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Yuri Walker

Yuri
Invité
Anonymous

Fiche validée
Jeu 1 Nov - 4:41
Yuri
Yuri Walker
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 20 ans
TAILLE / POIDS : 1m77 / 68 kg
MÉTIER : Employé hôtellerie

YURI WALKER
« Le malheur peut être un pas vers le bonheur. »

Surnom(s) : Autrefois, on l'appelait Ryuu
Âge : 18 ans
Date de naissance : 17 janvier 2000

Lieu de naissance : Connecticut
Nationalité : Américain
Orientation sexuelle : Hétéro

Classe : Quatrième année
Groupe : Forge
Raison : Il a une double personnalité qui le rend dangereux. Très dangereux.
Date d'entrée à l'IRS : Novembre 2018

Ce que tu es
Physique

Yeux : Verts tirant fortement sur le jaune
Cheveux : Noirs de jais
Taille : 1m77
Poids : 68kg
Corpulence : Elancée
Vêtements et/ou style : Simplement du monde : jean, tee-shirt, baskets, parfois un pull pour me tenir chaud.
Signe distinctif : Nombreuses cicatrices visiblement faites à l'arme blanche sur tout son corps dont une lui traversant l'oeil droit. Ce dernier est aveugle et plus clair que l'autre à cause de ça.
Autre chose ? Jamais il ne montrera les parties de son corps qui ont des traces de son passé à des inconnus.

Je suis un homme jugé élancé par beaucoup de personnes. Après tout, je mesure environ 1m77 et mon corps couvert de nombreuses cicatrices plus ou moins anciennes datant d’entraînements avec mon père est plutôt mince et musclé. Le sport quotidien et mes entraînements en sont essentiellement la cause. Après, il est aussi vrai que j’ai quelques difficultés à prendre du poids sans que j’aie une maladie qui m’en empêche.

Comme dit plus haut, ma peau claire est parsemée de cicatrices plus ou moins anciennes. Ces dernières sont très visibles tant les blessures que je recevais, et qu’il m’est possible de recevoir encore aujourd’hui, étaient graves. D’ailleurs, cela a un certain impact que je vous décrirais dans le caractère.

Mon visage fin est habillé de cheveux bruns que je garde mi-long pour une raison bien précise : cela me permet de cachet le bandeau que je garde sur mon œil droit. Ce dernier a été blessé lors d’un de mes entraînements et la cicatrice qui en résulte n’est franchement pas jolie à voir. En parlant de mes yeux, le gauche a une couleur verte tirant énormément sur le doré sans que j’en connaisse la raison. Pour les personnes qui l'auraient cherchée, c'est parce que ma mère avait des origines françaises. De ce fait, elle avait des gênes récessifs qui auraient pu me faire avoir des cheveux roux ou, comme c'est le cas, les yeux verts. Cela a toujours été un mystère que je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de tirer au clair.

Généralement, je m’habille le plus simplement du monde : jean, tee-shirt, baskets, parfois un pull pour me tenir chaud. Eh oui, être mince n’est pas toujours un avantage puisque ça ne permet pas de se protéger du froid. Les couleurs que je choisis sont souvent sobres, faisant généralement penser au noir ou au blanc quand ce ne sont pas ces couleurs (qui n’en sont pas) qui sont choisies. D’ailleurs, le bandeau que je porte est blanc, tout comme les fils passant au-dessus et en-dessous de mon œil valide pour le tenir en place.

Je ne vois pas trop quoi vous dire de plus pour le moment. Je vous avoue que je me regarde de moins en moins dans le miroir. Pas que je fus narcissique, mais c’est pour dire que mon image n’est vraiment pas ce à quoi je fais le plus attention, surtout aujourd’hui.

Caractère

En général, je suis une gentille personne. Comme ça fait très prétentieux et que je déteste qu’on pense que je le suis, je vais vous donner un peu plus d’explications.

