À droite, l'école et ses élèves normaux, comme tout le monde.À gauche, le centre de redressement pour jeunes dangereux.Maintenant réunis, pour le pire.
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Commentaires/Citations : Forget your dreams, do what you're told
Ven 12 Juil - 14:21
Chelsea Refrain
Chelsea Refrain
« I've lost control and I want it back ! »
Surnom(s) : Song, Shell Âge : 15 ans Date de naissance : 15 mars 2004
Lieu de naissance : Melbourne Nationalité : Australienne Orientation sexuelle : Indéterminée
Année scolaire à la rentrée 2019 : Deuxième Groupe : Forge Groupe pour l'été : Forge Raison : Distribution de pédopornographie (ouais) Date d'entrée à l'IRS : 16 juin 2019
Ce que tu es
Physique
Yeux : Marrons Cheveux : Châtains Traits du visage : Elle a une petite bouille, un petit nez, des joues encore rondes de petite fille et une allure assez mignonne de manière générale. Taille : 1m53 Poids : 40kg Marques visibles : Les deux traits de maquillage rose qu'elle a quasiment tout le temps sur les joues. Vêtements et/ou style : Un peu tout ce qui lui passe sous la main, du girly au sportif en passant par les sweats Autre chose ? Elle a encore des bleus sur les jambes, mais ils disparaîtront assez vite, donc cette information ne sera plus valide bientôt.
Caractère
Si l'on devait commencer quelque part, c'est en disant que Chelsea a un sérieux problème avec l'autorité. Elle a un mal fou à supporter qu'on lui donne un ordre, ou même un conseil : tout ce qui lui apparaîtra comme une tentative de lui dicter sa vie ou son comportement sera éradiqué, ignoré ou susceptible de vous valoir le regard le plus glacial que vous ayez vu de votre vie. Elle revendique une indépendance totale et complète, a décidé qu'elle seule avait le droit de décider de ce qu'elle faisait et de ce qu'elle voulait, et vous pouvez vous accrocher avant qu'elle laisse qui que ce soit d'autre s'immiscer dans ses décisions.
En dehors de ça, c'est une fille assez distante. Elle vous parlera avec un ton monocorde, sans vraiment afficher d'émotions. Ce n'est pas qu'elle n'en ressent pas, mais elle préfère se tenir le plus loin possible de tout ce qui ressemble à un adolescent. Elle sera naturellement plus à l'aise avec les adultes ou avec les enfants, mais sa propre tranche d'âge la répugne. Après tout, les filles l'ont forcée à vendre des photos d'elle nue et les mecs les ont achetées, qu'est-ce qu'il y a à garder, dans une configuration pareille ?
Autant dire qu'elle est très fermée à tout ce qui est relationnel, et encore plus au sentimental. Elle trouve ça d'une banalité et d'une naïveté affligeante, et la faire sortir de sa coquille pourrait bien prendre une éternité. Ça la fait assez régulièrement paraître prétentieuse, cette fille qui va vous dire "non, je ne veux pas d'un gamin, j'attendrais de pouvoir sortir avec un homme". Beaucoup pense qu'elle les prend de haut et qu'elle les méprise, mais c'est juste sa phrase par défaut pour ne pas admettre que l'idée qu'on la regarde la répugne. La nudité est quelque chose qu'elle fuit autant que possible, surtout s'il y a possibilité que quelqu'un la voit, et elle s'enferme systématiquement même si elle doit juste soulever un peu son t-shirt. Autant dire qu'à part en cours de natation ou en grosse canicule, ce n'est pas aujourd'hui que vous verrez dépasser un bout de peau trop attirant. L'uniforme a tendance à l'enrager assez facilement, d'ailleurs.
Chelsea porte les cicatrices de son passé. Si elle n'a aucune marque physique de sa vie avant Londres, elle en garde de douloureuses séquelles psychologiques. En dehors de son dégoût manifeste de tout ce qui implique de la nudité ou le regard des autres, elle a une peur bleue de la colère et de la violence. Les gens qui crient ont tendance à la faire se recroqueviller sur elle-même assez vite, et elle évite comme la peste ceux qui sont connus pour leur comportement violent ou agressif. L'idée qu'on puisse s'en prendre à elle ou potentiellement la frapper lui donne des sueurs froides, et elle risque de faire des cauchemars pendant un bon moment si elle assiste ou, pire, est victime d'une attitude colérique.
