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Dim 20 Sep - 19:40
Anonyme
22:00. Il y a dix minutes, alors que vous vous étiez au point de repos indiqué par les coordonnées gps reçu dans votre mail d'inscription, vous avez l'un comme l'autre été approché par une personne différente. Ils vous ont souri, avant de vous expliquer la suite des événements.
Midori : Je vais vous guider à travers les bois, sur un sentier forestier. Je resterai avec vous jusqu'à ce que l'on atteigne votre point de départ. Je suis contrainte de vous bander les yeux mais ne vous en faites pas je ne vous lâcherai pas. Ensuite, je vous donnerai une petite capsule de bois contenant un indice pour retrouver votre binôme à un point de rendez-vous bien précis. C'est ici que tout commencera.
Ryan : Je vous guiderai jusqu'aux profondeurs de la forêt. Pour mieux cacher notre progression, vous aurez les yeux bandés jusqu'au point de départ. Vous n'aurez comme information pour commencer le jeu qu'une petite capsule de bois contenant un indice écrit, et qui vous guidera jusqu'à votre binôme. C'est lorsque vous vous retrouverez à votre point de rendez-vous que le jeu pourra commencer.
Ils s'exécutent après s'être assurés que vous avez bien tout compris. Midori et Ryan se retrouvent donc dans les bois, à deux endroits différents, leur bandeau retiré des yeux, avec chacun en main cette petite capsule de métal ovoïde. Elle se déverrouille en faisant pivoter les deux moitiés. À l'intérieur se trouve un petit papier avec ce texte :
Pour trouver la voie des illusion, il faut accepter l'obscurité. Sous la pierre, la terre, les arbres et la forêt. Quitter tout ce que l'on sait et que l'on connait. Pour rejoindre l'ombre et l'humidité. C'est là-bas que vous trouverez celui qui vous attends. Dans l'antre des bêtes et des mécréants.
Je ne disais rien mais j'étais tout de même heureux de partager ce voyage avec Midori. Nous avions pus nous rappeler pas mal de souvenir de quand nous étions petits et mine de rien ça me réchauffais le cœur. Petit à petit j'avais envie de rendre le sourire à mon amie. Nous sommes au point de repos depuis un moment et voilà que nous sommes séparés... Je vais avec quelqu'un que je ne connais pas et j'écoute ses directives. Les yeux bandés je suis emmené dans la forêt. J'ai l'habitude ça fait même partis de mon entraînement alors je me mets en condition et je tends les oreilles afin de retenir chaque bruit qui pourrait m'aiguiller. Lorsque le bandeau tombe, je regarde la personne partir et je jette un œil à ma main qui tenait une capsule en bois. Je l'ouvre et je lis le mot qu'il y avait d'écrit sur le papier.
Citation :
Pour trouver la voie des illusion, il faut accepter l'obscurité. Sous la pierre, la terre, les arbres et la forêt. Quitter tout ce que l'on sait et que l'on connaît. Pour rejoindre l'ombre et l'humidité. C'est là-bas que vous trouverez celui qui vous attends. Dans l'antre des bêtes et des mécréants.
Une énigme super...j'ai une tête de profiler ? Je prends quelques secondes pour réfléchir et rapidement le mot obscurité et humidité me font penser à une grotte... Je range le papier et je prends ce qui ressemble à un chemin. Même si c'est qu'un jeu, mon côté protecteur prend le dessus et je m'inquiète pour Midori. J'espère qu'elle va bien et qu'elle a pas peur...comment elle va faire si elle flippe et que je suis pas là pour l'aider ? Je continus de marcher sans un mot en cherchant quelque chose du regard. Je sais pas ce que je cherche...mais je le cherche. Quelques choses d'humide et de sombre? Sous les pierres. Je pense à une grotte mais d'un côté je me dis que ça serait trop simple.
La voie des IllusionsRyan & Midori“On a plus perdu, quand on a perdu sa passion que quand on s'est perdu dans sa passion.” [Sören Kierkegaard]
(LEJ → C'est pas parce que)Je ne pensais pas m’amuser autant sur un si long trajet en train. Je pensais qu’après avoir fait la moitié du chemin j’allais m’endormir. Mais non. Avec Ryan, nous avons discuté. Nous avons ressassé d’anciens souvenirs que j’avais presque oublié. Comme cette fois où il avait été le seul à me faire entendre raison et descendre de mon pommier. Comme cette fois où il s’était battu pour… mon honneur? Ou quelque chose du genre. Oh pour lui c’était sûrement bien plus simple que ça : on avait dit du mal de moi, c’était une raison pour mettre un gnon. Ah… Qu’il était adorable à cette époque…
Arrivés au lieu de rendez-vous, rapidement on nous sépare. ça fait partie du jeu. On nous bande les yeux et me voilà à marcher loin de mon ami. J’entends mes pas crépiter sous les branches qui cèdent sous mon poids; Je sens l’air devenir plus chaîche. Et à quoi cela peut bien me servir? On s’enfonce dans la forêt. Ok. Mais si ça me donne pas de boussole… Qu’est-ce que je m’en fous de savoir si je suis dans la forêt ou non? Enfin… Dedans… Vous me comprenez. Si je m’enfonce plus ou moins. De toutes façons, je ne saurais pas revenir à notre point de départ. Je n’ai pas de facultés pour s’orienter. Trouver une rue et comprendre le fonctionnement d’une ville ça oui. Mais - jusqu’à preuve du contraire - il n’y a pas de rue dans une forêt!
