre le mur, le regard clos, ma main enserrant le livre que je compte lire plus tard. Lorsque j'ouvre de nouveau le regard, mes yeux détaille le mur qui me fait face. J'inspire longuement, expire tout aussi lentement avant de me tourner vers l'homme qui m'observe.

Eri – T'en veux une ou tu comptes vraiment me prendre la tête et me « dénoncer » ?

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Jeu 26 Mar - 17:19
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CLASSE : 4°A

 

I know a girl who likes to drink her coffee black
Cause sugar, no, she don't got time for that

Feat  Eri Tanaka


Dans le coin où elle s’est cachée pour fumer, Viktor la fixe avec envie. Elle n’allait quand même pas fumer sous son nez ? Pas alors qu’il n’avait pas touché à une cigarette depuis une éternité ? Bon, certes, c’était de sa faute pour l’avoir suivit, mais tout de même.

« Pour te répondre, on ne choisit pas d’avoir un rhume une tumeur ou que sais-je encore, certes, mais on peut choisir comment l’aborder. L’accepter en se disant qu’on ne peut rien y faire, ou faire quelque chose.

Elle avait dit qu’elle se foutait des règles. Viktor ne pouvait pas l’en blâmer. Après tout, n’avait-il pas suivit le même raisonnement lorsqu’il avait tué ? Qui se soucie des lois de toute façon ? Même maintenant, s’il ne respectait le règlement, ce n’était pas par soudain cas de conscience, mais simplement pour éviter de s’attirer plus d’ennui. Au fond, il s’en foutait du règlement. Pourquoi il interdisait de fumer d’ailleurs ? C’était stupide.

- J’ai une gueule à dénoncer les gens ? Tu penses vraiment qu’un type avec un bracelet électronique et le genre à mettre un point d’honneur à faire respecter les règles ? J’en ai rien à foutre que tu fumes ou pas, encore moins que tu te fasses choper. Ca me regarde pas.

Puis, vint le moment où elle lui demanda s’il en voulait un.
Un frisson parcourut Viktor.
Immédiatement, les traits de son visage semblèrent hurler « OUI PUTAIN ».
Pourtant, il hésitait.
Il hésitait parce qu’il tenait à faire profil bas. Parce que, même s’il n’avait que faire des règles, il fallait bien qu’il s’y plie s’il ne voulait pas avoir d’ennuis. Être condamné pour homicide était bien suffisant, pas besoin d’aggraver son cas.
Et puis, il venait de se disputer avec elle, et il n’avait toujours pas clarifié cette histoire de gourami embrasseur. Lui dire, après ça, « oui, j’aimerais bien fumer, tu peux me filer une clope s’il-te-plaît ? », en plus de lui laisser un goût amer dans la bouche, lui laisserait une sensation désagréable. Parce qu’il n’a toujours pas compris de quoi est capable cette fille.
Mais la fumée venait chatouiller ses narines, mettant sa détermination à rude épreuve. Comment résister à un appel aussi vicieux ? Se priver d’une chose quand on ne peut pas l’avoir de toute façon est une chose. S’en priver quand elle est juste à portée de main, qu’on peut en sentir la caresse, et qu’il ne tient qu’à nous de choisir de continuer la privation ou non. C’est une autre histoire.
Ah, oui, c’est vrai, c’est lui qui avait parlé de « faire le choix de se laisser dicter sa conduite » par quelque chose…

– J’en veux bien. »

Marmonna-t-il en détournant le regard, furieux contre lui-même. Ne même pas être capable de s’en tenir à ses décisions. C’était ridicules… Il était terriblement faible...
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Mer 1 Avr - 19:46
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Eri Tanaka
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Le Café de la Discorde“Il y a trois choses, dans la vie, que je ne supporte pas : le café brûlant, le champagne tiède et les femmes froides.” [Orson Welles] 17 février 2020

Et blablabla. On choisit de l'accepter... Blablabla. Combien de fois ai-je pu entendre ce discours ? Combien de fois m'a-t-on répété que ma volonté était à la base de ma guérison ? Combien de fois m'a-t-on fait comprendre que si jamais je ne guérissais pas c'était surtout de ma faute, compte tenu du fait que – pour eux - « je n'y mettais pas du mien » ?

