Footing matinal, santé optimale [PV Nick]

Le mois de novembre avait débuté, et bientôt, les fêtes allaient suivre, déjà qu'on venait de célébrer Halloween, et avec toutes ces sucreries et tartes à la citrouille, mon corps en avait ressenti les effets. Je n'avais plus mon corps d'antan, celui que j'avais lors de mes 20 ans, mais je n'étais pas devenu chétif non plus. C'est en constatant la veille que j'avais pris du poids et du ventre qu'il fallait que je me remette au sport. C'est sûr que maintenant que je ne courrais plus dans la rue pour me nourrir ou pour voler, je m'entretenais moins, et par conséquent, mon corps en pâtit. Allant me coucher, je mis mon réveil assez tôt le matin afin de pouvoir être tranquille. Demain, j'étais du soir, donc je pouvais facilement m'entraîner le matin.


Réveil à 6h30, aujourd'hui, je me préparais donc un petit-déjeuner léger, et après m'être changé, je sortis de chez moi à Marloes Road pour entamer mon footing jusqu'au parc à Notting Hill. Auparavant, je pouvais galoper pendant des heures sans ressentir de point de côté. Là, au bout d'une vingtaine de minutes, j'en pouvais déjà plus, le souffle commençait à manquer. Fort heureusement, j'étais arrivé au parc, avec d'autres joggeurs qui avaient décidé de faire leur sport dès le matin. On pouvait aussi retrouver d'autres personnes préférant le street workout ou bien encore, faire leur yoga sur l'herbe. Tous semblaient en forme, tandis que moi, j'étais épuisé. Me reprenant, je fis encore un peu de jogging, mais mon rythme était clairement plus lent que beaucoup d'habitué, comprenant alors la triste réalité : J'avais perdu beaucoup de ma superbe. Il faut dire que le vin et les festivités qui approchent ne font pas bon ménage avec une vie saine.

Parmi tout ces sportifs, certains sortaient clairement du lot, probablement des sportifs de haut niveau ou des accros au sport, ce qui était compréhensible. J'aurais dû prendre l'habitude de m'entretenir, mais évidemment, devant la vie plus sereine que la vie m'avait proposé, je n'avais pas pensé à ça. Je forçais encore un peu, car la vue de ces sportifs me motivait, mais une nouvelle fois, la réalité vint me frapper, une crampe me frappant à la jambe. Cette fois-ci, je ne pouvais plus forcer, je devais m'arrêter.

Pendant ma crampe, je m'étais arrêté brutalement, sentant que l'on me percuta, ce qui me fit tomber, moi et la personne qui m'était rentré dedans. Me relevant avec difficulté, je m'excusais.

-Navré, je n'ai plus l'habitude du sport, je viens d'avoir une crampe. Tout va bien de votre côté?

M'appuyant sur ma jambe valide, je tentais de me relever, l'autre personne devait certainement être en colère d'être tombée par terre, mais je n'avais plus l'habitude de tels efforts physiques, il pouvait bien le comprendre, non?

Codage par Libella sur Graphiorum

Apparemment, il n'y avait pas que de bons gentlemen à Londres, il y avait des personnes clairement plus rustres, aussi bien dans leur manière de parler que d'agir.  Malgré mes excuses, il s'exprima, dans une colère noire.

-Si tu sais pas courir reste sur un foutu tapis de course ! Ça va pas de s'arrêter comme ça ?!

Cela aurait pu gâcher ma journée et m'énerver au plus haut point. Rien de pire qu'une personne ne sachant pas se tenir. Si je me suis excusé de l'avoir fait tomber à cause de ma crampe, je ne m'excuserai pas si jamais il tombe à nouveau à cause de mon poing à la figure. Gentleman, oui, paillasson, non. Par chance, pour lui ou pour moi, un autre homme vint nous rejoindre, prenant ma défense.

-Il a dit qu'il avait eu une crampe. Tu veux quoi de plus, des excuses écrites ?

Tenant debout en m'appuyant sur ma jambe valide, j'étirais l'autre pour atténuer la douleur, tout en suivant le déroulement de la scène qui se passait devant moi.

-T'es qui toi ? Et qu'est-ce que ça peut te foutre, ce que je raconte ?

- Ça s'appelle l'empathie et la compréhension. Tu devrais essayer. Ça t'irait peut-être mieux que les veines apparentes.

L'homme aux cheveux rouges avait clairement plus de répartie que l'autre rustre qui m'est rentré dedans. Au moins, ça me redonnait un peu foi en l'humanité, en voyant que tout le monde n'est pas comme lui. L'autre était toujours derrière en train de s'énerver, et grinçait des dents à l'idée de se faire ignorer, tandis que le jeune homme s'inquiétait de mon état.