Tout d’abord, j’essaie d’aider au plus possible les personnes qui en ont le plus besoin. J’ai beau être distant envers le monde à cause de mon statut de Faucheur, je ne peux tout simplement pas rester impassible devant les difficultés des autres. Mais cela ne veut aucunement dire que je deviendrais ami aussi facilement avec ces personnes. Non, une fois que j’ai fait ce que j’estimais le plus juste, je partirais sans écouter les remerciements.
Ensuite, si je fuis, c’est pour une bonne raison : je veux protéger les personnes que je serais capable d’inviter dans mon groupe d’amis (qui est pour le moment inexistant à cause de cette précaution et mon passé), mais aussi égoïstement pour me protéger. Je n’aime pas faire du mal aux autres, mais mon statut peut m’y obliger.
Enfin, je n’aime pas montrer une pseudo méchanceté, tout simplement parce que je ne veux pas blesser mes interlocuteurs. Ma maladresse fait que je pourrais manquer de tact, m’énerver si on me pousse à bout ou utiliser des expériences douloureuses qu’on m’a raconté comme des contre exemples, des comparaisons, mais j’aurais toujours un sentiment de peine et de honte vis-à-vis de ce genre de comportement. A mes yeux, ce n’est pas « moi », mais mes sentiments qui parlent dans ces moments-là.

Ainsi, ce qui me fait dire que je suis gentil, malgré mes maladresses, sont mes actes envers autrui pour les aider et l’envie de les protéger en les fuyant. Malheureusement, ces dires peuvent me faire passer pour un hypocrite. La raison est toute simple : quand le travail que j’exerce au sein de la mafia m’appelle, je deviens quelqu’un d’autre afin de ne pas me briser. Tout simplement parce que je veux vivre.

Quand je change de peau, je deviens une personne froide, distante, qui ne parle que si nécessaire. Je ne fais alors attention à personne avec qui je n’ai aucun lien ou qui n’est pas ma cible. Dénué de sentiment, je deviens alors capable de faire ce que je me refuse autrement : blesser et tuer. Mon sang froid peut en impressionner plus d’un et les prouesses que j’ai accomplies sous cette personnalité a encouragé la famille de me garder coûte que coûte, allant jusqu’à féliciter mon père qui m’a entraîné. Mais nous y reviendrons plus tard. Tout ce qu’il y a savoir en plus, c’est que je n’ai pas toujours eu cette alternative : elle est apparue pour pouvoir supporter les entraînements et les traitements inhumains qu’on m’a fait subir et qui sont, entre autres, les résultats de mes blessures physiques et morales. Aujourd'hui, il m'est impossible de la contrôler. En gros, si un événement risque de me détruire moralement parlant (comme le fait de tuer une personne ou subir de la torture, voire tout autre chose depuis que j'ai quitté le Japon) alors on peut considérer que mon « moi » disparaît pour laisser place à cet « autre » plus fort de manière automatique. Je ne choisis pas en me disant : « Mince ! Il faut que je l'appelle sinon je ne vais pas le supporter ! ». C'est comme s'il y avait un accord tacite entre nous. Quoique je ne vis pas très bien le retour à la réalité car je n'ai aucun souvenir de ce qu'il s'est passé pendant que ma double personnalité a prit le contrôle et le retour à la réalité est très dur. Au point que je m'excècre dès que je réalise ce que j'ai fait, surtout quand cela implique de la violence ou des innocents. Et le mot est faible. C’est pourquoi je suis continuellement en quête de douceur, de liberté et de normalité. Pour tenir le coup et éviter de penser qu'il vaudrait mieux que je disparaisse à tout jamais.



Et ton histoire

Des années avant mon histoire, une famille française vint s’installer au Japon. Ils ne fuyaient pas leur pays ou ne cherchaient pas forcément une vie meilleure. Non. En réalité, le père venait de ce pays à l’origine et il venait de trouver un travail qui lui plaisait beaucoup plus que tous les métiers qu’il avait exercés plus tôt. Ainsi, il s’acheta une maison à Tokyo pour y vivre avec sa femme et son fils. La vie reprenant son cours dans le bonheur, une petite fille vint à naître. Bien qu’elle ressemblât beaucoup à son père, elle portait en elle les gênes de sa mère qui lui permettrait de me donner les yeux verts tirant sur le doré.
Mais comme toute chose connaît une fin, leur bonheur devait trouver la sienne. Sans le savoir, le père de famille avait travaillé pour le compte de la mafia, jusqu’à ce qu’il tombe sur des comptes étranges portants de grands montants. Curieux, il fouilla pour en connaître les raisons, à tort. Ses employeurs décidèrent rapidement qu’il était temps de le punir, voire de le faire disparaître. C’est mon père qui fut chargé, avec son équipe, de s’en charger. Cela tombait bien puisqu’il avait des vues sur ma mère qui avait alors atteint ses vingt ans. Voyant les accusations apportées, les supplications données pour ne pas prendre sa fille et les pleurs incessants, toute cette famille venant de France fut décimée excepté celle qui deviendrait la femme du « Faucheur » de la mafia. Bien entendu, ce mariage ne fut pas bien accueilli par tous, mais au vu de la force des arguments qu’il donnait, à savoir qu’elle serait la mère du prochain « Faucheur » et que sous son aile il lui serait impossible de les trahir sans quoi elle mourrait, on lui laissa le droit de garder cette femme. Cette dernière vit sa vie comme une cruelle tragédie. Elle souhaitait s’enfuir afin de mener la vie qu’elle avait toujours souhaité, mais les menaces sur sa vie l’en empêchèrent cruellement. Tant et si bien qu’elle finit par rester, se marier contre sa volonté et donner naissance à un fils.

