À droite, l'école et ses élèves normaux, comme tout le monde.À gauche, le centre de redressement pour jeunes dangereux.Maintenant réunis, pour le pire.
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L'avion avait atterrie y a deux heures. Un taxi nous avait tous déposé dans nos logements de fonction (RP solo à venir). Ils étaient tous pressés d'aller au commissariat, mais pas moi. Alors, puisque nous avons quartier libre pour la journée, je décide d'aller faire ce que je devais faire...La retrouver. Vincent m'avait donné un bout de papier plié en quatre. C'était l'adresse de Midori. Apparemment elle ne donnait plus de nouvelle à ses parents et sa mère avait demandé à la mienne de faire en sorte que j'aille la voir. J'hésitais, c'est elle qui avait coupé les ponts, c'est qu' y avait une raison. C'est comme ça que je me suis mis à marcher seul dans les rues de Londres. Je me dirigeais vers l'adresse en réfléchissant, près à me dégonfler, quand je vis une scène qui ne me disait rien de bon. Un mec louche les mains dans les poches, qui suivait discrètement une gamine...Elle avait seize ans...peut être moins je sais pas, mais elle semblait se rendre compte que ce mec la traçait. Je jette un œil à la rue qui devait me mener à mon amie d'enfance, ma conscience de flic me rappelle à l'ordre et c'est ainsi que je me met à suivre le binôme discrètement. Je suis habillé en civil alors il se doutera de rien.
"Une chasse excessive est un plaisir sanguinaire." [Proverbe danois]
Mercredi 22 avril 2020 15h00
La Gifted s’était levée tôt pour aller dans sa salle de musique pour réviser ses partitions en vue de faire un prochain concours pendant les grandes vacances. Elle était en tenue civile, petite jupe et escarpins, petit chemisier en haut. Elle avait fait une longue session et désirait prendre un thé dans un des nombreux salons de Londres avant de rentrer profiter de ses colocataires et de sa soirée pour bien préparer son retour en cours. Elle sent le soleil chauffer sur sa peau, profitant de l’instant avant d’entendre des pas derrière elle. Loin d’être apte à la psychose elle finit quand même par accélérer les pas sous la musique qu’elle semblait entendre. Un son répétitif. Un son qui faisait écho à ses propres pas.
Peut-être avait-elle vu trop de films d’actions…? Elle finit par sortir son téléphone, observant l’homme qui la suivait. Une rue. Deux. Cinq. Et la panique s’installa lentement en elle. Assez pour qu’elle accélère ses pas. Assez pour qu’elle regrette un peu de ne pas avoir suivi ses cours de sport. Il accélère avec elle. Elle l’entend. Elle a toujours eu une bonne audition.
Et pourtant, lorsqu’il s’approcha même en le sachant, elle se retrouva figée. Elle sentit son sac-à-main quitter son épaule et - par un réflexe qu’elle ne saurait expliquer - attrape la hanse et se laisse crier.
Je continuais de les suivre et j'espérais me tromper. En plus ce mec serait totalement idiot d'attaquer quelqu'un en plein jour. Mais peut-être que les Anglais sont encore plus stupide que les Américains.
J'observe la scène en gardant mes distances et lorsqu'il attrape le sac de l'adolescente, je soupir en marmonnant.
« Donc Ici , ils sont encore plus bêtes... »
L'adolescente se met à crier et c'est donc une porte ouverte pour moi. C'est un flagrant délit et vu que je suis pas en service, je vais pouvoir intervenir sans problème vu que je donne un coup de main à la gamine. Je cours et sans prévenir, j'aggripe le bras de l'agresseur afin de lui faire une clef de bras en le coinçant dans son dos dans un craquement sourd.Aucun gloire, le mec est un gringalet et l'effet de surprise me permet d'avoir le dessus. Je m'adresse à lui alors qu'il râle car je lui fais mal.
« En plein jour t'es sérieux ? Et vous Miss ça va ? »
"Une chasse excessive est un plaisir sanguinaire." [Proverbe danois]
Mercredi 22 avril 2020 15h00
Marie tremblait. Elle s’était naturellement repliée sur elle-même, croisant ses bras autour de son sac, la voix résonnant. Elle observa un type courir et attraper le mauvais voleur. Elle mit un long moment à comprendre. Elle n’arrivait pas à comprendre ce qu’il s’était passé. Il l’avait arrêté? Il était venu l’aider? Il avait réagi très vite non? C’était un policier? Elle était sauvée? Son visage avait fini par se relever pour voir l’homme qui avait un accent. D’où venait-il?