Quand on me rend la vue, je joue le jeu sans regarder où part l’organisateur -où ce que je considère comme tel - et j’ouvre la capsule qu’on m’a donné.
Citation :
Pour trouver la voie des illusion, il faut accepter l'obscurité. Sous la pierre, la terre, les arbres et la forêt. Quitter tout ce que l'on sait et que l'on connait. Pour rejoindre l'ombre et l'humidité. C'est là-bas que vous trouverez celui qui vous attends. Dans l'antre des bêtes et des mécréants.
Ok. Petit un : est-ce que Ryan a reçu une capsule lui aussi? Si oui, avec la même énigme? Petit deux : Est-ce que j’ai de la batterie? Oui. Bien. J’ai une source de lumière. Cool. Bon par contre, il n’y a pas de réseau. Ce serait trop simple sinon. Coupons donc la 4G. Une fois fait, je m’accroupis pour relire le poème étrange et le décortiquer. J’ai l’impression de ne pas avoir fait ça depuis des années.
Alors alors…. “Pour trouver la voie des illusions, il faut accepter l’obscurité.”. Pour trouver son chemin, on doit le faire dans le noir. Il est 22h. Je suis seule, paumée, en forêt. Effectivement il fait noir et je cherche mon chemin. Je pourrais d’ailleurs suivre le chemin forestier à mes pieds… Mais il n’est pas garanti que j’y retrouve Ryan…
“Sous la pierre, la terre, les arbres et la forêt Quitter tout ce que l’on sait et que l’on connaît” Si on attend de moi que je retourne chaque caillou, on a pioché la mauvaise personne! J’annonce hein. Il est HORS DE QUESTION QUE JE FASSE ÇA! Ah non. Ma manucure putain. Et puis… “quitter tout ce que l’on connaît”... Ils sont marrants eux. Soit on parle de la forêt et je n’ai rien a oublié vu que je ne sais rien. Soit c’est général et j’aimerais qu’on me mette en face d’un type qui peut oublier à volonté.
“Pour rejoindre l'ombre et l'humidité. C'est là-bas que vous trouverez celui qui vous attends.”. Je pouffe. J’imagine Ryan seul dans un coin sombre et humide. Quelques blagues graveleuses me viennent en tête et me déconcentrent. Je secoue la tête rapidement pour tenter de retrouver un peu de sérieux. Sombre et humide… De la mousse? Une grotte? Un endroit caché par les arbres? Une clairière fermée peut fonctionner…
La dernière phrase parle de mécréants. Et qui dit mécréants dit méchants. Qui dit méchants dit baston et secours. Et qui dit Baston et secours dit Ryan. Je n’ai pas peur d’une bataille. J’ai pas très peur ceci étant… C’est une sorte d’escape game non?
Je quitte le chemin pour m’enfoncer dans la forêt. D’abord un endroit sombre. Avec la verdure autour de moi, ce sera forcément humide. Peut-être devrais-je chercher de l’eau? Essayons d’abord avec l’obscurité.
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Mer 30 Sep - 17:15
Anonyme
Ryan : Tu avances à travers la forêt en regardant autour de toi à la recherche d'un indice. À mesure que tu progresses, tu vois que les arbres autour de toi sont un peu plus couverts de mousse et il te semble aussi qu'il fait un peu plus froid, comme si le vent suivait la même direction que toi. Le sol à tes pieds se fait un peu plus rocailleux, l'herbe se raréfiant.
Midori : Tu t'éloignes du sentier pour avancer directement dans la forêt, à travers l'herbe et quelques fougères. À un moment, tu aperçois ce qui semblent être des traces d'animaux dans une portion de terre un peu dégagée. Elle se dirigent vers ta gauche.
À mesure que vous vous enfoncez dans la forêt, le réseau de votre téléphone commence à décliner et finira par totalement se couper.
