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Pourquoi je me trouvais sur le toit ? Parce que je me faisais littéralement chier. J'aimais l'été, j'aimais avoir des temps libres mais là, il y en avait trop. Du coup je détestais les vacances. Les cours d'été n'étaient pas très nombreux. Mon agenda était très loin d'être pareil que celui d'un ministre. Je n'avais que très peu de cours à gérer durant la semaine.
Venir sur le toit me permettrait de réfléchir à plusieurs activités tout en prenant l'air. Pourtant je ne m'attendais pas à changer radicalement de plan en arrivant. Je n'étais pas la seule à avoir voulu profiter du calme des lieux. Je m'approchai de la présence féminine qui s'y trouvait déjà, un petit sourire affiché sur mes lèvres.
- Vous aussi vous êtes venue profiter du beau temps dans un lieu calme ?
Je savais bien que normalement elle n'était même pas censée être présente sur le toit. Les élèves n'y avaient pas le droit. Cependant je ne voyais pas l'intérêt de ronchonner pour ça alors qu'il y avait un grillage pour assurer le coup.
- Ca va ?
Je pouvais évidemment me tromper mais je n'avais pas l'impression qu'elle était en grande forme. Peut-être sa journée qui s'était simplement mal passée. Ou peut-être autre chose. Ou moi qui me faisais de fausses idées. Si c'était le cas, ça m'arrangerait. On souhaitait rarement voir quelqu'un aller mal à moins que ce ne soit notre pire ennemi.
L'été, Praise hait l'été, les vacances sont souvent signe de déprime pour elle car elle n'as pas de quoi s'occuper, de quoi simuler un peu de bonheur, juste elle et ses actes. Pour changer elle s'était aventurée sur le toit, le bandage retiré et la main dessus, les élèves n'ont pas le droit de venir donc cela devrait aller. Elle se remémorait le burn-out qui avait causé cette cicatrice, ou les actions d'autres élèves en ayant causée d'autres, elle détestait l'été, elle avait trop de temps pour réfléchir et ses démons s'installé dans sa tête pendant ces moments de calme.
Lorsqu'elle entendit la voix de sa prof d'italien, elle se servit immédiatement de sa main pour cacher sa cicatrice et la regarda de son autre oeil.
- Madame Calvelli ? Qu'est-ce que vous faites là ? Et pourquoi ça n'irait pas ?..
Cordelia Calvelli
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Situation amoureuse : En couple avec un dieu ♥
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La réaction fut rapide lorsqu'elle m'entendit arriver. Une main sur son oeil avant de me regarder. Je n'en tenais pas vraiment compte. Même en cours il était caché. Sauf que habituellement, c'était un bandeau qui était utilisé pour cela. Je ne m'attardais pas sur ce détail, sachant que son geste donnait un message très clair.
- Et bien je ne sais pas, tu m'as l'air bien pensive.
Ca ne voulait peut-être rien dire, peut-être qu'elle rêvassait à tout autre chose. Ce serait même normal. Néanmoins c'était aussi normal pour moi de m'inquiéter en sachant les raisons de sa venue à l'institution.
- Un souci avec les cours que tu suis cet été ?
Je tentais l'une des raisons les plus fréquentes pour un élève qui était pensif. Je n'éliminais toutefois pas l'hypothèse que quelque chose d'autre la travaillait. Peut-être plus personnel. Ce n'était donc pas sûr qu'elle se confie et ce serait compréhensible. Même moi j'avais du mal à le faire quand j'allais mal.
Les cours d'été, pas vraiment la raison de cette soudaine dépression, même si elle était forcée d'assister à des cours d'histoires ennuyeusement chiant, elle n'avait pas à ce plaindre de ce coté. C'était plus la solitude qui la rongeait, cette impression de ne pas appartenir au bon monde, à la bonne époque, d'être isolée malgré les gens qu'elle voyait, de ne pas être à sa place, mais ça elle se garda bien de le dire. Elle appréciait sa prof d'italien, mais pas au point de déballer son sac, ce n'est pas comme si elle importait assez pour que ça l'intéresse.
- Nan les cours d'été sont géniaux ! sauf ceux d'histoire, ça doit juste être un petit coup de fatigue ! Une petite pause et ça repart héhé !..
