À droite, l'école et ses élèves normaux, comme tout le monde.À gauche, le centre de redressement pour jeunes dangereux.Maintenant réunis, pour le pire.
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Jason était encore très mal à l'aise avec tous ses compliments. S'ils savaient, le traiterait-il d'irresponsable ?
Mais ce qui fit mouche fut la remarque de Tsume sur ses études. Il arrivait à s'en sortir avec les études, mais ce n'était pas brillant nln plus. Il avait foiré ses exams de fin d'année suffisamment pour suivre les cours de rattrapage d'été.
- Si ce n'est pas le cas, n'hésite pas à nous le dire, au personnel je veux dire. On pourra surement t'aider si tu en as besoin. En plus, Sam est mignon et ferait fondre n'importe qui."
Sans vouloir se vanter, la dernière phrase était bien vraie. quant à parler de ses problèmes perso au personnel du lycée et leur demander de l'aide, c'était une très mauvaise idée !
D'abord, il n'en était pas là. Il y avait des gens avec des situations bien pires qui ne demandaient rien. Jason n'était pas un chochotte qu'on a besoin de cajoler. Ensuite s'il commençait à parler de Sam autour de lui, le secret de parenté finirait forcément par sortir. Il aurait du mal à supporter les jugements que cela entraînerait... comme dans son voisinage. Et puis de toute façon il était sûr que quelques profs était déjà au courant.
Dans tous les cas c'était non. Il répondit avec un sourire poli : - Merci mais ça va, c'est pas si gênant.
Le sujet changea vers la vie personnelle du grand homme. Jason était curieux aussi. Ça devait être trop cool d'avoir un père comme lui. Jason aurait bien voulu que ça continue comme ça. Mais une fois de plus la conversation revient vers lui.
- Qui sait, un jour, je serais à ta place Jason. En tout cas, tes parents peuvent avoir une confiance absolue en toi pour t'occuper de ton frère. Ça peut être un bon point si jamais tu veux faire du baby-sitting plus tard.
- Je vais y réfléchir.
Malgré son sourire. Il sentit un poid sur ses épaules. Il n'aurait probablement pas le temps d'ajouter un petit boulot en plus des études et du bébé... D'ailleurs il devra abandonner le basket en sortant du lycée. Et sans parler de ça, il ne savait toujours pas ce qu'il voulait faire... Peut-être qu'il ferait mieux de commencer à travailler ? Toutes les problématiques auquel il essayait de ne pas penser ressurgissait en vrac dans sa tête.
Il sursauta donc en entendant son téléphone sonner. Il décrocha en s'excusant et s'éloigna un peu. C'était sa mère. " Quoi ?" répondit-il très impoliment. - ... - Je sais maman ! Pas besoin de m'appeler pour ça. " continua-t-il sur un ton exaspéré. - ... - Ok, ok, on décolle. T'es contente ? - ... - A toute.
Il décrocha irrité et se retourna vers ses nouveaux compagnons : - Désolé, il faut qu'on y aille.
Après quelques salutations, il commença à ranger les affaires dans la poussette. Il assis Sam et l'accrocha de manière parfaitement fluide.
- Merci pour la boisson, à... à la prochaine ?
Et il fila en grognant contre l'impatience de sa mère.
[Vraiment désolée pour cette absence prolongée ! Je conclus là de mon côté, mais je vous laisse continuer le RP ensemble. ]
J'étais bien d'accord avec cette nouvelle connaissance. Jason sera un père exemplaire, à n'en pas douter, au contraire de ses propres parents. En fait, je trouvais qu'il fallait plus de jeunes comme lui, capable de se débrouiller aussi bien et de penser aux autres bien avant soi-même. Hélas, la nature humaine reste plutôt égocentrique, je trouve. Enfin, qui sait, peut-être suis-je juste un peu pessimiste ?
-Ni femme, ni enfant. Je n'ai pas pris le temps à faire des rencontres depuis que j'ai mon travail, mais ça me va aussi. Le plus important, c'est la santé. Et vous? Vous vous êtes déjà retrouvé dans la même situation que Jason? Pour moi, tout cela est inédit, étant donné que je suis fils unique.
