À droite, l'école et ses élèves normaux, comme tout le monde.À gauche, le centre de redressement pour jeunes dangereux.Maintenant réunis, pour le pire.
Venez participer à la journée d'introduction des clubs ! Nourriture et activités pour tout le monde ~
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Tung. Je n'ai pas eu de boulot depuis cet été. Ottawa mis à part, mon dernier job a été cette websérie qui sort ce mois-ci, et que Melo a insisté pour regarder quand elle a appris toutes les... circonstances autour. Sans doute pour pouvoir se venger après chaque épisode.
Tung. En tout cas, je n'ai rien d'autre. Depuis août. Est-ce que je peux encore trouver quelque chose ou bien je dois songer à une réorientation professionnelle ? Si Melody arrête le mannequinat et que je ne trouve rien du tout, on va devoir changer d'appart, on aura pas les moyens de payer ça éternellement.
Tung. Je m'ennuie. Atrocement. Dès qu'elle n'est pas là, je m'ennuie. J'ai l'impression que ses journées de cours s'étendent à l'infini, que le temps sans elle s'étale et m'englue totalement.
Tung. Balle. Main, plafond, main, plafond. Je ne me rappelle même pas où je l'ai trouvée, mais - et je suis désolée pour mes voisins du dessus - c'est la seule activité qui m'empêche de rester totalement immobile sur mon lit. M'allonger et lancer une balle au plafond.
Tung. Je m'ennuie. La journée n'avance pas. Mon cerveau fonctionne à la fois au ralenti et en accéléré, un tourbillon de pensées informe qui me noie...
-"Présidente! On vous attends pour la réunion dans l'un des bureaux de l'IRS!"
Je remercie d'un geste la jeune fille du staff qui a pensé à me rappeler cette entrevue. Rien de bien important mais ma présence est requise. Je m'élance donc, fendant la foule avec un tas de paperasses sous le bras, fendant la foule des élèves. Je pourrais être exténuée tant mon emploi du temps est serré : même en ayant stoppé mes activités dans le mannequinat et alors que je pensais pouvoir profiter de ce temps pour vivre pleinement mon idylle avec ma blondinette, je n'ai pas une seule seconde pour moi. Je dois même dire que sans les nuits parfaites auprès de ma Naomi, je ne tiendrais pas le rythme.
-"Présidente vous auriez une seconde?" me demande un jeune homme que j'identifie comme la gérant du club de volley. Ou de football. Je n'arrive plus à retenir le visage de chacune des personnes qui gravitent autour de moi.
-"Pas le temps! Désolée! Laisse moi ta requête au bureau! Je suis en retard!" lui lançais-je en filant tel le vent jusqu'à la réunion.
J'arrive avec cinq bonnes minutes de retard et la réunion commence. Mes yeux ne peuvent s'empêcher de fixer l'horloge murale : 15h35. Il est probable que je ne termine les cours qu'aux environs de 18h comme d'habitude. Naomi me manque. Je voudrais qu'elle soit là à mes côtés mais c'est impossible. Quelques mois nous en empêchent. Je me demande d'ailleurs ce qu'elle peut faire..
Tung. Je devrais peut-être arrêter de lancer cette balle, les voisins vont me haïr. Ou me tuer. Ou les deux. Enfin le plus probable c'est qu'ils soient au boulot et que je sois seule dans cet immeuble. Parce qu'ils doivent avoir une vie hors de chez eux.
Tung. Je devrais peut-être bouger de mon lit. Trouver quelque chose à faire, quelque chose qui m'intéresse vraiment, mais j'ai l'impression que rien ne m'intéresse en ce moment. Trop seule, trop blasée, mes émotions sont absorbées totalement. L'ennui est vraiment la pire chose au monde.
Tung. Je devrais peut-être envoyer un message à Melody... Non, elle doit être occupée. Quand elle rentre tard, comme ça, c'est qu'elle est occupée. Quoique je ne sais pas l'heure qu'il est, même pas si midi est passé.
