À droite, l'école et ses élèves normaux, comme tout le monde.À gauche, le centre de redressement pour jeunes dangereux.Maintenant réunis, pour le pire.
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Once Upon A TimeLes « vacances » c’était bien chiant, bon, je ne pouvais pas me plaindre que mes amis étaient partis, j’en avais pas vraiment, la preuve, j’avais reçu aucun message, aucunes photos, rien qui puisse me faire croire qu’on partageait quelque chose avec moi, que j’avais l’illusion d’avoir une vie social. Je ne savais pas trop quoi penser de tout ça, mais du coup, j’avais absolument besoin de m’occuper, et j’avais un passe-temps parfait pour ça, devinez quoi ? Le vol ! Et oui, quel plot twist incroyable ? Personne ne s’y attendait. Le vol c’était bien, ça occupait l’esprit, on pouvait être tranquille sans que personne ne nous embête, enfin ça, c’est que si on sait y faire.
Je me dirigeais donc vers les casiers de l’IRS, les cours d’été continuait donc je pouvais clairement être tranquille moi, il y avait quelques surveillants mais quand on avait déjà dressé la liste des caméras et des angles où on ne pourrait pas me voir, je ne risquais pas grand-chose, surtout qu’une baston avait éclaté dans la cour, de quoi me laisser tranquille pendant quelques temps. Je n’avais pas cours, donc j’avais troqué mon uniforme trop large pour un sweat toujours trop large et un jean serré.
Une fois arrivé sur le lieu je commençais à me mettre au travail, bon, y’en aurait sûrement pleins de vide, donc ça allait prendre du temps et j’allais devoir me méfier des surveillants, mais bon, rien ne m’arrêtait après tout, je sortais donc un crochet fait maison et une épingle à cheveux, je la cachais souvent dans une mèche pour éviter de la perdre dans mes poches, enfin, ça c’est quand j’en avais rien à faire de mon look et qu’on puisse me regarder, le jugement des autres pouvaient parfois être inquiétant mais franchement, j’essayais de m’en détacher, il n’y avait que mes amis qui importaient dans le fond, fallait juster en trouver hein.
J’ouvrais donc le premier casier après quelques minutes de galère, j’avais perdu la main, moi qui n’avait aucun mal à cambrioler plusieurs maisons d’un quartier, cette prison allait détruire mon talent naturel. Les trois premiers furent complètement vides, c’était le coin des dernières années ou quoi ? Je soupirais et j’ouvrais un casier plus rapidement, terre promise ! Bon y’avait pas grand-chose d’intéressant mais ça ne coûtait toujours rien de remplir son sac de matériels, ça faisait quand même du bien. Bon, continuons sur cette série pendant que j’étais tranquille et qu’une bagarre dans la cour me servait de diversion parfaite. Ⓒ ️ 2981 12289 0
Red Riding Hood était arrivé il y a peu dans cette misérable académie destiné a le redresser, quel humour pénible...on lui avait imposer des règles strict pour le contrôler. Pourquoi le contrôler ? Il n'était pas dangereux, il était un délicieux agneau inoffensif et délicatdont la peau recouvrait le loup KaiserParmi ces foutus règles a respecter il y avait la présence d'un surveillant qui demeurait constamment aux coté de Ludwig. Il avait finir par l'accepter, au fond il n'avait pas vraiment le choix depuis qu'il avait...Le germanique regarda ses mains et le souvenir de son acte vint lui faire trembler l'échine. Une déchirure que son cœur ne semblait pas vouloir guérir. C'est la, assied sur son lit qu'il vint prendre la décision de se lever pour entamer sa journée, fixant la caméra pointé vers son lit, il fit un simple signe de la tête annonça son désir de partir.
Un adulte vint le rejoindre a la sortie de sa chambre et vint lui entamer le pas, Le germanique se contenta de se balader dans les couloirs, ses cours ne commençait pas encore alors il voulait profiter de ses premières journée pour apprendre a connaitre les lieux et les autres personnes qui allait vivre dans le même milieu. Ludwig croisa de nombreux étudiant, le visage enfantin, le sourire Béa, la voix enjoué, tous ici était relativement heureux et de bonne humeurs...écœurante petite merde servile il est temps que votre empereur vous dirige ! Se glissant rapidement dans une foule grandissante, Ludwig se dirigea sans réel difficulté dans la cours alors que son surveillant luttait pour le suivre.
