Foolish lies of growing old [Josh]

Foolish lies of growing old

On était en plein mois d'avril, et depuis l'ouragan, il s'était passé tellement de choses. Noël, les auditions avec Lova, le retrait du plâtre de Chelsea, la Saint-Valentin passée dans Londres et son anniversaire. Tout cela nous avait forcément rapproché davantage que lors de nos retrouvailles et cela me faisait bien plaisir. Je me rappelle de Jesse qui me taquinait dans la chambre avec Evan concernant le rendez-vous au cinéma, mais si jamais il voulait réitérer, comment est-ce que j'allais bien pouvoir réagir? Je ne pourrais pas garder la même assurance qu'en octobre et il allait forcément se douter de quelque chose.

J'étais en train de marcher avec Chelsea, comme presque tout les jours, quand un surveillant commença à nous approcher. Je n'avais rien fait de mal ces derniers temps, alors je ne voyais pas pourquoi je serais concerné. Contre toute attente, c'est mon amie qu'il vint voir, lui demandant si elle pouvait venir avec lui. Au moins, aucun de nous deux avait fait de bêtises, mais quelqu'un souhaitait la voir. Peut-être un autre de ses proches ou alors, sa famille! Comme quoi, son père n'était pas si méchant que ça et tenait à elle. Il m'avait l'air froid, mais au final, pas tant que ça, après tout, c'est normal pour un père de prendre soin de son enfant, non?

Cette nouvelle ne l'enchantait pas vraiment, et je ne comprenais pas vraiment pourquoi. Ce n'est qu'une visite de la part d'un proche, pas de quoi s'inquiéter. Le stress qu'elle peinait à dissimuler me laissa perplexe et quand elle demanda à être accompagnée, je compris que ce n'était pas une visite anodine. Qu'est ce que ça pouvait être, qui pouvait lui provoquer tant de frayeur? De toute manière, nous le saurons bientôt. Nous nous mîmes alors en route avec le surveillant en direction du lieu de rencontre, et un tas de questions se posaient dans ma tête. Frottant ma main sur le dos de Chelsea, je tentais de la rassurer.

-Hey, ça va aller, ce n'est qu'une visite. Et puis, tu n'es pas toute seule. Je ne compte pas te laisser tomber, je te l'ai promis à l'hôpital.

Son anxiété réveillait en moi une certaine curiosité. Je voulais désormais qui lui provoquait cette sensation et pour quelle raison. Il va vraiment falloir m'expliquer ce qu'il s'est passé en Australie durant mon absence, et pourquoi Chelsea est aussi réfractaire au contact avec les autres. Avant, elle était juste timide et ne craignait pas à ce point de parler avec d'autres personnes, il suffit de voir à quel point elle a voulu s'éloigner de moi au début.

Codage par Libella sur Graphiorum

Foolish lies of growing old

On était en train de se diriger vers la pièce où la personne qui attendait Chelsea voulait la voir. Je me demandais bien qui était derrière la porte, sûrement une personne bien intentionnée. Le surveillant nous laissa entrer ensemble, mais lui, n'entra pas, afin de conserver un minimum de vie privée.

Une fois entrés, nous fîmes face à une femme que je n'avais jamais vu et que, visiblement, Chelsea non plus. Qui était cette femme qui lui ressemblait un peu? Je vis l'australienne reculer d'un pas en la voyant, la porte était désormais fermée et nous étions enfermés. La femme en face de nous semblait heureuse et triste à la fois, ce qui me laissa perplexe. Qui était-elle et que voulait-elle? Mon amie se posa la même question et je sentis une pression sur ma main. En effet, la main de Chelsea serrait la mienne, chose inhabituelle, mais agréable. Ça n'allait vraiment pas, et elle avait besoin d'être rassurée. La serrant en retour, j'entendis alors quelque chose digne des plus grands dramas. Sa mère? Mais, pourquoi la retrouver maintenant? Ça doit faire un sacré choc pour Chelsea! Ça devait être une bonne nouvelle, non? Que je suis naïf...

