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Sois mon point fort [Melody]

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Invité
Invité
Anonymous

Rp terminé (-18)
Mar 12 Déc - 14:54
Invité
Melody Williams
Ancien membre
Sois mon point fort
Sois mienne...


Cette douce et plaisante torture en est autant une pour elle que pour moi : alors que mes lèvres et ma langue se perdent sur chaque parcelle de sa peau, je sens une vague de désir s'emparer de moi, une vague auquelle je résiste avec beaucoup de mal.J'ai envie d'elle. J'ai besoin d'elle. Je veux que sa voix s'emporte à nouveau, si douce à mes oreilles, et je veux l'aimer. L'englober de mon être comme si le reste n'existait plus. Je veux que mon corps s'accroche au sien et qu'il ne s'en décroche jamais. Je veux tellement plus que ses petites taquineries. Je veux être la première à inaugurer notre relation nouvelle. La première à la rendre folle à en perdre tout repères. Je veux être son unique repère en ce monde. Comme en cet instant où le trouble, le désir et le bonheur envahit son corps sans lui laisser de repos. Une oeuvre dont je suis fière. Fière comme si c'était la seule chose qui avait jamais compté à mes yeux. Mais au fond.. n'est-ce pas le cas? Je crois que si. Naomi est l'unique personne qui compte pour moi.  Je serre doucement ses doigts entre les miens pour la rassurer encore, lui offrir ce fameux repère auquel s'accrocher tandis que ma langue dessine les contours de cette zone qui me fait tant envie. Une envie qui transcende mon corps. Une envie qui transcende mon âme. Une envie qui me rend toute chose et incapable d'envisager autre chose que de m'offrir plus encore à elle tandis que je lui offre plus de plaisir encore jusqu'à ce qu'elle y cède. Rien que cette pensée me pousse à me montrer plus directe encore mais je n'ai pas le temps d'appliquer cette résolution que sa main vient doucement glisser sur ma joue et relever mon regard. Nos regards se croisent et je peux y lire ce que ses lèvres me délivrent ensuite. Je l'ai toujours su. Depuis notre rencontre, je savais que cet instant arriverait. Nous avons toujours été liées, je l'ai toujours aimée et elle m'a toujours aimée.

- Je suis à toi... J'ai envie de toi...

Chaque fibre de mon corps est saisi d'un frisson alors que ses mots m'atteignent jusqu'au plus profond de mon âme. Elle est à moi.. Des mots que je voulais entendre depuis toujours.. Des mots qui me font perdre mes dernières limites, mes dernières pensées.. Je ne suis plus désormais que désir et amour pour elle. Je m'appuie doucement sur le lit, glissant mon corps sur le sien pour venir saisir ses lèvres des miennes. Ce baiser est d'une tendresse et d'une passion sans limites. Mes doigts remontent doucement sur ses hanches écrivant au passage sur cette zone sensible des "Je t'aime" alors ma langue vient caresser sa comparse. Je viens caler mon bassin contre le sien en interrompant notre baiser. Mon regard croise le sien avec malice et un léger sourire se fait une place aux coins de mes lèvres. Je lui murmure alors quelques mots.

-"Moi aussi mon amour...Tellement.."

Mes dents s'emparent doucement de son lobe d'oreille pour l'agresser de mes petites quenottes et laisser mon souffle courir sur son cou puis je lui murmure avec la voix la plus sensuelle possible.

-"Aimons-nous Naomi.."

Je laisse mes lèvres glisser le long de son cou puis de sa clavicule tandis que je dispose sur sa peau des centaines de baisers et que la sensation de son bassin contre le mien me rend de plus en plus impatiente. Je finis par glisser l'une de mes mains sur le bas de son dos pour la maintenir contre moi et mon bassin ondule alors naturellement contre le sien, me laissant échapper un petit gémissement de soulagement. Je ne laisse cependant pas cette sensation me griser, bien décidé à offrir à Naomi un plaisir défiant toutes limites.

-"Je t'aime..." murmurais-je contre sa peau, mon souffle haletant venant se briser sur la muraille de sa peau.

Mon autre main s'empare de l'un de ses seins et le masse lentement avec soin et délicatesse, titillant du pouce le point le plus sensible de ce dernier alors que mes lèvres s'emparent de l'autre pour lui infliger le même sort, aussitôt appuyée par ma langue et mes dents. Mon regard se relève doucement vers le sien et le capte, ne se détournant plus de celui-ci. Je veux qu'elle lise dans mes yeux ce désir qui a fait sauter en moi toute limite, toute pudeur. Cet amour qui m'a suspendu à ses lèvres pendant près d'un an dans l'unique espoir d'un baiser. Cet amour nouveau qui me fait m'offrir à elle corps et âme. Je veux qu'elle voit la femme que je suis devenue grâce à elle. Je veux qu'elle me désire plus encore en voyant l'intensité de mes sentiments qui parcourent mon regard. Je veux la voir défaillir à chaque passage de ma langue sur cet orbe de chair ou à chaque attaque de mes dents. Je veux la voir se mordre la lèvre à chaque fois que nos intimités se touchent au rythme de nos hanches. Je veux lire dans son regard l'ultime plaisir lorsque il l'immergera. Je veux qu'elle me voit défaillir. Je veux simplement lui laisser entrer dans les soupiraux de mon âme et disposer de la clef de mon cœur pour lire en cet instant de fièvre, de douceur et d'amour tout les secrets qu'elle renferme. Je veux être à elle sans aucune zone d'ombre. Je veux l'aimer jusqu'à la fin de ma vie mais je vais déjà commencer par l'enflammer jusqu'à la fin de la nuit.. Et nous recommencerons demain encore.. Je ne peux plus m'imaginer sans toucher cette peau parfaite et douce, sentir ce contact si intime et brûlant contre le siège de mon désir physique, je ne veux plus me priver de ma Naomi simplement..



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Invité
Invité
Anonymous

Rp terminé (-18)
Jeu 14 Déc - 17:38
Invité
Naomi Lawford
Ancien membre

2 décembre
2017
Sois mon point fort

Melody Williams

Aurais-je pu être déçue qu'elle ne fasse pas ce qu'elle avait visiblement prévu de faire, ce avec quoi elle me torturait depuis quelques secondes ? Non, je ne crois pas. Je crois que rien de ce qu'elle pourrait faire ne me décevra jamais. Et puis pourquoi être déçue alors que c'est son corps entier que je sens contre le mien, alors que tout ce qui résonne en moins, c'est le bonheur d'être avec elle, la sensation grisante de partager un amour sans limite, le désir qui fait vibrer mon cœur ? C'est la perfection qui m'embrasse, qui me retient sur ce lit sans effort car rien au monde ne pourrait m'en faire partir. Alors je réponds à son baiser avec toute la passion qui brûle en moi. Je veux tout lui dire sans un mot, à travers mes baisers, à travers mes mains qui remontent le long de ses cuisses et des ses fesses pour se glisser dans son dos, caresser ses hanches du bout des doigts, je veux tout lui dire en un regard. Lui dire que je l'aime, que je veux lui appartenir corps et âme, que je veux qu'elle m'appartiennent, que rien au monde ne pourra nous séparer. Rien ni personne. Alors je l'embrasse jusqu'à ce qu'elle sépare nos lèvres, jusqu'à ce que son bassin contre le mien me tire un léger soupir. Et le sourire qui va avec, parfait reflet de celui qu'elle affiche avant de s'en prendre à mon oreille.

- Aimons-nous Naomi..

Je ne pourrais même pas décrire l'effet que ses mots ont sur moi. Sa voix. Sa façon exquise de mêler tendresse et ardeur, douceur et passion. Chacun de ses baisers fait trembler mon monde, son souffle haletant ne fait qu'appeler le mien à l'imiter. Savoir que Melody m'aime, le savoir vraiment, le sentir dans chaque frémissement de ma peau et de la sienne, c'est tellement grisant que j'en ai oublié un instant le monde, que le mouvement de son bassin contre le mien me tire un gémissement où se mêlent surprise et envie. Mes mains descendent naturellement le long de ses hanches tandis qu'elle ondule, que je la sens brûlante contre moi, que ma respiration saccadée cherche vainement à se calmer alors que chaque effleurement n'est qu'une manière de plus de l'en empêcher. Une partie encore lucide au fond de moi pousse mes doigts à s'attarder un moment sur la cicatrice entre ses côtes, avec une douceur que je me pensais incapable de mettre en oeuvre. C'est la seule pensée cohérente qui s'infiltre encore dans mon esprit : je veux qu'elle sache que je l'aime entièrement, qu'aucune part d'elle ne sera jamais exclue, que je la veux toute entière.

Mais mes caresses ne durent pas longtemps. Le contact de son pouce sur mon sein, les lèvres qui s'attaquent à l'autre, sa langue, ses mordillements, ses massages, les mouvements de son bassin, les... tout ce qu'elle est, ce qu'elle fait, tout s'est emparé de mes muscles à nouveau. Ils m'échappent et je ne cherche pas à les contrôler, mes mains s'agrippent à ses fesses pour la coller contre moi et maintenir le contact de nos corps, l'ardente caresse qu'ils partagent. J'ai à peine la force de baisser les yeux et de croiser son regard, de me noyer dans ses yeux en sentant mon cœur défaillir. Il pose sur mes lèvres un sourire d'où s'échappe mon souffle incontrôlable, un sourire comme j'en fait peu, qui réchauffe mon cœur si tant est que c'est encore possible. Un sourire de bonheur, renforcé par toutes les autres sensations qui circulent sous ma peau et voilent mon regard - mais pas assez pour que je me détache du sien. C'est un sourire pour elle. Je suis heureuse. Véritablement heureuse. Amoureuse comme je ne l'ai jamais été.

Je sens la peau de son dos sous mes doigts à mesure qu'ils remontent le long de sa colonne vertébrale, à la recherche d'un frisson, d'un soupir. Je sens mon corps qui se consume sous ses lèvres, qui se plie aux ordres du sien pour savourer la plus petite miette d'amour, la plus petite sensation, la plus petite flamme qu'elle allume du bout des doigts ou d'un mouvement de hanches.

- Melody...

