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| | YAMETE KONO HENTA-Mathieu ? • [PV Mathieu] |
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|   Mar 26 Juin - 10:19 Mathieu Mathieu DorinAncien membre SEXE :  ÂGE : 19 ans TAILLE / POIDS : 1m76 / 64 kg CLASSE : Licence 1 Il lui fallait faire vite. Holly semblait assez impatiente, mais elle avait eu une bonne idée. Une table, c’est vrai ça, que ce n’était pas bête. Et moins dangereux qu’une pyramide instable de bouquins potentiellement abîmés par le temps et les élèves qui les triturent. Difficilement, il réussit à trouver à tâton une table non loin de là, dans l’espace de travail de la bibliothèque. Il en souleva un côté, causant un certain bruit quand l’autre côté raclait lentement le sol. La vache, ce que c’était lourd cette merde… Il se jura de s’inscrire à la salle de musculation. Chose qu’il ne ferait bien évidemment jamais. « Tu pourras m’envoyer mon sac s’il te plaît ? »
« Deux secondes, je peux pas tout faire, j’arrive... »Une goutte de sueur se mit à perler sur le front du jeune homme lorsqu’il attrapa le sac de la brune. Il courait dans tous les sens et il n’était même pas sûr de pouvoir monter avec ses maigres bras. Holly semblait beaucoup plus sportive que ce qu’on aurait pu le penser à la base. Mathieu parvint à doser son lancer pour que le sac de Holly atterrisse de manière à peu près douce dans le conduit, sans lui arriver en pleine gueule. Mathieu savait qu’un mauvais lancer de sac aurait pu avoir des conséquences peu agréables pour sa santé si la jeune fille s’énervait. « Bon, tu me tiens hein ? »Il parvint à se surélever avec la table, avant de tendre les bras vers le conduit. Il sentit très vite les doigts de Holly, et s’agrippa à ses poignets, avant de commencer son ascension. Il n’aurait pas besoin de sauter, avec son aide. Il se lança alors. D’une poussée sur ses jambes, il se donne un élan qui fait rentrer sa tête et son buste dans la bouche en métal, frôlant le crâne de la brunette de peu. Ca n’était pas très spacieux, et sûrement pas très solide, mais ça ferait l’affaire le temps de descendre dans le local. Le reste du corps mit un peu plus de temps à passer. Mathieu gigotait comme une sardine sortie de l’eau, et le sac à dos semblait un peu trop gros pour passer facilement. Qu’importe, il arriva finalement après de longues secondes d’incertitude à se retrouver recroquevillé aux côtés de Holly, qu’il remercia d’un mouvement de la tête. « Bon, désolé pour ta trousse… J’ai peut-être un peu abusé… Pour la peine, je passe devant si tu veux, pour la chute, et j’essaie de te rattraper sans trop de bobos, okay ? »En voyant le visage rouge de Holly (était-ce l’effort ou avait-elle perçu le regard lubrique qu’il avait eu pour ses dessous ? Il n’en savait rien), Mathieu décida de ne pas attendra sa réponse et d’avancer vers le trou. En passant la tête au dessus, cela lui parut plus haut que prévu. Il déglutit. « Ouais, va falloir prendre son courage à deux mains mon p’tit Math... » se dit-il. |
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| Sam 4 Aoû - 21:15 Holly
« Bon, tu me tiens hein ?
- Oui j'te tiens ... » grommelle Holly.
La jeune fille fixe sa prise, totalement concentrée. Malheureusement, ses muscles ne sont pas échauffés, ce qui lui risque un froissement si elle force trop. Cependant, la jeune fille ne se laisse pas apeurer et réceptionne Mathieu qui se jette. Le corps de Holly se raidit, exerçant toute sa force pour remonter son partenaire. Elle ramène ses deux cuisses difficilement pour se balancer en arrière, puis tire sur ses bras pour amener son copain. Ce dernier se ramène brusquement, abimant presque ses affaires.