Je souris un peu, repensant du coup à la Tsume plus jeune, l'aînée d'une grande famille et qui devait aider sa mère à élever ses frères et soeurs. Cela n'avait pas été facile, en fait, et mon père ne pouvait guère aider car il devait, chaque jour, se trouver un travail à chaque fois différent pour espérer nous ramener de quoi faire au moins un repas. Une enfance dure mais remplie d'amour, comme ce que Jason donne à Sam. C'est le plus important, selon moi.
-Qui sait, un jour, je serais à ta place Jason. En tout cas, tes parents peuvent avoir une confiance absolue en toi pour t'occuper de ton frère. Ça peut être un bon point si jamais tu veux faire du baby-sitting plus tard.
- Je vais y réfléchir.
Je sortis de mes pensées, rougissant un peu de n'avoir pas répondu immédiatement à Christian. Il fallait dire que ce n'était pas dans mes habitudes de songer ainsi à mon passé, devant autrui. C'était peut-être un signe que j'avais un peu changé depuis mon arrivée dans l'insouciante Angleterre ? J'allais le faire mais la sonnerie de Jason annonça qu'il avait nu appel, auquel il répondit. Je fis mine de ne pas écouter, par politesse car j'estime que ce sont des conversations privées, même si c'est fait en plein milieu d'une foule.
- Désolé, il faut qu'on y aille.
Merci pour la boisson, à... à la prochaine ?
"Pas de soucis, passe une bonne journée. Et si jamais tu as besoin d'aide, n'hésite pas : tu sais où me trouver."
Je leur souris à tous les deux en les regardant s'éloigner. Je soupirais un petit peu, un rien jalouse j'imagine. Après tout, j'aurais aimé pouvoir passer un peu de temps avec mes frères et soeurs. Je me tournais vers ma nouvelle connaissance, pouvant enfin répondre à sa question.
"Pour vous répondre, non, je ne suis pas encore mère. Pour cela, il faudrait encore trouver un gentil garçon qui remarque la discrète Tsume." Je lâchais un léger sourire d'auto-dérision, ne m'estimant pas si jolie que cela. "Mais j'ai de l'expérience, ayant neuf frères et soeurs. Comme mes parents sont pauvres, J'ai du les aider bien plus jeune que Jason. Ce n'était pas évident tous les jours mais au moins Sam vit dans un meilleur environnement. Lui et Jason s'en sortiront bien."
Oui, Londres n'est pas un bidonville, sans hôpital proche pour soigner les maladies, sans travail permettant de faire ses trois repas par jour, sans lieu où aller. Il avait un bon environnement et un grand frère dévoué pour l'aider, presque un père.
quant à moi, non, je doutais un peu de finir avec quelqu'un un jour. Mes deux expériences en matière d'amour n'avaient pas été bien loin, et la seconde avait été un complet désastre, aveuglée que j'avais été de croire qu'on pouvait réellement s'intéresser à moi. C'est surement pour cela que j'en ai parlé en premier lieu, et enchaîné ensuite avec mes frères et soeurs ?
La conversation avait continué encore quelques temps, on questionnait Jason et il nous répondait tant bien que mal. En les voyant, je me dis qu'être père ne serait pas si mal, surtout que j'ai une situation stable, tout ce qu'il faut désormais, c'est une rencontre, mais j'avais le temps pour ça. Soudain, une sonnerie se fit entendre et Jason répondit au téléphone. C'était visiblement sa mère qui l'avait appelé, et apparemment, il devait partir. Dommage, on commençait à bien discuter tout les trois, mais si sa mère voulait voir ses fils, nous ne pouvions pas l'en empêcher. Jason mit alors ses affaires dans la poussette et partit, nous remerciant pour la boisson. Je lui fis un signe de la main et un sourire en guise d'au revoir, avant de rester avec Tsume.
