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I'm ɓɾOKɘɳ [ft. Nick Ballentine]

Jun de Sèze
Londres |:| Chanteur
Jun de Sèze
Sexe : Homme
Identité de genre : Gender-fluid
Orientation sexuelle : Homosexuel
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Age : 26
Taille / Poids : 1m63/47kg
Né(e) le : 24/04/1998
Date d'inscription : 14/01/2020
Pays d'origine : France
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Famille : Mère : Barbara de Sèze / Père : William de Sèze
Situation amoureuse : Célibataire
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Rp terminé (tout public)
Sam 7 Mar - 16:11
Jun de Sèze
I'm ɓɾOKɘɳ

"If you just believe in me. I will love you endlessly. Take my hand. Take me into your heart. I'll be there forever, baby. I won't let go. I'Il never let go."

Voilà les paroles du passage que je visionne de ma propre apparition télévision datant maintenant de quelques petites années plus que nostalgiques. Ce moment où j'avais un corps, une silhouette acceptable. Ce moment où j'avais une voix, un talent indéniable pour la chanson. Ce moment où j'avais une âme, une vraie. Et non celle que j'ai vendue au diable en trahissant tous ceux que j'aimais en plus des principes mêmes que la vie nous fixe automatiquement si l'on désire se conduire en tant que bon citoyen.

Et maintenant regardez ce que je suis devenu ! Outre le fait d'avoir brisé le cœur de mon petit ami ainsi que fait chuter ma notoriété ou, tant que nous y sommes, d'avoir sombré dans un abus de substances néfastes pour mon quotidien et ma carrière, je sens que je ne vais pas pouvoir m'en sortir.

Pourtant, il y a un homme qui, je le pensais, avait la carrure faite pour m'aider à remonter. Seulement, c'est injuste de devoir lui faire subir les conséquences des fautes de jeunesse que j'ai faites. Ça serait dégueulasse de lui charger les bras de tâches ne servant qu'à améliorer ma qualité de vie, à rendre mon apparence d'antan et à rallumer la flamme de la célébrité qui s'est endormie. Il a certainement d'autres choses plus intéressantes et plus importantes à faire. Il vaut bien mieux que ça. Et puis, qu'y gagnerait-il, à m'aider ? Pas grand-chose, si ce n'est que la satisfaction d'avoir réussi à relever une star en pleine dégringolade. Wow, LA récompense du siècle.

Non, la vérité c'est que je suis bel et bien condamné et que j'arrive encore à faire preuve d'une telle bassesse ainsi que d'un tel égoïsme, pensant que d'autres viendraient m'aider ou pire devraient m'aider dans mes tourments que j'ai moi-même créés. Répugnant. Affligeant. Pitoyable. Les gosses de riches dans toute leur splendeur et en plein dans le cliché les concernant. Toujours là à chouiner dès que la vie ne se plie pas à leurs bons vouloir, à toutes leurs exigences et à leurs caprices auxquels ils ont toujours été habitués. Bercés depuis l'enfance sans jamais connaître le manque, la contrariété, ni même parfois la douleur. Plus ils sont riches, plus ils sont imbuvables et plus ils sont insipides et mous du genou.

Comme vous vous en rendez compte, je suis vraiment prisonnier de l'étreinte de la déprime et cela fait maintenant plusieurs jours que je n'ai plus donné de nouvelles à mon nouveau coach sportif personnel : Nick Ballentine. J'ai d'abord prétexté une absence d'ordre familiale le jour de la Saint-Valentin or qu'il n'en était rien et depuis je n'ai plus ni osé, ni voulu reprendre contact. Par honte ? Par besoin ? Par lâcheté ? Tout est bon, tout est plausible.

En clair, je me cache du reste du monde, honteux de ce que je suis devenu, mais en agissant de la sorte, je m'interdis moi-même de trouver une solution à mon problème, je me ferme finalement les portes me permettant de m'extraire de cette spirale infernale. Non, en attendant, je me lève tard dans la journée avec la mine déconfite et d'humeur maussade. Je ne prends plus la peine de déjeuner parce que j'en n'ai ni l'envie, ni la force. Peut-être que ça me permettra de faire dégonfler ces kilos en trop. Mais à côté de ça, je me jette sur l'alcool que je trouve dans les placards, le frigo ou la cave. Rien ne sera assez mauvais pour me permettre d'oublier ma situation. Alors je passe ma journée à picoler, à déprimer, à pleurer, en me demandant finalement s'il ne serait pas plus judicieux et plus simple pour tout le monde d'en finir ici et tout de suite. Je ne souffrirais plus, mon entourage -ou du moins ce qu'il en reste- non plus. Les médias, eux, joueraient aux hypocrites en me regrettant, mais je m'en fiche, je ne serai plus là pour le voir, le lire ou l'entendre. Seule ma famille, enfin, mes parents viendraient à en être détruits, mais je m'en fiche tout autant. En tant que parfait égoïste que je suis depuis le début, je me dois de continuer d'exceller dans ce domaine et ne penser qu'à moi, qu'à mon bien-être.

Et lorsque je relève la tête sur cet écran plat accroché au mur, sur lequel l'image qui est mise en pause me montre le visage d'un jeune homme épanouit à qui tout semble sourire, je me demande sérieusement comment on peut en arriver là.

Je saisis d'une main, sur laquelle un de mes doigts est pansé à la suite du petit incident du jour dédié aux amoureux, mon téléphone tandis que dans l'autre est soutenue une coupe de champagne. Je vérifie mes messages et remarque que Nick m'en a laissé un, s'inquiétant certainement de mon silence ressenti depuis notre premier entrainement. Cependant, je n'ai pas le courage de répondre et laisse tomber mon téléphone sur le canapé dans lequel je suis allongé, même pas habillé, simplement vêtu d'un peignoir blanc.

Je ferme les yeux et soupire, le cou contre le rebord du divan, toujours perdu dans mes pensées. Les minutes sont longues et le silence est pesant... je finis par m'assoupir, laissant la coupe presque vide que je tenais se renverser à terre, certainement abattu par l'alcool. Dès lors, je me replonge dans mes songes jusqu'à ce qu'une sonnerie insistante me tire mon sommeil.

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Nick/Ellia Ballentine
Londres |:| Coach / Handball
Nick/Ellia Ballentine
Sexe : Autre
Identité de genre : Gender-fluid
Orientation sexuelle : N : Bisexuel / E : Aro-asexuelle
Messages : 362
Age : 26
Taille / Poids : N : 1m83, 82kg / E : 1m65, 57kg
Né(e) le : 18/04/1998
Date d'inscription : 01/11/2018
Pays d'origine : Etats-Unis
Nationalité : Américaine
Famille : Nick et Ellia sont jumeaux, leurs parents sont Holly Ballentine et Cahel McKelly. Nick a un fils de 7 ans, Rihei Ritsuda.
Situation amoureuse : N : En couple avec Jun / E : Célibataire
Personnage sur l'avatar : N : Rin Matsuoka / E : Shibuya Rin
Couleur(s) de parole : N : #EF2F3C / E : #C173B6
Doubles comptes : Martel, Alix, Roxanna, Jesse, Chelsea, Alwyn, Naev, Zelda
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Mar 10 Mar - 14:03
Nick/Ellia Ballentine
Nick Ballentine
Univ |:| Licence 3
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«  I'm ɓɾOKɘɳ »
Nick
Jun
18/02/2019
Toujours pas de nouvelles... Ça ne l'aurait pas énormément surpris venant de quelqu'un d'autre, mais Jun lui avait toujours répondu jusque là. Depuis la saint-valentin, c'était silence radio. Quelque chose n'allait pas. Est-ce que sa visite à sa famille s'était mal passée ? C'était pour ça qu'il avait annulé leur séance du 14 mais... est-ce que c'était vraiment le cas ? Bien sûr, ça ne faisait que quelques jours qu'il n'avait pas de réponse, mais on parlait de quelqu'un qu'il avait trouvé effondré dans un bar, persuadé que sa vie n'en valait plus la peine. Pas la bonne personne à laisser seule, donc.

