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Une révélation pas si facile à dire

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Rp terminé (tout public)
Sam 12 Déc - 16:02
Invité
Freja Kristeva
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SEXE :
ÂGE : 26 ans
TAILLE / POIDS : 1m72 / 60 kg
MÉTIER : Violoniste soliste

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Freja & Meyer
04/12
« ... »
Spoiler:


Aujourd'hui tôt dans la matinée j'avais reçu un sms de la part de Meyer me disant qu'il avait à me parler. De quoi ? Je n'en avais strictement pas la moindre idée et cela me stressait assez. Il avait bien précisé que c'était important alors comment ne pas m'en faire ? Peut être qu'il ne veut vraiment plus me voir ? Malgré le fait que nous ayons failli nous embrasser, sûrement avait-il pensé que c'était bien trop et qu'il ne voulait pas trahir sa femme en la trompant ? Il pensait sûrement que je le voyais trop ? Pourtant, j'avais l'impression qu'il se sentait bien en ma présence et moi... Bien sûr que je me sentais bien en sa présence, j'étais amoureuse pour la première fois de ma vie bien que c'était assez compliqué. Je me tapais la paume contre le front et allai m’asseoir sur le banc du piano pour fixer le soliflore où se trouvait la rose que je n’arrivais pas à jeter, son comportement était quelque peu bizarre. Que me cachait t-il pensais-je en touchant les pétales. La fleur commençait à faner mais ce n’était pas si grave que ça dans le fond, si? Je me rendis ensuite compte qu’il arrivait dans une trentaine de minutes et je commençais à angoisser encore plus, en plus j’étais pas prête du tout! Non, non, non ça n’allait pas du tout! J’allais dans ma chambre et regardais ma garde robe. Il y avait très peu de jean’s surtout des robes, je piochais donc au hasard, j’avais envie d’être belle mais pas dans le but de le draguer, juste parce que c’était mon style, je pris donc une robe noir en haut et un serre taille intégré, descendant en jupe style écossaise.
Spoiler:

Une fois prête j’allais me coiffer et une fois cela fait j’ouvrais la baie vitrée et allais sur le transat pour me fumer une cigarette tranquillement, touchant tout de même ma montre. J’avais encore un peu de temps mais tout d’un coup un doute s’empara de moi. Devais-je laisser la fleur sur le piano ou devais-je la cacher? S’il venait me voir parce qu’il voulait être en face de moi pour couper le contact peut être que je lui ferai encore plus pitié? Qu'importait je savais qu’il serait franc mais, pourquoi couper le contact alors qu’il m’avait offert une rose juste quelques jours avant? Peut-être qu'il avait réfléchi? Je m’en voulais tellement que je me mordis la lèvre inférieure et la sonnette de la porte se fit entendre. J’inspirais un grand coup et allais ouvrir.

 «Coucou Meyer… Entre je t’en prie»



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Invité
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Rp terminé (tout public)
Sam 12 Déc - 16:30
Invité
Constantine Meyer
Ancien membre
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ÂGE : 30 ans
TAILLE / POIDS : 1m92 / 90 kg
CLASSE : Infirmier


Une révélation pas si facile à dire

feat. Freja Kristeva
Une semaine était passée depuis cette histoire de fugue de Janna et d’enlèvement. Même si elle s’était bien amusée après avec Freja et Ellen, ma fille avait été contente de rentrer à la maison. Après m’avoir accompagné récupérer son sac chez sa grand-mère et faire mon travail à l’université d’Indarë – j’arrivai d’ailleurs avec un peu de retard – elle passa le samedi après-midi et le dimanche à jouer dans sa chambre. Je pus tranquillement m’occuper des tâches à la maison comme laver le linge, faire le ménage ou encore faire du rangement. Une nouvelle semaine commençait, semaine durant laquelle je réfléchis beaucoup à ma relation avec Freja. Nous avions failli nous embrasser. Je l’avais pleinement voulu. A ce moment-là, pour une fois, j’étais bien décidé à suivre mes envies. Et je n’avais pas réussi.

« C’est fou ce que le destin peut être cruel parfois, » railla Ihn.

Et s’il n’avait pas tort ? Si c’était un signe pour me dire que je ne devais pas aller plus loin avec la violoniste ? Je ne savais plus quoi en penser. En revanche, ce dont j’étais sûr en ce vendredi matin, c’était que je voulais la revoir et lui avouer la vérité. En la croisant au conservatoire mercredi, je réalisai que je ne pouvais pas continuer à lui mentir. Je ne voulais pas la perdre à cause de mes conneries alors j’avais pris ma décision. Je lui envoyai donc un message en lui disant que je souhaitais lui parler, demandant si je pouvais passer chez elle vers midi. J’apporterais quelque chose à manger pour déjeuner ensemble. Elle accepta. Il était donc midi et demi au moment où je me garai devant son portail, un sac de nourriture sur le siège passager. Au fil de nos conversations, j’avais appris qu’elle aimait manger italien. Je m’étais donc arrêté chez un traiteur pour prendre des cannellonis et des tiramisus, ainsi que des câpres à queue à déguster en entrée. Un peu stressé, j’entrai par le portillon qui était ouvert et allai sonner à l’entrée.


- Coucou Meyer, fit-elle en ouvrant à demi la porte. Entre, je t’en prie.

Elle l’ouvrit en plein pour me laisser passer.

- Salut, dé…

J’allais m’excuser d’être un peu en retard sur l’heure que j’avais indiqué mais me tus en la regardant. Elle portait une jolie robe : le bustier à manches mi-longues était noir, et des carreaux écossais noirs, blancs et gris décoraient le jupon qui tombait irrégulièrement sur ses cuisses. Elle avait coiffé ses cheveux en queue de cheval haute, laissant deux mèches encadrer son joli visage.

