AccueilAccueil  Rps et newsRps et news  The Wiesel DenThe Wiesel Den  CalendrierCalendrier  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Votez pour le forum

Venez participer à la journée d'introduction des clubs ! Nourriture et activités pour tout le monde ~
Forum fermé. Indarë rouvre ses portes à une nouvelle adresse.

Si vous étiez partenaires et que vous souhaitez revenir dans notre liste, vous pouvez :
- Ajouter votre fiche parmi nos partenaires en passant par cette page : https://indare.forumactif.com/h20-
- Changer notre fiche et nos boutons pour les remplacer par ceux-ci : https://indare.forumactif.com/t84-
- Changer le nom du forum en "Petits secrets d'Indarë"

Pour les anciens membres qui souhaiteraient s'inscrire à la V2, c'est par ici → https://indare.forumactif.com/
Pas mal de choses ont changé donc pensez à lire tous les sujets. J'ai aussi listé le plus gros des modifications dans le MP général envoyé pour l'ouverture.


-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Nina Faivre

Nina
Invité
Anonymous

Fiche validée
Sam 1 Déc - 0:27
Nina
Nina Faivre
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 27 ans
TAILLE / POIDS : 1m70 / 68 kg
CLASSE : Licence 2

Nina Faivre
« On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime. Le mal qui vient d'un ennemi ne compte pas. »

Surnom(s) : Plumette, Nana
Âge : 26 ans
Date de naissance : 17 octobre 1992

Lieu de naissance : Versailles
Nationalité : Française
Orientation sexuelle : Elle se juge hétéro, mais elle n’a aucun mal à envisager qu’elle soit autre chose. Après tout, à quoi bon catégoriser alors qu’on n’a pas forcément essayé ?

Groupe : Uncured
Date d'entrée à l'université : Septembre 2018

Niveau d'études : Licence 1
Domaine d'études : Programmation informatique

Ce que tu es
Physique

Yeux : Verts tirant sur le marron, voire sur le gris.
Cheveux : châtains clairs avec des reflets tirants sur le blond
Taille : environ 1m70
Poids : 68 kilos, quoique, habillée, je me rapproche plus des 75kg
Corpulence : Élancée ? avec quelques formes qu'on a déjà dit comme étant "agréables".
Vêtements et/ou style : Pas de style en particulier
Signe distinctif : cicatrices, vestiges de quelques opérations et des grains de beautés un peu partout sur le corps

Nina est une adulte mesurant environ 170 cm pour 68 kg. Cette corpulence médicalement jugée normale rends la jeune femme grande et fine. Quelques rondeurs agréables l’empêchent d’avoir une apparence maigre ou désagréable, ce qui lui va très bien. Sa peau claire démontre le fait qu’elle soit très peu souvent sortie prendre des bains de soleil ou se promener. De ce fait, elle a désormais tendance à prendre facilement des coups de soleil et marquer facilement.

Ses cheveux châtains clairs sont longs au point de lui arriver dans le bas du dos. Parfois ondulés ou raides, ils peuvent arborer des reflets blonds sous une source de lumière. Nina peut parfois les attacher ou les laisser libres selon ses envies ou ses humeurs. Ces dernières changeants parfois en cours de journée, il lui arrive souvent de se promener avec un élastique sur elle pour se coiffer en cours de route. Sur son front, elle laisse toujours un semblant de frange cacher son front qu’elle considère trop grand pour aller avec le reste de sa tête. Quant à sa vue assez bonne pour que la jeune fille puisse se passer de lunettes, on peut regarder ses yeux sans filtre. Ces derniers arborent une couleur verte terne tirant sur le gris. Selon la luminosité ou d’autres raisons inconnues, il arrive qu’une des deux couleurs prennent plus le dessus, rendant ce regard plus mystérieux mais loins d’être désagréable.

Sur son ventre, Nina possède quelques cicatrices. Il s’agit là de vestiges de deux opérations qu’elle a fait étant plus jeune : la première à cause d’une crise d’appendicite dont les marques sont désormais pratiquement invisibles. La seconde est une opération qu’elle nomme “sleeve”, désignant ainsi le fait de s’être fait enlever un morceau de l’estomac pour perdre du poids. Après tout, à cette époque, elle faisait 120 kg sans compter les vêtements ! On peut également noter des signes de sa maladresse comme d’autres cicatrices sur ses mains ou doigts comme des brûlures à cause de son inattention.