Une fois dans la cours, il continua de se balader et passa derrière un jeune homme dont Ludwig savait de quel trempe il était. Portant un jogging, il parlait vulgairement avec deux autres de ses amis, était coupé court et gardait les mains dans les poches. Le cas typique du délinquant qui pensait avec ses poings, si simple a contrôler une idée lui vint a l'esprit. Posant sa main sur son épaule il vint lui claquer avec mépris.
-"Hééé ! Mais c'est toi la petite merde qui s'est fait botté le cul par un potion ?! C'est tellement drôle putain j'en peu plus !"
L'agressivité du jeune délinquant s'exacerba bien rapidement et alors qu'il vint attraper Le RedHood par le col, il vint répliquer a la menace du poing dresser face a lui
-"Oulah oulah ! Mais ca sert a rien de me cogner moi je fait que répéter ce que j'ai entendu ! C'est lui qui dit a tout le monde que tu t'est fait cogner par un potion"
Pointant légèrement du doigt un autre étudiant un peu plus loin en train de rigoler avec ses potes, immédiatement il fut libérer et le jeune délinquant se dirigea avec colère avec ses amis vers ce dernier avant de lui distribuer une jolie droite qui fit rire Ludwig. Tellement aisé a manipuler, le surveillant qui essayait de rejoindre le germanique aperçut cette bagarre entre les six étudiant et se rua a arrêter cela alors que Kaiser profita de la cacophonie pour retourner dans les couloirs alors que tous se dirigeait sur le lieux du combat tel des papillons attirer par une lumière. Une fois de retour dans le bâtiment il fut intrigué par un jeune rouquin rester au niveau des casier et qui semblait plutôt stresser, se glissant discrètement dans son angle mort il l'entendit se satisfaire d'un larcin qu'il était en train de commettre. C'est le moment idéal pour l'avoir dans mes griffes. Ludwig attrapa violement son épaule et vint le claquer brutalement contre le casier en lui lançant un regard mortel.
-"Hééééé !! Je peut savoir ce que tu fou dans mon casier ??!! Tu pique mes affaires enculé ??? Je vais te crever a coup de couteau !!"
Une fois la terreur implanté dans le regard du petit voleur, Ludwig laissa un blanc régner avant d'éclater de rire et de le relâcher tendrement, jouant avec ses émotions, il avait jeter son dévolu sur ce petit voleur bien trop mignon pour savoir se défendre et il avait décidé qu'a partir de cet instant il serais son petit chienchien, son petit animal de compagnie.
-"Hé détend toi je plaisantait ! Je sais pas a qui est ce casier mais si tu veux pas te faire démonter tu ferais mieux de te planquer avant que les surveillant revienne ici ! Vient suit moi !"
Attrapant son bras, il l'emmena dans un lieu a l'écart pour être tranquille, laissant l'agneau suivre le loup dans sa taniére.
Once Upon A TimeFranchement, c'était incroyable ce que ça pouvait détendre cette histoire, c'était stressant car me faire prendre par un surveillant ça me ferait bien chier mais ça ajoutait un peu d'adrénaline, c'est ce qui rendait la chose plus excitante. Je faisais donc de mon mieux pour fouiller ces casiers, ravit de me dire que j'allais pouvoir revendre quelques petits trucs et pouvoir avoir un peu d'argent de côté le temps de rebondir une fois sortie de ce trou à rats.