- T… tu es… je te trouve… euh… me mis-je à bégayer comme un con.

Je me plaquai une main sur le front.


- Raaah tuez-moi, bordel ! maugréai-je sous le rire de la demoiselle.

Je lui souris, gêné, et repris.


- Tu es très belle, Freja.

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Dim 13 Déc - 3:16
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Freja Kristeva
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MÉTIER : Violoniste soliste

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Freja & Meyer
27/11
« Don't ask my opinion, don't ask me to lie then beg for forgiveness   »

Bientôt Meyer arriverait et nous mangerions ensemble, j’avais tellement hâte de passer un petit moment avec lui, seul à seul. Mais j’avais tout de même peur de ce qu’il voulait me dire et ça m’angoissait vraiment, je ne sais d’ailleurs même pas si je pourrai avaler quoi que ce soit...Enfin bref je me forcerai un peu pour ne pas le vexer ou l’inquiéter. Une fois que j’avais inspiré un bon coup je me dirigeais vers la porte pour aller ouvrir la porte. En ouvrant je tombai sur un Meyer incapable d’articuler, en se plaignant de ne pas arriver à dire quoi que se soit je me mis à rire et lorsqu’il me dit que j’étais belle je rougis vivement. Il ne le savait pas mais j’étais habillée comme ça tous les jours m’enfin, peut être que s’il ne coupait pas les ponts il le saurait? Mon estomac se noua.

Je sentis soudain l’odeur des cannellonis venir chatouiller mes narines. Un nouveau sourire s’installa sur mon visage. Je zieutais ses mains et pris le paquet pour laisser entrer Meyer et me dirigeais vers la cuisine pour déposer le tout sur le comptoir. C'était tiède, nous n’avions plus qu’à réchauffer le tout.

 «Merci pour les cannellonis, ça fait une éternité que j’en ai pas mangé!» Je souris de nouveau.  «Tu veux une bière ou tu veux passer tout de suite à table?»

Meyer accueilli mon invitation et retira ses chaussures alors que je lui demandais de s’installer pour que j’amène le tout. Je mis des chips dans un bol et sortis de bouteilles de bière dont une aromatisée à la pêche. Le blond m’avait quant à lui parlé de sa bière préférée. J’étais donc allée chez le brasseur pour nous acheter trois bières chacun. Nous passâmes un bon moment à papoter. J’adorais vraiment parler avec lui bien que mon estomac était noué par la peur d’un peut être futur rejet de sa part.

Après ça nous allions nous mettre à table. Nous faisions chacun une tâche moi je réchauffais les plats et lui mettais la table. Ça faisait un peu couple… Je rougis à cette pensée et secouais la tête pour me remettre les idées en place. Cela fait je posais la bouteille de vin rouge sur la table et nous servis puis nous commençâmes à manger.




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Dim 13 Déc - 9:49
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Constantine Meyer
Ancien membre
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TAILLE / POIDS : 1m92 / 90 kg
CLASSE : Infirmier


Une révélation pas si facile à dire

feat. Freja Kristeva
Elle rougit comme une pivoine. Puis elle remarqua le sac que je tenais. Elle me le prit pour que je puisse entrer et enlever mes chaussures. Je la suivis à la cuisine. Elle déposa le sac sur le comptoir et le vida.

- Merci pour les cannellonis, ça fait une éternité que j’en ai pas mangé ! avoua-t-elle contente. Tu veux une bière ou tu veux passer tout de suite à table ?

Une bière, ça ne se refusait pas. Nous nous installâmes au salon pour prendre un petit apéro. A ma grande surprise, Freja était allée acheter mes bières préférées. Je ne lui en avais parlé qu’une fois. C’était très attentionné de sa part… Nous discutâmes de tout et de rien. Pour l’instant, j’avais surtout envie de partager un bon moment avec elle. Si jamais elle me tournait le dos après ce que je comptais lui raconter, j’aurais au moins pu profiter de quelques minutes agréables en sa compagnie. Nous passâmes ensuite à table, chacun s’attelant à une tâche pour que le repas soit rapidement servi. Là aussi, je fis en sorte d’être le plus avenant possible, de montrer à Freja que ça me faisait plaisir d’être là avec elle. Les rires que nous échangions étaient précieux pour moi, ils me faisaient du bien, me donnaient le courage de ne pas me lever maintenant pour partir en courant.
Le plat principal terminé, nous débarrassâmes et prîmes un café, assis sur la terrasse derrière la maison. Il faisait frais mais beau. Le soleil brillait haut dans le ciel, si éclatant pour un jour qui allait bientôt devenir si sombre… La violoniste s’excusa alors, prétextant devoir aller aux toilettes. Je la laissai rentrer, ramassai nos tasses et retournai à mon tour à l’intérieur de la maison. Je déposai les tasses dans l’évier de la cuisine, me rendis au milieu de la grande pièce ajourée pour la contempler sous toutes ses formes. Cette maison me donnait un sentiment de confort. Il était sûrement très agréable d’y vivre. Je m’y sentais bien alors que c’était seulement la deuxième fois que j’y mettais les pieds. Le piano attira mon attention. Je m’en approchai lentement, m’arrêtai devant comme si quelque chose m’empêchait d’aller plus loin. C’était un instrument très impressionnant. Un instrument que je n’avais plus touché depuis trop longtemps. Sur le plateau fermé reposait un vase dans lequel trempait la rose que j’avais offerte à Freja la semaine dernière. Elle était toujours belle, bien qu’un peu fanée.
Je finis par m’asseoir sur la mini banquette face au piano. Je le contemplai pendant quelques secondes, admirant ses courbes et la brillance de sa peinture. J’entendis Freja revenir au moment où je soulevais le couvercle afin de dévoiler le clavier. Je sentis son parfum floral me chatouiller agréablement les narines alors qu’elle s’approchait. Du bout des doigts, j’effleurai quelques touches, comme s’il elles étaient aussi fragiles qu’une rangée de plumes. Ce simple contact si lointain dans mes souvenirs fit battre mon cœur aussi vite que si je venais de courir. Me tournant à demi vers la droite, je tendis la main à Freja qui se tenait en retrait, l’invitant à s’asseoir près de moi. Sa main dans la mienne me procura cet éternel frisson de plaisir qui partait du creux de ma paume, remontait le long de mon bras et s’évanouissait à la base de ma nuque. D’abord, je joignis les doigts sur mes genoux, triturant mon alliance entre le pouce et l’index, la faisant pivoter à l’infini, les yeux rivés dessus. Je sentais le regard de la demoiselle sur moi. Elle devait se demander ce que j’allais fabriquer, et surtout, ce que je comptais lui dire. Car j’étais bien ici pour lui parler. Seulement… je devais trouver la force de le faire. Inspirant profondément, expirant lentement, je jetai un coup d’œil à Freja. Nos regards se croisèrent, je lui souris. Je ne savais pas pourquoi, d’ailleurs. J’étais littéralement terrifié à l’idée qu’elle me rejette après le monologue que je m’apprêtais à faire. Peut-être souriais-je pour me rassurer, me dire que, quoi qu’il arrive, il valait mieux lui dévoiler la vérité maintenant plutôt que de continuer à mentir.