En-dehors de l’uniforme qu’elle doit porter à l’université, la jeune femme adore porter des jeans et des tee-shirts. Un style très simple qui peut se trouver être étoffé si elle venait à trouver des vêtements qu’elle aime bien. A cause de sa seconde opération, elle a très souvent froid, même en été. De ce fait, elle porte très souvent des pulls et gilets malgré les regards étonnés qui peuvent en découler.Elle porte également un collier qui ne l’a jamais quitté depuis son adolescence. Il s’agit d’une chaîne en or avec deux pendentifs : un chat des aristochats offert pour son baptême et un dauphin que sa tante lui a donné car elle l’aimait beaucoup. Elle ne supporte pas mettre des montres, même si elle en a envie, ni autres bracelets. Cela parce qu’elle a l’impression d’être gênée quand elle écrit ou est sur ordinateur. Il en est de même pour les bagues mais pour une autre raison : consciemment ou non, elle se met toujours à les retirer et/ou jouer avec comme s’il s’agissait d’un antistress. Elle les retrouve très souvent dans ses trousses au final. Quant aux boucles d’oreilles, elle en possède beaucoup, mais en porte peu, ne se sentant pas de prendre soin d’elle à ce point-là, mais également parce qu’à force de ne pas en porter elle ne supporte plus le toc que ces bijoux sont. Et le maquillage ? Eventuellement très discret pour une fête, mais sans plus.

Caractère

Nina est une personne relativement calme la plupart du temps. Discrète et retirée, elle a tendance à s’isoler dans un coin avec une activité qu’elle aura choisi. Un livre, un jeu vidéo ou l’écriture sont ses domaines de prédilection. Et ce, que ce soit chez elle, à l’école ou ailleurs. A vrai dire, elle ne sait pas comment réagir lorsque l’attention se tourne vers elle. Vous la verrez donc s’offusquer si c’est pour la taquiner ou la critiquer, mais rougir en se dandinant si vous venez à la complimenter. Ainsi, pour elle, aller vers les autres est autant un effort qu’elle peut faire qu’une peur de se faire rejeter ou mettre de côté. Il lui suffit d’un rien pour se sentir mise de côté bien qu’elle sache pertinemment qu’une partie de la faute lui revient. Cela, parce qu’elle est souvent silencieuse, écoutant plus qu’elle ne parle, et ne sait pas s’imposer aux autres. Le fait même de couper la parole à quelqu’un lui fera ressentir de la culpabilité.

Pourtant, malgré cet isolement souvent volontaire, la jeune femme a tendance à se sentir très seule. Sentiment qu’elle ressent comme un vide au niveau du coeur et qui peut lui faire beaucoup de mal. Moralement instable, il lui suffira de ce sentiment ou d’une contrariété pour avoir un coup au moral ou de tomber dans une légère dépression.

Néanmoins, la jeune fille sait s’énerver. Il ne s’agit pas forcément du bon moment ou de la bonne façon. A vrai dire, elle n’y réfléchit jamais. A cause de sa tendance à emmagasiner tous ses sentiments et les bloquer au fond de son coeur, elle peut faire penser à un dragon en colère dès que cette boule d’émotions explose. Elle peut alors crier, parler sans réfléchir, pleurer et regretter par la suite. Pas seulement pendant une heure ou deux, mais bien pendant des semaines, des mois voire des années. Un sentiment de culpabilité qui la suit partout, jusqu’à l’obliger à s’excuser dès lors qu’elle fait une “bêtise” qui n’en est pas forcément une. Comme éternuer par exemple.

Le fait de tout garder pour elle est quelque chose qu’elle a apprit à faire en vivant au sein de sa famille. A ses yeux, il lui était impossible de supporter les rouspétances de sa famille en leur imposant également son mal-être. Sans parler que le peu de fois qu’elle l’ait fait une fois ‘l’âge de raison” atteint, ce furent comme des échecs. Impossibilité de parler jusqu’au bout, jugement de ses paroles sans voir au-delà, moqueries… De petits détails qui l’ont renfermée en plus de lui donner l’impression qu’elle n’avait sa place nul part.

