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[2018] Mesurer l'impatience d'un foule

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Ailis
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Lun 2 Avr - 0:46
Ailis
Ailis Neil
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SEXE :
ÂGE : 17 ans
TAILLE / POIDS : 1m70 / 60 kg
CLASSE : 3°1
Elle se trouvait dans une situation bien délicate en ce jour. Habituellement, elle savait se débrouiller. C'était même son maître mot. Cela était bien connu, Ailis ne supportait pas se faire prendre pour une handicapée. Elle avait toujours voulu son autonomie et elle se débrouillait depuis le collège avec un pc portable avec ce logiciel de voix artificielles et son ardoise magique. Au pire, un papier et un crayon. Mais c'est tout. Mais aujourd’hui, elle envoya un SMS à Joshua. Elle rentrerait un peu plus tard pour réviser directement à l'Institution. Ce n'est pas qu'elle n'y arrivait pas à l'appartement mais la présence de son protecteur était finalement plutôt étouffante sans qu'elle ne comprenne pourquoi.

Vers 19h, au moment de rentrer, elle voulu faire un peu les courses. Elle avait vu l'état du frigo ce matin et il manquait clairement quelques petites choses indispensables: de la glace, des légumes et du lait. La rouquine savait pertinemment que son "colocataire" allait l'engueuler, ou du moins, la blâmer, d'avoir prit une telle initiative sans prévenir. Mais elle n'était pas une souris en détresse. Comment croyait-il qu'elle se débrouillait avant lui ?

Mais le problème actuel était que cette dame, cette caissière, semblait totalement stupide. C'était une femme presque clichée. Grosse, un mono-sourcil et ce sorte de gros grain de beauté accompagnant une haleine fétide. Un tel combo de mauvaises choses semblait presque irréaliste. Ailis en avait presque de la peine pour elle. Si elle n'était pas aussi bornée ! C'était tout con en plus... Elle voulait mettre un article de côté car elle n'avait pas assez pour payer ce petit sac de course. Un simple gel-douche aux fruits. Et donc, elle avait commencé par l'écrire sur son ardoise d'enfant avec son stylet. Mais elle, elle pensait qu'elle se foutait d'elle. La rouquine ne comprenait pas pourquoi elle s’énervait sur le fait d'écrire au lieu de parler.

"Il me faudrait enlever ce produit de la somme alors s'il vous plait, je n'ai pas assez"

Cette femme lui avait percé le regard quelques secondes et avait répliqué:

-Si c'est une blague, ce n'est pas drôle.

Ailis avait relevé un sourcil d'incompréhension et avait effacé son message pour le remplacer par un simple: "Je vous demande pardon ?". Elle fit en plus un effort pour sourire et paraître polie. Pour aller dans son chemin. Car, cette histoire commençait à bloquer la queux derrière . Mais cette caissière...Elle avait du passer une mauvaise journée et elle croisa les bras, se plaçant bien dans son siège.

-Si c'est une manière de vous foutre de moi car je suis à moitié sourde, c'est loupé.

Ah ! Donc ce qui expliquait son comportement. Elle devait demander souvent aux clients de répéter et elle pensait que la rouquine la connaissait déjà et se vengeait d'une certaine manière ou voulait lui faire perdre son temps. Ok, reste calme. Continue de sourire, va dans son sens, montre que c'est faux, que tu es muette. La jeune femme commença alors à effacer le contenu du tableau pour commencer à décrire ses raisons. Mais celui-ci lui échappa des mains d'un coup, d'un geste sec. La pauvre fille releva le regard sur cette truie qui lui avait attrapé son seul moyen de communication.

-Et vous vouliez vraiment voler ça aussi facilement ? C'est quoi...Un jouet pour enfant ? Étrange, on a exactement le même modèle et l'étiquette est encore dessus...


Elle fit les yeux ronds. Elle n'avait rien volé. Cette ardoise était neuve, et oui, elle l'avait acheté ici. Cette étiquette était seulement un oublie. Comment pouvait-elle se débrouiller maintenant ? Elle fit une tentative d'une langue des signes mais comprit rapidement que c'était pour cette femme comme du chinois. Elle sortie son téléphone, trouvant une nouvelle solution, mais elle avait oublié qu'il n'avait plus de batterie. Donc compliqué si elle avait un pépin sur le trajet du retour. Et voilà que les gens derrière râlait. Et voilà qu'elle commençait à paniquer inférieurement. Cela faisant bien sourire la caissière.
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Aurora
Invité
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Rp abandonné (tout public)
Lun 2 Avr - 1:40
Aurora
Aurora Colins
Ancien membre

ft. Ailis 

Le jeu : un besoin dans la vie pour faire passer le temps, pour faire passer l'ennui, pour se lancer un défit ou pour gagner sa vie. Mais si tu mets en jeu ta vie, tu ne joueras plus tes envies, seulement la mort en prime. Que tu gagnes ou tu perdes la partie, ce jeux en vaut-il le prix ?

Mesurer l'impatience d'une foule

Une journée tranquille et presque ennuyante venait de se terminer et Rory me savait toujours pas quoi faire. Elle venait tout juste de débarquer dans cette nouvelle ville et n'y connaissait pas grand chose mis à part ce que certaines personnes avaient pu lui expliqué. C'était presque lassant. Pourquoi n'avait-elle pas pu rester chez elle ? C'était enrageant ! Elle soupira doucement avant de reprendre sa déhambulation dans les rues londonniennes, ignorant les regards étonnés qui se posaient sur elle à cause de sa tenue. Quoi ? Qu'est ce qu'il y a de mal à porter une bariante de costard cravate lorsqu'on est une fille ?

Rory essayait de repérer quelques bonnes proies pour jouer mais personne ne retenaient véritablement son attention. Les mentalités ne devaient pourtant pas être bien différente de toute celles qu'elle avait pu connaitre, et, avec de la chance, elle pourrait gagner gros en quelques parties seulement... ! Si les gens n'étaient pas aussi pressés. Tant pis, le casino serait toujours sa meilleure option !

Néanmoins, en passant devant un super marché, la joueuse ne pu se retenir d'y faire.un tour. Peut être qu'elle trouverait un jouet ou un jeu pour son petit frère ici ? Oui, même à une distance monstrueuse, elle allait continuer de le gâter ! Qu'est ce que ses parents pensaient ? Qu'elle allait vivre sa vie et prendre ses distances parce qu'ils l'avaient envoyé ici ? Foutaise !

Elle parcourait les rayons, un peu énervée d'avoir du se remémorer l'existance de ses parents avant de tomber sur quelque chose qui pourrait plaire à Lucas : un petit hélicoptère téléguidé. C'était peut être un peu cliché mais Rory savait parfaitement comment faire pour donner le sourire à ce petit être ! Quoique... Petit n'est pas vraiment le mot, il est quand même assez grand et fête bientôt ses 12 ans... S'il était là, il la reprendrait sans doute là dessus ! Au passage, quatre jeux de cartes rejoignirent le jouet. Rory esquissa un léger sourire avant de prendre le jouet et d'aller chercher un paquet de gâteau. 19 heures... Bon, finalement, peut être que les sandwichs seraient plus adaptés mais, en y réfléchissant un peu, elle avait envie de manger un truc sucré.

Finalement, après avoir fait le tour du magasin sans rien prendre de plus, elle se rendit aux caisses en attendant patiemment son tour, essayant de voir si elle avait vraiment besoin de prendre autant de jeux de cartes. Après tout, elle avait les vieux sien pour le black jack mais... Peut être que de nouveaux jeux pourraient être sympas ! Et puis, c'est plus agréable de jouer avec de belles cartes neuves et encore totalement blanche ! Le temps commençait cependant à être un peu long, ce qui interloqua quelques peu la hustler. Qu'est ce qui coinçait la file ? Hm ? Elle se le demandait bien... Mais pas bien longtemps avant de voir l'hôtesse de caisse parler avec une cliente qui tenait une ardoise dans les mains et semblait avoir écrit quelque chose dessus. Rory ne voyait pas vraiment le problème avant d'entendre la caissière parler de blague et tout l'échange, si elle pouvait penser ça comme ça, qui s'en suivit. Vu l'expression de la cliente, l'hypothèse d'une blague n'était que très, très peu probable. Les autres personnes présentent commençaient déjà à s'impatienter ce qui exaspérait un peu l'anglaise.