- Tu peux me haïr pour ce que je vais te raconter, commençai-je enfin en regardant de nouveau le clavier du piano. Je ne t’en voudrai pas, au contraire. C’est moi qui suis fautif.

Je déglutis un peu difficilement.

- Je… t’ai menti au sujet de Mary.

Un silence.

- Nous ne sommes plus ensemble.

Je caressai une nouvelle fois les touches noires et blanches sans appuyer dessus.

- Elle était tout pour moi. Grâce à elle, mon existence a changé comme jamais je n’aurais pu l’imaginer. Elle m’a compris, a fait de moi quelqu’un de bon. Elle m’a… sauvé la vie, une fois.

Machinalement, ma main droite alla frotter l’intérieur de mon avant-bras gauche, par-dessus mon sweat, là où resteraient gravées à jamais les cicatrices de ma lâcheté.

- Nous nous sommes mariés. Pour la première fois, j’avais le droit d’être heureux, de m’imaginer vivre et vieillir aux côtés de la seule personne qui me vouait une entière confiance, qui me connaissait par cœur, qui me chérissait pour mes qualités comme pour mes défauts, qui m’aimait assez pour vouloir un enfant de moi…

Mon cœur se serra et je me mordis discrètement l’intérieur de la lèvre. Je devais continuer.

- Ce jour-là, je n’arrivais toujours pas à croire que je pouvais avoir la chance de partager ma vie avec une femme aussi merveilleuse et exceptionnelle que Mary. Jusqu’à ce qu’on me pose cette question.

Je m’en souviendrais toujours. C’était comme si elle était encrée en moi depuis que je l’avais entendue, comme un très fort souvenir que je ne voulais jamais oublier. Un souvenir qui me permettrait de ne jamais effacer Mary de ma mémoire, peu importait la personne qui la remplacerait. Ma gorge se nouait de plus en plus. Je ne savais pas si j’allais arriver à parler jusqu’au bout. Pour me redonner un peu de vigueur, j’inspirai encore une fois lentement, expirai doucement, relevai la tête pour contempler la rose qui se trouvait devant moi.

- Constantine Nikolaus Dieter Meyer, voulez-vous prendre Mary Kaitlyn Hannah Everett pour épouse, l'aimer, la chérir, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans le bonheur comme dans l'adversité et ce, jusqu'à ce que la mort vous sépare ?

J’eus un sourire triste en l’ayant formulée à voix haute, ne pus m’empêcher de fermer les yeux pour revoir les images de ce moment unique.

- Janna est née, poursuivis-je en rouvrant les yeux. J’ai découvert ce que c’était d’être père, et c’est la meilleure chose qui me soit arrivée. A partir de là, je me suis dit que rien ne pourrait m’empêcher d’être heureux, tant que ma femme et ma fille étaient à mes côtés. Tant que je pouvais toujours les protéger, rien ne pourrait nous interdire d’être toujours ensemble.

Je me sentais mal. Mes mains tremblaient au fur et à mesure que j’approchais de la révélation. Les battements de mon cœur contre mes côtes étaient si douloureux…

- Puis est arrivé ce jour… repris-je sans me rendre compte que je parlais plus bas. Ce jour où… où j’ai laissé Mary partir sans me douter une seule seconde que tout s’effondrerait.

J’y étais presque. Je ne devais pas lâcher maintenant.

- C’était en janvier dernier. Mary a quitté l’hôpital où nous travaillions pour aller chercher Janna à l’école. Mais l’école m’a appelé peu après pour me dire que personne n’était venu et que ma fille attendait toujours. Alors j’ai quitté l’hôpital à mon tour. Et… Et…

Je serrai les poings sur mes genoux, fixant un endroit quelque part entre mes mains et le sol.

- J’ai retrouvé Mary.

Un silence.