Nous continuâmes alors à discuter, et je pouvais cerner chez cette femme un manque flagrant de confiance en elle. La pauvre, si la vie m'avait bien appris quelque chose, c'est que le pessimisme ne mène à rien, excepté à la tombe. Elle était issue d'une famille nombreuse, avec neuf frères et sœurs, une situation radicalement opposée à la mienne. Secouant la tête, je désapprouvais les dires de la demoiselle.
-Il ne faut pas partir dans cet état d'esprit. Si vous restez persuadée de ce genre de choses, alors vous allez rater toutes les occasions qui se présenteront devant vous. Soyez naturelle, et ça viendra, du moins, je sais que ça viendra pour moi aussi, un jour, quand je m'y attendrais le moins.
C'est vrai, ça pouvait arriver n'importe où, au lieu de travail, pendant un de nos hobbys, voire même dans un bar pendant une déprime. Tout était possible, alors se croire inintéressant, c'est se sous-estimer. Voulant rebondir sur le sujet suivant, j'enchaînais rapidement.
-Ah bah niveau expérience, on peut difficilement faire mieux. J'ai jamais eu l'occasion de m'occuper d'un enfant, alors je ne pense pas que je serais capable d'être père maintenant. Peut-être plus tard, qui sait.
Je terminais donc ma boisson, avant de regarder autour de moi. Le vent se levait et une légère brise rappelait que l'automne allait bientôt être présent à Londres. Continuant la conversation, je m'attaquais donc au sujet qui la rendait mal à l'aise.
-Pour commencer, essayez d'aller un peu plus vers les autres. Rien que ça, ça aide. Les gens ne feront pas toujours le premier pas, alors parfois, il faut prendre les devants et avoir de l'audace. Maintenant que j'y pense... si vous vous estimez discrète, pourquoi êtes vous surveillante? Si c'était vraiment le cas, vous n'auriez aucune autorité sur les élèves, et je sais de quoi je parle à ce sujet...
En Forge, ne pas avoir d'autorité en tant que surveillant revient à être invisible. Il y avait aucune animosité dans mes paroles, j'essayais juste de raisonner la jeune femme en face de moi pour qu'elle prenne confiance en elle.
-Il ne faut pas partir dans cet état d'esprit. Si vous restez persuadée de ce genre de choses, alors vous allez rater toutes les occasions qui se présenteront devant vous. Soyez naturelle, et ça viendra, du moins, je sais que ça viendra pour moi aussi, un jour, quand je m'y attendrais le moins.
Mais justement, j'étais naturellement mal à l'aise dans cette société riche et cultivée. La vie ici était tellement plus facile par rapport à chez moi que je n'étais pas sure d'y avoir ma place, et le comportement arrogant de certains étudiants n'était pas pour favoriser cela. Enfin, je savais tout cela inconsciemment : le contact est quelque chose qui vient de deux personnes, pas d'une seule, et je devais faire des efforts moi aussi. Je hochais légèrement la tête vers Christian pour lui promettre de faire des efforts.
-Ah bah niveau expérience, on peut difficilement faire mieux. J'ai jamais eu l'occasion de m'occuper d'un enfant, alors je ne pense pas que je serais capable d'être père maintenant. Peut-être plus tard, qui sait.
"Il ne faut pas rester sur cet état d'esprit, voyons. On ne peut savoir ce genre de chose que lorsqu'on a un enfant sous sa responsabilité. Personnellement, je pense que vous avez déjà la qualité première pour un bon père : la gentillesse."
Je souris doucement, rougissant légèrement en le taquinant un peu, lui retournant les propres paroles qu'il m'a dis juste avant. Oui, la gentillesse et l'amour sont importants comme l'a montré Jason mais surtout la gentillesse. L'amour est important mais, finalement, il y a tellement de monde qui pense que l'on montre son amour par la violence alors qu'elle ne doit être utilisée que pour punir l'enfant quand il fait quelque chose de grave, comme lorsque ma mère m'a sévèrement fessé pour avoir volé un baladeur, que j'avais voulu donner à un de mes frères pour son anniversaire. Je ne lui en voulais pas car je sais que cela avait été fait pour mon bien, parce qu'elle m'aime et voulait que je devienne une personne respectable, pauvre mais honnête.