N'y tenant plus, Nick quitta sa chambre étudiante et prit le premier bus qu'il trouva pour rejoindre le quartier de Jun. Il n'aimait pas ce silence, ça ne lui disait rien qui vaille. Il lui renvoya un message pour prendre des nouvelles en s'asseyant, mais il n'avait pas eu plus de chance qu'avec les précédents : quand il arriva dans le bon quartier, il n'avait toujours aucune réponse. Il soupira. Il avait bien fait de venir.

Nick rangea son téléphone dans sa poche et se dirigea vers la villa de son ami. Heureusement qu'il connaissait son adresse. Alors qu'il s'apprêtait à sonner, il repéra une silhouette à l'angle de la clôture et fronça les sourcils. C'était quelqu'un de trop caché pour ne pas être louche. Suspicieux, il s'écarta de la porte de la façon la plus innocente possible jusqu'à atteindre la personne dissimulée. L'appareil photo autour de son cou, les lunettes de soleil et la capuche ne laissaient pas beaucoup de doute sur ses intentions. Nick le saisit par le bras. "Casse-toi." L'homme sursauta et se tourna vers lui. "V... vous êtes qui, vous ?" "Rien qui te regarde. Maintenant dégage. Avant que je détruise ton gagne-pain." Il jeta un œil menaçant à l'appareil photo et l'homme fronça les sourcils. Mais devant sa carrure, il sembla hésiter, puis décider que ça n'en valait pas la peine et dégagea son bras avant de s'en aller sur un dernier regard noir. "Connard..." marmonna-t-il.

Une fois certain que le gars ne reviendrait pas, Nick retourna vers l'entrée pour enfin sonner. Il jeta un œil à sa montre. À cette heure-là, aucune raison qu'il ne vienne pas ouvrir, à moins qu'il lui soit vraiment arrivé quelque chose. Il se mordit la lèvre, tapant nerveusement le dos de ses doigts au creux de sa paume. "Jun ? Jun, c'est moi !"
Il s'inquiétait pour rien... pas vrai ?
Nick parle en #EF2F3C et en #F5634A (japonais)
Ellia parle en #C173B6 et en #A98BA0 (japonais)
Martel pour Indarë


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Jun de Sèze
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Jun de Sèze
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Rp terminé (tout public)
Sam 14 Mar - 18:05
Jun de Sèze
I'm ɓɾOKɘɳ

Entre éveillé et endormi, je nage en pleine somnolence. Un son a retenti. C'est celui de la porte. Il me tire de mon état de sommeil léger, bien que plus puissant qu'on ne pourrait le croire. Complètement abattu par l'alcool que j'ingurgite depuis des jours, je peine à me sortir de cette étreinte si douce, si agréable... Elle, au moins, elle me permet de quitter l'atrocité de la réalité. Elle, au moins, elle me permet d'être heureux, de rêver à des belles choses autres que le son de cloche de ma cuisante défaite.

Moi qui pensais conquérir le monde, il aura suffi d'une baisse de garde et d'une naïveté trop volumineuse pour enterrer mon royaume même pas complètement terminé.  

Avec difficulté, je me tourne sur mon canapé, les membres lourds et engourdis, la tête bourdonnante et les yeux difficilement ouvrables. D'un mouvement du pied posé sur la tapisserie blanche et douce du salon, je frôle le verre que j'avais laissé glisser de ma main au moment où je me suis assoupi, le faisant rouler légèrement plus loin qu'il ne l'était. D'une main mollassonne et hasardeuse, je cherche mon téléphone portable afin de checker si aucun appel de grande importance n'a été manqué. Tout en cherchant cette merveille technologique, une voix retentit au-travers de la porte. Une voix masculine. Elle s'adresse à moi. Elle prononce mon prénom.

D'un air interrogateur, je me redresse tant bien que mal et fixe la porte d'entrée, croyant rêver. Puis, elle retentit à nouveau et rien qu'au timbre de voix, je peux reconnaître celle d'un homme et visiblement celle d'un homme qui me connaît et connaît mon adresse.

Je me hisse alors vers le haut en prenant appui sur le fauteuil, la table basse, peu importe. Tout est bon pour me permettre de m'aider à me mettre debout, me permettant ainsi d'aller voir qui est cette personne qui s'est décidée à me rendre visite.

Lentement, j'arrive à la porte d'entrée que j'entre-ouvre afin de jeter un regard à cet homme qui me veut quelque chose. Le regard fatigué et embué, je cligne des yeux et fronce les sourcils, croyant que tout ceci m'aidera à y voir plus clair. Cependant, j'arrive toujours à percevoir les couleurs et la rougeur de la chevelure de la personne qui se dresse face à moi me met la puce à l'oreille quant à l'identité de celui à qui j'ai à faire. Perplexe et perdu, j'ouvre un peu plus la porte tout en balbutiant quelques mots.

- N-Nick... ?! M-Mais que fais-tu ici ?

Effectivement, il n'était pas programmé qu'une telle visite ait lieu, surtout en ce jour où aucun entraînement n'avait été prévu. Il est donc assez étonnant de le voir débarquer ici à l'improviste. La boisson m'aurait-elle fait louper un rendez-vous ?

- J-Je... Hum... J'ai loupé un entraînement ?

Cela doit se lire sur mon visage que je ne suis pas psychologiquement présent dans la conversation. Et quand bien même cela ne serait pas le cas, l'intonation éloignée qui est employée et ma gestuelle en disent long sur mon état général. Comme ailleurs et littéralement à côté de la plaque, je réagis avec lenteur et décalage alors qu'il n'a jamais été dans ma nature de faire preuve d'autant de prudence en ouvrant la porte à une personne. Semblable à un temps de guerre ou à une personne éprise de paranoïa, je semble hésitant quant à l'idée de laisser celui qui m'a ramassé à la petite cuillère dans un bar et qui incarne très certainement la bonté dans son état le plus pur entrer chez moi. Il arrive même que je jette quelques regards inquiets par-dessus son épaule, pris par la peur d'être épié, photographié, filmé ou mis sous écoute.

Après un certain silence assez pesant ou un temps d'attente qui me laisserait passer pour un type complètement fou, je réagis avec cette même absence depuis le début de la conversation en lui demandant s'il désire entrer. Tout en plaçant ma main blessée sur l'extérieur de la porte afin de plus grandement l'ouvrir.

- Je... Je t'en prie.

Machinalement, je tends le bras vers l'intérieur de mon chez moi en lui proposant d'entrer et je lui offre un sourire forcé alors que nous savons tout aussi bien l'un que l'autre que cette tentative de cacher la misère est royalement loupée.

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Nick/Ellia Ballentine
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Nick/Ellia Ballentine
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Mar 17 Mar - 1:36
Nick/Ellia Ballentine
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Nick
Jun
18/02/2019
Il ne s'attendait pas à le trouver d'un un état phénoménal, évidemment. Mais il ne s'attendait pas à ça pour autant. Devant l'absence de nouvelles et de messages, il pensait trouver Jun mal en point, ou peut-être ne pas le trouver du tout. Là, il faisait face à un jeune homme dans un état aussi désastreux - voire même pire - que la première fois qu'ils s'étaient rencontrés. Quelque chose n'allait vraiment pas. Pourquoi avait-il lâché prise et sombré à nouveau du jour au lendemain ? Quelque chose avait dû le faire craquer. Pas forcément grave, mais quelque chose.

"Ça fait des jours que tu ne me réponds pas", dit-il comme seule réponse à ses deux questions perdues. Et oui, il avait raté un entraînement, celui du 14, et Nick commençait à se demander s'il était vraiment allé voir sa famille, ou s'il était dans cet état depuis plusieurs jours. Sans doute la deuxième possibilité, malheureusement... Loin du jugement, il s'inquiète pour lui. Combien de verres – ou de bouteilles – a-t-il bu avant de venir ouvrir la porte ? Pendant la semaine ? Les regards inquiets qu'il lançait à l'extérieur laissaient sous-entendre qu'il était au courant de la potentielle présence de paparazzis autour de chez lui. Autant dire qu'ils ne l'avaient probablement pas lâché. Nick n'en était que plus content d'avoir viré celui qu'il avait surpris un peu plus tôt.