C'est seulement en entendant ma voix que je réalise à quel point elle est éraillée et tremblante, secouée par le plaisir ; le même qui crispe mes doigts sur ses courbes pour réclamer sa peau contre la mienne, le même qui brûle dans mon ventre pour enflammer mes sens, le même qui fait fondre un peu plus mes résistances à chaque fois qu'il se change en extase, le même qui a remplacé le sang dans mes veines, le même qui finit par séparer mon regard du sien en poussant ma tête en arrière, et tout mon corps vers elle. J'ai envie d'elle, de plus d'elle, même si je sais que ma voix est partie dans les aigus, même si je sens sa peau, ses lèvres, sa langue, ses mains et ses dents de plus en plus intensément, même si mes muscles se tendent à chaque contact de son intimité contre la mienne. Je ne veux pas qu'elle s'arrête. Ma main qui est remontée pour maintenir sa tête contre ma poitrine ne veut pas qu'elle s'arrête. L'autre, qui accompagne le mouvement de ses hanches et s'accroche si fort à elle que j'aurais planté mes ongles dans sa peau s'ils étaient assez longs, ne veut pas qu'elle s'arrête. Ma jambe qui s'est croisée à la sienne pour l'empêcher de s'écarter ne veut pas qu’elle s'arrête. Ma bouche qui ne laisse plus échapper que des preuves indistinctes de son effet sur moi ne veut pas qu'elle s'arrête. J'ai l'impression d'être au plus haut, mais chaque contact de son intimité contre la mienne me prouve le contraire, me tire un gémissement - est-ce que le mot est encore suffisant ? - de plus, un frisson de plus, un cran de plus dans ma poigne. je suis agrippée à ses cheveux, à sa cuisse, à elle toute entière comme si elle était la seule chose qui me maintenant à la surface alors même que c'est elle qui est en train de me noyer.

Je ne sais plus ce que je fais. Je ne fais rien, je me contente de réagir à tout ce qui bout dans mes veines. Je ne sens plus ses lèvres et ses doigts sur ma peau, je sens à peine son corps contre le mien. Mon corps s'est consumé contre le sien et je ne sens plus que les braises qu'elle a allumées et qui se sont enflammées sous ma peau, qui embrasent tout ce qui est à leur portée. C'est de l'ordre du réflexe quand ma main lâche ses hanches pour rejoindre l'autre autour de son visage, la remonter contre moi, étouffer mes cris entre ses lèvres
. Je ne sais pas ce qu'elle me fait. Elle m'ensorcelle, elle envahit mon cœur et mon corps d'un besoin d'elle insatiable, d'une extase incomparable, d'un amour infini. Je suis à sa merci, je cède trop facilement aux assauts de sa passion. C'est injuste. Je veux qu'elle continue, je veux ressentir tout ça, encore et encore, sans pause, sans interruption jusqu'à ce que mon cœur explose. Je veux lui résister, au moins un peu, mais j'en suis incapable. Je n'ai jamais eu autant de facilité à me laisser aller, je n'ai jamais été aussi détendue. Jamais autant tremblé. Est-ce que je pourrais seulement me remettre un jour de cette nuit passée avec elle ? Sûrement pas. Je ne ferai qu'en réclamer d'autres, que la supplier à nouveau de me tenir la main jusqu'au paradis.

Je prends doucement la main qui caressait ma poitrine, caressant ses doigts du bout de mon pouce le temps que mon souffle se calme un peu, qu'un peu de forces me reviennent. Je n'ose imaginer quel effet tout cela a pu avoir sur elle. Me voir ainsi, me sentir frémir et me tendre contre elle, m'entendre supplier indistinctement sous les assauts de ses lèvres et de ses doigts. Je croise son regard, aussi fiévreux qu'a dû être le mien. Mes doigts s'enroulent autour des siens alors que je les embrasse du bout de lèvres. Puis je resserre un peu ma prise sur ses mains, ma jambe autour de sa cuisse ; pour la faire basculer sur le dos et maintenir ses mains à côté de sa tête, laissant mes cheveux chatouiller un peu son menton.
Elle est belle aussi, comme ça, la respiration haletante et le corps brûlant d'anticipation. Je glisse ma langue sur le bord de son oreille en laissant mon souffle encore saccadé s'y introduire, puis je saisis le lobe entre mes dents, la mordillant en la maintenant contre le lit tandis que mon basin se colle contre le sien, remuant doucement sans que je sache si c'est à cause de ma propre impatience ou de l'envie de susciter la sienne. Ma main ne lâche la sienne que pour glisser avec une lenteur calculée le long de son bras pour effleurer sa poitrine, traçant le contour de son sein du bout des doigts sans le saisir ni en effleurer la partie sensible. J'aimerais pouvoir dire que je suis assez lucide pour la rendre folle sans me laisser emporter par la fièvre. Ça serait un mensonge. Je ne peux pas être lucide en étant ainsi collée à elle, et je ne le pourrai jamais.
:copyright: Naomi
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Rp terminé (-18)
Jeu 14 Déc - 18:48
Invité
Melody Williams
Ancien membre
Sois mon point fort
Dévore moi..


Suis-je encore moi -même ? Je ne pourrais répondre à cette question.Pourrais-je l'être à nouveau? Je ne crois pas. Naomi a tout changé de la fille que j'étais : elle m'a fait femme au fur et à mesure que ses gestes et ses réactions ont éveillés en moi des désirs nouveaux, plus adultes, plus transcendants et c'est désormais avec une amour sans limite que je m'adonne à lui donner du plaisir, à lui montrer le caractère de mon amour, son intensité. Je ne pourrais pas m'arrêter même si je le désirais. Pourrais-je seulement le vouloir alors que mon âme ne désire que se fondre à elle pour ne plus jamais vivre la douloureuse séparation de nos êtres, que mon cœur ne désire que continuer ce concerto si intime entre lui et le sien et que ma chair appelle la sienne de chacune de ses fibres comme si je ne pouvais m'en défaire, comme si ma peau désirait fondre pour s'unir à la sienne. Rien que l'idée éveillait en moi des sentiments pourtant contraires mais que mon corps arrivait à concilier dans chaque geste en l'encontre du corps sacré de ma Naomi : amour tendre et désir dévorant, envie pressante et délicatesse. Je n'étais plus qu'un réceptacle pour son amour et le mien, pour son désir et le sien. Saurais-je un jour faire sans cette peau brûlante sur la mienne? Non. Un grand non. Il en sera de toute manière hors de question. Je le sais au fond de moi alors que je m'évertue à lui faire perdre tout repère et tout tabou : je suis son grand Amour. Elle le sait maintenant. Son sourire me le crie. Il me le hurle. Je lui fais vivre un bonheur qu'elle pensait impossible, j'éveille son cœur à des sentiments dont elle avait peur. Je l'ai toujours fais. Je continuerais de l'aimer à m'en brûler les ailes.

-"Haaa..." émis-je dans un frisson.

J'ai baissé ma garde. Ses caresses me rappellent alors à la réalité, produisant en moi une vague de désir que je contiens difficilement. Une sensation brûlante qui vient alimenter un peu plus le feu ardent qui dévore mes entrailles et mon bas-ventre. J'ai envie de me venger. Ce frisson qui continue de parcourir mon dos à la suite de ses doigts me rend plus désireuse encore de la voir céder à mes avances. J'amplifie un peu les gestes de mon bassin pour punir cette initiative si délicieuse lorsque sa voix vient prolonger mon frisson et me faire perdre pied comme jamais.

- Melody...

Un simple prénom. Mon prénom. Pourtant il me retourne l'esprit et fais rater un battement à mon cœur. Cette voix.. Sa voix.. L'entendre prononcer aux confins du plaisir et du désir mon prénom provoque en moi un mélange déstabilisant d'émotions. J'ai envie de fondre de bonheur, j'ai envie de lui murmurer à l'oreille son propre prénom pour l'ébranler plus encore, j'ai envie de m'ancrer à elle et de la forcer à recommencer. Juste une fois. Juste une centaine. Juste pour revivre ce battement manqué, ce frisson indescriptible, ce moment d'éternité qui me fait me sentir reine pendant quelques secondes, juste ce moment où mon cœur et mon esprit trouvent un terrain d'entente et parviennent à comprendre qu'il m'est impossible de me réveiller. Ce n'est pas un rêve. Sa peau sur la mienne, son souffle contre mon front, ses seins contre mon visage, cette jambe qui glisse sur le contour de mes fesses, et cette chaleur partagée dans une zone que je n'aurais pu même espérer effleurer il y'a peu. Oui cette passion qui brûle entre nous est bien réel. Cette passion qui pousse chaque pincement de mes lèvres, chaque mordillement, chaque caresse malicieuse de ma langue, chaque frottement de mes doigts sur ses seins, chaque mouvement de bassin contre le sien à gagner en intensité. Je veux qu'elle se consume à la flamme de mon désir pour renaître des cendres du paradis que je compte lui offrir, avant qu'elle ne me consume à son tour. Que je devienne sienne en lui offrant le spectacle de mon corps, la sensation de ma peau, et le plaisir de pouvoir prendre tout droit sur moi. Je veux tellement t'offrir ce paradis mon ange.. A toi et uniquement à toi.. Je veux t'offrir mon être et ne plus contenir mon désir pour toi Naomi.. Ses doigts glissent alors sur mon visage m'obligeant à cesser mes attaques malicieuses sur sa poitrine, bien sûr en effleurant une dernière fois l'extrémité gonflé de son sein de la langue, avant que ses lèvres ne viennent conquérir les miennes. Un peu comme elle m'a conquise. Avec douceur et tendresse. Ma langue vient titiller la sienne avant qu'elle ne se prenne au jeu lentement. Mon regard se pose sur son visage durant notre baiser et je lis sur ses traits un abandon dont je rêvais accompagné d'un amour et d'un désir sans bornes. Je peux même lire dans ses yeux un besoin insatiable de moi. J'ai envie de la rassurer sur cette réciprocité mais en ai-je réellement besoin ? Je suis certaine que non.

Ses doigts s'emparent alors des miens tandis que notre baiser cesse progressivement. Mon regard capte le sien et je peux y lire tout ce que je viens de lui faire vivre et je sens une forme d'excitation, d'attente grimper en moi. Elle veut se venger. Non. Elle me veut. Comme si j'étais le bien le plus précieux de ce monde, comme si mon plaisir était devenue son objectif principal. J'ai envie de défaillir rien qu'en observant ce regard qui vient rejoindre toutes les images de la soirée, des images bien gravés dans mon esprit comme autant de flammes qui viennent alimenter mon désir pour elle. J'ai envie d'elle. J'ai envie de lui dire mais je suis incapable de parler. Mon souffle est trop court. Mon attente me tétanise dans un abandon total alors que ses lèvres viennent gratifier mes doigts des baisers les plus tendres qu'ils soient puis s'emparer de moi en venant me retourner et me dominer. Je reste ainsi à la regarder, une expression trahissant sans doute mon attente et la sensation grisante d'être sa proie, la proie de ses lèvres, de ses doigts, de son bassin, de son corps tout entier. Une proie heureuse de l'être. Oui dévore moi Naomi.. Je veux sentir que tu t'empares de moi.. que tu t'empares de chaque recoin de mon être pour y faire naître des milliers d'étincelles qui parcourront ma peau jusqu'à faire jaillir un incendie qui ravagera ma conscience, fera s'élever mes gémissements, et fondre mon corps dans tes bras. Oui laisse moi mourir de ton fait pour renaître plus belle et amoureuse dans tes bras. Assurément plus soumise à ton emprise. Celle là même que tu dégages rien qu'en parcourant ma peau de ton regard, mes seins de tes doigts, mon oreille de ton souffle et de ta langue taquine. Je finis par l'exprimer dans une supplique tout en venant coller mon intimité contre la sienne, trop impatiente de ressentir à nouveau cette sensation grisante et dévorante pour attendre qu'elle abrège mon supplice.