Depuis que je la connais, jamais je n'ai vu son visage changer à ce point, déformé par la colère et la tristesse. Que lui arrivait-elle? Sa main m'avait lâché, et son poing était fermé. Sa réaction était pure, purement violente. Ce n'était plus elle, c'était quelqu'un d'autre. Et c'est alors que ses paroles retentirent dans la pièce. Sa faute, sa faute... la faute de quoi? Qu'est ce qui s'était passé, que l'on me donne des réponses! Elle était prête à en venir aux mains, et je ne pouvais pas la laisser agir ainsi. Je me dirigeai alors vers elle pour la retenir, et l'empêcher d'agir aussi stupidement. Pourquoi faisait-elle ça, elle qui était d'habitude si réservée et sage. Elle avait beau m'ordonner de me lâcher, je ne pouvais pas faire ça. Je tentais de la raisonner, même si je sentais que mes paroles ne l'attendraient pas.

Chelsea arrête! Qu'est ce qui te prend? Tu vas quand même pas frapper ta mère?!

Ce genre de choses ne me viendrait jamais à l'esprit, mais alors, pourquoi, ça viendrait dans celle de Chelsea? Je ne l'ai jamais vu lever la main sur quelqu'un, et ça rendait la scène encore plus surréaliste. Et là, le choc fut tel que je n'eus plus envie de la retenir, plus aucune force. Toutes ces informations étaient parties dans mon cerveau, oubliant presque toutes les autres fonctions qu'il devait remplir. J'avais le regard vide, et tout ce que je pouvais faire, c'était respirer. Toute une vie défila devant mes yeux, toutes mes questions, tout mes doutes, tout ça se confirmait désormais. Ses réactions tout au long de sa vie, tout ça, c'était clair, et ça rendait ces déclarations encore plus horribles à digérer. Ainsi donc, c'était lui, le fautif, lui qui était responsable de ce qu'est devenue mon amie, lui. Lui. Lui.

Chelsea était brisée émotionnellement et physiquement par cet homme qui l'a vu naître, cet chose qu'elle appelait père. Désormais, c'était mon regard qui avait changé, vide, incapable de penser à quoique ce soit. La seule chose que je pouvais faire, c'était de venir derrière Chelsea et de la serrer dans mes bras, ne pouvant rien dire d'autre. Désormais, je sais tout, et il y avait tant de paroles que je regrettais de lui avoir prononcé.

-Plus jamais ça... plus jamais ça. C'est fini maintenant... je suis là, et je le resterai.

Je fis ensuite de sorte à être face à elle, pour que je puisse la réconforter. Les adultes sont stupides, immoraux et cruels, pour l'avoir blessé ainsi. Toute une enfance pourrie par un seul homme. Si je le revoyais un jour, je serais sans doute dans le même état qu'elle en ce moment, sauf que je n'aurais laissé personne me retenir. Je me tournais vers sa prétendue mère, qui avait aussi failli à la tâche.

-Comment osez-vous venir ici en sachant tout ça? Où vous étiez quand on lui a tout pris? À cause de vous, j'ai eu des réponses qui n'auraient jamais dû exister, des incompréhensions inutiles, des larmes qui n'auraient jamais dû couler. Alors pourquoi vous revenez nous faire du mal? Qu'est ce qui vous pousse à croire que la revoir ici était une bonne idée? J'ai tenté d'être là pour elle pendant des années, et par votre faute, j'apprends que tout ce que j'ai fait était de travers, que j'étais mal accordé avec ce qu'elle ressentait vraiment! Vous m'avez privé d'une Chelsea heureuse, d'une femme que j'aurais voulu aider de tout mon cœur, tout ça à cause de votre absence!