Cordelia Calvelli
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Elle n'était pas très crédible. Je voulais bien la croire pour les cours mais c'était plus difficile pour la fatigue. Tant pis. Je ne pouvais pas la forcer à me raconter ses soucis. Je n'étais que sa prof d'italien après tout, pas sa psy. Je faisais comme si je croyais à son histoire de fatigue. Je gardais l'idée que je me faisais peut-être des films mais quelque chose en moi me disait le contraire. Etrangement je faisais plus confiance à mon instinct qu'à ce que me disait ma tête. Parfois j'avais raison, parfois j'avais tort de le faire. Je verrais bien ce qu'il en serait cette fois.
- Possible oui. Et c'est vrai que se reposer à l'air frais ça fait du bien.
Je regardai ensuite droit devant moi, observant les quelques personnes encore présentes à l'institution.
- Le toit est génial pour ça. J'aimais aussi beaucoup y venir quand j'étudiais ici. Enfin à la différence que je ne venais pas me reposer, je venais surtout déprimer en cachette.
Ce n'était pas quelque chose que j'évoquais facilement en général. Cependant dans cette situation, peut-être que ça aiderait Praise à oser se confier. Un psy écoutait mais ne comprenait pas forcément. Les mieux placés pour cela, c'était bien souvent ceux qui avaient vécu la même situation, ou quelque chose de similaire.
Praise soupira avant de se laisser tomber en arrière pour s'allonger, son cota de catastrophe ayant été dépassé pour la semaine à venir, elle pensait pouvoir peut-être profiter de ce toit sans se prendre une balle de golf ou être la cible d'un volatile énervé. Cruche comme elle est, elle ne remarqua que sa prof voulait, indirectement peut-être, lui faire dire la raison de sa venue sur le toit, mais même Praise ne savait pas vraiment la raison de cette déprime estival, peut-être le soleil qui lui fait brûler sa peau blessée, l'impossibilité de se prélasser sans que la sueur ne vient faire brûler son oeil ou encore les souvenirs de ses précédents vacances passées toute seule ou en très mauvaise compagnie dans les pires jours.
- Vous paraissez bien énergique pour avoir déprimer toute seule pourtant Mademoiselle Calvelli.
C'est la chemise légèrement remontée qu'elle avait dit ça, remontée par sa chute calculée, pas de sous entendu étrange voyons ! Juste assez pour montrer une trace de brûlure avant que Praise ne la rajoute et ne se blâme d'avoir dit ça, peut-être que sa prof cachait ses tracas sous une fausse joie ou était-elle borderline comme la balafrée ou bien d'autre chose, tant de raison peuvent pousser à ce genre de comportement .
- Je me sens un peu seule dans cette euphorie estivale, j'ai pas eu le temps de me faire beaucoup d'amie ici, peut-être pour ça que je suis fatiguée.
Cordelia Calvelli
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Le fait d'apprendre que j'avais été déprimée semblait la surprendre. Qu'est-ce que ça aurait été si je lui avais dit cash qu'il m'arrivait encore d'être dépressive ? Enfin ça, elle n'avait pas besoin de le savoir. Du moins pas tout de suite.
- C'est normal, je me suis améliorée depuis le temps et puis on m'a aidée à accepter certaines choses ou au moins à mieux vivre avec.
Je vivais effectivement mieux avec mes soucis mais il y en avait toujours que j'avais du mal à accepter. Alors oui, il m'arrivait parfois d'être dépressive et d'envoyer chier le monde pendant quelques heures dans le meilleurs des cas, voire quelques jours dans le pire des cas. Et puis finalement le son de sa voix retentissait à nouveau pour me parler un peu de ce qui la tracassait. Une fatigue due à une solitude ressentie. C'était déjà beaucoup plus crédible. Je la regardai alors en souriant.
- Les cours d'été peuvent peut-être t'aider sur ce point alors. Tu as de nouveaux camarades, peut-être aussi des anciens et en général les classes sont moins pleines qu'en période normale. Ca laisse donc en principe plus de possibilités.
J'étais optimiste, comme souvent mais j'oubliais sûrement plusieurs détails. Comme par exemple le fait qu'elle n'était peut-être pas le genre de fille extravertie. Ou alors elle l'était mais possédait des complexes qui la freinaient. Beaucoup de facteurs devaient être pris en compte.
La prof d'italien touche un point sensible, les "nouveaux camarades" n'étaient pas un terme à dire à Praise, elle n'aime pas du tout qu'on lui dise ça vu les rapaces de "camarades" qu'elle s'était prise les années précédentes ne lui donner pas du tout envie de se sociabiliser en classe. Elle se recroqueville un peu et ronge son ongle :
- Je ... n'aime pas trop faire le premier pas vers des "camarades" de classe ..