- Dites, si vous êtes vraiment si pressés que ça, vous n'avez qu'à changer de caisse et vous serez tranquille. Ou non, j'ai une meilleure idée, vous n'avez qu'à aider la jeune fille à communiquer.

Son ton ne laissait transparaître aucune agressivité, tout ceci était vraiment calme et posé, presque détaché de la réalité. Pareil, son expression était totalement neutre tandis qu'elle passa devant un homme, plus grand qu'elle d'une bonne tête.

- On voit que c'est pas la gentillesse qui va vous boucher le trou du cul.

Elle jeta un coup d'œil sur la file, puis sur la fille, pour enfin le poser sur la caissière. Mon dieu... C'est possible d'avoir autant de cliché de la caissière moche ? Elle aurait pu en rire, oui, aurait pu car elle ne le fit pas et ne le fera sans doute pas.

- Bon, je n'ai pas la prétention de vous apprendre votre boulot mais y'a quand même un minimum de bon sens à avoir. Si cette jeune fille vous parle avec une ardoise, je doute que ça soit pour faire une blague. Les gens ont autre chose à foutre que de rester dans un magasin à cette heure-ci pour faire des blagues stupides.

Pourquoi faisait-elle ceci ? Pourquoi venir en aide à une parfaite inconnue ? Elle n'en savait strictement rien et... Elle ne voulait pas se pencher sur la question, en ayant tout le loisir de le faire un peu plus tard. Son regard se porta de nouveau sur la jeune femme avant de retourner sur la caissière, attendant une réaction quelconque.
 

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Ailis
Invité
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Lun 2 Avr - 12:49
Ailis
Ailis Neil
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ÂGE : 17 ans
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CLASSE : 3°1
Ailis trouvait toujours des solutions normalement. Elle faisait toujours cet effort pour ne pas passer pour une sorte d'inadaptée dans cette société. Si on devait encore la voir comme quelqu'un d'inutile...Quelqu'un qui ne sert strictement à rien... Non, impossible qu'on lui pose encore un tel regard sur elle. Plus jamais. Mais sans pouvoir parler, sans pouvoir écrire, à part la fuite, elle ne voyait pas trop comment. Par reflex, elle se mordit la phalange, faisant faire réfléchir son cerveau dans la plus grande fréquence qu'elle pouvait. Mais voilà qu'elle entendit une voix en plus des râles des autres. Cette voix dénonçait l'impatience des gens et qu'ils pourraient simplement l'aider au lieu de la blâmer. La rouquine se retourna et vit cette jeune femme d'apparence neutre, s'approcher de la caissière. Elle voulait l'aider ? Elle ne savait pas vraiment comment le comprendre. Ailis avait toujours cette impression que lorsqu'on lui donnait un coup de main, c'était simplement une manière de lui rappeler qu'elle était inadaptée, qu'elle ne pouvait pas se débrouiller seule. Et d'une certaine manière qu'elle était inutile. Mais là, elle ne pouvait ni lui dire de la laisser, ni l'écrire et seule, il fallait l'avouer, cela allait être compliqué de faire comprendre sa situation à la tête de mule en face d'elle.

La jeune femme, voulant l'aider ou peut être, ayant marre de l'attente, s'adresse à la grosse dame de la caisse. Elle lui dit qu'il y avait une très faible probabilité que ce soit une blague. "Qu'elle avait autre chose à faire" finalement. Et c'était logique. Tellement que la dame de la caisse semblait comprendre son erreur au fond et la connerie de son acte. Peut-être que cette adulte était frustrée de ne pouvoir rien faire et que s'en prendre à des personnes avec plus de difficultés était rassurant. Ce n'était pas Ailis qui allait lui gueuler dessus, ou même l'insulter. La dame dû avoir ainsi un peu honte, regardant un moment le nouvel interlocuteur. La rouquine aussi la fixait du coin de l'oeil. Elle ne savait plus trop quel partie suivre. Quel clan lui donnait une plus grande sécurité pour plus tard. Mais finalement, la vieille lui rendit son ardoise, mit le gel douche de côté et passa au scan les articles sans un seul mot. Enfin si, elle marmonna un simple "Avez-vous la carte du magasin ?" et "Bonne journée.". Quand elle eu son sac en main, elle le plaça sur son avant-bras, se retourna vers sa sauveuse et d'un geste maladroit marqua sur son ardoise:

"Merci beaucoup"

Elle sourit d'un air joyeux. Mais elle ne comptait pas finir cet échange là-dessus. Pour expliquer sa manière de voir les choses, c'était comme un tableau. Elle venait de vivre une défaite sur son handicape et quelqu'un l'avait aidé. Maintenant, qu'il y avait un point dans la colonne pour la demoiselle aux cheveux mauves, elle devait rétablir l'équilibre pour se sentir le moins redevable au possible. Quand elle sortit alors du lieu, elle s'assit sur les marches au sol, attendant que cette personne sorte du magasin. Elle regarda son téléphone un moment, Joshua lui avait envoyé déjà presque quatre SMS. La rouquine soupira et répondit un simple "J'ai bientôt finit :)". Elle allait avoir le droit à un monologue de son protecteur, elle le sentait.

Quand, enfin, elle vit sa sauveuse sortir du lieu, elle se leva rapidement et se plaça devant elle pour attirer son attention. Elle prit rapidement son ardoise magique et nota la phrase suivante:

"C'était vraiment très généreux de m'avoir aidé. Désolé d'avoir ralentit la file. Je peux vous payer un verre pour vous remercier ? J'y tiens. "

A force d'écrire sur ce bout de plastique depuis le collège, Ailis avait développé la faculté d'écrire très vite. Cette phrase d'une telle longueur lui prenait trois fois moins de temps à formuler qu'une personne lamba. La jeune rousse sourit alors joyeusement en montrant le contenu de l'ardoise en la fixant dans les yeux gentiment.
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Aurora
Invité
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Rp abandonné (tout public)
Lun 2 Avr - 21:34
Aurora
Aurora Colins
Ancien membre

ft. Ailis 

Le jeu : un besoin dans la vie pour faire passer le temps, pour faire passer l'ennui, pour se lancer un défit ou pour gagner sa vie. Mais si tu mets en jeu ta vie, tu ne joueras plus tes envies, seulement la mort en prime. Que tu gagnes ou tu perdes la partie, ce jeux en vaut-il le prix ?

Mesurer l'impatience d'une foule

Rory gardait le regard fixé sur la grosse dame jusqu’à décelé sa honte. Elle lâcha un léger soupire, presque imperceptible lorsqu’elle s’occupa de la jeune femme. Bon, on va dire que c’était sa bonne action de la semaine, c’était déjà pas mal. Alors qu’elle commençait à retourner dans la file, à sa place, ne comptant cependant pas gruger et passer devant les autres (bien que l’envie ne lui manquait pas à cause de leurs râles) elle entendit le frottement du stylet, ou stylo, elle n’avait jamais réellement su ce qu’était cet outil, sur l’ardoise. Ses yeux parcoururent rapidement les deux mots notés avant qu’elle n’hoche simplement la tête.
 
-          Y’a pas de quoi.
 
Pas un sourire n’accompagna cette simple réponse, la jeune n’affichait que ce visage neutre et terriblement impassible. Son habituel poker face était de sortie ! Certaine personne qui la connaissait depuis un moment savaient parfaitement que lui faire afficher une expression pouvant paraître un peu plus humaine était quelque chose d’assez compliqué. Voir même impossible pour certains ! Les quelques moments où elle sourit et semble profiter de la vie, c’est lorsqu’elle remporte un des tournois alors qu’on ne lui donnait même pas une place sur le podium ! Elle était fière de leur faire ravaler leur sourire ! Et là, c’était elle qui souriait !
 