J'étais un peu lassé de voir quasi que des psychopathes, même les prisonniers qui n'étaient pas en potion avait un pet au casque, la preuve avec l'autre débile qui m'avait fait un cinéma pour ses clopes. Je sentais quelque chose attraper mon épaule, je soupirais en me disant intérieurement "et merde..." avant de me retrouver plaquer contre le dit casier, c'était devenu une habitude de se faire plaquer comme ça contre le mobilier ? Parce que je n'étais pas spécialement fan, il aurait put se racler la gorge et m'interrompre bien gentiment, mais non, fallait toujours que les gens d'ici choisissent la violence, quelle bonne idée. C'était son casier ? Il m'insulta et menaça de me tuer, ça craignait un peu pour ma survie là non ? J'étais habitué, c'était pas pire que ceux qui me couraient après.
- J'suis de la maintenance, je vérifiais euh... L'état des serrures.
Puis il explosa de rire, qu'est-ce que j'avais dit, ils ont vraiment tous un pet au casque. La tension retomba quand il me disait de me détendre, il plaisantait ? Mais y'avait pas à plaisanter sur des choses pareilles, il m'avait fait mal à l'épaule en plus. J'haussais un sourcil en l'écoutant, il était bizarre un peu lui, il voulait qu'on se planque ? De toute façon j'avais quasiment finit. Il m'attrapa le bras et m'emmena, qu'est-ce que j'avais à perdre à me planquer avec un potentiel psychopathe ? La vie, ouais, peut-être mais bon, ça pourrait quand même être drôle non ? Je souriais un peu en me laissant emmener bien gentiment, massant un peu mon épaule avec ma main libre.
- T'y es pas allé de main morte. Tu m'emmènes où ? T'as faillit me faire faire une crise cardiaque avec ta blague.
Je soupirais en le suivant bien gentiment, j'étais quand même un peu curieux, sûrement trop comme à mon habitude. Dans quoi je m'embarquais moi encore ? Je le regardais un peu et je finissais par glisser :
Une fois a l'écart, dans un de ses couloirs sombre ou la lumière casser n'attirait personne, Ludwig vint s'asseoir sur le sol tranquillement profitant de l'angle mort qu'apportait ce lieu pour ne pas se faire emmerder. Laissant au voleur l'opportunité de faire de même, il eu le reflexe de mettre sa main dans sa poche a la recherche d'une cigarette avant de se souvenir que toutes ses affaires avait été fouiller et confisquer. Râlant lourdement il vint reporter son attention sur le petit voleur qu'il avait embarquer sans vraiment demander son avis.
-"Dit moi, toi qui est la "maintenance" tu aurais pas trouver une cigarette pendant que tu vérifiait les serrures ? Non parceque je suis un peu a cranc vue que je peut plus fumer tranquillement"
Son interlocuteur se présenta vivement, Jude hein ? C'était mignon, doucement l'esprit du germanique s'apaisa bien qu'au fond murmurait cette éternel voix, était-ce réellement le manque de clope qui mettait l'homme sur les nerf ?Ou le désir brulant de porter le sang a ses lèvres ? Mordre dans la chair, plonger la langue contre le liquide écarlate, laissait passion libidineuse et plaisir sadique se mélanger dans une spirale intense de sensation interdite ?Fuyant rapidement ses pensée incontrôlable. Ludwig vint annoncer
-"Bon...Ecoute désoler de t'avoir fait peur comme ça. Je me suis dit que ca serais drôle mais je pense avoir rater...A vrais dire, moi c'est Ludwig, je vient d'Allemagne je suis arrivé ici il y a peu et j'ai un peu peur de pas réussir a me faire des amis"
La lune et le soleil, le jour et la nuit, le comportement du germanique avait complètement changé, sa voix était douce, suave, délicate. Son ton était chaud avec une pointe de mélancolie tel la douce pluie d'été. Il agissait et parlait avec la chaleur réconfortante d'une mère s'occupant de son enfant, son regard ne montrait aucune malice. Uniquement une éternelle gentillesse qui intriguait et perturbait quand on voyait son comportement plusieurs minute auparavant. Cette terrifiante dualité était la raison pour lequel nul n'arrivait a savoir s'il était naturellement bon ou naturellement mauvais.