Je pourrais prendre mon temps , profiter du calme et de la forêt, mais l'idée que Midori soit seul alors qu'en plus il fait nuit ne me rassure pas alors j'accélère le pas. Malgré l'accélération je regarde autour de moi en espérant trouver un indice car là très honnêtement je patauge. Je sors le papier de ma poche et je le relis une nouvelle fois afin de voir si quelque chose m'aide. Mais rien, je ne comprends rien à cette énigme. Au bout de quelques minutes je me rends compte que mon visage me tire. La température à chuté, je suis content d'avoir pris mon blouson. Je range à nouveau le papier et je continus d'observer. Je me stoppe quelques secondes en fixant un arbre. Il a de la mousse. Je me tourne et je regarde ceux d'avant qui en on moins. Ceux d'après, en on un peu plus...Je sors alors le papier à nouveau et je commence à me dire que je suis sur la bonne voie. La température à chuté et la mousse apparaît ce qui veut dire qu'il fait plus humide. Je reprends alors ma route en gardant le cap du vent. Plus j'avance et plus j'entends mes pas...En baissant la tête je me rends compte que j'ai de moins en moins d'herbe donc je suis sur un chemin , autant le suivre. A force de regarder l'énigme je la connais maintenant par cœur. Je la récite alors à haute voix.
Pour trouver la voie des illusion, il faut accepter l'obscurité. Sous la pierre, la terre, les arbres et la forêt. Quitter tout ce que l'on sait et que l'on connaît. Pour rejoindre l'ombre et l'humidité. C'est là-bas que vous trouverez celui qui vous attends. Dans l'antre des bêtes et des mécréants.
Depuis le début j'avais allumé ma torche et plus j'avance plus je me dis que j'ai bien fait. Il fait de plus en plus humide et quelque chose me dis que la voie des illusions à un rapport avec le manque d'herbe que j'observe depuis tout à l'heure. En réfléchissant il est dit nulle part que j'ai pas le droit d'envoyer un SMS. Je sors mon téléphone et je râle. « Forcement...Pas de réseaux. Fais chier »
Je range le téléphone dans ma poche de blouson et je ferme le dit blouson en continuant ma marche. J'ai peur mais pour Midori, est-ce que ça compte dans notre pari ? Je suis sûr qu'elle sera capable de dire que oui cette bourrique juste pour dormir avec moi. Je me rappelle les nuits d'orage ou les nuits qui suivaient nos soirée films quand les vieux étaient de sortis. Elle me cassait les pieds pour que j'aille dormir avec elle car elle avait peur... La dernière nuit où elle m'a soûlé pour dormir avec elle...Elle m'a aussi soûlé pour que je transforme en femme. Des fois je me demande ce qu'il se serait passé si on avait réussit à aller au bout, si le vieux Cox avait pas débarqué alors que j'étais torse nu sur sa fille qui elle était nue... Je secoue la tête en râlant.
« Rah concentre toi Ryan... Bon il fait nuit! Je me les pèle et j'ai aucune idée de où je dois aller ! »
Bon et bien… Quand faut y aller, faut y aller. De toutes façons, je suis au milieu d’une forêt. En pleine nuit. Si on était dans un film, je serais agressée dans quelques instants par une forme noire. Couteau, cri dans la nuit. Je pourrais même pas courir! Même en victime j’ai pas la gueule de l’emploi. Ça me fait rire. D’un rire jaune et sarcastique, un rire moqueur. Ouais. Même en victime je fais pas le job…
Midori - Bien bien bien… Avançons!
C’est toujours la chose à faire. Avancer. Essayer de ne pas trop se retourner. Sinon mes souvenirs vont me rattraper et ne jamais me laisser repartir. Je le sais. Mon cerveau est trop… Trop. Ma voix chantonne alors que je referme ma veste et range mon téléphone. Je dois garder de la batterie. Dieu seul sait combien de temps je vais devoir marcher. Je refais les comptines de mon enfance, les sons que j’aimais écouter et chanter dans ma salle de bain. Ça me rassure. Ça me change les idées aussi.
Après avoir quitté le chemin, après avoir passé un nombre d’arbres je tique. Sur moi, toujours un carnet. Mes médicaments allant souvent jusqu’à la codéïne parfois ma mémoire me fait défaut. Alors je note. Je note mes rendez-vous dans un agenda papier (et numérique par précaution) et toutes les autres infos sur un carnet. Des infos allant de ma liste de course, d’un livre que j’aimerais acheté, d’un artiste dont je ne connais pas le travail. Je note un peu tout. Ce qui fait que j’ai toujours au moins du papier et un stylo. J’arrache une page que je m’amuse à déchiqueter. Je vais noter mon trajet. C’est bien plus utile que des cailloux ou des morceaux de pain.
Et me voilà en train de compter. Tous les 50 pas, je vais coincer un morceau de papier. Et je vais aller… Par là! Bon. Je n’ai aucune idée de la direction. Nord, Est, Sud? J’en sais rien. Bah. Je vais faire un tout droit. On verra. Alors je pars. Je compte mes pas en rythme avec les comptines de mon enfance, m’arrêtant consciencieusement pour coincer mes petits morceaux de papier.