Aurora, alors qu’elle regagnait sa place se rendit compte qu’elle avait oublié quelque chose d’assez important pour les jeux : les jetons de poker ! Elle avait oublié les siens à Manchester et on refusait de les lui envoyer pour des raisons plus que futiles ! Tout ce qu’elle pouvait espérer, c’était que ce magasin en ai ! Hors de question de courir les boutiques pour en avoir ! Au pire, ils joueraient sans pour s’entrainer ! La jeune femme parcouru rapidement les rayons, s’arrêtant au niveau des jouets avec l’espoir d’en trouver au moins un paquet. Quelques secondes lui suffirent pour prendre le dernier qui restait avant de retourner à la même caisse, qui était presque vide maintenant. Elle passerait sans doute pour une personne un peu étrange à acheter autant de jeu de carte mais elle s’en moquait un peu. Dès que le tout fut payé, elle sortit, mettant les divers paquets dans ses poches et les jetons… Elle les garda à la main. Pourquoi n’avait-elle pas prit de sac ? La jeune hustler se maudit intérieurement avant de sortir de ses pensées, interpelée par la jeune fille de la caisse. Elle s’arrêta juste avant de la percuter, affichant l’espace de quelques fractions de seconde une mine un peu surprise avant de reprendre son expression de base.
 
-          Hm ?
 
Elle regarda la jeune écrire, s’attendant à une autre phrase de remerciement, ou du moins, à quelque chose de plus court que ce qu’elle avait écrit. C’est qu’elle écrit vite !
 
-          Franchement, tu n’as pas à me remercier de nouveau, ce n’est pas vraiment de ta faute si la file a été ralentit et puis… Pourquoi me rendre la pareille ? Je n’ai rien fais d’extraordinaire. J’en avais juste assez de les entendre râler pour pas grand-chose.
 
Un rapide coup d’œil à sa montre lui permit de voir qu’elle avait encore un peu de temps avant le couvre feu, donc, du temps à tuer. Elle pesa le pour et le contre avant de finalement poser une seule question qui pourrait la faire accepter ou refuser la proposition.
 
-          Pourquoi tiens-tu à m’offrir un verre ? Ah eh, ne t’embêtes pas à me vouvoyer, je ne suis pas si vieille que ça.
 
Le contraste entre l’expression des deux filles était remarquable : l’une avait cette expression souriante et rayonnante, tandis que la seconde semblait se terrer dans une expression plus froide et fermée. Enfin, ce n’était pas juste un semblant, c’était plus la réalité qu’autre chose. Doucement, Rory porta la main à sa cravate, l’ajustant tranquillement.

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Ailis
Invité
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Rp abandonné (tout public)
Lun 2 Avr - 23:11
Ailis
Ailis Neil
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ÂGE : 17 ans
TAILLE / POIDS : 1m70 / 60 kg
CLASSE : 3°1
Elle avait réussi à la percuter. Ben bravo jeune rousse. Tu veux ne plus avoir de dettes et tu la bouscules en voulant la remercier. Mais la demoiselle en profita pour l'observer un peu mieux. Ses cheveux étaient d'une couleur assez rare, était-ce une teinture ? Son vêtement était constitué d'une cravate, d'un gilet donnant un aspect très écolier, entretient pour un job, punk voir service de sécurité. Cette idée la fit sourire intérieurement. Avec son expression, cette image semblait plutôt bien lui coller. Mais en générale elle était plutôt jolie quoi que d'apparence froide. A sa phrase écrite, elle lui répondit alors qu'elle ne voyait pas pourquoi la remercier encore une fois, ce n'était pas de sa faute d'avoir ralentit la file. Au fond, Ailis savait qu'elle était fautive. C'est qu'elle n'avait pas réussi à résoudre seule un problème qui était pourtant simple pour les personnes pouvant communiquer. Preuve qu'elle n'était peut-être pas encore totalement indépendante. C'était un défaut dont elle devait trouver vite une solution car il n'y aura pas toujours quelqu'un pour la sauver de cela. En tout cas, c'était un nouveau défi: Arriver à convaincre quelqu'un de nonchalant de son handicap quand on a plus rien pour communiquer. Cela promettait d'être une longue réflexion. D'un côté, cela lui rappela la scène dans la petit sirène alors que celle-ci essayait de lui faire comprendre son prénom en étant muette.

La jeune rousse effaça alors le contenu de son tableau et écrivit en quelques secondes sans lâcher son sourire:

"C'est un peu de ma faute. Je devrais arriver à gérer ce genre de situation"


Finalement, son interlocutrice lui demanda pourquoi elle tenait à lui offrir un verre. C'est vrai ça ? Pourquoi ? C'est là où Ailis allait encore devoir mentir. Un peu et seulement en partie mais elle n'allait pas lui dire que c'est pour ne plus avoir de dettes. Disons que ça sonnait comme opportuniste. La jeune femme la fixa alors rapidement dans les yeux, ce n'était pas un problème pour elle de cacher, elle était très bonne actrice pour ça. Depuis qu'elle ne parle plus, il est plutôt facile de ne rien dire, de ne plus se faire avoir par un faux ton de voix. Car elle n'avait plus de tons de voix (A la limite, elle écrit en majuscule). La demoiselle effaça alors le contenu, encore une fois, de ce bout de plastique puis griffonna:

"En partie pour te rendre la pareille et puis... Certainement pour pouvoir discuter avec toi."

Allez savoir ce qui était vrai ou faux. Ailis avait fait un sorte de mix entre toutes ses pensées, en avait atténué certaines pour que le tout soit présentable. Finalement, elle avait certainement envie d'avoir du contact avec autrui aussi. Elle effaça quand elle fut sûre qu'elle ai pu tout lire puis écrivit:

" C'est agréable car j'ai pas l'impression que tu prennes compte de mon handicap, c'est très gentil"

La plupart de ses interlocuteurs commençaient ou bout de quelques secondes par lui demander si elle était muette, si c'était de naissance, si c'était pas trop dur, comment elle faisait en court, comment elle faisait pour m'énerver, ou chanter, ou interpeller quelqu'un, communiquer, parler. Ce dernier mot semblait stupide mais ce fut une vraie question. On lui avait déjà demandé, en tant que muette, comment elle parlait. Et Ailis ne voulait pas se sentir différente, alias inutile. C'était peut-être mauvais pour elle de s'enfermer dans cette confidence, peut-être qu'elle se dirigeait vers le mauvais côté mais ça n'avait pas d'importance.

"Et puis j'ai simplement envie aussi"
, ajouta-t-elle au bout de sa phrase.

Elle ponctua le tout d'un sourire.
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Aurora
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Mer 4 Avr - 22:25
Aurora
Aurora Colins
Ancien membre

ft. Ailis 

Le jeu : un besoin dans la vie pour faire passer le temps, pour faire passer l'ennui, pour se lancer un défit ou pour gagner sa vie. Mais si tu mets en jeu ta vie, tu ne joueras plus tes envies, seulement la mort en prime. Que tu gagnes ou tu perdes la partie, ce jeux en vaut-il le prix ?

Mesurer l'impatience d'une foule

 Aurora analysa rapidement son interlocutrice, regardant rapidement sa tenue, son physique, la couleur de ses yeux et de ses cheveux, le minimum syndical pour elle en somme ! Une petite rouquine, qui est tout de même légèrement plus grande qu’elle, notons-le, qui se balade avec une ardoise magique. Bref, quelque chose de plutôt simple à retenir en sois !
 
Regardant la nouvelle phrase de notée, Rory haussa simplement les épaules.
 