Malgré sa bonne volonté en général, Nina a beaucoup de difficulté à aller au bout de ce qu’elle souhaite faire. Concernant les cours, elle ne parvient jamais à tenir ses engagements d’étudier correctement. Au point qu’on a dû être très souvent derrière elle pour la faire travailler. Même pour la conception de fiches de révision, elle s’arrêtait au bout de la troisième par lassitude. Il en était de même avec ses quelques projets professionnels qui n’ont jamais vu le jour. A ses yeux, il s’agissait d’un manque de courage dont elle avait conscience. Pourtant, rien ne la motivait assez pour les reprendre d’une façon ou d’une autre. Et ce genre de situations se faisaient déjà quand elle était plus jeune, lorsqu’elle a finalement abandonné deux clubs de sport car elle ne voyait pas d’intérêt.

Attachée aux personnes (dont elle se remet difficilement de la mort) comme à certains objets, la jeune femme a tendance à paniquer quand elle perd quelque chose. Cela ne va pas jusqu’à faire une crise de panique, mais elle peut se montrer hyper-active, parler sur un débit surélevé que peu de personnes peuvent suivre puisqu’elle-même à des difficulté à former ses phrases… Le soulagement n’apparaît que lorsqu’elle retrouve l’objet perdu ou que la personne revient finalement vers elle. Parlant de cela, Nina a souvent tendance à être nerveuse dès qu’elle a l’impression d’avoir fait un impair envers une personne. Elle peut alors s’excuser et se mettre à tourner en rond ou être agitée en attendant une réponse.

Être mise sous pression est quelque chose dont elle a horreur. La seule crise de panique que nous pouvons noter dans sa vie s’est faite alors qu’une personne tentait de la comprendre. Intrusive, trop proche d’elle, cette personne lui demandait de lui répondre sur le coup alors qu’elle ne parvenait même plus à former des phrases. Parce que, oui, Nina a besoin de temps de réflexion parfois trop longs pour les personnes extérieures mais qui lui sont nécessaires pour faire quelque chose.

Avec une accumulation de négatif dans sa vie (solitude, perte de quelque chose qui lui tenait à coeur, incompréhension de la part de son entourage…) Nina peut ressentir des vides qui lui donnent des idées noires. Parce que, oui, même si sur le coup elle aura tendance à vouloir du mal à ceux qui lui en font, elle s’en fera plus volontiers à elle-même. Cela parce qu’elle pense plus au bonheur des autres qu’au sien, se pensant secondaire par rapport au reste du monde. Après tout, n’est-elle pas une fourmi devant l’immensité du monde ? Et si elle était si importante que ça, pourquoi n’a-t-on pas cherché à la comprendre plus tôt ?



Et ton histoire
Famille
Père : M. Faivre commence à tisser des liens plus forts avec Nina malgré toutes ces années dans le conflit.
Mère :  Mme Faivre ne sait pas communiquer avec sa fille ainée. Au point que leur relation a atteint un point de non retour.
Frère : Amaury est le petit frère de Nina et quatre années les séparent. Jalousie, concurrence et amour vache les réunis comme les sépare. C'est souvent Nina qui fait un pas vers lui pour l'aider quand ça ne va pas.
Soeurs : Emilie et Chloé. La première a huit ans d'écart avec Nina et commence à suivre les pas de sa mère et ne plus communiquer de façon correcte avec la jeune femme. La plus jeune, quant à elle, malgré les dix années qui les séparent, commence à avoir des hobbies proches de ceux de son ainée et lui parle avec beaucoup de respect.
Reste de la famille : des oncles, des tantes, grands-parents, cousins, cousines... La liste est aussi longue que Nina n'entretient pas toujours de bonnes relations avec ces personnes.
 
17 octobre 1992. Une petite fille est née dans les Yvelines, en France. Ses parents étaient extrêmement heureux de la voir belle et en bonne santé. Malgré les cris perçants qu’elle émettait de sa petite voix aiguë, ils avaient l’impression d’avoir accompli une étape importante de leur vie. Après tout, Nina était leur premier enfant et l’accouchement avait été très difficile : Mme Faivre avait dû subir une césarienne. Le travail avait commencé plusieurs jours auparavant mais le bébé n’arrivait toujours pas. Plus tard, les parents diraient que leur petite ne voulait pas quitter le confort du ventre de sa mère ou que le froid de l’automne lui avait fait peur. Peut-être n’étaient-ils pas si loin de la vérité que cela.