- Mais c’était trop tard.

Encore un silence.

- Je ne sais pas qui ils étaient, ni combien ils étaient. Tout ce que je voyais, c’était qu’ils m’avaient brusquement pris l’une des deux personnes auxquelles je tenais plus qu’à ma propre vie. Et je n’ai rien pu faire pour l’empêcher. Je n’ai pas été capable de la protéger… de la sauver comme elle a réussi à me sauver quelques années plus tôt.

Je desserrai les poings, relevai la tête, osai enfin regarder Freja.

- Ils me l’ont arrachée il y a bientôt un an… dis-je en sentant mes yeux s’embuer contre ma volonté.

Mon seul réflexe fut de me forcer à sourire.


- Et je n’ai toujours pas la force de tourner la page.

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Dim 13 Déc - 11:09
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Freja Kristeva
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ÂGE : 26 ans
TAILLE / POIDS : 1m72 / 60 kg
MÉTIER : Violoniste soliste

Mein herz brennt
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Freja & Meyer
27/11
« Mein Herz brennt  »

Mentir… Alors c’était bien ça qu’il faisait depuis le début… Mon ventre se crispa et les larmes me montèrent aux yeux mais pourtant je ne pleurais pas. Devais-je lui en vouloir? Je sais très bien que oui mais le haïr? Non je ne pouvais m’y résoudre, je l’aimais bien trop pour ça… Alors j’allais l’écouter du début à la fin sans dire un mot. Lorsqu’il me dit qu’il n’était plus avec Mary je fus, en quelque sorte soulagé, mais je trouvais ça bizarre qu’il ait gardé son alliance au doigt. Plus il parlait, plus je voyais à quel point il aimait Mary et, dans un sens, cela me fit mal au cœur, comme si on le broyait, parce que je ne pourrai jamais être à sa hauteur. Parce qu’il ne pourrait jamais m'aimer autant qu’elle, je baissai les yeux. J’entendis presque à peine son prénom et nom en entier. Je retenu Constantine, son prénom… Il était beau, tout comme lui… Je fermais les paupières fort, pourquoi je pensais à ça? Ça me faisait souffrir encore plus…

Il m’expliqua les bienfaits de la paternité, la joie de sa vie puis… Son cauchemar. Le fait qu’on lui ait enlevé Mary. Je me sentis d’où d’un coup encore plus mal. Pas pour moi cela dit, pour lui. Il semblait tellement l’aimer que sa vie était devenue un cauchemar. Je pensais soudain au fait que Meyer ou Constantine comme il préférait était mon premier amour. Un amour qu’on oublie jamais alors que ferais-je si on me le retirait? Rien… Car rien n’avait commencé entre nous, sa voix tremblait et lorsque je le regardai je vis un sourire sur son visage. Pourquoi sourire alors qu’il était faux? Il m’expliqua alors qu’il n’arrivait pas à tourner la page. J’inspirai, comment pouvais-je lui dire ce que je pensais? Je n’étais pas douée avec les mots en sa compagnie. Tout d’abord je voulus approcher ma main de son épaule mais me ravisai. Et souris à mon tour faussement. Bien que cette histoire était triste, il m’avait menti et tout se serait mieux passé s’il m’avait dit de suite pour sa femme…

 «Je… Ne pourrai jamais te haïr... Tu es trop important pour moi» Dis-je avec des sanglots dans la voix je déglutis et continuai.  «Mais pourquoi m’avoir menti? J’aurai compris que tu ne veuilles pas de moi... Et... Et pourquoi cette rose dans ce cas?»






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Dim 13 Déc - 11:39
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Constantine Meyer
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 30 ans
TAILLE / POIDS : 1m92 / 90 kg
CLASSE : Infirmier


Une révélation pas si facile à dire

feat. Freja Kristeva
Je me tus enfin, le cœur battant à tout rompre, la respiration légèrement haletante et des tremblements dans tout le corps. J’étais à la fois soulagé d’avoir enfin avoué à Freja ce qui me pesait, et angoissé à propos de sa réaction. Car même si elle compatissait, même si elle me pardonnait, le ferait-elle au moment d’apprendre la vérité sur Ihn ? Lui ferait-il du mal avant que j’aie pu lui expliquer ? Serait-elle aussi forte que ma défunte épouse pour le dompter ? Si, au début, je me disais qu’il était bien trop cruel pour se radoucir face à Mary, je ne pensais pas qu’aujourd’hui, après avoir perdu son seul amour, il pourrait de nouveau changer pour Freja. Il aimait trop Mary. D’après moi, il s’y était tant accroché que sa perte l’avait replongé à jamais dans le noir. Car là était sa place d’origine : l’ombre, le second plan, le fin fond de ma tête. Seule Mary l’en avait sorti. Pour elle uniquement, il prenait parfois ma place afin de vivre comme quelqu’un de normal, au lieu de faire le mal. Et maintenant, il en souffrait. Il en souffrait tant que je peinais à faire mon deuil. C’était à cause de cette douleur enfouie que j’avais menti à Freja. Parce que je m’étais toujours vu faire ma vie avec Mary et personne d’autre. Jusqu’à ce que la mort nous sépare…
Levant à demi la main, la jeune violoniste l’approcha de mon épaule. Mais elle se ravisa et me sourit. Ce sourire était si triste qu’il me serra le cœur.


- Je… ne pourrai jamais te haïr, répondit-elle d’une voix tremblotante. Tu es trop important pour moi.