-          Tu n’y es pour rien, elle n’avait sans doute pas la patience ou l’envie de comprendre ce qu’il se passait aujourd’hui. Et puis, comment voulais-tu gérer la situation ? Tu n’avais plus rien pour écrire d’après ce que j’ai cru voir.
 
Malgré le sourire de son interlocutrice, Rory resta de marbre, jouant inconsciemment avec la petite boîte de jetons, qui pesait tout de même son poids ! Parfois, Rory se demande comment elle a pu changer à ce point, devenir ce que beaucoup appelle une armoire de glace, un bloc de marbre. Ce n’était peut être que la force de l’habitude qui avait finit par prendre le dessus ? Peut être, elle n’en était pas sûre mais n’allait pas se poser la question pour autant ! Bien au contraire même ! Elle est comme elle est, point barre !
 
La jeune femme soutint le regard de l’inconnue pendant qu’elle semblait réfléchir, elle aussi. Réfléchissait-elle à quoi noter ? Peut être que oui, peut être que nous, peut être qu’elle réfléchissait à ce qu’elle ferai après être allée boire un verre, peut être que… Bon, elle avait tout un tas de possibilité en tête et en citer plus serait trop long. Une nouvelle fois, dès que l’ardoise fut tournée, ses yeux se baladèrent dessus, imprimant les moindres mots dans son esprit. Lui rendre la pareille ? Ce n’était pas utile pourtant… Pas de son point de vue du moins, mais si elle y tenait… Pourquoi pas ? Ce fut cependant la seconde partie de la phrase qui l’interloqua un peu. Discuter… Avec Rory ? Eh bah, elle avait du courage de vouloir taper la causette avec elle ! Ou motivée. Ou les deux.
 
Un nouveau haussement d’épaule de la part de la hustler. Prendre en compte son handicap ? Pour quoi faire ? En quoi cela changerait quelque chose ? Certes, elle ne parle pas mais ce n’est pas une raison pour la traiter différemment des autres personnes. Là-dessus, elle était assez carrée et rien ne pourrait la convaincre du contraire ! De son point de vue, et d’après le ressentis des personnes ayant un handicap quelconque, être traité différemment peut avoir ce côté vexant ou offensant.
 
-          Je n’ai aucune raison de te traiter différemment des autres personnes que je côtoie. Ce n’est pas parce que tu ne parles pas que je vais m’en aller ou poser des questions, indiscrètes aux yeux de certains. Mais j’avoue que c’est agréable aussi de parler avec des gens, de temps à autre. Qu’ils parlent de vive voix ou par écrit, cela ne change rien du tout.


Un sourire allait-il voir le jour ? Non, pas encore. Non mais… Elle fait des efforts hein ? Enfin, je crois ? En tout cas, une chose était sûr, Rory et les relations humaines, cela faisait bien deux ! Mais elle avait au moins la présence d'esprit de dire clairement les choses.
 
-          En tout cas, tu dois avoir un certain courage pour parler avec une armoire de glace impassible et semblant manquer d’empathie.
 
Autodérision ? Oui et non, il ne s’agissait là que de la stricte vérité bien que l’ombre d’un sourire ai fait son apparition… Juste l’ombre, ses lèvres bougèrent à peine, si peu que ce n’était pas vraiment visible et perceptible !
 
-          J’ai encore un peu de temps devant moi alors… Pourquoi pas ? Tu sais où aller ? 

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Ailis
Invité
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Rp abandonné (tout public)
Jeu 5 Avr - 22:23
Ailis
Ailis Neil
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 17 ans
TAILLE / POIDS : 1m70 / 60 kg
CLASSE : 3°1
La jeune femme continuait de sourire, totalement imperturbable de l'inexpression de la demoiselle en face d'elle. C'était cette capacité qu'elle avait développé dans son ascension vers la politesse absolue pour ne jamais donner un avis propre et toujours être bon envers son prochain. Là, maintenant, elle n'était pas spécialement fausse mais avec son évolution, les bruits, les personnes en colère, elle arrivait toujours à garder une expression joyeuse. Ce n'était donc pas bien difficile avec la jeune femme. Et puis, peut-être qu'elle était au fond touchée de l'aide qu'on lui avait donné. Elle semblait sympathique par ce seul fait qu'elle la traitait comme tout le monde. Il n'y avait pas cette pitié qu'on pouvait parfois lire dans le regard de l'un ou de l'autre.

Suite à cela, son interlocutrice commença alors à lui développer sa pensée sur ce qu'il s'était passé et pourquoi cela lui semblait bien normal de ne pas prendre en compte son handicap au bon sens du terme. Cela lui faisait plaisir d'entendre ça, elle avait ce besoins de ne pas se sentir plus inutile qu'elle ne l'était, se faire petite dans ce monde et parfois, elle attirait plus les questionnements et les imbéciles qu'autre chose. C'était d'ailleurs une grande crainte de son protecteur qui lui avait dit qu'elle ne pourrait dans son état, pas crier à l'aide si elle se faisait coincer dans une rue, qu'elle serait seule face à la situation. Ce n'était pas qu'Ailis ne prenait pas en compte sa parole mais qu'elle préférait ignorer ces dangers là. Il ne manquait plus qu'en plus de ça, elle devienne paranoïaque. La rouquine écrit alors sur son bout de plastique:

"Crois-moi, ce n'est pas la réaction logique de tout le monde"

Elle ponctua cette phrase par un petit rire silencieux. Ce genre de rire qui lui brûlait la gorge car jamais rien ne sortait et ne pouvait sortir. Puis, la belle aux cheveux mauve lui dit qu'elle devait avoir du courage pour vouloir discuter avec une "armoire de glace" comme elle le disait si bien. Elle était apparemment bien consciente de l'image qu'elle renvoyait mais qu'importait cela à la jeune rousse. En réponse, elle effaça à nouveau son tableau pour écrire:

" C'est beau une armoire de glace", dit-elle totalement innocemment.

Après tout, Ailis aimait bien ce genre de meuble souvent rustiques transpirant la vie et l'histoire. Ce qu'elle venait de dire était pour elle un compliment et une marque qu'elle ne prenait pas en compte son expression faciale. Finalement, la demoiselle en face accepta, ce qui fit sourire la rouquine. Elle était contente de parler, d'échanger, comme si elle avait encore toutes ses capacités de communication. La jeune femme regarda autour d'elle, elle était bien allé dans un petit bar sympa, calme et ne suant pas les fans de foot à la bière des le début d'après-midi.

"Oui, pas très loin !"


Elle rangea alors son ardoise dans son sac pour faciliter sa démarche et attrapa doucement la manche de son interlocutrice en souriant pour lui montrer le chemin. Il était vraiment proche, voir à moins de cent mètres d'où elles se trouvaient. C'était en fait un petit café dans le coin d'une rue. Les couleurs étaient chaudes, douces et donnaient envie de rester longtemps dans cette ambiance calme. Les prix était très raisonnables et c'était d'ailleurs étonnant qu'il n'y ai pas plus de monde. Mais il fallait dire qu'il était un peu caché par les grandes enseignes. La demoiselle pointa une table en extérieur du doigts et sourit pour s'y asseoir. Lorsqu'elle put sortir à nouveau son bout de plastique, elle écrit:

"Tu te nommes comment d'ailleurs ?"
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Aurora
Invité
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Rp abandonné (tout public)
Dim 8 Avr - 15:41
Aurora
Aurora Colins
Ancien membre

ft. Ailis 

Le jeu : un besoin dans la vie pour faire passer le temps, pour faire passer l'ennui, pour se lancer un défit ou pour gagner sa vie. Mais si tu mets en jeu ta vie, tu ne joueras plus tes envies, seulement la mort en prime. Que tu gagnes ou tu perdes la partie, ce jeux en vaut-il le prix ?