N°15. Je vois des … traces? Ça a l’air d’être des pas. Et il y a moins d’arbres. Mais ce n’est pas dans ma direction. Hum. “N°15. Terre sans arbres. Gauche.” Ça ne parlera à personne. Mais moi, je comprendrais. D’ailleurs, pour être sûre j’attrape mon carnet et m’arrête quelques instants pour écrire. J’écris ce que je vois, d’où je viens, comment comprendre mes propres notes. Lentement, ma jambe s’alourdit. Rangeant le carnet et coinçant le stylo sur mon haut, je sors un joint et l’allume. Il est hors de question que j’ai mal dans cette forêt!
Je change de direction pour suivre les traces. Les animaux sont plus malins que moi. Ils se regroupent naturellement là où ils peuvent survivre. Donc avec de la nourriture et de l’eau. C’est une première base. Néanmoins je n’oublie pas. “Pour rejoindre l’ombre et l’humidité.” Trouver un endroit sombre et humide… La grotte me semble être un bon choix… Mais des grottes en forêt…
Midori - Bah… Suivons les bestioles. Allez Mido! Au pire tu hurleras. Et Ryan t’entendra forcément. D’ailleurs faudra que je lui demande, comment il faisait, gamin, pour toujours m’entendre quand je criais à l’aide...
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Sam 10 Oct - 15:42
Anonyme
Ryan : Tu continues de progresser dans la même direction. À force d'avancer, tu finis par arriver dans une sorte de clairière. Face à toi, une petite colline avec des plantes tombantes qui, en y regardant de plus près, semblent dissimuler une entrée dans la terre et la roche.
Midori : Tu suis les traces animales au sol. Même si elles semblent s'estomper plusieurs fois, un trajet finit par te mener dans une clairière plus humide que le reste de la forêt. le sol monte en pente douce jusqu'au sommet d'une colline. Un peu plus bas, face à la butte, tu aperçois la silhouette de Ryan.
Je ferme mon blouson et je braque ma lampe devant moi en continuant d'avancer. Je suis seul alors forcement je cogite. Rapidement le visage de Midori arrive dans ma tête. Notre relation me prenait la tête. C'était pas de sa faute non, c'était plutôt de la mienne. Quand on était petit je prenais mon rôle de protecteur très au sérieux et je ne m'étais jamais posé la question d'aller plus loin. Midori était ma Mido et j'aurais tout fait pour la protéger. Puis un soir elle m'a presque supplier de coucher avec elle et même si j'ai résisté un maximum, j'ai cédé. Si son père n'avait pas débarqué, j'aurais sûrement pris la première fois de Midori.
Mais depuis ce soir-là j'ai commencé à me demander si je ne pouvais pas ressentir plus pour elle qu'une simple amitié...malheureusement son rêve et le mien avant tout, ça à toujours été comme ça surtout qu'on voulait tout les deux quitter ce bled pourris. Lorsque nous avons cessé de communiquer, j'ai oublié Midori avec mon boulot car je n'avais que ça, mais au fond de moi je pensais toujours à elle. La preuve, sur mon pectoral je me suis tatoué un RM, Ryan Midori mais ça elle ne le savait toujours pas, elle ne m'a encore jamais vu torse nu depuis nos retrouvaillesNos retrouvailles, entre mes recherches sur elle et ses révélations, j'ai réussis à recoller pas mal de morceaux et j'ai pus comprendre pourquoi nous nous sommes éloignés. Mais il reste une chose...que seul moi peu gérer.
Nous !
Depuis nos retrouvailles, je ne passe pas une journée (même en mission) sans lui envoyer un SMS ou lui téléphoner. C'était comme-ci j'avais retrouvé ce qui me manquait, comblé ce manque qui traînait depuis cinq ans. Dans le train je lui avais tendu la perche en pariant une nuit ensemble si je flippais ici. Jamais j'aurais fais ça avant, mais là...Je mourrais d'envie de dormir contre elle et depuis que j'avais appris qu'elle avait fréquenté ou couché avec quelqu'un je sais plus trop, le Ryan jaloux au fond de moi se réveillait. Je la voulai, je voulais la faire sourire mais...Comme à chaque fois je repense à mon boulot...Je ne veux pas la voir souffrir, si je lui avoue mes sentiments je m'engage au prés d'elle et s'il m'arrive quelque chose au boulot, elle finira comme ma mère, au bout de sa vie. Je stop mes pensées en me retrouvant non loin d'une colline ou une butte...bref je m'approche doucement et je touche le mur de fleur, je me rends vite compte qu' y a un trou derrière, une entrée. Je murmure doucement. « Une caverne ? »
J'écarte un peu l'obstacle et je passe juste ma tête afin de balayer avec ma lampe l'endroit pour voir ce qu'il y a. Je suis tellement concentré que je ne prête pas attention à ce qui se passe à l'extérieur, ni si quelqu'un approche.