La borgne regarde sa prof, plus elle y pense et plus elle se dit qu'elle n'aurait jamais deviner qu'elle était dépressive avant si elle ne lui avait pas dit, pour elle la dépression ça te colle à la peau, même si tu "vas mieux". Surtout que la cicatrisée a déjà passé la ligne du retour en arrière, s'étant méchamment scarifié la moitié du visage et les bras, ça elle ne pourra jamais l'annuler, une autre raison de déprimer, quoiqu'elle fasse elle ne pourra jamais retrouver son ancienne beauté l'ayant pousser à ça.
Cordelia Calvelli
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Parler de ses nouveaux camarades de classe ne semblait pas être une super idée. Elle n’avait pas l’air très emballée à l’idée d’en avoir. Les joies de la vie d'étudiante. Parfois on avait assez de facilité pour se faire des potes et parfois non. Et ça restait en devenant adulte mais les ados c'était pire. Ils pouvaient se montrer cruels les uns envers les autres tant ils manquaient de maturité.
- Je reste sûre que tu parviendras à te faire de nouveaux amis.
Malheureusement pour s'en faire, il ne fallait pas seulement laisser les autres venir à soi. Il fallait parfois aller vers les autres et certaines personnes restaient même solitaires durant toute leur scolarité et même après. Enfin elle rencontrerait sûrement des personnes sympa dans sa nouvelle classe.
- Et à part ce souci avec les autres élèves, si tu avais pu partir en vacances tu aurais profité de voyager ou pas ?
Je changeais de sujet mais surtout, j'essayais de découvrir un peu plus sur elle. Une curiosité innocente qui permettait non seulement de faire la conversation mais surtout de parler de quelque chose plus agréable que les problèmes rencontrés.
Partir en vacance, pourquoi Praise serait partit en vacance ? Quoique, maintenant qu'elle y pensait, n'était-elle pas déjà en vacance en Angleterre ? De longue vacance accompagnées par des heures de cours plus ou moins bonnes. Elle réfléchit un long, très long moment sur ce qu'elle ferait en étant en vacance.
- Je penses que j'irais refaire mon placard en vêtements, pas qu'ils sont trop petits, mais je suis sûre que je n'en emmènerais pas beaucoup en vacance donc si je ne veux pas finir cloîtrée chez moi pour ne pas être arrêtée pour attentat à la pudeur. J'irais dans des boutiques que ma mère trouverais sans aucun intérêt, mais moi j'adorerais, je serais comme une petite folle parmi tout ce marchandising autour des stars du rock modernes et passé. Je serais habillé de cuir et de noir, la moitié du visage caché sous des bandages noires, je partirais au concert le plus proche et le plus tôt, même si je ne connais pas le groupe pour découvrir. Je rentrerais à pas d'heure, il y a des chances que je me fasses accoster par des gens peu recommandable, mais ça fait parti du jeux et je cous assez vite pour fuir. Je penses que je ferais ça si je partais en vacance
Cordelia Calvelli
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Ma question pouvait sembler trop indiscrète, à côté de la plaque, étrange et que sais-je d'autre. Pourtant ce n'était que de la simple curiosité. Rien de plus. J'aimais en apprendre un peu plus sur les autres, découvrir ce qu'ils appréciaient ou non, etc. Et puis parler des vacances, même en simple hypothèse, c'était plus agréable pour tout le monde que de parler des ennuis qu'on avait.
♀ En gros, tu profiterais de ta vie de jeune fille. T'as bien raison !
Une fois adulte et hors des études, il fallait souvent dire adieu aux vraies vacances. Soit on cherchait du boulot durant des heures et des heures alors que d'autres profitaient de voyager, soit on avait un boulot qui était prenant. Et pour les chanceux qui avait un job mais que celui-ci ne les accaparait pas trop, et bien il y avait les problèmes autres à penser comme les factures, les dettes, les enfants, et j'en passe. Bref beaucoup de souci que les adolescents n'avaient pas besoin d'avoir en tête. Eux ils pouvaient vraiment profiter des vacances. Enfin la majorité. Je n'oubliais pas que certains d'entre-eux avaient un petit job à côté ou qu'ils allaient justement profiter des vacances d'été pour faire des stages, avoir un job d'été et se faire un peu d'argent.
Profiter de sa vie, la plus belle blague qu'elle ait entendu aujourd'hui. Comme si elle pouvait profiter de sa vie après s'être arracher le visage avec un bout de verre, après avoir fait la même chose pour ses avant-bras, après avoir défiguré sa mère, non, elle ne pourrait plus profiter d'une vie comme celle ci sans être rongée par la culpabilité d'avoir été aussi faible.