-Ça va ? La crampe est toujours là ?

J'hochais la tête suite à sa question. C'était un peu honteux pour moi d'avoir une crampe, mais il avait l'air bien plus compréhensif que l'autre, et plus sportif.

-Oui, mais ça va aller, il faut juste que je m'étire un peu et que je n'en fasse pas trop. Merci beaucoup pour ce que vous avez fait. C'est la première fois que je fais un footing, alors je ne connais pas mes limites, elles sont plutôt basses.

-Elles ne sont pas basses, mais inexistantes.

Décidément, il ne voulait pas partir. Je commençais à mieux tenir sur mes jambes et cet homme à la langue bien pendue mériterait bien qu'on le remette à sa place. Je regardais de nouveau mon sauveur, tentant de marcher un peu.

-Excusez moi, je dois remettre ce rustre sur le droit chemin.

Aussitôt, je regardais l'homme arrogant, avec un regard plus sombre.

-Aussi inexistantes que votre aptitude à vous comporter en société. Embellir votre corps n’embellira pas votre personnalité mer- ... exécrable.

J'ai failli perdre mon sang-froid et mon vocabulaire. Je ne suis plus un homme de la rue, mais un gentleman, par conséquent, je devais parler comme tel. Il faut dire aussi que le travail m'impose un savoir-être plus raffiné, mais je peux redevenir l'adolescent que j'étais et lui en coller une bonne. Cela ne tenait qu'à lui de me provoquer suffisamment pour ça. Cependant, j'aimerais me retenir devant l'autre jeune homme, qui lui, a eu la décence de me défendre et de prendre de mes nouvelles

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Oh que je n'aimais pas que l'on me provoque ainsi, Ce genre de personnes se croient tout permis car ils ont un avantage sur un point, alors qu'ils peuvent être de vraies quiches sur tout les autres. À quoi bon savoir courir, si tu ne sais pas mettre cet atout en avant? L'humain gagnerait tellement plus à s'entraider plutôt qu'à rabaisser son prochain et à ne pas vouloir de ses connaissances. Ce type devait avoir une vie bien triste pour critiquer un homme qui veut aller un peu mieux dans son corps, et il se lamentera très vite des effets néfastes de sa stupidité si jamais, il décidait d'en venir aux poings.

Heureusement pour moi la crampe était vite partie, elle devait être légère, si j'avais poussé au-delà, cela aurait pu être plus grave. Avec une jambe presque à nouveau opérationnelle, j'étais bientôt en état de reprendre mon footing, sauf si l'autre imbécile voulait m'interrompre. Après avoir exprimé ma sympathie la plus sincère envers ce rustre, celui-ci répliqua en me menaçant.

-J'serais toi, je reviendrais pas dans c'parc. T'auras pas toujours un bon samaritain pour te protéger.

Je commençais à rire un peu. Il tentait vraiment de m'intimider? Souriant en coin, j'étais prêt à lui répondre, mais je me suis fait prendre de court par le jeune homme avec moi.

-Si tu ne veux pas le recroiser pendant ton jogging, ça peut s'arranger

J'avais vite compris qu'il sous-entendait une bagarre et étant en infériorité numérique, il risquait gros. Je craquais alors mes doigts afin de l'intimider aussi, ça faisait un bail que je ne m'étais plus préparé à me battre, mais j'avais toujours un très bon crochet du droit qui m'a valu le respect dans la rue, et il allait vite s'en rendre compte. Très vite, son expression changea, et il soupira avant de bousculer le garçon. Il voulait jouer au plus fort, il avait perdu, et il continuera à perdre tant qu'il agira ainsi avec les autres. Un gentleman ne devrait pas se moquer des autres, mais dans le cas présent, je pense que l'on peut dire que c'est bien fait pour sa gueule. Cet homme ne me disait rien qui vaille, car qui nous dit qu'il ne profitera pas de cette fuite pour chercher des amis et venir s'en prendre à nous. Quoiqu'il en soit, nous étions tirés d'affaire.

-Ça, c'est réglé. Je pense qu'il ne reviendra pas chercher des noises à quelqu'un de sitôt.

Il est plutôt optimiste, à moins que ça soit moi qui suit plutôt pessimiste, mais pour l'instant, je préférais le croire. Hochant la tête, j'étirais encore un peu ma jambe qui ne me faisait plus souffrir.

-Oui, il a bien de la chance qu'ici, il ne risque pas grand chose. Je connais certains quartiers où il aurait continué son footing sans rien dire.

Ça, je ne le savais que trop bien. Pour l'instant, il n'était plus là, et c'était tant mieux pour nous. Mon "bon samaritain" comme il l'avait appelé se présenta alors, maintenant que nous étions seul à seul.