Elle a aussi un début de claustrophobie un peu spécifique. Si ça ne la dérange pas de s'enfermer d'elle-même, elle panique facilement et frôle très vite la crise de nerfs si elle se retrouve enfermée contre son gré. Elle ne se roulera pas en boule, non : elle hurlera jusqu'à ce que quelqu'un l'entende et lui ouvre, ou elle cognera de toutes ses forces sur la porte qui la retient. Parce qu'elle refuse d'à nouveau se recroqueviller en pleurant jusqu'à entendre le bruit d'une serrure qu'on déverrouille. Autant dire qu'elle n'oublie jamais, absolument jamais, sa carte étudiante. Elle vérifie même globalement toutes les cinq minutes qu'elle l'a sur elle.
Au fond, Chelsea n'est pas quelqu'un de méchant, ni même de méprisant. Elle s'est renfermée sur elle-même parce qu'elle considère que le monde, et en particulier les gens de son âge, lui veut du mal. Elle a vu trop de manipulation, de perversion et de cruauté pour croire à l'innocence de qui que ce soit, alors elle se cache. Elle cache son corps autant que son esprit, et il faudra un sacré ouvre-boîte pour espérer apercevoir autre chose que la neutralité flagrante de son visage.
Et ton histoire
Famille
Prénom Nom, Lien familial : Description de votre relation avec ce personnage
- Chelsea Refrain, 15 ans, comparait pour distribution de pédopornographie. Que plaidez-vous ? - Non coupable, lança son avocat. Elle se recroquevilla sur sa chaise. - Voici les accusations. Entre le 15 novembre 2018 et le 30 mars, miss Refrain aurait distribué et vendu des photos d'elle et de ses camarades de l'équipe de volley-ball de Cherol High, nues ou avec des tenues jugées inadaptées et sexualisantes. Toutes les jeunes femmes étaient mineures au moment des faits. L'identité des acheteurs présumés est celle d'autres étudiants de l'école. Ce trafic aura en tout rapporté 6800 dollars. L'accusation est lancée par l'école, et les parents des adolescentes impliquées. Les photos et le site web mis en place ont été saisis par la police de Melbourne. L'audience peut commencer. Preuves, déclarations, défense, accusation, objections. Chelsea resta silencieuse en écoutant des avocats exposer ces mensonges. - L'accusation appelle son premier témoin. Une jolie rousse avec une expression parfaitement calculée - entre la honte, le choc et le regret - s'avança à la barre. Prêta serment. Et mentit. - Lena Davies, pouvez-vous nous raconter comment cela a commencé ? - Le club avait besoin d'argent. Alors Chelsea...
... Alors Lena. Lena, la capitaine du club, avait eu cette idée : si les mecs bavaient tant à l'idée de les voir dans les vestiaires en train de se changer, comme le prouvaient ceux qui s'étaient fait surprendre à essayer de les espionner, autant leur donner ce qu'ils voulaient. Elles pourraient gagner assez d'argent pour payer des uniformes et du matériel, et camoufler ça dans des ventes de gâteaux. Un compte snapchat anonyme et crypté, un site de paiement, quelques règles simples : rien qui puisse permettre de les identifier (visage, cheveux, décor, bijoux), n'en parler à personne hors de l'équipe, et ne pas mettre de message sur les images.
Au tribunal, Lena mit tous ces mots dans la bouche de Chelsea. Elle prétendit que les filles de l'équipe avaient refusé et qu'elle leur avait mis la pression, qu'elle les avait fait chanter pour qu'elles acceptent. C'était un mensonge. La seule qui avait refusée et qu'on avait menacée se trouvait aujourd'hui sur le banc des accusés. - Merci, miss Davies. L'adolescente quitta la barre en se permettant un regard méprisant vers Chelsea. Officiellement, elle avait le droit, en tant que victime. En réalité, ça ne faisait que montrer le niveau de cruauté et d'hypocrisie dont elle pouvait faire preuve. « Je ne ferais pas ça ! » « Vraiment ? Alors quitte l'équipe. » Mais devant ce tribunal, Lena avait prétendu que Chelsea les avait menacées. Et le reste du club soutenait sa version. Justement parce que, ce jour-là, elle avait refusé. Elle était devenue une traîtresse, une menace ; alors elles l'évinçaient. Solidaires dans leur idée malsaine.
