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Mer 5 Juin - 16:03
Anonyme
Puisse l'amour être plus fort que tout
Savez-vous d'où vient cette expression ? Vôtre hôte l'a régulièrement utilisée, et jamais vous vous ne vous êtes demandé comment et pourquoi... Il y a longtemps de cela, un homme pour l'amour d'une femme a créé ce lieu afin d'expérimenter des choses sur les liens qui unissent deux êtres, qu'ils soient du même groupe sanguin, de la même origine, ou bien de sexe semblable ou opposé. Cette expression était comme un rituel, un credo, un slogan de l'entreprise Eva Corporation. Pourquoi cet endroit se trouve à côté du manoir, dans cette forêt sombre, reculée de la ville ? Dans quel but ? Ce sera à vous de le découvrir.
Vous vous réveillez dans cette pièce close où sur le mur s'inscrit en très grosses lettres de métal, comme dans un bloc opératoire, A31 pour vous Sylvia, et A35 pour vous Velvet.
Vous n'êtes pas seul(e), mais pas accompagné pour autant, vous n'êtes qu'en communication avec vous même, à travers le reflet des divers miroirs, vous avez la sensation d'être aspirés dans un tourbillon sans fin, comme s'il n'y avait aucune issue. Solitaire, face à vos propres inquiétudes, vous vous demandez très certainement où est votre moitié pas vrai ? Est-elle en vie, est-elle captive quelque part. Une chose est certaine, il n'y a pas d'échappatoire. Il vous faut trouver une clé, ou bien quelque chose capable de vous frayer un chemin. Des bruits sinistres se propagent autour de vous, des cris, des pleurs...sans que vous n'en comprenez leur provenance. Un crépitement, et vous entendez soudainement la voix de votre hôte s'adresser à vous.
» Mes chers sujets, nous y voici...ce moment tant attendu où vous allez vivre une expérience hors du commun...Je vais vous expliquer en quoi elle consiste. Je vous ai préparé quatre épreuves, dans lesquelles vous allez devoir montrer que votre lien avec votre binôme est plus fort que tout...Ne pensez pas qu'elles sont simples et banales, faciles à résoudre et réussir, vous risquez d'être surpris...Si vous êtes prêts à relever le défi, alors dans ce cas...je vous attends au bout de votre périple...Bonne chance...
La porte est toujours verrouillée, mais vous percevez qu'une dalle du sol, semble s'être déplacée...
Il y a à l'intérieur de cette cachette, un petit coffre, ou se tient une énigme sur un bout de parchemin.
Briser l'armure... Etouffer le jumeau... Ne devenir plus qu'un... Et laisser résonner l'écho...
Bon, peut-être avais-je une tort et que ce n'était pas un jeu au final. En tout cas, c'est la première pensée qui me vint à l'esprit quand je repris conscience. Etre prisonnière de quelqu'un, ce n'était pas tout à fait une première pour moi. Je n'ai pas tout raconté sur ce qui s'est passé en Afrique, je n'ai pas tenu à ce que les gens sachent tout, pour ne pas trop les inquiéter. J'écoutais la voix en ignorant les autres cris et pleurs. Ce sont des distraction et cela doit être mis de côté. Ce n'était même pas conscient de ma part, juste un réflexe qui refaisait surface. Je me relevais du sol, mon corps n'ayant pas eu de soucis contre cela. Peut-être est-ce aussi un autre rappel de ce dur épisode de ma vie ?
J'étais seule dans cette pièce vide. Je ne savais donc pas qui était ce fameux binôme, et je doutais que j'en sois proche à moins qu'il ne s'agisse d'alix ou d'Hannah. Cela dit, je doutais que ça soit l'un d'eux. Si la personne derrière tout cela était un peu renseignée, elle les aura mis ensemble. Les autres, je ne les connaissais pas ou seulement de vue.
Voyant la dalle descellée pour trouver le coffre contenant l'énigme. Pff, je déteste ça, surtout dans cette pièce nue. Pas de meuble, visible tout du moins, et une porte trop solide pour que je la défonce, j'imagine. J'aurais peut-être du m'équiper mieux en venant, mais je ne vois pas trop ce que j'aurais pu amener de l'école ici.