-"Dévore moi.. Fais moi tienne.. Empare toi de moi..." murmurais-je en plongeant mon regard mi-clos par les brumes du désir dans le sien.

Je glissais doucement une de mes mains le long de ses hanches pour faire tressaillir sa peau sous mes caresses alors que mon autre bras venait passer autour de son cou et me permettre de lier nos lèvres dans un long baiser langoureux. Je surélevais doucement une jambe pour la placer contre ses fesses et je quittais ses lèvres à regret, mutant cette frustration en désir comme l'ondulation de mes hanches le laissait voir, et de dire les mots les plus gênants que j'eusse jamais prononcé.

-"Rends moi folle.. Je ne peux plus attendre...mon âme sœur... Enflamme moi.. Je suis à toi toute entière.."

Je plongeais mon regard dans le sien, lui laissant accès à la source première de mon honnêteté, pour qu'elle y voit à quel point je pouvais penser si fort ses mots, si ma respiration haletante, ma peau brûlante, le contact si ardent de mon intimité sur la sienne ou le rouge de mes joues ne lui suffisait pas. Comme si mon corps pouvait lui mentir.. Je la désirai au delà des mots et une vie à lui faire l'amour n'aurait pas pu suffire à épuiser ce désir..



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Rp terminé (-18)
Sam 16 Déc - 2:00
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Naomi Lawford
Ancien membre

2 décembre
2017
Sois mon point fort

Melody Williams

Dans une autre situation, je me serai moquée d'elle gentiment en tirant la langue devant tant d'impatience. Là, son impatience ne fait qu'accélérer dangereusement le rythme de mon cœur, et tout ce que ma langue arrive à faire c'est se mêler à la sienne alors qu'elle maintient mon visage près du sien. Ma sensibilité a beau être encore grisée par la détente absolue de mon corps après le supplice qu'elle m'infligeait, je suis quand même parfaitement consciente du frisson que provoque sa main sur la peau de mon dos. A croire que mon désir ne sera jamais satisfait. Non, pas à croire : mon désir ne sera jamais satisfait. C'est une certitude. Je passerai ma vie à la désirer, à l'aimer, et chaque extase au contact de sa peau ne sera qu'un pas de plus vers un objectif inaccessible, une satisfaction temporaire avant que l'envie ne revienne, toujours plus forte.

Ma main s'empare de son sein pour le masser, bien plus sensuellement que tout à l'heure, pour qu'elle sente chaque crispation de mes doigts, et que chacune d'elle ne soit qu'une déclaration de plus. L'autre se croise à nouveau à ses doigts l'espace d'un instant, le temps de caresser d'un mouvement de bassin la zone brûlante de tous ses désirs. Et je l'embrasse. Et je remonte la ligne de son cou du bout de la langue, y dépose des baisers courts, des plus longs, mordille cette peau si sensible tandis que mes hanches commencent à remuer doucement, pour satisfaire la princesse impatiente qui ondule en-dessous de moi et me réclame de l'amour. J'en ai plus qu'il n'en faut pour la combler, pour l'emmener là où elle m'a menée, pour la rendre folle comme elle me supplie de le faire. L'un de mes doigts s'éloigne de la courbe de son sein pour effleurer tout doucement, presque de loin, ce petit bout de chair que j'ai tant envie de torturer. Mais avant... avant je m'écarte de son cou pour mordiller sa lèvre, pour y faire courir ma langue quelques instant avant de murmurer, mon souffle se mêlant au sien :

- Tant d'impatience... A croire que tu ne peux déjà plus te passer de moi.

Je n'ai pas pu m'en empêcher. Il fallait que je la taquine un peu, alors même qu'elle réagit déjà aux caresses de nos intimités qui se touchent et s'embrasent, et que je m'efforce de rester lucide. Plus ou moins. Un dernier souffle pour croiser le sien avant de l'embrasser autant que je le peux, au coin des lèvres, délimiter le contour de son visage, descendre dans son cou, sur sa clavicule, sur la peau fine en haut de sa poitrine qui me sépare de son cœur, sur la courbe de ses seins, lentement, pour me venger de son supplice alors que mes lèvres s'approchent de la partie la plus sensible de sa poitrine. Mais je ne la ferai pas attendre longtemps. Non, j'ai trop envie de la sentir frémir, de l'entendre perdre le contrôle de son souffle, de sa voix, de ses pensées, de la voir perdre le contrôle de son corps et fondre totalement sous mes assauts. Alors je caresse une dernière fois la jambe qui s'est enroulée autour de ma taille, effleurant sa cuisse du bout des doigts sans cesser d'onduler contre elle, puis je mets un terme à ma petite torture.

C'est bien différent de mes taquineries dans la baignoire. C'est encore plus différent de la nuit qu'on a partagée à Ottawa. Je ne fais pas ça pour la provoquer. je ne fais pas ça parce que je suis trop alcoolisée pour savoir ce que je fais. Non, si mes lèvres puis bientôt ma langue s'attaquent ainsi à elle, c'est pour lui donner le plus de plaisir possible. C'est pour lui faire savoir la force de mes sentiments, c'est pour que son corps brûle et s'enflamme, pour que ses résistances tombent en cendres et que je la récupère, aussi fragile, vulnérable et radieuse que je l'étais. Une vengeance à armes égales, un remerciement en lui rendant la pareille, un témoignage tendre et passionné de tout ce qu'elle est pour moi. Je veux continuer de sentir la chaleur entre ses jambes qui témoignent de mon effet sur elle, je veux que mes doigts et ma langue réveillent en elle des sensations nouvelles, de celles qu'elle n'aurait jamais cru pouvoir ressentir, des sensations qu'elle n'oubliera jamais et qu'elle me réclamera à l'infini. Je veux m'emparer d'elle comme elle me l'a demander, l'enflammer comme elle me l'a demandé, répondre à tous ses désirs et même à ceux qu'elle ne connaît pas encore.

Mes soupirs ont pris une tonalité différente. A se demander comment j'ai pu douter de mes sentiments. Là, collée contre elle, avec la plus intime des chaleurs qui nous lie, au son du plaisir et du désir que je fais monter dans son cœur, je ne peux que l'aimer. Je ne peux qu’apprécier le contact de son corps, perdre encore quelques parcelles de lucidité, contenir l'envie qui remonte en moi à chaque effleurement de nos corps. La contenir ? Non, je l'extériorise dans mes attaques délicates ou sauvages, du bout des doigts, du bout de la langue, du bout de mes dents aussi, sur sa poitrine, je l'extériorise par mon autre main qui se promène librement sur sa peau, de point sensible en point sensible, de sa cuisse à ses hanches à ses fesses et plus encore, entre ses cuisses, glissant le long de son intimité là où la mienne ne la touche pas, là où je peux la caresser sans que le reste de mon corps ne cesse de la torturer. Un instant pour respirer, un instant pour lire vraiment dans ce regard que je n'ai pas quitté depuis que j'ai prononcé ma dernière provocation. Un instant pour accentuer encore l'aspect embrumé de ses yeux, pour inoculer en quelques mots plus de désir dans ses veines, pour dire ce qu'on a déjà exprimé des milliers de fois. Je suis à toi, oui, et...

- Tu es à moi.

Mes mains semblent vouloir appuyer ma déclaration - à moins que ce ne soit moi - taquinant plus que jamais sa poitrine pour l'une, revenant se glisser entre ses cuisses pour l'autre, de façon à agiter toutes ses sensations. Je remonte ma main le long de son ventre, de ses côtes, pour m'emparer de ce sein libéré par mes lèvres quelques instants mais qu'elles retrouvent déjà. Je l'embrasse, je le mordille, je le titille du bout de la langue, attaque son jumeau du bout des doigts, ondule contre son bassin pour qu'elle brûle à chaque mouvement de mes hanches. Tu voulais que je t'enflamme, mon ange ? Je vais t'embraser jusqu'à ce que tu te consumes, jusqu'à ce que tu te fondes en moi, jusqu'à ce que l'on soit indissociables. Jusqu'à ce que nos âmes se mêlent et que rien, jamais, ne puisse plus les séparer.

:copyright: Naomi
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Rp terminé (-18)
Sam 16 Déc - 17:17
Invité
Melody Williams
Ancien membre
Sois mon point fort
One way to heaven


J'étais prisonnière de ses bras, de son corps qui me surplombait. Enfermée dans une prison d'amour dont je ne pouvais sans aucun doute m'évader. J'étais une princesse sous la surveillance d'une dragonne taquine et amoureuse qui ne me laisserait en aucun cas lui fausser compagnie comme je l'avais fait quelques dizaines de minutes auparavant mais.. Je n'en avais pas vraiment l'envie. Je suis une captive heureuse de l'être. Heureuse d'être éprouvée par ce regard qui me rend folle, cette peau qui embrase la mienne, la caresse de sa langue sur la mienne auquel je réponds sans aucune pudeur, sans même réfléchir, juste d'instinct. J'ai envie d'elle. Une envie immédiate, autoritaire et dévorante. Une envie qui définit chacun de mes regards, chacun de mes gestes tandis que je caresse et imprime dans mon esprit le grain de sa peau. Je n'ai pas le temps de me concentrer là dessus que ma poitrine subit une nouvelle attaque sous la forme de ses doigts sur mon sein. Je me mords la lèvre en laissant échapper un petit soupir d'aise accompagné d'un léger gémissement. La sensation qui m'envahit à chaque geste de ses doigts sur la courbe, à chaque pression de ses doigts est presque irréelle. Je ne pensais jamais ressentir un bien-être pareil. Je n'aurais pas osé l'imaginer même. Naomi éveillait en moi un brasier de sentiments que je ne connaissais pas avant que ses doigts ne s'emparent de moi comme on fait sien un territoire. Ses minces doigts chauds gagnaient chaque cellule de mon être à chaque toucher pour les gagner à sa cause. Une cause d'amour et de désir auquel je ne tentais pas de résister, si ce n'est vainement pour le jeu. Sa langue trace sur ma peau des sillons que ses lèvres viennent apaiser de leurs chaleurs endiablés, accélérant si c'est encore possible le rythme de mon cœur et affaiblissant encore un peu le peu de résistance dont je disposais toujours, forçant ma voix à s'échapper de temps à autre pour murmurer son prénom dans un souffle emprunt de désir et d'abandon. Durant tout ce temps, son bassin embrase le mien et le pousse dans ses retranchements. Mes jambes tremblent sous les sensations offertes par ce court contact, éphémère mais si grisant que j'en perds petit à petit tout mes esprits, ondulant par instinct, pour reproduire chez elle cette étincelle de plaisir et de désir que je ressens à chaque fois que le siège de ses désirs se mêle aux mien... Haaa Naomi.. Oh oui dévore moi Naomi.. Dévore moi que je me fonde en toi jusqu'à ce que nous soyons indissociables l'une de l'autre.. Je veux faire partie de toi... J'observe sans réagir ses dents s'emparer de mes lèvres puis sa langue les parcourir tandis que son souffle se heurte au mien, accentuant mon envie de sentir de nouveau ses lèvres sur les miennes.