- Axel Emeol, témoin de l'accusation. Chelsea releva la tête. Axel... C'était lui, qui les avait dénoncées. - Vous avez attiré l'attention du proviseur sur cette affaire. - Oui. J'ai reconnu... Il toussota. - ... Ma petite amie, Karin. Là encore, il mentait. Karin n'était pas sa petite amie. Elle lui avait juste montré ses seins pendant une partie d'action ou vérité, et il avait reconnu le grain de beauté sur le gauche, sur l'une des photos. Il s'était vanté de connaître l'une des filles de Nudechat, et le proviseur avait fini par en entendre parler. - J'en discutais avec quelqu'un quand le proviseur m'a entendu. J'ai été convoqué, puis Karin, et tout a été révélé. Les volleyeuses étaient passées dans le bureau du proviseur, l'une après l'autre, pour donner leur version. Mais les sms étaient allés plus vite que les surveillants, et elles s'étaient mises d'accord pour accuser Chelsea bien avant d'avoir franchi la porte. Elle fut la seule à ne pas être au courant. La seule version discordante. Désignée coupable par tout ce qui pouvait le permettre.
- La parole est à la défense. Chelsea se leva. Son avocat la dévisagea, son père aussi. Elle les ignora. Passa devant eux. - Laissez-moi me défendre. - Ce n'est pas... - Regardez-les. Ils se sont déjà fait leur opinion. Les regards dégoûtés, accusateurs, froids. Ceux qu'on réserve à un coupable. Alors elle monta à la barre. - Je suis Chelsea Refrain. Pour vous tous, je suis une malade, une perverse, une coupable. Écoutez la vérité, avant de valider leur mensonge. Parce que je n'ai rien fait. Elles se sont liguées contre moi dès le jour où j'ai refusé de prendre ces photos. - Mais il y avait des photos de vous dans ces dossiers. - Oui. Elles ne m'ont pas laissé le choix. Alors Chelsea prit une profonde inspiration, et elle raconta sa version. La vraie.
"Si tu refuses, tu t'en vas." Ce sont les mots que Lena m'a dits, quand j'ai refusé de participer à son idée alors que tous les autres étaient d'accord. J'aurais pu le faire, oui, partir. En fait, je l'ai fait, pendant un temps. J'ai accepté cette menace parce que j'avais trop de dignité pour vendre des photos de moi nue, et elle se sont senties insultées. Sauf que je ne pouvais pas quitter l'équipe éternellement. Vous ne connaissez pas mon père. Aucun de vous. Ni son meilleur ami l'avocat, ni ses collègues et ses amis. Il cache bien son jeu, non ? L'homme d'affaires exemplaire, le joueur de bridge, le grand sourire, le sérieux, la gentillesse. Il a l'air trop parfait. Et moi, pas assez. Pas pour lui, en tout cas. Je n'ai jamais aimé le volley. C'est un sport que je trouve ennuyeux à mourir. Inintéressant. Je n'ai ni apprécié, ni même supporté la moindre seconde passée sur un terrain. Mais il adore ça. Et puis ça a son lot de prestige, un club de sport. Les médailles, les coupes, le journal local. Quoi de mieux que de briller à travers sa fille ? Elle n'a pas besoin de s'amuser ni d'aimer, il suffit d'être assez strict. Ou assez convaincant. C'est dur de refuser de jouer, quand on nous hurle dessus. Dur quand on a faim, soif. Dur quand on se fait traîner par les cheveux à pleines mains, ou enfermer jusqu'à ce qu'on change d'avis. Car l'inconvénient, quand sa fille fait du sport, c'est qu'elle se déshabille dans les vestiaires. On ne peut pas laisser de bleus, alors on improvise. Et il est très doué en improvisation.
Tous les regards se tournèrent vers son père, furieux, qui commença à démentir. Il fallut quelques minutes pour ramener le silence dans la salle. Chelsea resta calme, sereine. Si elle était condamnée, elle n'aurait pu à revoir son père. Si elle ne l'était pas, c'est qu'ils la croyaient, et ils l'éloigneraient d'elle. Elle avait tout à y gagner. Alors elle reprit.
