Convocation chez la Directrice! [PV Ama & Martel]

>Suite du RP: Un peu de shopping?

Je me rendais donc comme convenue à ma convocation chez Madame Martel. En effet, j'avais reçue une convocation pour l'affaire qui m'avait impliquée quelques jours auparavant. J'avais été stupide et je ne pouvais que m'en prendre à moi même cependant j'avais un tout autre objectif : innocenter ma sauveuse. Certes, je marchais plutôt paniquée jusqu'à atteindre le bureau de la directrice des IRS , car il faut le préciser mais je n'avais jamais eu aucune sanctions disciplinaires avant ce rendez-vous fortuit mais aussi car je me sentais nerveuse. Nerveuse car je présumais que la jeune femme aux cheveux roses serait sûrement là. Je ne voulais en rien l'importuner mais je n'avais pas le choix quelque soit la résolution que j'avais prise quelques jours avant.Je m'arrêtais donc devant la porte qui me semblait si imposante puis toqua en m'annonçant.

-"Miss Hanazumi, je viens pour ma convocation.."

J'entrais une fois que la permission me fut donnée et je vis de suite que la jeune femme était là. Je l'avais sûrement croisé sans m'en rendre compte ou bien mon cerveau tentait-il d'occulter sa présence pour rendre les choses moins douloureuses. Je l'ignorais, pour son bien et j'attendais qu'on me dise de parler.

Je soupirais en entendant la réflexion de ma comparse. C'était évident que la confiance ne régnait guère entre elle et moi. Je savais même à son attitude qu'elle s'attendait à ce que je me rétracte purement et simplement. Je prenais une inspiration,sachant ce que j'avais à dire.

-"C'est très simple Madame. Tout est de ma faute. J'ai été passé un moment à Londres pour réparer mon clavier électronique et il s'avère que je suis passé devant un magasin peu recommandable. Comme toutes les filles des dortoirs disent que je suis une sainte-nitouche j'ai voulu montrer que je savais faire comme tout le monde..Résultat, j'ai été agressée et cette jeune fille m'a aidée. Je ne la connais pas aussi je n'ai aucun intérêt à dire ça...je tiens juste à être honnête.."

Je ne mentais pas vraiment à vrai dire. J'enjolivais au mieux et j'omettais au pire. Je regardais fixement la directrice pour laquelle je nourrissais un respect immense sans sourciller un instant.

J'écoutais sagement les propos de la directrice. Il était évident qu'elle ne croyait pas mes dires. Elle devait sûrement avoir entendue de moi que j'étais une élève sérieuse et travailleuse et donc pas du genre à être encline à ce genre d'attitude. Ma camarade de sentence s'exprima alors et je ne pus m'empêcher de reprendre aussitôt.

-"Non elle ment! " m'exclamais-je avant de fixer la jeune femme aux cheveux roses " elle dit ça car elle veut pas que je sois interdite de piano, elle est pas responsable !"

Je le croyais et le pensais du plus profond de mon cœur. Elle ne m'avait pas forcée à porter un tel attirail, de plus c'est moi qui l'avait harcelée avec cette histoire de ruban. Je triturais ce dernier qui même s'il était presque en lambeaux me servait désormais à tenir mes cheveux. Je continuais mon argumentaire.

-"Elle dit juste ça car elle pense qu'en tant que Exchange elle ne voudrai pas me gâcher la vie ! "

Je savais très bien que c'était un mensonge mais je l'avais dis avec une telle détermination que celà pouvait passer. Après tout le travail d'une pianiste c'est aussi de retranscrire des choses qu'il ne pense pas toujours.

La réaction de ma camarade d'entretien me laissa un peu sur les fesses. Comment donc ? Avais-je bien entendue ce que la jeune femme venait de dire? Je la regardais longuement, touchée qu'elle désire me protéger quoi qu'en dise la Directrice puis je tins à revenir sur la remarque précédente.

-"Oui elle ne m'a pas forcée.. de toute manière elle n'aura plus à se battre car je tâcherais à prendre plus de précautions et me montrer plus responsable.. Je m'excuse pour la gêne que j'ai pu occasionnée par mes actes.. J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur."

Désormais il était presque sûr que ma camarade était tirée d'affaire, j'allais pouvoir repartir dans mon quotidien de miss sage et gentille qui ne fait aucune vague et qui serait la première à être proposé pour un conseil des élèves. Je l'avais promis à la jeune femme qui se trouvait à mes côtés de toute manière. J'attendais donc de voir comment l'entretien se poursuivait même s'il paraissait évident que les circonstances désormais éclaircies, l'entretien ne pouvait que tourner court voire se clore dans l'immédiat sauf si d'autres sanctions ou problèmes devaient pleuvoir.