Les larmes s’accumulaient sous ses yeux, prêtes à couler. Et voilà, je la faisais pleurer. Ce n’était pas ce que je voulais. Et en même temps, à quoi devais-je m’attendre ? Certainement pas à des rires et une tape dans le dos avec un « C’est pas grave, on oublie tout »… Ce serait trop facile, et carrément bizarre venant de Freja. Elle n’était pas comme ça. Elle était sensible, chaleureuse, aimable, altruiste, raisons pour lesquelles j’avais peur de la blesser.

- Mais pourquoi m’avoir menti ? demanda-t-elle avec une pointe de désespoir dans le ton de sa voix. J’aurais compris que tu ne veuilles pas de moi... Et... et pourquoi cette rose dans ce cas ? renchérit-elle en désignant ladite rose.

Mon regard s’attarda dessus et je reportai mon attention sur la demoiselle. J’attrapai une des deux mèches qui encadraient son visage. Cette fois, je l’effleurai seulement, sans la lui placer derrière l’oreille comme j’aimais le faire.


- J’ai menti parce que… j’aime toujours Mary, déclarai-je.

Les mots pouvaient être durs à entendre mais je devais les prononcer. Elle devait savoir. Le dos de mon index vint caresser sa joue un instant, et je baissai la main, déjà perturbé par ce contact si infime.


- Et j’ai l’impression de la trahir. Alors que c’est complètement idiot parce qu’elle est m… elle est partie.

Je soupirai.

- J’ai menti parce qu’à chaque fois que je suis avec toi, je retrouve ces moments que je croyais avoir perdu pour toujours. Je retrouve ces sensations qui me font voir la vie du bon côté, ces sentiments que je pensais je ne jamais connaître avant de rencontrer Mary.

Un silence.

- Je t’ai menti, Freja, parce que j’ai… j’ai peur.

Je ne pensais pas être capable de le dire de vive voix. Mais à ce moment-là, mon estomac était si contracté d’angoisse que je me devais d’évacuer ce dernier mot.

- J’ai peur, répétai-je un peu plus facilement. Peur de replonger dans un bonheur que l’on pourrait encore m’arracher.

Et c’était là que, désormais, je comprenais parfaitement Owen quand il me disait vivre ses ruptures de manière très douloureuse. Sauf que lui, il était assez courageux pour recommencer. Alors que moi, j’étais juste lâche et terrifié.
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Rp terminé (tout public)
Dim 13 Déc - 12:51
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Freja Kristeva
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ÂGE : 26 ans
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MÉTIER : Violoniste soliste

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Freja & Meyer
27/11
« ...  »

“J’aime toujours Mary”, une multitude de poignard en plein dans mon coeur se plantèrent. Ça faisait tellement mal que je ne pus même pas apprécier le contact de son index sur ma joue. Une larme coula le long de ma joue. J’aurai préféré qu’il m’achève plutôt qu’il dise ça… Peur hein? Et moi n’avais-je pas peur? Le comprenait-il que.. Je l’aimais, par dessus tout. Peut-être que dans le fond ce n’était pas de la peur mais de la lâcheté? Parce qu’il n’osait pas retenter sa chance? D’une voix tremblante je pris la parole.

 «Penses-tu que Mary n’aimerait pas que tu passes au travers de cette peur? Je ne te dis pas ça parce que j’ai envie d’être avec toi… Juste que.. Peut être qu’il faut que tu affronte ta peur?» J’inclinais la tête sur le côté. J’avais tellement peur de lui faire du mal en disant ça mais je ne savais pas quoi dire d’autre, j’étais trop paniquée et j’avais, moi aussi peur. Je ne voulais pas le perdre.

Que devais-je faire au juste? Lui dire? Lui avouer? En avais-je le courage? Je ne savais pas, j’étais totalement perdue. J’inspirai un grand coup en baissant la tête, essuyant les larmes sur mon visage d’un geste du poignet. Je n’aurais pas dû lui dire ça.. J’avais dû lui faire encore plus de mal.

 «Je suis désolée de t’avoir dit ça j’ai l’impression d’être un monstre qui veut juste te forcer à oublier la femme que tu aimes parce que j’ai des sentiments pour toi…»




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Dim 13 Déc - 15:22
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feat. Freja Kristeva
Les larmes commencèrent à longer les joues de Freja jusqu’à son menton. Je me mordis la langue, en colère contre moi-même. Elle pleurait à cause de moi, à cause de toute cette histoire. Une histoire que je pouvais surmonter si je m’engageais totalement, je le savais. Seulement… Ce n’était pas la seule histoire. Celle qui concernait Ihn demeurait bien plus dangereuse, effrayante, difficile à encaisser pour la jeune violoniste. Je venais de me confier sur Mary, je me sentais délivré de l’avoir fait. Toutefois, j’ignorais totalement si je pourrais me lancer dans le récit de ma maladie. C’était beaucoup plus délicat et complexe à raconter que d’avoir perdu Mary. Cela pouvait passer pour un manque de respect pour ma femme. Mais je ne le voyais pas comme ça. C’était si difficile parce qu’entre Ihn et Mary, le premier était encore en vie. Mary ne pouvait plus influencer ma vie, mes paroles, mes gestes, mes envies, mes humeurs. Ihn oui.

- Penses-tu que Mary n’aimerait pas que tu passes au travers de cette peur ? demanda Freja d’une voix toujours sanglotante. Je ne te dis pas ça parce que j’ai envie d’être avec toi… ajouta-t-elle précipitamment. Juste que... Peut-être qu’il faut que tu affrontes ta peur ?