Eri – Pour choisir comment aborder quelque chose, il faut d'abord connaître le-dit quelque chose. Et quand tu te découvres à peine, les définitions n'ont pas cette véracité immuable qu'on leur connait. Et puis, toi-même, saurais-tu m'expliquer ce qu'est une nymphomane ?

Lorsqu'il m'agressa de ses questions, mon sourcil se haussa lentement avant de sentir ma tête se pencher. Quel rapport ? C'est idiot, mais je ne comprends pas le rapprochement qu'il fait entre le bracelet qu'il porte et le faire de fait de respecter les règles. L'un...

Eri – … n'empêche pas l'autre. L'un n'empêche pas l'autre, répéta ma voix, Tu peux respecter les règles et être dans l'illégalité. Tu peux avoir un bracelet sans le mériter. Tu peux être sans-honneur et pourtant honorable. Ici, vous avez oublier l'utilité des règles. Vous parlez de bienséance sans la respecter. Hmf.  

J'hausse les épaules mollement. Si ça ne le regardait pas, il ne serait pas là à me faire la morale. La morale hein ? Mais qu'est-ce que la vraie morale ? Tout le monde lui chie dessus à la morale. Alors pourquoi devrais-je me plier aux règles japonaises quand – ici – tout le monde semblait s'en foutre. Ceci étant, j'ai bien vu la réaction de son corps à la cigarette. Il est accro. Rien de bien grave, je ne trouve pas ça spécialement choquant. C'est même assez honnête de la part de son corps d'hurler certaines réponses ainsi.

Café-renversé-man? – J’en veux bien.

J'hoche la tête sans un sourire. Peu importe qu'il paraisse mignon ou pas. Ma main sort de mon paquet une dose de nicotine avant que mes doigts ne lui tendent le briquet qui va avec.

Eri – Et sinon, tu t'appelles comment ? Parce que bon, hors une très mauvaise image de toi et t'appeler Machin, je n'ai pas beaucoup plus d'infos. Tu fumes. A la bonne heure. On fume tous ou presque. Je dois t'appeler comment ? Tâche-de-café ? Café-renversé ? Oups-man ?

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Jeu 2 Avr - 2:50
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Viktor Attendio
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Elle lui demanda s’il connaissait la nymphomanie. Non. Viktor n’allait pas prétendre le contraire, s’il en avait entendu parler, il ne pouvait pas prétendre connaître la nymphomanie. Il secoua la tête :

« Non. La nymphomanie n’est pas un sujet que j’ai étudié. Ceci-dit, je n’ai pas besoin de connaître la nymphomanie. Ce n’est pas ma pathologie. Et je ne suis pas non plus psy, ni n’ai l’intention de le devenir.

Après la tirade de l’élève, Viktor la dévisagea un long moment, son visage ne trahissant pas une seule émotion. C’était…  Ce qu’elle disait n’avait aucun sens. Il ne voyait absolument pas ce qu’elle essayait de lui dire. De toute évidence, elle avait une idée bien précise de quelque chose mais… Non, il ne voyait pas.

- Je n’ai pas oublié l’utilité des règles.

Corrigea-t-il avant de préciser.

- Je les ait sciemment négligé par qu’elles n’en on juste pas.

Il haussa un sourcil dubitatif. S’imaginait-elle que les règles servaient à quelque chose ?

- Leur seule utilité et de faire respecter des valeurs qui n’ont aucun sens. Par conséquent, elles ne servent à rien. La seule raison logique de se plier aux règles et de chercher à ne pas s’attirer d’ennuis. Je ne parle pas de bienséance. Pas plus que je ne la respecte. Je te rappelais juste que le règlement interdit de fumer, au cas où tu te soucierais de ne pas t’attirer d’ennuis.

