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[2019 - 2020] La mariée et la nuit de noces

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Damen Irridval
ISS |:| Quatrième année
Damen Irridval
Sexe : Homme
Identité de genre : Gender-fluid
Orientation sexuelle : Pansexuel
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Né(e) le : 26/03/2004
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Famille : Personne qui vaille plus qu'un coup d'oeil
Situation amoureuse : S'approprier les gens, c'est vulgaire
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Couleur(s) de parole : Damen : #669966 ||| Charles : #cc6600 ||| Natalia : #3399ff ||| L'assistante : #ff99ff |||
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Commentaires/Citations : Entre ciel et terre c’est le diable qui me tend la main, donc j’me sers un dernier verre quitte à finir dans le ravin.
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Rp abandonné (-18)
Jeu 12 Sep - 1:21
Damen Irridval

Bien sûr que tu as besoin de compagnie ; il s'appelle Rhum-vodka et c'est un très bon ami à moi. Accroupi à côté d'une jeune fille en larmes, presque sorti de nulle part, Damen prononce ces mots avec un sourire. Un blondinet en robe blanche, les pupilles plus dilatées qu'à l'ordinaire, qui la regarde à peine avant de se redresser. Elle est à sa gauche, recroquevillée, probablement prête à l'envoyer balader. Ou peut-être pas. Après tout, de là où il était, dans son voyage à travers ces moutons sans berger, il l'a entendue demander de l'alcool ou de la drogue au pauvre erre qui s'est adressé à elle avec compassion.

Ah, la compassion. L'outil de ceux qui ne connaissent pas assez l'humanité. Lui a appris à les comprendre. Les gens ne veulent pas de compassion : ils la confondent avec la pitié. Sans doute parce qu'elles sont quasiment synonymes. Ils ne veulent pas avoir l'air faible et sans défense, diminués, ils ne veulent pas que quelqu'un qui va mieux qu'eux prétende les comprendre. Ils sont fiers, ils ne se sont pas dépouillés de l'orgueil qui les rendrait libres. Non, ils veulent des solutions. Ou ils veulent la paix. Et Damen n'a jamais été très doué, pour la paix.

» Si tu veux de l'alcool, je peux t'en trouver. Beaucoup. En fait, je peux te trouver un peu tout. À une condition : je n'ai pas envie de t'entendre pleurer sur tes problèmes pendant des heures.

Je n'ai ni compassion ni pitié pour toi, seulement des solutions. Voilà, en substance, ce qu'il a à lui dire. Peut-être qu'elle le prendra mal. Il se demande si elle va s'indigner. Et si elle le fait, qui de cette indignation ou de sa détresse remportera la course ? Préféreras-t-elle l'alcool qu'elle semble tant vouloir, ou garder une fierté déplacée et inutile ? Elle n'a pas l'air de vouloir qu'on la plaigne. À vrai dire, elle n'a pas l'air de vouloir grand chose. En un sens, elle lui ressemble un peu. Sauf qu'il le cache mieux qu'elle.

» Tu peux rester dans ce bal à regarder la raison qui t'a mise dans cet état, ou venir avec moi.

Il lui tend sa main gantée de blanc. Son pire mensonge de la soirée. La robe blanche des mariées, symbolisant la pureté, ou le mot le plus éloigné possible de sa façon d'être. Montrer patte blanche pour continuer d'être ce qu'il est. Un louveteau qui se prend pour un grand méchant loup et qui corrompt les agneaux, pour empêcher son père de les contrôler. Ne leur fait-il pas une fleur, au fond, en les éloignant d'un système que Charles Irridval voudrait diriger ? S'il gère Londres comme il gère sa famille, la capitale court droit à la catastrophe. Il fait une bonne action, dans le fond.

Un sourire se dessine sur ses lèvres à cette pensée. Personne n'y croirait, et il n'espère pas en convaincre qui que ce soit. Le jour où il fera une bonne action n'est pas près d'arriver. Il est la solution de facilité, celle qu'on cherche quand les autres n'ont pas marché, ou quand les autres nous fuient. Adossé au mur, la main tendue, il balaye la foule du regard. Si elle ne veut pas venir, il trouvera une autre personne à entraîner avec lui. Peut-être. Ou peut-être qu'il lui présentera son fameux "très bon ami", histoire de la faire changer d'avis.
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Rp abandonné (-18)
Jeu 12 Sep - 11:29
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Eri Tanaka
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ÂGE : 16 ans
TAILLE / POIDS : 1m67 / 60 kg
CLASSE : 3°A




La mariée et la nuit de noces

ft. Damen, le 30 juin 2019
"Il parait que j'ai tout : je suis beau, jeune, riche. A un détail près : Je suis beau, jeune, riche et  lucide. Et c'est ce détail qui fout tout en l'air."  Andrea - Hell

- Bien sûr que tu as besoin de compagnie ; il s'appelle Rhum-vodka et c'est un très bon ami à moi.

Pardon ?! Plaît-il ? Mon visage se relève et observe la voix qui prononce ces mots si prétentieux. Un sourire. Un visage blond. Une fille ? Non. Un garçon. Mon regard observe ses yeux et un sourire naît. Un petit sourire. Presque timide. Il n'est pas sobre. C'est le type que je cherchais. Si je peux m'évader de ce monde... une heure. Dix minutes. Cinq... Alors c'était cinq minutes de gagner. Peu importe comment je termine. L'important c'est d'oublier. Ensuite je verrais ce que je fais. Comme depuis plusieurs mois.

Il se redresse et me propose autant d'alcool ou de drogues que ce que je désire à moins de ne pas entendre ma vie. Je le détaille, le déchiffre. Qui es-tu ? Pourquoi es-tu venu vers moi ? Mon buste se redresse avec le sien alors que mon cerveau se concentre – enfin – sur un élément inattendu. Lui. Je ne comprends pas vraiment mais ce n'est pas grave. J'apprendrais. Après tout... morte pour morte, autant oublier d'être lucide. La sobriété c'est pour les autres. Moi... Je ne veux plus voir ce monde. Ces gens. Tous pourris. Aussi bien eux que moi. Au fond de moi, je peux me voir plus jeune, souriante, inconsciente, courant devant moi en m'appelant. Et je souris en lui tournant le dos. Au revoir Eri-chan. Tu n'as plus de vraies raisons d'être maintenant. Je n'ai plus besoin de toi. Je vais te faire encore plus mal.

- Je promets pas que je t'en parlerais pas. Mais certainement pas des heures. Par contre... Je veux bien devenir amie avec Rhum-vodka. Tant qu'il embrume mes yeux, je ne dis pas non.

Je n'ai pas forcément envie de m’apitoyer sur mon sort. Je le fais déjà très bien quand je n'ai pas le choix. Je me sens sourire sans joie. Je suis pitoyable. Faible. Inutile. Je ne suis tout et pourtant je me sens aussi vite que quelqu'un qui n'est rien. Prenez ma place. Prenez mon nom. Ma mère. Prenez tout ce que j'ai. Je ne veux plus rien. Je ne veux qu'une chose et même ça je me l'interdis. Alors j'attends. J'attends que Dame Faucheuse vienne et m'emporte loin d'ici.