Je suis né le 17 janvier 2000, à la première heure alors que les premiers rayons du soleil n’avaient pas encore inondé notre partie du monde. C’était comme si cet instant avait décidé que je vivrais la nuit pour commettre les actes les plus horribles qui soient. Ma mère, qui était au courant de ce qui m’était réservé, ne voulut pas me prendre dans ses bras, ni s’occuper de moi. Du moins, pas les premiers jours. Mais, finalement, son amour pour moi devint plus fort que sa peur de me perdre elle me donna tous les soins et l’amour dont j’avais besoin, renvoyant même les aides qu’on pouvait lui envoyer. Elle s’en voulu tant pour ces premiers jours d’abandon qu’elle décida de me donna un deuxième prénom qui serait loin de celui donné par mon père ? Ainsi, je fus nommé Ryuunosuke Yuri Gumi et j’allais être le prochain « Faucheur » de la famille mafieuse dans laquelle j’avais vu le jour.

Dès l’âge de trois ans, ma formation pour mon prochain rôle me fut donnée. Avant toute chose, on m’apprit les règles et la hiérarchie de la famille. Au début, je fus assez ouvert à ces leçons parce que je pensais que c’était pour le bien. Je ne voyais alors pas à quel point ma mère s’inquiétait pour moi. Faisant abstraction aux désirs de mon père qui voulait me voir devenir un tueur sans cœur, elle m’apprit combien la gentillesse et l’amour étaient primordiaux dans la vie, que sans ça elle perdait une très grande partie de sa valeur, la rendant fade voire invivable. Malheureusement, les enseignements sur les maniements de la faux, arme de prédilection de ma famille depuis des années, vinrent assez rapidement : vers l’âge de cinq ou six ans, on me mit l’arme en main et on me fit faire les mouvements de base à répétition. Au début, je le fis sans rechigner, notamment parce que je ne comprenais pas du tout à quoi cela allait me servir. Mais, très vite, lorsque j’eue atteint mon septième anniversaire, les combats contre mon père m’apprirent ce à quoi j’étais destiné. Lui aussi utilisait une faux et n’hésitait pas à me punir en me blessant avec. Ces punitions étaient faites quand je faisais une erreur ou quand j’osais dire que je ne voulais pas du rôle auquel on me prédestinait depuis ma naissance. Je savais alors ce que je risquais après la première cicatrice qui me fut faite, mais je continuais à me rebellais en ayant en tête les enseignements de ma mère. Voyant, la première année, que rien ne fonctionnait, on envoya la seule femme de ma vie loin de moi, comme en exil. Cela me blessa profondément. Plus que ces stigmates toujours plus nombreux sur mon corps. Son absence me devint si pénible que je finis par me remettre de plus en plus lentement de ce qu’on m’infligeait.
Malgré mes absences souvent longues et inexpliquées pour les personnes extérieures, j’allais à l’école dès l’âge de cinq ans. C’est de cette manière que j’appris que ma vie n’avait rien de normale. Au début, je pus me faire des amis, jouer avec eux et m’amuser en suivant l’enseignement d’amour que ma mère m’avait inculqué. Mais, le temps passant, je finis par me détacher d’eux. Leurs incompréhensions concernant mes absences, les questions concernant mes cicatrices toujours plus nombreuses et les différences dans mon comportement devenaient toujours plus blessantes. Pire encore, le fait que j’apprenne qu’ils pouvaient être mes potentielles cibles une fois que je prendrais le rôle de « Faucheur » ne me laissait pas vraiment le choix : pour éviter qu’ils soient tués pour une raison x ou y par une personne qu’ils connaissaient, je préférais me détacher d’eux pour toujours. Cela me fit mal. Très mal. J’avais envie d’avoir des amis et de me considérer comme étant normal, mais rien n’était fait pour que je le ressente. Bien au contraire. Néanmoins, j’allai tout de même en cours pour m’éloigner un peu de la vie qu’on me destinait.
Jusqu’au jour où tout cessa.