La voie des IllusionsRyan & Midori“On a plus perdu, quand on a perdu sa passion que quand on s'est perdu dans sa passion.” [Sören Kierkegaard]
(Mafumafu → Ikanaide) Je marche, encore et toujours, cherchant à distinguer les traces de pas qui perdent en visibilité. Paradoxalement, ma vue s’habitue au sombre qui m’entoure. Oh je suis bien loin de la nyctalopie, bien évidemment. Mais une part de moi sait qu’une vive lumière m’éblouirait. Pourtant, je me surprends à être calme. A tout moment j’hurle et je sursaute, je me connais. Mais pour l’instant, je me trouve calme à noter mes petits morceaux de papier et à chantonner. Vaine tentative pour oublier que je suis seule en forêt… Mais bon… On fait ce qu’on peut.
Midori - Nandemonai to kuchi o tsugunda Honto wa chotto ashi o tometakute Dake domo kimi wa hayaa shidesu tto mae o ikukara Boku wa sore o mitsumeteru
Saishuu bin kimi wa noru boku o oite tte Hashiridasu yukkuri to jimen ga zureteiku Naicha dame naicha dame demo honto wa iitai yo “ Ikanaide ”
Traduction:
Je t’ai dit que ce n’était pas grave En vérité, j’aurais préféré ne pas aller plus loin Mais tu as continué de marcher d’un pas rapide Je n’arrivais pas à détacher mes yeux de toi
Tu as pris le dernier train, en me laissant là Quand il a démarré, le sol a un peu tremblé Je ne dois pas pleurer, je ne dois pas pleurer, pourtant tu sais, j’aimerais tant te dire “ Ne pars pas ”
Cette chanson commence à dater. C’est une des premières chansons japonaises qui aient trouvé le moyen de me toucher. Après tout, c’est tout à fait ça… Quand Ryan est parti pour son école, je crois que je souriais. J’étais avec sa mère, je lui ai dis au revoir. Je voulais lui hurler de rester. Que ce n’était pas juste. Qu’il ne pouvait pas m’abandonner et partir aussi loin, aussi longtemps. Ça m’a déchiré. Je me souviens des nuits que j’ai passé, roulée en boule, à quinze ou vingt ans, seule dans mon lit, à pleurer sans bruit. Je n’ai jamais aimé ça, les reniflements et les voix cassées. Je suis de celles qui pleurent quand tout le monde sourit, qui ne tait et cache. Je le sais. Parce qu’il n’y a que Ryan qui pouvait me consoler et parce qu’il n’était plus là. Parce que même en l’ayant retrouvé, je n’ai pas le droit de pleurer. C’est de ma faute. Le Japon, la distance, la blessure. Tout.
Je le sais pourtant. Si je craque il m’aidera. Comme à l’époque. Je l’ai su dès que j’ai revu ses yeux. Si je tombe il tendra sa main pour que je me relève. Il râlera probablement. Mais il le fera. Et c’est parce que je suis persuadée qu’il le fera que je m’interdis de tomber. Pas devant lui. Si je ne tombe pas, il finira par penser que je n’ai pas besoin de lui. Et il pourra avoir une vie heureuse. S’il est heureux, je devrais m’en contenter. Ou alors je fuierais. Ce ne sera qu’une nouvelle fuite. Je commence à être habituée. Fuir l’Amérique pour le Japon, le Japon pour l’Angleterre. L’Angleterre pour… Dieu seul sait quoi. Dieu hein… J’aurais bien deux trois questions pour l’Éternel tiens… Enfin. Ce n’est pas le sujet.
Les arbres s’espacent de plus en plus et je finis par m’arrêter quelques minutes dans une clairière. L’herbe est plus généreuse ici, il y a plus de mousse et… Et l’air est plus… plus lourd. Non pas lourd… Mais… Hum… Si un peu… Plus humide? Peut-être. J’en sais trop rien. Il fait frais et relativement sombre. J’ai pas mieux. Un nouveau papier pour ne pas me perdre et je grimpe. La pente est acceptable. De toutes façons avec mon genou, certains chemins me sont interdits. Une fois en haut, j’espère voir quelque chose pour me diriger. Je pensais à une grotte. Mais voir une silhouette me fait me questionner un peu.
Il a l’air grand… Ryan? Non ce serait trop simple. Instinctivement, je contourne l’homme en me rapprochant. Et si! C’est Ryan! Alors… Plus de discrétion encore… Et, comme lorsqu’on était enfant, je lui saute dessus, posant mes mains brusquement sur ses épaules alors que je suis dans son dos.
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Lun 26 Oct - 21:52
Anonyme
Vous voilà désormais réunis. la caverne découverte par Ryan semble bel et bien être votre point de départ. En tout cas, il y fait très sombre et l'humidité ambiante alourdit l'air, vous rappelant les mots de l'énigme que vous aviez en votre possession en arrivant.
La grotte que vous venez de trouver est une salle rocheuse relativement ronde, qui s'ouvre sur quatre tunnels. Le premier a un plafond assez haut et descend en pente douce. Le second vous forcerai à vous baisser, mais semble plutôt plat, du moins sur la distance que vous pouvez apercevoir. Le troisième s'ouvre à une trentaine de centimètres du sol et vous forcerait à vous déplacer à quatre pattes. Le quatrième, enfin, a un plafond très haut et descend en pente plus raide.