« Attention à mon sac ! »
Ceci dit, le jeune homme s'est débrouillé à ce que rien ne soit endommagé, ni lui-même. Holly se décale un peu et sourit. Enfin, les voilà nez-à-nez dans la bouche d'aération. La demoiselle caresse ses bras enflés, intimidée par la proximité.
« Bon, désolé pour ta trousse… J’ai peut-être un peu abusé… Pour la peine, je passe devant si tu veux, pour la chute, et j’essaie de te rattraper sans trop de bobos, okay ? »
La brunette le regarde, interloquée, puis se tourne avant de lui dire :
« Comment tu veux faire pour me passer devant ? On est vachement à l'étroit ... »
Sans attendre, le garçon s'approche de Holly qui hoquète de surprise. Il passe par dessus et se retrouve près de la sortie. Le cœur tambourinant, l'adolescente ne s'est pas attendu à le voir d'aussi près.
Retrouvant ses esprits, Holly regarde son sac sur le dos de Mathieu. La jeune fille cherche sa trousse avec difficulté. Elle panique un instant, pensant qu'elle soit tombée d'un des deux côtés mais la retrouve près de son partenaire. Qu'elle se sent idiote de ne pas l'avoir vu plutôt. C'est avec innocence, qu'elle demande :
« Mathieu, je pourrais avoir mon sac avant ? »
Soudain, un grincement peu sécurisant se faire entendre. Le conduit semble difficilement supporter leurs poids. C'est dans la panique, qu'Holly alerte :
« En fait non laisse tomber, mais fais vite ! »
Holly s'empresse de se coller à lui, ne voulant pas tomber avec le conduit. Près de son oreille, la jeune fille lui bougonne :
« Et quand t'es en bas, fais en sorte de ne pas me regarder ni même de me toucher, sinon j't'étouffe avec mes fesses. »
Enfin, la brunette le pousse un peu avec ses mains pour l'inciter d'avantages.
« Allez saute ! »
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| Ven 10 Aoû - 10:44 Mathieu Mathieu DorinAncien membre SEXE : ÂGE : 19 ans TAILLE / POIDS : 1m76 / 64 kg CLASSE : Licence 1 Le grincement surprit Mathieu tout autant que la jeune fille qui l’accompagnait. Peut-être même encore plus lorsqu’il sentit une pression sur son buste, ainsi qu’un souffle chaud et agréable près de son oreille. Holly avait jappé quelques mots dans la panique avant de s’accrocher, mots qu’il n’entendit pas à cause du bruit de tôle froissée qui s’était fait entendre. Il avait seulement entendu : « Mathieu, je pourrais avoir mon sac avant ? »Dans un malentendu, il avait cru un instant que si elle s’était jetée sur lui, c’était pour lui reprendre manu militari. Les dents serrées par la double panique de voir le conduit s’effondrer et par l’angoisse du saut, il lâcha un grognement étouffé, lorsqu’il entendit, le corps de Holly toujours plaqué contre le sien et ses lèvres à quelques centimètres de son oreille : « Et quand t’es en bas, fais en sorte de ne pas me regarder ni même de me toucher, sinon j’t’étouffe avec mes fesses »Tout cela lui parut irréel. Ils avaient quasiment toutes les chances d’avoir des ennuis, voire de s’écraser quelques mètres plus bas, et elle venait lui exposer sa pudeur, alors même qu’il avait pu profiter de la vue, de l’odeur, et même du toucher de son entrejambe quelques dizaines de minutes plus tôt ? Le sens des priorités ne semblait pas être l’une de ses principales qualités. Irrité en même temps que légèrement excité par les mots de la jeune fille, il desserre légèrement sa mâchoire pour déclarer d’un ton provocateur : « C’est une menace ou une promesse ? Ça serait avec plaisir dans tous les cas, mais bordel faut qu’on y aille, alors arrête de me tenir aussi f... »Il sentit alors une légère poussée, qui manqua de le faire basculer