Tung. Je devrais peut-être regarder l'heure, pour commencer. Je n'y arrive pas. Mon corps s'est bloqué dans un mouvement répétitif et ne répond plus à mes ordres. J'ai l'habitude, même si la plupart du temps c'est dans l'immobilité qu'il se bloque. Bouge le bras gauche, ramène ma montre devant mes yeux. Non ? Tant pis. Je me demande si Melody pense à moi, ou si elle n'a pas le temps, pour ça non plus...
16h20. Trois quarts d'heure de débat. J'ai animée la séance du mieux que je pouvais et je suis plus épuisée encore qu'à mon arrivée dans la salle...et rien n'est ressortie de tout ça. Une promesse d'une future réunion la semaine prochaine et un soupir de ma part mis à part. Absolument rien de concret. De mon côté, une pensée unique a occupé mon esprit tandis que le comité tergiversait sur tout les points possibles et imaginables de l'organisation du projet d'avril. Une pensée portant le nom de Lawford. Je prends mon téléphone dans ma poche et je compose rapidement quelques mots sur mon clavier avant de les lui envoyer.
J'espère que tu ne t'ennuies pas sans moi bébé :hearts: Je devrais pouvoir me libérer dans 40 min si je n'ai pas trop de boulot au conseil. Je pense à toi Naomi. Je ne pense qu'à toi et à ta jolie frimousse. Je fais vite et je viens t'embrasser et te débarrasser de ce pyjama que je suis sûre que tu portes encore depuis ce matin :p Je t'aime :hearts:
Je reste quelques secondes à tirer la langue à mon écran, comme si elle pouvait le voir avant de reprendre mon chemin vers le bureau pour déposer la paperasse qui encombre toujours mes bras, lire les messages que Tessa a consignés et gérer les urgences de dernière minute. Attends moi petit pancake d'amour..
Tung. Mon téléphone vibre, détournant mon attention une seconde. Pas assez pour que la balle m'échappe en retombant, pas assez pour qu'elle ne reparte pas aussitôt vers le plafond.
Tung. L'écran s'allume, mes yeux se plissent pour essayer de lire le message à distance. La conversation avec Melody est toujours ouverte quand elle s'absente, ça me permet de voir en un coup d’œil si elle a besoin de moi, sans avoir besoin de me lever pour ouvrir la section messages. Elle m'informe juste de l'heure à laquelle elle rentre.
Tung. Ça va encore être long. Ma patience s'y adapte mal, et même la perspective du moment à venir avec elle ne parvient pas à chasser complètement ma léthargie. C'est ça, l'inconvénient d'être blasé : on n'en sort pas si facilement, même avec des mots doux et des promesses alléchantes.
Tung. Combien de temps ça dure, quarante minutes ? Quarante minutes plus le temps de rentrer ? Une éternité, plus une deuxième éternité. Trop d'éternités, trop de temps. La meilleure solution serait sûrement d'aller la chercher, pour enlever une éternité de l'équation. Mais le courage me manque.
Tung. Depuis combien de temps cette balle rebondit contre le plafond. Deux heures, trois heures ? Plus ? Le temps n'a même plus de valeur, à ce stade.
Je rejoins mon bureau en presque moins de temps qu'il n'en faut pour le dire et cela malgré la fatigue qui commence vraiment à se faire ressentir. La perspective de rejoindre sous peu les bras de ma dulcinée, de sentir chaque millimètre de sa peau sur la mienne et de glisser mes doigts sous son menton pour m'emparer de ses lèvres a beau me donner des ailes, je suis obligée de me résoudre au fait que de parcourir l'Institution dans tout les sens n'est pas là pour être reposant. Je dépose les plans d'organisation et les divers ébauches d'affiches qui encombrent mes bras sur mon bureau avant de lire les notes de Tessa pour le lendemain. Heureusement qu'elle m'assiste.. Deux rapports dont un à mon professeur principal à rendre. Un entretien avec Martel pour demander des aménagements des toilettes des garçons du second étage de l'ISS. Deux entrevues avec des responsables de club pour divers doléances et demandes de promotions ou de matériels. Pfff.. Je ferais les rapports dans mon bureau demain. Bon liberté tu m'appelles et toi aussi Naomi..