Les murs de la grotte, en pierre grise, sont couverts par endroit d'une mousse assez épaisse. Le sol est blanc, et le petit courant d'air provoqué par votre entrée y soulève ce qui semble en vérité être une sorte de poudre de cette couleur. La seule lumière pénétrant dans la grotte vient de votre direction.
Je continus d'éclairer cette grotte. On dirai une salle ronde. Et j'ai l'impression qu' y a plusieurs cavités dedans. Il y aurait donc plusieurs chemins de disponible ? Je me redresse un peu pour sortir quand un BouhMe fait hurler de peur. Merde une fois aiguë...ça bien de moi ? Je me suis choqué moi même. J'avais encore jamais hurlé de cette façon. Je me tourne furieux et je vois Midori qui apparemment était heureuse...Je me rappelle alors notre pari...je viens de perdre. Je me passe la main dans les cheveux en tentant de retrouver une certaine convenance. Ce cris venait de briser mon personnage charismatique. Je la fixe et lui dit.
« Putain tu m'as fais peur Midori ! »
Je reprends un peu mon souffle et mes esprits et j'observe mon amie. Elle à l'air d'aller bien et ne semble pas nerveuse. Au contraire elle est même heureuse. Normal quand on sait ce qu'elle vient de gagner. J'allais devoir dormir avec elle une nuit. Ça ne me déplaisait pas, mais...Avec tout ce qui se passe dans ma tête je me demande si c'est une bonne idée. Bref je lui ébouriffe les cheveux et lui explique un peu. « Faut qu'on rentre dedans...j'ai crus voir plusieurs chemins va falloir se mettre d'accord »
Je prends donc la main de Mido et je la serre fort pour l'emmener avec moi dans cette grotte. C'est humide, je le sens en respirant et cette odeur ...bref. Je braque ma lampe sur les différents chemins et je demande à Midori.
« Elle dit quoi l'énigme déjà ? »
Humidité, sombre...et sous la forêt , c'est les infos à retenir et mon côté analyste prend le dessus. Je parle alors à voix haute.
« Bon déjà il faudrait prendre un chemin qui descend. On peut donc retirer le chemin numéro deux. Il nous reste trois chemins qui descendent... »
Je promène encore mon faisceau en demandant à Midori ce qui la tenterais. Je suis assez casse-coup alors forcement je ferais pas le bon choix pour elle. Je m'adaptais à tout type de terrain et c'est donc plus simple de la laisser choisir.
« 1, 3 ou 4. Je te laisse choisir. Dans tous les cas je passerais derrière toi pour surveiller nos arrières. Tu prendras ma lampe pour avancer »
La voie des IllusionsRyan & Midori“On a plus perdu, quand on a perdu sa passion que quand on s'est perdu dans sa passion.” [Sören Kierkegaard]
(Mafumafu → Ikanaide) Est-ce que je voulais lui faire peur? Oui. Est-ce que j’avais de grandes chances de le prendre par surprise? Sûrement. Est-ce que je suis choquée ET ravie de l’entendre hurler si aïgu et fort? Oui. Et cela me ravie grandement! J’ai gagné le pari! Je vais dormir avec mon Ryan ~ Et si tout se passe bien, je pourrais peut-être ENFIN finir ce que mon père a stoppé. J’ai toujours envie de sentir Ryan me prendre. Autant qu’il y a 15 ans, mais pour des raisons plus assurées. Alors forcément, entre ma joie et sa grossièreté, je ne peux m’empêcher de lui embrasser la joue et souriant un peu plus. Il me décoiffe. Comme à l’époque. Ça ne fait que me ravir un peu plus.
Ryan - Faut qu'on rentre dedans...j'ai crus voir plusieurs chemins va falloir se mettre d'accord
Qu’on se mette d’accord? Moi je veux bien… Mais je ne suis pas aussi libre de mes mouvements que ce qu’il croit. Mon genou est toujours pété. Et même avec ma canne - dieu que je haïs ce mot - et mes cachets, je peux tenir un moment. Après, il est vrai que le côté “randonnée en grotte”… Non, je ne l’avais pas prévu.
Ryan - Elle dit quoi l'énigme déjà ?
Midori - Pour trouver la voie des illusion, il faut accepter l'obscurité. Sous la pierre, la terre, les arbres et la forêt. Quitter tout ce que l'on sait et que l'on connait. Pour rejoindre l'ombre et l'humidité. C'est là-bas que vous trouverez celui qui vous attends. Dans l'antre des bêtes et des mécréants.
Je répète l’énigme, tentant de l’analyser et écoutant la réflexion de mon ami. Je réfléchis un peu.
Midori - Le chemin 4 ça va être compliqué avec ma jambe. Ou alors tu devras passer devant moi pour me retenir si je me casse la gueule. C’est possible hein. Mais je doute de pouvoir descendre trop longtemps sur une pente trop raide.