la tête la première, dans un saut probablement suicidaire. Fracture du crâne, rupture de la colonne vertébrale, paraplégie,… En quelques dixièmes de secondes pendant lesquelles il agrippa dans la panique un morceau de métal coupant à pleine main, tous ces traumatismes traversèrent son esprit en un rien de temps. Une fois à peu près stabilisé, il retourna sa tête, un air de fureur profonde dans le regard, et il fusilla les pupilles de Holly avec les siennes. Tout son visage était contracté. Il préféra ne rien dire, son cœur battant encore beaucoup trop vite pour qu’il puisse exprimer une pensée cohérente. Mais il sut que sa tête laissait transparaître la bordée d’insultes qu’il voulait lui lancer. Si jamais elle tombait, il se promit de ne pas la rattraper. Puis se ravisa, par pur réflexe humain. D’un geste rageur, il fit basculer ses jambes devant lui, provoquant un nouveau grincement, plus léger cependant. Mais pas forcément plus rassurant. Il s’avança doucement pour les laisser pendre dans le vide. Son cerveau lui criait de regarder en bas. Il savait pourtant pertinemment que s’il le faisait, il ne sauterait pas. Mathieu prit alors une grande respiration, comme s’il allait plonger dans une piscine profonde, et d’un léger mouvement de bassin, il fit passer tout son maigre poids hors du conduit. Quelques secondes interminables. Un flottement. Un frisson, non, une décharge d’adrénaline pure. La dureté soudaine du sol. La raideur de ses jambes. La tentative de se rattraper avec les mains. Une douleur aiguë dans la main droite, celle qui s’était retenue au morceau de métal, qui lui arracha un cri de douleur bestial. Un roulé-boulé improvisé, qui envoya sa tête valser contre un quelconque objet, dont il ne saurait dire ce qu’il était, mais seulement qu’il n’était pas mou. La douleur qui parcourut tout son corps des pieds à la tête. Un peu de sang chaud et certainement écarlate qui coula le long de ses cheveux mauves, là où il tenait sa tête pour tâter sa bosse. Puis, le silence. Sonné, Mathieu tenta de se relever en titubant comme un soûlard sortant de boîte de nuit. Ses deux chevilles semblaient miraculeusement intactes, et ses genoux souffraient certainement de légères égratignures dues au caractère brutal de sa réception. Ou alors de son introduction approximative dans le conduit, il n’en savait rien. Il s’en fichait. Un bourdonnement sourd sifflait dans son crâne, comme après un concert, et il maudissait son corps de ressentir la douleur. Il perdit alors l’équilibre, toujours désorienté par l’impact. Il tenta de se rattraper à un quelconque objet sur la route de sa main, mais celle-ci n’agrippa que du vide, et il entama une chute sur le côté. Par chance (ou par miracle ?) son épaule heurta alors un mur, qui émit un bruit distinctif. Un clic plus exactement. Un néon au dessus de sa tête endolorie clignota quatre, cinq, peut-être dix fois, avant d’émettre une violente lumière blanche qui éblouit le jeune homme. Ouvrant un œil, il contempla la pièce, puis ses mains. Arf, ça n’était vraiment pas beau à voir. La plaie saignait abondamment, et il allait peut-être avoir besoin de points de suture. Il n'en savait rien, il n'était pas médecin. Mais le flot d’adrénaline propulsé par un esprit embué et un cœur battant la chamade ne lui faisaient pour l’instant pas complètement réaliser. Mathieu s’avança de quelques pas incertains jusque sous le conduit, toujours une main sur le crâne. Il pesta intérieurement contre Holly, contre la situation, contre la malchance, contre la vie, contre le béton sous ses pieds, contre le métal, contre le meuble à côté qui avait dû heurter son crâne,… Les dents toujours serrées, il regarda dans le conduit sombre, et déclara : « Je… C’est bon. Tu peux descendre. Fais gaffe. »Des phrases courtes, simples. Il n’avait pas envie de discuter plus. Et il risquait de se prendre un être humain sur la gueule d’ici quelques secondes, dont il allait devoir aider à amortir la chute. Il emmerda la gravité une dernière fois, avant d’essayer de se mettre sur des appuis les plus solides possibles. |