Oui, elle avait tout à fait raison. Je devais affronter cette peur, faire comme Owen, laisser ma pusillanimité derrière moi et accueillir la suite de ma vie avec le sourire. C’était ce que je réalisais au fur et à mesure que je fréquentais la jeune violoniste. J’avais envie de poursuivre ma vie en la partageant avec elle. La seule chose qui me freinait, c’était Ihn.

- Je suis désolée de t’avoir dit ça, reprit Freja en s’essuyant les joues d’un revers de poignet. J’ai l’impression d’être un monstre qui veut juste te forcer à oublier la femme que tu aimes parce que j’ai des sentiments pour toi…

Ses aveux me firent l’effet d’une bombe dans la poitrine. C’était donc pour cette raison qu’elle disait ne pas pouvoir me haïr malgré mes mensonges. Dirait-elle la même chose après avoir fait face à Ihn ? Non, qu’est-ce que je racontais… Ihn ne devait surtout pas l’approcher. J’allais faire en sorte que ça n’arrive pas. Pas tant que je ne l’aurais pas convaincu sur mon choix d’aller vers Freja.
Redirigeant ma main vers son visage pour, cette fois, poser ma paume contre sa joue humide, sans trembler, je me penchai légèrement vers elle et plantai mon regard dans le sien. Je voulais être assez près pour qu’elle le voit, pour qu’elle puisse y lire qu’à partir d’aujourd’hui, j’allais être sincère. Ne pas parler de Ihn ne serait pas un mensonge, simplement… un non-dit. C’était valable… non ? D’un petit geste du pouce, j’effaçai la larme qui s’apprêtait à terminer sa course sur sa joue. Elle posa sa main par-dessus la mienne. Sa douceur me fit frissonner.


- Tu n’es pas un monstre, répondis-je dans un murmure. Crois-moi, j’en connais.

Mais je me gardai de lui dire que je pensais à Ihn, ainsi qu’à mon père, et à ces inconnus qui avaient assassiné Mary – sans oublier l’ordure qui avait voulu enlever Janna. La chaleur de sa peau contre ma paume m’envahissait petit à petit, comme son parfum de fleurs qui lui semblait si naturel. Même en larmes, elle restait la jolie Freja qui me faisait vibrer. Et maintenant qu’elle m’avait avoué ses sentiments, l’envie de l’embrasser devenait de plus en plus irrésistible. Je réduisis la distance qui séparait nos deux visages… et me stoppai. Non. Non, je ne pouvais pas. Pas comme ça. Pas devant ses yeux embués, son visage marqué de peine. Je ne pouvais pas lui faire ça. Alors je relevai la tête et déposai un baiser sur son front, avec toute la douceur que j’étais capable de lui transmettre. Puis je rompis le contact, un peu avec regret. Mais je voulais lui dire autre chose. Me tournant face au clavier du piano, je déposai l’index sur une touche. Cette fois, j’appuyai dessus. Une note résonna dans la pièce.

- Pardonne-moi mais… du coup, j’ai aussi menti sur le fait que je n’ai pas joué depuis des années. J’ai arrêté après le décès de Mary.

J’appuyai sur une autre touche, très légèrement.

- Pour nos six ans de mariage qui auraient dû avoir lieu en avril, je comptais lui jouer cette chanson sur laquelle nous avions choisi de danser pour l’ouverture de la soirée.

Mon autre main se posa sur le clavier.

- Je m’en veux de… de te parler encore de mon mariage, ajoutai-je avec un petit sourire navré. Mais je voulais que tu saches une chose.

Je levai les yeux sur la rose devant moi, regardai de nouveau Freja dans les yeux.

- C’est pour toi que je souhaite la jouer, maintenant.

Silencieusement, je pris une profonde inspiration. Je produisis le premier accord puis les deux suivants, assez lentement, avant de m’arrêter, le temps que les notes meurent complètement. C’était comme si je m’étais entraîné hier, je n’avais rien oublié. Sans avoir commencé, je savais que j’allais réussir sans faire d’erreur. Il le fallait… pour Freja. Alors je plaçai mes doigts correctement sur les premières touches. Et je jouai.


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Lun 14 Déc - 3:20
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Freja Kristeva
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Freja & Meyer
27/11
« ...  »

Sa main posée sur ma joue me donna des papillons dans le ventre, je posai ma main sur la sienne en fermant les yeux puis les rouvrit alors qu’il passait son pouce pour en stopper  une énième. J’étais heureuse qu’il ne me prenne pas pour un monstre, mais c'était mon point de vue, sûrement erroné. Se rapprochant je fis des yeux ronds et vit son regard bien net. Il était sincère avec moi, ce regard.. Oui j’en étais à présent persuadée et je souris alors qu’il m’embrassait le front. J’aimais ce contact chaud sur mon front, ses lèvres… Si douces. J’avais tellement envie de l’embrasser. Cela me démangeait mais il ne l’avait pas fait et je voulais que ce soit lui qui le fasse, lorsqu’il se sentira prêt, je l’attendrais quoi qu’il arrive. Cet amour commençait peu à peu à germer maintenant qu’il s’était livré, maintenant qu’il ne me cachait plus le fait qu’il était marié.