Maintenant je vous laisse réfléchir. Si elle est dans l'équipe, on ne peut pas la frapper, mais si elle quitte l'équipe ? D'autant plus sans donner de raison, vu que je ne voulais pas risquer de les dénoncer. Alors j'ai menti. J'ai continué de prétendre que je faisais partie de l'équipe, jusqu'aux championnats de décembre. Là, j'étais au pied du mur. Si je ne participais pas, il saurait. Si je prétendais être malade ou blessée, il me le ferait payer. Si je retournais dans l'équipe, je devrais suivre le mouvement. Entre quelques photos ou des hématomes, quel chemin vous auriez choisi ? Je suis retournée dans le club. Elles m'ont forcée à prendre une photo, devant elles, pour prouver ma bonne foi. Et elles ont ajouté "bunny girl" à la liste des filles, des pseudos disponibles. Je suis devenue l'un des corps anonymes sur ce compte payant, condamnée à prendre une photo dès que je recevais une notification. J'ai dû vomir une dizaine de fois en entendant des gars parler de mes seins ou de mon joli soutif blanc au logo de lapin, dans les couloirs, mais j'étais en sécurité. Pas d'hématomes, pas de marques. Et si je continuais de m'entraîner dur, pas de souffrance non plus. Une vie normal contre des photos. Pourquoi pas, après tout. Personne ne savait que c'était nous. Puis Karin a enlevé son t-shirt à une soirée. Axel a vu ses seins, il les a reconnus, et il a trop parlé. Le proviseur l'a su. Elles ont paniqué. Et elles ont sacrifié celle qui les avait trahies au début de l'histoire. C'est pour ça que je suis là. Pas parce que j'ai eu l'idée et que je les ai forcées, mais parce que j'ai refusé et qu'elles m'ont détestée pour ça. À vous d'en juger. C'est ma parole contre des dizaines d'autres. Vous pouvez ne pas me croire. Mais, au moins, vous m'avez écoutée.
Un silence suivit sa déclaration, puis elle retourna s'asseoir, le plus loin possible de son père. Elle n'écouta que distraitement la suite du procès. Elle doutait qu'on la croie, mais peut-être la prendrait-on en pitié. D'une main, Chelsea essuya les larmes qui avaient envahi ses yeux au fil de son histoire, lutta pour reprendre le contrôle. Mais le verdict tomba et ses efforts de calme furent réduits à néant. - Chelsea Refrain est reconnue coupable de distribution et vente de pédopornographie. Elle est condamnée à trois ans dans le programme Forge de l'Institution Indarë, en Angleterre, sous les cond... - Vous m'envoyez dans un lycée ?! Non ! Elle ne voulait plus côtoyer de lycéens, de cours, plus de clubs et de vie sociale. Un centre de redressement, une prison, c'était trop demander ? -... Sous les conditions suivantes : son usage de la technologie sera... Elle cessa d'écouter. Elle n'arrivait pas à y croire. Pourquoi la forçait-on à aller dans un lycée ? Elle pensait que la nature des accusations lui épargnerait d'avoir à croiser des adolescents. Visiblement, elle se trompait. Mais elle réalisa soudain quelque chose, se tourna vers son avocat. - Il a dit trois ans ? - Oui. - Jusqu'à ma majorité ? - Oui. - Sans revenir en Australie ? - C'est ça. Chelsea resta figée un moment. Puis un fin sourire se dessina sur ses lèvres. Loin de son père, pour toujours. Peut-être les juges lui avaient-ils rendu service, en fin de compte.
Derrière l'écran
Prénom/Pseudo : Martel (on arrête de compter) Age : 24 ans Tu nous viens d'où ? : ¯\_(ツ)_/¯ Un commentaire ? : Faites pas attention à moi, j'ai re-sombré dans la folie, c'est normal.
Famille : Trois enfants : Zack et Scarlett (05/17) et Aydan (09/20)
Situation amoureuse : Mariée à Erik Vint Svent
Personnage sur l'avatar : C.C. de Code Geass
Doubles comptes : Alix, Roxanna, Jesse, Nick/Ellia, Chelsea
Sam 20 Juil - 12:15
Martel Vint Svent
Bienvenue dans le programme de réinsertion Forge, chère élève. Vous êtes officiellement admise dans notre établissement.
Voici les règles spécifiques qui s'appliquent à ton personnage, en plus du règlement de l'école :
- Son usage de la technologie est restreint par la loi : elle n'aura accès ni aux réseaux sociaux, ni aux applications de communication autre que les sms. - Ses activités en ligne seront surveillées par l'administration. - Etant donné les événements rapportés pendant son procès, Chelsea peut assister à un groupe de soutien ou demander des rendez-vous avec un psychologue de l'école. - Ses affaires seront fouillées à l'entrée des vestiaires de sport pour s'assurer qu'elle ne prendra aucune photo. Elle n'aura pas non plus le droit d'emporter son téléphone ou un quelconque appareil photo aux étages des dortoirs.
The Wiesel Den 