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| Mar 14 Aoû - 19:47 Holly
Holly ne prend pas le temps de l'écouter et le pousse. Mathieu se balance, avant de tomber la tête la première. C'est ce que Holly imagine : un souffle de stupeur s’échappe de sa bouche en voyant Mathieu manquer d'équilibre. C'est alors que ce dernier se reprend, grognant de douleur avant de fusiller la jeune fille du regard. Cette dernière, inquiète, pose une question un peu stupide :
« Tu ... Tu vas bien ? »
L'interrogé ne répond pas, se contentant de tuer Holly des yeux. La demoiselle se mord la lèvre inférieure, pensant à avoir fait une bêtise qui la calme assez bien. Enfin, le garçon plonge ses pieds dans le trou. Il hésite un peu, inspire en grand coup, avant de finalement s'échapper de la bouche d'aération.
Il tombe. Un "clac" au choc, Holly frissonne à l'idée de tomber sur un sol dur. Il va falloir penser à bien se positionner. La demoiselle, les affaire sur le dos, pointe un peu le bout du nez pour savoir comment se porte son collègue. Il fait noir, elle ne peut pas bien le voir. La jeune fille plisse des yeux, un peu inquiète, lorsqu'un "bam" résonne dans la pièce et Mathieu pousse un cri de de peine. Holly, alertée, l'interpelle mais sans réponse. Il doit la bouder ou souffrir très très fort.
« Mathieu ! Mathieu ? »
Un silence. Holly n'ose pas avancer, préférant attendre une réponse. Un peu de bruit, par-ci par-là, la demoiselle reste attentive malgré son anxiété grandissante. Soudain, la lumière fut.
Holly, légèrement éblouie par la lumière est contente de pouvoir apercevoir son camarade. Celui-ci est dans un état pitoyable : comme s'il a été à la guerre, il est couvert de blessures saignantes et le visage barbouillé. Holly fait les gros yeux, alarmée. Elle suit sans un mot le garçon avant qu'il ne disparaisse sous le conduit.
« Je… C’est bon. Tu peux descendre. Fais gaffe. »
La demoiselle balance ses pieds et murmure, douteuse :
« O-oui ... J'y vais ... »
La jeune fille se positionne. Elle s’assoit au bord, très peur à l'aise. Elle regarde le vide et le jeune homme sous ses chaussures. Holly rougit d'embarras.
« Re ... Regarde pas, hein ... »
Holly inspire profondément. Le conduit grince un peu, la poussant finalement à sauter. Ses mains agrippées au bord, elle se pend dans le vide.
Les choses vont vites. Un morceau de la jupe de Holly est restée accrochée au bout de métal qui jonchent le conduit. Lorsqu'elle chute -ses bras qu'elles contractent comme elle peut l'aide peut à l'amortir-, une partie de sa jupe est emportée, la déchirant et mettant la jeune fille dans l'embarras.
« AH »
Elle doit vite réfléchir. Se faire tenir par Mathieu qui aura la tête à un endroit dénudé inapproprié ou enlever directement le bout de sa jupe de l'accroche et risquer de tomber.
« M-ma, Mathieu, rattrape-moi !! Vite j'vais tomber ! »
L'attendant à peine, une main vient libérer sa jupe tombante de nouveau sur ses cuisses. L'autre main, un peu égratignée, ne tarde pas à lâcher. Pourvue que Mathieu la réceptionne correctement et ferme très fort ses yeux.