1994. Nina grandit et semble en bonne santé. Malgré le fait qu’elle s’isole et qu’elle semble peu proche de ses parents, elle se montre plutôt souriante et débrouillarde. A cause du travail de ses parents, la petite est souvent amenée à passer ses journées avec ses grands-parents ou une nourrice. Elle aimait beaucoup ces journées passées avec les membres de sa famille et elle semblait quelque peu timide avec les personnes qu’elle ne connaissait pas. Pourtant, rien ne montrait un réel mal être venant d’elle puisqu’on pouvait rire avec elle, se promener, lui apprendre beaucoup. Car, oui, elle était très curieuse et cherchait souvent à comprendre comment tout ce qui l’entourait fonctionnait.

6 janvier 1996. La mère de Nina mit au monde un petit garçon. Ce dernier avait également été l’objet d’une naissance difficile, le cordon ombilicale s’étant enroulé autour de son cou. Mais ce qui frappa le plus la petite fille, ce fut l’attention qu’on lui porta. Etait-ce un élan de jalousie ? A moins qu’elle n’ait tout simplement pas compris la joie qu’on ressentait quand on voyait une nouvelle vie arriver ? Personne ne le sut, mais tout le monde retint la question qu’elle posa la première fois qu’elle le vit :

“Pourquoi il mange ma maman ?”

Le bébé était alors en train de boire le lait maternel. Et bien qu’on tenta d’expliquer à l’enfant les tenants et aboutissants de la situation, elle garda en elle une sorte de blessure qui n’allait que s’agrandir au fil du temps : elle était en train de perdre ses parents et l’attention qu’ils avaient pu lui porter. Elle avait l’impression qu’on les lui avait dérobés.

En fin d’année 1996, la succession d’angines que faisait Nina devint inquiétante. Un médecin décela alors une infection des amygdales et il fallut opérer. La principale concernée se souviendrait toujours de ce qu’il se passa au moment de l’endormir. Certainement ne comprit-elle pas la situation puisqu’elle paniqua et appela sa mère pour avoir son soutien, son réconfort. Elle n’eut rien de tout cela, l’anesthésiant faisant effet jusqu’à ce qu’elle s’éveille dans une chambre d’hôpital. Sa mère était alors à ses côtés et l’apaisa autant qu’elle le put. Et, grâce à cela, la petite fille pu retourner plus régulièrement à l’école, retrouver les personnes qu’elle considérait comme des amis et vivre comme les autres enfants.

Entre 1997 et 1999, Nina tenta de vivre dans une bonne entente avec son nouveau petit frère. Tous deux allaient chez une nounou mais la petite retint surtout l'adoration qu'on portait à ce petit bout de garçon. Elle voulait l'aimer. Elle souhaitait de tout son cœur jouer avec lui et se montrer ouverte à lui. Mais c'était très difficile. Après tout, sa vie avait grandement changé avec son arrivée. Plus de responsabilités qu'elle ne comprenait pas, on la grondait plus souvent sous prétexte qu'elle devait montrer l'exemple. A cela, la grande sœur devait subir la détérioration de ses relations à l'école. Avec une maîtresse qui ne cessait de la gronder pour toutes sortes de raisons, qu'elles soient justes ou mauvaises, elle voyait ses amis commencer à la montrer du doigt et l'insulter à tous moments. C'est durant cette période que Nina commença à s'isoler. N'ayant personne vers qui se tourner, elle ne savait véritablement pas quoi faire. Surtout qu'en plus de ça elle voyait tout ce qui lui appartenait à la base s'échapper. Avait-elle fait une erreur sans le vouloir ? Était-elle vraiment un bébé ? Pourquoi tout le monde l'avandonnait ? Pourquoi les adultes ne l'écoutaient pas ? Jamais elle n'eut de véritable raison à cela, personne n'ayant fait tellement attention à elle à cette époque.