Elle se relève en l’observant longuement, le regard rouge, prête à pleurer. Elle renifle, tremble, hoche lentement de la tête, serrant contre elle son sac à main. Il avait le bras du mauvais voleur entre les siens et dans son dos à lui. Lui le voleur. Pas le sauveur. Il lui semble qu’il y a eu un craquement. Il lui semble. Et pourtant elle hoche de la tête sous sa question.
– Oui… Je… Je crois… Je… Je vous remercie…. Monsieur… C’est… euh… très gentil…
Elle papillonne du regard en observant l’agresseur. Elle semble le voir, mémoriser chaque trait de son visage et, en même temps, ne pas le voir et observer le vide.
– Est-ce que je peux… vous aider? Appeler la police… ou une ambulance…?
La gamine me repond qu'elle va bien et j'en suis rassuré. Je continus de tenir avec vigueur cet espèce de pick pocket de bas étage. Il gémit de douleur en me suppliant.
« Aie aie j'ai mal doucement je vais porter plainte »
La petite victime me propose ensuite de contacter une ambulance ou la police. Je relève la tête vers elle en souriant et lui répond.
« Si tu peux appeler la police, dis leurs que l'agent Banson a pris en flagrant délit un voleur dans la rue. Donne leurs l'adresse »
Je vais ensuite murmurer à l'oreille du voleur qu'il devrait se calmer s'il ne veut pas perdre son bras. Ca serait dommage surtout que je fais tout pour ne pas lui abimer le bras, mais s'il ne me laisse pas le choix je le lui briserais sans soucis. Depuis quelques mois j'en suis à un stade ou j'ai aucun scrupule face à ces gens là.
"Une chasse excessive est un plaisir sanguinaire." [Proverbe danois]
Mercredi 22 avril 2020 15h00
Marie obéit. Elle ne réfléchit pas beaucoup avant d’attraper son téléphone pour appeler la police. Elle recula. Instinctivement, elle s’éloignait de l’agresseur. On décrocha.
– Bonjour… Oui… non non… J’ai… On a tenté de me voler mon sac… Et… Monsieur Banson m’a aidé… Oui… Oui Monsieur… Oui… Où je suis…? Euh… Je vous demande une seconde...
Elle observa rapidement l’endroit. Une plaque, une plaque. Le nom d’une rue… N’importe quoi! Elle se décala dans une intersection qu’elle indiqua. Quand elle raccrocha, elle ne put retenir un soupir. Elle revint lentement vers le policier.
– J’ai appelé vos collègues Monsieur Banson… Ils m’ont dit qu’ils enverraient quelqu’un pour vous aider… Et pour que je porte plainte si j’en ai envie…
Elle serrait contre elle son sac, observant le voleur qui semblait ne plus se débattre. Elle ne voulait pas porter plainte. Il n’y avait pas “mort d’homme” comme on dit. Tout se finissait bien. Pourtant elle ne savait pas comment le remercier… Elle devait le remercier. Elle sortit un carnet pour noter plusieurs dates, plusieurs lieux. Et elle attendit que les renforts arrivent pour le lui donner.
– Je m’appelle Marie. Marie Sue. Je vous remercie encore une fois… Je… Je n’ai pas grand chose… Mais si vous voulez, je fais des concours de piano… Si vous le pouvez, je serais ravie de vous jouer quelque chose!
Maintenant que cet idiot est calmé, je me relève en le laissant sur le ventre les mains attachés dans le dos. La gamine venait de raccrocher son téléphone et elle m'explique que du renfort allait arriver. Je m'adosse contre un mur alors qu'elle griffonne sur un carnet. Au loin au bout de quelques minutes j'entends une sirène signe qu'une voiture arrive. C'est là que la gosse me tends un papier. Je vois des dates, des lieux et je comprends pas trop ce qu'elle veut me faire comprendre. Les explications arrivent vite et je la remercie avec un sourire en répondant.
« Avec plaisir Marie. Je m'appelle Ryan. Si un jour tu as un soucis n'hésite pas à me demander au commissariat »
Une fois les renforts arrivés, je les laissent prendre le voleur et j'informe celui qui gère l'assistance.
« Vole à l'arraché. Je sais pas si la petite va porté plainte mais elle semble pas blessé »
Je passe à côté d'elle et je lui pose une main sur la tête en signe de protection en lui disant.
The Wiesel Den 
![Bye bye Californie [Marie] Tbab](https://zupimages.net/up/21/15/tbab.png)