Je serrais les dents, tentant de rester fort, quand bien même je voulais céder à mon tour, mais ce n'était pas à moi de pleurer. Cette fois, c'était moi qui devait rester fort. Ses bleus à 6 ans, sa peur lors de chaque blessure au volley, ses multiples fractures antérieures à l'hôpital. Malgré tout ça, elle n'avait pas cédé, ni pleuré. Elle était restée forte et courageuse, malgré tout ce qu'elle a vécu. Et dire que je lui ai dit qu'elle avait du mal à exprimer ses sentiments, elle aurait sans doute explosé si elle l'avait fait. J'étais en colère contre ses parents, d'avoir ruiné la seule chose qui comptait plus que la musique à mes yeux. Depuis tout ce temps, ce que je voulais, c'était son bonheur, et tout cela fut ruiné par des irresponsables, des monstres, des bourreaux. Si aucun adulte n'était capable de faire son travail convenablement, c'était à moi de la protéger, de faire de mon mieux pour que sa vie soit plus agréable, même si ça doit me prendre une vie entière, c'est quelque chose que je suis prêt à assumer pour voir un jour son sourire briller de milles feux.

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Je m'étais énervé face à la mère de Chelsea, celle qui l'avait abandonné après toutes ces années, du moins, c'est ce que je pensais. Quand je vis sa tristesse et que j'entendis ses paroles, ma rage laissa place à l'incompréhension. La jeune femme était encore contre moi, sans que je ne dise quoique ce soit, jusqu'à ce quelle commença à dire qu'elle aurait voulu la garder avec elle. Petit à petit, j'appris les horreurs de son père, et je vis le détresse de Chelsea et mon dégoût. Un outil de gloire, voilà ce à quoi était destinée Chelsea. Son père n'en est pas un, c'est un monstre. J'étais ami avec une personne qui n'a jamais été désirée, qui n'a jamais vraiment eu d'amour paternel. Tout s'éclairait petit à petit, ses bleus, la froideur de son père, je comprenais presque pourquoi ma mère se méfiait un peu de lui. Il n'avait jamais fait rien de mal en face de nous, mais maintenant, tout était clair. Son comportement, ses bleus, ses craintes, tout. Et maintenant, elle devait apprendre qu'elle n'a été désirée que pour son père brille? Comment pardonner à un être pareil, pourquoi il n'est pas en prison? C'est lui qui devrait être en Forge, pas Chelsea, surtout qu'il a vu cette femme comme un objet pour faire l'enfant parfait, et pas par amour.

Horreur par horreur, aveu par aveu, je voyais la jeune femme souffrir, sans que je puisse faire quoique ce soit. Moi dans tout ça, j'avais encore du mal à digérer les premières informations, en me rendant compte que tout ce que je connaissais sur elle était faux, jusqu'à sa propre personnalité, à cause d'un seul homme. J'avais mal jugé sa mère, ce n'était pas un bourreau, mais une victime elle aussi, et je sentais le remord me ronger. J'avais envie de vomir, d'hurler à en cracher mes poumons et à perdre ma voix. Il avait tout planifié, jusqu'à brouiller les pistes pour pas qu'elle les retrouve. Je voyais Chelsea dans un état que je n'aurais jamais voulu voir. En voyant ça, je n'eus qu'une réaction : Exploser.

Me dirigeant face au mur le plus proche, je me mis à le frapper de toutes mes forces, comme si son père était en face de moi, hurlant aussi fort que mes cordes vocales me le permettaient.

-Bordel. Bordel! BORDEL! Mais qu'il crève! Je le hais! Comment un tel monstre a--t-il pu venir chez moi? Pourriture! Déchet! Quel chien!

Je ne sentais pas la douleur sur mes phalanges, mais j'étais hors de moi, impossible à consoler. M'arrêtant petit à petit, les doigts ensanglantés, je serrais les dents pour ne pas pleurer davantage. Il n'était pas humain, il n'a pas le droit d'être traité comme tel, pas après tout le mal qu'elle a subi. J'avais mal, beaucoup trop mal, et me dire qu'elle avait vécu dans le mensonge toute sa vie m'était insupportable. La jeune australienne avait ses mains l'une contre l'autre, disant qu'elle a été créée pour ses médailles et la gloire de son père. Toujours enragé, je lui adressais la parole d'un ton un poil trop violent, partagé entre la colère et la tristesse.