Jun finit par lui ouvrir la porte, lentement. Beaucoup trop lentement. Ça donnait un indice assez visible sur la quantité d'alcool qu'il avait dû ingérer. Nick soupira légèrement. Il aurait dû venir prendre de ses nouvelles plus tôt, ça lui aurait évité de s'enfoncer à ce point. D'un coup, il tiqua. Son regard venait de se poser sur sa main blessée. Il s'était... coupé ? Probablement, la plaie n'avait pas l'air assez grande pour que ça soit autre chose. Il mit quelques secondes à en détacher ses yeux, avant de finalement le suivre à l'intérieur.

L'état de chez la maison était à l'image de l'état de son propriétaire. En désordre, pas soigné, avec un malaise visible d'origine inconnue. C'est seulement là qu'il remarqua sa tenue, le simple peignoir blanc qui lui tenait lieu de vêtement depuis probablement un moment. Nick s'adossa près de la porte, l'air simplement inquiet, tandis que son regard courait dans la pièce. "Depuis combien de temps tu es dans cet état ? Il s'est passé quelque chose ?" Il suffisait d'un rappel, d'un souvenir, d'un petit événement mineur pour saper la motivation qu'il avait tant bien que mal réussi à réunir. Un œil posé sur la télé lui fournit un semblant de réponse. Probablement un souvenir remonté à la surface, donc...
Nick parle en #EF2F3C et en #F5634A (japonais)
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Jun de Sèze
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Rp terminé (tout public)
Sam 21 Mar - 19:05
Jun de Sèze
I'm ɓɾOKɘɳ

Honteux. C'est tout simplement comme ça que je me sens. Honteux de lui montrer cette décharge. Honteux de me montrer ainsi face à lui. Honteux de l'avoir finalement laissé sans nouvelles pendant des jours entiers alors qu'il aurait peut-être été plus simple, autant pour lui que pour moi, de nous retrouver pour une séance de sport servant de défouloir ou encore d'organiser un simple rendez-vous histoire de discuter, de lâcher prise et d'exprimer toute cette rage, toute cette tristesse et toute cette frustration qui sommeillent en moi et me déchirent de l'intérieur... qui m'empêchent de reprendre goût à la vie.

Il entre et tombe nez-à-nez avec cette porcherie sans nom où vers brisés, renversés ainsi que bouteilles vidées jonchent le sol tout en signalant au grand sportif à quel point la détresse est visible, à quel point le mal-être est présent et à quel point le laisser-aller a pris possession de ma vie tout entière.

Quand il me rappelle et me met sous le nez le fait que cela fait des jours qu'il se retrouve sans nouvelles de ma part, je ne réponds pas. Inhibé par l'alcool qu'il me reste dans le sang et par la gêne suite à mon comportent, j'en viens presque à baisser la tête, à me recroqueviller sur moi-même. D'ailleurs, je me tiens les bras et les serre contre ma poitrine, le regard fuyant celui qui se trouve devant moi. Lui qui respire la vie, le sain et le propre, comment suis-je censé me sentir ? Comment suis-je censé réagir ? Je ne sais pas.

Trop occupé à m'enfoncer toujours plus profondément dans les abysses du désespoir et de la honte, je ne fais même pas attention à son regard qui fixe mon doigt blessé, celui-ci datant du fameux 14 février. Il aura suffi d'un reflet niché dans un miroir, d'une réalisation trop barbare et d'un verre à la main pour que ce délicieux cocktail aromatisé à la souffrance finisse par me pousser à quasi-volontairement me faire du mal.

S'il connaissait les détails de cette légère blessure ainsi que son histoire, il en serait rouge de colère. Ou peut-être qu'il n'y prêterait aucun intérêt. Ou alors cela le pousserait à me fuir, me prenant pour un fou, un faible et un lâche. Au fond, il n'aurait pas tort. C'est ce que je suis, non ?

Un faible...
Un fou...
... Un lâche...

Un silence pesant et meurtrier domine la pièce tandis que je suis là, appuyé contre le rebord du canapé, à réfléchir, à psychoter et à mentalement me lamenter. Finalement, je prends une brève inspiration donnant comme indication que je m'apprête à répondre à sa question portant sur la durée de mon état. Ensuite, je me rétracte un instant, me penchant moi-même sur la réponse. C'est vrai, ça, depuis combien de temps suis-je dans cet état ? Les jours finissent par tous se ressembler, de quoi s'y perdre avec une incroyable facilité.

Finalement, après ce moment de blanc, je trouve la force et le peu lucidité qu'il me reste pour prendre la parole. Dans un élan bien trop calme pour la personne que je suis, le quasi-monologue qui suit m'arrache un soupire de douleur. Ma voix est enrouée, elle est blessée... autant par l'alcool que par les fortes émotions du moment ou encore par les pleurs des précédentes nuits.

- Je... Je ne saurais le dire... Peut-être un mois... ?

Il est évident que les substances néfastes que j'ingurgite bien trop régulièrement me font perdre la notion du temps et, par ailleurs, me poussent dans mes retranchements en me laissant hésitant ainsi que sans réponses face à une question qui n'est pourtant pas si compliquée.

Tout en levant ma main devant moi, je semble me perdre en la regardant, en la détaillant. Hypnotisé par la blessure que je me suis, au fond, moi-même infligée, je repense à ce jour tragique qui a causé cette coupure.

- C'est marrant... Il suffit d'un événement qui paraît pourtant anodin et voilà que...


Je marque une pause à mon discours, lève les yeux vers le ciel, passe ma langue sur mes lèvres pour les hydrater et m'éclaircit la gorge avant de reprendre là où je me suis arrêté.

- Et voilà que tout son monde semble parfaitement s'écrouler. Enfin, soyons d'accord pour dire que dans mon cas, c'est plutôt achever ce qui tient encore debout.


Un léger rire jaune retentit tandis que je me redresse et finis par directement m'adresser à lui, à celui qui m'écoute depuis le début, à celui qui est en ce moment-même adossé près de la porte d'entrée, sans jamais le regarder dans les yeux.

- Je sais ce que tu penses de moi... Tu te dis que je ne suis qu'un gosse de riche pourri gâté qui fait sa petite crise de princesse parce qu'il n'a pas ce qu'il souhaite. Parce qu'il se rend compte que la vie ne lui est pas présentée sous une cloche perlée de diamants ou emballée dans une boîte nouée d'un ruban doré. Tu te dis certainement que je suis aussi répugnant à l'intérieur qu'à l'extérieur.

Une autre pause est marquée.

- Je n'ai même plus la force de me défendre. Par manque de volonté ? Pour cause de batteries non-rechargées... vidées ? Ou finalement parce que tu as raison ? Parce qu'ils ont tous raison ? Que les articles qu'ils écrivent sur moi depuis bientôt plus d'une année entière sont fondés ?

Une larme réussit à quitter son nid et à perler le long de ma joue. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, elle est sincère. Bien que je sois connu pour mon tempérament de diva ou de célébrité capricieuse, je ne suis pas un acteur et encore moins un comédien. S'il m'est arrivé de jouer sur mon comportement pour me satisfaire, embêter ou simplement donner aux gens ce qu'ils désiraient, je n'arrive pas encore à le faire pour ce qui est de mes émotions. Lorsque je souris, cela signifie que je suis heureux. Lorsque je pleure, cela signifie que je suis triste.

- Il ne faut pas croire que je ne suis pas un tantinet présent quand bien même je me bourre la gueule du matin au soir. Il ne faut pas croire que je ne ressens rien malgré mes états déplorables. Il ne faut pas croire que je ne suis pas au courant de l'actualité alors que je suis cloitré chez moi. Peut-être que de leur point de vue, j'ai la vie facile. Que d'après eux, l'argent coule à flot et étant donné que j'ai un toit, de quoi me nourrir et une famille, le reste importe peu, non ? Pas pour moi.