- Tant d'impatience... A croire que tu ne peux déjà plus te passer de moi.

Je me mords la lèvre autant par excitation que par frustration. J'ai envie de lui dire de se taire et de l'embrasser tout en collant un peu plus mon bassin au sien. C'est un besoin pressant et insatiable que je ressens et elle se moque de moi.. Certes, je sais que ce n'est qu'une provocation, qu'elle me désire autant que je la désire mais je ne compte pas laisser tout ça impunie bien longtemps. Tu ne paies rien pour attendre mon amour.. Je suis cependant griser avant de pouvoir planifier ma vengeance. Ses lèvres descendent le long de mon cou puis sur ma poitrine alors que le mouvement de son bassin se fait plus ample et rapide sans même qu'elle ne semble s'en rendre compte. Je tente de résister mais l'idée même de voir ses lèvres se rapprochaient de l'orbe de chair qui surmonte ma poitrine et de savoir ce qu'elle compte faire me tire un gémissement plus profond et sonore que les autres. J'ai sûrement les joues rouges mais il n'existe plus aucune gêne entre nous.. Je trace des faibles sillons avec mes ongles sur la peau de son dos pour l'encourager à se laisser aller à la luxure et quelques instants après, ses lèvres et sa langue s'emparent de cette zone sensible, une armée de douceur et de plaisir qui assiègent ce point si intime. Ma voix se brise sous l'intense plaisir et mon corps s'arque légèrement tandis que la main sur son dos remonte d'un geste gracieux jusqu'à sa chevelure pour l'empêcher de quitter son oeuvre. Je ne veux pas qu'elle arrête. Fais moi pousser d'autres gémissements mon cœur.. C'est l'unique pensée qui fuse dans ma tête alors que mes doigts se crispent légèrement dans ses cheveux d'or et que ma jambe resserre sur les parfaites courbes de ses fesses comme pour l'encourager à aller plus loin dans notre danse sensuelle, comme pour lui demander de se fondre totalement en moi même si c'est impossible. Je ne peux plus penser normalement cependant : je ne suis plus que désir et plaisir et  les pensées rationnelles ont depuis longtemps quitté le navire. Ce navire de conscience qu'elle prend un malin plaisir à faire couler sous des tsunamis de plaisir charnelle. Mes yeux ne quittent pas les siens même si je peine presque à voir tant le plaisir me consume , ce plaisir qui s'accentue alors que ses doigts s'emparent encore de nouveaux fiefs, voguant sur chacune de mes zones érogènes et accentuant la chaleur de mon intimité. s'il est de même pour elle, Dieu qu'elle me désire... Cette pensée me fait mordre la lèvre jusqu'au sang avant de donner des coups de reins plus énergiques encore. Je veux la rendre folle. Je lutte contre l'abandon que je ressens, cet abandon qui me hurle de la laisser faire ce qu'elle désire de moi sans même essayer de lui rendre la pareille et je me colle plus encore à elle, l'entraînant un peu plus contre moi pour que de nouvelles parcelles de sa peau se lie à la mienne en de nouveaux endroits comme autant d'étincelles multicolores qui animent le feu d'artifice entre mes cuisses et dans mon cœur. Je lutte mais ses mots sapent mes tentatives en soulevant mon cœur de bonheur et me perde à ses soins.

- Tu es à moi.

Je me range à sa déclaration comme si elle venait de m'ordonner de la laisser faire. Je suis totalement à elle, ne laissant que l'instinct et le désir dirigés mes actes sensuelles ou sauvages tandis que pour le reste , je ne deviens qu'une poupée de chair et d'os à sa disposition tant mon esprit s'embrume. Ma voix se libère un peu plus, peut-être un peu trop au goût de la mince portion de mon esprit encore consciente, mais je n'essaye plus de la réprimer. Je préfère même la laisser partir, pour gratifier son oreille de la mélodie de sa Melody, cette harmonie de notes oscillant entre plaisir surprise et soupirs d'aises, gémissements et feulement de désir alors qu'elle dévore ma poitrine de ses attentions toute plus érotiques les unes que les autres. Je cède complètement aux désirs qui m'habitent, la forçant à interrompre son manège, et attirant son visage auprès du mien pour m'emparer de ses lèvres tandis que ma langue lui offre des provocations inconscientes, j'écarte un peu plus ma jambe pour coller complètement la chaleur intime de nos corps puis je libère ses lèvres pour venir appliquer un suçon sur son cou. Je lèche ensuite la marque lentement, avant de remonter et lui glisser à l'oreille la demande la plus sexy qu'il soit. Une demande sincère de renaître entre ses mains.

-"Haaa.. Naomi... je t'aime... Ne te retiens pas.. je veux céder dans tes bras.."

Je laisse mon souffle envahir la peau sensible autour de son oreille avant de passer ma langue joueuse sur le contour de son oreille et la mordiller par endroits avant de rajouter quelques mots pour la provoquer.

-"Sinon.. je te fais céder.."

Mes lèvres glissent sur sa peau jusqu'à s'appliquer sur son épaule que je couvre de légers baisers et que je marque de mes dents tandis que la main dans ses cheveux parcourent son cou délicat, le contour de son sein droit pour lui arracher un frisson, pinçant légèrement son extrémité au passage, puis ses hanches pour venir englober l'une de ses fesses de mes doigts que je masse délicatement en nous faisant basculant sur le côté. Je plonge alors mon regard dans le sien alors que ma main libre se glisse entre nos bassins et que quelques uns de mes doigts viennent découvrir l'intégralité de son intimité sous l'impulsion d'une pulsion dévorante d'elle. Une exploration douce et tendre mais si passionnée à la fois. Un savant mélange de désir et d'amour que je manie à la perfection avec elle, poussant sa voix à se libérer de sa gêne et de sa retenue dans une mélodie agréable à mes oreilles, comme si j'étais une musicienne à qui on venait de rendre son instrument si familier depuis longtemps perdue. J'ai l'impression que chaque partie d'elle m'est connue mais que j'en ai oublié les détails. Une émotion qui guide mes doigts. Mes lèvres, quant à elle, lui abandonnent quelques mots avant de venir agresser de nouveau sa poitrine, décrivant les contours de cette dernière d'une cascade de baisers fugaces avant de m'attarder sur la partie la plus sensible de son sein gauche d'un geste de la langue avant que je ne l'enrobe de mes lèvres et suçote cette dernière tout en lui adressant un regard provocateur, exprimant parfaitement mes désirs.

-"Fini de jouer... Je veux te conduire au paradis.."

Je reprends avec ardeur mon oeuvre d'amour après cette brève interruption. Mon regard nacarat se fige dans le sien pour lui témoigner ma détermination, une détermination inébranlable et bouillante, une détermination que je comptais utiliser pour mener à mes fins ce projet de la rendre folle, de lui offrir un passe pour le paradis, lui ouvrir ces portes pour qu'elle puisse profiter de quelques secondes sur un nuage de douceur, un instant de paradis derrière ces portes que je compte lui offrir aussi souvent que possible, lui ouvrir ces portes comme je lui avais ouvert les portes de mon cœur à jamais.



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Dim 17 Déc - 23:01
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Naomi Lawford
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2 décembre
2017
Sois mon point fort

Melody Williams

C'est moi qui m'accrochais à ses cheveux il y a quelques instants mais je ne me rendais pas compte de l'effet que pouvait provoquer ce simple geste. C'est plus qu'un simple encouragement, plus qu'un simple signe qu'elle est sensible, très sensible même, à la moindre caresse que je lui inflige. C'est comme si cette main derrière ma tête, cette main qui me retient contre elle, m'empêche de la laisser sur sa faim, c'est comme si elle était une supplique autant qu'un ordre, un abandon autant qu'une résistance. Me résister ? Est-ce qu'elle oserait, seulement ? L'idée qu'elle puisse ne serait-ce qu'y songer n'est qu'une raison de plus d'accentuer le jeu, d'augmenter les tortures, une de plus pour l'affirmation qui franchit mes lèvres. Oui, elle est à moi. Et la sentir se laisser aller dans mes bras comme si mes mots avaient eu un pouvoir infini ne fait qu'accentuer la chaleur qui court dans mon ventre. Sa voix est la plus douce des musique, une mélodie qui lui sied bien. Je crois que je ne me lasserais jamais d'entendre ses réactions adorables et terriblement tentatrices, j'ai même envie d'en provoquer plus là, maintenant. Plus encore, je veux t'entendre soupirer d'aise et gémir d'extase. Je suis presque triste de devoir cesser un moment mes tortures mais le goût de ses lèvres fait disparaître ce sentiment aussi vite qu'il est apparu. Embrasser Melody, c'est comme plonger toute entière dans un bonheur sans nom. Je l'aime tellement. Je veux kidnapper ses lèvres pour l'éternité, m'emparer de ses langue et la provoquer comme elle me provoque avec chaque caresse. La pression de ma main sur sa poitrine se resserre légèrement, l'autre se glisse dans son dos pour cambrer un peu plus son bassin et la coller entièrement contre moi alors que je sens ses lèvres capturer mon cou pour y apposer sa marque. Une marque que je n'échangerai pour rien au monde, mais il est évident que je vais la lui rendre.

- Haaa.. Naomi... je t'aime... Ne te retiens pas.. je veux céder dans tes bras..

Comme si j'avais l'intention de me retenir. Comme si la voir céder, la sentir se détendre dans mes bras n'était pas le but de chacun de mes gestes, l'objectif le plus essentiel qui règne dans mon cœur. Je veux la faire fondre. Je veux l'entendre crier, même si c'est étouffé entre mes lèvres, je veux la sentir trembler quand je passerai mes doigts sur sa peau.