Mesurer l'impatience d'une foule

Les humains ont toujours la fâcheuse habitude d’aller voir les personnes qui ne sont pas comme les autres, que cela soit à cause de leur style ou de leur handicap dans le cas présent. Ce n’était pas quelque chose qu’elle arrivait à bien comprendre. Pourquoi traiter les autres différents sous le seul prétexte qu’ils sont différents des autres justement ? Il n’y avait pas de logique dans cela… Elle soupira intérieurement, ne laissant rien paraître de sa réflexion intérieur. Elle haussa simplement les épaules face aux nouveaux écrits de la jeune femme.
 
-          Les Hommes sont tout simplement étranges…
 
Elle avait abandonné depuis longtemps d’essayer de les comprendre en dehors des jeux. Et puis, elle savait qu’elle pouvait en apprendre beaucoup plus sur une personne en jouant aux carets avec cette dernières ! Cette chose avait été démontrée un nombre incalculable de fois. Tout se lit dans sa façon de jouer, de se comporter et de répondre aux autres lors des diverses provocations, ou autres. C’était la seule façon qu’elle trouvait véritablement efficace pour analyser les gens sans que cela ne soit trop chiant. Pour que cela ne le soit pas du tout à vrai dire. Mais elle n’a rien contre apprendre à connaitre les gens de façon plus… Commune diront nous.
 
Pour le coup, Rory ne comprenait pas vraiment où elle voulait en venir avec sa phrase mais imagina que ce n’était qu’une façon de lui dire qu’elle se moquait de sa façon d’être. Inexpressive. De glace. De marbre. Ou insérez ici tous synonymes possibles et inimaginables. Mais dans le fond, Rory trouvait que ce n’était pas plus mal de ne pas laisser transparaitre la moindre de ses émotions. Au moins, on ne peut pas lui casser les pieds quand au fait qu’elle soit moqueuse, hautaine, taquine ou autre. Elle est impassible et parfois sarcastique. C’est tout ce qui est à retenir pour le moment.
 
-          Je te su-
 
Elle n’eut pas vraiment le temps de terminer sa phrase que la jeune femme lui attrapa la manche et l’entraina à sa suite. Même si son expression était neutre, elle était quelques peu amusée à l’intérieur par ce geste. Elle trouvait une légère ressemblance avec les enfants. Houlà, ce n’était pas quelque chose de mauvais ou de méchant, c’était juste une petite comparaison taquine !
 
Le café n’était pas vraiment loin, tranquille et assez peu fréquenté d’après ce qu’elle pouvait voir. A moins que cela soit du à l’heure ? Possible, bien qu’il n’était pas si tard que ça et qu’il faisait relativement bon en cette journée. Le regard de la jeune femme parcourait l’intérieur du lieu rapidement bien qu’elles restaient dehors, à profiter du soleil. Une fois bien installées, la veste de costume de Rory gagna le dossier de la chaise, et les jetons furent posés sur un coin de la table, assez au bord pour ne pas gêner.
 
Son nom ? Ah, c’est vrai qu’elles n’avaient pas encore eut le temps de se présenter avec tout ceci. Elle hésita un peu. Se présentait-elle comme étant Aurora Colins ? Ou comme Rory Colins ? Bah, de toute façon, elle était les deux, elle tiendrait juste à préciser un petit quelque chose étant assez important à ses yeux.
 
-          Je m’appelle Aurora Colins, mais appelle-moi tout simplement Rory, je préfère largement être appelée de cette façon que par mon prénom. Et toi ? Comment t’appelles-tu ?
 
C’était ainsi. Elle pouvait poser des questions si elle voulait, Rory n’aurait pas de soucis à lui répondre. Un surnom utilisé comme étant un nom complet, c’était plus court et pas plus mal !
 

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Ailis
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Dim 8 Avr - 23:03
Ailis
Ailis Neil
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ÂGE : 17 ans
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CLASSE : 3°1
La jeune femme aimait cette ambiance car autour d'un café comme celui-ci, tout semblait respirer et être calme. Tout était doux et l'odeur habituelle de la ville semblait disparaître dans ce périmètre. C'était l'ambiance qu'elle tentait de se remémorer: la campagne et les plaines vertes d'Irlande. Un endroit chatoyant où elle pouvait se cacher des impuretés des villes. Ces personnes stressées, mauvaises, jouant au jeu de celui qui a la plus grosse. Un monde coincée entre la libido, l'argent et la violence. Mais quand on goûtait quelques secondes à la pureté du vert de l'herbe, au vide immense des étendus de terre...C'était tellement reposant.

Mais finis d'avoir tant de nostalgie, Ailis regarda un peu autour d'elle. Il y avait non loin d'elles un couple se tenant la main et à l’intérieur, un homme au comptoir, fixant l'horloge, un café en main, il avait un air d'écrivain avec ses rides aux coins des ses yeux. La demoiselle lui demanda alors quel était son prénom. Elle lui répondit celui Rory, en exprimant tout de même l'original. La rouquine ne se posa pas vraiment de questions là-dessus. Il était tout à fait possible de ne pas aimer son prénom et elle avait connu déjà plusieurs personnes ainsi. Généralement elle finissait par leur  trouver un surnom ou finir par l'appeler par le nom de famille. La jeune muette s'étira alors longuement, flashée par le soleil qui venait de sortir de par un nuage blanc. La jeune femme prit alors son bout de plastique, effaça le contenu et écrit de son geste habile et rapide.

"D'accord Rory ! En plus c'est jolie à l'écrit !"

C'était un truc qu'elle avait développé après ces nombreuses années de communication par un stylo. Des mots, comme les sons pour certains, étaient plus beaux que d'autres. Les enchaînements de lettre dans leur globalité étaient parfois d'une certaine grâce. La demoiselle termina sa phrase en rajoutant son prénom.

"Moi je suis Ailis !"

Mais voilà que la jeune femme bloqua un moment. Les traits cette Rory lui disait tout de même pas mal quelque chose mais elle n'avait pas vraiment percuté avant. Pendant quelques secondes, Ailis perdit son sourire pour réfléchir, plissant les yeux pour la scruter. Ça allait revenir... Ce silence fut peut-être gênant pour elle (quoi qu'elle n'allait certainement pas le montrer) mais la rouquine fouillait dans ses souvenirs avant que ses yeux ne deviennent rond. Sa bouche s'ouvrit comme si elle voulu produire un son mais elle prit son ardoise et écrit dans une certaine ardeur :

"Je suis confuse ! T'es dans ma classe ! Comment j'ai fais pour ne pas te reconnaître ?"

Certainement parce que seul les cours comptait pour elle lorsqu'elle devait apprendre et que les notes étaient très importantes pour l’excellente élève qu'elle était. Mais il lui semblait que cette jeune femme  était arrivée dans la même période que la demoiselle. En mars certainement. Et puis Ailis, par le fait qu'elle ne participait jamais à la plupart des cours (devinez pourquoi ), restait très discrète. Elle était toujours seulement de passage, le temps d'avaler les infos pour les vomir plus tard sur le papier. Ailis dû alors doucement rougir par sa gêne, espérant sincèrement que Rory était dans le même cas qu'elle et donc qu'elle n'ai pas prit mal sa mauvaise mémoire.

" Je suis désolée, je suis pas forte pour retenir les visages."

Le serveur arriva alors. C'était un homme plutôt jeune qui leur demanda ce qu'elle voulait boire. La demoiselle nota alors rapidement.

"Menthe à l'eau s'il vous plait",dit-elle en souriant

Elle se tourna à nouveau vers miss cheveux mauve.
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Aurora
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Rp abandonné (tout public)
Jeu 12 Avr - 22:24
Aurora
Aurora Colins
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ft. Ailis 

Le jeu : un besoin dans la vie pour faire passer le temps, pour faire passer l'ennui, pour se lancer un défit ou pour gagner sa vie. Mais si tu mets en jeu ta vie, tu ne joueras plus tes envies, seulement la mort en prime. Que tu gagnes ou tu perdes la partie, ce jeux en vaut-il le prix ?