Je commençais à déchirer les manches de ma chemise, celle de l'uniforme de l'école que je portais, les utilisant pour faire des protections pour mes mains après en avoir fait des bandelettes. J'allais en avoir besoin vu ce que je me proposais de faire.
Finissant de bien fixer les bandes de tissu sur mes mains, je m'approchais du miroir le plus proche. Je me rendis compte que mon regard était bien dur, un rien semblable à celui que j'avais eu, pendant un temps, en Afrique. Ce n'était pas celui que j'avais eu sur la fin, non et heureusement. Je ne tenais pas à redevenir la Sylvia qui n'éprouve plus rien. Celle-là me faisait toujours un peu peur.
Je fermais les yeux, prenant un peu ma respiration pour chasser le trouble qui m'avait envahi, avant de débuter ce que j'avais l'intention de faire : la destruction de tous ces miroirs. Il y avait deux raisons à ce geste : je n'aimais pas voir nos reflet se perpétuer ainsi, presque à l'infini, et peut-être trouverions nous un indice, une caméra, une autre sortie ? J'en doutais, au fond de moi. Et puis, cela me permettrait de me défouler un peu.
Velvet Ellusia
IRS |:| Quatrième année
Sexe :
Identité de genre :
Orientation sexuelle : Hétéro jusqu'à preuve du contraire
Au début, je n'avais pas compris que l'espèce d'endormissement bizarre venait d'un gaz. L'espace d'un instant, je crus que c'était la nourriture. Que j'avais vraiment fait une chose stupide en mangeant. Puis j'ai vu dodeliner des gens qui n'avaient pas touché à la moindre miette, et j'ai compris que c'était autre chose. Avant de m'effondrer, comme les autres.
Quand je rouvris les yeux, j'étais seule dans une pièce vide, avec un gros A35 inscrit sur le mur, des miroirs, et rien d'autre. Qui m'avait emmenée ici ? Est-ce qu'on m'avait enlevée pour faire des expériences bizarres ? Prise d'une doute, je palpais mon corps, mais tout semblait être à sa place et je ne percevais aucune cicatrice, rien qui puisse s'apparenter à une blessure récente. Si on avait l'intention de faire des expériences sur moi, au moins ça n'avait pas encore commencé. Mais ce fut exactement ce que dit la voix. Des épreuves ? Un binôme ? On m'avait associée à quelqu'un ? Pourquoi ? Et est-ce que ça voulait dire que je devais garder cette personne en vie ? Peut-être pas aussi radical.
Peu importait. Je devais continuer de voir ça comme un jeu. Si je laissais mes émotions me guider dans un moment pareil, j'augmentais les probabilités de crise. Et je n'avais absolument aucune envie de faire une crise maintenant. Je lus le papier que je venais de trouver dans le sol et haussai un sourcil. Ça me donnait envie d'écrire. Il n'y a pas de pire moment pour avoir envie d'écrire, mais mon cerveau commençait déjà à fourmiller d'idées de chansons. Pas maintenant, Velvet. D'abord je devais comprendre ce que ça voulait dire.
Ce n'était pas bien compliqué, en fait. Vu la pièce dans laquelle je me trouvais, les options étaient limitées. Et puis "jumeau", "plus qu'un", "briser", quand on est encerclés par les miroirs, ça laisse peu de place au doute. Je regardai le coffre avant de le lancer sur le miroir le plus proche. Oui, j'aurais pu y aller à la main, mais je n'avais pas envie de me blesser. Déjà que marcher dans les éclats de verre pour récupérer la boîte et réitérer, c'était dangereux. Mes semelles étaient-elles assez épaisses ? Je l'espérais.
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Mer 19 Juin - 11:14
Anonyme
Vous la sentez n'est-ce pas ? Cette similitude. Vous la voyez n'est-ce pas ? Cette mobilité, cette agonie qui vous ronge. Vous ne la supportez pas, vous avez compris que vous étiez seuls face à vous même, devant pour cela briser une part de votre être fin de chercher l'issu.
Vous avez vu juste, étouffer le jumeau afin de vous laisser baigner tout comme dans ce miroir, dans la solitude la plus tenace. Vous êtes magnifiques, vous avez participé à ce jeu de passe-passe des plus alléchants, vous êtes passés par la première étape de votre ignorance. Le soi
Eva aussi se regardait souvent dans un miroir, elle voulait paraitre la plus belle pour lui, se laisser happer par les apparences et briser le naturel.