Ma main se relève et je l'attire vers moi pour me relever. Sa robe est jolie. Bien taillée. Aussi immaculée que ma peau. Elle me ressemble un peu. Large, aux fioritures présentes pour oublier qu'à l'intérieur, ce n'était pas une femme. Je suis un peu comme cette robe. Fausse. Ou trop vraie. Tout dépend de qui juge.

- Fais-moi oublier. Donne moi de l'alcool. De la drogue. Ton corps. Je m'en fous. J'veux juste oublier et avoir l'impression de respirer. Tu peux faire ça ?

Respirer. Inspirer. Expirer. Vivre. J'aimerais juste avoir l'impression d'être en vie. C'est trop demandé peut-être. Je veux une raison de me lever le matin. Une raison de ne pas faire ce pas en avant alors que je suis en haut d'une falaise. Une raison de rester saine d'esprit. J'aimerais... une personne. Qui me fait confiance. Qui a la mienne. Une vraie personne qui pourrait être là pour moi. Pas forcément un amour inconditionnel. Mais au moins un ami. Ça serait sympa. Et, j'ose en demander plus, un ami qui resterait vivant.

Mon regard balaie mon champ de vision sans que je ne l'arrête. Jusqu'à voir Chris au loin. Mon cœur se serre, se tord. Je ferme les paupières en inspirant longuement. Je veux l'oublier. Lui. Sa voix. Son regard. Sa douceur. Je veux oublier Lily. Je veux oublier Mei. Kaede. Les Tanaka. Je veux tout oublier. Je veux autre chose. Je sais pas quoi. Mais je ne veux plus de cet enfer-là. Mes paupières s'ouvrent en me laissant observer l'homme en mariée. Je me cambre pour lui faire une révérence sans saveur, trop longuement répétée pour être naturelle.

- Je m'appelle Eri. Eri Tanaka. Et toi ? Qui es-tu ?

Avec un peu de chance, ma faucheuse, c'est lui. J'aimerais qu'il le soit. Qu'il me tue. Vite. Bien. Qu'il arrête ce cauchemar éveillé. Qu'il soit le premier à m'entendre dire « merci ». Mais ce n'est qu'un gosse. Que peut-il bien faire... ?

 

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Damen Irridval
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Damen Irridval
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Rp abandonné (-18)
Jeu 12 Sep - 23:38
Damen Irridval

Elle le regarde. Il vient de la voir sourire. Ce n'est pas le grand sourire de la joie, non, plutôt celui de quelqu'un qui s'attendait à devoir s'énerver et qui, finalement, change d'avis. Eh bien, au moins elle semble apercevoir un début de lueur d'espoir. Le genre d'espoir qu'on leur reproche et qu'on leur interdit. Parce que c'est dangereux, parce qu'ils sont trop jeunes, parce que personne n'a pensé à leur demander pourquoi ses autres formes leur sont inaccessibles. Après sa proposition, il reste là, la main prête au cas où elle voudrait la saisir. Elle le fera, il le sait. Il le sent au plus profond de son cœur, le voit dans sa façon de sourire, de le regarder. Elle a besoin de s'évader.

Il semble que la condition qu'il vient de donner soit relativement acceptable. En tout cas, elle a l'air de s'en contenter en partie. Bon, s'il doit sacrifier à quelques minutes à l'entendre parler de ses problèmes pour s'éclater dans sa soirée, il fera avec. Après tout, elle est bien foutue, elle a besoin d'un remontant assez fort, visiblement, alors s'il doit écouter quelques minutes de pleurnicheries... Ouais, ça peut se faire.

Il la laisse se relever en s'appuyant sur la main qu'il lui a tendue. Et là, elle vient d'accepter de suivre une voie sur laquelle elle semble déjà bien engagée : la voie de la corruption. Elle sait très bien ce qu'elle fait, elle n'est pas l'un des adolescents innocents qu'il fait dévier dans son sens en temps normal. La demande qu'elle évoque après avoir observé sa robe sous toutes les coutures lui tire un petit sourire satisfait.

» Je vois qu'on parle la même langue.

De l'alcool, de la drogue ou son corps, hein ? Quelle merveilleuse façon de penser. Il acquiesce, chasse une poussière qui s'était invitée sur le haut de sa robe, puis il détaille à son tour sa camarade. Jolie et, comme il l'a pensé au premier regard, assez bien foutue. Elle a plutôt bon goût en matière de robe, aussi, même s'il n'aurait pas dit non à quelque chose de plus court, ou un un décolleté plus marqué, pour supporter plus facilement les moments où elle lui parlerait de sa peine. Égoïste ? Totalement, mais jamais il n'a prétendu le contraire.

» Je peux tout faire. Il me suffit d'avoir une bonne motivation.

La motivation étant, la plupart du temps, de pourrir la vie de son abruti de père et de se donner la sensation d'exister. C'est sa seule façon d'exister. Un instant, il suit le regard de la jeune fille, le voit se poser sur un duo plus loin, et reporte son attention sur elle. Un bête chagrin d'amour la mettrait dans cet état ? Non, il ne peut pas y avoir que ça. Une fille de son âge qui lâche un "de l'alcool, de la drogue ou ton corps" de façon aussi banale doit être au moins aussi détraquée que lui.

» Damen Irridval, répond-il en inclinant légèrement la tête, une main posée sur son cœur.

Révérence artificielle entraînée pour le plaisir de son père, réservée aux journalistes et aux électeurs, aux politiques et aux donateurs. Réservée, aussi, à tous ceux qui lui offrent des salutations factices sans le moindre côté naturel. Comme elle.

» Allez, viens avec moi.

Sa main dans la sienne, il l'entraîne un peu à l'écart du bal, en restant dans l'auditorium. Il sort une carte étudiante des replis de sa robe. Rouge. Celle-là, il l'a volée à un Gifted pas très dégourdi, et elle lui donne accès aux loges et aux coulisses. La meilleure manière possible de faire entrer de l'alcool dans ce bal sans avoir de sac qui aurait été fouillé à l'entrée. C'est facile d'être plus malin que la sécurité, quand elle dépend d'adolescents pas bien doués.

» Voici mon palace pour la soirée... ou au moins pour le moment.

Un palace très loin de l'être, évidemment. Les loges de théâtre n'ont pas eu droit au même faste que le reste de l'auditorium, mais elles ont deux avantages : elles sont tranquilles, loin de la foule et de ses jus de fruits, et on y entend quand même la musique comme si on était dans la pièce principale. Que demander de plus ?
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Rp abandonné (-18)
Ven 13 Sep - 14:21
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Eri Tanaka
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"Il parait que j'ai tout : je suis beau, jeune, riche. A un détail près : Je suis beau, jeune, riche et  lucide. Et c'est ce détail qui fout tout en l'air."  Andrea - Hell


« Je vois qu'on parle la même langue ». Non. Je ne pense pas. Je parle une langue qu'il peut comprendre. Si je m'écoutais... Je parlerais pas. Je l'attraperais par la nuque pour l'embrasser et retirer cette robe bien trop gênante. Je ne parle pas une langue. Je la joue, je l'utilise et je continuerais. C'est mon éducation. Je suis une Tanaka, que je le veuille ou non. J'ai été élevé ainsi et s'il y a un trait que tous les Tanaka ont, c'est bien l'obstination. Ce n'est presque pas possible de nous faire dévier d'un but que nous nous sommes donnés. Je ne fais pas exception. Si je le veux, je l'aurais. Peu importe que ça prenne une heure ou une décennie. C'est pour ça que Mère devrait commencer à paniquer. Quand je déciderais de lui pourrir la vie comme elle a pourrit la mienne... Elle finira par regretter jusqu'à ma naissance. Mais bon, je n'ai pas des masses de solutions pour retrouver une liberté toute relative.