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| Jeu 16 Aoû - 16:22 Mathieu Mathieu DorinAncien membre SEXE : ÂGE : 19 ans TAILLE / POIDS : 1m76 / 64 kg CLASSE : Licence 1 A ce stade, Mathieu n’avait plus qu’une envie : sortir de cette pièce et se rouler en boule dans son lit en tenant sa main. La culotte tant désirée qu’il avait pu observer ne lui faisait absolument plus aucun effet. Enfin, jusqu’à ce qu’il lève la tête et aperçoive la jeune fille, la jupe relevée. Cette fois, il n’avait plus grand-chose à imaginer, ses yeux faisaient le travail à sa place. Pourtant, alors qu’un sentiment de chaleur l’envahissait, les cris de Holly le ramenèrent rapidement dans le monde réel : « M-Ma… Mathieu rattrape moi !! Vite j’vais tomber ! » L’intéressé ne répondit pas, mais se plia à la tâche. Il tendit les bras vers le haut, prêt à réceptionner le colis qui allait lâcher d’une seconde à l’autre. Il tenta de faire abstraction de ce qu’il avait sous les yeux, mais il ne pouvait s’empêcher d’imaginer des tas de situations érotiques. D’ailleurs, il se dit que leur histoire pourrait très bien constituer le scénario d’un mauvais film pour adultes. A peine cette réflexion effectuée, Mathieu entend la main de Holly qui frotte contre le métal. Elle venait de lâcher. Paniqué, le jeune homme tente de se positionner de façon à pouvoir l’attraper avec ses bras, et à ne pas se faire écraser. Il n’eut pas le temps de cligner des yeux, qu’il sentit un poids lancé avec une grande vitesse tomber sur ses bras. L’arrivée de Holly arracha un souffle qui vida complètement les poumons du jeune homme. Souhaitant lui éviter de retomber comme lui, il parvint à la ceinturer au niveau de la taille, en la plaquant contre lui. Néanmoins, les maigres forces du garçon l’entraînèrent, lui et son fardeau, vers l’arrière, à cause de l’élan. Le choc les envoya rouler jusque dans un coin de la pièce, leurs têtes passant à quelques centimètres d’objets disséminés ça et là en parfait désordre. Quand il rouvrit les yeux et prit une longue respiration après ce roulé-boulé improvisé, Mathieu s’aperçut que son visage n’était qu’à quelques centimètres de celui de l’adolescente. Il était affalé sur elle, et pouvait sentir son souffle sur son visage. Soudain, ses joues s’empourprèrent devant la situation plus que gênante pour eux deux. Il se dégagea le plus rapidement possible, et s’assit à côté d’elle, l’air faussement plongé dans ses pensées. En se relevant, il aperçut les traces de sang qu’il avait laissé sur l’uniforme de Holly, et inspecta le sien. Erf, il allait falloir laver tout ça… Il étudia ensuite sa paume, qu’il sentait de plus en plus. Quelques grains de poussière semblaient s’être infiltrés dans la plaie, mais il n’osait pas y toucher, de peur de réveiller encore plus la douleur. Il se demanda alors intérieurement s’il avait été vacciné contre le tétanos, étant plus petit. Il déglutit. Passées ces quelques secondes de flottement, durant lesquelles Mathieu apprécia le calme, il réalisa qu’ils n’étaient pas encore tirés d’affaire. Ils restaient encore deux adolescents qui n’étaient pas dans leurs dortoirs et qui avaient forcé une grille d’aération pour s’enfuir d’une bibliothèque. Pas sûr que leurs explications, même sincères, fassent l’unanimité auprès de la direction, s'ils se faisaient prendre… Mathieu souffla fort par le nez. Il allait falloir courir ou trouver un stratagème, si quelqu’un les voyait, ensemble ou séparément. Mais son cerveau ne fonctionnait plus, il était fatigué. Il souhaitait simplement remonter dans sa chambre. Las, il regarda Holly : « On fait quoi maintenant ? On reste ensemble ou on court chacun de notre côté ? T’façon nos chambres sont dans le même bâtiment… » |
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| Jeu 16 Aoû - 22:26 Holly
Ses doigts ripent sur le métal et Holly chute brusquement. Dans un dernier élan, elle a tenté d'amortir sa chute en essayant de coller son pied à la parois pour se tenir. Malheureusement, sa mauvaise manœuvre lui a tordu la cheville et la voilà s'écrasant sur le pauvre Mathieu.