Mesurer l'impatience d'une foule

Le regard de la hustler parcourait toujours rapidement le nouveau décor dans lequel elles se trouvaient désormais. Cela faisait un léger contraste avec l’extérieur : ce lieu était calme, les gens prenaient le temps de se poser, de profiter de la vie tout en étant loin de tout le stress de la vie, du boulot, ou encore de tellement de choses possible et inimaginable ! Pour Rory, cet endroit était assez intrigant. Comment était-il possible que tout semble s’arrêter dans ce genre de lieu ? C’est comme si les mauvaises choses restaient devant la porte sans avoir la possibilité de rentrer, c’était comme si l’accès à ce genre de lieu leur était strictement interdit.

 
La jeune femme acquiesça face à ce nouvel écrit.
 
Ce surnom, il est vrai qu’il était plus joli à l’écrit… et à l’oral, que son prénom complet. Il n’y avait cependant pas que ça : son prénom, Aurora, la liait trop à ses parents, Rory, quant à lui, ne la liait qu’à son petit frère, son petit Lucas, et son « job ». Un léger sourire s’afficha sur ses lèvres sans qu’elle ne s’en rende spécialement compte. Elle répondit tranquillement :
 
-          Et il sonne beaucoup mieux en plus. Plus simple à dire, plus simple à écrire. C’est complètement différent d’Aurora, trop long, trop chiant à bien prononcer sans buter sur les dernières syllabes. Mais bon, je m’appelle légitimement comme ça, j’dois faire avec.
 
Ce fut au tour de la seconde jeune fille de se présenter. Elle s’appelait, et s’appelle toujours d’ailleurs, Ailis. Ce nom lui disait quelque chose. Une chose état sûre, les deux devaient certainement s’être déjà rencontrée quelque part mais où ? Rory, qui avait récupéré une mine impassible lança un rapide « enchantée » à l’intention de la miss qui se trouvait face à elle.
 
D’ailleurs, cette dernière semblait être la proie d’une profonde réflexion à en juger par la perte momentanée de son sourire, et par le fait que Rory semblait être passée au scanner. Pas que cela la dérageait, loin de là, maos cela ‘l’étonnait tout de même un peu. Elle aussi avait un doute quand au fait qu’elles s’étaient déjà croisées au moins une fois ! Au moins, Rory n’était pas la seule a ne pas tout remettre. Le silence qui s’installait n’était pas vraiment attendu et seul le bruit du stylo le brisa au bout d’un petit moment. C’est Ailis qui éclaira ce point sombre : elles sont dans la même classe et elle s’excusait de ne pas l’avoir reconnu, étant tout aussi confuse à cause de ceci. Rory esquissa un très léger sourire, essayant de la rassurer comme possible.
 
Merde, comment on fait, pour rassurer les autres ?
 
-          Ne t’inquiète pas, j’n’avais pas fait le rapprochement non plus… T’es nouvelle toi aussi ? Non ? Je sais qu’on est quelques filles à être arrivée dans la même période…
 
 C’était juste une excuse très proche de la réalité, certes, mais une excuse qui pouvait leur servir à toutes les deux.
 
Après, la hustler ne pouvait pas nier le fait qu’elle n’était pas très attentive aux cours, aux autres et à ce qui pouvait l’entourer une fois à l’ISS. Les seuls moments om elle était véritablement attentive, c’était durant les cours de maths. Ces derniers avaient une véritable utilité lors des jeux, lorsqu’elle pariait.
 
-          Et puis, il faut un peu de temps pour s’adapter à toutes ces nouveautés, je ne peux pas t’en vouloir !
 
Le serveur arriva, leur demandant ce qu’elles voulaient voire. Ailis prit une menthe à l’eau tandis que Rory hésitait un peu. Café ou diabolo ? Le choix était assez compliqué mais elle fini par trouver son bonheur en quelques secondes.
 
-          Un diabolo grenadine s’il vous plait.
 

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Ailis
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Rp abandonné (tout public)
Jeu 19 Avr - 23:32
Ailis
Ailis Neil
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CLASSE : 3°1
Le fait de n'avoir pu reconnaître une camarade de classe avait été d'abord plutôt embarrassant.  C'était une manière de montrer qu'elle ne prenait pas trop compte des autres et cela pouvait peut-être agacer les autres. Et vous connaissez la rouquine, c'était exactement ce qu'elle ne voulait pas. Entretenir de bonne relation était essentiel pour survivre dans la jungle hostile qu'était l'école. Le pire endroit où on pouvait être brisé en différents morceaux. Et chacun des agresseurs avait une bride différente dans leur main. Mais bon finalement, la demoiselle ne le prit pas mal et ce fut presque drôle. Son interlocutrice non plus finalement ne l'avait pas reconnu et personne n'avait la faute. La jeune femme  n'appréciait que plus cette personne. Le fait de jouer elle-même la parfaite fille sans défaut faisait que quand elle en croisait une autre, elle avait l'impression de se voir elle. Donc quelque chose de totalement fictif. Cette Ruby assumait ce qu'elle était et ne semblait pas jouer un rôle. C'était agréable.

Elle lui demanda alors si elle était nouvelle. Ce qui confirma le fait qu'elle l'était certainement . C'était d'ailleurs assez étrange que l'administration accepte autant les arrivés en cours d'année. La rouquine répondit alors en souriant avec son ardoise:

"Oui je suis arrivée en mars...Mais j'ai vraiment commencé à suivre les cours régulièrement en avril. J'ai du gérer le déménagement."

Finalement cette demoiselle aux cheveux mauves lui confirma qu'elle ne pouvait pas lui en vouloir, qu'il fallait du temps pour s'adapter. En vérité, c'était surtout par son éloignement des autres qu'elle ne connaissait pas les noms. En classe, elle ne "riait" que très peu aux blagues. Une seule chose comptait: son cahier et le fait de trouver les bonnes réponses dans l'espoir que son bulletin soit aussi bon que dans son ancienne école. Finalement avec son niveau, elle aurait pu rentrer en gifted. Mais elle avait renié le talent qu'elle possédait pour certaines raisons. La tradition était plus reposant. La jeune femme effaça alors le contenu de son ardoise et répondit:

"Oui, je vais finir pas y arriver mais je n'ai pas une très bonne mémoire des visages ! J'essaye de changer"

Ailis sourit un peu plus et le serveur arriva. Les deux commanda et il ne fallait plus que attendre d'avoir la boisson pour vraiment profiter de la terrasse. Tout était ici tellement apaisant. Au point de vouloir y rester tout une vie pour le simple bonheur que ça procurait de se sentir presque éloignée de la ville tout en y étant.

"Et toi, tu t'en sors de ton côté ? Niveau intégration et cours ?"

Le serveur revint rapidement. Finalement, une menthe à l'eau et un diabolo grenadine n'était pas la chose la plus compliqué à faire et il n'y avait pas grand monde. Il sourit et posa les deux verres d'un léger claquement sur la table en métal. Le liquide verre bougea doucement et Ailis remercia l'homme d'un sourire, en mouvant sa tête de haut en bas. La jeune femme prit la boisson et fit glisser le liquide entre ses lèvres, le sentant caresser sa gorge, faisant frissonner par la fraîcheur du tout. Ailis poussa un long soupire de soulagement, contente. Elle prit finalement son ardoise et nota:

"Je ne suis pas fan de Londres et de la ville mais cet endroit est chouette."
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Aurora
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Rp abandonné (tout public)
Mar 1 Mai - 15:26
Aurora
Aurora Colins
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ft. Ailis 

Le jeu : un besoin dans la vie pour faire passer le temps, pour faire passer l'ennui, pour se lancer un défit ou pour gagner sa vie. Mais si tu mets en jeu ta vie, tu ne joueras plus tes envies, seulement la mort en prime. Que tu gagnes ou tu perdes la partie, ce jeux en vaut-il le prix ?