Ses propos suivants me font hocher la tête silencieusement. Une bonne motivation pour tout faire ? C'est simple comme façon de penser. Trop simple pour moi. Il ressemble à un oiseau migrateur. Je suis en cage. Je ne connais rien d'autres que le poison avec lequel je survis et qui me détruit. Je le sais. Je ne vivrais pas longtemps. Comme mon amie, je finirais par boire jusqu'à sentir mon sang se transformer et se diluer à l'extrême, je fumerais jusqu'à noircir mes poumons, je me droguerais jusqu'à détériorer mon corps. Et je danserais. Je danserais encore et encore. Tant que je suis debout. Tant que je respire. Je danserais jusqu'à ce que la fatigue m'envahisse et disparaisse en même temps que moi.

Son prénom coupe mes pensées morbides – bien qu'habituelles – et je me surprends à froncer des sourcils. Ça me dit quelque chose ce nom de famille. Irridval... ce serait pas un prof aussi ? Je le vois s'incliner. Une fausse révérence pour une salutation sans saveur. Nous voilà bien. Deux gamins éduqués. Et rien que maintenant, si j'étais intelligente, je retirerais ma main de la sienne et je retournerais dans ma chambre. J'oublierais. Je danserais pour finir écroulée, en nage, dans mon lit.

Mais qui a dit que j'étais intelligente ?

Je le suis, enserrant mes doigts dans les siens. Je n'arrive pas à juste le suivre, mon regard se tournant une fois de plus. Lily entre dans mon champ visuel. Elle a le rouge aux joues et un sourire aux lèvres. Je n'ai pas besoin de continuer à la regarder. Je sais à qui elle parle.

- Connard.

L'insulte part toute seule. Je lui en veux. Je ne comprends pas. J'aimerais comprendre. Alors... Pourquoi j'ai si mal ? Pourquoi quand je m'approche de quelqu'un, il me repousse ou me détruit ? Pourquoi je ne peux trouver une relation saine ? Ou tout du moins plus saine que ce que j'ai vécu... Ça ne devrait pas être compliqué. Et pourtant... Pourtant je ne suis qu'une poupée. Manipulée, échangée, passant de mains en mains sans que personne ne me voit. Mes pas s'arrêtent quand mon visage se tourne pour voir une carte sortir des plis de la mariée. Il ouvre une porte dans laquelle je m'engouffre rapidement. Je ne veux plus les entendre. Plus les voir. Plus être près d'eux. Je veux oublier. Ces quinze dernières années. Je veux oublier. Mourir ici. Entre les tenues et le silence, quand personne ne me regardera.

Je me souviens d'une chanson que j'avais entendu d'un ami de Père. Dalila ? Je n'ai plus la chanteuse. Mais elle disait... « Moi je veux mourir sur scène / En chantant jusqu'au bout. / Mourir sans la moindre peine / D'une mort bien orchestrée. / Moi je veux mourir sur scène / c'est là que je suis née ». Je ne comprenais pas. Je comprends maintenant. C'est triste. Si jeune et déjà dépressive. Quelle vie merveilleuse que d'être une Tanaka.

- Joli palace. Silencieux et caché. Je le préfère. Les strass et les paillettes, j'ai déjà donné.

Je n'ai pas « déjà » donné. Je n'ai vécu que dans cette ambiance. Les strass c'est mon nom. Les paillettes les flashs. Mon téléphone vibre, me faisant sursauter. Ma main quitte la sienne pour observer l'écran qui s'allume sous mes yeux. Un mail. De mon chargé de production. Il m'envoie des nouvelles comme je le lui ai demandé. Mais... « Nous attendons ton retour. Tu nous manques. On a envie de travailler avec toi, une nouvelle fois ». Mon regard s'assombrit alors que je coupe le portable, le fourrant dans mon sac en soupirant longuement. Je ne veux pas. Je veux pas ! Je veux pas !

- Damen... Où est ton ami ?

J'observe un peu plus la pièce, détaillant les tenues et accessoires, caressant une fausse écharpe soyeuse. J'ai cru qu'elle serait douce alors que non, plus rêche que ce qu'elle montre. Comme moi. J'en viens à chercher deux chaises. Lui je ne sais pas mais moi j'aime être assise confortablement.

- Ça te dérange si... Ah. Attends tu sais pas.

Je veux retirer cette robe. Reprendre une tenue normale où je serais plus à l'aise encore. Une tenue qui m'irait mieux. Mais il n'y avait rien ici. Et je n'allais pas voler un déguisement pour quelques heures. C'était idiot.

- Je suis malade. Il faut que tu le saches. Je suis une nymphomane. Tu devrais faire attention quand tu t'approches de moi.

Ou alors approche-toi et détruit-moi. Aide-moi à mourir. Ou aide-moi à vivre... Mais par pitié... fais quelque chose. N'importe quoi. Je m'en fous. Signe le début ou ma fin, ou le début de la fin, la fin du début. Je m'en fous. Je ne veux juste pas que ma situation stagne encore. Un an s'est écoulé. J'ai l'impression que ça en fait dix. Mon corps s'assoit, mes jambes se collant l'une à l'autre, sur le côté, telle la petite princesse qui plaisait tant à ma mère. Je lui souris. De ce sourire triste que j'ai depuis des mois, de ce regard mort contre lequel je ne me bats plus. Je suis déjà morte. Je ne sais plus vivre. Non... Je n'ai jamais su vivre. On ne m'a jamais apprit. Et maintenant... je ne veux pas apprendre. Je veux que ça se finisse.

- Tu t'exclus souvent des grosses assemblées comme ce soir ?
 

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Damen Irridval
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Mer 16 Oct - 14:52
Damen Irridval

A-t-elle reconnu son nom ? Il a vu un semblant de réaction, en tout cas. Peut-être qu'il est familier sans qu'elle sache pourquoi. Sans doute qu'elle n'a pas pris le temps de mémoriser ce nom qui apparaît sur les affiches de campagne placardées en ville. Sans doute, si elle retient qui il était, le reconnaîtra-t-elle la prochaine fois qu'elle passera devant une de ces affiches. A-t-il vraiment envie qu'elle le fasse ? Non. Mais d'un autre côté, s'il avait vraiment tenu à ce qu'elle l'ignore, il se serait contenté d'être Damen. Pas "Damen Irridval".

