À droite, l'école et ses élèves normaux, comme tout le monde.À gauche, le centre de redressement pour jeunes dangereux.Maintenant réunis, pour le pire.
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Pour les anciens membres qui souhaiteraient s'inscrire à la V2, c'est par ici → https://indare.forumactif.com/ Pas mal de choses ont changé donc pensez à lire tous les sujets. J'ai aussi listé le plus gros des modifications dans le MP général envoyé pour l'ouverture.
Sexe : Née le : 15/01/1667 Âge : 19 ans Fille aînée d'une branche mineure des Plantagenet
//13 Décembre 1686//
Son baiser soudain me prend au dépourvu, je l'admets bien volontiers. Ma chère Melody a toujours eu ce don de me surprendre alors même que les signes qu'elle m'envoie sont une évidence, comme ses excuses avant de poser ses lèvres sur les miennes, comme ses moments d'audace qui ont, autant que les miens, forgé notre relation au fil des mois et des années. Que serai-je sans sa présence ?
Je réponds à son baiser avec une passion que je réserve à nos moments seules, l'entourant de mes bras pour la ramener contre moi et sentir sa peau, si fraîche dans l'air de l'hiver. Je souris alors que nos visage s'écartent à peine, nos fronts collés l'un contre l'autre, et que des flocons de neige viennent se perdre dans sa chevelure flamboyante. J'écarte de sa joue un éclat blanc plus courageux que les autres.
- J'ai entendu dire que ce lac est magnifique quand vient la neige.
Les flocons s'y posent avec douceur pour former une pellicule qui ne gèle jamais vraiment : un fragment de magie dans notre monde.
Sexe : Née le: 04/10/1666 Âge: 20 ans Fille aînée d'une branche des de Cheisolme, famille noble écossaise.
Deux destins entremêlés
Le plus beau des trésors de Grande Bretagne
La fougue et l'abandon que ma dulcinée laisse poindre dans ce baiser vient rendre les battements de mon cœur plus mouvementés encore que le contact de sa peau chaude contre la mienne presque glacée. Elle s'arrache à moi, me laissant frustrée et encore avide de nouvelles étreintes, alors que nos corps sont assez proches pour que l'idée d'effleurer son dos ne se fraye un chemin dans mon esprit suffisamment longtemps pour que je joigne le geste à la pensée, sans même y penser, sans même m'en rendre compte un instant: pour moi c'est aussi naturel de l'aimer et de lui montrer que de voir un homme et sa femme se promener dans le clair-obscur l'est pour le commun des mortels. Il n'en est cependant pas de même pour tout le monde.
Ce désagréable sentiment reste cependant éphémère car mon regard capte le sien. Ce dernier me captive comme nul autre merveille. Elle me fascine. C'est la plus jolie des œuvres de Grande Bretagne. Ses deux émeraudes sont les joyaux les plus fascinants et envoûtants que la terre ait portés de tous temps. Ses mots sont une mélodie à aucune pareille. Je hoche doucement la tête avant de répondre de ma voix la plus douce.
-"Aucun spectacle ne peut occulter votre beauté mais si vous le permettez, j'aimerais me joindre à vous pour le contempler.."
Sexe : Née le : 15/01/1667 Âge : 19 ans Fille aînée d'une branche mineure des Plantagenet
//13 Décembre 1686//
Un sourire flotte sur mes lèvres à l'entente de sa réponse, et je laisse mes doigts s'attarder sur sa joue avec tendresse. Le monde ne saurait me priver de sa beauté, de sa tendresse, de la douceur de ses traits et de la fraîcheur de sa peau, du son cristallin de sa voix et de la pureté de son regard. J'aurais pu me battre pour elle, mourir pour elle, défier tout ce qui existe pour elle. Aucune fatalité ne nous séparera, pas même un anneau d'or.
Je prends tendrement sa main pour m'asseoir dans l'herbe, sous la neige qui continue de tomber, prête à parer la scène d'un manteau blanc. Doucement, je passe mon bras autour des épaules de Melody pour la garder contre moi, posant ma tête sur la sienne alors que je contemple les éclats qui se forment sur le lac. Avec un espoir qui brille plus encore que la neige immaculée et le rouge de sa chevelure. L'espoir qu'un jour, dans une autre vie, nous pourrons être ensemble, nous aimer librement, et passer l'éternité côte à côte.
Un rayon de soleil rebelle vint s'immiscer dans la chambre et troubler mon sommeil. J'ouvrais lentement les yeux, un peu perdue, après un rêve aussi doux, réaliste et vaporeux que celui qui venait de se dérouler sous mes yeux. Je me redressais à demi, frottant mes yeux pour faire disparaître les derniers stigmates du pays des rêves ainsi que les acclimater à la lumière solaire.
Après quelques secondes, je m'étirais longuement en tâchant de ne pas réveiller Naomi avant de perdre mon regard sur son visage endormi. La ressemblance était flagrante avec la jeune femme de mon rêve. Le contour de ses yeux, l'éclat de ses cheveux d'or, les courbes enfantines de son petit nez : rien ne semblait avoir changé. C'était comme si je venais de traverser le temps en l'espace d'un clignement d’œil.
Je restais quelques instants à m'habituer à cette drôle d'impression avant de me pencher doucement, d'attirer la belle aux bois dormants contre moi et de déposer quelques baisers sur sa clavicule et son épaule nue. Oui rien n'avait changé. Ce rêve pouvait être réel : elle restait ma princesse des temps modernes, celle pour qui je donnerais ma vie et au fond de moi, je savais que ce rêve n'était qu'un reflet de la réalité, la nôtre, celle de notre amour qui transcende les lois des Hommes, celle du temps et celle de l'espace comme celle de la logique. Je lui glissais doucement à l'oreille quelques mots en déposant au passage un baiser sur son jolie lobe.
-"J'ai fait un rêve mon ange.. un rêve d'éternité pour "nous".."
The Wiesel Den 