Je secoue la tête tout en concluant ma phrase ainsi qu'en serrant les poings, veillant cependant à ne pas appuyer sur mon index, zone où se situe ma blessure. Une énième pause se marque avant que je ne revienne m'asseoir sur le canapé que j'ai eu tant de mal à quitter tout à l'heure et que je ne replonge mon regard sur la télévision, sur cette image qui est à l'arrêt.

Le silence pesant qui régnait juste avant reprend ses droits jusqu'à ce que l'un de nous deux finisse par le briser de sa voix. De mon côté, je ne sais même pas si je possède encore assez d'énergie et de volonté pour m'aventurer à nouveau dans mes souvenirs déchirants. Alors j'attends... mais quoi au juste ?

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Nick/Ellia Ballentine
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Jun
18/02/2019
Un mois... un mois qu'il était dans cet état, à se laisser sombrer et à regarder le monde l'emporter et s'écrouler autour de lui. Nick eut un pincement au cœur, rappelé plusieurs années en arrière. Ellia qui essayait jour après jour de lui parler, de le faire parler, de le tirer hors de sa chambre, hors de son lit, hors du coin sombre où il passait ses journées à se morfondre dans la douleur qui lui opprimait la poitrine, qui lui tiraillait le coude, qui lui consumait l'esprit. Tous ceux qui avaient voulu le relever et qui avaient échoué, les uns après les autres, jusqu'à Rihei. Jusqu'à ce qu'il trouve une raison de se remettre à avancer. Anko n'avait été qu'un sursaut qui l'avait un instant sorti de sa déprime, mais rien de suffisant pour qu'il ne replonge pas peu de temps après. Était-ce ça qu'il avait été ? Un sursaut temporaire qui l'avait un instant motivé mais qui n'avait pas su le retenir ? Probablement. Mais s'il ne trouvait pas de vraie raison de survivre, alors rien ne le tirerait de l'eau suffisamment longtemps. Le regard de Nick se posa sur l'écran. Ça avait été ça, sa raison de vivre. Pouvait-il la retrouver ? Jun avait toujours plus de chance que lui de reprendre sa vie d'avant, mais il fallait qu'il y croie. Comment y croirait-il ? Il n'était pas dans l'état pour...

"Jun..." Un gosse de riche pourri gâté ? Non. Sa mère aurait pu le penser – et encore, il n'était même pas sûr qu'elle en aurait été capable en le voyant dans cet état – mais jamais il n'aurait jugé la détresse de qui que ce soit. Il connaissait trop bien. L'impression que la vie n'a plus aucun sens, que plus rien n'a de raison d'être, qu'on est encerclé par des murs avec aucune possibilité d'avancer, pas plus que de remonter en arrière. "Arrête..." Il posa doucement une main sur son épaule pour essayer de l'apaiser un peu. Il ne voulait pas qu'il pense ce genre de choses, mais il ne pouvait pas juste le nier en bloc. Ça ne marchait pas comme ça, malheureusement. Sinon ça serait si simple...

Nick vit une larme rouler sur sa joue et sa gorge se serra un peu. C'est presque naturellement qu'il vint l'essuyer du bout du pouce, avant de lentement retirer sa main. "Je ne pense pas ça de toi. Je sais que tu ne vas pas me croire, parce que tu es dans un état où tu n'arrives à croire en rien, mais... Je sais que ce n'est pas un caprice, que tu ne fais pas ça pour attirer l'attention. Je sais ce que c'est de perdre ses rêves de vue et de revoir, encore et encore, cette période où on les avait au creux de la main..." Il se massa le coude par réflexe avant de le suivre jusqu'au canapé, s'asseyant près de lui.

Après un moment de silence, il attrapa la télécommande. "Je sais que je ne suis pas grand chose pour toi. Je sais aussi à quel point c'est énervant quand on a envie de rien d'avoir des gens autour de soi qui essayent de nous motiver à faire des choses." Il ramena ses cheveux en arrière d'une main, avant de lui tendre la télécommande de l'autre. "Je ne veux te forcer à rien. Ça ne serait qu'un sursaut avant que tu replonges parce que tu ne trouverai pas la force de t'accrocher. Si tu penses vraiment que tu ne pourras jamais retrouver ton rêve, tu peux regarder encore cette vidéo. Sinon, tu peux l'éteindre. Dans tous les cas, je resterai avec toi." L'idée de l'abandonner à sa détresse lui serrait trop le cœur. S'il avait pu rester un mois comme ça sans parler à personne, sans bouger, à se blesser et à pleurer jusqu'à ce qu'il n'ait plus de larmes, il pourrait en vivre un de plus. Deux. Combien avant que le monde lui semble tout simplement fade et qu'il décide de le laisser derrière lui ? Il n'avait pas envie qu'il en arrive là.

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Jun de Sèze
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Ven 10 Avr - 3:23
Jun de Sèze
I'm ɓɾOKɘɳ

Quel homme. C'est ce que je me dis lorsque j'entends sa voix saisir le ton de la désolation alors qu'il cite mon prénom. Quel homme. C'est ce que mon esprit n'arrête pas de répéter dans ma tête tandis qu'il pose son pouce sur ma joue en essuyant la larme qui avait réussi à s'extirper de mes yeux. Quel homme. C'est ce que mes lèvres sont prêtes à délivrer comme message après avoir entendu son monologue, dans lequel il m'épaule, compatit et tente, par tous les moyens, de me faire remonter la pente, de me faire retrouver le sourire.

Et au moment où tout son s'arrête, il me laisse face à un dilemme. Abandonner les rêves qui m'ont filé entre les doigts ou me battre pour récupérer ce qui me revient de droit. A cet instant précis, c'est un choix cornélien qui se place devant moi. Il faut dire que je ne m'y attendais pas, au même titre que sa venue fut une surprise ou que ses paroles soient inopinées.

Alors au début, je fais semblant d'y réfléchir... mais la peine est omniprésente... et la blessure trop fraiche. Intensément détruit par le monde et par mes choix, je louche sur la télévision qui trône dans le salon et lorsque mes pupilles retombent sur le sourire de la personne que je ne suis plus et que je ne serai peut-être plus jamais, je serre les dents. Si Nick n'avait pas été là, je me serais jeté dessus tel le sauvage que je suis et j'aurais personnellement veillé à ce que l'image qui y figure soit déformée, à ce que le visage de cette personne qui m'insupporte soit à jamais défiguré. Seulement, par peur du jugement et par crainte d'entièrement perdre le contrôle, je me retiens... et ça se sent. Mes sourcils sont froncés au moment où la tristesse tend à se transformer en colère.

Je soupire un grand coup, histoire de m'essayer à une évacuation de ce trop plein de frustration et d'animosité qui s'émulsionnent toutes deux en moi et qui risquent fortement de me pousser à dire ou faire des choses que je regretterai de toute façon plus tard. Pas à l'encontre de Nick, c'est certain. Cependant, à partir de ce moment-là où dans ma tête je suis persuadé que selon toute évidence, plus rien de pire ne pourrait m'arriver ou que la vie ne vaut plus la peine d'être vécue, je ne me porte plus garant de mon intégrité physique. Le mental ayant alors déjà complètement sauté.

- Je me dois d'être honnête avec toi, Nick... Je ne sais pas combien de temps j'allais encore être capable d'uniquement rester sur l'alcool et de me voir pourrir bien trop lentement à mon goût.

Mon regard se pose partout sauf sur lui et encore moins sur son visage puisque j'ai tout simplement honte, honte de tout. Et pourtant, contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce qui est dit est vrai et pensé. Hormis me délier la langue et me permettre de passer outre toute formulation se voulant moins choquante, l'alcool n'est en rien la ligne directrice de mes pensées ou de mes discours tous plus attristants, tous plus inquiétants les uns que les autres.

- Tu me comprends, je le sais... mais nos histoires sont tellement peu comparables... De ton côté, on t'a injustement et brusquement retiré ton plaisir, ton talent et ta raison de vivre. Du mien...

Je marque une pause à cette phrase, fermant les yeux pour me retenir d'éclater en sanglot, retenant les larmes qui ne cherchent qu'à être vues et entendues. Après quoi, je reprends tant bien que mal ce que j'étais en train de dire.