Je m’approche pour observer les entrées, prenant la lampe pour analyser un peu plus les options.
Midori - Le 3 ça va être chiant. Toujours pour mon genou je préfère pas tenter. J’ai pas été à quatre pattes depuis un bon moment et…
J’arrête ma voix avant de rire. C’est vrai que dans ce sens-là ça marchait aussi!
Midori - J’opterais pour le chemin 1 - annonce ma voix en tentant de reprendre mon sérieux - c’est sûrement le plus simple. On peut prendre le 3 si tu veux me mettre à genoux ~
Oui oui je sais. Ce n’est ni le lieu ni le moment. Mais j’ai envie de lui et de me mettre à genoux pour le combler. Alors si je peux lui faire comprendre que je suis - et serais toujours - dispo pour lui… Cette grotte m’aura donné deux bonnes choses. Une bonne nuit et une opportunité. Et peut-être que j’aurais une double bonne nuit ~
Midori - T’en penses quoi Ryan? On garde notre énergie pour une longue nuit? Ou l’idée de me voir à genoux est-elle trop tentante?
Je continuais de promener ma lampe sur les différents chemins alors que Midori faisait son choix. En écoutant à nouveau l'énigme, j'ai pas l'impression qu'elle soit de nouveau utile. Les mots parlaient sûrement de cet endroit, de comment le trouver...ou comment se retrouver en fait. Je décide donc d'oublier l'énigme et d'écouter Midori. Donc si je comprends bien, le chemin quatre est une possibilité si j'assure ses avants pour sa jambe. Bien gardons l'idée de côté et voyons le reste. Elle me prend la lampe et commence à me parler d'elle à quatre pattes. Bon dieu non pas cette image. Je me passe la main sur le visage pour me calmer. Imaginer Midori dans cette position me donnait assez chaud et c'était pas le moment. Vu comment elle riait, elle avait eu les même pensées que moi. Je la maudie rien que pour ça. Je soupirs et annonce suite à ses mots. « Prenons le chemin un... »
Elle se mit à parler en même temps que moi. Elle continuais dans sa provocation tout comme le fameux soir où son père m'était tombé dessus. Je me doutais que si je ne la calmais pas tout de suite elle ferais ce qu'il faut pour avoir ce qu'elle veut. Je lui fait alors face en lui laissant la lampe et doucement je m'approche d'elle pour la faire reculer jusqu'à ce qu'elle se retrouve bloquée contre une des parois de la grotte. Je pose mon avant bras sur la paroie juste au dessus de sa tête et je la domine de par ma taille et mon regard en souriant légèrement.
« Tu crois vraiment que c'est le moment ? Garde tes forces , des qu'on rentre à Londres...Je dors avec toi comme promis et tu me connais assez pour savoir que je dors pas habillé »
Je pose mon front contre le sien cherchant à la déstabiliser et je répète
« On prend le chemin un...la santé de ta jambe avant tout »
Elle s'attendait sûrement à un baiser...mais non j'étais décidé à pas lui donner ce qu'elle veut. Par-contre jouer au chat et à la souris me plaisait bien. Je descends ma main le long de son bras et je lui prends la lampe des mains en me reculant.
« Allons y beauté »
Je me dirige vers l'entrée numéro une et je balade ma lampe dans ce long couloir. Le plafond est haut, même moi je n'aurais pas besoin de me pencher et la pente semble douce alors Midori sera en sécurité. Je prends instinctivement sa main et je marche le long du couloir en écoutant les sons. Des clapotis à cause de l'humidité, le bruit de la brise qui s'engouffre dans la grotte et qui fait chanter les lieux. L'ambiance est calme alors je demande à Midori.
« Je me suis toujours demandé...Qu'est ce qui c'est passé après que ton père m'aie mis dehors ? Tu t'es fais grondée ? »
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Dim 15 Nov - 22:48
Anonyme
Vous avancez dans le premier tunnel, qui descend en pente douce. Le sol devient rapidement glissant à cause d'un petit filet d'eau qui a couvert les roches de mousse. Il tourne à plusieurs reprises sans se diviser jusqu'à ce qu'il s'arrête de façon abrupte par une faille raide ressemblant plus à une falaise qu'à une pente. Six mètres vous séparent de ce qui semble être un lac souterrain envahi de mousse. "Mare" serait un terme plus exact, vu la couleur verdâtre et vaseuse de la surface, ainsi que l'odeur forte qui s'en dégage. Vous n'entendez qu'un petit filet d'eau qui court entre les galets à vos pieds. Rien autour de vous, ni mousse, ni liane, ni aucun objet de fabrication humaine, ne semble pouvoir vous permettre de descendre, et vous n'apercevez aucune autre issue autour de vous. De mémoire, vous n'avez pas vu non plus de bifurcation le long du couloir. Il semble que vous ayez pris la mauvaise direction.