Celui-ci la réceptionne mais, frêle comme il est, il ne peut tenir Holly bien longtemps et perd l'équilibre. Ils se renversent en arrière, Holly ayant à peine vu les néons du plafond. Le duo roulent un peu plus loin, se heurtant à un mur. La jeune fille pousse un cri sourd après le choc avant de perdre connaissance quelques secondes.
La douleur vive de sa cheville, le choc du sol à son crâne, pas au top cette réception. Holly a la tête dans les étoiles, ouvrant peu à peu ses yeux bruns. Toute sonnée et molle, la jeune fille halète rapidement suite à un tel choc. La demoiselle croit voir une silhouette se dessiner sous son nez jusqu'à ce qu'elle disparaisse au réveil de la petite.
Cette dernière se relève, se frottant la tête. La demoiselle jette un œil sur la pièce : petite, elle collectionne de divers outils placés dans un bordel organisé. Une odeur de renfermée embaume la pièce et la poussière remuée danse sous la lumière. La jeune fille regarde finalement Mathieu, incapable de lui dire quoique ce soit. Le garçon semble aussi sonnée et fatiguée qu'elle. Il regarde la jeune fille d'un air blasé.
« On fait quoi maintenant ? On reste ensemble ou on court chacun de notre côté ? T’façon nos chambres sont dans le même bâtiment … »
C'est alors que les yeux de Holly se posent sur la blessure de Mathieu. Sans vraiment l'avoir écouté, la demoiselle fait les gros yeux, expirant bruyamment de terreur. Elle se rapproche de lui rampant sur le sol avant d'attraper sa main pour regarder la blessure.
« Bordel Mathieu tu t'es fais ça ? »
Holly a l'air inquiète. Elle ne se pardonnerait pas d'avoir blessé son ami. La plaie saigne, sûrement plus ouverte après le choc qu'elle a eu à la réception de Holly.
« Attends. »
La demoiselle ouvre son sac, fouillant à la recherche de ses mouchoirs et d'un mouchoir en tissu qu'elle garde toujours avec elle. Encore heureux pour le garçon, Holly ne l'a pas utilisé aujourd'hui. Elle saisit une bouteille d'eau vide et écrasée, récupérant les dernières gouttes du contenant sur un mouchoir.
Tenant la main de son collègue, la jeune fille passe doucement le mouchoir humide sur les contours de la plaie. Nettoyant ainsi, Holly tamponne ensuite la blessure pour la nettoyer un peu. Enfin, la demoiselle noue son chiffon autour de sa paume, recouvrant le bobo.
« T'en fais pas, il est propre. Tu as de la chance que je ne l'utilise pas très souvent. »
La jeune fille se met sur ses genoux. Elle regarde la main de Mathieu, la mine désolée.
« Il aurait fallut que tu passes à l'infirmerie, mais si tu nettoies ta plaie à l'eau et que tu le tamponne avec un tissu propre, ça peut suffire. »
La jeune fille se relève difficilement, s'époussetant un peu. Elle regarde sa tenue : qu'est-ce que ces tâches de sang sur sa blouse ? La brunette grogne de plus belle puis analyse sa jupe qui a été déchirée. C'est la belle merde. Holly angoisse à l'idée de recevoir une sanction pour avoir dégradée sa tenue élémentaire. La demoiselle songe déjà à passer sa nuit à recoudre son accoutrement et à enlever ces foutus tâches de sang qui la rende absolument suspecte.