Toc toc
-"Melody?"
Merde. Je me retourne pour comprendre de quoi il s'agit et je reconnais l'élève de tout à l'heure. Il semblerait que mon départ devra encore attendre un peu.
Tung. 20 minutes. Je relis le message de Melody avec un soupir, en espérant que le temps décide d'être gentil, pour une fois, et d'aller un peu plus vite.
Tung. 10 minutes. Est-ce qu'elle va vraiment finir à l'heure ? Ce n'est qu'une estimation. Si ça se trouve, elle en a encore pour une heure, ou deux heures. Enfin, de toute façon je ne sentirai pas la différence, ça sera toujours trop long.
Tung. 2 minutes. Le temps s'écoule encore plus lentement maintenant qu'il n'en reste plus beaucoup, et il y a encore la route à faire. J'aurais peut-être dû aller la chercher.
Tung. -5 minutes. Normalement, elle a fini. Ça ne veut pas dire qu'elle sera là dans l'instant, malheureusement. Si j'avais eu le courage de bouger de ce lit et de marcher jusqu'à l'école... mais en même temps je sais pas vraiment si l'heure qu'elle a estimée était la bonne.
Tung. -10 minutes. C'était la journée la moins productive de ma vie, à égalité avec toutes les journées identiques. Je devrais me lever, prendre mon pc, démarcher des réalisateurs ou des boîtes de prod... je reste là à lancer ma balle.
Tung. -20 minutes. Melody... dépêche-toi de rentrer... Rien n'a de sens quand tu n'es pas là...
Voilà déjà vingt bonnes minutes que le gérant du club de handball - finalement c'était bien une histoire de ballon- essaye de me convaincre d'un projet et de demander un budget plus conséquent pour renouveler le matériel désuet. Si j'ai bien compris, l'une des membres l'a incité à m'attendre et je dois cette échange qui me retarde à son zèle. Zèle dont je me serais bien passé à vrai dire. Comprenez que je ne souhaite que de lui dire oui et de filer comme le vent, comme le laisse entendre ma posture sur ma chaise, à demi rêveuse,à demi blasée mais ça m'est impossible pour diverses raisons dont l'équité. Ma conduite ne semble pas déranger ou alerter mon interlocuteur sur mon manque d'attention visiblement. Peut-être ne fait-il que mettre ça sur le compte de la fatigue.Si seulement je pouvais trouver une échappatoire... Naomi me manque.. Bon tant pis.
-".... Et tu vois on peine même à avoir des maillots corrects. Certes on a pas d'équipe du lycée mais.."
-"Je vois !"dis-je d'un coup pour interrompre l'échange avant de le conclure "Je comprends et je vais y réfléchir. Je te donne ma réponse Jeudi"
C'est un mensonge. La réponse négative s'impose mais je n'ai pas le cœur ni le temps d'en débattre. Je m'excuse intérieurement de mon manque d'intérêt pour sa requête avant de me diriger vers la porte avec lui et de la fermer à clef. C'est brutal mais elle me manque trop... Attends moi..j’arrive..
Tung. Long. c'est trop long, c'est plus long que prévu, c'est plus long que ce à quoi je m'attendais.
Tung. Debout. Il faut que je me lève. Un peu de courage, un peu d'énergie, un peu de contrôle... j'arrive pas à ordonner à mon corps de se redresser, même juste pour s'asseoir, c'est comme si j'essayais de donner des ordres à un mur.
Tung. Bizarre. C'est pas normal qu'elle ne soit pas là, qu'elle n'ait pas envoyé de message, qu'elle n'est pas prévenu. Est-ce qu'il lui est arrivé quelque chose ? Est-ce que... s'il lui est arrivé quelque chose, ce sera ma faute. j'aurais dû aller la chercher.