- Vous avez de quoi boire ? Ça aide pas mal pour les crampes. Je m'appelle Nick, au fait. Nick Ballentine.

Cela me faisait sourire, qu'il me vouvoyait. Il m'avait aidé et m'avait décliné son identité, nous étions donc devenus un peu plus proche, par conséquent, nous pouvions désormais nous tutoyer. Après avoir bu une bonne partie de ma bouteille d'eau, je lui tendis mon bras pour lui proposer une poignée de main, je me présentai à mon tour.

-Enchanté Nick, je suis Christian Tavares. Merci pour tout à l'heure. Et oui, j'ai de quoi boire, courir sans eau, c'est plutôt risqué. Je pense que l'on peut se tutoyer, maintenant que les présentations sont faites!

Je le regardais un peu plus. Il semblait très sportif, il ne devait pas être un coureur lambda comme celui qui m'est rentré dedans. Curieux, je lui posais directement la question, avec le sourire.

-Coupe moi si je me trompe, mais tu as l'air d'être un habitué du sport, non? Ça se voit rien qu'au physique et à ton expertise.

En général, mes observations étaient plutôt justes, mais il était possible que je me trompe et qu'il a juste une très bonne hygiène de vie, mais c'est dans ma nature d'analyser les gens au premier coup d’œil, et Nick n'y fera pas exception

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Au moins, la situation était réglée, le gars s'était barré et il ne viendra pas nous rejoindre avant un bon moment, nous laissant entre gentlemen. Nous nous sommes serrés la main, symbole de notre entente et nous avons fait connaissance. Nick semblait d'être un bon vivant, le genre de personne qui ne s'arrête jamais de bouger. Quand je lui avais posé la question concernant sa fréquence d'exercices sportifs, il me répondit avec un léger rire. Quand on était une personne avec un minimum de savoir-vivre, on pouvait voir que le jeune homme était plutôt bienveillant.

-Difficile à cacher. Oui, j'étais sportif professionnel quand j'étais adolescent. Maintenant...

Si au début, il riait, quand son regard se porta vers son bras, je compris bien vite où il voulait en venir. Se voir privé d'un avenir à cause d'un détail aussi important, je comprenais sa douleur, mais s'était-il battu jusqu'au bout? Lorsqu'il me parla de coaching, je vis en lui une personne qui savait se relever des imprévus de la vie, ce n'était pas une personne au mental fragile. Ses épaules étaient bien bâties, sculptées par le poids de la vie et plutôt que de courber l'échine face à cette injustice éternelle, il s'est tenu droit et c'est ainsi que ce jeune homme s'est retrouvé en face de moi, en poursuivant sa voix. Il s'étira alors, se recoiffant d'un geste de la main, continuant la conversation.

-Tu as dit que tu n'avais jamais fait de jogging, c'est ça ? Pourquoi commencer d'un coup ?

Ah, la question qui fâche, il fallait bien qu'elle arrive à un moment ou à un autre! En même temps, il fallait bien un but dans chacune de nos actions, non? Je savais déjà que ma réponse allait être la plus classique au monde. Souriant et légèrement gêné, je m'exprimais.

-Et bien ... Les fêtes approchent et avec tout ça, je me suis dit qu'un peu de sport ne me ferait pas de mal pour perdre de la graisse. La raison classique quoi, mais après ce que je viens de vivre, je dirais que j'aimerais aussi retrouver ma forme d'antan. Sérieusement, être essoufflé pour quelques tours de parc, ça montre vraiment qu'il y a eu du laisser aller chez moi.

En même temps, j'étais sommelier, alors avec l'alcool, le travail, et le reste, je n'avais plus trop le temps de prendre soin de moi. Parfois, il fallait enchaîner, et manger des repas pas toujours très diététiques. Certes, mon corps était encore bien entretenu au niveau de la carrure, mais ce n'était que lorsque j'avais des vêtements sur moi, car nu, mon corps ne paraît plus aussi sain. Je soupirais légèrement, avant de continuer.

-C'est le seul inconvénient d'être sommelier, c'est qu'on a parfois du mal à faire attention à son corps. Sinon, je suis curieux, tu coaches dans un sport particulier? Ou bien tu es un coach général? Si tu veux, on peut continuer à discuter de ça à travers un footing, ma crampe a totalement disparue.

Je bus un peu de mon eau, pour éviter que la douleur ne revienne. Je l'avais égoïstement invité à faire un footing avec moi, alors qui si ça se trouve, mon rythme serait une horreur pour lui. À moins qu'il me conseille sur la suite de mes exercices au parc, après tout, il pouvait très bien me demander de m'échauffer ou de ne pas courir tout de suite. Là dessus, c'est lui le pro, pas moi.