Votre chance inestimable Velvet vous a fait trouver le bon miroir, sauf qu'au lieu de le détruire, en lançant le coffre, vous avez actionné un interrupteur qui a pour cela ouvert l'unique porte de la pièce. Il faut croire qu'un ange gardien veille sur vous...
De vôtre côté Sylvia, vôtre détermination et vôtre courage à y aller à mains nues, vous aura permis également de voir que l'un des miroirs n'est pas brisable, comme une sorte d'image lancée par un projecteur. Par chance votre poing est passé à travers, et vous avez également actionnée votre issue.
Votre première étape est couronnée de succès. Vous vous rendez compte que vous allez pouvoir sortir de cette pièce de l'oppression. Si vous sortez de cette dernière, vous tombez sur un couloir, sombre, faiblement éclairé, et vous avez la sensation que les bruits morbides sont plus proches.
Serez vous capable de partir à l'inconnu et sortir ? Ou bien trop peureux vous déclarez que votre courage n'est pas suffisant pour poursuivre cette aventure ?
Je mis quelques instants avant de me rendre compte que ce dernier miroir, dans lequel ma main s'est enfoncée sans le détruire au contraire des autres cachait un secret, celui de l'ouverture de la porte de ma geôle. J'étais juste là, avant que je ne remarque l'ouverture de l'entrée de la pièce, à regarder mon reflet déformé. Alors c'était cela la solution de l'énigme ? Détruire des miroirs ? Ils avaient une symbolique certainement mais je n'ai aucune idée de laquelle, et je ne suis pas certaine de vouloir le savoir en fait. Enfin, si je pouvais sortir de là..
Je me rendis sur le seuil de cette espèce de prison, indifférente au bruit de verre brisé qui se fit entendre sur mon passage comme sur les risques de malchance pour avoir brisé autant de miroir. Si j'avais été superstitieuse, j'en aurais eu pour plusieurs décennies là. C'était sept ans chacune, c'est ça ? Enfin, cela n'a aucune importance, en fait. Comme je n'étais amoureuse ou en couple avec aucune des personnes présentes, je ne me questionnais sur la santé d'aucun des autres convives en particuliers en sortant dans le couloir, débarrassant mes poings de quelques éclats de verre. Faudrait pas que je blesse quelqu'un involontairement, quand même.
L'ambiance dans le couloir valait celle de ma "chambre" : peu de lumière, des bruits "effrayants". Rien que je n'ai déjà vécu dans les forêts africaines en somme. Je m'engageais donc dans le corridor obscur, lentement, un poing "armé" et prêt à cogner si jamais. Je doutais que le "jeu" soit terminé mais j'espérais qu'ils se calmeraient sur l'ambiance. Je n'étais pas sure d'être capable de rester tout à fait moi-même !
Velvet Ellusia
IRS |:| Quatrième année
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Orientation sexuelle : Hétéro jusqu'à preuve du contraire
Les miroirs se cassèrent les uns après les autres... sauf un. Alors c'est qu'il était la clé. C'était comme dans ces vieux films d'aventure. Des interrupteurs, des pièges et des énigmes. De plus en plus de choses qui me donnaient envie d'écrire, et l'impression d'être dans une histoire. C'était génial, ce truc. Alors, le bouton...
Clic. Porte. Ouverture. Alors, qu'est-ce qu'il y avait dans ce couloir sombre ? J'aurais beaucoup de choses à écrire, en sortant. Je m'avançais donc entre les murs en me rappelant des mots de la voix. Il avait parlé d'un binôme. Quelqu'un d'autre, dans ces couloirs ? Ok. "Eh ? il y a quelqu'un ? Binôme ! Je ne sais pas qui tu es, mais si tu es encore dans la pièce aux miroirs, il faut les casser pour sortir !" Je n'avais aucun moyen de savoir si l'autre personne avait eu la même énigme que moi, mais autant partir de ce principe. Si c'était le cas, je lui aurais peut-être fourni la réponse. Sinon eh bien... il ou elle saurait que je suis là, et je pourrais l'aider si l'énigme était différente.