Holly doit maintenant prendre sur elle. Inspirant profondément, la demoiselle fronce les sourcils tentant de reprendre son calme.
« On doit se dépêcher. Je ne préfère pas regarder l'heure mais à mon avis, il va falloir faire vite et faire attention à ne pas se faire voir. »
La jeune fille soupire.
« J'arrive pas à croire que ma soirée se finisse comme ça ... »
La brunette tend finalement la main à Mathieu.
« Allez, on y va. Courage. »
Enfin, Holly part en direction de la porte, boitant légèrement. Putain faîtes que la porte soit ouverte.
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| Ven 17 Aoû - 14:50 Mathieu Mathieu DorinAncien membre SEXE : ÂGE : 19 ans TAILLE / POIDS : 1m76 / 64 kg CLASSE : Licence 1 Le choc avait semblé rude pour Holly aussi. Même s’il avait fait de son mieux pour amortir le choc, sa maigre carrure n’avait pas empêché son amie d’avoir quelques égratignures. Pourtant, sans même répondre à sa question, la voilà qui se précipite vers lui, l’air paniqué : « Bordel Mathieu tu t’es fait ça ? »Il la regarda de travers mais se tut. Elle n’avait sans doute pas fait exprès et il n’avait pas envie de se prendre la tête avec elle, et surtout pas maintenant. Il lui expliquerait un autre jour. Il fut cependant surpris de la voir s’affairer à essayer de soigner comme elle le pouvait la plaie. Il se crispa lorsqu’elle tamponna sa main avec le chiffon, et serra les dents lorsqu’elle acheva le bandage en serrant pour ne pas que le tissu s’en aille. Pourtant, il fut satisfait en observant sa paume, alors que le mouchoir s’imbibait lentement d’un liquide rougeâtre et visqueux. « Il aurait fallu que tu passes à l’infirmerie, mais si tu nettoies ta plaie à l’eau et que tu le tamponnes avec un tissu propre, ça peut suffire. »Il la fixa, interloqué mais heureux qu’elle s’inquiète pour lui, après qu’elle ait eu l’air assez froide auparavant. Reconnaissant, il lui tapota la tête avec son autre main, avant de la gratifier d’un sourire sur son visage renfermé par l’envie de rentrer se coucher : « Merci Holly. J’vais suivre tes conseils, c’est gentil de ta part. »Puis, la jeune fille sembla reprendre ses esprits. Elle semblait tout aussi dépitée, mais souhaitait se dépêcher de sortir. Mathieu ne se fit pas prier et attrapa la main que cette dernière lui tendit. Bon, s’ils s’en sortaient sans autres problèmes, il passerait l’éponge sur sa main. Après tout, il lui devait bien ça pour avoir littéralement mis le nez dans son entrejambe… Il hocha le tête et suivit la jeune fille vers la porte de la petite pièce dans laquelle ils étaient tombés. Il pria pour qu’un membre du personnel ait été négligent et que la porte soit restée ouverte. Après tout, il n’y avait rien de bien intéressant à voler dans cet endroit. Et puis, en plein été, les seuls résidents d’Indarë ne pouvaient en théorie pas rentrer chez eux, et donc cacher leur « butin ». Allez, il fallait y croire. Pressé de rentrer et requinqué par la soudaine vigueur de Holly, Mathieu lui passa devant et actionna à la hâte la poignée, en poussant la porte. « Et merde ! »La porte ne bougea pas d’un pouce. Ils étaient coincés. Putain, ils étaient coincés jusqu’au lendemain matin. Pris d’un élan de rage, le jeune homme tenta de donner des coups d’épaule dans la porte pour la faire bouger. Avec sa force, c’était comme si une fourmi tentait de pousser un semi-remorque… Frustré par ce nouvel échec, il donna un coup de pied dans le bas de la porte, qui n’eut pas beaucoup plus d’effets. Il se maudit alors d’avoir eut cette idée de conduit… Ils étaient encore plus mal barrés maintenant. Et puis, soudain, un éclair de lucidité le frappe. Doucement, il reprit la poignée à pleine main, et l’actionna en la tirant à lui. Cette fois, la porte s’entrouvrit. Mais il avait certainement dû faire du bruit, à s’énerver tout seul contre une vulgaire porte. Gêné, il se tourna vers Holly : « Oups… Bon, au moins, c’est ouvert… Plus qu’à se faufiler jusqu’à nos chambres… Prête ? » |
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| Dim 26 Aoû - 19:10 Holly
C'est Mathieu qui atteint la porte et qui force à l'ouvrir. Holly s'arrête un peu, en plein suspense. Le cauchemar : la porte ne s'ouvre pas.