- J-J'ai... J'ai envie de dire que ça n'est que... que l'on récolte que ce que l'on sème. Une vie odieuse ne sied qu'à une personne exécrable, non ? C'est comme ça que ça fonctionne ? Sauf que dans ton cas... ce dicton ne s'applique pas... Non, non, non... il ne s'applique pas.

Les négations qui viennent momentanément conclure l'expression de mes pensées se font presque en chuchotant, certainement dû à l'abondance d'émotions qui s'amusent à enrouer ma voix. Je renifle doucement et contemple à nouveau cette blessure que je me suis faite et qui, dans le fond, me satisfait. Au final, seules ce genre de punitions arriveront à m'offrir un potentiel pardon face à toutes les atrocités dont j'ai été l'auteur. C'est justifié, non ? C'est normal d'agir de la sorte ?

- Tu es vraiment... Tu es vraiment un homme extrêmement gentil, Nick. Avec moi, trop. Je suis toujours surpris de constater que tu ne m'as pas encore envoyé balader... avec toutes mes plaintes... ces lamentations interminables... ma pauvre et misérable vie qui ne vaut certainement pas toute cette attention que tu m'offres...

Je me tourne sur le côté, lui faisant dos, hoquetant presque un cri de douleur, mais ne m'octroyant que comme unique possibilité un énième soupire, celui-ci se transformant en un étouffement de pleurs. Une main est posée sous ma tête, me servant de coussin, l'autre, elle, est fermée sur ma poitrine. Un nouveau reniflement se fait entendre... laissant par la suite place à une mince lâchée de prise. Je me fais silencieux... Je ne veux pas déranger... Je ne veux pas être gênant... Et pourtant... les quelques larmes qui s'écoulent le long de ma joue, en plus de me faire du bien, me poussent à me rétracter de douleur.

- D-Désolé...

Dans un élan de pure détresse, je murmure cette phrase à Nick. Pourtant, je ne sais même pas pourquoi je la lui sors, ni envers quoi ou envers qui elle est destinée. Peut-être que je m'excuse auprès de lui de ne pas l'avoir prévenu de mon état ? De lui faire perdre son temps ? De lui montrer cette facette de moi ? De n'être qu'un raté ? D'avoir échoué ? De m'être volontairement blessé ? En y réfléchissant, je lui demande de bien vouloir me pardonner de tout.

Les yeux remplis de larmes, je vois flou bien que j'observe à nouveau la main sur laquelle ma blessure est visible. Ma voix tremblante, au même titre que mon corps subit ces secousses guidées par les émotions, arrive tant bien que mal à reprendre la parole.

- Cette blessure... que je me suis infligée... poussé par le désespoir... si j'en avais le courage... je m'en ferais d'autres...

La vérité est cinglante, tout comme la situation dans laquelle je me trouve. Mais quand j'y pense, mise à part me perdre dans mes pensées les plus obscures, je n'ai, jusqu'à présent, pas pris le temps de réellement me pencher sur sa proposition. Hésitant, mais surtout bien trop encombré par la lourde tristesse qui m'accable, je peine à trouver une réponse à la question indirectement posée à travers ce choix.

- Je ne sais même pas si je peux ne serait-ce que me permettre de croire que ce rêve puisse être un jour à nouveau réalisable. Mais en même temps... il est le seul qui me maintenait jusqu'à présent en vie... Donc tirer un trait dessus ne reviendrait-il pas à purement et simplement me tirer une balle dans le crâne ?!

Finalement, je me retourne, contemplant d'abord l'écran, qui est toujours mis sur pause, puis me perdant un moment sur sa main qui détient, en sa possession, l'objet me servant à donner ma réponse. Décidant de totalement tourner mon corps vers lui, je laisse presque instinctivement, et ce en toute délicatesse, tomber ma tête sur l'une de ses épaules. Je ne réfléchis même pas au geste en question, mais je sais simplement que ce dernier m'apaise, tout comme celui qui est assis à côté de moi.


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Nick/Ellia Ballentine
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Nick/Ellia Ballentine
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Sam 18 Avr - 12:22
Nick/Ellia Ballentine
Nick Ballentine
Univ |:| Licence 3
IDENTITÉ DE GENRE :

«  I'm ɓɾOKɘɳ »
Nick
Jun
18/02/2019
Chacun de ses mots, chacune de ses paroles faisait écho à ce qu'il avait lui-même un jour pensé, dit, ou fait. S'il ne s'était pas plongé dans l'alcool, il s'était laissé dépérir, refusant de manger tout autant que de boire, sa survie garantie uniquement par l'insistance de sa famille qui refusait de le laisser en paix tant qu'il n'aurait pas avalé quelque chose. Ellia qui venait dans sa chambre, au début simplement en y posant un plateau puis qui, après trois jours sans le voir manger, avait fini par rester assise sur son lit, les bras croisés, à le fixer jusqu'à ce qu'il touche à son assiette. Et c'était pour qu'elle s'en aille qu'il mangeait, chaque jour, et qu'il avait survécu malgré sa profonde envie de cesser d'exister. À quoi bon vivre alors que son rêve n'était plus à sa portée ? Alors que sa raison même de respirer avait disparu, projetée dans le néant ? Il connaissait le renoncement. Il connaissait aussi la colère qui venait froncer ses sourcils, celle qu'il percevait dans la crispation de sa mâchoire. Celle qui, chez lui, était devenue des médailles lancées à travers les pièces comme s'il pouvait les détruire, des vitres brisées, des photos déchirées, jusqu'à ce que sa chambre ne porte plus aucune trace du champion qu'il aurait pu devenir.

Il comprenait la peur, le désespoir, la colère, la culpabilité aussi. "Tu as fais des erreurs, tout le monde en fait..." souffla-t-il. Faire un mauvais choix, briser son couple, se laisser manipuler par quelqu'un, être aveuglé par des promesses... c'étaient des erreurs, pas des crimes. Ne te blâme pas pour un escroc qui s'est servi de toi, c'est comme ça qu'ils s'en sortent. C'étaient les mots qu'il avait prononcés, le soir où il l'avait rencontré. Il les pensait toujours, et il savait que la culpabilité latente due à la dépression empêcherait toujours Jun de les croire. Alors il ne les répéta pas. Pas pour l'instant, du moins. Il continua de l'écouter, tiqua légèrement à ses paroles. Extrêmement gentil... il repensa à toutes les vies qu'il avait brisées, de gens qui l'avaient mérité pour avoir volontairement essayé de détruire la sienne ou celle de sa sœur. Était-il gentil ? Pas vraiment, ou alors seulement avec ceux qui, à ses yeux, ne méritaient pas de souffrir. Mais la passion vengeresse qui coulait dans les veines de sa famille ne justifiait en aucun cas l'ajout de "extrêmement". Il avait probablement détruit bien plus de vie que le jeune homme assis à ses côtés, qui avait eu le mérite, au final, de ne détruire que la sienne et celle de son ex. Son propre compteur était largement plus élevé que ça.

Les mots continuaient de s'écouler et son cœur se serra d'une compassion si facile à ressentir tant il reconnaissait cette détresse. Avait-il déjà cherché à se blesser ? Il ne s'en souvenait plus. Peut-être. Il avait assurément frappé de nombreuses fois ce bras qui lui avait arraché sa vie, comme si un choc pouvait le remettre en marche. Peut-être, inconsciemment, avait-il fait exprès d'oublier certaines étapes essentielles avec Anko. On lui avait tant et tant répété que c'était dangereux, n'était-ce pas un acte d'auto-sabotage ? Ironique, dans ce cas, si on considérait que cet oubli avait fini par lui donner une raison de se relever.