Pour l'instant, il est surtout celui qui l'éloigne de la fête. Qui l'éloigne de celui que, visiblement, elle a brutalement envie d'étrangler. Damen l'a entendu, ce "connard" qui pour une fois ne lui est pas destiné. Il ne l'a pas relevé. Il a dit lui-même qu'il ne s'intéressait pas à ce dont elle pourrait bien se plaindre, et il n'a pas envie de lui demander qui est ce type. Ni pourquoi elle le déteste. Carte en main, il ouvre une porte à laquelle il ne devrait pas avoir accès, l'entraîne dans les loges. Loin de la scène, loin de la foule, loin des attentes des autres.

» Les strass et les paillettes, c'est pour les débutants.

Et pour ceux qui ne savent pas à quel point l'obscurité peut être plus intéressante. Ou ceux qui, comme lui, cachent trop d'ombre pour laisser passer la lumière. Des flashs et des cocktails pour oublier le noir et le vide. Pendant qu'elle observe son téléphone, il fouille la pièce. Il la connaît déjà par cœur, il sait où est caché chaque chose, mais il aime la visiter comme s'il la découvrait. Ça ne l'empêche pas de mettre aussitôt la main sur une bouteille quand elle la lui demande. Il la lui tend avec un air légèrement théâtral.

» Je vous laisse faire connaissance.

Il la laisse prendre sa bouteille, avant de récupérer une paire de ciseaux dans un tiroir, de monter debout sur une chaise pour pouvoir atteindre le plafond. Le détecteur de fumée, plus précisément. Il n'a pas pris la peine de l'éteindre d'avance, il sait que quelqu'un l'aurait remis en marche entre temps et ça aurait été une manière idiote de se faire prendre. D'un geste, il dévisse l'appareil et retire la batterie, avant de s'installer correctement sur sa chaise et de re-glisser les ciseaux dans leur tiroir. Là, ils sont vraiment tranquilles. Pas de caméras, pas de foule, pas de détecteur de fumée. Littéralement, ça veut dire qu'ils peuvent faire absolument tout ce qu'il veulent.

Tandis qu'elle reprend la parole, il ouvre le double-fond d'un autre tiroir, en sort une feuille à rouler et juste ce qu'il faut pour la remplir, avant de relever les yeux vers elle.

» Savoir quoi ?

Et qu'est-ce qui pourrait le déranger ? À moins qu'elle ne lui annonce que son père l'attend dans la pièce d'à côté pour respirer le même air que lui, elle a peu de chances de dire un truc qui le gêne.
Et pour preuve, sa phrase lui tire un simple haussement de sourcils. Puis un léger coin à son sourire.

» Si tu veux guérir, c'est plutôt toi qui devrais faire attention quand tu t'approches de moi.

Il corrompt ce qu'il y a de bien chez les gens. Les pousse à suivre les vices que les autres cherchent à guérir. C'est ce qu'il a toujours fait de mieux. Détruire, pousser vers l'ombre. Il prend ce qui fait mal et il pousse les gens à le vivre à fond. Jusqu'à ce que le mot vivre lui-même passe de l'autre côté du miroir. C'est pour ça qu'il est né. Être la main qui tend l'arme, et pousser l'autre à presser la détente. Calmement, il relève sa robe suffisamment pour récupérer un brique coincé dans sa jarretelle, reposant son regard sur la jeune fille tandis qu'il allume son arme la plus lente.

» Tu m'en veux si je reprends tes mots ? Les grosses assemblées, j'ai déjà donné.

Les réunions. Les fêtes de campagne. Les dîners avec les électeurs. Les séances photos. Les conférences de presse. Les bains de foule. Les sourires, l'élégance, la normalité, la perfection, le regard de son père, les nichons de sa pouf, la tristesse de sa mère. Et lui, au milieu, qui essaye de ne pas vomir sur tout ce beau monde avant d'avoir bu et d'avoir une excuse pour le faire.

» C'est trop sage, trop sobre, trop... trop chiant. Leur petit monde aseptisé me donne la nausée.

Il crache un peu de fumée en direction du détecteur, qui reste muet. Ça aussi, il le fait bien : tester les choses de la pire manière, quitte ou double. S'il avait mal désactivé le détecteurs, ils étaient bons pour se faire niquer la soirée. Mais au moins, maintenant, il est sûr qu'ils ne risquent absolument rien.

» Et ils ne me laissent pas inviter les amis que je veux.

Ne pas boire. Ne pas fumer. Ne pas être trop physiques. Ne pas ramener de drogues. Ne pas s'amuser, en résumé. C'est déjà un miracle qu'on l'ait laissé débarquer en robe de mariée. Parce que "les mecs ne portent pas de robe". Il ricane. Ouais, ils aimeraient bien.
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Mer 20 Nov - 1:14
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"Il parait que j'ai tout : je suis beau, jeune, riche. A un détail près : Je suis beau, jeune, riche et  lucide. Et c'est ce détail qui fout tout en l'air."  Andrea - Hell


Les strass et les paillettes sont pour les débutants ? Oui. Je ne peux qu'être d'accord avec lui. Le vrai visage du monde des gens connus est un monde sanglant, imprévisible et impitoyable. Le pire des mondes qui puissent exister. Le plus attrayant parait-il. Je ne vois pas d'où mais bon, je ne suis pas le meilleur exemple.

- Je vous laisse faire connaissance.

Je souris en ouvrant la bouteille sans m'en priver. J'avais son accord après tout. Et je me laisse boire. Je laisse le liquide passer mes lèvres pour descendre le long de ma gorge. Ça brûle. C'est pas très bon mais ça suffira. Je n'allais pas me plaindre. Je voulais oublier. Oublier tout. Oublier l'autre connard qui devait danser avec l'autre pouffe. Oublier la solitude, la douleur, le non-choix. Oublier la drogue et les heures forcées de boulot.

- Un jour je te ferais goûter un bon saké. Tu verras, c'est meilleur que ton ami.

Mon regard le suit lorsqu'il prend des ciseaux, dévisse un appareil rond avant de retirer une batterie. Je continue de boire par de longues gorgées, reposant la bouteille près de moi. J'observe la feuille qu'il sort et de quoi rouler. Son regard croise le mien. Oh. Il a les yeux verts. Je n'avais pas fait gaffe. Suite à mon annonce, alors que je me lève, j'écoute ses mots. Il est attentionné. Il essaie de me protéger de quoi ? De lui ? Mais que pourrait-il me faire ? Fils de prof, de parents connus, peu importe. Il ne peut pas m'atteindre. Je suis plus haute que lui. Et ça m'emmerde. Je crois que je préférerais qu'il puisse me toucher.

Mon corps se lève pour se cambrer, pour retirer la fermeture-éclair, laissant la robe tomber au sol. Ma peau est blanche. Aussi blanche que le rêverait une japonaise. Pas moi. J'aurais préféré avoir la peau plus mate. Mes pieds sortent de mes escarpins pour me diriger vers les vêtements des loges. J'observe les fringues avant de trouver une tenue plus simple, une jupe, plus légère, plus large, plus longue. Plus confortable. Et lui me parlait des assemblées pendant que j'attrape un débardeur. Les grosses réunions étaient... Trop. Toujours trop. Je connais ça.

- Au moins tu as des amis. On m'a pas laissé cette chance. Trop de boulot pour ça.

Je retourne m'asseoir avant de prendre une nouvelle gorgée. Et je lui tends son ami alcoolisé en souriant.