5 mars 2000. Les parents de Nina avaient dû déménager dans la Loire pour leur travail. Ils s'étaient donc installés à Pouilly sous Charlieu, une petite ville dans laquelle ils louèrent une maison avec un jardin agréable. Les enfants partagèrent leur chambre, ce qui rendit la cohabitation encore plus difficile pour elle qui ne supportait pas les farces malicieuses de son frère. Et, à cette date précise, elle eut une petite sœur en plus. Bébé qui eut le droit à sa propre chambre et toujours plus d'attention alors que les parents semblaient devenir plus durs avec eux. Aux yeux de Nina, sa vie ne cessait de se compliquer sans cesse et elle n'aimait clairement pas ça. C'est pourquoi elle se mit à lire beaucoup. Ses livres la suivaient jusqu'à l'école pour qu'elle puisse les lire dans la cours de récréation. Ses professeurs ne cessaient de lui demander d'aller vers les autres, ce qu'elle tentait par moment. Mais avec les rumeurs qui couraient sur elle, et tout ce qui se faisait derrière son dos, il ne lui était pas facile de ne pas cesser ces efforts.

Son seul réconfort résidait dans les visites qu'elle faisait à sa voisine et amie. Elles jouaient, regardaient des dessins animés et rigolaient ensemble pendant des heures. Des périodes de joie qui prirent fin lorsque l'une d'elle déménagea avec toute sa famille.

De 2002 à 2005. La perte de son amie lui avait laissé un gros vide alors que la vie au sein de sa famille devenait de plus en plus difficile. Elle se sentait comme livrée à elle-même, sans personne sur qui s'appuyer. Impression qui s'accentua avec la naissance de sa seconde petite sœur qui serait la dernière de la fratrie. Avec ces trois enfants plus jeunes qu'elle, Nina se voyait recevoir toujours plus de responsabilités sur les épaules qu'elle n'avait pas demandé. Elle le vécu très mal, détériorant toujours plus ses relations avec sa famille, ses camarades de classe et ses résultats scolaires. C'était comme si ce mal être détruisait sa vie petit à petit. Que ce soit sur le cadre familial, relationnel avec les personnes de son âge ou sur le plan scolaire. Elle en venait à se demandait si elle était un échec.

À force d'être comparée aux autres et à se faire gronder pour tout et n'importe quoi, cette question devint extrêmement récurrente. Elle pensa très rapidement à essayer de changer pour devenir la petite fille parfaite, pour plaire à quiconque la rencontrerait. Mais rien à faire. Elle était toujours le mouton noir. Nina finit donc par s'isoler chez elle autant qu'à l'école pour essayer d'avoir un endroit rien qu'à elle, qui lui permettrait d'être bien.

Alors qu'en 2006 l'adolescente se fit opérer de l'appendicite, six ans plus tard elle subit une opération pour perdre le poids qu'elle avait en trop. Peut-être à cause de ses problèmes dans la vie, aussi petits soient-ils, ou parce qu'elle ne connaissait pas la satiété, elle mangeait tout le temps et surtout des sucreries. Un possible boulimie qu'elle pallia en obligeant son corps à manger moins sans que ce soit vécu comme une agression. Du moins, pas après la sleeve. Et ce fut une réussite ! Malgré les soucis qui continuaient dans sa vie, allant jusqu'au harcèlement à l'école, elle perdu du poids jusqu'à être dans la norme. Elle fut d'abord impressionnée par le fait d'avoir totalement fondu. Si seulement elle s'y était attendue. Mais lorsqu'elle apprit le poids au qu'elle elle s'était stabilisé en 2015, elle tomba des nues. 68 kilos. Jamais elle n'aurait pensé perdre autant…

Juin 2016. Pendant deux ans Nina avait travaillé d'arrache-pied pour parvenir à étudier jusqu'à l'obtention de son BTS. Une rude épreuve puisque, malgré ses facilités en anglais, en français et en mathématiques, elle redoubla sa troisième et sa terminale. La première parce que sa famille le lui avait conseillé par crainte qu'elle ait des difficultés par la suite. La seconde, parce qu'elle ne parvint pas à avoir la moyenne dans les matières les plus importantes, ce qui l'empêcha d'avoir son bac malgré le rattrapage. Fort heureusement, elle eut son brevet de technicien supérieur du premier coup même si au fil de l'aiguille. Un soulagement puisqu'elle pensait avoir fait la fierté de ses parents. Si seulement…

Alors que ses sœurs avaient de bons résultats scolaires, son frère travaillait déjà dans une grande entreprise et gagnait sa vie grâce à son apprentissage. Il avait eu de la chance de savoir ce qu'il voulait faire aussi tôt aux yeux de sa sœur qui se vit montrée du doigt. Et c'est peut-être à cause de ça que leur mère alla voir l'aînée pour lui demander de chercher du travail sans quoi elle serait chassée de la maison. Un coup dur pour la jeune adulte qui se voyait menacée de tout perdre d'un coup.