La tête de Jun vint reposer sur son épaule et, par réflexe, Nick passa son bras autour des siennes. Il laissa doucement sa tête se poser dans ses cheveux, le gardant contre lui pour le réconforter. "Je ne suis pas si gentil que tu as l'air de le croire, tu sais. J'ai ruiné bien plus de vies que toi, et pas toutes à cause de mauvais choix. Volontairement. Parce qu'on s'en était pris à moi, ou à ma sœur..." Il laissa échapper un petit soupir avant de reprendre : "Le jour où on s'est rencontré, je t'ai dit que tu n'étais pas responsable des actes de manipulation d'un autre. Je le pense toujours, même si tu t'en veux, même si tu penses être un monstre. Si je t'aide, si je reste, si j'ai autant envie de t'aider même si toi tu crois devoir sombrer et disparaître de la vie de tout le monde, c'est parce que je pense que tu ne mérites pas toute la haine que tu t'infliges. Tu as fait des erreurs, effectivement. Mais si tu regrettes tes décisions, c'est que tu n'es déjà pas aussi mauvais que tu penses l'être." Et clairement plus gentil que lui, d'une certaine manière. Son seul regret est toute la peine qu'il a infligée à Carry, pendant sa dépression, en lui retournant systématiquement une porte fermée jusqu'à ce qu'elle renonce à venir le voir. Tout le reste, tous les autres, les victimes de rumeurs, de plans, de la violence d'Ellia... il n'en regrette aucune. Il ne peut prétendre ni à la gentillesse, ni à l’exemplarité. Seulement à la compassion pour ceux qui sont incapables d'en avoir pour eux-mêmes.

"Les erreurs se réparent. Peut-être pas toutes, il faut vivre avec certaines d'entre elles, mais on peut toujours minimiser les dégâts, les réduire, les refréner. Pour les autres, on finit par les accepter, on retient la leçon et on essaye de ne pas reproduire ce qu'on a déjà fait. Avec le temps, la culpabilité s'estompe." Peut-être qu'il ne faisait que dire des choses presque clichées qui ne feraient que le mettre en colère ou le crisper davantage. Mais s'il était déjà difficile d'aider quelqu'un, ça l'était encore plus lorsque la personne avait renoncé à l'espoir de s'en sortir. Il y avait des limites à l'influence extérieure, malheureusement. Il n'arriverait jamais à l'extraire de la spirale s'il ne fragilisait pas un peu cette barrière. "Je t'ai promis de te rendre une partie de ton passé. Ton apparence et la confiance en toi qui, souvent, revient fragment par fragment à mesure que l'on se voit enfin soi-même dans le miroir, au lieu d'une silhouette inconnue." Il repensa à l'adolescent fragile que lui avait retourné son propre miroir après une année entière sans se nourrir correctement, sans sport. Un corps entamé par la peine qui lui avait fait comprendre pourquoi sa famille s'était autant inquiété. Une partie de sa confiance était revenue le jour où le poids qu'il avait pu soulever avait retrouvé les mêmes chiffres qu'avant son enfer. "Je ne pense pas que ce rêve soit hors d'atteinte. Mais crois-moi, même quand on pense avoir tout perdu, on finit par trouver une nouvelle raison d'avancer..."

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Jun de Sèze
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Sam 18 Avr - 18:15
Jun de Sèze
I'm ɓɾOKɘɳ
Sans réellement savoir pourquoi il fait cet acte, Nick passe son bras autour de mes épaules et pose sa tête sur la mienne, me gardant contre lui. Par automatisme ? Par pitié ? Par obligation ? Au fond, peu importe, puisque l'air de rien, ce geste réussit un instant à m'apaiser, à momentanément m'échapper dans une tendresse que je n'avais plus ressentie depuis plus d'une année entière.

Seulement, les pensées noires ne sont jamais réellement détruites, du moins pas par ça. Ces douceurs que... que j'ai perdues par ma faute... me manquent terriblement. Et dire que je suis là à chouiner comme un enfant alors qu'Austin est, lui, peut-être au bord du suicide. La belle ironie. A vouloir trop jouer avec le feu, on finit par se bruler, non ? C'est ce que je me dis alors que le garçon contre qui je suis reposé reprend la parole.

Il me parle, me comprend, s'intéresse et tente, par tous les moyens possibles et imaginables, de me donner ce déclic que lui a aussi mis du temps à avoir, à ressentir dans l'entièreté de son corps. Cependant, je ne réagis pas. Enfin, certainement pas comme il aurait espéré. Non, à la place de me ressaisir et de reprendre du poil de la bête instantanément, je me morfonds d'autant plus. Tout se mélange tandis que le besoin omniprésent d'évacuer le cocktail dangereux de colère, de tristesse, de frustration et de honte se fait de plus en plus insistant.

Une larme s'écoule à nouveau sur ma joue. Ensuite, une seconde. Quelques-unes suivent le pas, ma voix toujours terrée dans le silence. Comme absorbé par ce qu'il me dit, je n'ose l'interrompre. Ou est-ce parce que je suis entièrement vidé de la moindre énergie ? C'est plus que probable.

Dans son monologue, outre le fait de me répéter des choses basiques, sans pour autant qu'elles soient fausses, mon coach sportif s'adonne à des sortes d'aveux, dans lesquels il me liste des faits émanant de son passé ou de sa personnalité, dans l'espoir de me faire comprendre que je ne suis pas plus imparfait que lui, pas plus coupable que quiconque. Il va même plus loin que ça en désirant se décrire comme étant une personne plus odieuse, plus mesquine que moi. Lui, détruire des vies ? Mais... mais ça dépasse l'entendement. Et pourtant il a l'air sincère lorsqu'il en parle.

Je déglutis, reniflant délicatement, chassant une larme de mon index blessé, soupirant d'épuisement. A plusieurs reprises, je m'essaye à une prise de paroles, mais je n'y arrive tout simplement pas... je n'y arrive plus... Et dans le fond, mon silence s'exprime bien mieux que les termes que je peine à trouver en cherchant, par tous les moyens, de faire de l'ordre dans mes idées. Entre ce que je conçois, ce que la réalité me souffle et ce que Nick me rapporte, je ne sais plus où donner de la tête. Je referme les yeux, fermant la porte aux perles qui ne désirent que leur liberté, ne laissant que les plus coriaces passer entre les mailles du filet. Mes sourcils ne sont pas froncés, quand bien même je pleure. Mon visage s'y étant habitué, il ne change plus son expression, gardant une neutralité qui défie toute logique. Plus aucun son n'est émis hormis ma faible respiration.

Mon cœur se resserre avec tout ce qu'il me dit, certainement transpirant de vérité, mais dans l'état actuel des choses, je refuse d'admettre qu'il puisse être moins gentil que moi. Sa méchanceté, elle n'a été de sortie que lorsque lui ou sa sœur ont été victimes de choses n'appelant qu'à un renvoi d'ascenseur. Mais moi... Moi, je n'avais aucune raison d'agir de la sorte envers celui qui m'a littéralement confié sa boîte à secrets au sein de laquelle se nichaient ses sentiments ainsi que ses faiblesses. J-Je... J'ai volontairement détruit tout ça... fait voler en éclat une confiance et une relation pour mes petits plaisirs personnels, pour... pour... par pur caprice de gamin égoïste qui ne pense que par le biais de sa misérable petite personne.

D'une voix chuchotante, tremblante et nouée par l'émotion, j'arrive à épeler une phrase, une seule... qui m'arrache un autre sanglot.

- Je suis un monstre...

Tout en me recroquevillant sur moi-même, ainsi que dans les bras de mon voisin, tout en plaçant mes deux mains sur chacun de mes yeux, je romps le silence que je m'étais pourtant promis de tenir jusqu'à son départ, passant d'une prise de souffle à l'extériorisation grave de mes douleurs les plus profondes. Je craque... et je ne contrôle plus rien. Jamais je n'avais été dans un état similaire, aussi physiquement et psychologiquement anéanti. Hoquetant des pleurs équivalents à des cris de désespoirs, je ne parviens plus à m'arrêter, presque moi-même effrayé, non seulement par la durée de mes plaintes, mais surtout par la véritable crise de panique qui prend place, mes inspirations se succédant brièvement et se saccadant par millier.