J'aurais bien aimé avoir une lampe, ou un téléphone, ou quelque chose. Je n'avais pas de mal avec l'obscurité, mais j'aimais savoir où aller, pour ne pas risquer de poser les pieds dans un piège. Après tout, si le système était le même que dans les tombeaux de films d'aventures, il y aurait forcément des pièges sur le chemin.
Je me demandais qui était mon binôme. Était-ce quelqu'un que je connaissais ? Ou bien quelqu'un de totalement inconnu ? J'avais envie de savoir. J'aurais dû avoir peur, non ? Peut-être. Mais j'avais toujours été du genre insouciante, et je n'avais rien vu de spécialement flippant, pour l'instant, à part cette histoire de gaz.
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Mer 26 Juin - 19:06
Anonyme
Explorer, partir à la conquête de l'inconnu. Un sentiment très humain, il suffit de rajouter un ton d'ambiance pour que cela se transforme en une expédition houleuse. L'être vivant est fascinant me direz-vous ? Quel était le premier explorateur ? Christophe Colomb, et son amour pour sa patrie. L'amour est plus fort que tout, il transcende même les dimensions. Vous en voulez la preuve ? Au bout de ce couloir, vous la trouverez.
Vous continuez d'avancer, vous êtes en quête de trouver quelqu'un, peut être votre binôme, mais quelque chose cloche au fur et à mesure de vos pas...Les dalles semblent être différentes, et certaines peuvent même s'activer. Comme si c'était truffé de pièges qui pourrait vous tomber dessus à tout bout de champ. Pourtant vous apercevez une silhouette au loin. Et vous savez que seule votre coordination mutuelle pourra vous permettre d'éviter de mourir en cet instant même !
Vous pouvez tenter de communiquer entre vous, pour passer ce chemin escarpé chacun de votre côté afin de vous retrouver....c'est même vivement conseillé... Chaque dalle piégée de votre côté activera un piège chez l'autre... A vous de voir si vous trouvez de l'importance dans la vie de votre binôme.
Il y a possibilité de trouver une autre solution, un autre chemin...mais qui sait sur quoi vous allez tomber, si vous vous égarez de votre partenaire...
Votre attachement à la vie de l'autre sera t-il assez puissant pour passer cet obstacle, à quel point sera t-il fort ?
Ce couloir, ou bien est-ce un dédale fait pour que l'on se perde, avait tout ce qu'il fallait pour un film d'horreur ou d'épouvante. En fait, je pensais que nous n'étions plus exactement dans le manoir où nous avions été invités. Selon moi, nous étions soit sous celui-ci, dans des sous-sols construit illégalement, soit nous avions été déplacés dans un autre endroit. Cela était bien possible vu que nous avions été endormis par un moyen artificiel. Toujours est-il que je n'y progressais que lentement, sur mes gardes. Sait-on jamais si, par un pur hasard volontaire, quelqu'un avait piégé l'endroit.
D'ailleurs, ce fut le cas après avoir dépassé un tournant. Les dalles étaient différentes, ce qui ne pouvait échapper à quiconque malgré la faible lumière, éclairage subtil censé nous mettre dans l'ambiance de ce film dramatique. Un domaine que je n'avais pas vu depuis bien longtemps d'ailleurs. Je me penchais pour les regarder de plus près et il me sembla qu'elle pouvait s'enfoncer quand on marche dessus, déclenchant surement quelque chose. Je trouvais, hélas, le couloir un peu trop large pour le franchir en me tenant aux murs seulement.
C'est à ce moment que je vis une personne à l'autre bout, quelqu'un que je ne reconnu pas de suite mais qui me semblait faire parti des invités. Je me rappelais les paroles de la maîtresse des lieux : un binôme ? Etait-ce lui, ou elle ? Je ne sais pas mais je me levais en tendant la main, paume vers elle, les mains toujours enserrés dans les bandelettes, dans un signe pour lui dire de s'arrêter, réfléchissant.
"Attention, c'est peut-être un piège ! Ne marche pas sur les dalles !"
Je parlais avec force, espérant qu'elle m'entendra. Je réfléchissais fortement, me demandant comment on pouvait... "on". Oui, on était deux, et on devait se rejoindre ?
Je ne suis pas sure mais peut-être que si nous avançons ensemble sur les dalles, en même temps .. Tu en penses quoi ?"