Quand elle lui tendit une cigarette et un briquet, Viktor dut se contenir pour ne pas se ruer dessus tel un assoiffé. Il les prit doucement entre ses doigts, alluma lentement la cigarette, puis rendit le briquet à Eri.

-Merci.

Souffla-t-il- par intérêt, parce s’il se montrait poli elle aurait plus de chance de lui en prêter à nouveau. Il inspira longuement. Bon sang que ça l’avait manqué… Pourquoi avait-il pensé que ce serait une bonne idée de fumer pour essayer d’attirer l’attention de son père au juste ?
Alors qu’il était prêt à oublier totalement celle qui lui avait offert cette salvatrice cigarette, elle lui parla de nouveau. Il la fixa avec une tête qui disait clairement « pardon, je n’ai plus rien à faire avec toi maintenant que j’ai eu ce que je voulais. » Mais il répondit quand même- toujours sur cette optique de pouvoir lui taxer à nouveau des cigarettes s’il la recroisait.

– Je m’appelle Viktor, avec un k. Mais pour ta question « comment je dois t’appeler », ce sera Dio. Je te conseille fortement de ne pas m’appeler autrement que Dio, ou je resterai sur « le gourami embrasseur » pour toi. »

Répondit-il.
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Jeu 16 Avr - 2:26
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Eri Tanaka
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Visiblement, lui et moi, on ne va pas se comprendre. Pas quand il n'essaie pas de comprendre et que, visiblement il s'en fout. Il a l'air de se foutre de tout. Mais le pire, c'est quand il me parle des règles. Qu'elles n'ont pas d'utilité. Évidemment. C'est un européen. S'ils étaient connus pour suivre les règles ça se saurait. Au Japon, c'est une autre façon de voir les choses. Mais quand je dis qu'ici, « vous » avez oublié les règles, je vise une population et non pas un être en particulier. De toute façon... Qui pourrait me comprendre ? Les enfants sont des enfants et les adultes des adultes. Moi... Je suis entre les deux. Un adulte dans un corps d'enfant. Ou inversement. Peu importe. Et quelque chose me fait tiquer un peu plus que tout le reste. Une phrase. Une simple phrase.

Café-renversé-man? – Leur seule utilité et de faire respecter des valeurs qui n’ont aucun sens.

Mais... Mais où a-t-il été élevé pour penser que... Ah bah oui. Pas en Asie. Suis-je bête. Ici les valeurs n'ont pas de définition. C'est dommage pourtant. L'altruisme, l'honneur sont des valeurs fondamentales pour se construire. Bon par contre, tout dépend qui t'aide à te construire... Et il prend la cigarette et me rend le briquet. Il me remercie. J'ai l'impression qu'il me dit d'aller me faire foutre... C'est agréable... Enfin, je ne dirais rien, je n'ai pas l'air si ouverte qu'à mon habitude. Même son regard... Son regard si énervé, si... Si j'étais d'humeur, je le taquinerais.

Eri – Tu sais que t'as le droit de me dire d'aller me faire foutre « Dio ». Ça irait plus vite. Si tu voulais qu'une clope aussi, faut le dire. Mais ton regard me dit clairement d'aller me faire enculer par un cheval. C'est encore plus désagréable que ta langue de...

Mes mots se perdent en japonais. Respecter les autres oui. Mais que l'on commence par me respecter aussi. Je suis lasse de faire des efforts qui ne vont que dans un sens. C'est épuisant. J'ai l'impression d'être de retour au Japon. Je n'aime pas cette sensation.

Eri – Tu peux m'appeler comme tu veux. Pour ce que j'en ai à foutre. On m'appelle Eri. Dans un autre pays, Mademoiselle Tanaka. Que tu m'appelle gourami ou non...