Mon souffle ainsi que mon cœur commencent à s'emballer. Dans la panique, j'ai le visage qui rougit et j'ai comme impression que ma chaleur corporelle grimpe à une vitesse hallucinante. Plusieurs fois, je déglutis et m'efforce de trouver une stabilité qui, après de nombreuses et longues minutes, finit par pointer le bout de son nez. La nuque désormais placée contre le bras de Nick, j'inspire et expire doucement, profondément, calmement, en totale opposition avec ce qu'il vient de se produire. Quelle angoisse, j'ai sincèrement cru que mon corps allait me lâcher. Je n'ose même pas imaginer ce que ça donnait d'un point de vue extérieur, du côté de Nick, par exemple. J'espère ne pas l'avoir trop inquiété.

Les mains sur la poitrine, je peux encore sentir mon organe central conserver une certaine vitesse supérieure à la normale. Quelques longs soupirs s'enchaînent jusqu'à ce que je retrouve un semblant d'aisance, n'osant même plus poser mon regard sur celui qui, depuis le début, est en quelque sorte mon sauveur.

Faiblement, je me redresse, me penchant désormais vers l'avant, les yeux rouges et gonflés, les commissures de mes lèvres glissant tristement vers mon menton. Mes bras encerclent mon ventre qui est douloureux, sans que je ne dise rien. De dos, on peut remarquer mon pouce aller et venir de haut en bas sur l'un de mes flancs, une petite douceur que je m'octroie afin d'apaiser cette âme anxieuse et désordonnée.

- E... Excuse-moi... Je... Je ne voulais pas que tu assistes à ce genre de scène...

En effet, il est assez honteux de se dire qu'en plus d'être devenu le témoin de l'état pitoyable dans lequel ma maison et moi sommes depuis des mois, Nick a désormais été spectateur de choses dont je n'imaginais pas la possibilité... ainsi que l'existence.

Peinant à me lever, je réussis tout de même à sortir du canapé, prenant appui sur celui-ci, faisant le tour jusqu'à me diriger vers les escaliers qui lui font dos. Une main sur la rampe, le regard rivé sur mes pieds nus, je lâche une dernière phrase avant de difficilement me hisser vers l'étage supérieur en traînant la marche et en m'empêchant de m'effondrer à même le sol.

- Je... Je crois que j'ai besoin de prendre une douche... alors... tu... tu peux faire comme chez toi... Ça ne sera normalement pas très long...

Tout en étant tiraillé entre l'envie que le bel homme à la chevelure de feu reste pour me rassurer ou qu'il parte afin de lui éviter une exposition trop prolongée face à mon état lamentable, je me dirige vers la salle de bain du premier étage, dans laquelle je tombe nez à nez avec un reflet à la hauteur de ma médiocrité, m'appuyant sur le rebord du lavabo. Je demeure immobile dans cette position, toujours perdu dans mes pensées, mais surtout affaibli par les affres que je vis désormais quotidiennement. Pensif, ce n'est que cinq ou dix minutes plus tard, que je me décide de me débarrasser de mon peignoir, du seul vêtement que je portais depuis presque un mois, et d'aller me réfugier sous la douche, là où les jets d'eau chaude arrivent à garder secret la continuité de mes funestes gémissements.


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Nick/Ellia Ballentine
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Jun
18/02/2019
Nick comprenait. C'est ce qu'il affirmait et pourtant, une partie de lui en doutait. Était-il vraiment capable d'appréhender toute l'ampleur de la culpabilité, de la haine de ça qui transparaissait dans chaque geste et dans chaque parole exprimée par le garçon recroquevillé dans ses bras ? Effondré par tant de choses que Nick se retrouvait impuissant, incapable de le réconforter pleinement. Il s'était promis de le reconstruire. Pourquoi ? Parce qu'il n'avait pas pu rester les yeux fermés devant sa détresse ? Parce qu'elle lui rappelait trop la sienne ? Sans doute. Mais l'ampleur de sa tâche et de son engagement personnel ne lui apparaissait que maintenant. Doucement, sa main se posa dans les cheveux blonds, les caressant doucement comme sa sœur le faisait avec lui lorsqu'ils étaient enfants, comme il le faisait lui-même avec son fils. Un geste réconfortant qui paraissait d'autant plus incongru qu'on était mal. Difficile d'accepter la douceur quand on estimait ne pas la mériter. Nick ne cessa pas pour autant. Il continua même quand le souffle de Jun commença à s'emporter, quand il put sentir l'angoisse qui agitait chaque fibre du corps prostré contre lui. Son bras se resserra un peu, pour le soutenir encore davantage.

Quand son souffle sembla enfin s'apaiser, Nick écarta sa main de ses cheveux et desserra un peu son étreinte pour lui laisser le loisir de bouger, de s'installer confortablement et se remettre posément de ses émotions. Lui s'efforçait de garder un air calme malgré la crainte qui lui a serré la poitrine. Il savait que les crises de panique n'étaient pas dangereuses, mais ça ne les rendait pas moins impressionnantes pour autant, d'autant plus du point de vue de celui qui les vivait et qui était souvent persuadé qu'il n'y survivrait pas.
Mais à part le réconforter de son mieux pour l'aider à se calmer, il n'avait pas un grand champ d'action.

"Ne t'excuse pas... Ça arrive, et ça n'a rien de mal. Juste tes émotions qui t'ont échappé." Au moins, c'était passé, mais il n'en avait pas l'air moins secoué pour autant. Pouvait-on l'en blâmer ? Non, pas plus que de la crise elle-même. Il n'osait imaginer le choc émotionnel que devait représenter l'une de ces crises, l'impression que son corps entier échappait totalement au moindre contrôle, que le cœur battait trop fort, trop vite, et risquait d'exploser à tout moment, que l'on ne retrouverait jamais d'air. Rien que l'idée faisait augmenter son propre rythme cardiaque.

Finalement, et malgré sa fébrilité apparente, Jun finit par se lever et s'éloigner jusqu'à l'escalier. Nick ne posa pas de question, attendant l'explication qui ne tarda pas à se faire. Il se contenta d'un hochement de tête et d'un sourire compréhensif avant que le jeune homme ne disparaisse à l'étage. Puis il se laissa aller contre le dossier du canapé, bascula sa tête en arrière et ferma les yeux.

Il s'était engagé dans une mission difficile. Mais au fond de lui, il n'avait aucune envie d'y renoncer. Il était venu ici parce qu'il s'inquiétait de l'état dans lequel serait son petit protégé, étant donné le peu de nouvelles qu'il lui avait donné. Il avait trouvé bien plus de désespoir qu'il n'aurait pu l'imaginer. De peur, de haine, de culpabilité. Tout ça contenu tant bien que mal dans un si petit corps. Était-ce si surprenant qu'il ait craqué ? Qu'il se fissure d'un peu partout en laissant filtrer des centaines d'émotions plus douloureuses les unes que les autres ? Qu'avait-il dit, déjà ? Un caprice de star, de personne qui a tout ce qu'elle voudrait mais qui se plaint quand même ? Malgré lui, comme s'il répondait au fantôme d'un souvenir, Nick secoua la tête. "N'importe quoi..." C'était ce que les magazines voulaient lui ancrer dans le crâne. Les paparazzis, la presse à scandales, ils se jetaient comme des requins sur la moindre trace de faiblesse pour arracher ce qu'il restait d'assurance et de vie dans leur cible. Le jeune homme rouvrit les yeux, observa la pièce qui l'entourait. Oui, la maison était grande. Beaucoup auraient rêvé d'y vivre et l'aspect luxueux déversait vers l'extérieur une image de paix et de privilèges. Pourtant, c'est dans les grands endroits qu'on se sent le plus facilement seul... La richesse ne faisait pas tout, bien au contraire. Malgré toute la haine que sa mère pouvait vouer aux personnes nées avec assez d'argent pour subvenir à tous leurs besoins, Nick ne partageait pas sa vision. Se sentir mal dans sa peau en étant riche devait être bien plus difficile qu'en ne l'étant pas. Parce que le monde jugeait davantage, estimait davantage ce qu'on avait le droit de ressentir. Plus on avait d'argent, moins les gens toléraient la tristesse. Est-ce que ça ne faisait pas qu'ajouter au désespoir ? "Je devrais être heureux, je n'ai pas le droit d'aller mal." Il soupira. Dire à quelqu'un qu'il n'avait pas le droit d'être triste parce que des gens vivaient pire que lui, c'était aussi idiot que de dire qu'on ne pouvait pas être heureux parce que quelqu'un l'était davantage.
La dépression avait-elle vraiment besoin de davantage de points d'ancrage sur ceux qu'elle détruisait ?