Tung. Calme. Ca ne sert à rien de paniquer. Il ne lui est rien arrivé. On m'aurait prévenue. Quelqu'un a dû la retenir, la garder un peu plus longtemps. Si je pouvais trouver le quelqu'un en question pour lui faire regretter cette idée...
Tung. Patiente. Il faut être patiente. Elle ne devrait plus tarder. j'ai envie de prendre mon téléphone pour lui envoyer un message, lui demander des nouvelles...
Tung. Impossible. Mon corps refuse de bouger. C'est comme si mes piles étaient à plat, ou comme si les connexions entre mon cerveau et mon corps avaient lâché.
Shhclick. Je finis par insérer ma clé dans la serrure après une demi-heure à marcher dans les rues de Londres. Je dois avouer que la fatigue est à son comble après une aussi longue et intense journée à combler les attentes de tout les élèves sans relâche. Je ne sais pas si je me présenterais de nouveau si on me le demandait de nouveau. Ça n'a plus d'importance. Je pose mon sac délicatement dans un coin de la pièce en envoyant valser mes chaussures quelque part dans le hall. Je me soucierais de leurs emplacements demain.
-"Je suis rentrée mon cœur! Désolée, on m'a encore tenu la jambe!"
Le silence répond à mon appel. L'unique bruit provenant de l'appartement est un bruit sourd et répété dans notre chambre. Je me dirige doucement vers la chambre tout en ôtant les vêtements superflus qui m'handicapent. Disons que je n'ai jamais aimé être trop serrée ou couverte. Je pénètre dans la chambre pour retrouver ma blondinette, allongée, le regard rivé dans le lointain du plafond. Je me pose doucement contre elle avant de passer une jambe sur elle et de la prendre dans mes bras pour lui murmurer à l'oreille quelques mots.
Tung. Je crois que j'ai entendu du bruit dans le salon. J'entrouvre la bouche pour appeler Melody, mais même ma voix ne répond plus. Elle est si proche de moi, mais mon corps m'empêche de l'atteindre...
Tung. Pouf. La balle atterrit sur le matelas et roule jusqu'au sol. Je ne l'ai pas rattrapée, cette fois. Les bras de Melody passent autour de moi et j'arrive enfin à sortir de ma boucle, à fermer les yeux, à humer le parfum de ses cheveux en la serrant contre moi.
- Melody...
Le temps reprend son cours. C'est presque injuste, qu'il ne s'écoule plus au ralenti quand elle est là, mais j'aime tellement apprendre à la connaître et je veux tant vieillir à ses côtés que je ne pourrais pas souhaiter que le temps s'arrête. Je veux que le temps passe et ne s'arrête jamais, pour qu'on puisse se connaître par cœur, s'aimer plus encore, construire une vie. Elle est devenue si rapidement le centre de mon univers.
- Tu m'as manqué... Je m'ennuie sans toi...
Elle ne saura jamais à quel point, même si elle doit avoir un semblant d'idée vu qu'elle me retrouve souvent allongée sur le lit, quand elle rentre.
Je lui adresse un petit sourire en déposant un baiser sur son front avant de caresser doucement son dos, décrivant des petites arabesques entre ses omoplates.
-"Je sais chérie.. Je n'ai peut-être pas une seconde pour souffler mais je ne t'oublie pas une seconde tu sais.."dis-je en arrangeant une de ses mèches de cheveux.
Ce n'est pas la première fois que je la retrouve presque prostrée dans les draps à attendre mon retour et je ne peux m'empêcher de ressentir deux émotions contradictoires en la voyant ainsi : d'un coup je me sens coupable de lui infliger mes absences tandis que de l'autre, je ne rêve que de lui faire oublier ces longs instants sans moi. Je m'approche doucement de son visage et lui glisse quelques mots tendres.
-"Voilà de quoi oublier le monde lui-même.."
Je pose mes lèvres sur les siennes un long moment avant de quitter à regret pour reprendre ma respiration et l'observer de haut en bas.