- Sinon.. je te fais céder..

Je n'ai pas le temps de réagir. Portée par toutes les pulsions qu'elle fait brûler en moi, encore plus maintenant que je l'ai vue frôler l'extase entre mes doigts, je m'abandonne au contact de ses doigts et de ses lèvres sans même y penser. Comme si j'avais eu l'espoir une seule seconde de réfléchir avec son corps nu contre le mien, comme si je pouvais résister à l'impulsion d'une simple caresse. Elle explore chaque centimètre de moi avec une telle ardeur et une telle passion que je n'ai qu'une envie : lui céder et fondre à nouveau sous ses attaques. Mon corps n'est qu'une marionnette soumise à ses moindres désirs, mon esprit n'est focalisé que sur elle, elle, et uniquement elle. Sur la courbe de ses hanches que je parcoure du bout des doigts et du bout des ongles, celle de ses fesses que je ne peux m'empêcher de masser pendant un moment avant qu'un nouveau gémissement s'échappe de mes lèvres quand les siennes se referment sur ma poitrine.

- Fini de jouer... Je veux te conduire au paradis..

Un instant pour respirer : c'est ce qu'elle m'a accordé, c'est ce que mon cerveau a mis à profit pour réfléchir. Une petite seconde de lucidité pour que mes jambes se referment autour de sa taille, mes mains sur ses épaules et que je la retourne à nouveau, dépliant mes jambes au dernier moment pour me retrouver à genoux au-dessus d'elle plaquant ses épaules contre le matelas.

- Pas question. C'est moi qui joue, et c'est toi qui va fondre.

J'appuie ce murmure, sensuel mais un peu plus ferme que les précédents, en penchant ma tête vers son cou pour y tracer des formes indistinctes du bout de la langue, avant de descendre vers sa poitrine. Mais ce n'est pas la petite excroissance si sensible sur laquelle je pose mes lèvres. Non, c'est la peau qui la surplombe, aussi fini que celle de son cou, pour y laisser moi aussi une marque. Oui j'aurais pu tracer ce suçon dans son cou, mais j'aime faire dans l'original - et une partie encore raisonnable dans ma tête me souffle que ça sera un tantinet moins embarrassant pour elle, vu que personne ne pourra lui faire la remarque à moins de la voir torse nu. Ce qui n'arrivera pas. Je sens mes doigts se crisper sur ses épaules à cause de cette simple pointe de jalousie et je descends mes lèvres de quelques centimètres pour me venger. Pas sa faute ? Tant pis, elle mérite quand même cette douce punition. Ne serait-ce que pour avoir pensé un instant y échapper.

Je saisis ses deux poignets dans une de mes mains pour les bloquer au-dessus de sa tête, continuant mes attaques pernicieuses contre sa poitrine, suçotant, léchant et mordillant cette partie d'elle qui m'est offerte, tendue par le désir. Mon autre main, libérée de ses obligations de geôlière, peut enfin se promener librement sur son corps - je la glisse entre ses cuisses pour décaler légèrement sa jambe, profitant au passage de quelques caresses sur son aine pour lui tirer ces réactions si délicieuses à entendre, puis je la pose dans le bas de son dos pour ramener ma princesse contre moi. Plus près que jamais, plus collée à moi que jamais pour ressentir la moindre de mes ondulations. Tout mon corps est collé à elle, mes jambes maintiennent les siennes, pas assez pour l'empêcher de m'enlacer, trop pour lui permettre de reprendre le dessus. Continuant mes mouvement, je glisse ma main le long de la courbe de ses fesses, mordille sa poitrine avec ardeur et délicatesse et gardant ses bras soigneusement emprisonnés. Mes caresses continuent sous sa cuisse, atteignent son intimité que j'attaque dès lors avec empressement. un empressement que je pourrais dire calculé mais c'est faux : mes doigts bougent au rythme de mes hanches, tout comme mes lèvres, au rythme de ses gémissement et des miens. Est-ce que c'est de la retenir ainsi, totalement en mon pouvoir, ou simplement le fait de lui faire plaisir qui m'enfièvre à ce point ? Je suis absorbée par le désir de nous lier de toute les façons possibles, absorbée par l'air qu'on a entonnée toutes les deux et qui enflamme ma peau pour se transmettre à elle, pour passer de mes doigts, de mes lèvres et de ma langue à chaque fibre de son être et vibrer en résonance avec tout ce qu'elle ressent. C'est toi qui me cédera, c'est toi qui t'enflammera sous mes doigts. Comme je te l'ai promis, comme tu le désires, comme tu m'en a suppliée.
:copyright: Naomi
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Mar 19 Déc - 18:11
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Melody Williams
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Abandon presque total


Le paradis.. Voilà ce qu'était ces instants avec elle. Je m'enivrais du parfum de sa peau, de la douceur de cette dernière tandis que mes lèvres parcouraient les zones les plus sensibles et les plus secrètes du divin corps de ma Naomi. Mes doigts, dans toute leur malice, se donnaient à cœur joie de mettre à profit la fébrilité et le désir de ma petite-amie pour s'adonner à des délices qui l'agitaient de soubresauts et faisait dérailler sa voix à m'en rendre folle. Cette musique, je ne pouvais déjà plus m'en passer; et comme un mélomane augmente le son de sa radio pour se laisser porter par la musique, mes doigts en demandaient plus et exploraient plus encore, caressant des tabous pour faire s'élever plus encore les gémissements de ma dulcinée cependant mon jeu prit vite fin.

Je n'eus pas le temps de comprendre ce qui advenait qu'un léger cri de surprise s'échappa de mes lèvres alors que ma Naomi me surplombait, ses doigts sur mes épaules, me maintenant captive, prisonnière, à la merci de ses attaques délicieuses et de ses désirs les plus avouables comme les plus inavouables. Cette pensée me fit me mordre la lèvre jusqu'au sang d'excitation comme elle vint raviver le feu ardent qui rayonnait au sein de mon ventre et de mon être. Une sensation qui ne fit que s'accroître lorsque mon regard croisa le sien, y décryptant l'étendue de son besoin de moi, avant d'atteindre des sommets lorsqu'elle me délivra quelque mots si sensuels. Un ordre autant qu'une supplique.

- Pas question. C'est moi qui joue, et c'est toi qui va fondre.

Malgré l'abandon et les frissons qui me parcouraient, je calmais du mieux que je pouvais ma respiration et la cadence effrénée de mon cœur pour conserver mon attitude rebelle et éprouver ses désirs pour les amener à leur quintessence. Une quintessence qui, je le savais, me rendrait incapable de lui résister. Si tant est que je le veuille..

-"Ah...ah oui? et si je résiste..?"

Mon regard croisa de nouveau le sien tandis qu'un sourire mutin vint se loger aux coins de mes lèvres, cependant je vis ma tentative de rébellion étouffer dans l’œuf. Ses lèvres se mettent à parcourir mon cou, provoquant sur leurs passages des frissons qui transcendent mon corps entier avant de descendre sur ma poitrine, créant en moi une douloureuse attente. J'ai envie que tu attaques ma poitrine Naomi.. que tu me montre à quel point elle te plaît.. à quel point je te plais.. mas rien n'advint ou plutôt quelque chose que mon esprit n'a pas pu imaginer auparavant. Une douleur courte. Une marque sur l'arrondi de ma poitrine. Une propriété établi. C'est ce que je lis dans ses yeux après que mon esprit parvienne à reprendre pied. Je réussis à glisser quelques mots haletante, d'une voix basse.

-"Tu marques ta propriété...Haaa.."

Je n'ai cependant pas le temps de terminer mon trait d'esprit que ma geôlière reprend sa douce torture maintenant mes mains entre ses doigts sans que je ne pense une seule fois à m'y soustraire même si la tâche serait aisée. Non.. Je m'abandonne sans détour à ses lèvres sur l'extrémité de l'un de mes seins, secondé par sa langue et ses dents qui m'offre chacun, tour à tour, des pointes de plaisir augmentant mon envie d'elle et repoussant un peu plus chaque fois les limites de mon organisme. Je ferme complètement les yeux finalement, décrétant ainsi l'arrêt de ma rébellion pour de bon alors que mon corps et ma voix expriment sans plus aucune pudeur le bonheur reçu. L'un en rendant mon corps bouillant comme jamais, tandis que mon bassin remue sans même que je ne m'en rende compte  alors que ma voix perce un plus le silence de cette nuit d'hiver à chaque assaut de Naomi. Elle ne s'arrête cependant pas là et j'ai tôt fait de ressentir des doigts malicieux glisser sur ma peau pour venir taquiner ma cuisse et mon aine, provoquant des gémissements plus sonores encore que je ne parviens pas à retenir. Que je ne veux simplement pas retenir. Sentir son corps si près du mien me maintient dans un état quasi extatique où toutes mes pensées ne se tournent plus que vers elle et l'accomplissement de notre amour, de nos désirs communs. J'ai envie qu'elle jouisse de mon être à son bon plaisir comme je veux la réciproque. Je veux qu'elle et moi nous lions corps et âme pour ne jamais plus nous délier. Comme notre histoire d'amour en somme. Ses doigts continuent leurs escapades jusqu'à se fondre sous moi et me presser contre elle. Une vague de chaleur se libère alors en moi lorsque nos corps se fondent l'un contre l'autre et chaque parcelle de son corps entre en contact avec le mien. Je gémis faiblement comme dans un murmure de part la libération ressentie à ce contact si agréable. Mon corps lui cède dès lors le contrôle dans un abandon que je me croyais incapable d'offrir. Je me laisse juste aller aux vagues de plaisir et de désir comme un navire se laisse dériver au gré des flots. Je n'étais plus qu'une barque humaine se laissant ballotter au gré des désirs et des sensations reçues de la reine de mon cœur. Je réagis cependant de manière assez marquée lorsque cette dernière s'attaque à la zone la plus brûlante de désir de mon être, lâchant un léger cri de surprise avant de gémir aux rythmes de ses hanches et de ses doigts. Le désir devient un tourbillon de feu qui anime mon être et me rend folle d'elle. Je ne peux plus rester passive. Je veux qu'elle continue mais ensemble. Je finis par me libérer les mains tout en la suppliant du regard de me laisser faire et j'enroule mes jambes autour de sa taille pour accentuer ses gestes tandis que je fais de même, je viens saisir son visage dans une pulsion d'amour et de possessivité pour l'amener près du mien et lui délivrer un baiser plein de passion et de tendresse, mon regard ancré dans le sien alors que mes hanches bougent aux rythmes des siennes. Je lui murmure alors, d'une voix haletante et pleine d'attente, quelques mots entre deux gémissements avant de lui lécher le contour de l'oreille.