L’été de mes douze ans, j’étais devenu assez bon dans le maniement de la faux que j’évitais la plupart des coups de mon père. Je n’avais encore jamais porté la mienne sur lui, me contentant de me défendre, ce qui l’agaçait profondément. Le voir perdre son sang-froid provoquait en moi autant de plaisir malsain que de peine. Jusqu’au jour où il m’apprit que l’endroit où on avait envoyé ma mère était le paradis. Certes, au fond de moi je le savais, notamment parce qu’elle ne répondait jamais à mes lettres. Ces dernières, je les avais envoyées moi-même pendant mon temps libre à une adresse qu’on m’avait indiquée sans qu’elles ne me reviennent jamais.
Bien franchement, à partir du moment où j’avais perdu celle qui me convainquait constamment de lui pardonner, j’avais commencé à haïr profondément mon père. Les blessures incessantes, le manque d’amour et le harcèlement que je subissais pour devenir son digne héritier ne me plaisait pas et me donnait juste envie de le voir disparaître pour toujours. Ce que je venais d’apprendre n’était alors qu’une occasion rêvée pour mettre en marche mes envies sanguinaires contre lui. Pourtant, ce n’était pas réellement moi. Je ne voulais pas faire du mal à qui que ce soit et c’était la raison pour laquelle je n’avais rien fait contre mon père, même lors des entraînements. Pourtant, fou de colère et de chagrin, je provoquai mon père en duel, ce qui le ravi au plus haut point. Pour la première fois depuis que je maîtrisais mon arme, je portais des coups qui se voulaient mortels. La plupart du temps, il les esquivait assez bien alors qu’il me touchait souvent. Mais, ce qu’il ne comprenait pas, c’était que je cherchais à le piéger. Je réussis d’ailleurs ma manœuvre de justesse car souvent poussé à bout par les paroles incessantes de mon adversaire. Quand il fut coincé dans un coin de la pièce, je n’étais plus réellement moi-même. En vérité, je ne l’avais jamais été durant ce duel. Juste avant de commencer qu’on ne croise le fer, je m’étais calmé pour devenir froid, distant, voire intouchable. C’est donc sans aucun état d’âme que je lui portai enfin le coup fatal, le tuant sur le coup. Le sourire satisfait montrait qu’il était ravi que je sois dans cet état d’esprit alors que je venais de l’assassiner, mais également du fait qu’il venait de me crever un œil, me l’arrachant presque de mon orbite. Quand tout fut finis, je redevins celui que j’avais toujours été et m’évanouie de douleur et d’horreur.

Suite à cela, une enquête fut ouverte. Des policiers vinrent me trouver pour me demander ce qu’il s’était passé, mais je ne leur avais rien dévoilé. D’un certain côté, parce que je n’arrivais pas à réaliser ce que j’avais fait. Comment avais-je pu porter la main sur quelqu’un, aussi cruel soit-il ? Ce fut donc la famille qui donna quelques réponses en prétextant qu’un témoin était là. Pour que cela soit crédible, tous les domestiques présents furent endoctrinés, ou pire, pour qu’ils disent la même version : sous un coup de folie, mon père s’en était pris à moi en prétextant qu’étant le Faucheur il avait droit de vie ou de mort sur toutes les personnes vivant sous son toit. De ce fait, j’avais tué mon père qui m’attaquait en utilisant une de ses faux. L’arme du crime n’était autre qu’une des nombreuses faux que la victime collectionnait, ce qui n’était pas totalement faux. On mit donc ce meurtre sur de la légitime défense.
Puis quand vint la question de l’endroit où j’irais vivre. N’ayant personne pour me prendre sous son aile et la famille étant déjà bien impliquée, je fus officiellement adopté par une des personnes la composant. Pour cela, il s’était fait passé pour le cousin éloigné de mon père, ce qui lui donna rapidement des droits. Officieusement, il était décidé que je prendrais mes fonctions de « Faucheur » dès que je serais totalement rétabli. Cela me valut d’être traité comme un membre à part entière… en tant que pion.