Peut-être vaut-il mieux revenir à la salle principale et chercher des indices.
La voie des IllusionsRyan & Midori“On a plus perdu, quand on a perdu sa passion que quand on s'est perdu dans sa passion.” [Sören Kierkegaard]
(Mafumafu → Ikanaide) Ah... Doux Ryan… Je retrouve assez mon ami d’enfance en cet instant. Il reste concentré sur le problème principal, non pas qu’il ne m’écoute pas - j’ai bien entendu son soupir - mais il choisit d’ignorer mes piques pour garder son focus. Damn, qu’il me rappelle cet enfant qui me ramenait toujours chez moi…
Ryan - Prenons le chemin un...
Il me fait face, il se rapproche de moi et je recule instinctivement. Il me semble d’un coup plus… prédateur. Comme s’il me montrait qu’il n’était plus cet enfant que j’ai tant adoré. Mon dos s’arrête contre la paroi humide de la grotte. Il cale son bras au-dessus de mon visage, courbant son dos pour garder son regard dans le mien, pour me sourire avant d’utiliser une nouvelle voix. Un ton que je ne lui connaissais pas. Un ton mielleux et pourtant chasseur. Ses mots font apparaître une multitude d’images. Un désir. Une envie. Un besoin presque. Mon ventre se tord et je n’arrive pas à ne pas sourire. Dieu que j’ai envie de lui. Ses lèvres… Sa voix… Il pose son front sur le mien. Son souffle se pose sur mes lèvres et je me surprends à tenter d’approcher mon visage pour tenter de les déguster.
Midori - D’accord ~
Ce que j’ai envie de lui! Si je pouvais, je lui sauterais dessus, je caresserai son entrejambe et je me délecterai de ses lèvres jusqu’à l’orgasme. Mais, encore une fois, il semble lire en moi et se recule. Sa main caresse mon bras et reprend la source de lumière. Ses mots flottent entre lui et moi. Est-ce l’ouverture que j’attendais? Est-ce la porte que je suis censée prendre? Ou alors je me fais des films et il ne cherche qu’à jouer avec moi? Je soupire doucement en suivant mon ami. Lentement, sa main vient prendre la mienne. Je mets un moment à réaliser que je le tiens d’ailleurs.
Je suis concentrée sur ce qui nous entoure, tentant de voir quelque chose qui aurait échappé à Ryan. Un passage sur le côté ou un élément étrange. N’importe quoi qui lui échapperait hein. Simplement. Et c’est dans cette ambiance d’humidité trop étrange qu’il reprend la parole pendant que je fais attention à ne pas glisser sur la mousse.
Ryan - Je me suis toujours demandé...Qu'est ce qui c'est passé après que ton père m'aie mis dehors ? Tu t'es fais grondée ?
Midori - Hum? Ah… Euh… On s’est engueulé. Lui parce que je n’aurais pas dû te laisser faire ça, moi parce qu’il n’avait pas à entrer sans prévenir, ni à intervenir dans ma “supposée” vie sexuelle. Je me suis rhabillée et j’ai dormi dehors. Je suis rentrée le lendemain, après qu’il soit parti… je sais plus trop où. Je ne lui ai pas parlé pendant deux semaines je crois.
Je réfléchis, les souvenirs remontant. C’est vrai que je lui en avais voulu énormément. Je lui en veux toujours un peu d’ailleurs. Parce que bon, sans lui, j’aurais pu avoir la première fois que je voulais, avec l’homme que je désirais. Au lieu de ça…
Midori - Hum? Ryry? C’est quoi ce bruit? De l’eau?
Ma voix résonne un peu. Sortant mon téléphone, j’éclaire à mon tour l’endroit où nous sommes, mon ami ayant arrêté sa marche. Nous avons regardé partout, aucun moyen de descendre. Pas d’échelle ou d'ascenseur évidemment! Mais pas de liane ou de possibilité de faire de l’escalade. Enfin, surtout pour lui. Avec ma jambe et sans sécurité, il est hors de question que je prenne un tel risque. Ce n’est qu’un jeu!
Midori - On est coincé?
Je me penche un peu sans appuyer sur mon aimé. Je regarde le petit gouffre et soupire.
Midori - Essayons un autre chemin… Je n’ai pas envie qu’on se sépare…
L’idée qu’il essaie d’y aller sans moi me traverse l’esprit. Mes doigts se pressent sur les siens, le rapprochant de moi. Ou me rapprochant de lui, je ne sais pas trop.
Midori - Ça me dérange pas vraiment de passer des heures ici. Mais je ne veux pas me séparer de toi. Et si toi tu veux sortir… Alors on peut essayer de se séparer? Je peux tenter le second chemin, il n’avait pas l’air de descendre. Et toi le troisième ou le quatrième? Je t’avoue que je ne suis pas sûre de pouvoir faire les deux chemins à la suite… Enfin moi si mais pas mon genou… Ⓒ 2981 12289 0
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