Pour commencer, essayez d'aller un peu plus vers les autres. Rien que ça, ça aide. Les gens ne feront pas toujours le premier pas, alors parfois, il faut prendre les devants et avoir de l'audace. Maintenant que j'y pense... si vous vous estimez discrète, pourquoi êtes vous surveillante? Si c'était vraiment le cas, vous n'auriez aucune autorité sur les élèves, et je sais de quoi je parle à ce sujet...
Je lâchais un petit soupir avant de boire une gorgée. C'était une question simple mais la réponse était compliquée.Il y a plusieurs raisons à cela, en fait. Même moi, j'avais fini par comprendre que je restais surveillante pour d'autres raisons que de garder un oeil sur le jeune Garcia Gustadores. En effet, on pourrait croire qu'il n'y a qu'une seule chose qui motive notre choix alors qu'au final, il y a souvent plusieurs raisons que l'on ne s'avoue jamais.
"Et bien, Christian," commençais-je en l'appelant par son prénom sans m'en rendre compte, "Il y a le fait que j'ai besoin d'un travail hors je suis une jeune femme étrangère, sans diplôme universitaire reconnu ici, ni les moyens de me payer l'université."
Et je ne voulais pas dépendre encore de maître Gustadorès. Il n'était que temps pour moi de devenir un peu indépendante, non ? Je sais qu'il est un homme généraux mais je ne veux pas dépendre de lui et de son aide, surtout si je veux aider ma famille.
"Surveillant est un métier qui demande peu de qualification, surtout que je ne travaille qu'à l'ISS. Je sais qu'il faut plus pour s'occuper de l'IRS. Et puis, cela peut me permettre d'aider quelques élèves qui le méritent, comme Jason, aussi. Enfin, c'est peut-être aussi pour remercier l'école de m'avoir donné une chance."
Je le regardais en exposant les raisons que j'avais trouvé, sauf celle de base, pour me motiver à faire de mon mieux, à aider les étudiants. J'ai l'impression qu'on voit toujours les surveillants comme la "police de l'école" mais qu'on oublie qu'ils peuvent aussi servir d'écoute, d'aide parfois. Je sais qu'être du genre discrète ne m'aide pas toujours et que je manque de l'assurance qu'aurait un autre surveillant plus âgé mais j'aimerais continuer à me sentir utile aux autres.
Moi, avoir la qualité pour être un bon père? La gentillesse ne faisait pas tout, et mentalement, je ne me sentais pas prêt à avoir un enfant pour le moment, par conséquent, je ne ferais pas un bon père si je l'étais dès maintenant. Elle m'avait dit ça avec un sourire, je ne voyais pas quoi lui répondre, mis à part un "merci", peut-être? Mieux vaut être poli et le lui dire.
-Merci du compliment, c'est gentil. Je sais bien que ça ne sera pas toujours comme ça, mais pour l'instant, c'est ce que je ressens.
Je terminais ma boisson, l'ayant conseillé sur ce qu'elle voulait faire pour qu'elle soit plus confiante. C'était pas toujours simple, mais il fallait prendre sur soit pour aller de l'avant. Elle s'expliqua alors, me disant qu'elle n'avait pas de diplômes car elle venait d'un autre pays. Après, rien empêchait de travailler et de mettre de côté, il y a un moment où l'on commence de zéro pour grimper les échelons. Ayant peu de qualification, elle avait pris ce métier de surveillante à l'ISS, pour l'IRS, il fallait des qualifications supplémentaires. Je ne pouvais que confirmer, car il fallait au moins savoir se défendre et être en mesure de neutraliser des personnes en cas de débordement. Il arrivait parfois que ça soit des policiers qui nous surveille pour dissuader les élèves d'agir. Je ne voyais pas trop quoi dire de plus, mais je continuais de regarder Tsume avec le sourire.