Je le vis ensuite se mettre face au piano et me dire tout en appuyant sur une touche qu’il m’avait menti pour ça aussi, j’inclinais la tête sur le côté. Ce n’était pas un mensonge qui me dérangeait, enfin, ce n'était pas un si grand mensonge que ça. Peut être préférait-il jouer seul? Puis il me parla de nouveau de sa défunte femme comme quoi il devait la  jouer pour leur six ans de mariage. Je me demandais alors s’il pourrait rester autant avec moi? Je secouais la tête alors qu’il tourna le regard vers moi et qu’il me dise qu’à présent c’était pour moi qu’il la jouerait. Je n’étais pas bête, je savais ce que ça voulait dire et je ne pu que rougir face à cette déclaration dissimulée de plus sur cette chanson qu’il commença à jouer. C’était l’un des slow que j’aimais le plus au monde… Et alors qu’il jouait je fermais les yeux et mimais les paroles. Je l’aimais et à présent tout était clair dans mon esprit, sûrement pour lui aussi? Oui, j’en étais certaine…




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Lun 14 Déc - 12:50
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Constantine Meyer
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Une révélation pas si facile à dire

feat. Freja Kristeva
Aussitôt, je me plongeai dans le souvenir de ce jour où Mary et moi nous unîmes dans les liens du mariage. D’abord, je me revis devant l’autel, à ses côtés, en train d’écouter le prêtre qui proférait son discours. Elle avait du mal à contenir son fou-rire. C’était toujours comme ça quand elle stressait beaucoup. Elle ne pouvait s’empêcher de rire. Du coup, je peinais également à garder mon sérieux, et le prêtre nous lançait parfois des regards accusateurs, espérant nous discipliner par son seul pouvoir de persuasion. Quand je dus lui mettre son alliance autour de l’annulaire, je tremblais tellement qu’elle dut prendre ma main pour m’aider. Elle était redevenue sérieuse mais ne cessait de sourire, et les larmes qui perlaient au coin de ses yeux n’étaient pas dues au fou-rire précédent. Au moment de nous embrasser, elle entoura ma nuque avec ses bras et me murmura un « Je t’aime » que je n’oublierais jamais.
Plus tard, nous ouvrions la soirée sur cette fameuse chanson d’Elvis Presley : « Can't Help Falling In Love With You ». L’un comme l’autre, nous étions de piètres danseurs, alors nous nous étions contentés du minimum. Pas de valse virevoltante ou autre chorégraphie originale pour se faire bien voir. Un slow, tout simplement. Blottie dans mes bras, Mary me disait de ne regarder qu’elle, que je devais faire abstraction de tous les regards qui nous observaient et qui me mettaient une pression monstre. D’autant plus qu’il s’agissait seulement des membres de sa famille. Je n’avais plus de contacts avec la mienne depuis bien longtemps.
Quand nous allâmes nous coucher très tard dans la nuit – où tôt le matin, cela dépendait du point de vue – elle avait si mal aux pieds que je dus la porter jusqu’au lit. Nous étions épuisés par les événements, à tel point que nous restâmes un moment allongés côte à côte, sans rien faire d’autre que nous regarder l’un l’autre, comme si nous voulions enregistrer chaque détail de notre apparence. Je n’oublierais jamais le visage de Mary à ce moment-là. Je ne l’avais jamais vue aussi heureuse. Et je ne m’étais jamais senti aussi terrifié et comblé que lorsqu’elle m’embrassa et murmura souhaiter de tout son cœur que je lui fasse un enfant.
Si c’était cela que l’on appelait le « plus beau jour de notre vie » alors oui, je confirmais l’avoir vécu. Et je ne pus m’empêcher de sourire en y pensant, poursuivant la mélodie qui envahissait la pièce et enrobait mon cœur d’un voile de chaleur intense. J’étais fier de pouvoir la reproduire sans fausse note, sans m’arrêter, sans avoir peur de faire une erreur en la partageant à Freja. C’était le choix que j’avais fait. Je ne pouvais plus reculer, et je n’en avais absolument pas envie. Je me sentais prêt à faire un pas en avant. Et j’allais faire le nécessaire pour ne pas avoir de regrets.
La dernière note s’évanouit avec mes souvenirs. Désormais, je comptais en créer d’autres avec Freja, espérant de tout mon être que je ne faisais pas fausse route. Mes sentiments me dictaient d’aller vers elle, de la faire entrer dans ma vie, de profiter de chaque instant avec elle. Comme avec Mary. Alors ce n’était plus la peine de réfléchir. Pas après avoir joué pour elle, lui avouant indirectement à travers la musique que j’éprouvais quelque chose de fort et de précieux. Lentement, j’abaissai les mains pour les poser sur mes cuisses, poussant un petit soupir, content de ce que j’avais réussi à faire. Puis je regardai Freja qui, envoûtée par la musique, ouvrait tout juste les yeux, les joues rosies et un petit sourire au coin des lèvres. Toujours aussi admiratif quant au charme qu’elle dégageait, je passai mon bras dans son dos, posant ma main sur sa hanche. Je lui souris, usai de ma main libre pour attraper la sienne et entremêler nos doigts. La sienne était petite comparée à ma grande paume. Ses doigts étaient d’une finesse agréable et terminaient par de jolis ongles entretenus. Je les contemplai un moment alors qu’un silence bien moins pesant que tout à l’heure tombait sur nous. Cette fois, c’était un silence si doux que je finis par laisser reposer ma joue contre la tête de Freja, et fermer les yeux pour en profiter un maximum. Je n’entendais que sa respiration par-dessus les battements de mon cœur.
La pression était totalement retombée. Je me sentais un peu fatigué. Mais je ne voulais pas briser ce moment si plaisant. Je voulais passer le reste de l’après-midi avec Freja avant d’aller chercher Janna à l’école. Je n’osais pas regarder ma montre, craignant de réaliser que je devrais bientôt partir.