J'hausse les épaules en me notant de chercher ce qu'est un gourami. J'ai bien une vague idée mais j'aime être sûre. Je connais sûrement mais je n'ai pas le nom anglais. Ou alors j'ignore ce qu'est cette bestiole.

Eri – … ce n'est pas comme si j'attendais quoi que ce soit de toi qui ne connaît pas les valeurs. Mais je n'ai pas à attendre de toi une diplomatie inexistante ou une logique évidente alors que vraisemblablement, tu es bien plus paumé que moi qui suis malade. Visiblement tu ne crois en rien. Et tu ne veux pas croire. Chacun son problème je suppose.

Je termine la cigarette et l'écrase pour en rallumer une autre. J'observe doucement mes livres, mes doigts me démangeant. Encore un peu. Encore un petit peu. Et après je vais pouvoir lire tranquillement mes livres. Allez, un peu plus d'effort.

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Dim 19 Avr - 1:17
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Viktor fronça les sourcils. Certes, elle avait dit Dio, mais elle l’avait dit d’une façon assez déplaisante. Comme si elle cherchait à le ridiculiser. Et elle osait lui reprocher d’avoir l’air de vouloir lui dire d’aller se faire voir, alors qu’elle prononçait son nom, celui qu’il s’était choisit, comme si elle l’insultait.

« Je ne souhaitais effectivement qu’une cigarette. Ça me paraissait évident. Je ne vois pas ce qui m’aurait poussé à te suivre pour faire la conversation après l’échange que nous venions d’avoir. Tu m’as posé une question, et j’ai eu la décence de te répondre, ne viens pas me reprocher derrière de ne pas avoir l’air enthousiasmé à l’idée de te répondre.

Il réprima un grognement frustré. C’est vrai quoi. C’était quoi ces gens qui lui posaient des questions et lui reprochaient ensuite d’y avoir répondu ?! Pourquoi lui poser des questions si elle préférait qu’il lui dise d’aller se faire voir ? Il voulait bien faire des efforts pour sociabiliser, mais il fallait que les gens se montrent cohérents ! Bien sûr qu’il aurait préféré mettre un terme à la conversation, et il ne cherchait pas à le cacher, mais puisqu’elle l’avait interrogé, autant montrer qu’il faisait des efforts non ?
BAH NON MANIFESTEMENT !
Alors quoi ? Qu’est ce qu’il était censé faire ? L’insulter ? C’était bien gentil, mais il n’était pas calé en insulte. Oui, il aurait put l’appeler l’idiote, mais ce n’était pas une insulte pour lui. C’était un fait. Le gourami ? Toujours pas une insulte, juste une tentative d’expliquer un comportement qui avait abouti en un sobriquet.
Il se contenta de fixer Eri avec une mine désabusée. Il ne comprenait décidément pas les gens… Et parfois, il se demandait s’il avait envie de les comprendre.
Oh, il y avait bien une insulte qui lui venait en tête. Il s’était sentit très insulté un instant plus tôt quand…

– Le seul moment où je suis paumé « Tanaka », c’est quand j’essaie de comprendre ce qui se passe dans ta tête. Je me demande si tu réalises à quel point ton comportement incohérent te pousse à exiger des choses contradictoires.

Et puis, elle baissa les yeux sur ses livres. Encore. Viktor se crispa. Peu importe le temps qu’ils parlaient, son attention était toujours portée sur ces foutu livres. Elle lui parlait. A lui. Pas à ces livres. Pourquoi elle donnait plus d’attention à ces stupides objets inanimés qu’à lui ? Son regard se fit noir et il cria brusquement :