-"Tsss... C'est que j'avais raison.. Il faut respecter la règle de cette maison jeune fille.. Arrangeons ça que je puisse sentir ta peau sur la mienne.." murmurais-je en lui offrant mon plus beau sourire et un clin d’œil taquin.
J'espère bien, qu'elle ne m'oublie pas ! Le goût de ses lèvres sur les miennes m'empêche cependant de trouver une répartie, et je me perds dans ce baiser comme si c'était ma seule façon de respirer. Ça l'est, d'une certaine façon, j'ai besoin de la sentir près de moi pour que le monde ait un sens.
Sa dernière remarque me fait hausser un sourcil. Raison ? La règle ? est-ce qu'elle parle de cette histoire de pyjama ? J'esquisse un sourire moqueur avant de me relever d'un bon, mon énergie revenue.
- Tu toucheras pas à mon pyjama !
Et je lui tire la langue avant de m'enfuir et de me jeter sur le canapé en me cachant en boule sous une couverture. C'est débile, le but n'est pas vraiment qu'elle me trouve pas, mais retrouver mon énergie d'un coup me fait aussi brutalement retrouver mon enthousiasme et ma malice, et comme elle en est responsable, elle est toute désignée pour se prendre les conséquences de ce regain d'énergie.
- Je m'habille comme je veux d'abord !
Je continue de me cacher sous ma couette en m'efforçant de ne pas rire comme une idiote, mais c'est difficile. Ca fait un tel contraste par rapport à mon état de la journée...
Après cette fuite déloyale, je la suis jusqu'au salon où je découvre sa cachette.Je doute qu'elle veuille réellement m'échapper. Un peu comme lors de notre première nuit d'amour, je ne désirais aucunement me dérober à elle. Je relève doucement la couette pour me glisser à ses côtés, collant mon corps contre son dos avant de déposer un baiser sur son épaule et l'enserrer de mes bras.
-"Je te l'enlève quand même.. si tu es pas contente tu as qu'à te venger en temps voulu.." dis-je doucement à son oreille tout en joignant le geste à la parole.
Une fois l'effeuillage subi par ma chère et tendre, je me love un peu plus pour profiter de son parfum et de son contact. Je ferme doucement les yeux avant de laisser courir mes doigts sur sa peau, vagabondant à leurs propres gré comme si une conscience venait de s'éveiller en eux.
-"Je suis la plus heureuse des femmes dans ce genre de moments tu sais.."
Cette phrase m'échappe sans même que j'y pense mais elle reflète la véritable portée de mes sentiments: aussi longs soient mes journées, la fatigue s'évanouira pour laisser place à un paradis d'amour où nous sommes reines.
Je proteste pour la forme avec le grognement agacé le moins crédible du monde, mais je la laisse faire quand même - ce n'est pas comme si ça me dérangeait vraiment. je préfère être plus ou moins habillée, mais pas quand je suis dans ses bras. la douceur de sa peau contre la mienne est trop agréable pour que je n'en profite pas le plus possible.
Je souris doucement en sentant la caresse de ses doigts sur ma peau, fermant les yeux pour me blottir contre elle. Contre elle. Ces moments de tendresse sont la seule chose qui me fait tenir toute la journée, tous les jours. je ne sais pas où je serai sans elle. Probablement perdue dans les affres de l'ennui.
- Je ne peux pas être heureuse sans toi...
Je me retourne pour passer mes bras autour d'elle et la serrer dans mes bras.
- Je peux te garder avec moi ? Je te kidnappe.
Je suis juste tellement bien, tellement heureuse avec elle, que j'aimerais que ces moments ne cessent jamais. mais les seules heures qui s'étendent à l'infini sont celles qui nous séparent. Je la garde contre moi en respirant le parfum de ses cheveux et en caressant le haut de son dos. Elle m'a manqué. Beaucoup trop.
The Wiesel Den 
![A long, long day [Melody] Tbab](https://zupimages.net/up/21/15/tbab.png)