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Lun 14 Déc - 13:25
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Freja Kristeva
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Freja & Meyer
27/11
« Er trug ihr Bild, In seiner Seele »

J’écoutais attentivement la musique s’évader du piano pour emplir la salle avec ce doux son d’un slow magnifique. Pensant, qu’un jour, je pourrais danser avec lui. Non pas pour un mariage, je ne pouvais pas me vanter d’être mieux que Mary et je ne la remplacerai jamais mais je pourrai lui donner autant d’amour que j’éprouve pour lui et Dieu sait que j’en avais à revendre pour mon premier amour et sûrement mon seul amour… C’est tout ce que j’espérais mais j’avais confiance. À la fin de la musique je rouvris les yeux et le regardais en souriant, j’étais tellement bien que j’en avais tout ces mensonges, au final nous étions réunis et c’était le principal, non? Il passa ensuite son bras derrière moi et posa sa main sur ma hanche tandis que sa main libre s’accrocha à la mienne pour que nos doigts s'entrelacent. Ma main était minuscule comparée à la sienne et beaucoup plus chaude, j’aimais cette sensation.

Lorsqu’il posa sa joue contre ma tête j’utilisais ma main libre pour venir lui caresser les cheveux tendrement. Mis à part ça j’avais l’impression que le temps c’était arrêté, comme s’il voulait nous voir rester ainsi pour toujours, comme s’il voulait nous accorder l’éternité de cet instant si doux et apaisé. Et plus je restais comme ça, plus mon esprit se confortait qu’il n’y aurait jamais personne d’autre que lui. Je l’aimais… Par dessus tout et pour tout ce qu’il était.  Peut être qu’à présent Ellen accepterait Meyer? Mais elle était tellement protectrice avec moi que j’en doutais légèrement. En fait elle était comme une grande soeur que je n’avais jamais eu mais… Ça ne me dérangeais pas qu’elle fasse comme si. J’allais donc devoir lui raconter et un sentiment de joie et en même temps de peur me prit mais je n’avais pas envie d’y penser pour l’instant. J’avais juste envie de penser à Meyer, à la musique qu’il m’avait joué, penser à lui et moi c’est tout. Je restais donc là dans ses bras à lui caresser les cheveux, nos respirations à l’unisson. Je me sentais tellement bien… Nous restâmes comme ça un bon moment mais je ne saurai dire combien de temps tellement j’avais l’impression qu’il était en suspens. Je l’embrassais sur la joue et me redressais. 

 «On prend notre dessert? En plus avec toutes ces émotions j’ai besoin d’une cigarette...» En effet, je ne m’étais même pas rendue compte que mon corps tremblait. Je me levais malgré tout en ne lâchant pas sa main avant d’être dans la cuisine avec lui pour prendre les tiramisus.





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Lun 14 Déc - 14:01
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Constantine Meyer
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Une révélation pas si facile à dire

feat. Freja Kristeva
Ses lèvres contre ma joue me firent sortir de cet état de torpeur. Quand elle recula, j’eus l’impression que ma peau était en feu.

- On prend notre dessert ? proposa-t-elle. En plus, avec toutes ces émotions, j’ai besoin d’une cigarette.

Sa main tremblait un peu dans la mienne. Je me demandais si c’était dû à ces fameuses émotions ou au manque de cigarette… Ou les deux. Dans tous les cas, je ne pouvais pas y faire grand-chose, alors je me laissai entraîner dans la cuisine. Nous sortîmes les tiramisus du frigo. Freja s’empara de deux cuillères et nous décidâmes d’aller manger sur la terrasse, au soleil. Aussitôt assis, la demoiselle s’alluma une cigarette. Pour ma part, je préférais attendre d’avoir fini de manger. Durant la dégustation, je lui posai des questions sur ses passions autres que la musique. Maintenant que j’étais sûr de la vouloir près de moi, je souhaitais la connaître davantage. Nous parlâmes beaucoup de cinéma. Le sujet était vaste, il dura jusqu’à ce que je termine ma première cigarette après le dessert. Même si elle était malvoyante, la jeune violoniste connaissait ses classiques. Rien qu’en écoutant, elle pouvait se faire pas mal d’idées sur ce qu’il se passait durant les films.
Elle aimait aussi beaucoup la lecture à en juger par la grande bibliothèque qui se trouvait dans le coin salon. Elle me montra tous les livres qu’elle possédait. Il y en avait en braille mais pas que. Les joues un peu rouges d’embarras, elle me mit dans les mains l’ouvrage qu’elle lisait en ce moment : c’était une histoire d’amour assez triste mais passionnante. La façon dont Freja m’en parlait donnait vraiment envie de la lire. Un peu plus tard, assis l’un à côté de l’autre sur le tapis au pied du canapé, elle me montrait – à ma demande – à quoi ressemblait un livre en braille. Apparemment contente que je m’y intéresse, elle me racontait aussi comment elle avait appris à le lire, et me fit un mini cours de braille. Sans prévenir, je me plaçai derrière elle, mes jambes de chaque côté de son bassin, et entourai son ventre avec mes bras pour poser mon menton sur son épaule.


- J’y vois mieux d’ici, justifiai-je innocemment.

Elle pouffa, laissant sa tempe reposer quelques instants contre la mienne. Je profitai de cette proximité pour humer une énième fois son parfum et déposer un baiser dans son cou. Quand nous nous lassâmes des livres, le temps était passé si vite qu’il était l’heure pour moi de m’en aller. A contre-cœur, je me rendis dans l’entrée pour mettre mes chaussures. Sans trop savoir comment lui dire au revoir, je pris sa main et l’attirai à moi pour la serrer dans mes bras. Puis je l’embrassai sur la joue et quittai la maison. Malgré le moment tendu de ma révélation, j’avais passé un bon après-midi. J’espérais qu’elle aussi. Parce que j’avais hâte de revenir.

[FIN]


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