- Dis, on échange ?

Le liquide dans la bouteille la fait tanguait entre mes doigts. Je la détaille en me demandant si la bouteille va s'écraser au sol. S'écraser et exploser. Comme ma vie. Brisée et inguérissable. Je suis une erreur de la nature. Une erreur qui vaut des millions. Des millions de quoi, j'en sais rien.

- Il n'est pas aseptisé leur monde. Il est vicieux, sale, dégradant. Il est rempli de psychopathes pour qui l'argent n'a pas de loyauté. Il est infâme, atroce, entre narcissiques, connasses, pédophiles. Et dans tout ça, il y a nos familles. Reste à savoir dans quelle catégorie elles sont.

Peut-être qu'il ne m'a pas entendu la première fois, quand je demandais sa cigarette magique, alors je me lève et je le lui retire des doigts, remplaçant le joint pour le troquer contre l'alcool avant que je ne repose mon corps devant le sien.

- Tu ne devrais pas être si gentil ou prévoyant avec moi. Je ne le mérite pas.  

 

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Mer 27 Nov - 21:10
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» Quand tu veux.

C'est vrai que maintenant qu'il y pense, il n'a jamais vraiment goûté du saké. Des bons alcools de qualité, oui, mais son père est plus porté champagne et whisky qu'alcools étrangers – c'est déjà une plaie d'essayer de trouver un bon rhum, il est obligé de sortir l'acheter quelque part. Mais bon, le rhum est plus commun. Le saké, c'est un autre niveau.

Elle boit, il fume, ils oublient. Tout ce qui leur pèse, tout ce qui leur donne la nausée, ou envie de sauter du premier pont. Enfin, ils aimeraient bien. Cela fait quelques temps, maintenant, que Damen résiste à l'appel du vide. Qu'il a cessé de regretter la blancheur immaculée de ses poignets, signe qu'on l'a arrêté, ce jour-là, avant qu'il réponde à la voix des remords. Quand il a préféré suivre la voie des erreurs. Plus il les enchaîne, plus il peut cacher la première. Son cœur lui fait mal, son cerveau tourne. Il doit l'endormir, plus encore, l'envelopper de volutes pour l'empêcher de penser.
Laisser ses yeux penser à sa place ? Pourquoi pas.

Il ne se prive pas de regarder le tissu de sa robe glisser doucement sur sa peau claire. Son regard suit la ligne crème qui longe sa peau sans qu'il n'essaye de prétendre le contraire. Après tout, il vient d'affirmer qu'elle devait se tenir éloignée de lui si elle voulait guérir de sa nymphomanie, a-t-il besoin de prétendre une seconde être chaste ? Et puis même s'il avait pu faire illusion, il ne s'en serait probablement pas donné la peine. Il n'affiche cependant pas beaucoup plus d'expression quand elle se rhabille. Si vraiment il veut revoir le spectacle qui vient de se dérouler sous ses yeux, il aura sûrement une autre occasion. Il n'en doute pas.

» Mon ami est entre tes doigts, pour l'instant. Est-ce que j'en ai d'autres ? Difficile à dire, ou alors ils sont du même genre.

Ce n'est pas tout à fait vrai, il a Emily. Mais Emily n'aurait pas dû être son amie. Elle gravite autour de lui alors qu'elle aurait dû fuir il y a bien longtemps, s'éloigner de lui et ne plus le laisser pervertir quoi que ce soit. Pas depuis qu'il a osé lui balancer toutes ces horreurs, l'accuser de choses dont elle n'était pas responsable. Dont il était responsable. Il serre les dents, prenant une nouvelle bouffée de son joint en essayant d'effacer le regard plein de reproches d'Emily.

» Un narcissique, une connasse, et ma mère, lâcha-t-il en réponse à son commentaire.

Voilà ce qu'est sa famille. Et la connasse en question n'aurait jamais dû y apparaître. Dès qu'il sent la bouteille se glisser dans sa main, il n'attend même pas un court instant avant de la porter à ses lèvres. Tout ce qui peut marcher, après tout. En l'entendant, il ricane.

» Je ne suis pas gentil, ni prévoyant. Je ne suis qu'un mauvais exemple qu'il ne faut pas suivre si on veut devenir... devenir quelque chose, en fait.

Il détruit, corromps et regarde le monde brûler. Un roi des cendres qui se complaît à attiser les braises. Après tout, ses mains ont déjà l'empreinte de la mort et du mal qu'il a posé sur les autres, pourquoi s'arrêter là ?

» Mais tu n'as pas eu besoin de moi pour sombrer, de toute évidence.

Hélas, il est le seul qui assume pleinement son rôle de corrupteur. Les autres s'estiment bons, meilleurs que les autres, pensent faire les choses dans l'intérêt de quelqu'un. Pas lui. Il sait qu'il n'apporte rien de bon à personne, et il n'a ni la force, ni l'envie de se convaincre du contraire.
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Jeu 28 Nov - 23:30
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Eri Tanaka
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ft. Damen, le 30 juin 2019
"Il parait que j'ai tout : je suis beau, jeune, riche. A un détail près : Je suis beau, jeune, riche et lucide. Et c'est ce détail qui fout tout en l'air." Andrea - Hell



L'odeur du joint s'élève et je me surprends à inspirer un peu plus. Cette odeur m'avait manqué. Douce, délicate, elle permet à mon esprit de s'éteindre tranquillement, pendant que l'alcool circule plus lentement, reprenant le flambeau bien plus tard. J'entends sa douce voix qui me répond, hochant la tête vaguement. Après tout, je pouvais lui faire découvrir quelque chose de chez moi. Et peut-être qu'en reboire me ferait du bien. Ça fait un an que j'essaie de couper les ponts avec ma mère... Mais puis-je vraiment réussir à me détacher de ma nationalité ? Sûrement pas. Alors mon meilleur choix est d'en trouver un autre. Génial...

- Toi tu en as trois différents n'est-ce pas ? Un narcissique. Une connasse. Chez les Tanaka seule la mère cumule ces trois adjectifs. Mon père est bien trop absent pour faire quoi que ce soit d'ailleurs.  

J'hausse doucement mes épaules nues, inspirant et recrachant la fumée mollement. Un instant, une sensation de brouillard m'emporte, une seconde ou deux. Juste assez pour me faire fumer un peu plus. Ce qu'il dit me fait sourire. J'arrive à comprendre sans que ce ne soit mon cas. Je laisse mon corps s'alourdir longuement avant de changer de position. Je m'assois, à genoux, pieds nus, finissant par désorganiser ma position pour profiter un peu plus de l'instant. Qu'est-ce que je risque après tout ?

- Un mauvais exemple ? Je ne trouve pas. Enfin, pas vraiment. Tu le dis que tu es mauvais. Et ça c'est plutôt une bonne chose. Quelqu'un de mauvais ne le sait pas ou sait le cacher. Toi... Tu es juste un sale gosse.

Ma voix rit faiblement alors que je l'observe d'un regard mi-clos.

- Sombrer ? Je trouve que je me maintiens plutôt bien. Ma vie est devenue un enfer de chaque instant. Pour l'instant, je trouve que je suis encore en bonne santé.