Mesurer l'impatience d'une foule

C’était donc bien ce qu’elle pensait, elles étaient arrivées en même temps, au moins, durant le même mois bien que Rory ai prit les cours un peu plus tôt que sa camarade. Bon, une semaine plus tôt maximum, rien de plus mais c’était tout de même ça de prit. Son regard s’orienta vers la rouquine qui affichait un sourire.
 
Comment les gens peuvent-ils faire pour être aussi souriant tout le temps ? C’est quelque chose qu’elle n’arrive pas, plus, à comprendre. Dire qu’elle avait été comme eux, par le passé, mais cette époque était quelque peu révolu, plus rien n’était pareil à ce sujet là. Pas depuis qu’elle jouait et qu’elle était loin de son petit frère.
 
-          Donc, tu vis en ville toi ? La chance…
 
Dans le fond, la hustler aurait bien aimé avoir un petit studio à elle mais… comment dire qu’elle se serait sans doute sentit un peu seule ? Alors certes, il y a le couvre feu à l’institution, mais cela lui évite d’être toute seule dans une bâtisse. Elle aime la solitude, mais faut pas abuser tout de même. A force, elle en serait sans doute devenue folle.
 
-          Comme tu le dis, tu vas finir par y arriver, et ce, même si tu n’as pas une mémoire des visages. C’est le genre de chose qui vient avec le temps donc il n’y a pas d’inquiétude à avoir à ce sujet là.
 
Le serveur posa les deux boissons très peu de temps après qu’il ai prit leur commande. C’était du rapide ici ! Faudrait qu’elle vienne boire un coup plus souvent avec des gens, avec les gens du groupe. Cela pourrait servir de repère pour se reposer ou parler un peu, tout simplement. Rory le remercia poliment avant de légèrement remuer la boisson pétillante doucement, lisant la question d’Ailis. Comment elle s’en sortait ? Niveau cours et intégration ? Elle resta silencieuse quelques secondes, mettant en place sa réponse convenablement.
 
-          Eh bien, niveau cours on va dire que j’ai beaucoup de facilité donc y’a pas de soucis à ce niveau là, niveau intégration… Y’a pas de soucis particulier non plus vu que je ne cherche pas spécialement à m’intéresser aux autres, ni spécialement à faire connaissance. Et puis, mon air neutre peu faire peur à certaines personnes.
 
Un petit rire lui échappa, rire qu’elle essaya de camoufler en prenant une gorgée de sa boisson bien que c’était un peu trop tard pour faire cela, et elle le savait parfaitement bien.
 
En tout cas, une chose était sûre, Rory était parfaitement consciente de sa situation, elle savait que son expression faciale avait tendance à refroidir les gens qui ne la connaissent pas, et même parfois ceux qui la connaissent à vrai dire. C’est assez compliqué de s’y faire, mais, une fois qu’on y arrive, une fois qu’elle accepte d’être souriante d’elle-même, sans qu’elle n’ai besoin de réfléchir à ça, on la découvre sous un tout nouveau jour, on la voit comme elle est vraiment, comme elle cherche à se cacher. Mais ne vous leurrez pas, elle n’est pratiquement jamais comme ça avec les autres, même au bout de plusieurs mois, voir année sauf peut être avec quelques exceptions… Exception qu’elle n’a pas encore trouvée.
 
-          Dis, tu n’as pas de soucis avec les autres à cause de ton ardoise ?
 

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Ailis
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Rp abandonné (tout public)
Mer 2 Mai - 1:11
Ailis
Ailis Neil
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CLASSE : 3°1
Cette sensation de calme était tellement agréable et Ailis profitait pleinement de ce moment. Une petite brise et un soleil commençant doucement à réchauffer un peu les environs. Cela rassurait par rapport au bitume mouillé et au ciel gris. C'était d'ailleurs à ces moments là où on commençait à voir les gens sur les terrasses après trois-quatre mois d'hibernation. Bientôt les jambes se montreront, les épaules se dévoileront et tous les yeux seront cachés par des grands écrans noirs.

Son interlocutrice lui dit alors qu'elle avait de la chance d'habiter en ville. Phrase qui la fit doucement sourire. C'était fou. Toutes les personnes qu'elle avait rencontré et qui était à priori interne semblait l'envier de pouvoir aller dans un propre chez soit. Certes, c'est attrayant de dire cela comme ça mais dans la situation de la rouquine, elle avouerait aimer l'idée d'habiter le plus loin possible de son protecteur. Il la rendait tellement mal  l'aise. La jeune femme ne répondit alors pas à cette phrase, de toute façon Ailis n'était pas très "débat" et il n'y avait pas à débattre là-dessus. La demoiselle enchaîna dans la volonté de la rassurer sur cette mauvaise mémoire des visages. Mais finalement c'était peut-être plus une excuse qu'elle eu sortie pour montrer que la véritable raison n'est pas: je ne m'occupe pas de mes camarades. Garder une bonne réputation avant tout pour éviter les futur problèmes, règle d'or ! Le serveur arriva alors avec les boisons et la demoiselle s'empressa de prendre une gorgée de la merveilleuse boisson mentholée. C'était tellement rafraîchissant. Chez elle, il y avait au moins trois bouteilles en réserve, elle était totalement fan de cela. Et pourtant elle n'est pas spécialement gourmande. Ailis lui demanda alors comment Ruby s’intégrait dans la classe. Elle lui répondit qu'elle était plutôt bonne en cours et que de toute façon, elle ne s’intéressait pas spécialement aux autres. Apparemment son air neutre pouvait repousser certaines personnes. La rouquine connaissait ça, on était souvent très vite découragée à aller aborder une conversation avec Ailis. Et cela malgré sa capacité très rapide d'écriture. Essayez en même temps de faire quelque chose de bien construit sur une surface de trente centimètres. Rory sembla presque rire, voulant le cacher mais la jeune fille l'avait bien vu et cela la fit sourire un peu plus.  La demoiselle prit alors son ardoise et écrivit:

"Je ne vois pas trop pourquoi, ça te donne un air de super-héroïne. Un peu mystérieuse qui change d'identité la nuit."

Peut-être qu'elle partait trop loin mais elle voyait vraiment cette demoiselle comme justicière masquée. Et elle était sûre qu'un déguisement serait parfait. Finalement, elle lui demanda si elle n'avait pas trop de soucis avec son ardoise. La jeune demoiselle réfléchit. Elle parlait de son mutisme en général ou seulement de l'ardoise ? De toute façon, le risque était toujours le même. Se retrouver dans une situation dangereuse et ne pas pouvoir appeler à l'aide. Son protecteur ne cessait de lui répéter cela et en trouver l'excuse pour qu'elle ne sorte pas le soir (ou la journée). Mais sinon, ça allait depuis qu'elle se trouvait à Londres. Les personnes s'en foutaient pour la plupart et au pire, elle avait apprit à ignorer les railleries ou les mauvaises blagues. Non le seul soucis qu'elle avait c'était chez elle mais bon. Elle préférait ne rien dire. Ailis écrivit alors sur le plastique:

"Non pas de problème, les gens mes laissent tranquille habituellement"

Toujours avec cet optimisme. Parfois juste, parfois faux mais toujours présent. Elle prit une nouvelle gorgée du sirop fabuleux puis réfléchit en regardant le cendrier vide sur la table, le faisant tourner avec ses doigts fins et pâles. D'ailleurs elle avait maigris non ? Un peu certainement. Ce n'était pas grave de toute façon. Elle effaça le contenu de l'ardoise puis nota:

"Et puis les professeurs sont indulgents, m'aident après les cours quand j'ai pas comprit. Et en dehors de l'institution, je ne peux pas traîner dehors, ou alors de rare fois comme maintenant, donc ça va"

La demoiselle sourit alors en remettant une mèche derrière son oreille.
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Aurora
Invité
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Rp abandonné (tout public)
Lun 21 Mai - 21:58
Aurora
Aurora Colins
Ancien membre

ft. Ailis 

Le jeu : un besoin dans la vie pour faire passer le temps, pour faire passer l'ennui, pour se lancer un défit ou pour gagner sa vie. Mais si tu mets en jeu ta vie, tu ne joueras plus tes envies, seulement la mort en prime. Que tu gagnes ou tu perdes la partie, ce jeux en vaut-il le prix ?