- Arrête de regarder tes livres c’est à moi que tu parles !
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Dim 19 Avr - 2:48
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Oulala, il fronce des sourcils. Ouuuuuuh. Je l'ai vexé ? Tant mieux. Lui aussi. Un point partout. Je veux bien essayer d'être gentille, mais il y a un moment où je reste une humaine et où j'ai le droit de m'énerver. Visiblement, face à lui, je peux. Je l'écoute me dire et assumer qu'il ne voulait qu'une cigarette, que c'était évident. Quelque part, je comprends. Il n'y avait rien pour continuer la discussion. Et, j'aurais aimé qu'il accepte cette clope sans rien dire, me laisser lire en paix et nos chemins se seraient  éloignés tranquillement. Mais... « J'ai eu la décence ». Mais quelle décence ? J'avais quand même bien plus de décence que lui. Et je suis celle qui couche pendant le bal de fin d'année ! Ma décence est limitée. Mais toujours plus élevée que ces mal-éduqués d'européens.

(Café-renversé-man) - Le seul moment où je suis paumé « Tanaka » c'est quand j'essaie de comprendre ce qui se passe dans ta tête. Je me demande si tu réalises à quel point ton comportement incohérent te pousse à exiger des choses contradictoires

Ah. Parce que c'est moi qui suis incohérente ? Mais oui, suis-je bête. Je suis déraisonnable, irréfléchie, irrationnelle, illogique. D'après lui. Bien. SOIT. J'aurais pu l'ignorer encore un peu. Mais quand on prononce mon nom, on appelle la japonaise. Quand on m'appelle Tanaka, il ne faut pas se plaindre d'avoir une Tanaka en face de soi. Je serais donc cette Eri que je ne supporte pas.

(Café-renversé-man) - Arrête de regarder tes livres c’est à moi que tu parles !

Mon regard lâche ce doux livre qui me fait tant envie. Allez. Cinq minutes de Tanaka et je redeviens la douce Eri que j'aime être. De toute façon, peu importe qui je suis. Il ne me mérite pas. Ni maintenant. Ni jamais.

Eri – Nous ne parlons pas. Tu déblatères des incohérences plus grosse que ma libido. Moi je t'écoute et je me retiens de t'ignorer par décence.

Je continue de fumer. Peut-être que cela m'aide à me calmer. Peut-être que non. Mais elle m'aide au moins à ne pas gifler ce visage impassible, doucement en colère qui me fait face.

Eri – La vérité et uniquement la vérité ? Alors écoute bien mon chou, je ne me répéterais pas. Dans ma tête, il y a une libido que tu ne peux même pas imaginé. Tu ne sais pas ce que c'est ? Laisse-moi t'éclairer. Là, derrière mes yeux, j'imagine le goût de ta langue, la douceur de tes doigts et la fougue de tes coups de rein. Et ce MÊME SI J'AI BEAUCOUP DE MAL A TE SUPPORTER. Parce que tu apprendras que la nymphomanie, ce n'est pas quelque chose qui te laisse le choix. Contrairement à ce que m'as dit.

Ma voix se coupe, mon soupir s'entend et la fumée sort de mes lèvres, entre encore dans mes poumons et ressort une nouvelle fois.

Eri – Dans ma tête il y a des semaines de trente-cinq heures à travailler. Des heures à poser pour les magazines et à faire de longues réunions parce qu'être fille de mannequin est quelque peu éprouvant au quotidien. Dans ma tête, il y a des nuits blanches, des tremblements, des cauchemars. Dans ma tête, il y a des choses que tu préfèrerais ignorer. Dans ma tête il y a de longues tournées où la cocaïne et le sexe étaient mes seuls moyens de me détendre ! Dans ma tête il y a la peur de l'avenir et l'incompréhension de ce que tu es. Tu parles d'incohérence mais tu t'es vu ? Toi qui m'insulte, qui ne comprend rien et qui supplie du regard pour une cigarette avant de m'incendier de ce même regard, j'apprécierais que tu te demandes qui exige de l'autre des choses contradictoires.

J'écrase la seconde cigarette finie, soupirant une nouvelle fois.