J'ignorais si j'avais raison mais peut-être était-ce le but de tout cela, nous faire travailler ensemble. Mais quel était le but final de tout ça ? Je l'ignorais et je ne cherchais, d'ailleurs, pas à le savoir.
Velvet Ellusia
IRS |:| Quatrième année
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Orientation sexuelle : Hétéro jusqu'à preuve du contraire
À force de marcher dans les couloirs, je finis par tomber sur une zone un peu bizarre. Il y avait des dalles, par terre, et elles ne m'inspiraient pas confiance. Il ne m'en fallut pas plus pour écouter sans la moindre hésitation les paroles de la fille qui était de l'autre côté. Alors c'était elle, mon binôme ? Amusant. On m'avait associée avec une fille. Je hochai la tête à son avertissement, restant à distance de la zone suspecte.
"C'est une bonne idée mais... si elles sont piégées il risque de t'arriver quelque chose. Il faudrait qu'on puisse les tester avant, comme ça après on marche sur les mêmes et tout se passe bien." Je réfléchissais en fronçant un peu les sourcils, pinçant ma langue entre mes dents. Il devait bien y avoir un moyen... Oh, peut-être que. "Attends." J'avais gardé le coffre du parchemin. Pourquoi ? Ben euh... parce que j'avais oublié de le lâcher après avoir cassé le premier miroir. Alors je me tins à distance raisonnable des dalles. "Je peux lâcher ça dessus pour voir si ça déclenche un piège ?" C'était à double-tranchant si le piège en question était de répandre un nouveau gaz soporifique dans la pièce, mais c'était mieux que de marcher sur une dalle piégée et de prendre des risques, non ?
"Si ça déclenche quelque chose, on pourra tester une autre. Si elles le sont toutes, ça veut dire qu'il faut qu'on marche en même temps sur la même pour qu'elles soient plus piégées, comme tu l'as dit." J'avais envie de croire que son plan était le bon et qu'il marcherait, mais j'avais trop peur qu'elle fasse un pas dans un piège dès le début et qu'il lui arrive quelque chose. Au moins elle ne servirait pas de crash test.
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Sam 20 Juil - 2:12
Anonyme
Astucieux, ingénieux ! On dit toujours que prudence est mère de sûreté, et vous l'avez très bien compris avec les épreuves de votre vie semblerait-il Velvet.
Votre coffre tombe sur l'une d'elle sur votre droite, et subitement des flèches jaillissent parmi des meurtrières dans les murs que vous n'avez pas pu voir à cause de la faible luminosité de la pièce. Vous l'avez bien compris, marcher sur les dalles reviendra à déclencher des pièges, Il faudra donc trouver les bonnes...
Mais comment vous y prendre, quel procédé pour les reconnaître ? Observez bien chacune d'elles, il y a des symboles sur ces dernières, 4 différents précisément : Un triangle, un carré, un rond et une croix. Certaines se ressemblent, et le piège que vous avait déclenché Velvet portait la gravure d'une croix.
Sur quel symbole devait vous marcher ? Seriez vous prêts à prendre des risques pour trouver la bonne combinaison ?
"C'est une bonne idée mais... si elles sont piégées il risque de t'arriver quelque chose. Il faudrait qu'on puisse les tester avant, comme ça après on marche sur les mêmes et tout se passe bien."
Si j'avais quelque chose pour ça, oui, mais ce n'était pas le cas. Au pire, je pouvais aller avant elle, ce ne serait pas la première fois que je met ma vie en jeu ni que je suis blessée. Il vaut donc mieux que ce soit moi qu'elle, n'est ce pas ?
"Attends."
Par pur réflexe, je me retiens de poser le pied sur la première dalle. Je relève la tête pour regarder la fille, à l'autre bout du couloir, pour voir ce qu'elle veut dire, appercevant le coffret qu'elle me montre.
Je peux lâcher ça dessus pour voir si ça déclenche un piège
"Très bonne idée."
Pendant qu'elle m'explique ce que j'avais compris, parce que je suis quand même loin d'être une idiote, même si je suis loin d'être la meilleure de ma classe, je jette un œil sur les dalles, les regardant avec un peu plus d'attention, quelque chose me titille à leurs sujets. Je levais les yeux vers elle quand elle s'exécuta, déclenchant un piège digne d'un africain. Enfin, je crois, j'ignore si une autre région du monde utilise aussi des sarbacanes.