« Et merde ! »
La respiration de la demoiselle devient saccadée, elle se crispe en tournant les yeux de tous les côtés. Ils sont foutus. Ils sont coincés dans cette pièce, n'ayant plus qu'à attendre l'heure de leur mort, le moment où ils vont être découverts et sans aucun doute mis en garde à vue pour avoir violer le règlement de l'école.
La jeune fille baisse la tête et panique. Ils ont laissés des preuves, ayant dérangés la bibliothèque et violés une règle de l'établissement. Les doigts moites, Holly déglutit péniblement avant de s'avancer vers Mathieu.
« Mathieu putain, je veux pas rester coincée ... »
Holly imagine déjà se faire virer de l'établissement et ne plus pouvoir réintégrer d'établissements scolaires avant quelques années, la plongeant dans une attente interminable où sa richesse dépendra des petits boulots chez les pakistanais.
Puis le garçon fonce sur la porte, tentant de l'ouvrir vainement. Holly respire bruyamment, comme prête à exploser.
« Ma,Mathieeeuuu, on est foutuuuuuuuuuuuuu ... »
Les larmes montant aux yeux, Holly ne veut pas accepter cette fatalité. Elle supplie Mathieu comme si sa vie en dépend. Quand soudain, l'adolescent saisit la poignée avant de la tirée vers lui, ouvrant la porte.
« Oups… Bon, au moins, c’est ouvert… Plus qu’à se faufiler jusqu’à nos chambres… Prête ? »
Holly, les yeux fixent, se rend compte de l'état pathétique dans lequel elle s'est mit. Elle regardant la porte avant de regarder Mathieu. Elle finit par se redresser et racler la gorge. Holly cache son embarras en paraissant plus sérieuse.
« T-t'es vraiment pas doué. Allons-y. »
Sans plus attendre, la jeune fille zieute le couloir, vérifiant que personne ne s'y trouve. Le calme est maître des lieux, personne à l'horizon. La demoiselle se décide à sortir, carapatant sur la pointe des pieds. Holly est libre mais elle ne baisse pas sa garde : à tout moment ils peuvent se faire repérer. Tant qu'elle n'est pas dans sa chambre, la jeune fille ne pourra pas souffler avant.
Enfin, au pas des chambres, la brunette s'arrêtent en attendant Mathieu qui la suit sans aucun doute. Holly souffle, le cœur encore tambourinant. Elle ne peut pas quitter son ami ainsi. Alors, l'adolescente se retourne et fait face au garçon.
« Demain, tu vas à l'infirmerie hein ? Faudrait pas que ça s'infecte. »
Elle passe sa main dans ses cheveux comme un peu embarrassée. Elle regarde en l'air un peu pressée.
« On se revoit bientôt, ok ? »
La brunette lui fait un petit sourire avant de lui faire un signe de la main et partir vers le dortoir des filles. Elle se précipite dans les escaliers et espère atteindre sa chambre sans un bruit.
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