-"Encore.. Tu as gagné.. Je veux plus.."

Je suis incapable de savoir combien de temps mon corps pourra tenir ses assauts et repousser ses limites avant de lui céder complètement et de lui offrir une vue que personne avant elle n'aura vu et personne après elle ne verra mais je doute de tenir bien longtemps tant son désir s'empare de chaque cellule de mon corps mais je sais que j'en veux plus, tellement plus d'elle. Trop pour qu'un jour même je puisse être comblée. Trop pour que chaque jour je ne veuille d'elle.  Mes doigts glissent sur son dos et parcourent ses fesses, traçant leurs contours avant de s'attaquer eux-aussi à son intimité. Je veux céder avec toi.. Je veux que tu m'embrase oui.. je veux que nous ne soyons qu'une, au nirvana, notre nirvana.. Naomi.. Je t'aime tellement.. Tu t'es emparée de mon cœur et de mon être, maintenant marque les de cette nuit, pour que je renaisse comme ta femme, ta Melody même si je te suis déjà acquise..




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Dim 14 Jan - 21:33
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Naomi Lawford
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2 décembre
2017
Sois mon point fort

Melody Williams

Est-ce que j'ai perdu la notion du temps ? Oui. la notion de ce qui se passe autour de moi également. Il n'y a que Melody. Melody et son corps qui répond à mes caresses, sa voix qui s'échappe, son cœur qui s'expose plus que jamais. Je n'ai ni besoin de penser ni de réfléchir, je sais où poser chaque parcelle de ma peau, chaque effleurement, chaque baiser, chaque caresse, pour qu'elle perde les infimes résistances qu'il lui reste. Je veux qu'elle me cède, entièrement. Qu'elle m'appartienne corps et âme, entièrement.

- Laisse-toi aller..

Ce sont les mots qu’elle m'a soufflés tout à l'heure, les mots qui ont abaissés mes barrières. Laisse-toi aller, cède-moi complètement, je t'appartiens et je veux que tu m'appartiennes. Je t'aime. Je ne peux pas être la seule à brûler autant d'amour, je veux que tu ressentes la même chose, que tu ressentes plus, que tu meures et que tu vives à travers nos gestes et nos soupirs. Je résisterai jusqu'à ce que tu ne puisses plus me résister, pour qu'on puisse s'envoler ensemble et s'effondrer ensemble.
Et c'est seulement quand je la sens défaillir que j'arrive à relâcher mes résistance et à les laisser s'évaporer.

- Je t'aime...

Ce sont les seuls mots que mon souffle court me permet de prononcer. Je m'allonge lentement à côté de Melody, la tête contre sa poitrine et une jambe croisée aux siennes, dessinant des formes sans signification sur sa peau du bout des doigts. J'aurais pu continuer, la rendre heureuse jusqu'au bout de la nuit, mais mon corps m'a lâchée avant. Je suis épuisée. Épuisée mais heureuse de l'avoir vue ainsi, toute à moi, tremblant sous mes assauts et happée par la force de mes sentiments. Comment ai-je pu passer autant de temps à les ignorer ? Comment mon cœur a pu prétendre battre sereinement à ses côtés comme si elle n'était qu'une amie ? Elle ne sera jamais juste une amie. Plus jamais. Je sais au fond de moi que je ne pourrai jamais me passer de ses sourires et de ses soupirs, de ses je t'aime rieurs ou enfiévrés, de son regard plein d'amour ou d'envie, d'elle telle qu'elle s'est gravée dans mon cœur.

- Ma Melody...

Je peux à peine chuchoter. Je veux continuer de la regarder, continuer de l'embrasser, mais même les petits baiser que j'arrive à déposer sur sa peau n'ont plus autant de force. Ma voix n'a plus autant de force. Je passe mon bras atour d'elle pour la garder contre moi, pour être sûre qu'elle ne disparaîtra pas. Jamais.

•••••

La lumière... Je n'ai pas fermé les rideaux hier soir ?
Entendre son souffle. Sentir sa peau sous mes doigts. C'est tout ce qu'il m'a fallu pour que tous les souvenirs de ma journée d'hier reviennent soudainement. Evidemment que je n'ai pas fermé les rideaux, j'étais avec elle. Je souris doucement en me blottissant un peu plus contre elle. Je ne sais pas si elle dort encore ou si elle s'est réveillée, peu importe. Je suis avec elle, je me sens bien. Je cache mon visage contre elle pour pouvoir me rendormir.

Quand j'ouvre vraiment les yeux, plus tard, la chambre est illuminée. Je ne sais pas quelle heure il est, ni à quelle heure on s'est endormies. Je m'en fiche un peu. je respire juste son odeur en caressant sa peau du bout des doigts. Son souffle est paisible mais je ne sais pas si c'est parce qu'elle dort ou parce que je suis près d'elle. Dans le doute.

- Bonjour, princesse.

Ce n'est qu'un murmure, pour ne pas la réveiller si elle est encore endormie. Je veux que sa première action au réveil soit de sourire parce que je suis là. Que sa première émotion soit la certitude que je le resterai. Je ne veux pas qu'elle s'imagine une seule seconde que rien n'a changé. Tout a changé. Elle est là, avec moi. Je la serre doucement contre moi pour m'imprégner de sa présence. Le meilleur réveil du monde, et tant d'autres comme celui-là à venir...
:copyright: Naomi
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Lun 15 Jan - 17:33
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Melody Williams
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Sois mon point fort
Est-ce possible d'aimer plus?


Le temps devint une notion assez floue tandis que les doigts, la peau, les hanches et les lèvres de la femme de ma vie me parcourent totalement sans aucun atours, sans aucune barrière pour que son regard imprime chacune de mes courbes, que sa peau cartographie la mienne au fur et à mesure de leurs contacts. Je ne tente plus de réprimer ma voix. Je la laisse s'échapper, emplissant le silence romantique de la pièce, seulement brisé par les froissements des draps et de sa peau contre la mienne. Une rêve idyllique, utopiste était en train de se réaliser cette nuit et je comptais bien en profiter sans m'en priver d'aucune façon. Devenir femme auprès d'elle, effacer à jamais notre acte manqué d'Août pour enfin s'aimer comme nous l'aurions dû. Comme nous l'aurions dû depuis notre rencontre. Le destin ne pouvait rien contre ça, contre nous, contre nos amours transcendant les limites même de l'amour. Est-ce seulement d'aimer autant voire plus? Je ne crois pas. Notre amour est unique.

- Laisse-toi aller..

Mon cœur et mon corps vacille sous l'effet de ses paroles, de ce ton si envoûtant, de mes barrières qui cèdent jusqu'à se réduire à peau de chagrin. Je luttais intérieurement pour ne pas céder trop brusquement,alors que la chaleur en moi explosait en des milliers de feux d'artifices, traversant ma peau jusqu'au bout de chacune de mes extrémités en un frisson, tandis que des fleurs de diverses couleurs et formes éclosent dans mon cœur et que des brides de nos moments passés traversent mon esprit, comme autant de flash, comme autant de couleurs et d'émotions que je ne saurais nommé. Un univers entier de possibilités s'ouvrant à moi alors que mon être cède à un plaisir incommensurable et que ma voix atteint des hauteurs inaccessibles auparavant. J'explosais intérieurement en un milliers de fragments de moi-même, semblable à des fragments scintillants d'étoiles dans la pénombre lors du point culminant de nos ébats, avant que Naomi ne me reconstitue en une fragment de seconde, créant une nouvelle moi, à la fois semblable à celle que j'étais et différente à la fois. Un instant indescriptible où j'ai l'impression que son corps se grave dans mon être en une cicatrice agréable, une cicatrice qu'il me plaira de rouvrir pour un nouvel aperçu de la plénitude et du bonheur, pour un nouvel aperçu de l'éternité avec elle, une cicatrice que j'entreprendrais de rouvrir avec elle autant qu'il lui plaira. Mes doigts se crispent contre ses hanches et j'attrape de ma main libre le drap pour le serrer à m'en blanchir les jointures. Je finis par me détendre complètement, m’accommodant à la sensation ; mes pensées s'envolent alors comme des milliers de colombes vers les cieux quittant le nid de mon esprit. Je suis à elle. Je suis à elle. Je suis à elle. Il ne subsiste que cette pensée.

- Je t'aime...

Je parviens à sourire malgré le manque d'énergie. Entendre ces mots, surtout en cet instant ne fait que rajouter à mon bonheur, un bonheur déjà colossal : peut-être trop pour une seule femme? Peut-être trop pour moi, moi qui ne le mérite peut-être pas.. Qu'importe je ne le céderais pas. Je ne laisserais plus jamais partir ma blondinette : je l'aime trop pour ça. Faudrait-il que je l'attache je le ferais. Faudrait-il que je parcoure le temps et l'espace, je le ferais car elle est mon unique évidence. Mes pensées sont interrompues par la sensation de son visage sur ma poitrine, celle-là même qui commence enfin à retrouver un relatif calme, et ses cheveux qui s'étalent sur ma peau comme un soleil d'or, illuminant mon être. Je passe doucement une main exténuée dans ses cheveux tandis que ses doigts vagabondent sur ma peau, me tirant des frissons exquis.

- Ma Melody...

Un second sourire se grave sur mes lèvres. Oui je suis sa Melody. Ce n'est plus que des mots que je me répétais le soir pour affronter les heures sombres mais une vérité que son cœur lui dicte, une déclaration tacite qui franchit fièrement ses lèvres, le début d'une nouvelle ère. Je pose ma tête sur la sienne avant de lui glisser quelques mots à l'oreille alors que mes yeux se closent petit à petit pour m'envoyer aux royaumes des rêves. Même si désormais le royaume des rêves ne pourra plus jamais être aussi doux que celui de la réalité, cette réalité qui est désormais notre royaume.

-"Je t'aime Naomi..."

Quelques mots puis la pénombre de l'inconscience. Une pénombre qui ne me fait plus peur maintenant que sa peau réchauffe la mienne au creux de la nuit paisible.

-------

- Bonjour, princesse.

Les mots sonnent comme une mélodie agréable à mes oreilles. Deux simples mots. Deux mots prononcés par une voix que j'aime, appartenant à la personne que j'aime. Je remue un peu dans le carcan délicat de son étreinte avant de frotter mes yeux. Il me faut quelques secondes pour que la lumière ambiante laisse tranquille mes pauvres yeux encore un peu endormis. Je me tourne légèrement pour faire face à la blondinette et je lui décroche mon plus beau sourire, un sourire sincère, dénoué de toutes émotions négatives. Les émotions qu'elle a bannies de mon âme et de mon visage. Je ne résiste pas à l'envie de l'embrasser tendrement et longuement, un peu comme si je voulais m'imprégner du contact de ses lèvres. Je finis cependant par interrompre ce baiser des plus plaisants pour reprendre mon souffle puis je lui murmure à l'oreille tendrement.