Eri – Pense-moi incohérente, indélicate, stupide ou ce que tu veux. Je m'en fous. Mais j'ai un prénom. Appelle-moi Tanaka si ça te chante. Mais sache que ce n'est pas en ordonnant que je t'écouterais. Tu as un bracelet, tu es dangereux ? Grand bien te fasse. Je n'ai pas peur de toi, parce que dans ma tête tu couines comme une petite pucelle. Maintenant, j'ai une bibliomanie à combler et toi sûrement quelqu'un d'autre à insulter...


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Dim 19 Avr - 3:51
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C’était une blague. C’était une putain de blague ?! La politesse, ça ne marche pas. Et quand il l’insulte comme elle semble le lui demander aussi incohérent cela puisse paraître, elle s’énerve encore plus ?!  Il ne comprenait pas. Plus il essayait de comprendre, moins il y arrivait. C’était à en chopper un mal de crâne.
Tout ce qu’il comprenait, c’est qu’elle avait dit qu’elle voulait l’ignorer. Et ça, ça ne passait pas. Le regard furieux, il s’avança d’un pas et gronda :

« Je t’interdis de m’ignorer.

Il n’avait pas particulièrement l’intention de se montrer menaçant. Comment pourrait-il ? L’idée qu’il puisse inspirer la peur à quelqu’un en se montrant menaçant ne lui traverserait même pas l’esprit. Non. Il était juste en colère, et agissait comme sa colère lui dictait d’agir.
Elle lui expliqua ce qui se passait dans sa tête. Bien. Avec un peu de chance, il allait peut-être pouvoir commencer à comprendre le fonctionnement de cet être illogique. Il écouta, les bras croisés, le visage figé. Il semblait sincèrement attentif à ce qu’elle disait. Et pourtant… Pourtant rien. Éventuellement, il comprit un peu plus ce qui ce cachait derrière le terme « nymphomanie », mais il ne comprenait pas ce que c’était. Il lui était impossible de s’imaginer ce qu’elle racontait.
Éventuellement, tout ce qu’il entendait, c’était que malgré qu’elle ne le supportait pas,  elle pensait à lui, et ça lui plaisait. Ça lui plaisait beaucoup même.
Puis, vint la seconde partie. Celle qui fit brusquement étinceler les yeux de Viktor avec intérêt. Fille de mannequin… Il pouvait en tirer partie. Il pouvait profiter de sa popularité. L’attirer à lui. Le seul problème, c’était qu’elle ne le supportait pas, comme elle l’avait si bien dit. Mais il n’avait qu’à trouver un moyen de changer ça.
Non pas que ce soit facile, sans la comprendre.
Il entendit les nuits blanches, les cauchemars, les tremblements. Il entendit la fatigue.  Il entendit les mots. Mais ils le laissèrent de marbre. Il était aussi affecté que s’il était posé devant la biographie d’un personnage historique dont il n’avait cure. Non pas qu’il n’avait cure de ce que lui disait Eri. Mais ses mots ne l’atteignaient pas. Il pouvait entendre les nuits blanches, les cauchemars, les tremblements et la fatigue, mais il ne pouvait pas les comprendre. Peu importe à quel point il essaierait. De toute façon, l’idée de devoir essayer ne lui traversait même pas l’esprit.

- Je n’ai rien exigé de contradictoire. J’ai juste demandé une clope, sans penser que tu continuerais la conversation, parce que je ne voyais pas ce qu’il y avait de plus à dire. Considère-moi dangereux parce que j’ai un bracelet si tu le veux, je ne m’estime pas de la sorte. Je suppose que c’est ainsi qu’on m’a jugé. J’estime que mon comportement est tout ce qu’il y a de plus logique. quant à te faire peur…

Son regard se troubla un instant.