Mesurer l'impatience d'une foule

 Le regard de la hustler se baladait sur l’extérieur de la terrasse, regardant les diverses personnes qui profitaient du beau temps naissant. Oui, les gens avaient très certainement dû attendre ce retour avec une certaine impatience. Elle pouvait les comprendre, elle aussi avait attendu le retour du soleil, tout ce qu’elle souhaitait cependant, c’était qu’il n’y aurait pas trop de grosses chaleurs car porter l’uniforme pour le boulot sous trente degré est tout simplement insupportable ! Le pire étant tout de même qu’elle ne puisse pas troquer son pantalon pour un short. Que dites-vous ? Une jupe ? Sans façon, elle doit déjà en porter une pour aller en cours, et de temps en temps pour certains tournois donc autant éviter de trop en porter ! Elle préfère les shorts mais ça fait tout de suite beaucoup moins sérieux pour les affaires, les autres joueurs se foutraient bien de sa gueule et la toiseraient, la provoqueraient durant les parties de poker. Tient, cela pourrait être plutôt pratique pour les faire moins bien jouer et, ainsi, augmenter ses chances de victoire ! Elle pourrait y réfléchir à l’occasion.
 
Doucement, elle prit une nouvelle gorgée de la boisson pétillante tout en regardant tour à tour Ailis, la boisson et la rue en elle-même.
 
Le sourire qui s’élargit légèrement sur le visage d’Ailis n’échappa pas à la jeune femme. Mince, avait-elle remarqué son presque-rire ? Elle ne l’espérait pas, mais, au fond d’elle, Rory dû se faire une raison. C’était le cas, elle avait été cramée et cela ne devait plus arriver. La hustler n’était pas spécialement fan du fait qu’on puisse lire en elle de la sorte, elle n’était pas fan du fait qu’on remarque ses expressions, ses petits sourires ou encore ses diverses émotions, quelques qu’elles soient. C’est loin d’être agréable !
 
-          Un air de supe-héroïne ? Moi ? Je pense qu’on en est un peu loin…
 
Certes, son petit Lucas avait une vision semblable d’elle. Après tout, avoir une sœur qui offre souvent des cadeaux, toujours plus de cadeau peu, effectivement, contribué à diffuser cette vision à un enfant de 12 ans. Mais c’est tellement loin de la réalité…
 
-          Bon, ça à quelque chose de plutôt valorisant de donner cette images aux autres, c’est même assez amusant aussi, dans le fond.
 
Des jeux d’argents, un gang, des armes… Rory serait plutôt dans le rang des méchants s’il s’agissait d’un film ou d’un roman quelconque. De toute façon, les méchants sont plus intéressants que les gentils en règle générale, ils agissent pour certaines causes plus intéressantes. Bon… Les espèces de mégalomanes qui veulent mettre le monde à leurs pieds, qui veulent soumettre la totalité de l’humanité et tout dominer…. C’était du vu, vu et revu, c’était toujours la même chose et personne n’apporte de détails nouveaux. C’est simple : un méchant veut dominer le monde, le super-héro arrive et lui casse la tête et là ; soit le méchant meurt, soit il retourne d’où il vient.
 
Aucune originalité, aucun frisson procuré par la situation… Ça en devient véritablement lassant et prévisible.
 
Sa camarade de classe écrivit rapidement une réponse lorsque Rory lui demanda si elle n’avait pas de soucis avec l’ardoise, son regard parcouru rapidement cette dernière.
 
Habituellement ? Donc ce n’était pas le cas tous les jours ? Tout le temps ? C’est du moins ce qui semblait être sous-entendu par la jeune rouquine. Rory ne savait pas si elle devait ou non poser des questions à ce sujet. Finalement, elle ne le fit pas, se contentant de lire la suite de ce qu’elle écrivait.
 
-          En général, les profs n’hésitent pas à aider les gens à la fin des cours, ça leur fait souvent plaisir en plus je pense.
 
Plusieurs fois, au début de sa scolarité au moins, la petite Aurora qu’elle était demandait des coups de mains à ses profs de maths. A chaque fois, ces derniers l’aidaient avec un grand sourire, prenant le temps nécessaire pour bien lui réexpliquer  ce qu’elle n’avait pas bien comprit sur le coup.
 
Désormais ? Elle s’en moquait un peu de comprendre ou nonce qu’il se passait en cours.
 
Finalement, après une nouvelle petite gorgée, Rory posa une simple question.
 
-          Dis-moi, d’où tu nous viens toi ?
 

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Ailis
Invité
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Rp abandonné (tout public)
Ven 15 Juin - 17:50
Ailis
Ailis Neil
Ancien membre
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ÂGE : 17 ans
TAILLE / POIDS : 1m70 / 60 kg
CLASSE : 3°1
La jeune femme se sentait bien dans ces premiers rayons de soleils. Le printemps était vraiment LA saison agréable. C'était certainement dû à ce soulagement de la fin de l'hiver. Quoi qu'en Irlande, c'était bien pire que cela. Mais bon, cela ne changeait rien que le fait de redécouvrir la chaleur était reposant et allégeait les esprits qui étaient restés trop enfermés. La demoiselle bu alors de sa boisson encore un peu en observant la rue. Elle venait de dire que l'air froid de Rory lui donnait un petit air de super-héros. Le genre de personne qui cache son identité en ayant deux personnalités bien distinctes. Après tout, ne dit-on pas que le plus mensonge est gros et plus ça passe ? Elle avait prit un moment avant comprendre cette expression petite. Jusqu'à ce qu'elle l'expérimente elle-même par son changement soudain de personnalité. Qui oserait croire qu'elle était à l'origine extrêmement bavarde, sociable, entourée d'amis ? Très peu de monde en tout cas. La jeune femme soupira alors et ramena sa chevelure en arrière alors que son interlocutrice lui dit que ça pouvait être sympa et valorisant que les gens pensent cela de vous. Et la demoiselle comprenait ce qu'elle voulait dire par là. L'admiration était certainement l'un des plus beau prix qu'on pouvait recevoir d'une autre personne. Pouvoir croire, ou avoir l'impression, même un bref instant d'être meilleur que lui, d'être supérieur à lui...Cette pensée avait beau être limite, elle traversait finalement l'esprit de chaque être humain au moins une fois.

Ailis lui répondit alors par rapport à sa faculté d'adaptation en tant que muette. Rory lui répondit  qu'en général les professeurs aimaient bien aider les élèves à la fin des cours. Cela dépendait encore de quels enseignants mais il est vrai que l'impression d'être utile devait également être plutôt agréable. La demoiselle hocha alors la tête doucement pour noter sur son ardoise:

"C'est parce que beaucoup d'élèves les voient comme des moins de rien...Ce doit pas être évident comme métier."


Il suffisait de voir ça quand elle était au collège. Après on se demande pourquoi beaucoup font des burn out. La demoiselle décida alors de terminer son verre en quelques gorgées puis elle releva la tête quand elle lui demanda d'où elle venait. La question était légitime bien évidement, elle était arrivée comme elle en plein de milieu de l'année et il lui semblait qu'il y avait une vague de nouveaux à cette période d'ailleurs. La jeune femme posa le verre dans une petit bruit de claquement avant de noter sur son ardoise d'un geste toujours souple et rapide:

"D'Irlande, pas très loin de la capitale"

Elle se souvenait d'ailleurs avec nostalgie de son pays en ce moment. Les grandes plaines vertes...Rien à avoir avec le goudron garnit aux mégots de cigarettes. Elle effaça le contenu de son ardoise puis demanda à son tour:

"Et toi ? Vu que tu fais partis des arrivés du printemps."
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