-"Bonjour Naomi... tu as bien dormi..?"

Je profitais de l'instant pour me rapprocher d'elle, laissant mon corps épouser de nouveau les formes de Naomi et s'oxygéner à son contact. Un besoin désormais crucial et vital.



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Jeu 25 Jan - 0:37
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Naomi Lawford
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3 décembre
2017
Sois mon point fort

Melody Williams

Je veux rester dans ses bras. Continuer de respirer la légère odeur de pomme qui imprègne sa peau; Enfouir mon visage dans son cou ou sa poitrine pour somnoler avec elle. Et en un simple sourire, elle retourne mon cœur comme si c'était la plus belle chose au monde - c'est la plus belle chose au monde - un sourire et un baiser, une tendresse qui chasse le sommeil pour le remplacer par une forme de bien-être dont j'ignorais encore l'existence. Me réveiller aux côtés de Melody.

- Bonjour Naomi... tu as bien dormi..?

Je souris doucement tandis que mes doigts continuent de caresser doucement sa peau, parce que j'ai besoin de la sentir contre moi et que ce simple geste ne fait que me convaincre davantage que tout est réel. Je dépose un court baisser sur la partie d'elle la plus proche de moi, tout en gardant ma tête reposée dans le creux de son épaule.

- J'ai dormi dans les bras de la plus belle femme au monde après une nuit au paradis... hm... oui, je crois que j'ai bien dormi.

Je relève la tête juste assez pour lui tirer la langue. J'ai envie de la taquiner, et même ça, c'est nouveau. Ou plutôt, c'est nouveau que je m'y sente autorisée. J'ai toujours eu un peu de réserve en la matière, maintenant que j'y pense, et je ne le réalise que maintenant qu'elle a disparu. J'ai envie de l'embrasser, de la chatouiller, de rire avec elle entre deux baisers, de partager encore des centaines de nuits comme celle-ci, ou des journées, ou peu importe ce qu'on fait et quand on le fait tant sa simple présence est vitale.
Et puis, bizarrement, un souvenir d'hier soir me revient d'un coup et je passe mon bras autour d'elle pour m'accrocher à sa taille et l’empêcher de partir. Au cas où elle déciderait encore de s'enfuir ; je ne peux pas être la seule à avoir autant envie de la taquiner, après tout.

- Bien dormi ? Tu as fait de beaux rêves ?

Puis je souris en remontant sur le matelas pour l'embrasser délicatement, lâchant sa taille pour caresser sa joue du bout des doigts.

- Est-ce que tu as rêvé, au moins ? Ou bien la réalité a été trop belle pour ça ?

Je veux la voir sourire, je veux la voir être heureuse, je veux pouvoir enfin l'entendre dire que tout va bien, que la réalité lui plaît, que la vie est belle. Je me sens capable de lui faire répéter des centaines et des centaines de fois l'étendue de son bonheur, juste pour pouvoir remédier à la moindre petite chute dans son moral. Plus jamais je ne veux la voir triste, plus jamais je ne veux la voir pleurer. Je veux juste qu'on puisse se réveiller chaque matin toutes les deux, et que chaque matin aucun rêve n'ait été à la hauteur de notre réalité. Je me demande si ses rêves d'avant étaient mieux que ce qu'on vit... non, sûrement pas.
Voilà que je deviens jalouse d'un rêve, maintenant.

Je parcours son visage et son corps du regard, un regard attendri et amoureux. A se demander comment j'ai pu me passer de cette vision au réveil pendant aussi longtemps. Ah, si je pouvais la couvrir de baisers sans cesser de voir son magnifique sourire...
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Lun 29 Jan - 17:06
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Melody Williams
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Sois mon point fort
Notre véritable première fois


Il n'y a pas de réveil plus doux que ce dernier. Ce pas, ce choc lorsque l'illusion qui fut la mienne tandis une année entière s'effondre, s'effondre face à un simple geste. Un simple toucher. Tout est réel. Ce n'est pas comme lors de mon premier rêve avec Naomi : tout est vrai et rien ne disparaîtra dans les brumes de l'éveil. Je sens sa peau sur la mienne, ses lèvres sur le contour de ma poitrine, de même que ses doigts. Je les sens car tout c'est ma réalité. Une réalité dont j'ai tant rêvé. Un peu comme les mots de ma nouvelle petite-amie.

- J'ai dormi dans les bras de la plus belle femme au monde après une nuit au paradis... hm... oui, je crois que j'ai bien dormi.

J'affiche un petit sourire tendre tout en profitant de la proximité d'un oreiller pour me réfugier à demi sous son couvert : un moyen comme un autre de dissimuler mon visage dont les joues brûlent de gêne et de joie en entendant enfin sa remarque. Je dois avouer que ses mots me rendent heureuses comme jamais mais elle se trompe : Le véritable paradis c'est qu'elle m'ouvre enfin son cœur, de pouvoir enfin être à ses côtés, d'enfin me sentir la plus exceptionnelle à ses yeux. C'est là où réside mon paradis. Être à elle. Je laisse son bras s'enrouler autour de moi et me tenir captive : de toute manière je ne compte pas m'évader, je n'aspire qu'à être dans ses bras. Je me love donc encore un peu plus contre elle pour m'imprégner de la douceur de sa peau et cette chaleur apaisante. Encore quelque chose que notre nuit d'Août n'avait pas suffi à imprégner dans mon esprit.

- Bien dormi ? Tu as fait de beaux rêves ?

Je me contentais d'un léger signe de tête avant d'enfuir mon visage contre sa poitrine sans un mot de plus. Avais-je bien dormi? Avais-je rêvé? Je ne saurais vraiment répondre à la seconde question tant mes rêves devaient être insignifiants devant la magnificence et la beauté de cette soirée, de cette nuit, de ce réveil. Oui j'avais bien dormi mais comment pourrait-il en être autrement? J'ai toujours su que tu parviendrais à faire disparaître tout les sentiments négatifs de mon être en te tenant auprès de moi mon ange.

- Est-ce que tu as rêvé, au moins ? Ou bien la réalité a été trop belle pour ça ?

Touché. Coulé. Quitte à ce qu'elle lise dans mes pensées autant lui rendre la tâche plus facile. Je m'extirpais de ma place si confortable pour venir glisser contre elle et subtiliser ses lèvres, sans pour autant manquer son regard un peu baladeur - je l'excuse volontiers, je fais pareil discrètement depuis quelques secondes - avant de lui adresser quelques mots, mon regard figé dans le sien et un sourire venant rayonner sur mon visage.

-"Je l'avoue.. je n'ai pas pu rêver.. il n'existe rien de mieux que ce qu'on partage.."

Je me relevais à demi dans les draps, laissant toute pudeur de côté lorsque le drap glissa sur ma peau pour dévoiler ma poitrine - à quoi bon en avoir avec elle de toute manière? - puis je m'étirais quelques secondes. Je me tournais alors pour la surplomber du regard et imprimer dans mon esprit chaque courbe de son corps et chaque grain de sa peau puis je laissais ma main et mes doigts vagabonder partout sur cette dernière.

-"Attends-moi mon cœur.. Promis je ne m'évade pas mais tu restes ici mon ange"

Je déposais un baiser sur l'orbe de chair recouvrant sa poitrine puis sur ses lèvres avant de me lever sans prendre la peine de me vêtir - pour la même raison que précédemment - et de quitter la pièce pour m'engouffrer dans la cuisine. Je tenais à la surprendre autant qu'elle m'avait surprise par sa déclaration, sa tendresse, son amour si intense et cette nuit divine, aussi je commençais doucement à mettre en ordre sur un plateau de quoi lui accorder un petit déjeuner au lit. Certes, c'est cliché mais l'attention lui plairait à n'en pas douter. Quelques secondes plus tard, je passais la porte de la chambre, un plateau chargé de ses mets favoris dans les mains.

-"On fête notre première vraie fois ensemble?"
dis-je en lui tirant la langue avant de renchérir "Tu sais celle qui ne devait pas se reproduire..."

Après tout il était bon de lui rappeler que nous venions juste de réitérer ce qu'elle m'avait assuré n'être qu'un accident. Je savais en tout cas que notre nuit ensemble n'en était pas un mais le début de notre histoire d'amour.



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Lun 5 Fév - 14:00
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Naomi Lawford
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3 décembre
2017
Sois mon point fort

Melody Williams

- Je l'avoue.. je n'ai pas pu rêver.. il n'existe rien de mieux que ce qu'on partage..

Je souris doucement en gardant mon bras autour de sa taille quand elle se redresse pour s'étirer. Suis-je du même avis qu'elle ? Oui, totalement. D'un certain point de vue, je suis heureuse de ne pas avoir répondu à ses sentiments le jour où elle me les a révélés. Ça paraît cruel, dit comme ça, mais ça n'aurait pas été pareil. J'aurais été la Naomi d'avant, celle qui se sabote elle-même tant elle se pense incapable de réussir quelque chose, de mener quelque chose à bien. J'ai toujours été un peu comme ça, il paraît que ça fait partie des symptômes, et je n'aurais fait qu'imposer ça à Melody. Peut-être que c'est pour ça qu'elle a fait sa confession trop tard. Parce qu'on aurait pas pu être ensemble et aussi heureuse autrement. Parce que sinon, je n'aurais pas pu y croire. C'est comme si tout avait été fait pour arriver à aujourd'hui. Pour qu'on soit plus qu'un couple éphémère. Comme si j'avais pu en rêver... rien que le fait de croire à quelque chose de stable ne faisait pas partie de mes rêves, alors le vivre...

- Attends-moi mon cœur.. Promis je ne m'évade pas mais tu restes ici mon ange
- Hmmm....

Chouinement de protestation du jour. Je ne veux pas qu'elle s'en aille. je serra un peu plus mes bras autour d'elle pour la retenir, même si elle a promis de ne pas s'enfuir. Je veux la garder près de moi, c'est injuste... Mais je la laisse quand même se lever avec un air boudeur avant d'enfouir ma tête dans mon oreiller. Elle me manque déjà. Je marmonne dans mon oreiller comme une enfant à qui on vient de retirer son doudou - c'est pas loin de la vérité, en même temps. Mon petit doudou rose.