- Qu’est ce que ça vient faire dans l’histoire ? Je n’essayais pas de te faire peur. Je ne pensais même pas…

Il secoua la tête, perturbé. Il n’aimait pas cette histoire de peur, mieux valait changer de sujet :

- Et je t’ai insulté uniquement parce que c’est ce que tu semblais demander. J’ai répondu poliment à ta question, tu m’as demandé de te dire d’aller te faire foutre. Et maintenant tu te plains que je t’insulte. Et après tu prétends ne pas être incohérente et contradictoire… »
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- Je t’interdis de m’ignorer.

On... M'interdit ? Chou, on m'a interdit beaucoup de choses. Et ce depuis mon enfance. On m'a interdit des dizaines et des milliers de choses. Ce n'est pas toi qui va m'interdire quoi que ce soit. Lentement, j'interdis moi même à mon esprit de répondre. Je l'écoute... Non. Je l'entends. Je ne l'écoute pas. Je n'ai pas besoin de l'écouter pour l'entendre. Je n'ai pas besoin de l'entendre pour lui répondre. Il ne sait rien et ne veut rien savoir. « Considère moi comme dangereux ». Il ne m'a donc pas écouté. « Quant à te faire peur ». Vraiment il ne m'a pas écouté ! C'est lui qui m'ignore et c'est à moi qu'on interdit quelque chose. Putain d'européens. Il n'y a que Damen qui ait prit la peine de vraiment me voir. Même son regard. J'ai parlé de ma mère, j'aurais dû me taire. J'ai vu les étoiles dans ses yeux. J'ai vu cet éclat briller. Ça me suffit pour baisser ma tête et attraper mon livre.

La voix qui était véhémente et pleine de vie reprend, fade, lisse. Il ne fait pas d'efforts, je n'en ferais pas.

Eri – Je t'ai dis que ton regard m'insultait. Pas que c'était ce que je voulais. Tu entends seulement ce qui t'arrange. Bien.

Mon regard ne se relève pas. Je lis la préface de mon livre avec concentration. Il ne veut pas être ignorer ? Il veut de l'attention ? Il veut sûrement profiter du nom de Tanaka. Tant mieux pour lui. Tant pis. Je ne ferais plus d'efforts. J'en ai marre. Ce n'est pas parce que ma mère a fait de moi quelqu'un de connu que je laisserais encore une autre personne se jouer de moi.

Eri – Tu peux rester ou pas. Je ne compte pas continuer ce semblant de discussion. Au revoir Dio.

La voix n'exprime plus rien. Je ne vois que mon livre. Je veux quitter cette dimension avec Damen et aller m'amuser. Je veux vivre un peu plus et oublier cette vie de merde. Je veux l'oublier lui qui ne pige rien et qui semble vouloir absolument avoir le dernier mot. Soit.

Je tourne une page en lisant. Je refuse de lui obéir. Je n'ai peur que de ma mère. Ce n'est pas un gamin incohérent et envieux qui changera cette donne. Ce n'est pas ça qui me fera le voir. Être habillé d'une robe de mariée en me proposant un rendez-vous avec Rhum-Vodka marche mieux. Damen devrait lui donner des conseils. Ou alors il devrait fermer sa gueule. Je n'ai pas la patience pour lui apprendre quoi que ce soit. Je n'ai plus aucune patience depuis... Et bien depuis de longues minutes. J'ai compris en partie ce qu'il veut. Et il est hors de question que je le lui donne. J'ai au moins cette qualité. Je suis têtue. Si vraiment il veut quelque chose de moi, il faudra le mériter. Et ce n'est pas en se comportant comme un connard que je lui obéirais. Cet ordre m'énerve assez pour que ma libido se taise. Je n'ai ni envie qu'il me touche, ni qu'il reste. En attendant... Je serais une digne petite Tanaka. La digne héritière de ma mère. Et la mannequin, l'adolescente, la chanteuse que je suis sont toutes d'accord avec un point : plutôt retourner au Japon qu'accepter de lui obéir ne serait-ce qu'une seconde.

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