-"Mais ducoup...c'était dangereux de voler si proche de la foule ! Tu n'a pas peur de te faire attraper ? Tu devrais vraiment faire attention, imagine si tu était vraiment tomber sur le propriétaire ! Il aurait put te faire beaucoup de mal"
Un regard aussi doux que le sourire arborait, le comportement de Ludwig était si tendre et attentionner qu'il suffirait a calmer la plus agitée des créatures. Il laissait donc a son camarade l'opportunité de lui parler un peu de lui, de lui dire pourquoi voler de la sorte, de se rapprocher de lui en temps qu'amis et proie
Once Upon A TimeJe m'interrogeais souvent sur mon sens du risque et ma compréhension du mot prudence, j'étais dans une sorte de prison et je suivais un parfait inconnu parce qu'il me l'avait dit et que je m'ennuyais un peu, ce n’était pas un début de scénario de film d'horreur ça ? Je n’en savais rien, ça faisait un moment que je n’étais pas retourné au cinéma, mais ça commençait à devenir de plus en plus louche cette affaire, pourquoi il se montrait si sympa ? Bon, je l’étais moi, mais je me méfiais quand même.
Il s’asseyait à même le sol, je décidais donc de m’assoir à côté de lui, sans vraiment trop faire gaffe à si j’étais proche de lui ou non. Il s’adressa à moi en me demandant si je n’avais pas trouvé une clope dans les casiers, il m’a pris pour l’épicier du coin ? Je n’étais pas les restos du cœur du cancer du poumon hein, les clopes je les faisais payer et encore j’étais sympa, je ne comptais pas les taxes. Mais bon, il n’avait pas l’air d’être trop un connard, il avait juste un humour nul et puis ce n’était pas comme si j’allais risquer ma vie à lui mentir, je ne voulais pas imaginer la réaction d’un mec potentiellement dangereux, j’avais déjà le souvenir amère du débile aux cheveux blonds en pétard. Je sortis de ma poche un paquet, je prenais deux clopes et un briquet et je lui en tendais une que j’allumais, j’allumais ensuite la mienne.
- Ouais, tiens. D’habitude je les fais payer.
Autant lui dire, il pourrait peut-être finir par m’en acheter, je tirais sur la cigarette, je fumais rarement, enfaite, je fumais que quand quelqu’un fumait à côté de moi, c’était idiot comme comportement mais je n’étais pas connu pour mon intelligence. Il s’excusa de m’avoir fait peur, je soufflais tranquillement la fumée, espérant ne pas déclencher une quelconque alarme ou quoique ce soit. Il se présenta, Ludwig et allemand, intéressant, il n’était peut-être pas si terrifiant que ça.
- Ravi de faire ta connaissance Ludwig, on va dire que l’humour c’est pas ton point fort hein, t’essayes toujours comme ça de te faire des amis ? Dans une prison c’est pas le meilleur moyen pour te faire apprécier.
Il était assez souriant, j’arrêtais d’être méfiant, il me demandait si ce n’était pas dangereux de faire, j’haussais les épaules, aucune idée, j’étais vivant c’est que j’arrivais à m’en sortir, il me demandait si je n’avais pas peur, si, mais la peur c’était cool, ça me faisait me sentir un peu vivant, je ressentais de l’adrénaline à devoir faire ça dans un temps limité. Il voulait que je fasse attention ? Pourquoi était-il si avenant ? Il était juste sûrement gentil dans sa manière d’être. Je lui souriais à mon tour, faisant tomber la cendre sur le sol.
- J’aime bien, genre ça me fait me sentir un peu plus vivant, y’a du stress mais aussi beaucoup d’excitation, j’sais pas si tu vois ce que je veux dire ? J’trouve que ça en vaut la peine. Puis ça devient limite obsessionnelle, si j’vole pas j’me sens pas bien, chacun sa drogue. J’me disais que personne ne viendrait, les gens aiment trop voir d’autres personnes se battre. Et puis j’aurai su partir, je cours vite et j’ai la taille pour me faufiler comme je veux.
Je finissais rapidement ma clope, l’écrasant au sol sans aucune précaution et je le regardais, le détaillant un peu plus.
- Et toi, pourquoi tu tiens tant à te cacher avec moi ? Ⓒ ️ 2981 12289 0
The Wiesel Den 
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