2017. La jeune femme avait vu un psychiatre toute son enfance. Ce, jusqu'à cette année pendant laquelle on la dirigea vers une psychothérapeute. Après tout l'état de Nina ne cessait de se détériorer moralement parlant et les antidépresseurs ne semblaient pas faire effet. Ses parents avaient tout essayé à leurs yeux, allant jusqu'à chercher ce qui pourrait bien rendre leur fille aussi triste. Malheureuse. Ils étaient loin de s'imaginer que leurs “encouragements” étaient ce qui blessaient le plus leur enfant, au même titre que leur mode de vie superficielle, bien qu'elle ne soit en rien dégradante pour les autres.

Il fallut de nombreuses séances régulières et énormément de patience pour enfin avoir un résultat. Outre de possibles autres problèmes qu'elle ne pouvait pas confirmer sans en parler à un confrère, la psychothérapeute affirma que Nina était atteinte du syndrome du jumeau perdu. Bien sûr, quand la jeune femme en parla à ses parents, ils nièrent. Pour eux, il était impossible que ce soit le cas puisque rien ne l'avait montré sur les échographies. Pourtant, peu importe toutes le vérifications qui se faisaient, le résultat était toujours le même. C'est pourquoi, Nina demanda s'il n'y avait pas un moyen pour qu'elle guérisse. Après tout, elle se sentait si mal…

En 2018, Nina n'allait toujours pas bien. La pression qu'elle vivait au travail, ses parents qui ne la soutenaient en rien alors qu'elle n'avait personne vers qui se tourner, tout cela la faisait dépérir à petit feu. Son médecin, alors qu'elle venait pour une nouvelle tendinite à la cheville, lui proposa de retourner voir quelqu'un. Pas forcément dans le but d'avoir des soins, mais au moins pour parler régulièrement à quelqu'un. Le problème était que je ne faisais pas forcément confiance à la personne en face et, même sans ça, l'interiorisation de mes sentiments n'était pas fait pour m'aider. Le processus s'avérait donc assez compliqué pour que je sois motivée à y aller. Pourtant, elle se fit violence, se convaincu qu’ainsi elle pourrait aller mieux et, ainsi, mieux s’entendre avec sa famille, se faire des amis, peut-être même s’intégrer dans une nouvelle entreprise. De l’espoir qui, pourtant, s’avéra vain peu importe tous ses efforts.

Un confrère du psychologue qui la suivait la reçu un jour à la demande de ce dernier. Il lui fit alors passer quelques tests et lui posa de nombreuses questions. Une fois sur deux, une heure dans la semaine fut passée de cette façon jusqu’à ce qu’un diagnostic tombe à nouveau : elle avait encore et toujours ce syndrôme et c’est ce qui l’empêchait de s’intégrer. Mais en plus, elle était légèrement autiste asperger. Un médecin, dans ses jeunes années, en avait rapidement parlé, mais jamais personne n’avait jugé bon de lui faire passer des tests à ce sujet. Seule sa grand-mère s’était souvenue de ce point sans rien faire pour que cela soit pris en charge par un médecin. En tous les cas, sans un traitement adéquat, vu qu’elle semblait ne pas pouvoir guérir en réalisant d’où venait son mal être, on lui conseilla de changer de méthode. Un avis et une solution lui furent proposés. Comme elle vivait mal la situation avec ses parents, un changement radical d’environnement lui serait profitable. Ils lui conseillèrent donc de reprendre ses études et, possiblement, suivre un traitement pour reprendre sa vie doucement. Une école en Angleterre pouvait relever le défi et son nom était Indarë. Ce qui fit longuement réfléchir Nina fut le coût de l’inscription. En plus d’étudier, elle allait devoir travailler pour payer. Et même si elle avait gardé de l’argent de côté, avec de grosses difficultés, il lui fallut l’aide de sa famille.