Pour l'instant. Je maintiens. Je ne vais pas bien. Ce n'est pas grave. Oublions. Oublier. Vite. Maintenant. On avait dit qu'on ne s'apitoyait pas sur soi. On en parle pas. Parle d'autre chose. Dévie et oublie. Vite. Plus vite. Ma main apporte la lente arme que j'ingère sans me départir de mon sourire. Fait-il son travail de masque ? Ou ai-je un de ses sourires tristes que j'ai pu découvrir sur mon visage ? Est-il dupe ? S'en soucie-t-il seulement ?

- Tu dis... Mon corps s'allonge sur le sol, me laissant observer un ciel clair de plaques blanchâtres. Que si on te suit, on ne devient rien. Je suis conçue pour devenir quelqu'un. Ne rien devenir est presque attrayant. Et puis... Si personne te suit, qu'est-ce que tu deviendras, toi ?

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Rp abandonné (-18)
Sam 28 Déc - 18:35
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Si sa mère cumule Natasha et Charles, rien d'étonnant à ce qu'elle soit là à boire et fumer au lieu de profiter du bal avec les autres. Mais il comprend. Elle est cassée, comme lui. Et ce n'est jamais bon d'être comme lui. Il est le mieux placé pour le savoir. Il ne tarde d'ailleurs pas à lui dire, qu'il n'est qu'un mauvais exemple. Un sourire ironique remplace son air songeur.

» Juste un sale gosse hein... Non, tu es loin du compte.

Il prend une gorgée de plus, observe la bouteille. Elle se vide plus vide que prévu, heureusement qu'il s'est fait une réserve avant le bal. Ils pensent toujours à les empêcher d'apporter de l'alcool dans l'auditorium le jour du bal, mais aucun d'eux ne vérifie les loges : ni avant, ni pendant. Naïfs et pas assez prévoyants.

» J'ai du sang sur les mains. J'ai juste décidé de l'assumer plutôt que de le laver avec des sourires hypocrites comme la plupart des gens.

Il saurait le cacher. Il en serait capable. Mais il n'en voit pas l'intérêt. Faire semblant, c'est pour ceux qui veulent avoir une meilleure image, et il est très content que la sienne ne soit pas douce et lisse comme un agneau. Parce que c'est ce que son père voudrait, et plus il est loin des souhaits de son père, mieux il se porte.

» La santé n'est pas la seule manière de sombrer. Tu as l'air dans un état à peu près aussi bon que le mien. Et je suis très en forme, ajoute-t-il en levant sa bouteille.

Il n'a jamais eu autant d'énergie que depuis qu'il a tout laissé tomber. Plus de prises de tête, plus besoin d'essayer d'être bon, ou parfait, ou normal. Il s'en fiche. Et quand on commence à ne plus en avoir rien à faire, c'est qu'on sombre d'une autre manière. Sinon quoi ? Se morfondre dans un coin, déprimer ? Non, il a déjà voulu une fois quitter ce monde, on l'en a empêché, il ne réessaiera pas.

» Je n'ai pas besoin de devenir quelque chose. Mais si tu veux n'être rien, ma belle, tu peux rester ici aussi longtemps que tu veux. Dans les coulisses, loin des projecteurs, à écouter les pas des artistes au-dessus de ta tête.

Lui est fait pour être dans les projecteurs, mais pas du côté des artistes. Il est de celui des trouble-fêtes, de ceux qui ne se sentent bien qu'en gâchant le spectacle et en regardant le décor de papier et de carton s'effondrer sur les minables acteurs. Elle peut faire ce qu'elle veut. Se cacher des paillettes qu'on veut lui coller à la peau, ou les jeter dans les yeux de sa mère.

» C'est reposant, de ne pas être parfait.
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Dim 29 Déc - 11:45
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Eri Tanaka
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Loin du compte ? J'hausse un sourcil. Je l'écoute boire pendant que j'inspire, mon corps s'alourdissant lentement. Et il m'annonce qu'il a du sang sur les mains. Qu'il l'assume au lieu de le cacher. Mon regard se ferme et j'hoche faiblement la tête. Moi aussi j'ai tué. Je peux la revoir. Si douce, si belle. Si libre. Je peux revoir son sourire et me souvenir de son odeur. J'entends son rire presque cristallin d'une blague entre elle et son amie. Je ne peux que les imaginer. Par ma faute elles ne sont plus. Je sens mes yeux se remplir de larmes. Doucement, l'une d'elle coule. Je ne l'essuie pas. Bouger le bras est compliqué. Continuons de fumer, mécaniquement...

- J'ai détruis deux vies. Et j'ignore comment je dois le vivre. Je n'ai pas envie de le cacher. Mais je ne veux pas en être fière non plus.

Ni questions, ni interrogations. Juste des faits. Kaede et Mei seraient toujours en vie et au Japon si elles ne m'avaient pas rencontrées. Peut-être qu'une mort pour une mort est la solution ? Mais je doute d'avoir suffisamment de fierté et de courage pour me tuer. Je suis faible après tout...

- Tu es en forme ? Un léger rire me prend. Ou tu fais semblant de l'être ? À oublier tout ce qui te dévore ? Dis... Mon regard s'ouvre et le cherche. Tu dis que tu ne veux pas être hypocrite. Mais à sourire quand tu vas mal, ce n'est pas de l'hypocrisie ?

C'est une vraie question. Si oui, je fais partie de ces hypocrites. Je cherche encore ce que je suis. Et je n'y trouve au mieux que des termes contraires, au pire je réalise à quel point je suis pourrie. Et mon cerveau s'embrume, me laissant continuer doucement.

- Je ne suis pas faite pour être en retrait de la fête. J'aime bien être sur scène. J'aimerais juste qu'on arrête de me contrôler chaque membre, chaque geste, chaque pensée. En attendant de trouver un moyen d'arrêter d'être une jolie petite poupée... Je sombre en allant bien. Un sourire plus franc éclaire rapidement mon visage. Je t'envie d'être si libre même en te rejoignant sur le fait qu'être parfait, c'est épuisant. Tout comme être jugée. Je suis bien là, il n'y a rien dans tes yeux.

J'observe le morceau de carton chauffer mes doigts et soupire en me redressant. J'écrase le joint avant de m'avancer avec lui pour attraper de quoi en rouler un nouveau.

- Je n'ai pas envie de ne rien devenir. Je veux avoir une raison de ne pas me détester quand je me vois. Et toi ? Si tu n'as pas besoin de devenir quelqu'un, de quoi as-tu besoin ? questionne ma voix alors que je me concentre pour rouler avant de lui tendre le « présent ».


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Rp abandonné (-18)
Dim 19 Jan - 17:35
Damen Irridval

Ah, elle pleure à nouveau. S'est-elle sentie concernée par quelque chose, ou bien est-ce un nouveau contrecoup de toutes les raisons qui l'ont fait pleurer ce soir ? Une larme coule sur sa joue et ni elle, ni Damen ne font quoi que ce soit pour l'arrêter. Il l'a prévenue qu'il ne chercherait pas à la consoler. Il n'en a ni l'intention, ni le pouvoir, de toute manière.