-Tu l'emmerdes ton père, ok? Tu ne lui dois rien! Tu n'as pas à le suivre, tu as une vie désormais. Je préfère abandonner la musique à tout jamais que de te revoir dans cet état par sa faute!

La mère commença alors à parler d'un procès et ma tête se releva. Il a été arrêté? Par pitié, dites moi que c'est ça! Chelsea était crispée et sa mère bien trop attristée pour pouvoir s'exprimer. Ma curiosité me piqua et je me tournais vers la mère, lui demandant.

-Son père a été arrêté, c'est ça? Le procès était pour lui, n'est-ce pas?

Et si le procès était pour Chelsea? Non, ce n'est pas possible, à part pour le meurtre de son père qui aurait pu être crédible, mais je ne pense pas que ça soit ça. Qu'est ce qu'il s'est passé en Australie depuis mon départ? J'avais du mal à tout encaisser, ce n'était qu'un cauchemar dont je voulais me réveiller, n'est-ce pas? J'aurais aimé ne pas me lever ce matin pour apprendre ce genre de choses, c'était trop pour moi.

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La colère m'avait envahi, et il était rare pour moi de m'énerver à ce point. D'habitude, je prends tout à la légère, mais là, c'était trop, beaucoup trop. Incontrôlable, je n'arrivais plus à m'arrêter de cogner ce mur, comme si son père était en face, comme si ma volonté pouvait tout régler. Je n'étais qu'un homme face à un mur, comment je pouvais espérer réparer une vie de mensonge et de blessures. J'ai espéré, au fond de moi, que son père se soit fait arrêté, mais quand j'entendis la réponse de la mère de Chelsea, mon visage s'assombrit davantage, perdant un peu plus cette part d'innocence en moi. D'une voix grave, j'étais entré dans un semi mutisme qui était presque inquiétant.

-Ah.

Mon amie rajouta en plus que je n'avais pas besoin de savoir. Qu'est ce qu'il s'était passé là-bas? Ça voudrait dire que le procès était pour ... non, ce n'était pas possible, et pourtant, c'était la seule explication possible. Le procès, c'était pour Chelsea, pas pour son père, ça concernait sa raison d'être en Forge. Qu'avait-elle fait? Pourquoi? Où? Comment? Ma tête avait tellement de questions qu'elle allait exploser, et pourtant, derrière ce tohu-bohu d'interrogations, mon visage affichait une expression vide de tout sentiment. Je n'avais même pas entendu la suite des propos de mon amie d'enfance.

-Je vois.

Que devais-je faire? Que devais-je dire? Tellement de choses en tête, même parler était un supplice, un calvaire. Je voulais me réveiller et retrouver la parole, Lova comptait sur ça pour notre groupe. Cette tristesse était insoutenable, invivable, je voulais qu'elle cesse, mais je n'arrivais pas à extérioriser tout ça. Je suis ami avec une personne qui a été un pantin toute sa vie sans que je m'en rende compte. Tout était faux chez elle, mais pas pour de mauvaises raisons, juste parce qu'elle cherchait à se protéger. Elle voulait s'amuser, elle voulait sortir et faire autre chose que du volley. J'ai été sourd et aveugle pendant tant d'années, et ça me dégoûtait. Tout les adultes sont comme ça, ou seulement son père? Qui sait combien de temps va s'écouler avant que sa mère lui fasse un coup similaire. Et moi dans tout ça? Rien. Tout simplement. J'essayais de faire le vide dans ma tête, essayant de reprendre contrôle de mes émotions et de mon corps inerte, regardant dans le vide. Soufflant un grand coup, je tentais de m'exprimer.

-Et maintenant? On fait quoi? Je dois faire quoi?

C'est vrai ça, qu'est ce que je devais faire? Les regarder? Partir d'ici? Rester? La prendre dans mes bras?  Incapable de prendre une décision, je restais au loin, me recroquevillant dans un coin, observant une famille se recomposer en face de moi. Au moins, elle avait une mère maintenant, c'est ce que je me dis. Me remémorant tout les souvenirs avec elle, je me rendis compte que plusieurs fois, j'ai douté d'elle, de ses dires, alors que je ne comprenais pas son comportement, et cette fois, ça devait changer.