-Je vois. Pour l'IRS, c'est vrai que c'est plus compliqué, généralement, il faut savoir se défendre, au cas où. Essayez de vous renseigner sur les qualifications requises pour ce poste et tentez de l'obtenir, c'est un objectif à atteindre, une promotion. Il faut gravir les échelons pour ensuite avoir de meilleures opportunités et une fois qu'on la tient, on ne la lâche plus. C'est ce que j'ai fait pour mon métier, et heureusement, car sinon, il y avait de grandes chances pour que je reste à la rue.
Oui, j'avais dit reste et non finir, car contrairement à ce qu'on peut penser, sans Indarë, je serais encore à la rue, sans l'Université et mes études, j'aurais fait de même ou j'aurais continué mes délits. Le cursus scolaire m'a donné un début d'avenir et j'ai pu trouver une solution pour pas que je me retrouve à mendier. La journée continuait de passer et il était bientôt temps pour moi de rentrer. Je me levais alors, saluant la jeune femme.
-Je vais devoir y aller, il faut que je me prépare pour la suite de ma journée, bien nettoyer mon lieu de vie, car ce soir, je serais au travail. En tout cas, c'était un plaisir de faire votre connaissance, Tsume. À la prochaine et au plaisir!
Je sortis alors, marchant en direction de la sortie du parc, saluant la jeune femme d'une main. Sa compagnie était plutôt agréable et j'aurais voulu rester un peu plus longtemps avec elle, mais ce n'était pas possible, j'étais malheureusement limité.
-Je vois. Pour l'IRS, c'est vrai que c'est plus compliqué, généralement, il faut savoir se défendre, au cas où. Essayez de vous renseigner sur les qualifications requises pour ce poste et tentez de l'obtenir, c'est un objectif à atteindre, une promotion. Il faut gravir les échelons pour ensuite avoir de meilleures opportunités et une fois qu'on la tient, on ne la lâche plus. C'est ce que j'ai fait pour mon métier, et heureusement, car sinon, il y avait de grandes chances pour que je reste à la rue.
Je lâche un léger rire, sans pouvoir m'en empêcher. Je le regarde ensuite.
"Ne vous inquiétez pas : je sais très bien me défendre. Seulement, ce n'est pas l'absence de diplôme qui m'a fait ne demander à ne travailler qu'à l'ISS. C'est ma propre décision, en parti parce que je sais qu'il faut certains diplômes, qui sont difficiles à avoir, pour pouvoir apprendre à gérer les élèves de la section Potion."
L'autre raison de mon choix était tout simplement de pouvoir surveiller plus efficacement le jeune maître, mais cela n'était plus possible maintenant qu'il était à l'université. C'était difficile pour moi car je craignais pour lui, même si la tentative de kidnapping datait et qu'il n'y avait eu aucune autre menace contre lui depuis. Toutefois, je savais bien que cela ne voulait rien dire, surtout vu la position de son père, un homme riche et influent, dans notre pays natal.
Je vais devoir y aller, il faut que je me prépare pour la suite de ma journée, bien nettoyer mon lieu de vie, car ce soir, je serais au travail. En tout cas, c'était un plaisir de faire votre connaissance, Tsume. À la prochaine et au plaisir!
Je me lève avec lui, restant une jeune femme bien élevée, le saluant en inclinant légèrement la tête, me retenant de lui proposer mon aide pour son ménage. Ce n'est pas comme si je devais me proposer de nettoyer la saleté de toutes les maisons, même si je n'aimais pas beaucoup cela.
"Merci pour cette petite discussion, Christian, et j'espère que nous nous recroiserons un jour. Passez une bonne fin de journée."
Pour ma part, je décidais d'aller un peu dans l'eau, juste m'asseoir sur les marches presque entièrement immergée. Juste à savourer l'eau sur mon corps, chassant pour un temps mes angoisses et mes tracas, ne pensant qu'à cette petite rencontre et aux moments positifs de ces dernières années.
The Wiesel Den 
![Le bébé est un nageur de talent, et son père un maladroit [PV Tsume&Tian] - Page 2 Tbab](https://zupimages.net/up/21/15/tbab.png)