Pendant un an et demi, on me soigna et me rééduqua pour que je puisse vivre sans problème malgré qu’il me manque un œil. Puis, une fois que je fus remis physiquement, puisque le moral ne suivait pas totalement, on m’intégra dans une équipe de tueurs de la mafia dans laquelle j’avais toujours été un membre à part entière depuis ma naissance. Mon rôle était de tuer les cibles qu’on m’amènerait d’une manière détournée pour que je les tue dans la nuit, loin du regard de la populace. Malheureusement, je ne fus pas très coopératif au début. Ne pouvant faire appel sur commande à mon « autre », on me fit subir multiples tortures. Mon chef, Mao, alla même jusqu’à m'enfermer et m'affamer pour me montrer combien lui désobéir était une mauvaise idée. Je ne tins pas un an avant de connaître une peur viscérale de lui et de ce qu’il pourrait me faire subir. En plus de cela, il m’avait fait une sacrée fleur en ne me coupant pas de doigt en ne faisant pas ce qui m’était demandé. J’appris donc à me réfugier dans une sorte de bulle dans mon esprit pour les moments où on me ferait subir des horreurs. Bien que j’en fus totalement inconscient, cela fit naître une seconde personnalité froide, distante et sans cœur. De ce fait, dès que je recevais une mission quelconque, je devins ce quelqu’un d’autre.

Je fis donc finalement la demande d’entrer dans un lycée japonais situé loin de l’endroit du quartier général. Ou, plus exactement, l’académie Chisê, croyant vainement que cela me détacherait même un peu de la mafia car, même si j’avais ce boulot sale entre les mains, on m’avait laissé aller en cours et « vivre » ma vie. Cette dernière, je l’avais passé seul dans mon coin dans une maison payée par la famille. Isolé, constamment perdu dans les horreurs dont j’étais autant le coupable que la victime, j’allais jusqu’à oublier les rudiments de la vie d’un lycéen normal. Je n’en pouvais plus et le seul moyen que je voyais de changer c’était de m’éloigner. On me le laissa croire, me demandant seulement d’obéir à Mao si jamais je venais à recevoir un ordre via SMS comme si j’étais devant lui. La façon dont ils firent leur menace ne me laissa aucunement croire qu’ils pourraient être si présents là-bas. A moins que je ne sois naïf ?

En tous les cas, une fois l’autorisation en main, je pliais bagage et partit en direction de la ville d’Hoshi pour intégrer cette nouvelle école. J'avais réellement l'espoir que tout allait changer. Mais ce fut me voiler la face pendant peu de temps. Après tout, je n'avais pas le droit de parler de ma vie passée, donc de m'ouvrir aux autres. Le peu de personnes qui s'approchèrent de moi disparurent de ma vie très rapidement (en quelques mois dans le meilleur des cas) me laissant seul et isolé pendant environ un an. Une année pendant laquelle je fus régulièrement appelé pour faire des contrats meurtriers sur des personnes que je ne connaissais pas mais sans aucun doute innocents pour certains. Ce fut sans doute le cas pour ce garçon que je dû tuer en faisant croire que c'était un accident. Cette personne s'était défendue et avait rouvert une de mes blessures fraichement recousues. A cause, ou grâce, à cela, je m'effondrai dans une ruelle enneigée. Une jeune femme m'y trouva et pansa au mieux la plaie avant de me ramener à l'école où elle était étudiante.

Je revis cette personne plusieurs mois plus tard, après être passé par les mains de mon patron qui ne manqua pas de me torturer de toutes les manières possibles, me rendant plus fragile que jamais. J'avais appris durant ce laps de temps que l'école avait été attaquée et que j'aurais dû y participer si je n'avais pas fait le con. Il avait même été question de me tuer avant qu'ils se rendent compte que cela me ferait trop plaisir. Voilà comment je pu retrouver cette jeune fille. Malheureusement, ce ne fut pas dans les meilleures circonstances qui soit puisque je devais la tuer. L'assassiner. Mettre fin à ses jours. Je ne pus m'y résoudre et lui demandai de partir. Elle refusa, prétendant qu'elle ne me laisserait pas seul en ce pays. Je ne compris pas et, à cause de cela, je me m'étais mis en tête de chercher une autre solution. Malheureusement, les choix qui s'offraient à moi n'étaient pas nombreux : soit je la suivais en la mettant potentiellement en danger comme lorsque je l'avais "sauvée" dans les couloirs sans vraiment en être l'initiateur, soit je mourrais à sa place. Peut-être qu'ainsi elle partirait pour sauver sa peau.