-Je me fiche du procès et de ses. Je veux juste ma Chelsea. Je la connais depuis mes 6 ans, je sais que c'est quelqu'un de bien. J'ai confiance en elle, et surtout, ce n'est pas une menteuse.

"J'ai pas menti" "Je ne mens pas" Plusieurs fois, elle m'avait dit ces mots. Aujourd'hui, il est temps de lui montrer que je la crois, et que j'avais confiance en elle, tout comme elle pouvait avoir confiance en moi.

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J'avais beau vouloir l'aider, Chelsea me dit que je ne pouvais rien faire et cela me faisait mal. Pourquoi j'étais incapable de faire quoique ce soit? Cette impuissance, ça m'énervait, je voulais que ça change, je voulais tout changer. Elle s'exprima à nouveau, disant que rien n'avait d'intérêt pour elle, et petit à petit, c'est mon monde qui s'effondrait. Tout ces moments passés ensemble, toutes ces années, rien ne comptait pour elle? Non, ça je ne pouvais le croire, je ne pouvais pas l'accepter, c'était au delà de mes forces. Sa voix était vide et faisait mal à entendre, quand bien même elle n'était pas très expressive en temps normal. Dans son regard, il n'y avait que le néant et l'absence totale de chaleur. J'étais désemparé face à cette situation qui dépassait mon entendement, tandis que chaque parole de l'australienne l'enfonçait un peu plus dans le désespoir. Ce genre de paroles, ça ne m'inspirait rien de bon, et quand elle partit de la pièce, demandant à ce qu'on la laisse tranquille, je me levais rapidement, tentant de la retenir, en vain.

-Chelsea, attends!

Trop tard, le seuil de la porte était déjà franchi et rapidement, des bruits de courses raisonnèrent. Elle s'était enfuit, et pour être honnête, je n'arrivais plus à courir, mentalement épuisé par ce qu'il venait d'arriver. Néanmoins, il fallait que je la retrouve au plus vite. C'est alors que sa mère m'adressa la parole à son tour. Elle aussi, avait été victime de ce monstre qu'était cet homme, et quand elle me demanda le lien que j'avais avec elle, je m'arrêtais, juste en face de la porte, me retournant.

-C'est ... c'est une bonne amie d'enfance. Je la connais depuis mes 6 ans donc je la connais plutôt bien ...

Ça restait quand même sa mère, je n'allais pas lui dire tout ce que je ressentais pour sa fille, le moment était particulièrement inapproprié, surtout qu'elle venait à peine de la revoir. Je voulais malgré tout lui prouvait que je tenais à sa fille et que son père ne l'avait pas totalement modelé.

-Avec moi, elle a découvert la musique, le cinéma, l'amusement et on a beaucoup parlé ensemble. C'est tout ce que j'ai pu faire pour l'aider. Et ça, aucun procès ne pourra jamais me le retirer.

Qu'elle ait été condamnée pour quelque chose, je m'en fichais. Elle devait avoir ses raisons et beaucoup de personne seraient devenues folles face à cette situation. J'ouvris alors la porte, écoutant les informations de la mère de Chelsea. Juste avant de la passer, je m'excusais de mon départ soudain.

-J'aimerais beaucoup discuter avec vous, mais malheureusement, ce n'est pas le moment, veuillez m'excuser. Si on a l'occasion de se reparler une nouvelle fois, ça serait avec plaisir.

Je sortis alors de la pièce, sauf si on arrivait à me retenir avec des informations capitales où par la force. Dans le cadre où personne ne me stoppait dans mon élan, je fonçais dans la cour, afin de chercher Chelsea du regard. J'avais beau crier son nom de toutes mes forces, connaissant son endurance, elle était sans doute bien loin. Je continuais à la chercher du regard, espérant à tout moment ce visage si familier.

Codage par Libella sur Graphiorum