Je reste cachée sous ma couette et dans mon coussin jusqu'à ce qu'elle revienne, et c'est limite si je n'ai pas compté les secondes. Je lui ferait rembourser chaque milliseconde passée loin de moi. Revieeens. Si je ne me redresse pas d'un bon en l'entendant approcher, c'est bien parce que je suis encore trop fatiguée pour faire autre chose que chouiner et rouler sur le matelas. J'entends juste des bruits qui ressemble à celui de vaisselle qui s'entrechoque légèrement, et je me retourne tant bien que mal sans avoir perdu mon air boudeur. Je m'accroche à elle dès qu'elle s'installe, même si j'admets qu'elle m'a donné faim, avec son plateau.

- On fête notre première vraie fois ensemble? Tu sais celle qui ne devait pas se reproduire...
- Méchante...

Bon, c'est vrai que je lui avais dit ça. Mais c'était un autre contexte, et j'étais décidée à être fidèle, à l'époque, parce que c'était pas un gros succès jusque là (deux infidélités en un mois, même si la première était bien moindre par rapport à celle avec Melody, ça commençait à faire beaucoup). Et puis je n'étais pas amoureuse d'elle. Et puis j'étais bourrée. Et puis c'est pas gentil de me rappeler ce genre de choses. Je l'aurais bien chatouillée à mort pour lui faire payer, mais...

- Tu as de la chance que ce plateau m'empêche de me venger.

Je tire la langue en me redressant un peu pour m'asseoir contre elle en nichant ma tête dans son cou. Je suis à peine réveillée. J'ai l'impression de me comporter comme une enfant qu'on embête et qui ne peut que chouiner en réponse. Elle ne perd rien pour attendre... Je me vengerai.

- Mais bon si tu veux que ça ne se reproduise plus, je peux m'arranger...

C'est un peu faux, mais peux importe. Je commence à grignoter le premier truc qui est à ma portée dans sa petite surprise du jour en continuant de l'admirer du coin de l’œil. Je suis heureuse d'être avec elle, heureuse de prendre soin d'elle et qu'elle prenne soin de moi. La tête toujours contre son épaule, je me frotte un peu à son menton. D'enfant, je passe à chat. Je crois qu'elle me rend un peu, juste un tout petit petit peu, gaga.
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Lun 5 Fév - 17:22
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Melody Williams
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Sois mon point fort
L'éternité est à nous


Je m'assois auprès d'elle en prêtant attention à l'équilibre du plateau avant de lui laisser prendre la place qui demeure la sienne : la plus proche de moi. Je l'observe du coin de l’œil avec un discret petit sourire, l'esprit bien occupée à contempler ses traits et ses formes que je grave petit à petit dans ma mémoire. C'est amusant à quel point c'est naturel. J'ai toujours pensé que d'être avec elle transformerait ma vie du tout au tout mais rien ne semble avoir changé. Un peu comme si nous nous aimions déjà sans parvenir à entrer en harmonie. Une chose a changé. Une chose primordial. Quelque chose en moi est apparu et une autre a disparu : une chaleur réconfortante s'est emparé de moi et je me sens enfin vivante. Je sais enfin ce que c'est d'être vivante. Je sais à quoi ressemble le bonheur lorsque sa voix s'élève, lorsque sa peau touche la mienne. Je vivais dans l'obscurité et elle y apporte la lumière resplendissante de son amour pour moi. Cet amour a balayé chaque once de sentiments négatifs en moi, chaque doute que j'ai pu avoir, chaque souffrance qui a pu enserrer mon cœur, tout le désespoir qui s'y était logé en un an. Je sais désormais ce que je ressens. Je sais que tout ça n'a plus d'importance : ça n'en a jamais eu. Le monde pourrait s'opposer à notre amour que je combattrais la planète entière pour tenir sa main et sentir son cœur atteindre les cieux avec le mien. La souffrance que j'ai pu ressentir n'existe plus et n'existera plus jamais. J'ai compris que j'avais raison depuis le début : un monde sans elle m'est impossible. Je le sais rien qu'en observant sa moue boudeuse et les quelques millimètres de sa peau clair que la couette ne masque pas ainsi que les traits délicats de ma jolie petite amie.

- Méchante...

Moi méchante? Quel récompense après avoir pensé à déposer sur son plateau les choses qu'elle aime le plus manger et m'être aussi bien occupée d'elle cette nuit.. J'aurais bien feinte d'être vexée mais c'est incompatible avec le petit rire que je viens de laisser s'échapper. Je finis donc par tirer la langue tout en caressant la chevelure d'or de celle qui fait battre mon cœur comme personne avant elle, tressaillant légèrement d'aise à chaque contact peau contre peau.

- Tu as de la chance que ce plateau m'empêche de me venger.

-"Dis plutôt que tu n'as pas assez d’énergie pour.." dis-je en tirant la langue à nouveau.

Je passe mes doigts le long de chaque centimètre de peau à ma portée, m'attardant sur chaque zone un peu plus sensible, mémorisant leurs emplacements dans un coin de ma tête tout en maintenant le plateau sur mes jambes avec brio. Mon regard se perd sur les traits de son visage parfait pendant que je procède à mon exploration moins mouvementée que la dernière en date. Elle est vraiment sublime. Je pourrais rester ainsi à m'émerveiller sur chaque détail de son visage, sur l'ardeur de son regard, sur cette expression si enfantine et si mignonne que j'en fonds presque littéralement. Je pourrais aussi m'élancer remercier sa génitrice d'avoir composé une telle oeuvre d'art. Oui c'est parfaitement ça. Elle me fascine comme un tableau de maître le ferait, m'arrachant un sourire presque béat à chaque regard inopiné.

- Mais bon si tu veux que ça ne se reproduise plus, je peux m'arranger...

Mon sourire se transforme en un instant en un air boudeur. C'est impossible.. Si elle osait faire ça je crois que je lui donnerais un meilleur aperçu de mes charmes pour la faire revenir sur sa décision. Je me penche lentement vers elle, sans prendre le soin de remonter la couette pour cacher mes formes et je viens lui murmurer à l'oreille d'une voix chaude.

-"J'en doute.. Je ne pourrais pas me priver si longtemps de toi.."

Je quitte son oreille avec un sourire avant de déposer un baiser sur son front sans même rougir un instant. Je suis en harmonie avec elle, i l n'existe plus aucun tabou avec elle ; après tout je ne fais qu'évoquer ce que je ressens après une nuit si parfaite comment pourrais-je ne pas vouloir d'elle? Je suis une partie d'elle et elle en est une de moi. Les choses ne changeront plus jamais désormais. Notre amour est gravé comme on grave nos noms dans un chêne pour affronter les affres du temps : il perdurera aux travers du temps. J'en suis certaine.



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Jeu 8 Fév - 15:48
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Naomi Lawford
Ancien membre

3 décembre
2017
Sois mon point fort

Melody Williams

Pas assez d'énergie pour me venger ? Elle me sous-estime beaucoup, cette jeune impertinente. Mais je ne voudrais pas renverser tout ce qu'elle a gentiment préparé pour moi, alors je me contente de lever les yeux au ciel avec un sourire, l'air de dire "tu va voir si j'ai pas d'énergie". En guise de vengeance, je n'ai qu'une petite pique à lui lancer, et son petit air boudeur vaut toutes les batailles de chatouilles du monde. Trop mignonne.

- J'en doute.. Je ne pourrais pas me priver si longtemps de toi..
- Déjà accro ?

Je souris légèrement. Oui, je pense la même chose, mais je note quand même qu'elle a dit qu'elle ne pourrait pas se passer de moi, pas que c'était aussi mon cas, alors que c'est moi qui menaçait de ne plus la toucher. Ça veut dire que si je décidai de me tenir à ce que ça ne se reproduise pas pour répondre à sa pique, elle s'arrangerai pour que je change d'avis ? Ça donnerait presque envie d'essayer. Presque, parce que je ne joue pas à des jeux auxquels je suis certaine de perdre. Et soyons honnête une seconde, contre des tentatives de séduction de Melody, je suis certaine de perdre. De perdre très vite, en plus. Mieux vaut ne pas la tenter.

Je grignote un peu en restant à l'abri dans ses bras. Ses mains sur ma peau, des caresses différentes de celles d'hier, me tirent des frissons tellement agréables que j'en oublierait le reste du monde. Que j'en oublie le reste du monde, même. Est-ce que tous les réveils peuvent être comme celui-là ? Est-ce que je peux passer toutes mes matinées à continuer de rêver dans ses bras, à sentir ses doigts m'effleurer ou à l'effleurer des miens, à lui voler un baiser entre deux phrases, deux bouchées, deux gorgées ? Ça me semble être les plus beaux matins du monde. Je ne pourrais pas m'en passer plus que de nuits semblables à celle d'hier.

- Je t'aime.

J'ai l'impression que je ne lui dirais jamais assez, autant que j'ai peur de lui dire trop. Je ne veux pas qu'elle s'y attende, que ça devienne une évidence, je ne veux pas qu'elle arrête d'y croire ou qu'elle pense que je dis ça comme je lui dirais bonjour le matin. Et inversement. Si je le dis trop souvent, si je l'exprime trop souvent, est-ce que ça finira par devenir une habitude? Quelque chose que je dis sans même y penser ? J'ai toujours eu peur des habitudes, je veux faire de Melody une habitude, une évidence, une présence essentielle dans ma vie. Est-ce que ça dénaturerait mes sentiments ?

J'attire son visage vers le mien pour l'embrasser et chasser ces pensées. Jamais. jamais ça ne deviendra une habitude, ou pas de celles que l'on ne remarque plus. Je refuse. Mon cœur bat trop vite quand je l'embrasse, quand elle est à mes côtés, pour que cela soit possible. Comme hier, comme tous les jours à venir. Je sais, je sens que ça durera tant qu'elle voudra de moi, à vie, éternellement, dans ce monde comme dans les autres. Est-ce que j'aurais toujours peur de moi-même ? Sans doute... mais je finirais par arrêter d'y penser.

Je souris doucement en séparant nos lèvres, puis j'attrape un bout de pancake avec ma fourchette pour l'approcher de son visage.

- Il paraît que mademoiselle se trouve trop maigre.

Je tire la langue sans cesser de sourire. C'est juste une petite blague, comme si j'avais besoin d'une excuse pour la nourrir et prendre soin d'elle. Une fois qu'elle a mangé mon cadeau si généreusement offert (quoi, je plaisante) je dépose un baiser sur son front avec un sourire.

- Il va falloir que je te nourrisses comme ça tous les matins pour que tu arrêtes de penser ça, alors. Ça fera toujours plus de Melody pour moi.

Plus que pour la débarrasser de son complexe sur sa maigreur, parce que je n'y prête pas du tout attention et que je pense qu'elle le sait, au fond, je serai capable de faire ça tous les matins de ma vie simplement pour voir son petit sourire ému et adorable.
:copyright: Naomi
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