Pourtant, il n'en fut rien. Quelques semaines plus tard, je fis la rencontre de son jumeau qui me persuada de les suivre, d'accepter leur aide. A bout, je suis donc allé voir Ellia et, avec l'aide de ma double personnalité, Nick et quelques "connaissances" de ma part, nous fîmes croire à toute la ville que Ryuunosuke Y. Gumi était mort dans un incendie. Personnellement, je ne pris connaissance de ce fait qu'une fois que je fus dans un train aux États-Unis. Tout comme l'hypothèse que j'avais une double personnalité. J'avais donc passé plus de vingt-quatre heures sans savoir que j'avais vécu un tournant de ma vie, chose qui ne m'aida pas à appréhender facilement la vie que je voulais vivre qui me tendait enfin les bras. Anxieux et totalement sur mes gardes, je fis la rencontre des parents de Ellia et Nick qui m'accueillirent à bras ouverts avec plus ou moins de méfiance. Mais ce qui m'aida le plus fut la compréhension de Holly Ballentine. Grâce à elle et son vécu, je pus vivre quelques semaines avec de plus en plus de facilités. J'en vins même à oublier mes absences pendant un temps. Ce, jusqu'à ce que je vienne à vouloir tuer plus ou moins consciemment quelqu'un.

Grâce à Holly, je pus rencontrer un psychiatre rapidement. Ce fut après plusieurs tests et séances qu'il me diagnostiqua officiellement comme ayant une double personnalité. Et comme il fut question de me guérir sans pour autant me déscolariser, il me donna une liste d'écoles pouvant allier les deux. J'en discutai donc avec la famille de mon amie. Cette dernière allait suivre son frère en Angleterre, ce dernier voulant y rejoindre son fils et son ex. Pour ne pas me retrouver totalement seul et loin de tous les repères qu'il me restait, il me fut évident que je devais les suivre. C'est ainsi que je m'inscris à Indarë en tant que Forge. Après tout, je restais une personne dangereuse à cause de sa maladie.


Derrière l'écran
Prénom/Pseudo : Sur Sin, on m'appelle Bethany ou Bethy
Age : Bientôt 27 ans et toutes mes dents !
Tu nous viens d'où ? : Je viens de S'Indarë à la base
Un commentaire ? : Merci beaucoup Martel de m'avoir permit d'inscrire Ryuu/Yuri ici :hearts::hearts::hearts:


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Martel Vint Svent
PNJ |:| Directrice
Martel Vint Svent
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Fiche validée
Jeu 1 Nov - 13:18
Martel Vint Svent
Bienvenue dans le programme de réinsertion Forge, cher élève.

Voici les règles spécifiques qui s'appliquent à ton personnage, en plus du règlement de l'école :
- Placement en résidence surveillée avec bracelet électronique.
- Obligation de rendez-vous deux fois par semaine avec un psychiatre pour le traitement de sa maladie.
- Yuri doit prendre une médication pour contrôler sa maladie. Il sera vérifié régulièrement qu'il prend bien son traitement.
- Ses affaires et sa chambre doivent être fouillées régulièrement pour s'assurer qu'il ne tentera pas de se faire du mal ou de blesser ses camarades, et ses blessures seront surveillées pour s'assurer que de nouvelles n’apparaissent pas
- Interdiction d'utiliser un rasoir, un compas, un ciseau ou tout autre objet tranchant sans surveillance
- Obligation d'utiliser des couverts en plastique au réfectoire et à la cafétéria
- En tant que Forge ayant subi des événements violents par le passé, il vous est conseillé d'assister au groupe de soutien sur la gestion des traumatismes.


Il te reste à :
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J'espère que tu te plairas dans notre école et que nous saurons t'aider à te réintégrer dans notre société,
Martel Ed'Ruecus, directrice de l'IRS
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