Alexisse Lazare

Quand je suis né, Maman sortait avec un homme du nom d’Aimé Leroy. Mon géniteur m’enleva ma mère à peine en ayant eut ma garde. Pendant les deux premières années de ma vie, je fus élevé par des nourrices. La seule chose que je me souviens de cette période, c’est un sentiment. Je me sentais profondément seul.

Finalement, ma mère s’était remariée. Et par un miracle, elle avait réussi à récupérer ma garde. L’amour et la tendresse que j’ai connus en arrivant dans cette nouvelle famille fut sans commune mesure. Alors que, doucement, cette première année se dérouler, une chose extraordinaire se profila. Le ventre de ma mère s’arrondit ! Puis l’année de mes cinq ans, j’eus une petite sœur. Sa venue me fit peur. Je l’ai haï de toute mon âme durant de long mois. J’étais devenu insupportable. Puis petit à petit, je me mis à aimer ce bébé. Jusqu'à ce qu’un amour inconditionnel m’anime, doublé d’un besoin de la protéger.

Les années passèrent, façonnant un fossé de plus en plus grand entre Ombrage ( ma sœur ) et moi. À 12 ans, ma cadette était une véritable tête brûlée avec laquelle je me chamailler beaucoup. C’est à ce moment que deux événements majeurs se produisirent. Le premier se déclencha après que nous ayons reçu une lettre. Mon père ( le papa de ma sœur ) et ma mère m’expliquèrent calmement que mon géniteur était mort. De plus, comme j’étais son premier fils, il m’incombait d’hériter de tout. À cet instant, je compris deux choses. D’un, j’avais d’autres frères perdus dans la nature. Et de deux, comme on parlait d’héritage, mon géniteur ne devait pas être n’importe qui.

- Maman… Qui était… Aimé ?
Je détestais mon géniteur, son nom seul me révolter. De même, mon second prénom était une de ses « grandes » trouvailles que je haïssais le plus.
- Mon chéri, me dit doucement ma mère. Ton père…
- Ce n’est pas mon père, Maman.
- Hé bien, Aimé avait construit a lui seul un puissant empire financier. Aujourd’hui, son entreprise touche un peu a tout et s’étend partout. Et il a spécifié, d’après la lettre, que se devait être toi son héritier.
- Mais mes autres… frères ?
- Tu as d’autres frères, mais ils sont soit trop jeunes ou ils n’ont pas était reconnus.
- Cet homme ne m’a JAMAIS aimé Maman ! Alors pourquoi il m’a tout cédé ?
- Je crois que c’est de ma faute mon chéri. Aimé m’a… à toujours eut une affection qui frisait la folie envers moi. Et quand tu es venu au monde… Eh bien, on ne peut le nier aujourd’hui, mais, il a vu en toi un mélange de nous deux. Tu lui ressembles énormément Alexisse, pourtant, tu as hérité de mon cœur. Enfin ne t’en fait pas, pour l’instant, tu n’es pas encore majeur. En attendant une autre personne s’occupe des affaires de cette société. Nous en avons convenu ainsi avec ton père, moi et cette personne. Étant tes tuteurs, c’est nous qui devrions-nous en occuper en attendant ta majorité. Néanmoins, nous ne sommes pas qualifiés pour ça.

Voilà comment j’appris qui était Aimé Leroy. Puis, le deuxième événement majeur fut la réapparition de notre grand-mère maternelle. Elle apparut à notre porte un début de week-end. Elle se voulait attendrissante, toutefois l’atmosphère était tendue. Lorsqu’elle partit, j’entendis mes parents chuchoter a part :

- Tu crois qu’elle est revenue pour quoi Marie ?
- Chéri, s'il y a bien quelqu’un que je n’arrive pas a cerner, c’est bien elle !
- Pourtant, c’est ta mère !
- Tu sais bien qu’elle n’a jamais voulu m’élever. Elle me lançait des regards de dégoûts à longueur de temps. Non, je ne sais pas ce qu’elle fait ici, mais on le saura bientôt.
Marie, ma Maman, se mit en devoir de nous surveiller de très près. Elle nous recommanda à tous deux de ne pas aller voir « Mamie » seules.

Un soir, Omby vint me voir.
-Ale, j’ai peur ! J’ai vu une ombre dans le jardin...
- Tu as encore peur du noir ? Je croyais que tu n’étais plus un bébé !
- Je suis plus un bébé !
- Bon alors je vais voir avec toi et tu vas dormir après.
Après un rapide coup d’œil dans le jardin, je ne vis rien. Pourtant, Omby se jeta tout à coup sur moi en pleurant :
- J’ai vu un fantôme !!
- Mais Omby, il n’y avait rien !
- J’ai peur Ale !! J’ai peur !
- D’accord * soupire * j’ai compris, tu vas venir dormir avec moi.
En revenant dans ma chambre, j’eus une vision d’horreur, ma grand-mère, en plein milieu de la pièce. Elle mit un doigt sur ses lèvres pour nous intimer le silence. J’entendis ma sœur dire :
- Mamie ? Qu’est-ce que tu fais ici ?
- C’est ce moment-là que je vis une arme a feu derrière cette femme. Ma respiration se fit plus vite. Mes battements de cœur furent de plus en plus saccadés.
- Que vous êtes beaux mes petits, j’étais venu parler avec vos parents, mais ils dorment pour l’instant…
Une sueur froide me glissa le long du dos, que leur avait-elle fait ? Mon cerveau tournait a plein régime, essayant de comprendre. Puis la lumière se fit, elle aller nous tuer… Je pris la main de ma sœur et me mis à courir. Étant au premier étage de notre maison, je ne tentais même pas les fenêtres. Courant comme damné, je me précipitais vers les escaliers. À ce moment, le premier coup de l’arme a feu retenti. Je m’arrêtais net et vis l’impacte à un cheveu de mon nez.