"Attend, il y a quatre types de dalles, sur laquelle as-tu agis ?"
Il y avait quatre symboles qui revenaient : un cercle, un carré, un triangle et une croix. Je ne voyais pas trop comment résoudre ça, si c'était une énigme. Peut-être le nombre de traits ? Il y en a un pour le cercle, deux pour la croix, trois pour le triangle et quatre sur le carré. Si on cherche un couple, cela serait donc la croix. Elle me contredit, sans le savoir, en me répondant que sa dalle avait été une croix. Je décidais donc de réfléchir à voix hautes, vu que j'ignorais la solution.
"Bon, voyons les autres… un triangle, ça peut symboliser une flèche donc le signe qu'il faille aller de l'avant… sauf qu'ils pointent vers les murs… Le cercle.. bah, c'est le point commun en science nat dans les symboles mâle-féminin... et le carré… bah, je ne vois pas trop… Peut-être que cela symbolise les dalles ? … Que dirais-tu d'essayer sur un cercle, si tu en as un qui te permette de récupérer le coffret ?"
Velvet Ellusia
IRS |:| Quatrième année
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Ouah. La dalle sur laquelle j'avais lâché le coffre déclencha un piège qui me fit écarquiller les yeux. C'était... ouah, ils nous tiraient dessus à balles réelles ? Enfin, flèches réelles, mais c'était un peu la même chose. Je me doutais que l'endroit serait piégé mais... peut-être pas comme ça. Je soulevais délicatement le coffre de la dalle, en espérant que le retirer ne lancerait pas une nouvelle volée de flèches, mais aucun signe d'attaque lorsque je le retirai.
"C'était une croix", répondis-je à sa question. Je crus voir passer, l'espace d'une seconde, un air déçu ou contrarié sur son visage. Peut-être avait-elle essayé de comprendre quelque chose par rapport aux symboles, et s'attendait-elle à quelque chose d'autre ? Moi aussi, j'aurais aimé que la première tentative soit la bonne, mais la chance des débutants semblait m'avoir abandonnée pour aujourd'hui. "Je vais essayer."
Je cherchais des yeux un cercle assez proche de moi pour que je puisse l'atteindre en tendant les bras lorsque je voudrais récupérer notre super testeur. Juste avant que je le lâche, cependant, une idée me vint à l'esprit. "Si aucun des quatre ne fonctionne, ça voudra dire qu'on a un symbole chacune et qu'il faut appuyer sur deux symboles à la fois..." Et là, ça impliquerait qu'elle prenne des risques... Je n'avais pas envie qu'elle soit en danger. Mais si on n'avait pas d'autre choix pour avancer...
Je pris une grande inspiration avant de laisser tomber le coffre sur une dalle de cercle. Si ça ne marchait pas, je testerais les deux autres après celui-là. Et si aucun ne marchait... Si aucun ne marchait, on verrait. Mais pour l'instant, je testai les trois autres symboles.
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Jeu 29 Aoû - 15:34
Anonyme
Votre coffre tombe sur l'un des cercles, Velvet... Aucun bruit ne semble indiquer quoi que ce soit...mais vos corps viennent de chuter et de perdre leur gravité. Une dalle s'est ouverte sous vos pieds, et vous a fait tomber dans le vide.
Est-ce la fin de votre aventure ? Cela pourrait bien, mais pas aujourd'hui.
Car quelqu'un a un travail pour vous. En ouvrant de nouveau les yeux, vous vous apercevez que vous êtes tombées dans une sorte de laboratoire secret. Il y a des étagères remplis de produits divers et variés. D'autres avec des bouquins et même des journaux de bord qui parle des expériences passées ici.
Un nom revient dans la plupart d'entre eux, et vous l'avez entendu quelque part Eva
Sauf qu'un autre nom vient s'y ajouter à présent : Frey
Voici l'un des dernier récits raconté dans le journal de bord Jour 45 Les recherches deviennent de plus en plus fructueuses, mais nous n'arrivons toujours pas à notre objectif ! Le projet Eve répond à des statistiques exponentielles, mais contrôler les émotions d'un être par la science revient à chercher à contrôler l'esprit d'un corps. C'est une donnée impossible pour le moment, mais une quantité suffisante de phéromones et d'ADN génétique permettrait peut être de toucher au but. C'est ce que pense Frey, mais je ne suis pas de cet avis. Tomber amoureux est une chose qui ne se contrôle qu'après reconnaissance des anticorps.
J'ignore si ce projet parviendra à sa réussite, mais nous ferons tout notre possible pour que le fruit de tout une vie ne soit gâché.
Vous ne vous en rendez pas compte, mais vous avez devant vous la chance inestimable de découvrir le pourquoi vous êtes ici.
Et bien, voici un résultat auquel je ne m'attendais pas : que le piège fasse ouvrir le sol sous mes pieds et que j'atterrisse dans un laboratoire. Heureusement, je suis tombée plus ou moins sur les pieds. Cela amortie un peu la chute, même si cela fit un peu mal, et évita que je me casse quelque chose. On a du chuter de quoi, trois ou quatre mètres ? Si j'étais tombée autrement, j'aurais pu me briser un os quand je ne vais hériter que d'un ou deux bleus et une douleur passagère.
Pour le reste, la pièce où l'on était arrivée était donc une espèce de laboratoire. Je ne saurais en dire plus car je n'ai jamais vu de pièce de ce genre, à part les labo des collèges et lycées que j'ai fréquenté. Il y avait pas mal de bouquin et je soupirais, devinant qu'il allait falloir faire des efforts in-te-ll-ec-tu-els. Je n'y suis pas allergique mais je préfère largement faire du sport à me perdre dans des livres, surtout qu'il faudra du temps pour retirer des informations utiles. Je me tournais vers Velvet et m'approchais d'elle.
"Ca va, rien de cassé ?"
Une fois rassurée là-dessus, je pris un livre qui semblait être un compte-rendu au vu du titre et je le feuilletais pour voir si on ne pouvait obtenir des informations. Ce que nous en retirâmes après cette recherche..
"C'est moi ou j'ai l'impression qu'il cherche à comprendre comment on tombe amoureux ? A "scientifiser" l'amour ?"
Velvet Ellusia
IRS |:| Quatrième année
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Identité de genre :
Orientation sexuelle : Hétéro jusqu'à preuve du contraire
Puisqu'on était dans les pièges... La dalle en forme de cercle activa quelque chose, je ne saurais trop dire quoi, mais on tomba soudainement toutes les deux dans une pièce bizarre. Un genre de labo hyper creepy. Enfin, il était blindé de livres et ça, c'était cool : ça voulait dire qu'on avait possibilité d'en apprendre plus. Peut-être que toutes les solutions des énigmes étaient là ? Ça nous faciliterait vraiment la tâche, quand même. Du coup, j'espérai que toutes les solutions étaient bien là.
"Ça va," répondis-je. "Et toi, tu ne t'es pas fait mal ?" C'est vrai qu'on avait fait une chute assez haute, quand même. Bon, ce n'était pas du haut d'un toit, mais on aurait quand même pu se blesser. Le gars qui organisait ces énigmes bizarres n'avait pas conscience des risques ? Qu'est-ce qu'il essayait de faire ? Étrangement, comme si elle avait lu dans mes pensées, ma compagne d'infortune répondit à cette dernière question. Essayer de comprendre et de manipuler l'amour d'un point de vue scientifique ? Brr. Quelle idée affreuse. "S'il fait ça, c'est un idiot. Les sentiments, c'est pas scientifique." Et puis ça enlevait tout l'intérêt, si on pouvait les contrôler !
Maintenant, il fallait fouiller un peu, trouver des informations sur la raison de notre présence ici. S'il voulait étudier les sentiments, j'étais vraiment pas la meilleure cible pour ça : ma seule histoire s'était terminée de façon assez brutale (faut dire que la demande en mariage à 13 ans, ça refroidit), et de toute façon il pouvait se coucher tôt avant de réussir à me faire avoir des sentiments pour une fille. Allez, feuilletons des livres, c'était mon activité la plus commune au quotidien. Je lisais vite, et je m'estimais capable d'éplucher la moitié du labo en très peu de temps. Plus qu'à s'y mettre.
The Wiesel Den 