Alors elle aussi a détruit des vies. Un petit sourire flotte sur les lèvres de Damen. Elle lui ressemble plus qu'elle n'aurait pu le penser. Le cacher ou en être fière ? Ni l'un ni l'autre. Il n'est pas fier de ce qu'il a fait à Leo, mais c'est fait. Et il le fait à d'autres, et il le fera à d'autres, parce que c'est ce dans quoi il était forgé. Corruption et malveillance. Il tient ça de son père, après tout. Il assume juste sa nature profonde.

» De l'hypocrisie ? Pas du tout. C'est du spectacle.

Il est la star d'un show qu'il vole petit à petit à son père. Non, l'homme politique ne sera pas éternellement au centre des journaux et des magazines. Damen prendra sa place, lentement, devenant plus présent, jusqu'à effacer toute trace d'une homme qui n'aurait jamais dû exister. Jamais dû blesser sa mère. Et jamais dû faire de lui ce qu'il est. Il se mit debout sur sa chaise avec un grand sourire.

» Je préfère être connu comme ça qu'à travers mon père, la perfection qu'il a essayé de faire rejaillir sur moi.

Être parfait, c'est jouer le jeu d'un homme qui a voulu avoir du pouvoir. Être lui-même, c'est lui prouver qu'il n'en a aucun. Comment espère-t-il contrôler une ville ou même, un jour, un pays, s'il ne peut même pas garder le contrôle de sa mascarade familiale ? Derrière les sourires et les discours, il ne reste des Irridval qu'un gangrène teintée de paillettes.

Redescendant de sa chaise, Damen regarde la jeune fille s'approcher après avoir consumé ce qu'il restait du joint. Elle vient en chercher un second. Après lui avoir donné ce qu'elle veut, il pose son pouce sous son menton pour regarder les larmes qui brillent dans ses yeux.

» La liberté, ça ne s'attend pas, ça se prend. Il faut juste arrêter d'avoir peur des conséquences.

Punitions, engueulades, blessures, risques : tout devient secondaire quand on arrête d'y penser. Les reproches glissent sur lui dès qu'il les entend, les jugements aussi. Mieux : il les apprécie. C'est ça, la liberté.

» Si tu ne veux plus être une poupée, tu n'as qu'à faire comme moi et brûler les fils. Parce que quand tu les coupes, ils ont le temps d'en remettre d'autres.

L'alcool le rend un peu trop poète, décidément. Il sourit à cette pensée avant de prendre le nouveau joint qu'elle lui tend et d'en prendre une bouffée, savourant l'effet que ça a, petit à petit.
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Dim 19 Jan - 18:11
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- De l'hypocrisie ? Pas de tout. C'est du spectacle.

Mon regard papillonne une seconde sous cette réponse. Mentir par la gestuelle serait une sorte d'art ? Je ne comprends pas vraiment. Je conçois... je crois... Le temps que mon cerveau se mette correctement en marche, je sens ma tête s'élever lorsqu'il décide de se lever sur la chaise. Il sourit. Un instant je le trouve trop éclatant pour que ce soit vrai. Il est trop... comme moi. J'ai presque l'impression de me voir en shooting...

Il parle de la perfection que son père a tenté d'avoir par lui. Et ça fait écho avec ma mère. La différence … c'est nous. Damen est bien trop libre. Je ne connais pas la moitié des paysages qu'il a vu, à travers ce prisme nommé « liberté ». Je suis un oiseau en cage. C'est ainsi. Au mieux, derrière ces barreaux, il y a ce que je sais du monde. Donc ma mère. La Eri qu'elle a forgé est là. Dans mes réactions, dans mes pensées, dans mes réflexions. Je sens ses doigts se poser sous mon menton et je semble réaliser qu'il est près de moi. J'apporte à mes lèvres la drogue que j'inspire avec une certaine dévotion.

- La liberté, ça ne s'attend pas, ça se prend.

La fumée sort lentement de mes lèvres alors que je n'arrive pas à cacher ma surprise. Est-ce qu'il lit dans mes pensées ? Est-ce que je suis si simple à lire ? Est-ce que j'aurais un jour le courage de prendre ce qui me revient de droit ?

- Si tu ne veux plus être une poupée, tu n'as qu'à faire comme moi et brûler les fils. Parce que quand tu les coupes, ils ont le temps d'en remettre d'autres.

Je continue de l'observer alors qu'il s'éloigne, prend le joint et le fume, le savoure. Mes lèvres s'ouvrent doucement alors que je n'arrive pas à me détacher de ce rayonnement. Je ressemble à un papillon de nuit devant une lampe. Pire. Un moustique devant de la confiture. Je vais en mourir. Ce n'est pas le bon chemin. Je le sais...

- Apprend-moi. Je ne sais qu'être une poupée. Apprend-moi à être comme toi.

Mon corps se tord pour me laisser me lever et me rapprocher de lui. Je ne veux pas qu'apprendre ça. Bien sûr que non.

- Dis Damen. Tu peux me montrer autre chose ? De bien, de mal, je m'en fous. Mais j'ai besoin de voir autre chose. Tu peux m'aider ?

Je veux voir tout ce que ma mère n'a pas voulu me montrer. Je vais apprendre. Je vais grandir et trouver un moyen de reprendre ma vie en main. En attendant, je veux voir la vie de ses yeux. Peut-être que je suis bizarre... Mais je ne vois pas de corrélations entre parole et réactions. Enfin... Un peu comme moi. Tellement habitué à jouer qu'on oublie quand on ne joue plus. Et la seconde d'après, il m'éblouit.

J'attrape la bouteille pour en boire un peu, m'asseyant à ses côtés, attendant une réponse.


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Dim 2 Fév - 1:59
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L'alcool triste existe, paraît-il. Mais la fille face à lui n'a pas attendu l'alcool pour l'être. Quant à lui... eh bien il n'a pas non plus attendu pour devenir imprévisible. Il parle de liberté et elle le regarde comme s'il venait de lui donner le sens de la vie. Ce qui peut être vrai, en soi. D'un côté, il ne peut pas l'en blâmer : il n'y a rien de mieux que d'être libre, surtout quand on a grandi dans une cage.

» T'apprendre à être comme moi ?

Décidement, c'est une question à laquelle il va presque finir par s'habituer. Est-ce triste de savoir qu'il est devenu une sorte de modèle ? Pour le monde, un peu. Pour lui, pas tant que ça. Si cette planète était peuplée de plus de gens comme lui, au moins, l'hypocrisie et les faux-semblants auraient moins leur place. À défaut d'être plus heureux, les gens seraient plus honnêtes.

» Ce n'est pas très compliqué. Il suffit d'oublier tout ce qu'on t'a toujours dit. Être sage, obéir, être polie, s'habiller, écouter les autres, être raisonnable, ne pas attirer l'attention... Tout ça, ce sont des chaînes. La seule personne que tu dois vraiment laisser décider...

Il pose son doigt au niveau du cœur de la jeune fille avec un sourire à mi-chemin entre l'attendri et le presque carnassier, ce qui donne une allure un peu étrange à son visage. Il finit cependant par se fixer sur un air vaguement amusé, comme à son habitude.

» C'est toi.