D’un geste protecteur, je rabattis ma sœur derrière moi tandis que je me retournais pour faire face a au canon de l’arme. C’est alors que la folle se re mit à nous tirer dessus. D’une poussée, j’envoyais ma sœur dans un angle où le mur la protégerait. Quant à moi, la balle m’effleura le bras. La brûlure me fit voir trente six chandelles, et je dus m’écrouler par terre.
- ALE !!
- Chut petite sotte ! Si tu continues, ton cher frère va avoir un trou entre les deux yeux.

La peau de mon bras me brûler, envoyant des messages de souffrance à mon cerveau. Toutefois, je devais mettre de côté la douleur. Il fallait que je fasse quelque chose ! Déjà, la folle se dirigeait vers Omby ! Cette femme passa à quelques centimètres de moi. J'en profiter pour tirer de toutes mes forces sur son pantalon. En perdant l'équilibre, elle frappa du coude Omby.

Au ralenti, je vis ma sœur partir en arrière pour se cogner la tête contre la rambarde des escaliers. Un bruit sourd résonna avant qu'elle ne s'écroule, suivi de notre tortionnaire quelques instants après. Lorsque le pistolet alla vers moi, je le pris sans réfléchir, et le pointé vers elle. Quand ma bouche s'ouvrit, se ne fut qu'une voix d'hystérique :
- Tu ... tu as fait quoi là ?! Tu as osé la main sur ma sœur !
- Sale gosse ...
- C'est moi qui est le pistolet maintenant. Alors tu vas me dire ce que tu as fait a mes parents !
- Ne t'en fais pas, tu le sauras ...

Je tirais un coup de feu. L'impact explosa un peu la rambarde. Nullement impressionnée, elle continua à me regarder. Puis elle se mit a sourire. La peur au ventre, je lui dis en serrant les dents :
- Tu vas me répondre ... où sont mes parents !
- Trop tard. J'ai gagnée ...
-Que ...

Et c'est à ce moment que j'entendis les sirènes de la police.
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Interview :
- Inspecteur ! Est-il vrai qu'on a retrouvé des parents et leur fille, inconscients hier soir ?
- Oui en effet.
- Et quelle était la raison de la présence de la police sur les lieux du crime ?
- Les voisins ont entendu des cris provenant de la maison. Nous avons était alerté et appelés en renfort. Ce n'est qu'arrivé sur les lieux que nous avons entendu des cris et des coups de feu.
- Est-il vrai aussi que seule la grand-mère a pus réchapper a ce massacre ?
- Oui
- Mais vous avez une piste sur cette agression qui a amené trois membres de cette famille dans le coma ?
- Il a était appuyé par le témoignage de la grand-mère que c'est le frère qui aurait perpétré cet acte de violence. Pour toutes autres questions, nous vous demandons d'attendre le procès.

Journal
Aujourd'hui, le jeune Alexisse Désiré Lazare, 14 ans a été accusé devant la Cour de Justice d'avoir fait acte de violence envers sa famille. Sa grand-mère, seule témoin, a était entendus à la barre. Elle raconte qu'elle est allé rendre visite à sa famille tard dans la nuit, car sa fille ne répondait pas au téléphone.C'est là qu'elle aurait trouvé son petit-fils, le pistolet a la main.

Il aurait d'abord tenté de la frapper. Puis quand celle-ci fut inconsciente, la brave femme voulut s'interposer. Elle aurait réussi à prendre l'arme et s'en servis sur l'accusé pour lui faire. Toutefois, il aurait réussi à reprendre l'arme, visant son aïeul.C'est à ce moment que les autorités son arrivée.Elles ont réussi à calmer l'enfant qui hurlait quelques instants avant :
- Elle s'en est pris à ma famille ! Arrêtée là d'abord !

Heureusement, les policiers ont réussi à le calmer avant que cela ne dégénère en fusillade.Néanmoins, le reste des membres de la famille ayant reçu des lésions importantes a la tête, ils sont pour l'instant dans le coma dans un Hôpital tenu secret. De plus, le tribunal a jugé après avoir reçu le dossier médical de l'accusé de l'expédier a la Indarë Reformatory School a la rentrée de septembre.

En effet, le jeune adolescent n'aurait aucun souvenir de cette violence accès de colère. Les professionnels penchent pour un début de schizophrénie. D'autres pensent plutôt qu'il serait atteint d'une personnalité paranoïde. Ainsi, il aurait vu en sa famille une menace qui l'aurait amener a perpétré cet acte de violence.