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Il est difficile de se regarder dans la glace et de voir son corps grossir à vue d'oeil. À force, on perd en estime de soi et on se remet en cause, ce qui n'est vraiment pas bon pour le moral. Evidemment, ce n'est pas en une journée que je vais perdre des années d'excès, mais un beau corps, ça se mérite. La raison pour laquelle j'ai commencé du sport était évidente, quand bien même peu de gens tenaient cette résolution quand ils la prenaient. Suite à ma réponse, le jeune homme eu un sourire compréhensif, me répondant chaleureusement.

-Ça n'est jamais très agréable de se rendre compte qu'on s'est laissé aller plus qu'on le croyait.

Là dessus, il savait sans doute de quoi il parlait, après tout, c'est un ancien sportif, donc il a dû voir des gens qui ont dû se laisser aller. Tant qu'on en prenait conscience et qu'on arrivait à se reprendre en main, c'était le principal! C'est aussi un coach sportif, renforçant alors le fait qu'il ait vu des tas de personnes dans la même situation. Il décrit alors sa situation professionnelle, sa spécialisation dans le coaching.

-Je suis coach pour enfants. Sauf quelques rares exceptions dans mon temps libre.

Coach pour enfants? C'est original en vrai, d'habitude, on entend davantage parler du coaching pour adulte, qui se fait même à la salle de sport. Tant qu'il a trouvé sa voie, c'est tout ce qu'il compte! Il continua alors de s'exprimer, déclinant mon offre.

Par contre, je ne peux pas trop courir dans cette tenue, donc je vais marcher, je pense. Et j'ai un entretien, donc autant éviter.

Il n'avait pas tort, sa tenue n'était pas forcément adaptée pour un footing avec moi. Tant pis, je n'aurais qu'à faire du sur place, ça m'entraînera toujours! Me montrant compréhensif, je le regardais.

-Compréhensible. Je ferais du sur place alors, afin qu'on soit au même rythme. De toute manière, vu que c'est la reprise pour moi, je vais pas tenir longtemps, juste le temps de discuter un peu et je serais déjà épuisé.

Il fallait être honnête, j'allais pas faire long feu, mais au moins, je connaissais mes limites. Si je me donnais trop à fond, je risquais d'être totalement épuisé pour le service de ce soir, ce qui serait vraiment dommageable pour le service. Je restais curieux, il a dit qu'il avait coaché des personnes pendant son temps libre, sans doute des proches à lui ou la personne qui l'accompagnait dans sa vie, s'il en avait une. Lentement, je commençais à trottiner, pour m'adapter à sa vitesse de marche.

-Bon courage pour ton entretien alors! Les gens sont intransigeants sur l'apparence, j'en sais quelque chose.

Oh que oui, j'en savais quelque chose. Et bon dieu que je l'avais subi auparavant, rien que le ton plus sérieux de ma part pouvait témoigner de mon vécu.

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Visiblement, je ne devais pas m'en faire, étant donné qu'elle marchait vite. Pendant ce temps là, je continuais à courir afin de m'entraîner. En même temps, Nick était largement plus habitué que moi en terme de sport, cela ne m'étonnait guère qu'il arrive à me suivre en marchant. Sur la route, on avait parlé de tout et de n'importe quoi, notamment de son entretien, du poste convoité. Il avait l'air de beaucoup aimer les enfants, c'était indéniable. Pour ma part, je n'avais jamais fait attention au sport que je pratiquais plus jeune, les cours de sport à Indarë et mes activités d'antan m'entretenaient suffisamment. De mon côté, je parlais de mon travail, du fait que j'étais content de la vie que je menais, que j'avais lutté durement pour être où je suis maintenant. C'était une certaine fierté pour moi, d'avoir réussi, surtout que j'étais parti de rien. Nick me donna aussi quelques conseils pour bien effectuer mon sport, et me dire qu'il va falloir que je reste consciencieux dans mes exercices. Nous discutâmes tout le long de notre course, jusqu'à ce que Nick regarda sa montre, et me fit signe qu'il devait y aller. Lui souriant, je lui fit un signe de la main, essoufflé, me dirigeant vers le chemin du retour à la maison.

-Tout le plaisir est pour moi! À la prochaine et au plaisir! Et bonne chance pour ton entretien

Sur ces paroles, nous nous séparâmes, moi pour rentrer à mon domicile et me changer, et lui pour se diriger vers son entretien. Je croiserais les doigts pour que son entretien soit concluant. Ses leçons me seront précieuses, car elles me permettront de retrouver une forme et une silhouette que j'avais perdu à cause du travail. En parlant d'enfants avec lui, je me dis qu'un jour, j'aimerais bien fonder une famille et être un homme comblé, mais pour le moment, je me contentais de la joie que j'ai de pouvoir vivre convenablement, et non de survivre.

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