Quelques minutes plus tard, elle s'assoit près de lui et il passe un bras autour de ses épaules. Lui qui lui avait assuré qu'il ne la plaindrait pas se retrouve désormais affublé d'un rôle de guide. C'est toujours mieux que de s'apitoyer sur son sort, ou sur leur sort, enfin peu importe. Au moins, il n'aura pas à l'écouter se plaindre sans but : il l'écoutera dire ce qu'elle veut changer. Et c'est très différent.

» Commence par me dire ce que tu vois.

Histoire de décider quelle chaîne, quel fil, quel barreau ou quelle autre métaphore il devra détruire en premier. Visiblement, ni l'alcool ni la drogue ne lui posent problème, ou en tout cas pas ici dans les loges, à l'abri des regards. Alors, où sont les ordres et les interdictions qui font d'elle une poupée ? Vêtements, manières, activités, fréquentations ?
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Mer 5 Fév - 14:13
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Ce n'est pas très compliqué. Ce n'est. Pas. Très. Compliqué. Les mots résonnent et je me sens sourire. Je me retiens de pouffer alors que les larmes naissent. Ces larmes que seul le rire apportent. Incroyable. Comment pouvait-il dire quelque chose d'aussi incroyable sans sourciller ? Se rendait-il compte de ce qu'il me disait ? Se rendait-il compte ?! Et je l'écoute presque trop sérieuse...

- Il suffit d'oublier tout ce qu'on t'a toujours dit. Être sage, obéir, être polie, s'habiller, écouter les autres, être raisonnable, ne pas attirer l'attention...

Il suffit. Comme si c'était simple. Il me parle de chaînes. Je comprends ce qu'il me dit... Mais c'est dérangeant. Quelque chose ne me plaît pas dans ses mots. Quelque chose qui me picote, qui titille quelque chose que je ne connais pas. C'est bizarre... Il se passe quelque chose. Il attise bien trop de sentiments contraires... La luxure, je connais. Mais là, je suis certaine que ça n'en est pas. Le désaccord mais plus fondamental. Comme si nous étions trop opposés sur certains points.

- Tout ça, ce sont des chaînes. La seule personne que tu dois vraiment laisser décider... C'est toi.

Moi... ? Il est mignon. Je ne sais pas qui je suis. Je lui ai dis, je ne sais être et suis qu'une poupée. Je ressens une nouveauté. Enfin... Non. Je connais ce sentiment. Je ressens la même chose quand je signe un contrat, quand je parle avec ma mère. Quand on me demande d'être une Tanaka avant Eri. Sauf que lui... Lui veut voir Eri non ? Je réfléchis en continuant de droguer mon corps, oubliant presque la présence de son corps masculin près de moi. C'était naturel d'être là. Un peu comme retrouver un vieil ami.

À son ordre interrogatif, mon esprit tourne un peu à la recherche d'une réponse. Ce que je vois ?

- En fait... Je pense que je suis incapable d'oublier tout ce que tu m'as cité. Je suis polie, girly. J'attire l'attention parce que je ne sais faire que ça. Pourtant... C'est un masque. Une Eri publique si tu préfères. Je le sais et ça me convient. Quant à ce que je vois... Je vois une gamine vide de tout et pleine de rien. Une toile trop blanche pour être naturelle mais sans teinte ni intérêt. Je suis ce qu'on a fait de moi. Un tableau. Une peinture. On a juste oublier de me peindre.

Je ris doucement. C'est triste ce que je dis. Mais je n'ai pas mal. Comme si je m'étais faite à l'idée d'être un tableau vierge qui a été recouvert de pureté pour cacher la saleté. Mes doigts apportent sa main à mes lèvres, ses doigts tenant le bâtonnet de drogue qui me fait tant envie...

- Mais laisse-moi te reposer une question à mon tour... Toi, tu vois quoi ? Tu me vois comment ? Ou d'une façon générale. Comment vois-tu le monde Dam' ?

La fumée s'échappe de mes lèvres alors que je m'approche, venant effleurer nos lèvres avant de m'éloigner, le regard joueur. Je reste près de lui, profitant de son regard en penchant la tête doucement. J'aimerais comprendre. Je veux savoir.

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Rp abandonné (-18)
Mer 12 Fév - 13:15
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Devenir coach personnel. S'il y a bien une chose à laquelle il ne se serait jamais attendu dans sa vie, c'est ça. Qu'on l'écoute. Qu'on veuille lui ressembler. Deux personnes, déjà, qui cherchent à être comme lui. Décidément, ce monde n'a plus aucun sens. Il l'écoute répondre à sa question et lâche un petit soupir. La famille... Au diable tous ceux qui prétendent que c'est censé être la chose la plus importante dans la vie de quelqu'un, c'est la pire chose qui puisse arriver. Des gens proches de soi auxquels on ne peut pas échapper, qui ont tous les droits ou pensent avoir tous les droits sur sa vie. En quoi est-ce positif ? Il attrape une tube de rouge à lèvres dans la coiffeuse de la loge.

» S'il faut commencer avec un peu de peinture...

Il attrape les deux mains d'Eri, débouche le rouge à lèvres et commence à écrire dans une main, puis dans l'autre. Un mot dans chaque. "Not yours". Pas à toi, pas à vous, peu importe. S'il lui faut un premier trait de personnalité pour se détacher des moules, pour briser les chaînes ou couper les fils, qu'elle commence par celui-là. Elle n'est pas aux autres, elle n'appartient à personne. Il lève ses mains pour qu'elle puisse les voir.

» Ça, c'est ce que tu dois montrer au monde en premier.

Il sourit, d'un sourire en coin visiblement satisfait, avant de la relâcher pour qu'elle puisse continuer à s'exprimer. La main de la jeune fille se pose sur la sienne, attire la drogue à ses lèvres et il sourit. Toi, tu vois quoi ? Le monde tel qu'il est. Un amas de menteurs et de faux-semblants qui ne vaut pas la peine qu'on l'imite. Ou alors...

» Le monde est un jeu. Ça ne sert à rien d'essayer de faire gagner les autres, tout le monde finit par perdre. Mais il y a ceux qui jouent en coopération, ceux qui écrasent les autres pour gagner, et ceux qui jouent solo. Je suis dans la troisième catégorie.

Il s'approche d'elle, pose une main dans le bas de son dos et profite de leur proximité sans vraiment le cacher, un petit sourire sur les lèvres.

» Je peux te poser une question ?

Il écarte un instant le joint de leur visage pour simplement la regarder dans les yeux, leurs visages assez proche pour que leurs souffles chargés d'alcool sur ses lèvres.

» Est-ce que tu veux guérir ? Tu as dit que tu étais malade, et pourtant tu es là, avec moi, à boire et à t'approcher si près de moi.

Sa main effleure sa joue, s'attarde une seconde près de ses lèvres.

» Je croirais la réponse qui sortira de ta bouche. Est-ce que c'est toi, au plus profond de toi, qui veut guérir, ou est-ce que c'est quelqu'un qui te l'a ordonné ?

Est-ce que ça changera quelque chose à son comportement ? Pas vraiment. Mais si elle veut ouvrir les yeux et penser par elle-même, il faut commencer par l'essentiel.
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