Cette dernière fut difficile à convaincre. Au point que seule une lettre du psychiatre leur expliquant les tenants et aboutissants de cette décision finit par les convaincre. Cela ne les empêcha cependant pas de taper, involontairement ou non, dans la confiance de leur fille qui partit la peur au ventre et beaucoup de tristesse de son pays. N’était-elle pas comme une exilée désormais ? Par chance, elle avait étudié seule la programmation informatique au point d’avoir un niveau bac. Cela fut confirmé lors d’un examen libre en France et lui ouvrit la porte de l’université. Une période très difficile pour la jeune femme qui, seule, se voyait fortement perdue face à toutes ces nouveautés. Son anglais avait beau être jugé “bon”, elle se doutait qu’elle allait devoir travailler dur pour pouvoir étudier à nouveau. C’était effrayant. L’angoisse ne l’aida pas, mais c’est ainsi qu’elle entra à l’école avec le nouvel espoir de guérir et trouver un emploi qui lui plaise et ne lui soit pas pénible une fois ses nouvelles études terminées, diplôme en poche ou non.

Le syndrome du jumeau perdu:


Derrière l'écran
Prénom/Pseudo : Yuri sur ce forum, Bethany/Bethy sur le didi
Age : 26 ans :p
Tu nous viens d'où ? : Je viens de Sin à la base ^^ Et Yuri est mon premier compte ici
Un commentaire ? : Merci beaucoup à Martel de m'avoir permit de faire Nina sur ce forum. Je ne le dirais jamais assez, mais pour moi c'est super important. Alors mille merci, des câlins, des bisoux, pleins d'amûr !!! <3


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

Fiche validée
Sam 1 Déc - 5:38
Invité
Tsume Montoya
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 22 ans
TAILLE / POIDS : 1m50 / 45 kg
CLASSE : Surveillante
(re) bienvenue
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

Fiche validée
Sam 1 Déc - 12:44
Invité
Lana C. Thomson
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 21 ans
TAILLE / POIDS : 1m72 / Environ 53kg
MÉTIER : Sans emploi
Re-bienvenue o/
Revenir en haut Aller en bas
Martel Vint Svent
PNJ |:| Directrice
Martel Vint Svent
Sexe : Femme
Identité de genre : Féminin
Orientation sexuelle : Pansexuelle
Messages : 2534
Age : 42
Taille / Poids : 1m73 / 68kg
Né(e) le : 12/09/1981
Date d'inscription : 12/11/2016
Pays d'origine : Allemagne
Nationalité : Britannique (origine Allemande)
Famille : Trois enfants : Zack et Scarlett (05/17) et Aydan (09/20)
Situation amoureuse : Mariée à Erik Vint Svent
Personnage sur l'avatar : C.C. de Code Geass
Doubles comptes : Alix, Roxanna, Jesse, Nick/Ellia, Chelsea
https://indare-division.forumactif.com/t74-indare-com-site-offici https://indare-division.forumactif.com/t24-pnj-martel-ed-ruecus https://indare-division.forumactif.com/t2283- https://indare-division.forumactif.com/t2140-trophees-de-martel

Fiche validée
Mar 4 Déc - 0:16
Martel Vint Svent
Suzanne Hamilton
PNJ |:| Gérante de l'université
Sexe :
Métier : Doyenne de l'université
Age : 32 ans
Nationalité : Anglais
Logement : Wimbledon
Bienvenue à l'Université Indarë,
Vous êtes classifiés en "Uncured" par rapport à vos antécédents psychologiques. En tant qu'étudiant en Informatique, vous devrez prendre au minimum trois cours dans ce domaine, pour quatre cours minimum au total. Il n'y a pas de maximum, bien qu'il semble très difficile d'aller au-delà de huit.
Pour en savoir plus sur le choix des cours, des renseignements sont disponibles sur ce sujet.

Il te reste à :
T'enregistrer dans les listings
Et tu peux dès à présent :
Demander un rp, un lieu ou un club
Ouvrir une fiche de relations / récap rps
Créer un compte speach ou un site internet, téléphone, etc

Nous espérons que vous vous plairez dans vos études et que notre école saura correspondre à vos attentes,
Suzanne Hamilton, doyenne de l'université
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Fiche validée
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Récap RP : Nina Faivre
» Dossier U846 - Nina Faivre
» Nina Leblanc
» RP solo - Les maux de Nina

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Institution Indarë :: Hors-jeu :: Archives :: Anciennes présentations-
Sauter vers: