Aislin MacKilligan

Née dans une famille aisée habitant dans la ville côtière de Swansea, Aislin n'a jamais manqué de rien. Ses parents étaient toujours aux petits soins avec elle et ne reculaient devant rien pour faire plaisir à leur petit trésor et ce depuis son plus jeune âge. Celle-ci a très vite développé son intérêt pour le sucre, celui qui deviendrait par la suite sa grande addiction. Cependant pour le reste rien ne semblait la stimuler. De plus selon ses premiers enseignants & quelques médecins, Aislin semblait un peu plus limitée que les autres enfants de son âge ce qui ne découragea pas ses parents à faire en sorte qu'elle soit traitée comme quelqu'un de normal.

Si elle n'était pas très douée à l'école, le sport était son seul exutoire, surtout le basket. Elle aimait bien cela au début mais comme le reste cela fini par l'ennuyer. Cependant elle était douée. Très douée. Aussi elle décida de ne pas arrêter car si elle parvenait à jouer à un niveau professionnel un jour, ni l'avenir, ni l'achat de gâteaux ne seraient plus jamais un souci.

La puberté apporta son lot de problème la contraignant à une petite pause. En effet son corps avait décidé de pousser à la manière du haricot magique et elle s'était retrouvée la plus grande presque partout où elle allait. Quelques complications se firent également sentir, notamment quelques douleurs en particulier au niveau du dos, mais rien que quelques exercices musculaires ne purent régler. Son retour sur le terrain fut fulgurant, elle reçut plusieurs offres de la part d'équipes nationales mais elle refusa, ses parents insistant pour qu'elle s'assure au moins un petit niveau d'étude.

Elle entra d'abord dans un lycée de chez elle elle y passa trois ans avant que le doux nom du programme Gifted de l'institution Indarë ne parviennent à ses oreilles. Si elle arrivait à y entrer, elle passerait moins de temps à s'ennuyer en cours et plus à s'ennuyer sur le terrain. Mais la perspective de se mesurer à des joueurs qui aimaient leur sport et surtout celle de les voir tomber face à quelqu'un comme elle qui n'y voyait aucun intérêt et qui y jouait seulement parce qu'elle était douée, cela elle ne pouvait pas le laisser passer. Ses parents se laissèrent aisément convaincre par une simple demande de leur fille unique.

Etant peu encline a se débrouiller d'elle même, une demande fut faite pour l'intégrer aux classes d'été afin qu'elle ai le temps de s'habituer au fonctionnement de son nouveau lycée avant la rentrée scolaire. Aussi, courant juillet 2020, elle passa le portail avec ses grosses valises et ses sachets pleins de cochonneries achetées dans les épiceries du coin.