Il écoutait le bruit de l'eau en s'efforçant de ne pas trop s'inquiéter. L'idée de le laisser seul, dans cet état, ne le rassurait pas énormément. Ses yeux se posèrent sur sa montre pour ne plus la lâcher. Au bout de combien de temps devrait-il se demander si tout allait bien ? Après tout, Jun lui avait dit qu'il n'était pas sûr de tenir. Est-ce que sa visite avait vraiment chassé ce genre de pensées de sa tête ? Il déglutit, ferma à nouveau les yeux pour ne pas regarder défiler les secondes.
Il se faisait du soucis pour rien. Il ne devrait pas tarder à redescendre...

Nick parle en #EF2F3C et en #F5634A (japonais)
Ellia parle en #C173B6 et en #A98BA0 (japonais)
Martel pour Indarë


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Jun de Sèze
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Jun de Sèze
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Rp terminé (tout public)
Ven 24 Avr - 15:29
Jun de Sèze
I'm ɓɾOKɘɳ
L'eau perle sur mon visage ainsi que sur le reste de mon corps. Et moi, immobile, je reste planté là, sous le pommeau de douche, les mains plaquées sur la seule partie faite de briques, les doigts se resserrant peu à peu, tremblotant, à mesure que les larmes s'écoulent encore et se mêlent au liquide servant à me purifier. Je serre les dents, dépité et complètement détruit par les mêmes raisons que je viens d'exposer à Nick et que je relate désormais depuis des mois entiers.

Pourquoi suis-je ce genre de personne qui anéanti absolument tout sur son passage ? Pourquoi les personnes aux visages d'anges ne s'avèrent finalement n'être que des démons ? Je suis de cette trempe, j'en suis sûr... Après tout ce que j'ai fait subir à... à mon entourage... à ceux que j'aimais sincèrement... Je... J'ai honte... Et... je ne suis pas certain d'un jour trouver la force de me pardonner.

Plusieurs fois, et ce après avoir serré les poings, j'assène quelques coups de pareilles intensités sur la surface sur laquelle je prends appui. Que je me fasse mal ou pas m'importe peu, j'ai seulement besoin d'évacuer toute cette haine, toute cette colère ainsi que toute cette frustration qui sont là depuis bien trop longtemps et qui m'empêchent de passer par-dessus les obstacles qui se dressent devant moi. Tous ces sentiments qui me brouillent les pensées et m'obligent à rester cloitrer chez moi, simplement parce que je suis un lâche. C'est ça... Je ne suis qu'une mauviette ! Un faible parmi tant d'autres qui a pourtant tout ce qu'il veut, mais qui se permet encore de se plaindre et de chouiner sur l'épaule d'un homme qui, lui, s'est battu et a fini par remonter la pente. Il est un exemple, un exemple que je dois suivre... une personne à qui je dois faire honneur ! Sinon... sinon... je décevrai une nouvelle fois quelqu'un...

Après avoir cessé tout geste brusque, je tangue légèrement, ma vue se troublant à cause de l'épuisement, mais aussi parce que l'abondance de larmes y ajoute de la confusion. M'arrêtant un instant, je prends à nouveau appui sur le mur à l'aide d'une seule main posée à plat. Mes jambes et mes doigts se mettent alors à trembler, m'obligeant à m'accroupir de manière pitoyable. Une position qui me correspond finalement bien et qui traduit efficacement comment je me sens ou comment je me vois actuellement : plus bas que terre. D'ailleurs, mes actions perdurent dans ce champ lexical de la médiocrité ainsi que de la pitié en venant coller mon dos contre la surface solide et en ramenant mes jambes vers mon torse, les entourant de mes faibles petits bras.

Le regard perdu sur ces gouttelettes de pluie qui se fracassent sur le sol, je perdure dans cette tristesse qui ne demande, à nouveau, qu'à sortir. Tout en soupirant lourdement, la troisième ou quatrième vague de larmes de la soirée se fait ressentir sur mes joues réchauffées par ces dernières. Je demeure dans cette posture plusieurs longues minutes avant de difficilement prendre mon courage à deux mains et de me saisir, tout en restant à moitié debout ou carrément assis par terre, des produits servant à me laver, que ce soit le corps ou les cheveux. Chose qui, sans ne rien cacher à personne, est devenue une denrée rare en cette période de dépression.

Tout en faisant mousser le shampoing entre mes boucles dorées, mon esprit se focalise sur une personne en particulier : celui qui a été le seul à me soutenir et qui m'a, sans la moindre hésitation, pris dans ses bras quand bien même j'étais en train de pleurer toutes les larmes de mon corps, quand bien même ma voix ne se faisait entendre que pour délivrer des messages horriblement déprimants. Lorsque son visage arrive clairement dans ma tête, un léger sourire s'étire sur mes lèvres. Et c'est là que je me dis que sans lui, je ne sais pas où j'en serais aujourd'hui. Quel serait mon état à l'heure actuelle, sans la visite du sportif peut-être encore présent dans mon salon ? Je n'ose même pas y penser.

Après avoir enfin terminé ma douche, je coupe l'eau chaude qui a embrumée toute la pièce et sort de la grande cabine de verre afin de rapidement me sécher le corps. Une fois l'humidité épongée, j'enfile un simple t-shirt blanc, un boxer ainsi qu'un short de pyjama gris sur lesquels sont imprimés de petits nuages, eux aussi blancs, aux visages rieurs.

La serviette sur la tête, je fixe mon reflet dans le miroir, la mine déconfite et les yeux irrités par les pleurs ainsi que par les frottements qui ont suivi les sanglots. Perplexe, je repense à ce que m'a dit Nick en venant ici en se saisissant de la télécommande. Et dans le fond, je prends réellement conscience du dilemme qui m'a été posé sous le nez. Tout abandonner ne servirait à rien hormis me complaire dans l'idée que je ne suis effectivement qu'un lâche et un raté. Je ne dis pas que la route sera facile et rapide, mais je crois qu'il serait temps de se relever et d'affronter ses erreurs. Ce n'est pas en restant ici, à noyer mon chagrin dans l'alcool et l'isolement que je trouverai une lueur d'espoir. Personne ne prendra les décisions à ma place... Nick m'a donné des clés et c'est à moi de les utiliser.

D'ailleurs, en parlant de lui, je me demande s'il est resté ou s'il a préféré partir, ce que je comprendrais aussi. Je veux dire par-là que c'est déjà bien gentil de sa part d'avoir fait tout ce chemin par inquiétude suite à mon manque de nouvelles, mais il ne faut pas non plus oublier que lui aussi a sa petite vie, ses propres soucis ainsi que ses obligations. Ce n'est pas parce que le monde s'est arrêté de tourner pour moi qu'il est en de même pour tout le monde. Et je lui dois déjà tant de choses.

Cependant curieux de le découvrir ou non dans le salon, je sors de la salle de bain, conservant la serviette sur mes cheveux, et descends les escaliers jusqu'à tomber sur cette chevelure rougeâtre que je ne connais déjà que trop bien.

Allez savoir pourquoi, mais le savoir présent me met du baume au cœur, apaisant suffisamment les douleurs ressenties pour pouvoir me permettre de tenir debout, d'entretenir un minimum d'envies et d'être enfin déterminé à aller de l'avant.

Timidement, je prononce son prénom sur un ton mélangeant de la douceur, de la joie et de la peine, attendant que celui-ci se lève et s'approche de moi afin que je puisse m'approcher et poser ma tête, toujours décorée de cette serviette humide, contre son torse.

- Merci...

Entre soulagement et aveu, cette seule parole prononcée lors des retrouvailles me procure un bien fou. Comme si en ce simple remerciement, je fais comprendre, en plus de sincèrement le remercier, que je me sens enfin prêt à reprendre cette entière remise en forme.
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