- Comme si je pouvais encore le faire ...
Elle gloussa, passant sa main sous son bandage et retraçant sa cicatrice du bout des doigts, c'est son tic à elle, un tic qui n'annonce jamais rien de bon. Ce sont ses ongles qui retracent la cicatrice maintenant tandis que son autre mains traçait sur sa hanche gauche une ligne parallèle à son os, étrange d'être méthodique dans ce genre de moment non ? Sans qu'elle ne l'ait remarqué son gloussement devint un sanglot et ses ongles s'enfoncèrent d'avantage,ne traçant ou ne retraçant plus rien, mais déchirant à sang ses couches de peau cicatrisées ou non et pleurant a chaude larme de son oeil valide.
- COMME SI JE POUVAIS PROFITER DE QUOIQUE CE SOIT ENCORE !
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Voilà une réponse à laquelle je ne m'attendais pas, mais alors vraiment pas du tout. Sa réaction était aussi très inattendue. Pourquoi n'aurait-elle plus le droit de profiter de la vie ? La voyant se mettre à sangloter et surtout à se faire du mal, volontairement ou non, je vins m'accroupir face à elle et lui pris doucement les mains en la regardant dans les yeux.
♀ Tu peux profiter des choses. Certes, je ne sais pas ce qui te bloque actuellement mais quoi que ce soit, t'as le droit d'avoir une autre chance et de faire ce que t'as envie de faire.
Tous les Forge et les Potion présents à cause d'un crime commis ou d'un problème de santé avaient le droit à une seconde chance. Je ne voyais donc pas pourquoi ce serait différent pour Praise. Cependant je tentais de la conseiller sans savoir si ce qui la bloquait était un crime, un complexe ou simplement de la culpabilité. À mes yeux peu importe la raison, j'estimais qu'elle avait le droit de profiter de la vie. Il fallait juste parvenir à l'en convaincre elle-aussi.
♀ Il y a plein de Forge et Potion qui regrettent ou craignent des choses. Pourtant on leur donne le droit de profiter à nouveau de leur vie d'adolescents, quitte à ce qu'ils commencent une nouvelle vie. Toi aussi t'as ce droit, c'est à toi de décider si oui ou non tu veux le faire.
Praise ne remarqua sa prof que lorsqu'elle lui prit les mains, dès là elle a tiré sur ses bras pour les récupérer et gratter ses avants-bras comme une possédée en l'écoutant qu'à moitié. Cela faisait mal, atrocement mal, mais dans son état la borgne ne pensait qu'à la chaleur qui irradiait son corps et cherchait à en avoir plus pour trouver un petit réconfort dans sa froide sollitude. La moitié drote de son visage s'était remis à saigner et son bandage se défaisait, se tachait de rouge, de son rouge pendant que ses larmes se mélangeaient à son sang, irroniquement des paroles de chanson lui vinrent en tête mais elle n'en prendra conscience sans doutes que ce soir si elle n'est pas mise en camisole.
- je peux pas avoir de seconde chance ! j'ai la première gravé sur le visage ! Personne me la donnera car ceux que j'aime m'abbandonne, le blesse ou se font blesser par moi ! Je ne mérites pas de seconde chance !
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La voilà qui se faisait saigner. Je ne sais pas si c'était un tic qu'elle avait en état de stress ou si elle le faisait volontairement mais dans tous les cas, ce n'était pas bon pour elle.
- Bien sûr que t'en mérites une. Je ne compte même plus le nombre d'élèves ici qui sont dangereux pour eux-même et pour les autres. Pourtant ils ont tous une deuxième chance, que ce soit en apprenant à gérer leurs émotions, leurs actions, leurs maladies pour ceux qui en ont et j'en passe. Il faut juste que tu acceptes de saisir l'occasion.
Je lui repris gentiment les mains pour qu'elle arrête de se blesser et cette fois, pas question de les lâcher. Elle avait déjà bien assez de sang sur elle, pas la peine d'en rajouter. Et puis ça ne cicatriserait jamais si elle continuait à gratter encore et encore.
- Je ne suis peut-être qu'une prof, une emmerdeuse, une chieuse ou tout ce que tu veux mais je ne compte pas t'abandonner.
Je souris en la fixant.
- On va allez à l'infirmerie, on te soignera et après on va se grignoter un truc toutes les deux. On ne sera pas prof-élève, ni psy-patient mais juste deux femmes qui vont se changer les idées. Qu'est-ce que t'en dis ? Ca te tente ?